Anne de Bauffremont
| Princesse[1] |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Anne Laurence Marie Thérèse Isabelle de Bauffremont-Courtenay |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Père |
Pierre d'Alcantara Bauffremont (d) |
| Mère |
Therese Chevrier (d) |
| Fratrie |
| Membre de | |
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| Conflit | |
| Lieux de détention | |
| Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 16 P 161575)[2] |
Anne de Bauffremont-Courtenay, née à Paris le et morte à Ravensbrück le , est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de Pierre d'Alcantara de Bauffremont, prince-duc de Bauffremont-Courtenay et de Thérèse Chevrier.
Membre des Forces Françaises Combattantes (FFC) et agent P2 du réseau de Résistance F2, elle est chargée de mission de 3e classe (assimilée sous-lieutenant) et est arrêtée par la Gestapo de la rue de la Pompe[3] le à Paris puis enfermée trois semaines à Fresnes, où elle subit interrogatoire et torture. Elle n'a pas parlé.
Déportée par le dernier train au départ d'Île-de-France le (« convoi des 57000 »)[4], elle est internée à Ravensbrück (Mat 57772)[5], à Torgau puis à Königsberg, délivrée par les Russes, reprise par les Allemands et ramenée à Ravensbrück où elle est décède Mort pour la France le de dysenterie à l'âge de 25 ans.
Dans ses mémoires[6], Jacqueline Pery d'Alincourt écrit à son propos : « Un soir, l'une de nos amies, Anne de Bauffremont, me rejoint sur ma paillasse au troisième étage. Elle vient d'être tondue et son visage est marqué du signe que nous avons appris à déchiffrer : la fin très proche, inéluctable. Serrées l'une près de l'autre, nous partageons le précieux missel. Elle me quitte. Nous savons l'une et l'autre que nous ne nous reverrons plus. Elle va être engloutie dans l'effroyable tente où sont entassées les dernières arrivées[6]. »
Reconnaissances
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- La Croix de la Vaillance polonaise lui a été décernée à titre posthume le .
- Une plaque en sa mémoire se trouve au cimetière de Picpus de Paris[7],[8].
Archives
[modifier | modifier le code]- Dossier administratif de résistante GR 16 P 161575 au Service historique de la Défense[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bauffremont : princes du Saint-Empire en 1757, avec qualification de « très chers et très aimés cousins de l’Empereur » pour tous les descendants et reconnaissance de ce titre en France.
- Mémoire des hommes (base de données).
- Marie-Josèphe Bonnet, Tortionnaires, truands et collabos : La bande de la rue de la Pompe - 1944, Rennes, Éditions Ouest-France, , 189 p. (ISBN 978-2-7373-6042-8)
- « 15 août 1944, le dernier convoi part de Pantin », sur Fondation pour la Mémoire de la Déportation, (consulté le )
- « Fondation pour la mémoire de la déportation », sur www.bddm.org (consulté le )
- Jacqueline Pery d'Alincourt, Témoignage de Jacqueline Péry d'Alincourt, déportée à Ravensbrück en avril 1944, in Évelyne Morin-Rotureau éd., 1939-1945. Combats de femmes : Françaises et Allemandes, les oubliées de l’histoire, Paris, Autrement, 2001, p. 157-167.
- « PICPUS cimetière de - Tombes Sépultures dans les cimetières et autres lieux », sur www.tombes-sepultures.com (consulté le )
- https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=217626&rubrique=monuments#individus
- Jean-Paul Lefebvre-Filleau et Odile de Vasselot, Femmes de la Résistance 1940-1945, Paris, Editions du Rocher, , 680 p. (ISBN 978-2-268-10341-9, lire en ligne), p. 629.
Lien externe
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- Ressource relative aux militaires :
- Survivre à Ravensbrück : témoignage de Jacqueline Péry d'Alincourt (juin 1999).
- Résistante française
- Femme dans l'armée française
- Personne torturée pendant la Seconde Guerre mondiale
- Prisonnier au centre pénitentiaire de Fresnes
- Déporté résistant
- Déporté à Ravensbrück
- Mort en déportation
- Mort en camp de concentration
- Maison de Bauffremont
- Naissance en avril 1919
- Naissance dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès en février 1945
- Décès à Ravensbrück
- Décès à 25 ans
- Mort pour la France
- Mort de la dysenterie