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Consignes RLRI16

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Collection neuropsychologie L’évaluation des troubles de la mémoire VanderLinden ees membres du GREMEM ods. Soll, iter, Marseile 2004, M. VAN DER LINDEN OO F. COYETTE J. POITRENAUD M. KALAFAT . F. CALICIS. , C.WYNS LEPREUVE S ADAM DE RAPPEL LIBRE / ets membres RAPPEL INDICE sa Coed A 16 ITEMS (RL/RI-16) De nombreuses études ont montré que les opérations d’encodage, les condi- tions de récupération et interaction entre encodage et la récupération affectent de maniére déterminante la performance mnésique (voir Baddeley, 1997; Brédart & Van der Linden, 1998). Or, la plupart des tests psychométriques tradi- tionnels ne permettent pas de contréler les opérations réellement mises en place par le patient durant ces étapes du fonctionnement mnésique. Dans cette perspective, Buschke et ses collaborateurs (1984; voir égale- ment Grober & Buschke, 1987; Grober et al., 1988) ont développé une procé- dure d'évaluation qui permet aisément de manipuler les conditions d’encodage et de récupération. Ces auteurs se sont appuyés sur les travaux de Tulving et de ses collégues (Tulving & Osler, 1968; Tulving & Pearistone, 1966), qui ont montré que la présentation d'indices catégoriels lors du rappel améliorait celui- ci, et que amelioration était plus importante quand les indices (méme des mots faiblement liés sémantiquement aux items cibles) étaient présentés a la fois lors de l'encodage et de la récupération. C’est ainsi que Tulving a introduit le concept de spécificité de 'encodage (Tulving & Thomson, 1973), selon lequel 'etficacité des indices de récupération dépend des conditions dans lesquelles Tinformation a été encodée (voir le chapitre précédent) Une premiére adaptation en langue francaise de la procédure proposée par Buschke (1984) et Grober et Buschke (1987) a été effectuée par Van der Linden (1988) : contrairement a la procédure de Buschke qui utilisait des images, cette adaptation se composait de mots (au nombre de 15) et son intérét pour réva- luation des troubles mnésiques a été examiné dans un travail préliminaire conduit auprés de patients Korsakoff (Van der Linden & Wyns, 1991), Ultérieurement, une nouvelle adaptation a été réalisée par Florence Calicis, Chantal Wyns, Frangoise Coyette (du Centre de Revalidation des Cliniques Saint-Luc & Bruxelles) et Martial Van der Linden. C'est cette adaptation (Rappel 25 VAN DER LINDEN, COYETTE, POITRENAUD ET AL. libre / Rappel indicé a 16 items: RLIRI-16) qui fait objet de I’étalonnage effec- tué (en partie) par le GREMEM (Groupe de réflexion sur l'évaluation de la mémoire). Cette tache (qui comporte 16 mots appartenant & 16 catégories sémantiques différentes) comprend:” 1. une phase de contréle de lencodage qui permet d'induire un encodage sémantique: on demande a la personne de chercher, identifier et lire & voix haute chaque mot (p. ex. jonquille) parmi un groupe de quatre, aprés qu’on lui ait fouri le nom de la catégorie sémantique correspondante (fleur) ; quand les quatre items d'un groupe ont été correctement identifiés, la personne est sou- mise @ un test de rappel indicé immédiat pour les quatre mots: 'examinateur fournit indice catégoriel (fleur), et la personne doit rappeler Item appartenant a cette catégorie; si certains mots ne sont pas récupérés lors de ce rappel indicé immédiat, examinateur recommence la phase de recherche et d'identi- fication, uniquement pour les items non rappelés;; la méme procédure est appli- quée pour les trois autres groupes de 4 mots. 2. une phase de trois rappels libres et de trois rappels indicés appliquée & ensemble des 16 mots (Vindice catégoriel utilisé lors de l'encodage est fourni pour les items non évoqués en rappel libre). 3. une phase de reconnaissance 4. une phase de rappel lbre/indicé différé (aprés 20 minutes). Lobjectit de cette procédure est d'examiner la performance d'un patient aprés l'induction de stratégies d'encodage et de récupération efficaces et un contréle de la réalisation effective de ces stratégies. Une identification réussie des mots montre que la personne peut comprendre et utiliser le nom des caté- gories pour dénommer les items, ce qui rend possible utilisation de ces caté- Gories pour le rappel indicé ultérieur. Par ailleurs, adoption d'une procédure de rappel indicé immédiat pendant la phase d’encodage permet de s'assurer que la personne a compris la tache et que la stratégie d'encodage induite a été cor- rectement mise en place. En outre, cette phase de rappel indice immédiat four- nit un entrainement a la récupération. Enfin, la succession du rappel libre et du rappel indicé (avec la présentation diindices catégoriels en lien direct avec le type d'encodage induit) permet de placer sous contréle les opérations de récu- pération, en s'appuyant sur le principe de spécificité d’encodage. De