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Maure-de-Bretagne

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Maure-de-Bretagne
Maure-de-Bretagne
L'église de Maure-de-Bretagne.
Blason de Maure-de-Bretagne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Vallons de Haute-Bretagne communauté
Statut Commune déléguée
Maire délégué Pierre-Yves Reboux
Code postal 35330
Code commune 35168
Démographie
Gentilé Mauritanien
Population 3 370 hab. (2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 30″ nord, 1° 59′ 25″ ouest
Altitude 34 m
Min. 17 m
Max. 117 m
Superficie 66,76 km2
Élections
Départementales Guichen
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val-d'Anast
Localisation
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Maure-de-Bretagne
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Maure-de-Bretagne

Maure-de-Bretagne est une commune déléguée française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 3 370 habitants[1]. Elle est devenue commune déléguée de Val-d'Anast le .

Géographie

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Situation et site

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Carte de l'ancienne commune de Maure-de-Bretagne et des communes avoisinantes.

La bourg, dénommé initialement Anast, s'est développé dès le milieu du IXe siècle au niveau d'une petite éminence, dont le sommet est occupé par l'église paroissiale, commandant les passages à gué des anciennes voies menant de Guer à Lohéac et de Maxent à Pipriac[2].

Relief et hydrographie

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Le relief de Maure donne l'impression d'un espace morcelé en une suite de vallées s'échelonnant du nord au sud, séparées par une succession de collines[3] ; le point le plus haut est à l'extrême nord du finage communal (117 mètres à l'est du Bois de Livry) et le point le plus bas (17 mètres) à la limite sud-ouest de la commune, à la confluence du Combs avec le ruisseau de la Beltière. L'altitude moyenne du territoire est d'une soixantaine de mètres, le bourg est vers une vingtaine de mètres, en bordure de la vallée du Ruisseau de Maure, modeste affluent de rive droite du Combs.

Maure-de-Bretagne n'est traversée que par des cours d'eau de faible importance : des affluents de rive gauche de l'Aff (lequel, un court instant, sert de limite communale avec Guer et de limite départementale avec le Morbihan), le principal étant le Combs, qui sert sur deux tronçons de son cours de limite communale (avec La Chapelle-Bouëxic au nord-est et avec Lieuron au sud-est du territoire communal) et qui rejoint l'Aff plus en aval, sur le territoire de la commune de Quelneuc.

Le sous-sol, où domine le schiste pourpré, a fourni la plupart des matériaux de construction ; il est parsemé ici et là par des veines de grès et de quartzite.

Voies de communication et transports

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L'ancienne commune de Maure-de-Bretagne est traversée par deux anciennes routes nationales, désormais routes départementales : la D 772 (ancienne route nationale 772, allant de Ploërmel à Châteaubriant via le bourg de Maure-de-Bretagne) et la D 776 (ancienne route nationale 776, allant de Kerchou en Elven au Mont Saint-Michel via Rennes).

D'autres routes départementales desservent la commune : les D 48, 61 et 66 passent par Maure-de-Bretagne, la D 65 relie les deux bourgs de Maure et Campel.

Maure-de-Bretagne était desservie anciennement par le réseau BreizhGo (ex Illenoo) du conseil général par la ligne 6 (Rennes gare routière - Goven - Maure-de-Bretagne). Actuellement desservie par la ligne 10 (Mernel - Guichen - Pipriac - Guignen - Rennes).

Une voie verte allant de Messac à Ploërmel traverse la commune, passant au sud du bourg[4].

Les formes anciennes attestées sont Plebs Anast (832), Anast (867), Anast (871), ecclesia de Maura (1152), More (1630)[5].

La forme correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Anast[5]. Cette forme est tirée de l'ancien nom de la commune que l'on retrouve dans certains noms de lieux actuels comme Les Landes d’Anast, l’ancien fief de Nast, le manoir et les moulins du Bois-Denast ou d’Anast, etc.

D'autres historiens attestent de la présence d'un camp romain sur la commune[6]; camp formé par des troupes de Maurétanie (royaume tribal du peuple imazighen Mauri) sous le Bas-Empire romain, dont la présence d'un millier d'hommes est attestée en Bretagne à Brest lors de la construction du Castellum[7].

