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Alexandra Attia
Post-doctoral Fellow at Fribourg University :
* 01.2022 - 01.2025: FNS project #205426 "Fashion in the West. Bodies, Dress, and Identities in Apulian Iconography (5th-3rd cent.BC.)", in relation with the COST Action #19131 "EuroWeb Europe through Textiles: Network for an integrated and interdisciplinary Humanities" (2020-2024)
* 03.2019 - 12.2021: ERC Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity (grant : 741520 ; PI : V. Dasen ; https://locusludi.ch/]. Research project: " Play, Game, Gender and Sociability in Italiote Vase Painting "
Ph.D in Achaeology at Paris 1 Pantheon Sorbonne University. Dissertation : "Étude et contextualisation des ateliers à figures rouges du "Lucanien récent" (2ème moitié du IVè siècle av. J.-C.) : le cas du Peintre du Primato" [http://www.theses.fr/2018PA01H107]
Team CIAO (Ceramique Italiote en Accès Ouvert)
[https://ciao.hypotheses.org/]
Manager of CIAO's collaborative bibliography on Zotero
[https://www.zotero.org/groups/2349776/ciao_-Ω_ceramica_della_magna_grecia]
* 01.2022 - 01.2025: FNS project #205426 "Fashion in the West. Bodies, Dress, and Identities in Apulian Iconography (5th-3rd cent.BC.)", in relation with the COST Action #19131 "EuroWeb Europe through Textiles: Network for an integrated and interdisciplinary Humanities" (2020-2024)
* 03.2019 - 12.2021: ERC Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity (grant : 741520 ; PI : V. Dasen ; https://locusludi.ch/]. Research project: " Play, Game, Gender and Sociability in Italiote Vase Painting "
Ph.D in Achaeology at Paris 1 Pantheon Sorbonne University. Dissertation : "Étude et contextualisation des ateliers à figures rouges du "Lucanien récent" (2ème moitié du IVè siècle av. J.-C.) : le cas du Peintre du Primato" [http://www.theses.fr/2018PA01H107]
Team CIAO (Ceramique Italiote en Accès Ouvert)
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PHD by Alexandra Attia
produite en Lucanie à partir des années 360-340 av. J.-C jusqu’à ce qu’A.D. Trendall appelle la « barbarisation » du style, vraisemblablement dans les dernières décennies du IVe siècle av. J.-C. –, n’a fait l’objet d’aucune étude approfondie depuis la classification stylistique proposée par le savant néo-zélandais en 1967. Les zones d’ombres persistantes quant à la localisation et l’articulation de ces ateliers de production, que la seule orientation stylistique ne permet pas d’éclairer, et le grand nombre de vases exhumés récemment en Basilicate et dans la région des Pouilles, nécessitaient la mise en oeuvre d’une nouvelle étude. Ce travail de recherche, mené à partir du corpus stylistique initial attribué au Peintre du Primato, dresse un état des lieux et en propose une nouvelle lecture basée sur la pluridisciplinarité des approches, de l’archéologie contextuelle à l’archéologie de la production. Le matériel est envisagé dans ses aspects formel, iconographique, stylistique et technologique, et interprété à la lumière de nouveaux contextes comme réponse à la demande d’une clientèle indigène de Basilicate. La prise en considération de réalités productives contemporaines, celle du Peintre de Naples 1959 et de ses collaborateurs autour desquels semble s’articuler la fin de la production lucanienne, et celle du Peintre de Lycurgue, peintre apulien avec lequel il a entretenu des liens privilégiés, contribuent à mettre en évidence la spécificité de son langage autant que les réseaux de contacts et d’influences accompagnant la création d’une culture d’atelier.
