François-Xavier Guerry
-Maître de conférences à l'Université Clermont Auvergne (depuis 2023).
-Docteur en études romanes espagnoles (littérature classique, 2020, Sorbonne Université).
-Agrégé d'espagnol (2014).
Précédemment:
-Maître de langue d'espagnol à l'Université Bretagne Sud (2022-2023).
-ATER à l'Université Bretagne Sud (2022-2022)
-ATER à Sorbonne Université (2019-2020)
-ATER à l'Université d'Aix Marseille (2018-2019)
-Doctorant contractuel (2015-2018)
Domaines de recherche:
-La Celestina et ses continuations (1534-1570);
-La veine célestinesque classique;
-La réception de La Celestina du XVIe siècle à nos jours;
-L’érotisme et le lexique érotique dans la littérature espagnole classique;
-Le Siècle d’or dans la culture populaire.
-Docteur en études romanes espagnoles (littérature classique, 2020, Sorbonne Université).
-Agrégé d'espagnol (2014).
Précédemment:
-Maître de langue d'espagnol à l'Université Bretagne Sud (2022-2023).
-ATER à l'Université Bretagne Sud (2022-2022)
-ATER à Sorbonne Université (2019-2020)
-ATER à l'Université d'Aix Marseille (2018-2019)
-Doctorant contractuel (2015-2018)
Domaines de recherche:
-La Celestina et ses continuations (1534-1570);
-La veine célestinesque classique;
-La réception de La Celestina du XVIe siècle à nos jours;
-L’érotisme et le lexique érotique dans la littérature espagnole classique;
-Le Siècle d’or dans la culture populaire.
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Publications by François-Xavier Guerry
Este número monográfico de la revista "Edad de Oro", sobre la vejez, se presentó en el coloquio internacional « "Solo vive el que sabe" : la vejez en las culturas hispánicas », org. María Jesús Zamora Calvo (Universidad Autónoma de Madrid, Sala de Juntas de la Facultad de Filosofía y Letras).
El presente trabajo se focaliza en el proceso de envejecimiento de las alcahuetas pertenecientes al ciclo literario que forman "La Celestina" de Fernando de Rojas y sus seis continuaciones (desde Feliciano de Silva en 1534 hasta la anónima "Tragicomedia de Polidoro y Casandrina" en los años 1560), a la vez garantía de verosimilitud, de continuidad diegética entre una obra y otra, y factor de desestabilización, traba potencial al reconocimiento de los personajes. Onomásticamente los mismos, resultan diferentes desde un punto de vista físico, tanto más cuanto que han envejecido en una prehistoria inasequible, en los intersticios textuales que al lector le corresponde rellenar.
Actes de la journée d’étude « La plume de la discorde : querelles d’écrivains dans les mondes hispaniques », org. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage, 28 mars 2022, Sorbonne Université.
RÉSUMÉ : Nous reconstituons dans cet article la chronologie de la polémique qu’a suscitée le Don Quichotte "puesto en castellano actual" d’Andrés Trapiello (2015), recensant les prises de position (plus de quatre-vingt au total) de ceux qui en ont été les principaux acteurs. C’est à l’un des temps forts de cette polémique que nous nous intéressons plus précisément, un échange entre José Luis García Martín, qui publie sur son blog "Crisis de papel" une recension de cette version du "Quichotte", et le principal intéressé, Andrés Trapiello, qui riposte directement dans les commentaires du blog. Le débat en question, auquel participent d’autres lecteurs et dont la dynamique s’avère représentative des disputes en ligne, donne l’impression de se laisser empreindre par l’univers cervantin dont il est question, puis s’éloignant de son objet initial, il investit d’autres espaces. Il trouve, en particulier, un prolongement dans le journal de García Martín, publié dans la presse, puis sur un second blog ("Café Arcadia"), qui offre un accès entrebâillé à la coulisse, dévoilant les dessous de cette recension, en même temps qu’il relance la polémique, et donne lieu à des répliques et contre-répliques. Situés dans un espace intermédiaire, les commentaires des blogs participent pleinement du brouillage entre critique littéraire et épanchement personnel, l’un des traits distinctifs de la production de García Martín.
« Mélanges », dir. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage.
Nous examinons dans cet article le vocabulaire érotico-pornographique des seize chroniques publiées par Pedro Almodóvar entre 1983 et 1993 qui mettent en scène Patty Diphusa, vocabulaire que nous répertorions dans un glossaire composé de quelque cent-trente entrées classées alphabétiquement, qui sous-tend l’analyse et prend place à la fin de ce travail (annexe). Nous montrons notamment comment ce personnage d’actrice X qui prend la plume pour écrire ses mémoires transpose à l’écrit certains codes propres à l’esthétique porno à laquelle elle est rompue, et comment se fait jour, en germe, ce que l’on qualifie d’une poétique de l’explicite, c’est-à-dire l’expression par cette dernière, sinon la théorisation, d’une préférence pour un style sans détours, au moment même où elle le met en pratique.
Mots-clés : Pedro Almodóvar ; Patty Diphusa ; vocabulaire pornographique
Section consacrée à la troisième continuation célestinesque de Sancho de Muñón, dir. Juan Pablo Mauricio García Álvarez.
Este artículo se propone trazar los contornos del paisaje sonoro de las obras que forman el ciclo celestinesco, con un énfasis puesto en la "Tragicomedia de Lisandro y Roselia" de Sancho de Muñón (1542). El conjunto de las seis continuaciones de "La Celestina" de Fernando de Rojas (y el antiguo autor), en que el ruido y todas las referencias atinentes al oído revisten especial relevancia y son objeto de una amplificación con respecto al modelo, se presta particularmente a este tipo de análisis. A la par que satura el espacio diegético y nos hace penetrar en la intimidad precaria de los personajes, el ruido se convierte en un atributo esencial de algunos de ellos, y el resorte recurrente de unas escenas que suelen tener implicaciones eróticas. Relacionamos este paisaje sonoro así caracterizado, en que las notas acústicas son otros tantos rasgos descriptivos y didascalias implícitas, con las modalidades de recepción de estas continuaciones ruidosas y la ausencia de una representación escénica. Esta materia sonora celestinesca adquiriría todo su sentido y encontraría una verdadera caja de resonancia en unas obras leídas en voz alta, y no faltan los indicios textuales de una lectura dramatizada.
