USS George Washington (SSBN-598)
USS George Washington | |
Lancement du George Washington | |
Type | Sous-marin nucléaire lanceur d'engins |
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Classe | George Washington |
Histoire | |
A servi dans | United States Navy |
Chantier naval | Chantier naval Electric Boat-Groton |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | fin le |
Équipage | |
Équipage | 120 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 116,30 m |
Maître-bau | 10 m |
Tirant d'eau | 8,80 m |
Déplacement | 6 115 t (surface) 6 998 t (plongée) |
Propulsion | 1 réacteur à eau pressurisée S8G, 1 hélice |
Vitesse | 20 nœuds surface, 30,5 nœuds |
Profondeur | 210 à 270 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles (533 mm) pour torpilles, 16 Polaris A-1 |
Rayon d'action | illimité |
Carrière | |
Pavillon | États-Unis |
Port d'attache | Pearl Harbor |
Indicatif | SSNB-598 / SSN-598 |
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L’USS George Washington (SSBN-598), mis en service par l’US Navy, fut le premier navire du monde occidental et le premier sous-marin à propulsion nucléaire à emporter des missiles mer-sol balistiques stratégiques à charge nucléaire. Il fut la tête de série de la première classe de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), en anglais Sub-Surface Ballistic Nuclear (SSBN) selon le code OTAN), la classe George Washington. Il fut nommé d'après le 1er président des États-Unis, George Washington. Il fut le 3e bâtiment de l’US Navy à porter ce nom.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1955, l'Union soviétique modifie six de ses sous-marins diesel afin de leur faire emporter des missiles mer-sol balistiques stratégiques mais ils doivent remonter à la surface avant de les tirer. Dans le même temps, les États-Unis lancent le projet Jupiter MSBS, projet de missile devant être emporté par des sous-marins de plus de 10 000 tonnes.
Le projet Jupiter a deux gros défauts :
- les missiles sont propulsés par un carburant liquide hautement inflammable qui, pour cette raison, ne devait être introduit dans le corps du missile qu'avant le lancement
- Comme les sous-marins soviétiques, les bâtiments doivent faire surface pour le lancement
Lockheed qui est chargé de développer le missile Jupiter est prié de développer un missile plus petit et à carburant solide.
Un sous-marin nucléaire d'attaque américain l'USS Scorpion, de la classe Skipjack, est désigné pour emporter le nouveau missile Polaris A-1. Il est agrandi d'une section de 40 m juste après le kiosque.
Dès la fin du chantier et juste avant son lancement officiel, le sous-marin est rebaptisé USS George Washington (SSBN-598). Il est la tête de série de cinq sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, tous portant le nom d'un des présidents des États-Unis.
En opération
[modifier | modifier le code]Le , alors en immersion au large de cap Canaveral (Floride), l'USS George Washington lance coup sur coup deux missiles Polaris A-1 à plus de 2 400 km de distance. À la fin de cette même année, il entreprend sa première mission opérationnelle avec 16 missiles Polaris A-1[1].
En , durant la crise de Cuba, six SNLE emportant chacun 16 Polaris sont en service dont 5 de la classe George Washington.
La fiabilité globale du Polaris A-1 n'est que de 25 % : en effet le lanceur lui-même a un taux de fiabilité de 50 % ou moins, et l'ogive W47Y1 de 600 kilotonnes l'armant a été estimée à une chance sur deux d'initier une explosion nucléaire en cas de besoin ; lors de tests en 1966, il y a eu trois échecs sur quatre[2].
Transformation
[modifier | modifier le code]Au début des années 1980, ses tubes lance-missiles sont démantelés à la suite de l'accord SALT 1. Le sous-marin est transformé en sous-marin nucléaire d'attaque et renommé SSN-598. Il a été décommissionné le 24/01/1985[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « navy.mil/navydata/cno/n87/hist… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (en) « Cuban Missile Crisis Order of Battle Version 0.1 », Alternate Wars, (consulté le ).
- « GEORGE WASHINGTON (SSN 598) », sur nvr.navy.mil, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « 100 armes qui ont fait l'histoire », Guerre et Histoire, no hors série n°1, , p. 60-71 (ISSN 2115-967X).
Sources
[modifier | modifier le code]- Traduction partielle : 101 Great Warships, Robert Jackson, Ed Rosen Pubishing (ISBN 978-1-4358-3596-2)