Chandolin
Chandolin | ||||
Vue du village de Chandolin en . | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Sierre | |||
Commune | Anniviers | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Chandolinard | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 15′ 07″ nord, 7° 35′ 35″ est | |||
Altitude | 1 936 m |
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Superficie | 16,65 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Chandolin est un village et une ancienne commune de Suisse, dans le canton du Valais. Elle forme une partie du domaine skiable de Saint-Luc/Chandolin.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]L'ancienne commune se situait entre 755 m et 2 700 m dans le Val d'Anniviers dans le canton du Valais. Le village est situé à 26km de Sierre, 10km de Vissoie et 4,5km de Saint-Luc. Les sommets de montagne qu'on peut voir de la commune vont du Zinalrothorn, Besso, Ober Gabelhorn, Cervin, Pointe de Zinal à la Dent Blanche. L'ancienne commune avait deux autres localités : Soussillon et Fang. Le village de Chandolin se situe à 1 956 m et c'est l'un des villages habités annuellement les plus hauts d'Europe.[réf. nécessaire]
Le village est construit sur une pente à forte déclivité et entouré de tous côtés de dévaloirs ou de précipices[1].
Accès
[modifier | modifier le code]Le village est accessible par bus postal et par la route et l'autoroute (A9 Autoroute de Lausanne-Simplon, sortie Sierre-est, direction Val d'Anniviers).
Localités
[modifier | modifier le code]L'ancienne commune a compté deux autres villages, celui de Fang, un village médiéval d'environ 30 habitants, situé à 960 mètres d'altitude sur la route du Val d'Anniviers[2] et Soussillon, hameau situé à 1 400 mètres d'altitude sur le chemin muletier reliant les Pontis au village principal de Chandolin. L'ancienne commune a compté également sur son territoire l'alpage de Ponchet.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Chandolin a légèrement varié au cours de l'histoire du village : « Escandulyns » en 1250, « Essandulin » en 1685 et « Zandolin » en 1822. L'origene du mot « Chandolin » n'est pas certaine et plusieurs hypothèses subsistent. Albert Samuel Gatschet propose en 1867 un lien avec le mot « échandole », « bardeau » en français, mais le terme n'est pas attesté dans le Valais moderne. Il est également possible que le mot « Chandolin » désigne un lieu où des conifères seraient exploités pour faire des bûches ou des bardeaux, selon « buchille » et « ancelle ». Enfin, selon Paul Aebischer, une origene tirée du mot latin « scamn-ol-inu », « banquette de terre entre deux sillons, largeur d'un champ », est probable[3].
L'ancien nom allemand du village est Schändlis[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1600, le village faisait partie du quartier de Luc. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1798, Chandolin faisait partie de la seigneurie d'Anniviers dans la région de Sierre. En 1804, le quartier de Luc (aujourd'hui Saint-Luc) se sépare d'Anniviers pour devenir une commune. Puis, en 1821, Chandolin se sépare à son tour de Luc pour former une commune indépendante.
Jusqu'en 1804, Chandolin appartenait à la paroisse d'Anniviers, où le siège de la paroisse se situait à Vissoie puis elle fait partie de la paroisse de Luc. En 1884, la paroisse de Luc se scinde en deux ; ainsi, Chandolin devient une paroisse.
En 2005, les communes du Val d'Anniviers commencent à préparer un projet de fusion. Ainsi, le 26 novembre 2006, la fusion est acceptée par 54,4 % des votants.
Depuis le , le village fait partie de la commune d'Anniviers, née de la fusion de six communes du Val d'Anniviers. La fusion est acceptée le 26 novembre 2006 par 54,4 % des votants.
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé
[modifier | modifier le code]Les habitants du village se nomment les Chandolinards. Ils sont surnommés les Dérotchiaux[4], soit ceux qui font une chute dans les rocs[1].
Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Évolution de la population de Chandolin entre 1850 et 2008[5],[6]
Sports
[modifier | modifier le code]Événements
[modifier | modifier le code]La course Sierre-Zinal (course des cinq 4000) passe par Chandolin (station de ravitaillement) chaque année au mois d'août.
Au mois de septembre, le village accueille les KM de Chando, épreuve du Vertical Kilometer World Circuit.
Activités
[modifier | modifier le code]Activités estivales :
- Randonnées pédestres ;
- Randonnées à cheval ;
- Tir à l'arc ;
- Pêche ;
- VTT.
Autres activités :
- Le musée de la faune ;
- le moulin ;
- le sentier didactique des « promenades botaniques » ;
- le paysage alluvial de l'Illgraben ;
- l'alpage de Ponchet ;
- Le grand mélèze des Armèles, l'un des plus vieux d'Europe.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Le tourisme à Chandolin commence à se développer vers la fin du XIXe siècle avec l'ouverture de son premier hôtel en 1897. Depuis 1958, l'électricité provient du Barrage de Moiry.
Depuis 1960, une route goudronnée arrive à Chandolin. Après la construction de la route, le tourisme se développa. Ainsi, Chandolin a deux saisons touristiques dans l'année, celle d'été et celle d'hiver. Pendant l'hiver, le domaine skiable de Saint-Luc/Chandolin ne forme qu'en entité.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Chandolin dans la culture
[modifier | modifier le code]- 1923 : Visages d'enfants, film de Jacques Feyder
Personnalités liées
[modifier | modifier le code]- La voyageuse Ella Maillart y a vécu pendant quarante ans, une exposition permanente qui lui est dédiée a été créée dans l'ancienne chapelle St.Barbe au cœur du vieux village.
- Le photographe animalier René-Pierre Bille y a été domicilié.
- Les artistes valaisans Edmond Bille et Albert Chavaz ont réalisé des vitraux pour l'église paroissiale.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Chandolin se blasonnent ainsi[7] :
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références
[modifier | modifier le code]- Raphy Rappaz, Les sobriquets des localités du Valais romand, Sion, Éditions Fiorina, , 3e éd., 290 p., p. 14
- « Site du village » (consulté le )
- (fr + de + it) Florence Cattin, Dorothée Aquino-Weber, Max Kully et Andres Max Kristol, Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Centre de dialectologie - Université de Neuchâtel, , 1102 p. (ISBN 9783719313081), p. 231.
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 25
- Office fédéral de la statistique, « Évolution de la population des communes 1850-2000 - Recensement fédéral de la population 2000 », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Structure de la population, Valais-Suisse » [xls], sur www.ovs.ch (consulté le )
- « Chandolin », sur Association valaisanne d'études généalogiques (consulté le ).