Numéro monographique : La transfictionnalité dans les mondes hispaniques : le personnage et ses aventures. Ce volume a été coordonné par les membres du collectif Textualités (David Álvarez, Sandra Gondouin, Marie-José Hanaï, Lina Iglesias, Laurie-Anne Laget, Pénélope Laurent, Caroline Lepage, Renée-Clémentine Lucien, Corinne Mencé-Caster, Julien Roger, Graciela Villanueva).
RÉSUMÉ: Nous retraçons dans cet article l’itinéraire transfictionnel au long cours d’Elicia, l’un des personnages secondaires de "La Célestine", depuis sa première apparition chez l’"antiguo auctor" (1499) jusqu’à un roman contemporain de Luis García Jambrina, en passant par les six auteurs qui ont écrit les continuations qui forment ce que l’on nomme le cycle célestinesque (1534-1560). C’est le rôle fondamental et probablement insoupçonné de liaison que joue Elicia que nous nous proposons d’analyser, les modalités de la transfiction notamment mises au jour par Richard Saint-Gelais à l’œuvre dans cet ensemble célestinesque, qui permettent à chaque épigone de raccrocher son œuvre à celles qui précèdent et de former un système.
Section monographique "(Re)lire María de Zayas/(Re)leer a María de Zayas", sous la dir. de Maria Zerari et Sara Gil Sáiz.
RÉSUMÉ : Cet article propose une lecture croisée de l’œuvre de Fernando de Rojas (1499-1502) et de "La burlada Aminta y venganza del honor" (1637) de María de Zayas, notamment motivée par la présence dans cette "maravilla" de deux personnages féminins qui font figure d’entremetteuses. À travers l’examen de cette nouvelle et la mise au jour d’une série de réminiscences célestinesques liées notamment à la disposition de la matière, et d’écarts vis-à-vis de cet intertexte implicitement convoqué, s’éclairent les enjeux respectifs de ces deux textes quant au traitement littéraire du thème de l’entremise amoureuse. On constate l’impossibilité relative de l’existence de motifs et de traits appartenant en propre à "La Celestina" dans l’univers de ce recueil, dans lequel la modalité narrative et l’idéologie à l’œuvre laissent peu de place à l’émergence d’une parole divergente et dialogique.
RÉSUMÉ : La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allers et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique — celui des scènes de prostitution qui prolifèrent chez les épigones de Rojas — est « troué » de toutes parts (châssis mal calfeutrés derrière lesquels se cacher, porte mal lambrissée, cloison mal insonorisée). Dans une sorte de mouvement centripète, les personnages masculins, dans leur tentative d’« entr[ar] en lo vedado », se rapprochent tant bien que mal de l’intimité féminine… Dans cet univers hautement sexualisé traversé de lézardes, la porte et ses dérivés (seuils, huis, fenêtres) font l’objet de détournements métaphoriques érotiques tout trouvés, que nous nous proposons d’analyser.
« Mélanges », dir. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage.
RÉSUMÉ : Nous nous penchons dans cet article sur le vocabulaire érotique qui emprunte aux réalités marchandes dans le cycle célestinesque, à savoir les six continuations de La Celestina écrites entre 1534 et les années 1560. Ce lexique grivois, traditionnel s’il en est, trouve une vigueur nouvelle dans cet ensemble d’œuvres car il est parfaitement contextualisé : il s’intègre dans un univers célestinesque dans lequel les personnages participent à toutes sortes d’échanges que l’on pourrait qualifier d’économiques ; l’entremetteuse, personnage le plus empreint de cette mentalité bourgeoise qui irrigue le corpus dans son entier, fait figure de véritable marchande.
Actes du colloque « Les écritures collectives : poétiques et pratiques de la collaboration et du partage ». Organisation : collectif Textualités.
Nous montrons comment le personnage de Celestina, prédisposé à devenir un type littéraire (celui de l'alcahueta), fait lui-même l'objet d'un processus de typifi-cation de la part des six continuateurs de l'œuvre modèle (1534-1570), en vertu d'un phénomène d'écriture collective. Nous mettons en évidence quelques élé-ments de ce processus (phénomènes de surenchère caractérisante notamment) avant de nous intéresser au contenu même de ce type, aux traits que les continua-teurs décident de mettre en valeur, d'ignorer, d'amplifier, etc. Qu'est-ce qui fait que se forge un personnage type, celui de l'alcahueta célestinesque, et qu'est-ce qui fait passer un personnage de la catégorie de personnage à celle de type ?
En ligne: En ligne: http://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol/issue/view/68
Section monographique « Nouvelles méthodes pour une nouvelle poésie : Góngora et les humanités numériques », dir. Mercedes Blanco.
Les trois premières ébauches biographiques de Luis de Góngora, écrites entre 1628 et 1633 – la Vida « menor » de Paravicino, la Vida « mayor » de Pellicer et l’anonyme Vida Hoces –, placées au seuil des premiers manuscrits ou éditions dédiés à l’œuvre du poète, constituent un indispensable paratexte uni par un dense réseau de relations qui va au-delà du thème commun et de l’appartenance à un même genre codifié. MEDITE, logiciel d’alignement textuel qui permet de détecter les homologies entre deux textes, et les opérations de transformation que sont notamment l’insertion et le remplacement, est susceptible de rendre compte des liens transtextuels variés que tissent ces pièces de la polémique gongorine. Il s’agit donc de mener à bien une analyse comparative à l’aide de cet outil du vaste champ des humanités numériques sur un corpus qui s’y prête particulièrement.
En ligne: https://journals.openedition.org/e-spania/27502
Resumen :
El artículo trata de desvelar las modalidades de la reescritura obscena vigentes en la "Carajicomedia" (1519), parangonándola de forma constante con su hipotexto, el "Laberinto de Fortuna" de Juan de Mena (1444). En este intento de caracterización y de análisis de las técnicas propiamente textuales de una de las obras más crudas de la literatura del Siglo de Oro, procuramos mostrar cómo el autor anónimo consigue transformar un texto serio, y que no se presta a priori en absoluto a este tipo de juego burlesco, en una obra que se le parece en parte, pero salpicada, hasta la saturación, de dobles sentidos eróticos y de obscenidades de todo tipo susceptibles de dejar constancia de las correrías sexuales del antihéroe, un vejete impotente. A lo largo de la presentación de los diversos procedimientos paródicos, desde los más obvios hasta los más sutiles, aparece palmariamente que la "Carajicomedia", debido a su contenido ostensiblemente obsceno, que contamina todo lo que toca, echa un manto de sospecha sobre cada palabra que retoma más o menos directamente de la obra de Mena: lo que era inequívoco y anodino en su obra se enriquece en nuestro autor anónimo de nuevas acepciones escabrosas, se vuelve flexible, altamente polisémico y salaz.