facon plus générale, il faut noter que cette procédure permet aussi d'étu- dier la performance d'une personne en fonction de différents types d'opérations d'encodage et diindices de récupération. Par exemple, pour le mot « hareng », au lieu d'un encodage sémantique sur base de la catégorie sémantique (« mon trez-moi le poisson »), on peut susciter un encodage sémantique sur base d'un associé (« montrez-moi le mot qui est associé a truite »), ou encore un enco- dage phonologique (« montrez-moi le mot qui rime avec parent ») et fournir un indice de récupération correspondant (voir Van der Linden, 1988, pour I'élabo- ration d'une tache de type phonologique). Elle permet également de suivre Tévolution des stratégies d'encodage et de récupération chez un méme patient en fonction du temps. En ce qui concerne spécifiquement 'épreuve RURI-16 avec encodage sémantique, plusieurs études (Grober & Buschke, 1987; Ergis, Van der Linden, & Deweer, 1994; Pillon, Deweer, Agid, & Dubois, 1993; Grober & Kawas, 1997; Tounsi et al., 1999; Pasquier, Grymonprez, Lebert, & Van der Linden, 2001) ont BRIQERFLSRASTESAIBZESERZ ee Bz a ZFBSTI SRIRIRESBIBE 26 Epreuve de rappel libre / rappel indicé montré son utilité dans lidentification et la caractérisation des troubles mné- siques de patients déments. Ainsi, Ergis, Van der Linden, et Deweer (1994) ont utilisé 'épreuve RL/RI-16 chez vingt personnes agées normales et vingt Patients présentant une maladie d'Alzheimer a un stade débutant. Les résultats montrent que la performance des patients Alzheimer est inférieure a celle des Participants normaux pour tous les essais de rappel libre. Les auteurs obser- vent de plus une inconstance du rappel chez les patients Alzheimer (surtout en rappel libre), traduisant un déficit présent non seulement a 'encodage, mais également lors de la récupération. Ainsi, les patients auraient des difficultés & utiliser des stratégies efficaces de récupération et & les maintenir d'un essai & autre. En ce qui concerne la mesure du rappel total, il apparait que les patients Alzheimer bénéficient moins des indices sémantiques que les participants nor- maux, et ils ne progressent pas d’un essai a 'autre (contrairement aux partici- Pants normaux qui obtiennent rapidement une performance plafond). Cette observation souligne le fait que les patients ne répondent pas de fagon normale au principe de spécificité d'encodage. Le taux d’oubli, quant a lui, ne révéle pas de différence significative entre les deux groupes, suggérant que le déficit des patients ne se situe pas a I'étape de stockage de linformation. D'un point de vue plus qualitatf, les auteurs relatent une hétérogénéité importante dans le groupe de patients quant a leur capacité de bénéficier de Findigage. lls consta- tent également un nombre anormalement élevé d'erreurs diintrusion dans la performance en rappel des patients. Enfin, aucune corrélation avec les épreuves frontales (fluence sémantique, test de Stroop et Trail Making test B) nest mise en évidence, suggérant que les déficits mnésiques majeurs des Patients Alzheimer ne résultent pas d'un déficit des fonctions exécutives. De méme, Tounsi et al. (1999) ont exploré la performance de 131 patients Alzheimer (répartis en 4 sous-groupes selon la gravité de la démence mesurée au moyen du MMSE (Folstein, Folstein, & McHugh, 1975): >25, 22-25, 18-21, <18) et de vingt participants 4gés normaux. Les auteurs observent que les ‘quatre sous-groupes de patients présentent un pattern de performance homo- ‘gene en rappel libre et en reconnaissance. Les scores en rappel libre étant déja tres déficitaires des les premiers stades de la maladie (effet plancher dans la performance), ils ne permettent pas d'apprécier la progression du déficit mné- sique. Lors de l'épreuve de reconnaissance, les personnes de contréle obtien- nent une meilleure performance que les patients Alzheimer. Toutefois, il n'y a pas de différence de performance entre les différents groupes de patients en reconnaissance, et celle-ci apparait relativement préservée (par rapport au rap- pel libre). En outre, les quatre sous-groupes different en fonction de leur capa- cité & bénéficier de lindigage sémantique:: la sensibilité & indigage sémantique est relativement préservée dans les premiers stades, mais décline avec la pro- gression de la maladie. Lekeu et al. (2003) ont examiné les corrélations entre le métabolisme céré- bral au repos (mesuré par la tomographie émission de positons) et les per- formances a 'épreuve RL/RI-16 obtenues par 31 patients présentant une mala- die d'Alzheimer & un stade léger. Les résultats montrent une relation entre le rappel libre et les régions frontales BA 10 et 45 droites, suggérant la contribu- tion d'une tentative de récupération stratégique. En ce qui concerne le rappel indicé, la performance est corréiée avec une activité résiduelle dans les régions or VAN DER LINDEN, COYETTE, POITRENAUD