Georges Vedel, décoré du Ouissam Alaouite de l'ordre de Grand officier, avait notamment participé avec Maurice Duverger, à plusieurs réformes de la Constitution marocaine, dont les deux dernières.
Suite à l'annonce de la mort du Pr Vedel, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s'est déclaré profondément affligé et a salué la mémoire de cet illustre professeur admiré et respecté, membre émérite de l'Académie du Royaume, juriste de grand renom et homme de cœur et d'esprit qui a largement contribué au développement de la recherche et de la doctrine juridiques dans son pays et au plan international et a été, toute sa vie durant, un modèle de droiture et d'engagement intellectuel.
Le Maroc perd en lui un ami fidèle dont le dévouement n'avait d'égal que son attachement à l'esprit d'équité, de justice, de légalité et son amour de l'humain, a déploré le Souverain dans un message de condoléances adressé à Mme Vedel et à sa famille.
Ancien membre du Conseil constitutionnel, Georges Vedel a été élu en mai 1998 à l'Académie française. A l'occasion de la célébration de son entrée sous la prestigieuse coupole, le Maroc y avait participé par un geste Royal. Une épée de deux cents ans, provenant de la collection de l'Institut d'Egypte fondé par Bonaparte, l'auteur de traités de droit constitutionnel et administratif, fut remise à l'éminent juriste, en présence d'un aréopage de personnalités françaises et étrangères du monde de la recherche et de la politique.
Dans son intervention, le doyen Vedel avait chaleureusement remercié feu S.M.
Hassan II pour avoir associé le Maroc à cette manifestation, exprimant à cette occasion sa Haute considération constante et son profond respect pour le défunt Souverain.
Georges Vedel, surnommé maître de l'ingénierie constitutionnelle, avait suivi et pris part à l'évolution de la Constitution et des institutions marocaines.
Plusieurs ouvrages politiques sur le Maroc ont notamment été écrits sous sa direction : «La révision de la constitution marocaine (1992)» «Analyses» et commentaires», «Trente années de vie constitutionnelle au Maroc» et «Le Maroc et les droits de l'Homme, positions, réalisations et perspectives».
Esprit fondamentalement libre et ouvert, George Vedel était un fin connaisseur du Maroc et de ses institutions. Il n'hésitait pas à répondre avec clairvoyance et rigueur à tous ceux qui, tout en méconnaissant le Maroc, faisaient preuve d'arrogance intellectuelle.
George Vedel écrivait dans un article consacré à l'évolution des institutions marocaines, à la veille des dernières élections législatives, que le Maroc a besoin d'une monarchie active et qu'un effacement de l'impulsion monarchique aboutirait à de moindres résultats et a plus de frais.
Homme de grande culture, George Vedel, membre du Conseil constitutionnel et doyen de la Faculté de Droit de Paris, a laissé à des générations d'étudiants, dont le Premier ministre Lionel Jospin et l'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chévènement, le souvenir d'un professeur à la fois brillant, admiré, respecté et aimé.
Pour le Président Jacques Chirac, George Vedel était l'un des maîtres les plus talentueux et les plus brillants du droit français. Par sa hauteur de vue, son intelligence des règles et de son ouverture d'esprit, George Vedel savait concilier avec génie la cohérence et la rigueur des principes avec les réalités du temps et du monde.
Ce grand humaniste, qui savait toujours mettre le droit au service des hommes, a contribué par ses analyses rigoureuses, ses réflexions profondes et ses avis éclairés à l'évolution équilibrée de nos institutions, a écrit M. Chirac.
Une messe privée a été organisée samedi par l'épouse du défunt en présence de quelques proches avant l'hommage public que l'Académie française compte lui rendre. Une délégation marocaine y prendra part, a-t-on appris auprès de la famille du défunt.
Suite à l'annonce de la mort du Pr Vedel, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s'est déclaré profondément affligé et a salué la mémoire de cet illustre professeur admiré et respecté, membre émérite de l'Académie du Royaume, juriste de grand renom et homme de cœur et d'esprit qui a largement contribué au développement de la recherche et de la doctrine juridiques dans son pays et au plan international et a été, toute sa vie durant, un modèle de droiture et d'engagement intellectuel.
Le Maroc perd en lui un ami fidèle dont le dévouement n'avait d'égal que son attachement à l'esprit d'équité, de justice, de légalité et son amour de l'humain, a déploré le Souverain dans un message de condoléances adressé à Mme Vedel et à sa famille.
Ancien membre du Conseil constitutionnel, Georges Vedel a été élu en mai 1998 à l'Académie française. A l'occasion de la célébration de son entrée sous la prestigieuse coupole, le Maroc y avait participé par un geste Royal. Une épée de deux cents ans, provenant de la collection de l'Institut d'Egypte fondé par Bonaparte, l'auteur de traités de droit constitutionnel et administratif, fut remise à l'éminent juriste, en présence d'un aréopage de personnalités françaises et étrangères du monde de la recherche et de la politique.
Dans son intervention, le doyen Vedel avait chaleureusement remercié feu S.M.
Hassan II pour avoir associé le Maroc à cette manifestation, exprimant à cette occasion sa Haute considération constante et son profond respect pour le défunt Souverain.
Georges Vedel, surnommé maître de l'ingénierie constitutionnelle, avait suivi et pris part à l'évolution de la Constitution et des institutions marocaines.
Plusieurs ouvrages politiques sur le Maroc ont notamment été écrits sous sa direction : «La révision de la constitution marocaine (1992)» «Analyses» et commentaires», «Trente années de vie constitutionnelle au Maroc» et «Le Maroc et les droits de l'Homme, positions, réalisations et perspectives».
Esprit fondamentalement libre et ouvert, George Vedel était un fin connaisseur du Maroc et de ses institutions. Il n'hésitait pas à répondre avec clairvoyance et rigueur à tous ceux qui, tout en méconnaissant le Maroc, faisaient preuve d'arrogance intellectuelle.
George Vedel écrivait dans un article consacré à l'évolution des institutions marocaines, à la veille des dernières élections législatives, que le Maroc a besoin d'une monarchie active et qu'un effacement de l'impulsion monarchique aboutirait à de moindres résultats et a plus de frais.
Homme de grande culture, George Vedel, membre du Conseil constitutionnel et doyen de la Faculté de Droit de Paris, a laissé à des générations d'étudiants, dont le Premier ministre Lionel Jospin et l'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chévènement, le souvenir d'un professeur à la fois brillant, admiré, respecté et aimé.
Pour le Président Jacques Chirac, George Vedel était l'un des maîtres les plus talentueux et les plus brillants du droit français. Par sa hauteur de vue, son intelligence des règles et de son ouverture d'esprit, George Vedel savait concilier avec génie la cohérence et la rigueur des principes avec les réalités du temps et du monde.
Ce grand humaniste, qui savait toujours mettre le droit au service des hommes, a contribué par ses analyses rigoureuses, ses réflexions profondes et ses avis éclairés à l'évolution équilibrée de nos institutions, a écrit M. Chirac.
Une messe privée a été organisée samedi par l'épouse du défunt en présence de quelques proches avant l'hommage public que l'Académie française compte lui rendre. Une délégation marocaine y prendra part, a-t-on appris auprès de la famille du défunt.