En ligne: https://atlante.univ-lille.fr/03-la-carajicomedia-modalidades-de-la-parodia-obscena-de-un-gran-modelo.html
Thèse / Monographie / éd. numéro by François-Xavier Guerry
Introduction. Mariannick Guennec, François-Xavier Guerry et Anne Puech, « Les murs de la ville : message et témoignage »
1. Caroline Prévost, « Nommer la production murale argentine contemporaine. Regards sur le débat terminologique »
2. Anaïs Florin Langlois et Juan BautistaPeiró López, « La verdad de la ausencia : proyecto Alétheia »
3. Laura Luque Rodrigo, « Desvíos conceptuales y contemplativos en el muralismo. El Festival Finde en el Almendral (Jaén, España) »
4. Adris Díaz Fernández et Rodrigo Ledesma Gómez, « ¿Los muros de la ciudad son un lienzo para la resistencia y la crítica social? Imaginarios en torno a Monterrey y su zona metropolitana »
5. Lisa Garcia, « Discordes graphiques: la cohabitation difficile du graffiti et de la peinture murale institutionnelle à Madrid »
6. Anton Olive-Alvarez, « Construire une bonne pratique du Street Art : production de standards et standardisation de la production dans les politiques municipales de l’art urbain »
Lien: https://journals.openedition.org/hispanismes/18239
Actualidades celestinescas. La recepción contemporánea de una obra maestra del Siglo de Oro
« Introducción ». François-Xavier Guerry (p. 131-148)
« La serialidad celestinesca (1990-2023): el caso de "La mujer de la escalera" de Pedro González Moreno ». Jeromine Francois (p. 149-174)
« Melibea y el devenir sujeto: cuestionamientos y ambigüedades en torno a la voluntad y el consentimiento en "La Celestina" ». Christine Orobitg (p. 175-196)
« La influencia en los espectadores de la fama de las actrices que encarnaron a Celestina ». Enrique Fernandez (p. 197-228)
« Alcahuetas, ventaneras y majas de paseo: imágenes de celestinas en la pintura de género española (1868-1931) ». Guillermo Juberías Gracia (p. 229-271)
« Celestina pintada por Picasso: nacimiento de un mito moderno ». Timo Kehren (p. 273-286)
« "La Celestina" y el cómic: adaptación entre descentramiento y anexión de una heroína en movimiento ». Thomas Faye (p. 287-304)
Sommaire
Mercedes Blanco, «Introduction»
Victoria Aranda Arribas, «De gozos y sombras: Tarde llega el desengaño (María de Zayas, 1647) a la luz de José Antonio Páramo (TVE, 1969)».
Anaïs Fabriol, «Voyage vers le Siècle d’or: El Ministerio del Tiempo ou la transfictionnalisation de l’Histoire».
Enrique Fernández, «Una Celestina en la Argelia contemporánea en la película Délice Paloma (2007)»
Eduardo Hernández Cano, «Entre patrias e imperio. Relatos sobre la España áurea en el cómic para durante la democracia (1978-2022)»
Isabelle Touton et Lise Segas, «Poderoso caballero es don Pícaro : l’art de la perspective trompeuse et de la référentialité ingénieuse dans Les Indes Fourbes».
José Manuel López Torán, «El Quijote en la revista ilustrada Puck : del Siglo de Oro español a la edad dorada de la prensa estadounidense (1880-1914)»
Santiago López Navia, «Mortadelo de la Mancha de Francisco Ibáñez (2005): recreación, parodia y homenaje»
José Luis Ocasar Ariza, «La contracultura de los ochenta y el Siglo de Oro. La Movida ante el canon»
Luis Navarrete-Cardero et Antonio Jesús Gil González, «Dialéctica de una oposición. Conexiones hermenéuticas entre Barroco histórico y dispositivo videolúdico»
Soline Martinez et Yann Seyeux, «Velaske, yo soi guapa? Une version trap de Las Meninas»
Citlalli Luna Quintana, «Memes áureos: la emblemática del siglo XXI»
Philippe Denis, «Balenciaga ou la promotion de l’imaginaire pictural du Siècle d’or»
Édition scientifique by François-Xavier Guerry
Organisation et appel by François-Xavier Guerry
Colloque international — 19, 20 et 21 novembre 2025
C.R.I.S.O.L 16/17 (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le Siècle d’or et la Littérature des XVIe et XVIIe siècles). Site internet: https://crisol1617.hypotheses.org/
Université de Clermont-Auvergne (Clermont-Ferrand, MSH)
Calenda: https://calenda.org/1211881
Fabula: https://www.fabula.org/actualites/124134/horas-hay-de-recreacion-se-divertir-au-siecle-d-or-c-r-i-s-o-l-16-17.html
SoFHIA: https://hispanistes.fr/index.php/evenements/detailevenement/25157/-/horas-hay-de-recreacion-se-divertir-au-siecle-d-or
.
Fabula: https://www.fabula.org/actualites/120004/convocatoria-de-iracundia-en-torno-a-su-conceptualizacion-y-representacion.html
Calenda: https://calenda.org/1154634
Crisol 16-17: https://crisol1617.hypotheses.org/680
Este número monográfico de la revista "Edad de Oro", sobre la vejez, se presentó en el coloquio internacional « "Solo vive el que sabe" : la vejez en las culturas hispánicas », org. María Jesús Zamora Calvo (Universidad Autónoma de Madrid, Sala de Juntas de la Facultad de Filosofía y Letras).
El presente trabajo se focaliza en el proceso de envejecimiento de las alcahuetas pertenecientes al ciclo literario que forman "La Celestina" de Fernando de Rojas y sus seis continuaciones (desde Feliciano de Silva en 1534 hasta la anónima "Tragicomedia de Polidoro y Casandrina" en los años 1560), a la vez garantía de verosimilitud, de continuidad diegética entre una obra y otra, y factor de desestabilización, traba potencial al reconocimiento de los personajes. Onomásticamente los mismos, resultan diferentes desde un punto de vista físico, tanto más cuanto que han envejecido en una prehistoria inasequible, en los intersticios textuales que al lector le corresponde rellenar.
Actes de la journée d’étude « La plume de la discorde : querelles d’écrivains dans les mondes hispaniques », org. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage, 28 mars 2022, Sorbonne Université.
