Christoffer Wilhelm Eckersberg
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
Erling Eckersberg (en) |
A travaillé pour | |
---|---|
Mouvement | |
Maîtres |
Nicolai Abraham Abildgaard, Jacques-Louis David, Jes Jessen (d) |
Genre artistique |
Vue à travers trois des arches du nord-ouest du troisième étage du Colisée de Rome, À la fenêtre de l'atelier de l'artiste (d), Bella et Hanna. Les filles aînées de M.L. Nathanson (d), Femme au miroir, Portrait de Anna Maria Magnani (d) |
Christoffer Wilhelm Eckersberg, né le à Blåkrog, dans le duché de Schleswig et mort le à Copenhague, est un peintre néo-classique danois. Il est le précurseur de l'Âge d'or danois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eckersberg se forme dans un premier temps à l’Académie des beaux-arts de Copenhague, où il étudie auprès de Nicolai Abraham Abildgaard et Johan-Frederik Clemens.
En 1810, aidé par Tønnes Christian Bruun-Neergaard, il entreprend un voyage de six ans qui le mène à Paris, où il passe une année dans l’atelier de David, vivant au 3 rue de Beaune[1], à l'hôtel d'Auterive. Il fait une petite peinture d'après l'aqueduc d'Arcueil en 1812.
Il rejoint ensuite Rome et un groupe d'artistes danois, dont le sculpteur Bertel Thorvaldsen. Il y apprend à peindre les paysages, posant son chevalet en dehors de l'atelier. Il se perfectionne durant cette période dans l’art du paysage qu’il étudie sur nature. Marqué par cette expérience et par la rigueur néoclassique de David, il met en place des compositions réalistes, strictes et construites pour lesquelles l’étude directe de la nature est prédominante. Il rompt ainsi avec une école danoise encore marquée par une peinture idéalisée issue du XVIIIe siècle[2].
Il est nommé, en 1818, professeur à l'Académie royale du Danemark, où il crée une « école ». Il devient ainsi le peintre le plus renommé de sa génération[3], et est très tôt, considéré comme le « père de la peinture danoise », pour son œuvre ainsi que pour son enseignement, suivi par toute une génération de peintres[2].
Il meurt du choléra à Copenhague en 1853.
Œuvre
[modifier | modifier le code]- L'aqueduc d'Arcueil, 1812, 32,5 X 40,5 cm, Musée de Davids Samling à Copenhague, tableau acquis en 2020. Un dessin préparatoire datant de 1811 est conservé au Statens Museum for Kunst[4].
- Portrait d'Anna Maria Magnani, 1814, huile sur toile, 31 × 22 cm, Collection Hirschsprung, Copenhague.
- Vue à travers trois arches du Colisée de Rome, 1815, huile sur toile, 32 × 49,5 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague.
- Les Ases autour du corps de Baldr, 1817, Académie royale des beaux-arts du Danemark, Copenhague.
- Bella et Hanna. Les filles aînées de M.-L. Nathanson, 1820, huile sur toile, 125 × 85,5 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague.
- Le Port de Dragor, Danemark, 1825, 22 × 31 cm, Musée du Louvre[2].
- Le Navire de guerre russe Asow et une frégate à l'ancre dans la rade d'Elseneur, 1828.
- Un sloop danois allant vent arrière, 1831, 58,4 × 86,8 cm, musée du Louvre.
- Femme à sa toilette (Nu de dos), 1837.
- Nu assis ou Le Modèle (Trine Nielsen), 1839, 45 × 33 cm, Musée du Louvre[5].
- Femme au miroir, 1841, huile sur toile, 33,5 × 26 cm, Collection Hirschsprung, Copenhague.
- Femme nue mettant ses chaussons, 1843, huile sur toile, 74 × 55 cm, Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague.
Le Statens Museum for Kunst de Copenhague conserve un dessin de lui pris de l'Hôtel d'Irlande, 3 rue de Beaune, à Paris. L'artiste de sa chambre nous présente le pavillon de Flore entre les immeubles du quai Voltaire.
-
Escalier de marbre menant à l’église Santa Maria in Aracoeli à Rome, 1816.
-
La Maison de gardien du parc de la villa Borghese, 1816, Kunsthalle de Hambourg.
-
Vue depuis château de Kronborg de la côte suédoise, 1829,
Statens Museum for Kunst.
-
Portrait de Anna Maria Magnani, 1814
Collection Hirschsprung, Copenhague. -
Les Ases autour du corps de Baldr
ou La mort de Baldr, 1817,
Académie royale des beaux-arts du Danemark. -
Bella et Hanna, 1820
Statens Museum for Kunst. -
Femme à sa toilette, 1841
Collection Hirschsprung, Copenhague. -
Femme nue mettant ses chaussons, 1843
Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre de Boishue, « Eckersberg, le touche-à-tout », Le Figaro Magazine, semaine du 17 juin 2016, pages 98-99.
- Notice Louvre, Dragor
- Monrad K, Eckersberg et l'âge d'or danois, Dossier de l'art, avril 2010 n°173 p. 24-35.
- Alexandre Lafore, « Un tableau d'Eckersberg pour la Davids Samling de Copenhague », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
- Louvre, Modèle
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Betsy Rosasco, Christoffer Wilhelm Eckersberg's Ulysses Fleeing Polyphemus : A painting by a Danish student of Jacques-Louis David in 1812 p. 23 ; Record of the Art Museum, Princeton University, vol. 65, 2006.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :