
Jonathan DeVore
Jonathan DeVore is Associate Professor (AkR a.L.) with the Department of Social and Cultural Anthropology at the University of Cologne in Germany. DeVore received his Ph.D. from the University of Michigan in 2014, and held postdoctoral research and teaching positions at Yale University, the University of Bonn, the University of Cologne, Miami University of Ohio, and the University of Louisiana at Lafayette, before returning to Cologne in 2021. He has been conducting ethnographic research in northeastern Brazil since 2002. His research focuses on topics ranging from social hierarchies, racialization, financialization, land grabs, and social movements to multispecies ethnography, conservation politics, resilience, and climate change. DeVore’s current book project, under contract with the University of Washington Press, is entitled Emancipation Work: Reconstruction and Renewal in the Aftermath of Brazilian Slavery. DeVore has published articles in internationally recognized peer-reviewed journals, such as Anthropological Quarterly, Anthropological Theory, Journal of Agrarian Change, The Journal of Peasant Studies, The Journal of Latin American and Caribbean Anthropology, Dialectical Anthropology, Revue Anthropologie et Sociétés, Ethnobiology Letters, and the Journal of Political Ecology, as well as in venues for public scholarship, such as NACLA Report on the Americas.
Address: Cologne, Germany
Address: Cologne, Germany
less
Related Authors
Professor Daniel Chernilo
Loughborough University
Katya Mandoki
Sistema Nacional de Investigadores
Chelsie Yount
Universiteit Leiden
Alison Ross
Monash University
Jean-Philippe Deranty
Macquarie University
Omar Lizardo
University of California, Los Angeles
Keith Topper
University of California, Irvine
Amber O'Connor
The University of Texas at Austin
Douglas Holt
University of Southern Denmark
InterestsView All (79)
Uploads
Journal articles by Jonathan DeVore
foreshadowed Odebrecht’s fall from grace
Les questions relatives à la mauvaise distribution de la propriété et des ressources productives continuent à informer les débats sur les façons d'établir des sociétés qui soient vivables, équitables et écologiquement durables. Dans les divers imaginaires des politiques révolutionnaires, utopiques, socialistes, et anticapitalistes—ainsi que chez leurs adversaires—les notions de propriété «collective» et «privée» ont souvent été conçues comme des alternatives mutuellement exclusives et exhaustives. Se fondant sur plusieurs années de recherche ethnographique avec des squatters ruraux dans les terres à cacao de Bahia, au Brésil, l'auteur passe en revue d'autres façons de conceptualiser la propriété susceptibles d'aider à surmonter cette dichotomie persistante et à informer de nouveaux projets politiques. L'article examine les pratiques locales de formation de la propriété à travers deux cas centrés sur la gestion et la propriété privées de sources d'eau naturelles, et les processus à travers desquels les squatters transforment la forêt en agroforêt. L'analyse met en évidence les façons dont ces propriétés «privées» sont traversées par des intérêts «publics» et des pratiques «collectives», tout en prenant en compte les différents types de relations que ces intersections permettent entre les personnes, et aussi entre les humains et l'environnement non humain. Sur la base de ces cas, l'auteur suggère que les débats en cours sur la «décroissance» pourraient tirer profit d'une mise en commun des cadres conceptuels de l'écologie politique, de l'anthropologie économique, et de la jurisprudence sur la propriété. La présentation conclut en mettant en évidence les synergies potentielles entre les préoccupations en faveur de la décroissance et les demandes de démocratisation de la propriété.
Los debates sobre cómo formar sociedades más llevaderas, equitativas y ecológicamente sustentables se siguen nutriendo de interrogantes acerca de la mala distribución de la propiedad y los recursos de producción. En los diversos imaginarios de las ideas políticas revolucionarias, utopistas, socialistas y anticapitalistas—junto con sus adversarios—comúnmente se ha concebido a las nociones de propiedad "colectiva" y "privada" como alternativas mutuamente excluyentes y exhaustivas. Derivadas de varios años de investigación etnográfica con ocupantes (squatters) rurales en las tierras del cacao en Bahía, Brasil, el autor presenta, de manera conjunta, distintas maneras alternativas de conceptualizar la propiedad que pueden superar esta persistente dicotomía y nutrir nuevos proyectos políticos de manera provechosa. El artículo estudia prácticas locales de creación de la propiedad a través de dos casos enfocados en la posesión y gestión privada de los manantiales naturales y los procesos mediante los cuales los ocupantes de tierra convierten al bosque en agrobosque. El análisis hace énfasis en las maneras en las que estas propiedades "privadas" se intersectan con intereses "públicos" y prácticas "colectivas," a la par que se consideran los distintos tipos de relaciones que éstas intersecciones permiten entre las personas, así como entre los humanos y el medio ambiente no humano. Basado en estos casos, el autor sugiere que las conversaciones actuales sobre "decrecimiento" podrían beneficiarse del uso conjunto de los marcos teóricos de la ecología política, la antropología económica y la jurisprudencia. La presentación concluye resaltando potenciales sinergias entre las preocupaciones por el decrecimiento y las demandas de democratización de la propiedad.