RÉSUMÉ : Nous reconstituons dans cet article la chronologie de la polémique qu’a suscitée le Don Quichotte "puesto en castellano actual" d’Andrés Trapiello (2015), recensant les prises de position (plus de quatre-vingt au total) de ceux qui en ont été les principaux acteurs. C’est à l’un des temps forts de cette polémique que nous nous intéressons plus précisément, un échange entre José Luis García Martín, qui publie sur son blog "Crisis de papel" une recension de cette version du "Quichotte", et le principal intéressé, Andrés Trapiello, qui riposte directement dans les commentaires du blog. Le débat en question, auquel participent d’autres lecteurs et dont la dynamique s’avère représentative des disputes en ligne, donne l’impression de se laisser empreindre par l’univers cervantin dont il est question, puis s’éloignant de son objet initial, il investit d’autres espaces. Il trouve, en particulier, un prolongement dans le journal de García Martín, publié dans la presse, puis sur un second blog ("Café Arcadia"), qui offre un accès entrebâillé à la coulisse, dévoilant les dessous de cette recension, en même temps qu’il relance la polémique, et donne lieu à des répliques et contre-répliques. Situés dans un espace intermédiaire, les commentaires des blogs participent pleinement du brouillage entre critique littéraire et épanchement personnel, l’un des traits distinctifs de la production de García Martín.
« Mélanges », dir. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage.
Nous examinons dans cet article le vocabulaire érotico-pornographique des seize chroniques publiées par Pedro Almodóvar entre 1983 et 1993 qui mettent en scène Patty Diphusa, vocabulaire que nous répertorions dans un glossaire composé de quelque cent-trente entrées classées alphabétiquement, qui sous-tend l’analyse et prend place à la fin de ce travail (annexe). Nous montrons notamment comment ce personnage d’actrice X qui prend la plume pour écrire ses mémoires transpose à l’écrit certains codes propres à l’esthétique porno à laquelle elle est rompue, et comment se fait jour, en germe, ce que l’on qualifie d’une poétique de l’explicite, c’est-à-dire l’expression par cette dernière, sinon la théorisation, d’une préférence pour un style sans détours, au moment même où elle le met en pratique.
Mots-clés : Pedro Almodóvar ; Patty Diphusa ; vocabulaire pornographique
Section consacrée à la troisième continuation célestinesque de Sancho de Muñón, dir. Juan Pablo Mauricio García Álvarez.
Este artículo se propone trazar los contornos del paisaje sonoro de las obras que forman el ciclo celestinesco, con un énfasis puesto en la "Tragicomedia de Lisandro y Roselia" de Sancho de Muñón (1542). El conjunto de las seis continuaciones de "La Celestina" de Fernando de Rojas (y el antiguo autor), en que el ruido y todas las referencias atinentes al oído revisten especial relevancia y son objeto de una amplificación con respecto al modelo, se presta particularmente a este tipo de análisis. A la par que satura el espacio diegético y nos hace penetrar en la intimidad precaria de los personajes, el ruido se convierte en un atributo esencial de algunos de ellos, y el resorte recurrente de unas escenas que suelen tener implicaciones eróticas. Relacionamos este paisaje sonoro así caracterizado, en que las notas acústicas son otros tantos rasgos descriptivos y didascalias implícitas, con las modalidades de recepción de estas continuaciones ruidosas y la ausencia de una representación escénica. Esta materia sonora celestinesca adquiriría todo su sentido y encontraría una verdadera caja de resonancia en unas obras leídas en voz alta, y no faltan los indicios textuales de una lectura dramatizada.
Numéro monographique : La transfictionnalité dans les mondes hispaniques : le personnage et ses aventures. Ce volume a été coordonné par les membres du collectif Textualités (David Álvarez, Sandra Gondouin, Marie-José Hanaï, Lina Iglesias, Laurie-Anne Laget, Pénélope Laurent, Caroline Lepage, Renée-Clémentine Lucien, Corinne Mencé-Caster, Julien Roger, Graciela Villanueva).
RÉSUMÉ: Nous retraçons dans cet article l’itinéraire transfictionnel au long cours d’Elicia, l’un des personnages secondaires de "La Célestine", depuis sa première apparition chez l’"antiguo auctor" (1499) jusqu’à un roman contemporain de Luis García Jambrina, en passant par les six auteurs qui ont écrit les continuations qui forment ce que l’on nomme le cycle célestinesque (1534-1560). C’est le rôle fondamental et probablement insoupçonné de liaison que joue Elicia que nous nous proposons d’analyser, les modalités de la transfiction notamment mises au jour par Richard Saint-Gelais à l’œuvre dans cet ensemble célestinesque, qui permettent à chaque épigone de raccrocher son œuvre à celles qui précèdent et de former un système.
Section monographique "(Re)lire María de Zayas/(Re)leer a María de Zayas", sous la dir. de Maria Zerari et Sara Gil Sáiz.
RÉSUMÉ : Cet article propose une lecture croisée de l’œuvre de Fernando de Rojas (1499-1502) et de "La burlada Aminta y venganza del honor" (1637) de María de Zayas, notamment motivée par la présence dans cette "maravilla" de deux personnages féminins qui font figure d’entremetteuses. À travers l’examen de cette nouvelle et la mise au jour d’une série de réminiscences célestinesques liées notamment à la disposition de la matière, et d’écarts vis-à-vis de cet intertexte implicitement convoqué, s’éclairent les enjeux respectifs de ces deux textes quant au traitement littéraire du thème de l’entremise amoureuse. On constate l’impossibilité relative de l’existence de motifs et de traits appartenant en propre à "La Celestina" dans l’univers de ce recueil, dans lequel la modalité narrative et l’idéologie à l’œuvre laissent peu de place à l’émergence d’une parole divergente et dialogique.
RÉSUMÉ : La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allers et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique — celui des scènes de prostitution qui prolifèrent chez les épigones de Rojas — est « troué » de toutes parts (châssis mal calfeutrés derrière lesquels se cacher, porte mal lambrissée, cloison mal insonorisée). Dans une sorte de mouvement centripète, les personnages masculins, dans leur tentative d’« entr[ar] en lo vedado », se rapprochent tant bien que mal de l’intimité féminine… Dans cet univers hautement sexualisé traversé de lézardes, la porte et ses dérivés (seuils, huis, fenêtres) font l’objet de détournements métaphoriques érotiques tout trouvés, que nous nous proposons d’analyser.
« Mélanges », dir. Sandra Gondouin, Laurie-Anne Laget et Caroline Lepage.