ET AL. parahippocampiques bilatérales (BA36), suggérant que la performance en rap- pel indicé est le reflet d'associations sémantiques (d'un amorcage conceptuel), sans recollection (sans récupération consciente du contexte d'encodage). Enfin, analyse des corrélations interrégionales suggérent existence d'une dysconnexion entre les régions parahippocampiques et frontales. Pillon, Deweer, Agid, et Dubois (1993) ont également montré que les patients Alzheimer étaient tres peu aidés par les indices de récupération, et ce contrairement aux patients présentant une maladie de Parkinson chez qui le soutien a la récupération était remarquablement efficace (les deux groupes de patients ne différant pas en rappel libre). Des résultats analogues ont été observés par Pasquier et al. (2001) dans une comparaison entre patients Alzheimer et patients présentant une démence frontotemporale. Un bénéfice important tiré des indices de récupération a également été mis en évidence par Van der Linden, Rolland, Schils, et Bruyer (1992) chez des patients amné- siques & la suite d'une rupture d’anévrysme de artére communicante anté- rieure (ACoA), et ce contrairement a des patients présentant un syndrome de Korsakoff pour qui le soutien a l'encodage est beaucoup moins efficace (Van der Linden & Wijns, 1991). Ces données ont été interprétées en suggérant que les patients Parkinson, les patients avec démence frontotemporale ainsi que les patients ACoA (voir également les patients déprimés; Fossati, Deweer, & Raoux, 1995; Fossati, Coyette, Ergis, & Allilaire, 2002) présentaient un déficit de mémoire épisodique affectant les processus stratégiques de récupération, sous la dépendance des structures frontales ou fronto/sous-corticales. Cependant, comme l'avons vu dans le chapitre précédent, une telle interpré- tation doit étre considérée avec prudence, et doit se fonder sur d'autres types de données, convergentes. Par ailleurs, différentes recherches indiquent que les tests de mémoire épi- sodique qui fournissent plus de soutien cognitit a 'encodage (par exemple, en induisant la catégorisation sémantique des items a étudier) elVou a la récupé- ration (par exemple, en fournissant des indices de récupération catégoriels) sont de meilleurs prédicteurs de démence que les tests offrant peu de soutien cognitif (Buschke, Sliwinski, Kuslansky, & Lipton, 1997; Small et al., 1997). Dans ce contexte, plusieurs études ont utilisé la procédure de rappel libre/rap- pel indicé a 16 items (des images) élaborée par Grober et Buschke (1987) afin de discriminer les patients déments des personnes agées normales (p. ex., Grober & Buschke, 1987; Grober & Kawas, 1997; Grober, Lipton, Hall, & Crystal, 2000). Pour Grober et Buschke (1987), c'est le rappel total (la somme du rappel libre et du rappel indicé) qui posséde le pouvoir discriminant le plus élevé. Cependant, dans cette étude, les patients ne se trouvaient pas dans les stades les plus précoces de la démence. Plus récemment, Grober et al. (2000) montrent qu'une performance faible en rappel libre permet de prédire une démence cing ans avant qu’un diagnostic clinique ne soit possible. II faut cependant noter que les populations de patients étudiées dans ces deux études étaient tres hétérogénes, et incluaient seulement en partie des patients Alzheimer. Dans une étude déja mentionnée et ayant utilisé 'épreuve RURI- 16 que nous avons développée, Tounsi et al. (1999) observent que des per- sonnes Agées normales bénéficient des indices catégoriels dans 94 % des cas, alors que des patients Alzheimer se trouvant a un stade pré-démentiel (MMSE > 25) en outre que ces mances particul as statistiquer 25, 18-21, <18). mesure sensible maladie d’Alzt rons plus en RURI-16 est lin chez les partici PRESENTA’ MATERIEL ET Une liste de 16: a été établie. Ces d'exemplaires de quement recueil sorte quills ne catégorie: les ite de production de calité qui se Parallalement, 16: ont été sélectior entre 4 et 22; sémantiquement distracteurs (sér Ce matériel effectué l'étalont lble. Dans ce cas, liste de reconn. constituée que desi des deux listes. ainsi que dans la Les 16 mots a quatre dans le mém présentation de cha la disposition spatial protocole du test | adresse Internet s correspond a une f fouille est alors sép centre de chaque p ‘mat italique et norrg la disposition spat strictement sur ce m 28 Epreuve de rappel libre / rappel indicé (MMSE > 25) en bénéficient seulement dans 53 % des cas. Rappelons en outre que ces patients a un stade pré-démentiel obtiennent déja des perfor- ances particuliérement faibles en rappel libre, lesquelles ne se distinguent as statistiquement de celles des trois autres groupes de patients (MMSE : 22- 25, 18-21, <18). II apparait donc que la réponse a lindicage constitue une mesure sensible d'un dysfonctionnement de la mémoire épisodique dans la ‘maladie d’Alzheimer & un stade précoce. Cependant, comme