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Alrance

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Alrance
Alrance
La mairie et l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Bernard Cluzel
2020-2026
Code postal 12430
Code commune 12006
Démographie
Gentilé Alrançais
Population
municipale
339 hab. (2021 en évolution de −6,35 % par rapport à 2015)
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 57″ nord, 2° 41′ 03″ est
Altitude Min. 719 m
Max. 971 m
Superficie 35,43 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Alrance
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Alrance
Liens
Site web villefranche-de-panat.com


Alrance est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Alrance se trouve au centre du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Lévézou[1]. Elle se situe à 38 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 52 km de Millau[3], sous-préfecture et à 26 km de Pont-de-Salars[4], bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Réquista[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Villefranche-de-Panat (5,1 km), Durenque (5,7 km), Arvieu (6,8 km), Lestrade-et-Thouels (8,3 km), Auriac-Lagast (8,4 km), Salles-Curan (10,0 km), Ayssènes (10,3 km), Salmiech (10,6 km), Le Truel (10,8 km).

Le village est situé sur le Lévézou, pays des lacs en Aveyron, à proximité du lac de Villefranche-de-Panat et du lac de Pareloup.

La commune compte de nombreux hameaux : L'Adrech, Bonneguide, Le Bousquet, Boussinesq, La Capelle-Farcel, La Coste, Fabrègues, Las Fénials, Flauvelou, Frétanels, Ginestous, Le Jouanesq, Lacan, Le Mas Nespoulous, Le Mas Viala, Montcouzac, Montplaisir, Nazareth, La Niade, Pentezac, Peyrebrune, Les Planals, La Rascagne, Le Rossignol, La Rouquette, Le Salès, La Vacaresse, Le Viala bas, le Viala haut, etc.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Alrance.

La commune est drainée par l'Alrance, le Rieutord, la Nédouze, le ruisseau de Figeaguet, le ruisseau de Roustens, le ruisseau du Lagast, le Merlanson, le ruisseau de Canals, le ruisseau de la Groille, le ruisseau de la Niade, le ruisseau de Miège-Sole et par divers petits cours d'eau[6].

L'Alrance, d'une longueur totale de 26 km, prend sa source dans la commune d'Alrance et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château, après avoir arrosé 5 communes[7].

Le Rieutord, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Salles-curan et se jette dans le Vioulou à Canet-de-Salars, après avoir arrosé 4 communes[8].

Le lac de Villefranche-de-Panat complète le réseau hydrographique. Il fait partie de l'ensemble dit des lacs du Lévézou et présente deux plages aménagées[9].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[10].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[11],[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[13],[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durenque à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Alrance comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[21] : l'« agrosystème de Ginestous et de la Niade » (1 810 ha)[22] et le « puech de la Vernhe » (1 651 ha)[23].

Au , Alrance est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Alrance.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,8 %), forêts (8,5 %), eaux continentales (1,8 %), terres arables (0,3 %)[27].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, dont la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[28]

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[29].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Alrance est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[30],[31].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Alrance est classée à risque moyen à élevé[36].

En occitan, la commune se nomme Alrança.

En 1842, la commune d'Alrance est créée par démembrement du territoire de Villefranche-de-Panat.
Depuis 1951, la commune est bordée au sud par le lac de Villefranche-de-Panat.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Alrance est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal d'Alrance, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[39] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[41] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 75,08 %[42]. Bernard Cluzel est élu nouveau maire de la commune le [43].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[45].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1844 1858 Jean-Joseph Terral    
1859 1862 Adrien Séguret    
1862 1865 Jean-Joseph Terral    
1865 juillet 1870 Jean-Antoine Barthe   Propriétaire cultivateur
juillet 1870 1871 François Gisquet   Maire par intérim
1871 janvier 1878 Joseph Gayraud    
janvier 1878 1916 Adolphe Gayraud    
1916 1919 Léopold Galtier    
1919 1934 Adolphe Gayraud    
1934 1953 Paul Serin MRP Conseiller général du canton de Salles-Curan (1945-1951)
1953 1959 Gabriel Gintrand    
1959 1971 Édouard Galtier    
1971 1977 Auguste Fabre    
1977 2001 Hubert Bonnefous    
mars 2001 mars 2008 Jacques Montrozier DVD  
mars 2008 mai 2020 Jean-Pierre Drulhe[46]   Agriculteur exploitant
mai 2020 En cours Bernard Cluzel[46],[47]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 4], en évolution de −6,35 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
9871 023990992942974906994998
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
892854831846803815792755719
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
676731702625550528468417389
2006 2009 2014 2019 2021 - - - -
371404357351339----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 154 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 336 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 710 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 3,7 % 5,8 % 5,2 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 113 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 140, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 8].

Sur ces 140 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 78 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 52,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 32,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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41 établissements[Note 7] sont implantés à Alrance au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 41
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 51,2 % (17,7 %)
Construction 5 12,2 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7 17,1 % (27,5 %)
Information et communication 1 2,4 % (1,5 %)
Activités immobilières 1 2,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 7,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,4 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 4,9 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 51,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 41 entreprises implantées à Alrance), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 74 59 50 42
SAU[Note 10] (ha) 2 959 2921 2984 3031

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 59 en 2000 puis à 50 en 2010[54] et enfin à 42 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 959 ha en 1988 à 3 031 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 72 ha[54].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Alrance sur le site touristique des communes d'Alrance et de Villefranche-de-Panat
  • Alrance sur le site de l'Insee

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Distance entre "Alrance" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre "Alrance" et "Millau" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Distance entre "Alrance" et "Pont-de-Salars" », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Alrance », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Fiche communale d'Alrance », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  7. Sandre, « l'Alrance »
  8. Sandre, « le Rieutord »
  9. « Monts et lacs du Lévézou - guide des plages », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  10. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  11. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  14. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Alrance et Durenque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Durenque_sapc » (commune de Durenque) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Durenque_sapc » (commune de Durenque) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Alrance », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF l'« agrosystème de Ginestous et de la Niade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « puech de la Vernhe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
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