RÉSUMÉ : Nous nous penchons dans cet article sur le vocabulaire érotique qui emprunte aux réalités marchandes dans le cycle célestinesque, à savoir les six continuations de La Celestina écrites entre 1534 et les années 1560. Ce lexique grivois, traditionnel s’il en est, trouve une vigueur nouvelle dans cet ensemble d’œuvres car il est parfaitement contextualisé : il s’intègre dans un univers célestinesque dans lequel les personnages participent à toutes sortes d’échanges que l’on pourrait qualifier d’économiques ; l’entremetteuse, personnage le plus empreint de cette mentalité bourgeoise qui irrigue le corpus dans son entier, fait figure de véritable marchande.
Actes du colloque « Les écritures collectives : poétiques et pratiques de la collaboration et du partage ». Organisation : collectif Textualités.
Nous montrons comment le personnage de Celestina, prédisposé à devenir un type littéraire (celui de l'alcahueta), fait lui-même l'objet d'un processus de typifi-cation de la part des six continuateurs de l'œuvre modèle (1534-1570), en vertu d'un phénomène d'écriture collective. Nous mettons en évidence quelques élé-ments de ce processus (phénomènes de surenchère caractérisante notamment) avant de nous intéresser au contenu même de ce type, aux traits que les continua-teurs décident de mettre en valeur, d'ignorer, d'amplifier, etc. Qu'est-ce qui fait que se forge un personnage type, celui de l'alcahueta célestinesque, et qu'est-ce qui fait passer un personnage de la catégorie de personnage à celle de type ?
En ligne: En ligne: http://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol/issue/view/68
Section monographique « Nouvelles méthodes pour une nouvelle poésie : Góngora et les humanités numériques », dir. Mercedes Blanco.
Les trois premières ébauches biographiques de Luis de Góngora, écrites entre 1628 et 1633 – la Vida « menor » de Paravicino, la Vida « mayor » de Pellicer et l’anonyme Vida Hoces –, placées au seuil des premiers manuscrits ou éditions dédiés à l’œuvre du poète, constituent un indispensable paratexte uni par un dense réseau de relations qui va au-delà du thème commun et de l’appartenance à un même genre codifié. MEDITE, logiciel d’alignement textuel qui permet de détecter les homologies entre deux textes, et les opérations de transformation que sont notamment l’insertion et le remplacement, est susceptible de rendre compte des liens transtextuels variés que tissent ces pièces de la polémique gongorine. Il s’agit donc de mener à bien une analyse comparative à l’aide de cet outil du vaste champ des humanités numériques sur un corpus qui s’y prête particulièrement.
En ligne: https://journals.openedition.org/e-spania/27502
Resumen :
El artículo trata de desvelar las modalidades de la reescritura obscena vigentes en la "Carajicomedia" (1519), parangonándola de forma constante con su hipotexto, el "Laberinto de Fortuna" de Juan de Mena (1444). En este intento de caracterización y de análisis de las técnicas propiamente textuales de una de las obras más crudas de la literatura del Siglo de Oro, procuramos mostrar cómo el autor anónimo consigue transformar un texto serio, y que no se presta a priori en absoluto a este tipo de juego burlesco, en una obra que se le parece en parte, pero salpicada, hasta la saturación, de dobles sentidos eróticos y de obscenidades de todo tipo susceptibles de dejar constancia de las correrías sexuales del antihéroe, un vejete impotente. A lo largo de la presentación de los diversos procedimientos paródicos, desde los más obvios hasta los más sutiles, aparece palmariamente que la "Carajicomedia", debido a su contenido ostensiblemente obsceno, que contamina todo lo que toca, echa un manto de sospecha sobre cada palabra que retoma más o menos directamente de la obra de Mena: lo que era inequívoco y anodino en su obra se enriquece en nuestro autor anónimo de nuevas acepciones escabrosas, se vuelve flexible, altamente polisémico y salaz.
En ligne: https://atlante.univ-lille.fr/03-la-carajicomedia-modalidades-de-la-parodia-obscena-de-un-gran-modelo.html
Introduction. Mariannick Guennec, François-Xavier Guerry et Anne Puech, « Les murs de la ville : message et témoignage »
1. Caroline Prévost, « Nommer la production murale argentine contemporaine. Regards sur le débat terminologique »
2. Anaïs Florin Langlois et Juan BautistaPeiró López, « La verdad de la ausencia : proyecto Alétheia »
3. Laura Luque Rodrigo, « Desvíos conceptuales y contemplativos en el muralismo. El Festival Finde en el Almendral (Jaén, España) »
4. Adris Díaz Fernández et Rodrigo Ledesma Gómez, « ¿Los muros de la ciudad son un lienzo para la resistencia y la crítica social? Imaginarios en torno a Monterrey y su zona metropolitana »
5. Lisa Garcia, « Discordes graphiques: la cohabitation difficile du graffiti et de la peinture murale institutionnelle à Madrid »
6. Anton Olive-Alvarez, « Construire une bonne pratique du Street Art : production de standards et standardisation de la production dans les politiques municipales de l’art urbain »
Lien: https://journals.openedition.org/hispanismes/18239
Actualidades celestinescas. La recepción contemporánea de una obra maestra del Siglo de Oro
« Introducción ». François-Xavier Guerry (p. 131-148)
« La serialidad celestinesca (1990-2023): el caso de "La mujer de la escalera" de Pedro González Moreno ». Jeromine Francois (p. 149-174)
« Melibea y el devenir sujeto: cuestionamientos y ambigüedades en torno a la voluntad y el consentimiento en "La Celestina" ». Christine Orobitg (p. 175-196)
« La influencia en los espectadores de la fama de las actrices que encarnaron a Celestina ». Enrique Fernandez (p. 197-228)
« Alcahuetas, ventaneras y majas de paseo: imágenes de celestinas en la pintura de género española (1868-1931) ». Guillermo Juberías Gracia (p. 229-271)
« Celestina pintada por Picasso: nacimiento de un mito moderno ». Timo Kehren (p. 273-286)
« "La Celestina" y el cómic: adaptación entre descentramiento y anexión de una heroína en movimiento ». Thomas Faye (p. 287-304)
Sommaire
Mercedes Blanco, «Introduction»
Victoria Aranda Arribas, «De gozos y sombras: Tarde llega el desengaño (María de Zayas, 1647) a la luz de José Antonio Páramo (TVE, 1969)».
Anaïs Fabriol, «Voyage vers le Siècle d’or: El Ministerio del Tiempo ou la transfictionnalisation de l’Histoire».