nous le discute- fons plus en détails dans le chapitre suivant, le pouvoir discriminant de la RURI-16 est limité du fait de lexistence d'effets plafond dans le rappel total chez les participants agés normaux. PRESENTATION DE LEPREUVE: MATERIEL ET PROCEDURE Une liste de 16 mots appartenant 16 catégories sémantiques différentes a été établie. Ces items ont été sélectionnés & partir des listes de production d'exemplaires de Dubois (1982) ainsi que de données que nous avons spécifi- quement recueilies pour des catégories non reprises dans Dubois (1982), de sorte quills ne constituent pas les exemplaires les plus prototypiques de leur Catégorie: les items qui occupent les deux premiéres positions dans les listes de production d'exemplaires ont ainsi été exclus. Ces items ont un rang de typi- calité qui se situe entre 3 et 22 (moyenne: 11,9 et écart-type: 6,4), Parallélement, 16 autres mots appartenant aux mémes catégories sémantiques ont été sélectionnés selon les mémes criteres de typicalité (rang de typicalité entre 4 et 22; moyenne: 10,4 et écart-type: 4,7). Enfin, 16 mots non reliés sémantiquement aux items cibles ont ét6 choisis. Ces 32 mots serviront ditems distracteurs (sémantiques ou neutres) lors de la phase de reconnaissance, Ce matériel constitue la version de base de lépreuve sur laquelle a été effectué l'étalonnage. Cependant, il est possible dutlliser les distracteurs ‘sémantiques correspondant a la liste de base afin de constituer une liste paral- lle. Dans ce cas, il s'agira de retirer ces items distracteurs sémantiques de la liste de reconnaissance. La tache de reconnaissance ne sera das lors plus constituée que des items cibles et des items distracteurs neutres pour chacune des deux listes. ensemble du matériel est présenté en annexe (annexes 1 a 5) ainsi que dans la figure 1 Les 16 mots & mémoriser sont présentés sur des fiches par groupes de quatre dans le méme ordre pour tous les participants (voir la figure 1 pour la présentation de chaque fiche, pour la forme de base et la forme paralldle, avec la disposition spatiale des items; les quatre fiches de la RURI-16 ainsi que le Protocole du test peuvent étre téléchargés directement en format pdf & Fadresse Internet suivante: http:/www.ulg.ac.be/neuropsy/test). Chaque fiche correspond a une feuille format A4 standard disposée en mode paysage. La feuille est alors séparée en quatre parties égales. Les items sont disposés au centre de chaque partie. La police de caractére est le « Times », taille 80, for- ‘mat italique et non-gras. Il est important de respecter ces paramatres ainsi que la disposition spatiale des items dans la mesure ou I'étalonnage a été réalisé strictement sur ce matériel ‘VAN DER LiNDEN, CovETTE, POITRENAUD EF Al. Forme de base Fiche 01 Fiche 02 Fiche 03 Fiche 04 Forme parallele Fiche 01 Fiche 02 Fiche 03 Fiche 04 Figure 1 : Illustration des fiches de présentation des items de la RUIRI-6 (forme de base et forme paralléle) ainsi que la maniére dont les items sont disposés spatialement Sur Ges fiches. I faut noter que les traits séparant la fiche en 4 parties égales ne figurent ici qu’a titre ilustratit et ne doivent normalement pas apparaitre sur le protocole papier. PROCEDURE ET CONSIGNES Phase d’encodage Uexaminateur présente au participant, une fiche & la fois. Pour chaque fiche de 4 items, l'examinateur demande a la personne de chercher et de lire & voix haute Titem (par exemple, jonquille) correspondant a lindice catégoriel fourni (par exemple, fleur). Lexaminateur fournit les consignes suivantes: « Je vais vous présenter des fiches; sur chaque fiche, sont inscrits quatre mots; je vous demande de mémoriser tous les mots inscrits sur les fiches. Voici la premiére fiche : parmi ces quatre mots, dites-moi quel est le poisson ? (réponse). Quel est Ie vétement? (réponse), etc. » Lordre des catégories sémantiques proposées par l'examinateur est fixé et suit ordre noté sur le modéle de protocole (voir 'annexe 1 pour le protocole de la forme de base de la RL/RI-16). II n'y a pas de limite de temps pour obtenir une réponse durant cette phase d'encodage. Si la personne est en difficulté & cette étape, par exemple suite @ des troubles sémantiques importants, épreuve est interrompue. Il est essentie! de noter qu'l s'agit d'une phase d'en- ‘codage intentionnel.. Rappel indicé immédiat (RIM) Quand les quatre items d'une fiche ont été correctement identifiés, 'examina- ‘eur retire la fiche et administre un test de rappel indicé immédiat (RIM) des quatre mots: il fourit indice catégoriel voix haute et la personne doit rappeler r'tem ‘appartenant a cette catégorie. Lexaminateur fournit les consignes suivantes: 30 Lexaminateur: de la réponse. absences de sente la fiche item(s) non identifier et lire minateur retire uniquement pant commet sera un troisig Téche dist Apres la fiche, le par tage & rebours Rappel libre Apres la Par la tache de demande au sures fiches, vantes: « Je ont été pré La phase de’ de données non) ainsi que dans la liste des correctes par surla feuille de as, durant le La phase de quement pour lest items pour | ment la catégorie! rects et le partic consignes sui étaient pas que je vous ai gorie) ». Le pi durant la phase sonne propose réponse correcte LY tt Epreuve de rappel libre / rappel indicé Maintenant, je reprends la fiche et vous allez me dire quel était le poisson qui était inscrit sur cette fiche ? (réponse). Quel était le vétement ? (réponse), etc. ». I n'y a pas de limite de temps pour cette phase de rappel indicé immeédiat. Lexaminateur fournit un feed-back immédiat (correct - pas correct) sur la qualité de la réponse. Si certains mots ne sont pas récupérés (réponses fausses ou absences de réponse) lors de ce rappel indicé immédiat, 'examinateur repré- sente la fiche correspondante, propose le nom de la catégorie du (ou des) item(s) non rappelés (et uniquement de ceux-la), et la personne doit & nouveau identifier et lire le (ou les) item(s) en réponse a sa (leur) catégorie. Ensuite, 'exa- ‘minateur retire la fiche et propose & nouveau un test de rappel indioé immédiat, uniquement pour le (ou les) item(s) non évoqué(s) précédemment. Si le parti ant commet encore une erreur ou ne peut répondre, l'examinateur lui propo- Sera un troisiéme et dernier encodage sélectif avec rappel indicé immédiat. On procade de la méme maniére pour les 3 autres fiches de 4 items Tache distractrice Aprés la présentation et le rappel indicé immédiat réussi de la quatrieme fiche, le participant est soumis a une tache distractrice de 20 secondes (comp- tage a rebours par 1, & partir de 374). Rappel libre (RL) et indicé (Rl) des 16 items ‘Aprés la phase de rappel indicé immédiat et le délai de 20 secondes (rempli Par la téche de comptage & rebours), on procéde a la phase de rappel libre: on ‘demande au participant de rappeler ensemble des mots qui lui ont été présentés ssur les fiches, dans n‘importe quel ordre. L’examinateur propose les consignes sui- vantes: « Je vous demande de rappeler le plus grand nombre de mots qui vous ‘ont été présentés précédemment sur les fiches. Vous disposez de deux minutes ». La phase de rappel libre dure 2 minutes. 'examinateur note, sur les feuilles de données brutes, les mots émis par le participant (quis soient corrects ou non) ainsi que le décours temporel (marquer un trait toutes les 15 secondes dans la liste des réponses du patient). Durant le rappel, il transcrit les réponses correctes par exemple en notant un signe « + » & cOté de litem correspondant Sur la feuille de protocole du test (voir annexes 1 et 2). Llexaminateur ne signale as, durant le rappel libre, les mots faux et les mots doubles (mais il les note). La phase de rappel libre est suivie d'une étape de rappel indicé et ce, uni uement pour les iteris non évoqués par le participant en rappel libre ou pour les items pour lesquels la personne a produit une erreur. Lexaminateur fournit orale- ment la catégorie sémantique correspondant aux items non récupérés ou incor- rects et le participant doit rappeler litem correspondant. Lexaminateur fournit les consignes suivantes: « Vous n‘avez pas pu rappeler certains mots (et/ou certains ‘n’étaient pas corrects), je vous propose dessayer de les retrouver. Sur les fiches que je vous ai présentées précédemment, quel(le) était le (Ia) .. (nom de la caté- 74 ans — Genre: Femme = 1 ; Homme = 2. — Niveau sociocutturel (NSC): afin de prendre en compte les particularités des enseignements délivrés en France, Belgique et Suisse, les niveaux socio- culturels ont été répartis comme suit (en prenant comme point de départ la premiére année des études primaires): 1 = moins de 12 années d'études; 2 = 12 années d'études avec obtention d'un dipléme d'études générales ou techniques (les apprentissages de type professionnel correspondant au 2; groupe 50-64 ans = Analyse de la dis Cette analyse | deux catégories fr = ceux dont la di de la loi normale: RL1, RL2, RL3 et = ceux dont la di « effet plafond » 0 rend le rappel im les scores de reco Les rappels ind d'étalonnage, dans tif du rappel total o Etalonnage des di Un étalonnage « Le tableau 2 donne 75, 50, 25, 5 et 1.1 siquement considé dobtenir un tel scor ou inférieure & 5 % babilité est évidem Pour HITS, FAS nombre de reconn maximale 16 peut ¢ la grande majorite la figure 2). Les dis niveau 1); 3 = plus de 12 années d'études (études supérieures universi- bape a taires ou non universitares). tae “Classe 7age Niveau socioculturel Femmes (1) Hommes sont normales ou p nS 2 ; 2 2 b 4 Centos i 3 0 ca 2 i 3 3 it * C08 7 23 73 oe 2 a 1 75 3 20 8 i ro 25 650 2 2 ® __ 3 2 2 25 F 3 2 8 7 os 3 8 a TOTAL 27 5 Gl Tableau 1 : Description de la population de référence de la RURI-16: répartition des sujets selon la classe d'age, le genre, et le niveau socioculturel. Tableau 2 : Etalonna Totaux et du Rappel T 34 