Mais si la présence antique de nord-africains à Maure-de-Bretagne et au château de Brest semble établie, la commune doit plus vraisemblablement son nom à son emprunt de celui de Saint-Maur-sur-Loire[8],[9] en Anjou.

En 843, Anowareth ou Anawaroth ou Anauvareth, le chef (machtiern en breton) de la vaste paroisse primitive d'Anast, la donna à l'abbaye de Glanfeuil (l'abbaye Saint-Maur de Glanfeuil, située à Saint-Maur-sur-Loire) avec son église et ses chapelles à l'exception de la chapelle Saint-Martin de Mernel[10],[11].

Les moines vont alors venir fonder un prieuré appelé prieuré de Saint-Maur (ou Maure), du nom de leur abbé fondateur. Le nom de Maure semble venir de cette donation.

Le machtiern[12] de Maure, Anauvareth, « parle tant sa langue natale, le breton, et le latin, qu'il est obligé de faire appel à un interprète pour comprendre la langue romane[13].

La seigneurie de Maure est une bannière fort ancienne. Jean, chevalier, seigneur de Maure, épousa en 1330 la fille aînée du seigneur Dupont : elle mourut au château de Maure en 1334, et voulut être enterrée dans l'église de la paroisse, dans une chapelle où les ancêtres de son mari avaient été enterrés[14].

Temps modernes

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En 1553 la baronnie, châtellenie et seigneurie de Maure furent érigées en comté par le roi Henri II au profit de François de Maure, lequel acheta le même année le terre et seigneurie de Lohéac et reçut en don par lettres patentes du roi la seigneurie du Plessis-Angers en Lieuron. François de Maure décéda le au Temple de Maupertuis (à une vingtaine de km de Nantes)[14].

Le , dans le contexte des Guerres de la Ligue, Jean d'Avaugour, seigneur de Saint-Laurent, capitaine ligueur, soutien du duc de Mercœur, qui occupait avec 600 hommes de troupe le château de Maure, fut attaqué par René de Grézille, seigneur de La Tremblaye, partisan d'Henri IV, qui parvint à s'emparer du château, contraignant de Saint-Laurent à se réfugier à Néant. En 1610, la terre et seigneurie de Maure, tombée en quenouille, passa aux mains de la Famille de Mortemart en raison du mariage de Louise de Maure avec Gaspard de Mortemart, et passa par la suite aux mains de la Famille de Piré-Rosnyvinen[14].

Carte de Cassini de la paroisse de Maure et de ses environs (1785).

Quatre foires se tenaient à Maure (XVIIIe siècle) : à la Saint-Maur le 15 janvier, le lendemain de l'Ascension le 26 mai, le lendemain de la Saint-Pierre le 30 juin, à la Saint-Claude le 6 juillet. La paroisse disposait vers le milieu du XVIIIe siècle d'une école des garçons.

Le prieuré Saint-Barthélemy de Boussac, qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Paimpont, a existé depuis au moins 1478 jusqu'à la Révolution française[15].

`Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Maure en 1778 :

« Maure : à 18 lieues au sud de Saint-Malo, son évêché ; à 7 lieues un quart de Rennes et à 3 lieues un sixième de Plélan, sa subdélégation. Cette paroisse, dont la cure est à l'alternative, ressortit à la Cour royale de Ploërmel, et compte 4 800 communiants[Note 1], y compris ceux de Campel, sa trève. Maure avait jadis le titre de ville (..). Des terres en labeur, des prairies , des landes fort étendues, et des arbres à fruits pour le cidre, voilà ce que ce territoire présente à la vue[14]. »

Révolution française

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Après la campagne de déchristianisation de la Terreur, l’église de Maure, qui avait été fermée, est rendue au culte le 3 messidor an IV ()[16].