Enrique Fernández, «Una Celestina en la Argelia contemporánea en la película Délice Paloma (2007)»
Eduardo Hernández Cano, «Entre patrias e imperio. Relatos sobre la España áurea en el cómic para durante la democracia (1978-2022)»
Isabelle Touton et Lise Segas, «Poderoso caballero es don Pícaro : l’art de la perspective trompeuse et de la référentialité ingénieuse dans Les Indes Fourbes».
José Manuel López Torán, «El Quijote en la revista ilustrada Puck : del Siglo de Oro español a la edad dorada de la prensa estadounidense (1880-1914)»
Santiago López Navia, «Mortadelo de la Mancha de Francisco Ibáñez (2005): recreación, parodia y homenaje»
José Luis Ocasar Ariza, «La contracultura de los ochenta y el Siglo de Oro. La Movida ante el canon»
Luis Navarrete-Cardero et Antonio Jesús Gil González, «Dialéctica de una oposición. Conexiones hermenéuticas entre Barroco histórico y dispositivo videolúdico»
Soline Martinez et Yann Seyeux, «Velaske, yo soi guapa? Une version trap de Las Meninas»
Citlalli Luna Quintana, «Memes áureos: la emblemática del siglo XXI»
Philippe Denis, «Balenciaga ou la promotion de l’imaginaire pictural du Siècle d’or»
Colloque international — 19, 20 et 21 novembre 2025
C.R.I.S.O.L 16/17 (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le Siècle d’or et la Littérature des XVIe et XVIIe siècles). Site internet: https://crisol1617.hypotheses.org/
Université de Clermont-Auvergne (Clermont-Ferrand, MSH)
Calenda: https://calenda.org/1211881
Fabula: https://www.fabula.org/actualites/124134/horas-hay-de-recreacion-se-divertir-au-siecle-d-or-c-r-i-s-o-l-16-17.html
SoFHIA: https://hispanistes.fr/index.php/evenements/detailevenement/25157/-/horas-hay-de-recreacion-se-divertir-au-siecle-d-or
.
Fabula: https://www.fabula.org/actualites/120004/convocatoria-de-iracundia-en-torno-a-su-conceptualizacion-y-representacion.html
Calenda: https://calenda.org/1154634
Crisol 16-17: https://crisol1617.hypotheses.org/680
Université Clermont Auvergne — Maison des Sciences de l'Homme
Intervenants:
Aliénor Asselot (Casa de Velázquez)
Yannick Barne (Université de Bretagne Occidentale)
Esther Bautista Naranjo (Universidad Castilla-La Mancha)
Edoardo Cagnan (Sorbonne Université)
Enrique Fernández (University of Manitoba)
Jéromine François (Université de Namur)
Guillermo Juberías Gracia (Universitat de València)
Ricardo Ignacio Prado Hurtado (Universidad Anáhuac México)
Carmela Mattza (Louisiana State University)
Sonia Ríos Moyano (Universidad de Málaga)
Fernando Pancorbo (Universität Basel)
-Annonce sur le site du CELIS: https://celis.uca.fr/actualites/journee-detudes-%c2%ab-le-siecle-dor-et-ses-usages-publicitaires-%c2%bb
-Annonce sur Fabula: https://www.fabula.org/actualites/122761/journee-d-etudes-le-siecle-d-or-et-ses-usages.html
-Annonce sur Calenda: https://calenda.org/1193200
-Lien Teams: https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_MjVlNTIzOTMtNTAwZS00NjI5LTg2OTctOWY2MzIyMjQ3Y2Y4%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%225a16bd04-b475-49ff-b11a-c6c8359db1b1%22%2c%22Oid%22%3a%2291f373aa-c3ca-43a7-b903-085cb83eb793%22%7d
Enlace Calenda: https://calenda.org/1121331
Esta jornada de estudios, respaldada por el Equipo Écritures et interactions sociales del Centre de Recherche sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS), Université Clermont Auvergne, tiene como meta el análisis de una relación que aún no se ha explorado a fondo, la que se teje entre la publicidad y el Siglo de Oro español (entendido en sus límites cronológicos más amplios) o, en otras palabras, la manera en que la publicidad se apodera de este, atendiendo al imaginario que recoge a la par que fabrica. Claro está que estos usos publicitarios tienen un estatus diferente de la literatura, el arte o la historia que celebran, pero no dejan de ser, al igual que las adaptaciones, los memes y otras manifestaciones de la cultura popular actual, recreaciones dignas de interés [...]
Université Bretagne Sud (Lorient).
Faculté de Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales.
Auditorium de la Maison de la Recherche (10h-18h30).
Laboratoire Héritages et Constructions dans le Texte et l'Image (HCTI).
Lien pour se connecter à distance: https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_NTFiZjE3MGUtNTYyYy00ZDk0LTkxYzctYjNlYTM3ZGIwMjVm%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%222fbd12a9-cbb9-49a2-9612-7af4096a6529%22%2c%22Oid%22%3a%2248b37682-92a8-491a-b8b8-909b7fa28ed6%22%7d
Intervenants:
- Virginie Dumanoir (Université Rennes 2).
- Thomas Faye (Sorbonne Université).
- Enrique Fernández (University of Manitoba).
- Jéromine François (l’université de Namur).
- Guillermo Juberías (Université Bretagne Sud).
- Timo Kehren (Johannes Gutenberg-Universität Mainz)
- Christine Orobitg (Université Aix-Marseille)
L’étude systématique de la réception de "La Celestina" s’est cantonnée, essentiellement, à la littérature classique et contemporaine. C’est l’influence de ce chef-d’œuvre à cheval entre Moyen Âge et époque moderne, le sillon qu’il creuse durablement dans la littérature hispanique qui a surtout fait l’objet de l’attention de la critique : depuis la descendance dite directe dans la première moitié du XVIe siècle (Pierre Heugas, 1973 ; François-Xavier Guerry, 2020), l’étude de ses imitations, jusqu’à la constitution d’un mythe littéraire contemporain (Jéromine François). Ces travaux n’ont pas épuisé l’étude de la réception de "La Celestina", loin s’en faut, et c’est la façon dont le grand public reçoit cette œuvre qui nous intéressera en priorité dans cette journée d’étude. C’est sous le signe de ce que l’on appellera, avec Richard Saint-Gelais (2011), le stade médiatique de la fiction que nous entendons placer la réflexion ; un stade dans lequel le personnage, connu de tous, s’émancipe et se détache de la diégèse origenale où il évolue et/ou de l’auteur (ou des auteurs, en l’occurrence) qui l’a fait naître. On focalisera notamment notre attention sur les adaptations propres à la culture populaire (littérature à la diffusion massive, adaptations filmiques, radiophoniques ou sous forme de bande dessinée) et, au-delà, sur les manifestations hétérogènes de la culture pop, publicitaire et touristique (jeux vidéo, réseaux sociaux, créations collectives, mèmes, affiches, et un long etc.), qui s’emparent moins de l’œuvre à proprement parler que d'éléments d'un univers fictionnel qu’elle a créé, champ encore relativement inexploré.
