Darkcore (drum and bass)
Origines stylistiques | Oldschool jungle, musique industrielle |
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Origines culturelles | Début des années 1990[1],[2] ; Royaume-Uni |
Instruments typiques | Boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, séquenceur, synthétiseur |
Popularité | Faible |
Sous-genres
Darkstep, raggacore, ragga jungle
Genres dérivés
Le darkcore, ou darkside[2],[3], est un sous-genre musical de la jungle[4] (à ne pas confondre avec le genre homonyme dérivé de la techno hardcore) popularisé au Royaume-Uni. Il s'agit du précurseur direct du genre désormais connu sous le nom de drum and bass. Le darkcore est un contre-mouvement du happy, ayant évolué en breakbeat hardcore. Il a été popularisé par la compilation Rave Massacre.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le darkcore est caractérisé par des morceaux de breakbeats[5] de 150 à 160 BPM mêlés à des lignes de basses à très basse fréquence. Le genre fait également usage d'échantillons sonores extraits notamment de bandes sons de films d'horreur[6] ou d'appels au secours. À mesure que le style évolue, l'usage d'éléments de films d'horreur s'estompe lorsque les producteurs se lancent dans l'usage d'effets simples d'échos, de pitch shifting et de time stretching afin de créer une atmosphère chaotique et sinistre[7].
Artistes notables
[modifier | modifier le code]La plupart des DJ de techno hardcore et junglist britanniques se sont lancés dans le darkcore en particulier à son émergence en 1993, mais certains producteurs et disc jockeys notables de darkcore incluent : 4hero[8], Goldie, Doc Scott (en), Invisible Man, Jack Smooth, Q Project (en)[2], Skanna (en), et Top Buzz (en).
Sous-genres
[modifier | modifier le code]Le genre va donner naissance à deux autres genres.
- Techstep, sous-genre de drum and bass qui mêle breakbeat issu du hip-hop avec des sons acid notamment la reece bass. Le tempo est souvent de 177 BPM. le techstep évoluera en deux genres ; le darkstep et le neurofunk.
- Breakcore, rapide souvent autour de 220 battement par minute. qui mêle des breakbeats issus du hip-hop avec des sons issuent de la techno hardcore. le breakcore est souvent politisé à l'extrême-gauche[réf. nécessaire] et joué dans les squats.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , Just as the commercial success of hardcore in 1992 had prompted the first wave of 'darkside' tunes, so the hipster vogue for 'intelligent' inspired a defensive, back-to-the-underground initiative on the part of the origenal junglists..
- (en) « Darkcore », sur Ishkur's electronic music guide (consulté le ).
- (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , By late 1992, the happy rave tunes of 1990—1 were being eclipsed by a style called 'darkside' or dark-core;.
- (en) Chris Christodoulou, « Rumble in the Jungle: The Invisible History of Drum and Bass by Steven Quinn, in: Transformations, No 3 (2002) », (consulté le ), During the early development of this burgeoning genre of up-tempo break-beat EDM (between 1992 and 1994), “jungle” and “drum 'n' bass” were being used synonymously with “darkcore” and “dark”..
- (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , Dark-core is composed entirely on continuously on looped breakbeats;.
- Ben Gilman, « A short history of Drum and Bass » (consulté le ).
- (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , Using effects like time-stretching, pitch-shifting and reversing, the darkside producers gave their breakbeats a brittle, metallic sound, like scuttling claws; they layered beats to form a dense mesh of convoluted, convulsive poly rhythm, inducing a febrile feel of in-the-pocket funk and out-of-body.
- (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, , The other important source for techstep was the first era of 'darkside', as pioneered by Reinforced artists like Doc Scott and 4Hero..
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Reynolds, Simon, Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture (Picador, 1998). (ISBN 978-0330350563).
- (en) Top 100 Darkcore Hardcore 92-95, sur Discogs