Epreuve de rappel libre / rappel indicé Analyse de la distribution des scores des différents rappels, Cette analyse montre que les différents rappels peuvent étre classés en deux catégories franchement distinctes (voir la figure 2) ~ ceux dont la distribution des scores suivent la loi normale ou une loi proche de la lol normale: cette premidre catégorie comprend tous les rappels libres: RL1, RL2, RLS et RLD, - ceux dont la distribution apparait fortement dissymétrique et témoigne d'un « effet plafond » ou « plancher » tres marqué: cette seconde catégorie com- prend le rappel immédiat (RIM), les rappels totaux (RT1, RT2, RTS et RTD) et les scores de reconnaissance (HITS, FAS et FAN). Les rappels indicés n‘ont pas été pris en considération dans la procédure d'étalonnage, dans la mesure ou chaque rappel indicé est un élément constitu- tif du rappel total correspondant. Etalonnage des (érents rappels Un étalonnage en centiles a été réalisé pour RIM, RT1, RT2, RTS et ATD. Le tableau 2 donne pour chacun de ces rappels, les valeurs des centiles 99, 95, 75, 50, 25, 5 et 1. Le centile 50 correspond a la médiane. Le centile 5 est clas- siquement considéré comme le « seuil pathologique » puisque la probabilité obtenir un tel score ou un score inférieur dans la population normale est égale ou inférieure & 5 %. Pour les scores égaux ou inférieurs au centile 1, cette pro- babilité est évidemment encore plus faible. Pour HITS, FAS et FAN, un étalonnage apparait, a 'évidence, supertlu. Un nombre de reconnaissances correctes (HITS) inférieur de 1 point a la note ‘maximale 16 peut déja étre considéré comme statistiquement anormal puisque la grande majorité des participants normaux obtient cette note maximale (voir la figure 2). Les distributions de FAS et de FAN indiquent clairement quill est franchement anormal d'accepter plus d'un distracteur, qu'll soit sémantique ou eutre (voir la figure 2). Les trois rappels libres RL1, RL2 et RL3, dont les distributions des scores sont normales ou proches de la normale, ont été étalonnés selon la méthode Centiles RIM RT TZ RTS RTD : ~ ¢99 16 16 16 16 16 CO 6 6 £46 6 ww _% 6 6 16 16 16 650 16 18 16 16 16 625 15 14 18 16 16 5 13 12 13 4 14 cr 1" 8 9 12 1 Tableau 2 : Etalonnage en centiles du Rappel Immédiat (RIM) et des trois Rappels Totaux et du Rappel Total Ditféré (RT1, AT2, RTS et RTD) de la RURI-16. 35 =| al \Van DER LINDEN, COYETTE, POITRENAUD ET AL RIM. ‘soy RLU lh . “alll 4 ull sal RT2 RTS FAS Figure 2 : Distribution de LZ, RLS, et RLD), des Reconnaissance (HITS, F de Barona. La distribu figure 2), mais étant de apparue proche de la n pour I’étalonnage de ce Elaboration des valeu Les équations de ré la population de référe apparue linéaire pour k Les équations de ré chacun des quatre rap équation, le tableau dor Epreuve de rappel libre / rappel indicé mu aro eo gal lh ia a | ws : a fas aN Figure 2 : Distribution des scores du Rappel Immédiat (RIM), des Rappels Libres (RL1, AL2, ALS, et RLD), des Rappels Totaux (AT1, AT2, RTS, et ATD), et des indices de Reconnaissance (HITS, FAS, et FAN) de la procédure de RURI-16. de Barona. La distribution de RLD est assez fortement asymétrique (voir la figure 2), mais étant donné que la distribution des résidus correspondante est apparue proche de la normale, la méthode de Barona a été également utiisée pour I’étalonnage de ce rappel. Elaboration des valeurs normales de RL1, RL2, RL3 et RLD Les équations de régression ont été développées en utilisant 'ensemble de la population de référence, car la variation des scores en fonction de l'ége est apparue linéaire pour les quatre rappels. ‘Los équations de régression permettant d'établir les valeurs normales pour chacun des quatre rappels sont présentées dans le tableau 3. Pour chaque ‘quation, le tableau donne la valeur du terme constant, celle des coefficients de 37 Van ER LINDEN, COYETTE, POITRENAUD ET AL, Rappel Equation ET résiduel RL 12,00 - 0,80 AGE + 0,20 NSC - 0,52 GENRE 28 RL 14001 - 0,95 AGE + 0,37 NSC - 0,68 GENRE 227 RLS 15,19 - 0,99 AGE + 0,39 NSC - 0,50 GENRE 223 RLD 16.12 - 1,08 AGE + 0,95 NSC - 0,72 GENRE 22 Tableau 3 : Equations de régression pour la détermination des valeurs normales de cha- ccun des rappels libres de la RURI-16 Note. Les variables indépendantes sont codées comme suit: AGE = groupe dage: 16-29 ans = 1 ;90-49=2 ;50-64 ans =9 65-74 ans =4 ;>74ans=5, NSC = Niveau sociocuiturel: 1= < 12 ans;2 = 12 ans;3 > 12 ans. GENRE: femme = 1 : homme régression non standardisés ainsi que écart-type résiduel. On constate que, our tous les rappels, les trois variables indépendantes ont été retenues dans équation, la valeur de F étant supérieure & 1 pour chacune dell. Exemple d'application Prenons le cas fictif d'une patiente agée de 70 ans (groupe d’age = 4), ayant arrété sa scolarité & la fin d'une classe de troisiéme (NSC = 1) qui aurait obtenu la note 6 au 3* essai du rappel libre (RL3). En