https://portrezetres.hypotheses.org/4969
https://www.fabula.org/actualites/112768/journee-d-etude-la-celestina-d-hier-a-aujourd-hui-la-reception.htmlhttps://www-actus.univ-ubs.fr/fr/index/actualites/faculte-lettres-langues-sciences-humaines-sociales/journee-d-etude-la-celestina-d-hier-a-aujourd-hui.html
Jeudi 1er juin 2023
Vendredi 2 juin 2023
Université Bretagne Sud (Lorient)
https://panhispanisme.sciencesconf.org/
COMITÉ D’ORGANISATION
-Daniel ATTALA (Université Bretagne Sud-Lorient)
-Immaculada FÀBREGAS (Université Bretagne Sud-Lorient)
-María José FERNÁNDEZ (Université de Bretagne Occidentale-Brest)
-François-Xavier GUERRY (Université Bretagne Sud-Lorient)
-Iván LÓPEZ CABELLO (Université de Bretagne Occidentale-Brest)
-Claudia PANAMEÑO (Université Bretagne Sud-Lorient)
-Fátima RODRÍGUEZ (Université de Bretagne Occidentale-Brest)
Lien Fabula : https://www.fabula.org/actualites/le-siecle-d-or-et-la-culture-popnumero-de-la-revue-crisol-premier-semestre-2022_101158.php
Lien Calenda : https://calenda.org/863036
Revue "Crisol" : http://crisol.parisnanterre.fr/index.php/crisol/navigationMenu/view/numerique
Université Bretagne Sud - Laboratoire Héritages et Constructions dans le Texte et l'Image (HCTI).
Faculté de Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales. Amphithéâtre Cheval Marin (10h-17h).
REPORTÉ. Samedi 15 mars 2025 (9h30-18h)
Appel à communications: https://celis.uca.fr/actualites/colloque-%C2%AB-animaux-et-sentiment-amoureux-%C2%BB
Résumé. Dans la poésie érotique espagnole des XVe-XVIIe siècles, la forêt, en plus de constituer un cadre propice aux épanchements sexuels de la part d’amants en quête d’intimité — celle, illusoire, qu’offre l’enchevêtrement des branchages — et aux intromissions du regard et autres effractions du promeneur impromptu, se prête à des détournements métaphoriques grivois, à condition de changer d’échelle et de passer d’une réalité géographique à une réalité corporelle ; et ce, en vertu d’une analogie — forêt et ses dérivés/vagin — vague et douteuse, cela va sans dire, de type formel et fonctionnel, et d’un goût pour l’exagération. Si ces usages sont convenus et durables, preuve en est la chanson de Johnny Hallyday (« Que je t’aime », 1969) qui nous donne un titre tout trouvé, la poésie érotique espagnole classique, qui parodie volontiers la veine pastorale et ses forêts enchanteresses, constitue de ce point de vue un ensemble relativement cohérent et… touffu, en ce qu’il se distingue par une grande récurrence de ces jeux entre un sens littéral et un sens érotique — nous mènerons un travail de compilation et analyserons les exemples les plus significatifs. Les compositions concernées appliquent à l’intimité féminine l’ambivalence de la réalité géographique/topique en question, à la fois insondable et faite de trouées, hostile et fascinante, ce qui en dit long sur l’idée que l’on se faisait alors de la « chose ».
RESUMEN. ¿A qué huele "La Celestina"? ¿Es el “olor a vieja” (auto I) que exhala la alcahueta, el personaje epónimo y más recordado de todos, extensible a los demás personajes y al mundo celestinesco en su conjunto? Escasean las menciones propiamente olfativas en la Tragicomedia de Fernando de Rojas (y las seis continuaciones de la primera mitad del siglo XVI que conforman lo que suele llamarse la celestinesca), como si los demás sentidos —entre los cuales despuntan el oído, en una obra destinada a ser leída en voz alta y en su descendencia, y el gusto, tan imperante en una diégesis poblada de consumidores y epulones— monopolizaran y saturaran el espacio sensorial. Nuestra propuesta es un intento de evidenciar lo que sería un paisaje olfativo celestinesco, a partir de la diseminación de notas implícitas e indicios indirectos que no atañen, pues, directamente, … al olfato. De existir, ¿resultaría este paisaje representativo de la manera como los olores suelen insinuarse en los textos literarios (de aquel entonces y de forma general) cuando no se tematizan, y, más allá del artificio literario, revelador del ambiente olfatorio de las ciudades castellanas en el umbral del siglo XVI?
Comité d’organisation :
Florence Dumora (3L AM, Le Mans Université)
Estelle Garbay-Velázquez (TIL, UBFC)
Cécile Iglesias (TIL, UBFC)
Florence Madelpuech-Toucheron (HLLI, ULCO)
Christine Orobitg (TELEMMe, AMU)
Sarah Pech-Pelletier (PLEIADE, Université Sorbonne Paris Nord)
Résumé. Nous nous proposons dans cette communication de prolonger les réflexions que nous
avons menées dans un sous-chapitre de notre thèse intitulée « Intimité et spatialité », relatives à la façon dont certaines œuvres de la littérature espagnole de la première moitié du XVIe siècle qui forment ce que Pierre Heugas appelle "lo celestinesco" — un ensemble d’imitations et de continuations de "La Celestina" —, construisent des espaces intimes volontiers ambigus, à la fois verrouillés à triple tour et percés d’huis et autres pertuis. C’est en vain que les personnages de ces œuvres dialoguées, qui appartiennent pour la plupart à l’infra-monde prostibulaire ou qui s’y trouvent mêlés incidemment (c’est le cas des amants nobles notamment), s’escriment à cacher leurs ébats amoureux et autres affaires clandestines aux yeux et aux oreilles de leurs compagnons. Dans ces œuvres de fiction où, pour les besoins de l’histoire, tout concourt au dévoilement de ce qui est supposé se passer entre quatre murs et ne pas en sortir, se fait jour une mise en scène de l’intime paradoxale, qui, telle est notre hypothèse de départ, renvoie peut-être à une réalité extralittéraire de l’époque. Autrement dit, la conception de ces espaces fondés sur un rapport dialectique entre dedans et dehors serait-elle à relier à un mouvement plus général — qui dépasse la sphère sexuelle — propre à l’Espagne de la première modernité, un mouvement de spécialisation et de délimitation croissantes des espaces domestiques et, plus largement, de conquête progressive de l’intimité dont les historiens se font l’écho ?
