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Université Thomas SANKARA Année Universitaire 2023-2024

UFR/ST/ MPCI 3

Travaux Dirigés de Calcul différentiel (L3:S5)

xp y q

si (x, y) 6= (0, 0)

∗ 2
1) Soient p, q ∈ N et f : R → R l’application définie par: f (x, y, z) = x2 − xy + y 2
 0 si (x, y = (0, 0)

a) Pour quelles valeurs de p et q, l’application f est-elle continue? différentiable? de classe C 1 ? un


difféomorphisme?
b) Calculer la différentielle de f lorsque f est différentiable.

2) Soient E un espace vectoriel normé, U un ouvert de E et a ∈ U . Soit f, g :→ R des applications


f (x)
différentiables en a telles que g(x) 6= 0 pour tout x ∈ U . Soit q : U → R, q(x) = pour tout x ∈ U .
g(x)
Montrer que q est différentiable en a et calculer sa différentielle en a.

f 0 (1), g 0 (1) et h0 (1) existent. Montrer que l’application


3) Soient trois applications f , g, h : R → R telsque 
xz  xy 
u : R3 → R tels que u(x, y, z) = f (xyz) + g +h pour tout (x, y, z) ∈ R3 , est différentiable
y z
en (1, 1, 1) et calculer Du(1, 1, 1).

4) Soit E un espace normé de dimension finie égale à n et B = (e1 , · · · , en ) une base de E. Déterminer la
différentielle d’une forme quadratique sur E.

5) Soit det : Mn (R) → R, A 7→ det(A).

a) Vérifier que det est différentiable sur Mn (R) et pour tout A ∈ Mn (R) , calculer D det(A).
b) Vérifier que l’ensemble des matrices inversibles de Mn (R) est un ouvert de Mn (R). Déterminer
la valeur de D det(A) lorsque A est inversible.
c) Soient y1 , · · · , yn des solutions (à valeurs dans Rn ) du système différentiel y 0 = A(t)y, où A(t) ∈ E
est une fonction de t. Soit w(t) = det(y1 (t), . . . , yn (t)). Montrer que w0 (t) = (trA(t))w(t). En
déduire det(etA ) pour une matrice A constante.
d) On suppose que det est une application des colonnes de A, déterminer les différentielles partielles
de cette application.

6) Soient E et F deux espaces vectoriels normés tels que F soit un!expace euclidien. Soit f : E × F → R
x
telle que pour tout (x, y) ∈ E × F , f (x, y) = , y .
(1 + kyk2 )1/2
a) Montrer que f est différentiable sur E × F et calculer Df (x, y) pour tout (x, y) ∈ E × F .
b) Calculer D1 f (x, y) et D2 f (x, y). En déduire de nouveau la valeur de Df (x, y).

7) Soit n ∈ N. Pour tout P ∈ R[X], on pose kP | = supx∈[0,1] |P (x)|. Soit E = Rn [X] et F = R3n [X] et
ϕ : E → P 3.

a) Montrer que ϕ est différiable sur E et calculer Dϕ(P ) pour tout P ∈ E.


b) Vérifier que ϕ est de classe C 1
c) Pour n = 1, donner l’expression de la matrice de Dϕ(P ) dans les bases canoniques de E et de F .

8) Soit U un ouvert convexe d’un espace normé E (sur R) et f : U −→ R une application. On dit que f
est une fonction convexe sur U si et seulement si pour tous x, y ∈ U et tout t ∈ [0, 1],
f ((1 − t)x + ty) ≤ (1 − t)f (x) + tf (y)

1
a) On suppose f différentiable sur U . Montrer qu’elle est convexe sur U si et seulement si
f (y) − f (x) ≥ Df (x)(y − x) pour tous x, y ∈ U
b) Si E = R, montrer qu’une fonction dérivable sur un ouvert U de R est convexe si et seulement si
sa dérivée est croissante.

9) Pour tout t ∈ R, on considère le système d’équations



 x = 1 sin(x + y) + t − 1

2
1 1
 y = cos(x − y) − t +

2 2
a) Montrer que pour tout t ∈ R, le système admet au plus une solution (x, y) = (x(t), y(t)).
b) Vérifier que (x(1), y(1)) = (0, 0) et calculer x0 (1) et y 0 (1).

10) Soient E 6= 0, F deux espaces de Banach, U un ouvert de E, f : U −→ F une application de classe


C 1 , x0 ∈ U et k > 0 un réel. Soit l’application ϕ : x 7−→ f (x) − f (x0 ) − Df (x0 )(x − x0 ).

a) Montrer qu’il existe un voisinage de V de x0 sur lequel l’application ϕ est k-lipschitzienne.


b) On suppose qu’il existe une application linéaire continue g : F −→ E telle g ◦ Df (x0 ) soit
l’application identité sur E.
khk
i) Etablir que g n’est pas nulle et que kDf (x0 )(h)k ≥ pour tout h ∈ E.
|gk
ii) Montrer qu’il existe un voisinage W de x0 sur lequel f est injective.
iii) L’application f est-elle un diffémorphisme local sur W ? global sur W ?

11) On considère U = R+ × R+ et V = R∗+ ×]0, 2π[×] − π2 , π2 [ et on pose

∀ (x, y) ∈ U, f (x, y) = xy , x2 − y 2 .