développant I'équation de régres- sion correspondante (tableau 3), on trouve que sa note présumée a RL3 est: Y = 15,19 - (0,99 x 4) + (0,39 x 1) - (0,50 x 1) = 11,12 On évalue, ensuite, 'importance de la différence entre cette note présumée et la note réellement obtenue, 6, en utilisant 'écart type résiduel comme unité de mesure, soit: z = 6,00 - 11,12 / 2,23 = - 2,29. Dans cet exemple, la performance réalisée apparait donc nettement infé- rieure & la moyenne observée chez les participants normaux dont rage, le genre et le niveau de scolarité sont semblables a ceux de la personne exami- née. Dans la mesure oii le seuil pathologique est conventionnellement fixé & - 1,65, on peut conolure que la performance de cette patiente est déficitaire (Poitrenaud, 1998). Fidélité des formes paralléles Trente sept participants normaux recrutés de la méme maniére que ceux de la population de référence ont passé la forme dite « paralléle » du test consti- tuée des distracteurs sémantiques de la liste de base (voir les annexes 2 et 5 Pour une présentation respectivement du protocole du test, du matériel et du protocole pour la reconnaissance de la forme paralléle de la RLIRI-16). Afin de tester 'équivalence des deux listes, la procédure suivante a été mise en ceuvre. Trente sept participants ont été extraits au hasard de la population de référence de fagon & constituer un groupe rigoureusement apparié pour I'age, le genre et le niveau sociocuiturel avec le groupe des trente sept participants ayant passé la liste « paralléle »; Vappariement des deux groupes a été effectué par la Sr a ae] RL2 9.46 | Tableau 4 : Comparaison quatre Rappels Libres (| Note. * p < 0,05. méthode des paires: & 6té associé par tirage et niveau socioculturel i Les performances Alaide du test U de ALD. Les résultats de ‘On constate que ils varient d'un rappel al sont significativement as significativement On note, toutefois, lele » sont supérieures: pels. Si 'on admet I plan de efficience parallélisme des deux générale, la « liste Cette conclusion der tif & partir duquel les Utilisation de la Cette méthode pr simultanément les culturel) qui influencent revanche, comme t sion, elle comporte Graig, Adams, & la moyenne, elle a, en pour les notes présut gros, & partir de deux quence de sous-esti était tres supériour a ta était nettement infér Epreuve de rappel libre / rappel indics Rappel Groupe Liste de Base Groupe Liste Paralléle Test de Mann- Whitney (2) Moyenne Ecart-Type — Moyenne —_Ecart-Type RL 843, 1,91 8.57 1.82 024 RL2 9.46 228 10,41 491 =1,99°" RLS 11,98 287 11,78 2,03 0.83 RLD 1411 2.16 12.3 225 +2381" Tableau 4 : Comparaison des groupes « Liste de base » et « Liste paralléle » sur les quatre Rappels Libres (RL1, RL2, RLS, et RLD) de la procédure de RURI-16. Note. * p < 0,05. méthode des paires: a chacun des participants du groupe « liste paraliéle » a 6t6 associé par tirage au sort un sujet du groupe « liste de base » d'age, genre et niveau socioculturel identiques. Les performances moyennes des deux groupes ont ensuite été comparées a lfaide du test U de Mann-Whitney pour les quatre rappels RL1, RL2, RLS et ALD. Les résultats de ces comparaisons constituent le tableau 4. ‘On constate que ces résultats ne sont pas homogénes dans la mesure ol ils varient d'un rappel a l'autre. Les performances moyennes des deux groupes sont significativement différentes pour RL2 et RLD alors qu’elles ne different pas significativement pour RL1 et RL3. On note, toutefois, que les performances moyennes du groupe « liste paral- lele » sont supérieures a celles du groupe « liste de base » pour tous les rap- pels. Si 'on admet Ihypothése d'une stricte similitude des deux groupes sur le plan de I'efficience mnésique, ces comparaisons conduisent a conclure que le parallélisme des deux listes n'est pas de trés bonne qualité et que, d'une fagon générale, la « liste paralléle » est un peu plus facile que la « liste de base ». Cette conclusion demande, toutefois, a étre vérifiée étant donne le faible effec- tif 4 partir duquel les comparaisons ont été effectuées. Utilisation de la méthode de Barona en clinique Cette méthode présente l'avantage «'établir la note présumée en contrélant simultanément les variables sociodémographiques (Age, genre, niveau socio- culturel) qui infiuencent éventuellement les performances psychométriques. En revanche, comme toutes les méthodes basées sur des équations de régres- sion, elle comporte quelques risques d'erreur (Barona et al., 1984; Epinger, Graig, Adams, & Parsons, 1987). En raison du phénoméne de régression vers la moyenne, elle a, en effet, tendance a fournir des estimations moins précises pour les notes présumées des participants déviant fortement de la moyenne (en 910s, & partir de deux écarts-types), Cet inconvénient peut avoir pour consé- quence de sous-estimer le déficit chez ceux dont le niveau mnésique prémor était trés supérieur & la moyenne et de le surestimer chez ceux dont ce niveau était nettement inférieur. 