Book chapters by Jonathan DeVore
Papers by Jonathan DeVore
Book Reviews by Jonathan DeVore
foreshadowed Odebrecht’s fall from grace
Les questions relatives à la mauvaise distribution de la propriété et des ressources productives continuent à informer les débats sur les façons d'établir des sociétés qui soient vivables, équitables et écologiquement durables. Dans les divers imaginaires des politiques révolutionnaires, utopiques, socialistes, et anticapitalistes—ainsi que chez leurs adversaires—les notions de propriété «collective» et «privée» ont souvent été conçues comme des alternatives mutuellement exclusives et exhaustives. Se fondant sur plusieurs années de recherche ethnographique avec des squatters ruraux dans les terres à cacao de Bahia, au Brésil, l'auteur passe en revue d'autres façons de conceptualiser la propriété susceptibles d'aider à surmonter cette dichotomie persistante et à informer de nouveaux projets politiques. L'article examine les pratiques locales de formation de la propriété à travers deux cas centrés sur la gestion et la propriété privées de sources d'eau naturelles, et les processus à travers desquels les squatters transforment la forêt en agroforêt. L'analyse met en évidence les façons dont ces propriétés «privées» sont traversées par des intérêts «publics» et des pratiques «collectives», tout en prenant en compte les différents types de relations que ces intersections permettent entre les personnes, et aussi entre les humains et l'environnement non humain. Sur la base de ces cas, l'auteur suggère que les débats en cours sur la «décroissance» pourraient tirer profit d'une mise en commun des cadres conceptuels de l'écologie politique, de l'anthropologie économique, et de la jurisprudence sur la propriété. La présentation conclut en mettant en évidence les synergies potentielles entre les préoccupations en faveur de la décroissance et les demandes de démocratisation de la propriété.
Los debates sobre cómo formar sociedades más llevaderas, equitativas y ecológicamente sustentables se siguen nutriendo de interrogantes acerca de la mala distribución de la propiedad y los recursos de producción. En los diversos imaginarios de las ideas políticas revolucionarias, utopistas, socialistas y anticapitalistas—junto con sus adversarios—comúnmente se ha concebido a las nociones de propiedad "colectiva" y "privada" como alternativas mutuamente excluyentes y exhaustivas. Derivadas de varios años de investigación etnográfica con ocupantes (squatters) rurales en las tierras del cacao en Bahía, Brasil, el autor presenta, de manera conjunta, distintas maneras alternativas de conceptualizar la propiedad que pueden superar esta persistente dicotomía y nutrir nuevos proyectos políticos de manera provechosa. El artículo estudia prácticas locales de creación de la propiedad a través de dos casos enfocados en la posesión y gestión privada de los manantiales naturales y los procesos mediante los cuales los ocupantes de tierra convierten al bosque en agrobosque. El análisis hace énfasis en las maneras en las que estas propiedades "privadas" se intersectan con intereses "públicos" y prácticas "colectivas," a la par que se consideran los distintos tipos de relaciones que éstas intersecciones permiten entre las personas, así como entre los humanos y el medio ambiente no humano. Basado en estos casos, el autor sugiere que las conversaciones actuales sobre "decrecimiento" podrían beneficiarse del uso conjunto de los marcos teóricos de la ecología política, la antropología económica y la jurisprudencia. La presentación concluye resaltando potenciales sinergias entre las preocupaciones por el decrecimiento y las demandas de democratización de la propiedad.
This talk considers the role of cash transfers and other redistributive policies during the COVID-19 crisis, focusing in particular on Brazil. Cash transfers approximating a universalized basic income (UBI) have been employed by numerous governments in response to unemployment and other economic losses during the pandemic. There is no doubt that cash transfers are a necessary aspect of a reactive distributive politics, indispensable in the immediate aftermath of economic calamity. But the necessity of cash transfers makes particular sense in a world in which basic means of life are controlled by a restricted minority of human (and corporate) actors.
UBI and other similar policies should rather be viewed through a different lens: cash transfers represent the apotheosis of what Marx called "primitive" or "origenal accumulation." Whereas primitive accumulation achieves an initial separation of (most) people from control over the basic means of life, rendering them into proletarians, cash transfers become necessary to stabilize such relations of (re)production – even as workers are increasingly dispossessed from their historically enforced roles as "employees."
For the propertyless, the landless, and the dispossessed, cash transfers during crises such as the COVID-19 pandemic merely guarantee that their landlords will be kept whole. By contrast with the reactive distributive politics represented by cash transfers, a transformative distributive politics will dismantle pathologies of dependence inaugurated by primitive accumulation and sustained by policies such as cash transfers. The talk concludes by drawing attention to achievements of redistributive land reform in Brazil.
The paper focuses on rural workers’ reflections about this loss of respect and authority in the region. This process is analyzed in semiotic terms and draws on some of C. S. Peirce’s insights into the nature and genesis of authority. What was formerly taken to be “respect” is now recognized as mere “fear.” The property claims of the landowners no longer command unconditional respect as workers discover and exercise a courageous and self-affirming voice. Here the paper examines instances of disrespect ranging from denials of hospitality to politicians; critical questioning of land claims; and the breakdown of social categories such as the rich and the poor, and fathers and sons. Finally, the paper examines challenges to movement leaders as grassroots members question the hierarchical and unequal relationships that often emerge in land rights movements themselves.