∀(x1 , x2 , x3 ) ∈ V, g(x1 , x2 , x3 ) = (x1 cos(x2 ) sin(x3 ), x1 sin(x2 ) sin(x3 ), x1 cos(x3 ))

Chacune des applications f : U −→ f (U ) et g : V −→ g(V ) est-elle un difféomorphisme local? un


difféomorphisme global?

12) Soient f et g deux fonctions de classe C 1 de R vers R. On suppose que pour tout (x, y) ∈ R2 ,
f 0 (x) 6= g 0 (x). Soit la fonction

F : R2 −→ R2
(x, y) 7−→ F (x, y) = (x + y, f (x) + g(x))

Montrer que F est un C 1 -difféomorphisme de R2 sur son image.

13) Soit α un réel fixé. On considère le système d’équations d’inconnues (x, y, z, t) ∈ R4 ,

 xe − ye−z − 3t2 = −3
 z

(S) x + y − 2αez − 2t = −2α


x + y − 2e−z + t3 = 1

a) Vérifier que le point (1, 1, 0, 1) est solution du système.


b) Pour quelles valeurs de α, peut-on résoudre ce système d’inconnues (x, y, z, t) par rapport à
(x, y, z) dans un voisinage de ce point. Donner un énoncé précis et calculer la différentielle en 1
de l’application t 7−→ (x(t), y(t), z(t)) ainsi défini.
c) Pour t = 1, cette solution (x, y, z) est-elle unique au voisinage de (1, 1, 0)? Est-elle unique dans
R3 ?

2
14) On considère le système d’équations d’inconnues (x, y, z, t, u) ∈ R5 ,
 3
 x − y 3 + z 3 − t3 + u3 = −2
(S) x2 − 2xy + z 2 − t + u2 = −1
x+y−z−t−u=2

a) Vérifier que le point (1, 1, 0, 1, −1) est solution


b) Montrer que l’on peut résoudre ce système par rapport à (x, y, z) dans un voisinage de ce point.
Donner un énoncé précis.
c) Calculer la différentielle en (1, −1) de l’application (u, v) 7−→ (x(u, v), y(u, v), z(u, v)) ainsi défini.

15) Soit k une constante strictement positive et f : Rn −→ Rn une application de classe C 1 telle que

kf (x) − f (y)k ≥ kkx − yk pour tous x, y ∈ Rn .

a) Montrer que f est injective. En utilisant les suites de Cauchy, montrer que f (Rn ) est une partie
fermée de Rn .
b) Montrer que la différentielle Df (x) est inversible pour tout x.
c) En utilisant le théorème d’inversion locale, montrer que f (Rn ) est une partie ouverte de Rn . En
déduire que f est un difféomorphisme de classe C 1 .

16) On considère le système d’équations matricielles, d’inconnues (X, Y, Z, T ) ∈ (Mn (R))4



 X + Y + Z + XT = 4In
X − Y 2 − Z 2 − 2T = −2In
X + Y 2 − 3T = 0

où In est la matrice unité d’ordre n.

a) Vérifier que le point (2In , −In , In , In ) est solution.


b) Montrer que l’on peut résoudre ce système par rapport à (X, Y, Z) dans un voisinage de ce point.
Donner un énoncé précis.
c) Peut-on calculer la différentielle en In de l’application T 7−→ (X(T ), Y (T ), Z(T )) ainsi obtenu?
2
17) Soient a ∈ Rn , n ≥ 1, a 6= 0 et f : Rn → Rn telle que pour tout x ∈ Rn , f (x) =< a|x > e−kxk .
Montrer que f est deux fois différentiables, puis calculer sa différentielle seconde.

18) On suppose E de dimension finie munie du produit scalaire < | >. Soit f : E ×E −→ E une application
2 f (x, y) et D 2 f (x, y).
telle que pour tous (x, y) ∈ E × E, f (x, y) =< x|y > y. Calculer D12 21

19) Soient E, F et G trois espaces vectoriels normés. Soient f : E → F et g : F → G deux applications


deux fois différentiables sur E et F respectivement. Montrer que g ◦ f est deux fois différentiables sur
E et calculer D2 (g ◦ f )

20) Soient I un intervalle ouvert non vide de R, E un espace de Banach et f : I −→ E une application de
classe C 1 et a ∈ I.
f (x) − f (y)
a) Montrer que pour tout (x, y) ∈ I 2 avec x 6= y, − f 0 (a) ≤ sup kdf (z) − df (a)k
x−y z∈]x,y[

 f (x) − f (y)
si x 6= y
b) On pose pour tout (x, y) ∈ I 2 , g(x, y) = x−y
 0
f (x) si x = y
i) Vérifier que g est continue sur I 2 et C 1 sur I 2 \∆ où ∆ = {(x, x), x ∈ I}

3
ii) Si f 00 (a) existe, montrer que g est différentiable en (a, a).

21) Soient F : R3 −→ R2 une application de classe C 2 , Ω un ouvert de R2 et ϕ : Ω −→ R une application


de classe C 2 .

a) Exprimer les différentielles partielles premières et secondes de l’application (x, y) 7−→ F (x, y, ϕ(x, y))
en fonction des différentielles premières et secondes de F et de ϕ.
b) On suppose que pour tout (x, y) ∈ Ω, F (x, y, ϕ(x, y)) = 0. En déduire les égalités entre les dérivées
partielles premières de F et de ϕ et celles liant les dérivées partielles premières et secondes de F
de ϕ.
c) L’application F est-elle un difféomorphisme?

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