39 \Van DER LINDEN, CovETTE, POITRENAUD ET AL Il conviendra done d’étre prudent dans r'interprétation des résultats de tels participants. Cette remarque concernant les limites de la méthode de Barona conduit & rappeler que l'utilisation des méthodes psychométriques ne devrait @tre confiée qu'aux cliniciens ayant regu une formation spécifique en ce domaine, Relations entre les variables sociodémographiques et les paramétres du test (voir tableau 5) Ces relations ne seront étudiées que dans le cas des paramétres a distri- bution normale ou proche de la normale. Elles peuvent étre analysées grace aux coefficients standardisés « Béta » et aux coefficients de détermination R? produits par la régression muttilinéaire. Les coefficients « Béta » mesurent le Poids de chacune des variables sociodémographiques dans 'équation, c'est-a- dire leur valeur prédictive pour le score du parametre correspondant. Les coef- ficients R® permettent d'apprécier la qualité de la régression, en termes de pourcentage de variance expliquée. Les valeurs de R? montrent que la régression est d'assez bonne qualité pour tous les rappels libres, les pourcentages de variance expliquée par les trois variables sociodémographiques étant de 20 %, 26 %, 28 % et 31 % pour RL1, RL2, RL3 et RLO, respectivement. A l'exception de RL1 qui n’est lié qu’a age et au genre, tous les rappels sont significativement associés aux trois variables indépendantes. Chacun des rappels est lié négativement a age et au genre et Positivement au niveau socioculturel. Ces résultats permettent de formuler les conclusions suivantes: 1) les performances des participants normaux a tous les tests de rappel libre déctinent, en moyenne, avec ge ; 2) les performances des femmes sont, en moyenne, supérieures a celles des hommes a tous ces rap- pels; 3) les performances aux tests de rappel (8 exception de RL1) sont d'au- tant meilleures que le niveau sociocutturel est plus élevé. Cependant, bien que les trois variables sociodémographiques soient toutes significativement liées aux rappels, leurs valeurs prédictives différent nettement. Celle de I'age est de loin la plus forte. A elle seule, en effet, cette variable rend compte des pour- centages de variance suivants: RL1: 18 % ; RL2: 23 %; RL3: 25 % ; RLD: 28 %. Les pourcentages expliqués par les deux autres variables sociodémo- graphiques étant de 2 % pour RL! et 8 % pour chacun des trois autres rappels. Rappel « Béta » NSC « Béta » Genre Re Lt 0,06 -04t" RL2 one" 03s RL3 onan ne RLD avs Tableau 5 : Relations entre les Rappels Libres de I’épreuve RL/RI-16 et les variables sociodémographiques: valeur des coefficients standardisés « Béta » (') et des coetfi- cients de détermination Re. Note. ** p< 0,01; *** p< 0,001 (1) Seuls les coefficients « Béta » correspondant & F > 1 figurent dans le tableau, En d’autres ter libres dépendent REFERENC! Baddeley, A.D. (1 Hove: Ps| Barona, A., Re Brédart, S., & Van Introduction aux: Buschke, H. (1984). 6, 433-440, Buschke, H., early dementia diagnostic Dubois, D. (1982). deux catégories: consigne di Epinger, M.G., Graig index for esti lity. Journal of Ergis, AM., Van dert de la mémoire dune épreuve de| Folstein, MF, Practical method Journal of Ps) Fossati, P, Dewees, ‘mnésique: Un sous-cortico-ft Fossati, Ph., and executive Journal of Af Grober, E., & Bt Developmental Grober, E., & Ka Alzheimer’s di Grober, E., Buschke, for dementia by Grober, E., Lipton, and cued selective 40 Eprouve de rappel libre / rappel indicé En d'autres termes, les performances des participants normaux aux rappels libres dépendent surtout de l'’ge et, trés secondairement, du genre et du niveau socioculturel. REFERENCES Baddeley, A.D. (1997). Human memory. Theory and practice. Revised edition. Hove: Psychology Press. Barona, A., Reynolds, C.R., & Chastain, R.A. (1984). A demographically based index of premorbid intelligence for the WAIS-R. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 52, 885-887. Brédart, S., & Van der Linden, M. (1998). La mémoire. In J.A. Rondal (Ed.), Introduction aux Sciences Psychologiques. Bruxelles: Labor. Buschke, H. (1984). Cued recall in amnesia. Journal of Clinical Neuropsychology, 6, 433-440. Buschke, H., Sliwinski, MJ., Kuslansky, G., & Lipton, R.B. (1997). Diagnosis of early dementia by the Double Memory Test: Encoding specificity improves diagnostic sensitivity and specificity. Neurology, 48, 989-997. Dubois, D. (1982). Normes de production d’exemplaires appartenant & vingt- deux catégories sémantiques, & partir d'une consigne « classique » et d'une consigne diimagerie, Université de Paris Vill, non publié. Epinger, M.G., Graig, PL., Adams, R.L., & Parsons, O.A. (1987). The WAIS-R index for estimating premorbid intelligence: cross-validation and clinical uti- lity. 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