Vérines
Vérines | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de La Rochelle | ||||
Maire Mandat |
Line Meode 2020-2026 |
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Code postal | 17540 | ||||
Code commune | 17466 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vérinois | ||||
Population municipale |
2 339 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 175 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 41″ nord, 0° 57′ 56″ ouest | ||||
Altitude | 37 m Min. 4 m Max. 39 m |
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Superficie | 13,35 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Jarrie | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.verines.fr | ||||
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Vérines est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vérinois et les Vérinoises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Outre le bourg, la commune comprend le village de Loiré et la majeure partie de celui de Fontpatour, le quartier du Pontreau étant partagé entre les communes de Sainte-Soulle et Saint-Médard-d'Aunis.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vérines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (1,4 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Vérines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 935 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 231 sont en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Verines en 1269[15].
L'origene du toponyme n'est pas éclaircie avec certitude :
- Du bas latin *vitr-ina, dérivé hypothétique en -ina de vitrium « verre », signalant un atelier de verrerie[15];
- Du latin veterinae « bêtes de somme »[16] (comprendre sans doute veterinas accusatif féminin pluriel de veterinus, dérivé de vetus, -eris « vieux », le sens étymologique est « qui n'est propre qu'à porter les fardeaux » en parlant d'« animaux vieillis, de bêtes de somme »). Il a pu se dire d’écuries ou de relais de poste le long d’une route, où on logeait chevaux, ânes, mulets, etc.[16] ou *veterinas (*terras) pris au sens hypothétique d'« anciennes terres, abandonnées », pouvant être passé de manière conjecturelle par le latin veteretum « friche, terrain abandonné »[17].
Remarque : Albert Dauzat et Ernest Nègre rapprochent Vérines des toponymes situés pour l'essentiel dans le croissant et dans le domaine d'oc Verrines (Deux-Sèvres, Vedrina 1269); Veyrines (Dordogne, Vitrini 1269); Védrines (Cantal, Vedrinae 1224); Védrines (Lorlanges, Haute-Loire, Vidrinas XIe siècle) + noms d'une vingtaine de hameaux du Massif central, etc.[15],[16].
Concernant le nom du hameau de Loiré, il provient de l'anthroponyme gallo-romain Lorius, suivi du suffixe -acum[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 2 339 habitants[Note 2], en évolution de +6,85 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame de l'Assomption.
- Le château de Fontpatour, qui ressemble à un petit manoir du XIXe siècle.
- L'ancienne laiterie industrielle et caséinerie de Fontpatour, construite au début du XXe siècle et située à l'extérieur du village.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Alexandre de Labadie d'Aurnay militaire renommé du XVIIIe siècle, né à Vérines en 1687
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Vérines », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vérines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 703a
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1, Droz, , p. 359 (lire en ligne) [1]
- « À boire et à manger », sur Vous voyez le topo, (consulté le ).
- Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1, , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune de Vérines
- Vérines sur le site de l'Insee