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Lamothe-Capdeville

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Lamothe-Capdeville
Lamothe-Capdeville
Château d'Ardus à Lamothe-Capdeville.
Blason de Lamothe-Capdeville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Grand Montauban
Maire
Mandat
Alain Gabach
2020-2026
Code postal 82130
Code commune 82090
Démographie
Gentilé Motacapdevillois
Population
municipale
1 053 hab. (2021 en évolution de −1,13 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 34″ nord, 1° 22′ 15″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 205 m
Superficie 11,92 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Aveyron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lamothe-Capdeville
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Lamothe-Capdeville
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Lamothe-Capdeville
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lamothe-Capdeville

Lamothe-Capdeville est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Tauge et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lamothe-Capdeville est une commune rurale qui compte 1 053 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Motacapdevillois ou Motacapdevilloises.

Géographie

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Localisation

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Lamothe-Capdeville est une commune située au nord de Montauban dans le Sud-Ouest de la France. De plus, Lamothe-Capdeville fait partie de la communauté d'agglomération de Grand Montauban.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Albias, L'Honor-de-Cos et Montauban.

Communes limitrophes de Lamothe-Capdeville[1]
L'Honor-de-Cos
Lamothe-Capdeville Albias
Montauban

Au nord-est, la commune de Mirabel n'est qu'à une cinquantaine de mètres du territoire communal[1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 192 hectares ; son altitude varie entre 73 et 205 mètres[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lamothe-Capdeville.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de la Tauge, le ruisseau de Capayrou, le ruisseau de Fage, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de Las Reyes et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

Le ruisseau de la Tauge, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune de Monclar-de-Quercy et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[16].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[18], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[20] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[21], et les « terrasses de Loubajac et de Lamothe Capdeville » (64 ha), couvrant 2 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[23].

Au , Lamothe-Capdeville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (60,9 %), forêts (21 %), terres arables (8,7 %), zones urbanisées (4,9 %), cultures permanentes (4,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par la ligne 34 du réseau TM Transports Montalbanais, ainsi que par le TAD Zone 3.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lamothe-Capdeville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et le ruisseau de la Tauge. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2019 et 2021[28],[25].

Lamothe-Capdeville est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lamothe-Capdeville.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 467 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 467 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 1999, 2002, 2003, 2009, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 7] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].

Au Ier siècle av. J.-C., Cos grand centre de peuplement pour l’époque, est situé près du gué permettant à la voie Cahors (Divona) - Toulouse ( Tolosa) de franchir l’Aveyron.

En 961, Raymond Ier, Comte de Rouergue lègue à l’abbaye de Moissac, les terres, les châteaux et les églises des sites d’Ardus, de Cos et de Sainte-Ruffine et Sainte-Justine (commune d'Albias). En 1097, l'église primitive Saint-Saturnin de Cos (datant du Haut-Moyen-Age), mentionnée dans le testament de 961, est confirmée dans la bulle d'Urbain II. En 1236, la famille de la Motta possède Ardus, hameau lié au site fortifié de l’époque gauloise qui se trouve, au-dessus du village actuel, sur Pech Ségur et un autre château situé à la Mothe Vieille, à l’ouest de l’église, un simple fort constitué d’un donjon sans flancs, entouré d’un fossé sec. En 1470, les actes de ventes des biens de la seigneurie de Lamothe mentionnent les bacs de passage pour gagner les rives de part et d’autre de l’Aveyron, à Cos et à Ardus, ainsi que le moulin d’Ardus. En 1542, les nouvelles tours sont construites en prévention aux multiples attaques de géants. En 1628, les guerres de Religion laissent la population catholique d’Ardus meurtrie et les édifices d’Ardus et de Cos (moulin, châteaux, églises) en ruines. En 1734, François Duval prend le titre de baron de Lamothe. Il fait construire le château actuel sur le bord de l’Aveyron et devient propriétaire du moulin. En 1737, il fonde une faïencerie, premier établissement du Montalbanais, qui obtient le titre de Manufacture Royale en 1739.