Le XIXe siècle

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A. Marteville et P.Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Maure en 1853 :

« Maure (sous l'invocation de saint Pierre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève Campel ; aujourd'hui cure de 2e classe, avec desservance de Bovel ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie à pied. (..) Principaux villages : Ropenard, Launay-Cherel, la Héraudais, Brangolo, Haut et Bas-Commet, le Pâtis-Forcel, Trevellan, la Rouillée, le Jaunay-Pirot, Chapelle-de-Bovel, la Nortière, la Barbotais, la Morlaix, la Bouessière-es-Glo, la Ruaudais, la Reinais, le Hadé, la Bourousais, la Rivière du Pont-ès-Frères, Langerais, la Devinais, Village et Chapelle Saint-Melaine, la Halliais, la Divrais, Trecontier et Chapelle des Domaines, la Bandière, la Bessonais, la Besnardais, la Glais, Haute et Basse-Luguen, la Tremblais, Haut et Bas Brebu, Cambara, Couedsor, Trevion, Tréheux, Haut et Bas-Hara, Chapelle Saint-Aubin, Treluyer, la Couture. Fermes notables : le Bois-Denais, la Roche-Cotherel, Bois-Haut-Fue, la Barbouenais-des-Aunais, le Bois-Basset, Brambeac. Châteaux de Maure, du Bois-au-Voyer, de Penhouet, de la Lardais. Superficie totale 7 982 hectares 36 ares, dont (..) terres labourables 3 342 ha, prés et pâturages 966 ha, bois 291 ha, vergers et jardins 80 ha, landes et incultes 3 009 ha, étangs 27 ha (..). Moulins : 16 (de Maure, Neuf, du Tertre, à eau ; Neuf, de Chenot, de Malaunay, du Bois-Basset, du Bois Denaîs, de la Haute-Roche, de la Roche-Cotheul, de Maure, des Domaines, de Penhouet, du Houx, à vent). Outre la trève Campel qu'elle a perdu, cette ancienne paroisse renfermait l'aglise Saint-Mathurin, située au village de Saint-Melaine, et qui appartenait aux bénédictins de Saint-Melaine de Rennes. La commune actuelle est traversée, de l'est à l'ouest, par la route départementale de Rennes à Vannes, par Guer ; du nord-est au sud-ouest, elle est également traversée par la rivière de Combs et l'étang du Moulin-Neuf ; enfin par le chemin de grande communication de Guer à Guipry. Elle contient beaucoup de petits bois, dont les plus notables sont ceux dits le Bois-Basset, le Bois Denaîs, les bois du Voyer et de la Lardais. Il y a foire le 3 et le 29 mai, le 10 juin, le 11 septembre, le 5 octobre. Géologie : schiste argileux, quartzite au nord et au nord-est. On parle le français [en fait le gallo]'[17]. »

Le quartier de la Chapelle-de-Bovel, qui dépendait jusque-là de la paroisse, puis de la commune de Maure, forme une commune indépendante, Bovel, en 1872.

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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L'inauguration de la gare de Maure fut l'occasion d'une grande fête organisée le [18].

L'ouverture le du tronçon Ploërmel-Messac, via Guer et Maure, de la ligne ferroviaire allant de Châteaubriant à Ploërmel fut un événement important que raconte le journal L'Ouest-Éclair :

« La chaux à Maure et à Guer ! Cette chaux qui donnait tant de peine à aller chercher à la gare de Messac ! La gare, pour ne parler que de Maure (..) a été littéralement assiégée, une moyenne de six wagons par jour a été enlevée ; le jeudi 9 il y en eut encore davantage, et le soir, cependant, de nombreuses charrettes durent s'en retourner à vide. (..) Enfin le huitième jour un train supplémentaire dut être organisé pour ravitailler la gare de Maure et celles d'au-delà où l'empressement était pareil. Et pendant ce temps-là, au retour, les wagons ne sont point vides : le bois de tanin, les cercles, les palissades, les grains, sont emportés par les trains montants : les grains surtout abondent (..)[19]. »

L'inventaire des biens d'église eut lieu à Maure le . Le journal républicain et libre-penseur La Dépêche bretonne en fait le récit suivant :

« Mardi 6 mars, pendant la nuit, l'église de Maure a été transformée en forteresse, à cause de l'inventaire qui devait avoir lieu le lendemain. : barricades à l'extérieur avec charrettes de tous les genres, barricades à l'intérieur avec bûches de bois, madriers, cuves d'eau et pompes à incendie, sable, etc.. Comme armes, beaucoup de triques et de bâtons, jusqu'au couteau à couper le marc[Note 2] de M. le curé. (..) Certaines saintes femmes réveillaient l'ardeur des assiégés volontaires par des boissons variées ; certaines même ont pris part à la beuverie (..). Ah! pauvre église de Maure, en as-tu vu de drôles dans cette nuit ![20]. »

La querelle des inventaires et l'inauguration du calvaire à Maure
Maure à la Belle Époque

La ligne des Tramways d'Ille-et-Vilaine allant de Bréal-sous-Montfort (correspondance avec la ligne de Rennes à Plélan-le-Grand) à Redon via Maure et Pipriac ouvrit en 1912 et ferma dès 1937.

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Maure-de-Bretagne porte les noms de 175 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 6 au moins sont morts en Belgique(Félix Raffegeau à Fosses et François Bigot à Sambreville dès le , Alfred Laperche à Virton, Armand Gautier à Falisolle, Alexandre Collet et François Chotard à Rossignol, tous les quatre le ) ; François Garnier est mort des suites de ses blessures le alors qu'il était prisonnier en Allemagne et Victor Poussin, lui aussi prisonnier de guerre, mort de maladie le , donc après l'armistice, dans la partie de l'Allemagne désormais polonaise ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[21].

L'entre-deux-guerres

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Le monument aux morts de Maure-de-Bretagne a la forme d'un obélisque sur socle, en granite, avec à sa base la statue en fonte d'un poilu couché, mourant ; il porte l'inscription "À nos morts pour la patrie" et est décoré de quelques ornements (palme et croix latine notamment) : il a été inauguré le  ; une plaque rejoutée porte à l'avant le nom des morts pour la France de la Seconde Guerre mondiale[22].

Les courses du à Maure (journal L'Ouest-Éclair du .

Des courses étaient organisées chaque année à Maure-de-Bretagne, notamment des courses hippiques sur l'hippodrome de la Bataille.

En 1928, le nom de la commune de Maure a été modifié en Maure-de-Bretagne, afin de mieux différencier la commune des nombreux autres lieux ayant le même toponyme.

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Maure-de-Bretagne porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[21] ; parmi elles Jean Foveau[Note 3], résistant F.F.I., tué à l'ennemi le à Maure-de-Bretagne ; une stèle commémorative honore sa mémoire[23].

Le vol de tickets de pains à Rennes, mais dont la vente fut organisée à Maure-de-Bretagne, entraîna plusieurs arrestations en février 1942[24].

Le « plusieurs individus armés (des résistants ?) attaquent le bureau de poste, puis la perception de Maure-de-Bretagne, se faisant remettre respectivement 60 000 francs et 90 715 francs. On n'a pu les identifier »[25].

L'Après Seconde Guerre mondiale

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Deux soldats (M. Éon et R. Lecoq) origenaires de Maure-de-Bretagne sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (M. Bauchet et L. Letournel) pendant la Guerre d'Algérie[21].

Le XXIe siècle

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Un parc éolien constitué de 4 éoliennes d'une puissance chacune de 2 000 kW et d'un diamètre de 82 mètres fonctionne à La Croix des Trois Chesnots (à la limite nord de la commune), géré par une société créée en 2009[26]. En janvier 2017, Maure-de-Bretagne a fusionné avec la commune voisine de Campel pour devenir la commune de Val d'Anast[27].

Maure-de-Bretagne possède une minoterie importante, appartenant au groupe Axiane Meunerie (Filiale de la coopérative Axéréal), dont font partie notamment les farines de blé noir Treblec et l'École de maître crêpier, longtemps située à Maure et désormais localisée à Rennes.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1870 1915 François Barbotin Droite Agriculteur. Conseiller général. Député d'Ille-et-Vilaine (1889-1893)
1915 1925 Jean-Marie Barré[Note 13] RG Cultivateur. Boucher. Conseiller d'arrondissement.
1925 mai 1929
(décès)
Camille-Marie Lagrée[Note 14] - Propriétaire.
1929 1959 Joseph Lagrée[Note 15] DVD Fils de Camille Lagrée, maire orécédent. Avocat. Conseiller général.
1959 1973 Anne de Talhouët - -
1973 1995 Georges François DVD Pharmacien, conseiller général
1995 2008 Jean Marsollier DVD -
2008 2016 Michel Chiron DVD Cadre supérieur retraité
2016 2026 Pierre-Yves Reboux    
Plaque du jumelage à Wierzbinek

La commune est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33],[Note 16].

