Liste des grands-rabbins de Tunisie
Le grand-rabbin de Tunisie est l'autorité suprême de la communauté juive de Tunisie.
Au départ, chaque communauté du pays est placée sous l'autorité d'un grand-rabbin, à l'exception de Tunis qui en compte deux : un grand-rabbin « tunisien » pour les Twânsa et un grand-rabbin « livournais » pour les Granas. Par la suite, les autorités n'en ont plus reconnu qu'un seul dans la capitale, auquel ils ont étendu le pouvoir à tout le pays[1]. Il préside le tribunal rabbinique de Tunis jusqu'à ce que, le , le président Habib Bourguiba décide sa dissolution[2].
Son salaire est payé par le gouvernement tunisien[3].
Liste
[modifier | modifier le code]- ?-1717 : Semah Sarfati
- 1717-1741 : Abraham Taïeb
- 1741-1774 : Messaoud-Raphaël El-Fassi
- 1774-1791 : Nathan Borgel
- 1791-1817 : Élie Borgel
- 1817-1830 : Isaac Taïeb
- 1830-1847 : Isaac Cohen II
- 1847-1860 : Josué Bessis (he)
- 1860-1864 : Abraham Cohen (he)
- 1864-1867 : Samuel Sfez
- 1867-1873 : Nathan Borgel II
- 1873-1880 : Abraham Hagège (he)
- 1880-1885 : Nathan Benattar
- 1885-1898 : Élie Borgel
- 1898-1900 : Mardochée Smaja
- 1900-1902 : Moshé Berrebi
- 1902-1917 : Eliaou Zerah
- 1917-1921 : Israël Zeïtoun
- 1921-1927 : Moshé Sitruk (he)
- 1928 : Nassim Yarhi
- 1928-1934 : Yossef Guez
- 1934-1939 : David Ktorza
- 1939-1947 : Haïm Bellaïche
- 1947-1955 : David Bembaron
- 1955-1974 : Meiss Cohen (he)
- 1974-1984 : Fraji Uzan
- 1984-2004 : Haïm Madar (he)
- depuis 2004 : Haïm Bittan (en)
Références
[modifier | modifier le code]- Paul Sebag, Histoire des Juifs de Tunisie : des origenes à nos jours, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-7384-1027-6), p. 167.
- Sebag 1991, p. 292.
- (en) « Tunisia », sur 2001-2009.state.gov (consulté le ).