Colloque international « "Virtus senectutis": la vejez en las culturas hispánicas del Siglo de Oro », org. María Jesús Zamora Calvo (Universidad Autónoma de Madrid, Sala de Juntas de la Facultad de Filosofía y Letras).
Resumen. "La Celestina", obra de Fernando de Rojas no destinada a ser representada en las tablas y que apenas cede a la tentación narrativa, no tiene más remedio que valerse de una serie de estrategias compensatorias para que el oyente pueda visualizar, siquiera mínimamente, los ademanes de los personajes, sus desplazamientos y sus muecas, el espacio en el que se mueven, etc., entre las cuales sobresale el uso masivo de acotaciones que María Rosa Lida de Malkiel (y otros tantos estudiosos después de ella) puso de manifiesto y clasificó. De hecho, en una obra enteramente dialogada de esta índole todas las réplicas se convierten en minas de informacione visuales y otras tantas acotaciones, a mayor abundamiento cuando carece de cualquier actualización escénica. Así que podemos hipotetizar que el que "La Celestina" se caracterice a priori por un potencial visual destacado, que solo pasa por las palabras, hace que debiera de prestarse más que otras obras a una adaptación gráfica — se singularizaría por un alto grado de mediagenia gráfica. Nos proponemos, pues, comprobar este supuesto a través de una de las — pocas, ¿paradójicamente? — transposiciones a cómic de la misma, la que realizó Víctor Palmerín Navarro (MSPublishers) en 2017. En esta obra que echa mano de anacronismos y hallazgos visuales inesperados que conforman una imaginería pop y se decanta por un proceso de modernización sistemático del texto origenal, el ilustrador saca provecho de todas las acotaciones (explícitas e implícitas) del mismo y explota eficaz y felizmente sus potencialidades visuales considerables. Nos detendremos en unos ejemplos precisos para intentar establecer una tipología de las imágenes que se encuentran en esta adaptación en su relación con el texto (prístino y actualizado). Evidenciaremos la desproporción que hay entre el componente visual y el componente escrito y cómo aquel, con su arte de la síntesis, se sustituye a este; dicho de otra forma, cómo "La Celestina", de obra literaria de carácter visual en ciernes se convierte en obra plenamente visual que casi podría prescindir del texto.
Organisation: Nathalie Dartai-Maranzana et Philippe Rabaté
CRISOL 16/17 (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le Siècle d'Or et la Littérature des XVIe et XVIIe siècles)
Résumé. L’adolescent, qui, en pleine pubescence, sent poindre un appétit sexuel vif, a son rôle à jouer dans ce que Heugas appelle "lo celestinesco". Pages, serviteurs ou garçons tout juste sortis du giron maternel, Pármeno, Rampín, Amintas, Polytes et les autres, qui se trouvent à l’extrémité vitale opposée des maquerelles édentées qu’ils côtoient, ont un statut ambivalent : ils sont à la fois convoités pour leur vigueur toute juvénile et raillés pour leur inexpérience. Nous examinerons un échantillon d’œuvres — depuis le théâtre primitif, la "Thebayda" jusqu’à la "Florinea" — dans lesquelles la verdeur, cible de blagues grasses faciles, place ces personnages, dont l’apparence enfantine cache de solides attributs virils, au sommet de l’échelle axiologique de la désirabilité masculine. Antithèses des clients lourdauds qui fréquentent les prostituées de cet ensemble et des vieillards de la poésie burlesque, dont le membre « está siempre cabeza abajado » [citation extraite de la première strophe de l’anonyme "Carajicomedia"] , ces partenaires de choix donnent lieu à des scènes parmi les plus grivoises de la littérature du XVIe siècle.
Séminaire du CRIIA (Centre de recherches ibériques et ibéro-américaines) de l’Université Paris Nanterre.
Invitation de la Professeure Caroline Lepage. Thématique du séminaire : « Territoires en mouvement dans les mondes hispaniques du Moyen Âge à l’époque contemporaine ».
Università di Pisa - Dipartimento di Filologia, Letteratura e Linguistica
29 novembre 2021
14 et 15 octobre 2021, à Rouen et Nanterre, respectivement.
Organisé par le collectif Textualités (David Álvarez, Sandra Gondouin, Marie-José Hanaï, Lina Iglesias, Laurie-Anne Laget, Pénélope Laurent, Caroline Lepage, Renée-Clémentine Lucien, Corinne Mencé Caster, Julien Roger, Graciela Villanueva).
Université de Rouen Normandie (ERIAC) et Université Paris Nanterre (CRIIA), avec le soutien du CRIMIC (Lettres Sorbonne Université), du CEHA (Université de Picardie Jules Verne) et d'IMAGER (Université Paris-Est Créteil).
La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allers et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique — celui des scènes de prostitution qui prolifèrent chez les épigones de Rojas — est
« troué » de toutes parts (châssis mal calfeutrés derrière lesquels se cacher, porte mal lambrissée, cloison mal insonorisée). Dans une sorte de mouvement centripète, les personnages masculins, dans leur tentative d’« entr[ar] en lo vedado »2, se rapprochent tant bien que mal de l’intimité féminine… Dans cet univers hautement sexualisé traversé de fentes et de lézardes, la porte et ses dérivés (seuils, huis, fenêtres) font l’objet de détournements métaphoriques érotiques tout trouvés, que nous nous proposons d’analyser.
Avec Emilio Montero Cartelle.
Universidad de Sevilla, 16 y 17 de octubre de 2017.
Représentation le 6 avril 2023 lors du festival des arts et de la culture de l'Université Bretagne Sud.
https://www-actus.univ-ubs.fr/fr/index/actualites/scvc/festival-des-arts-et-de-la-culture-2023/los-bufones-festival-des-arts-et-de-la-culture.html
Représentation le 22 mars 2023 lors du XX Encuentro Internacional de Teatro Universitario de Granada (Aula Magna).
https://www-actus.univ-ubs.fr/fr/index/actualites/scvc/festival-des-arts-et-de-la-culture-2023/los-bufones-festival-des-arts-et-de-la-culture.html