En 2014, la commune comptait 3 370 habitants, en évolution de +7,26 % par rapport à 2009 (Ille-et-Vilaine : +5,61 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4944 1104 9994 1864 2823 9554 0013 9824 271
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1424 0754 0943 5733 5843 6153 6643 7603 810
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8293 8313 8443 5163 5083 3593 4213 2512 970
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
2 8002 6462 5162 4962 5522 4702 8723 2033 370
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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Depuis 2010, le Maure Badminton Club évolue au niveau national, et un de ses joueurs a participé aux championnats du monde vétérans à Vancouver (Canada) en 2011.

La ville de Maure-de-Bretagne accueille le Football Club du Pays d'Anast (FCPA).

Un espace cyber-base est installé au sein de Chorus, rue du Querpon, ainsi qu'une médiathèque, une ludothèque et un Multi-accueil pour les enfants de 4 mois à 3 ans.

On trouve également l'hippodrome des Bruyères où l'on peut voir des courses hippiques trot et obstacle (site officiel de la ville).

Depuis quelques années, un festival musical a vu le jour, le festival « Que du Bonheur ». Des artistes tels que les Ramoneurs de Menhir, Merzhin, Sergent Pépère ou La Bavarde y ont joué.

Il y a aussi un club aquariophile.

Club de handball, créé en 1983 : plus de 200 licenciés en 2013.

Bourg et commune traversée par la « Voie verte » (VD2) : ancienne ligne de chemin de fer réaménagée en itinéraire de promenade, reliant Ploërmel (56) à Chateaubriant (44).

Et également un club de tennis dont Stéphane Leborgne, Florent Joly, Maxime Motais et Yves Quelme sont les meilleurs et fidèles représentants.

Culture locale et patrimoine

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  • Festival d'humour des Cambrouss'Ries, organisé par l'association Art-Maure-Spectacles[36]. Il se déroule en avril de chaque année, accueillant des artistes humoristes professionnels (Exemple, en 2017 : Serge Llado, Gerald Dahan, Albert Meslay, Les Glandeurs Nature, Les Chiche-Capon, Chraz, Marianne Sergent, Jeff Didelot, Les Kischs, etc.).

Rendez-vous culturel annuel bien installé sur le territoire (depuis 2015), les humoristes des Cambrouss'Ries se produisent sur Maure-de-Bretagne, et les communes environnantes, dans des bars, restaurants, mais aussi dans des salles plus grandes (salle du Rotz, cinéma Aurore, salles des fêtes). En 2018, le festival aura lieu du 10 au , pour sa 4e édition.

  • des artistes musiciens de se produisent aussi sur la commune sur invitation de l'association Art-Maure-Spectacles[36] : le groupe "ZORBA" en 2015, "RIMO" en 2016, et "UM" en 2017.
  • Troupe de théâtre amateur se produisant chaque année sur Maure-de-Bretagne et ses environs (pièces : "Flashboule" en 2015-2016, "Les Scottish" en 2016-2017). Troupe composée d'une dizaine d'acteurs amateurs, de l'association Art-Maure-Spectacles[36].