Les 3 et 4 mars 1930, une crue catastrophique de l’Aveyron : 30 maisons détruites et 400 hectares de terres inondées.

En 1976, les deux reliquaires du XIIIe siècle, provenant de l’abbaye de Grandselve, quittent l’église d’Ardus où ils avaient été mis en sécurité, pour être conservés avec le trésor de Bouillac. En 1998, Lamothe-Capdeville s’associe aux communes de Montauban, Albefeuille-Lagarde, Montbeton, Saint-Nauphary et Villemade pour constituer la communauté d'agglomération.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie et poste.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1913 1929 Jean-Pierre Seveignes    
1929 1932 Antoine Moulis    
1932 1944 Jean Vaissieres    
1944 1971 Lucien Castagné    
1971 1983 Georges Lafargue    
1983 En cours Alain Gabach LR Ancien conseiller général

Député suppléant

Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Ses habitants sont appelés les Motacapdevillois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2021, la commune comptait 1 053 habitants[Note 8], en évolution de −1,13 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8297918249241 011998969902889
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
893827793763773759732713691
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
701673640541566592587687651
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
632653652816875956978971975
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0531 0521 053------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Ce petit village est aussi réputé pour sa plage et son moulin (situé sur la plage) ; il y avait même dans le temps une forge céramique (forge céramique d'Ardus).

Le château d'Ardus a été construit au XVIIIe siècle par le baron François Duval de Lamothe sur le bord de l’Aveyron. Le château est classé Monument historique. C'est une propriété privée.

La villa Saint-Alban est située à côté du château. La propriété au début du XXe siècle, a appartenu à la famille de Gramont.

On y trouve aussi un petit monument aux morts situé sur le côté gauche de la route principale, ainsi qu'une petite salle des fêtes.

Vie pratique

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Une épicerie (alimentation générale, tabac, presse...), une boulangerie pâtisserie, un bar, en été se trouve une buvette située à la plage.

Enseignement

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Ce village comprend aussi une école maternelle et primaire (école publique de Lamothe Capdeville).

Activités sportives

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Le village détient un club de football en entente avec l'ancienne commune de Loubéjac (Loubéjac Ardus football club) s'entraînent et jouent au stade de Loubejac (commune de L'Honor-de-Cos) mais quelquefois en cas d'exception au stade de Cos.

Depuis 2011, l'association de pêche de Lamothe-Capdeville a fusionné avec l'AAPPMA de Montauban 3 Rivières. Un club de pétanque, ainsi qu'un petit boulodrome situé à la plage, et derrière la salle des fêtes se trouve un terrain de tennis.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Lamothe-Capdeville Blason
D'azur au chevron d'or accompagné en chef, à dextre, d'une tour crénelée de cinq pièces d'argent ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, à senestre, d'une amphore au naturel posée en pal, et, en pointe, d'une tierce ondée d'argent.
Détails
Création Henri Pugibet et Jean-Louis Lapart. Adopté le 8 octobre 2012.

Les armes du Baron de Lamothe étaient : « d’azur au chevron d’or, accompagnés de trois fers d’argent » deux en chef et un en pointe. En 2012, le conseil municipal valide les armoiries sur lesquelles figurent un chevron d'or, en chef la tour détruite du château situé au moyen âge à Lamothe-Vieille et l'amphore vinaire italique rappelant les vestiges gallo-romains de Cos. En pointe, les ondes symbolisent la rivière Aveyron.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Docteur Négrié, « Histoire d'un village. Ardus, sa paroisse, sa seigneurie », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1986, tome 94, p. 81-100 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lamothe-Capdeville » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lamothe-Capdeville ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Lamothe-Capdeville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
  6. Sandre, « le Ruisseau de la Tauge »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Lamothe-Capdeville et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Montauban », sur la commune de Montauban - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Montauban », sur la commune de Montauban - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lamothe-Capdeville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Lamothe-Capdeville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « rivière Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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