Jean-Baptiste Cornez
Jean-Baptiste Cornez | |
Fonctions | |
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Parlementaire belge Chambre des représentants 1945 - 1946 Sénat 1952 - 1955 Député, Sénateur | |
Chambre des représentants Sénat – Chambre des représentants Sénat juin 1955 |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 52 ans) |
Parti politique | Parti communiste de Belgique, Parti socialiste belge |
Résidence | Chambre des représentants: Charleroi Sénat: Charleroi-Thuin |
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Jean-Baptiste Louis Cornez Marchienne-au-Pont , Lodelinsart est un militant wallon et un homme politique du PCB puis du PSB.
Fils d'un mineur, disciple de l’abbé Jules Mahieu, Jean-Baptiste Cornez fit partie de l’Office de Propagande de la fédération liégeoise de la Concentration wallonne dirigée par Eugène Duchesne. Il est aussi membre du Front démocratique wallon, où il s’occupe du service publicité envers la presse étrangère.
Conseiller communal du Parti communiste de Belgique à Marchienne-au-Pont (1932-1938), il est élu premier suppléant à la Chambre pour l’arrondissement de Charleroi lors des élections législatives de 1939. Jean-Baptiste Cornez est exclu du PCB en en raison de ses déclarations hostiles au Pacte germano-soviétique.
Réfugié en France en , il est l’un des secrétaires de François Bovesse lorsque celui-ci exerce la fonction de haut-commissaire aux réfugiés, dans l’Hérault. Refusant de rejoindre la Belgique, il séjourne à Sète et est mis en contact avec Georges Thone par Coyette ou Arthur Gailly. Agent de liaison de Mahieu et Thone, Cornez est arrêté par la Gestapo en . Après un premier enfermement à la prison de Toulouse et un passage au camp du Vernet, il est relâché grâce à l’intervention de Georges Thone avant d’être à nouveau arrêté en et déporté en Allemagne.
Jean-Baptiste Cornez est libéré en , de retour en Belgique il reprend contact avec le Mouvement wallon et s’occupe d’œuvres sociales et d’associations de prisonniers politiques, dont le comité de Résistance "Résibelfrance" qu’il préside, tout en exerçant la profession de fondé de pouvoir de la distillerie et brasserie La Cloche carolorégienne.
Il devient, quelques semaines avant les élections législatives de , député de l’arrondissement de Charleroi en remplacement de Désiré Desellier mort en déportation à Dachau, il prête serment le . Ayant rompu avec le PCB, Jean-Baptiste Cornez rejoint la fédération PSB de Charleroi. Installé à Lodelinsart dont il devint rapidement échevin, il est élu sénateur suppléant de l’arrondissement de Charleroi-Thuin en 1949, le il prête serment à la suite du décès de Léon Matagne et à la démission de E. Cambier. Il est réélu sénateur pour l’arrondissement de Charleroi-Thuin lors des élections législatives du mais décède prématurément des suites d’une longue maladie en , Jacques Ligot prend sa succession.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Paul Delforge, notice « Jean-Baptiste Cornez » in Encyclopédie du mouvement wallon en ligne.