Lieux et monuments

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Monuments religieux

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  • Chapelle Sainte-Anne de Ropenard : elle date du XIIe siècle, mais a été reconstruite en partie en 1626 et réaménagée en 1901[43].
  • Chapelle Sainte-Reine des Domaines : c'est une ancienne chapelle frairienne construite en 1754 ; dédiée à sainte Reine, située sur une colline en haut du lieu-dit Compaissy. Bel édifice religieux datant du XVIIIe siècle (la fin de sa reconstruction et sa consécration eurent lieu en 1756). Édifice restauré. Voûte intérieure bleue étoilée. Fêtée tous les ans à l'Assomption () en l'honneur de sainte Reine (pardon, procession de la statue en bois de sainte Reine vers la croix de Compaissy, et kermesse - jeux pour enfants, concours palets, restauration sur place)[44].
  • Chapelle Saint-Mathurin : elle date initialement du XIe siècle et appartenait alors à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes ; reconstruite en partie au XIXe siècle[45].
  • Chapelle Notre-Dame du Ros (XVIIIe siècle) ; elle est très délabrée, mais elle est située probablement sur le site initial du château de Maure, à l'emplacement d'une ancienne chapelle castrale[46].
  • Prieuré de Boussac, dit "la Priouté" ; c'est l'édifice le plus ancien de la commune[47].

Édifices civils

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    • Château de Maure (le château actuel date du dernier quart du XIXe siècle)[50].
    • Château du Bois au Voyer (propriété privée), reconstruit au XIXe siècle sur une partie de l'emplacement d'un château plus ancien. Deux tours du XIVe siècle subsistent, reliées par une douve sèche[51].
    • Château de la Lardais (du moins ce qu'il en subsiste)[53].
    • Manoir de Penhouët[54].
    • Manoir de Brambéac[55].
    • Manoir de la Bourousais[56].
  • De nombreux villages et écarts présentent un intérêt patrimonial[57] : par exemple la ferme de Ropenard[58], celle de la Chattais, l'écart de Saint-Melaine[59], ceux de la Cousinais, de la Giguais, etc..
  • De nombreuses maisons ont aussi un intérêt patrimonial[60], par exemple la maison de Compaissy[61], celle de Quehougat[62], celle de Hagmat[63], de la Perchais, de la Drouais, etc ..
  • Le moulin du Tertre (ancienne minoterie datant du milieu du XIXe siècle)[64].
  • Le Moulin Neuf, sur le Combs (il date du XIXe siècle et est très mauvais état)[65].

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Celbert (- ), directeur de la minoterie locale et fondateur du groupe Axiane, dont faisait partie notamment les farines de blé noir Treblec et l'École de maître crêpier, longtemps située à Maure et désormais localisée à Rennes. Son groupe représentait en 2013 près de neuf usines et environ 300 salariés, dont 120 à Maure-de-Bretagne. Jean Celbert a également été footballeur professionnel dans les années 1950 et vice-président du Stade rennais[66].

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules, au croissant de vair[67].
Commentaires : Il s'agit des armes de la famille de Maure[68].

Notes et références

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  1. Personnes en âge de communier.
  2. Marc de pomme (pour faire du cidre).
  3. Jean Foveau, né le à Laval (Mayenne).
  4. Jean-Marie Baudaire, né le au Bourg de Maure, décédé le au bourg de Maure.
  5. Émile Fournier de la Chataignerais, né le à Rennes, paroisse Saint-Sauveur, décédé le au Bois-au-Voyer en Maure.
  6. Augustin Brénugat, né le au bourg de Carentoir, décédé le au bourg de Maure.
  7. Pierre-Marie Vaillant, né vers 1767 à Peillac (Morbihan), décédé le au château de La Lardais en Maure.
  8. Mathurin Guillois, né vers 1801 à Mauron (Morbihan), décédé le au bourg de Maure.
  9. Geoffroy Lelièvre, né le aux Champs en Bruc-sur-Aff, décédé le à Trévalan en Maure.
  10. Pierre Lotin, né le au Bourg de Maure, décédé le au Bourg de Maure-de-Bretagne.
  11. Joseph Jutel, né le à La Gouvrière en Maure, décédé le à Launy Hochet en Maure.
  12. Charles Briot, né le 26 vendémiaire an XII () à la Crochais en Dinan, décédé le au château du Bois d'Anast en Bovel.
  13. Jean-Marie Barré, né le ä la Perchelais en Maure, décédé après 1931 à Maure-de-Bretagne,
  14. Camille-Marie Lagrée, né le à Redon, décédé le à Penhouet en Maure-de-Bretagne.
  15. Joseph Lagrée, né le au château de Penhouet en Maure-de-Bretagne, décédé le à Rennes.
  16. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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