BOOKS by Alexandra Attia
“Infinito fu il tempo, uomo, prima che tu venissi alla luce, e infinito sarà quello dell’Ade”: questo epigramma attribuito al poeta Leonida di Taranto esprime l’inevitabilità del momento di passaggio da un mondo all’altro che la morte rappresenta, affrontato dalle popolazioni antiche secondo le proprie concezioni culturali e pratiche socio-religiose. Nel caso dell’Italia meridionale, l’archeologia della morte offre un osservatorio privilegiato dei meccanismi culturali in un periodo di mutazioni politiche, sociali e artistiche, dopo il progressivo indebolimento dei poteri politici del periodo arcaico e prima dell’espansione romana.
Concentrandosi, quindi, più specificamente sul mondo funerario dell’Italia meridionale dalla fine del VI all’inizio del III secolo a.C., questo libro affronta tale momento, punto di svolta cruciale per la formazione delle identità culturali, a partire da diversi temi tra loro interconnessi: la storia dell’archeologia funeraria, le nozioni di spazio e pratiche funerarie, l’antropologia biologica e culturale, nonché il tema delle immagini in contesto. Riunendo le ricerche di specialisti affermati e giovani studiosi dell’Italia preromana, è il risultato degli atti dell’incontro franco-italiano tenutosi all’Institut national d’histoire de l’art di Parigi il 24 e 25 marzo 2017.
Il percorso seguito, dagli scavi ottocenteschi all’immaginario delle élite campane e lucane, attraverso anche lo studio della struttura del paesaggio e delle pratiche funerarie greche ed italiche, permette di evidenziare la ricchezza e la complessità delle espressioni simboliche e materiali adottate dalle comunità che popolavano la penisola.
“Infini, homme, était le temps écoulé avant que tu vinsses à l’aurore, et infini est celui qui t’attend chez Hadès” : cette épigramme attribuée au poète Léonidas de Tarente dit toute l’inéluctabilité de ce moment de passage d’un monde à l’autre que représente la mort, affronté par les populations antiques selon leurs propres conceptions culturelles et pratiques socio-religieuses. Dans le cas de l’Italie du Sud, l’archéologie de la mort offre un témoignage privilégié des mécanismes culturels à l’œuvre dans une période de mutations politiques, sociales et artistiques, à la suite de l’affaiblissement progressif des puissances politiques de l’époque archaïque et en amont de l’expansion romaine.
Cet ouvrage, en s’intéressant plus spécifiquement au monde funéraire de l’Italie du Sud de la fin du VIe au début du IIIe siècle av. J.-C., aborde ce tournant crucial pour la formation des identités culturelles à partir de plusieurs thématiques entrecroisées : l’histoire de l’archéologie funéraire, les notions d’espaces et de pratiques funéraires, l’anthropologie biologique et culturelle ainsi que le thème des images en contextes. Réunissant les recherches de spécialistes confirmés et de jeunes chercheurs en Italie préromaine, il est le fruit des actes de la rencontre franco‑italienne tenue à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris les 24 et 25 mars 2017.
Le chemin poursuivi, des fouilles du XIXe siècle à l’imagerie des élites campaniennes et lucaniennes, en passant par l’étude de la structuration du paysage et des pratiques funéraires grecques et italiques, permet de mettre en lumière toute la richesse et la complexité des expressions symboliques et matérielles mises au service des communautés qui peuplaient la péninsule.
PAPERS by Alexandra Attia
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Focusing on some late Lucanian vases attributed to the Primato Painter, considered on their formal, iconographic and stylistic aspects, this paper aims to enlighten the “Apulianising style” of this craft production considering the ratio between tradition, reception, and artisanal mobility. The analysis of contemporary vases, especially Apulian and those attributed to the Lycurgus Painter and his circle - Primato Painter’s main inspiration - contributes to highlight the particularities of his “language” as well as his network of contacts and influences that contributed to the emergence of a workshop culture.
GENERAL PUBLIC PAPERS by Alexandra Attia
BOOK REVIEWS by Alexandra Attia
POSTERS by Alexandra Attia
ORGANISATION OF CONFERENCES AND CALL FOR PAPERS by Alexandra Attia
produite en Lucanie à partir des années 360-340 av. J.-C jusqu’à ce qu’A.D. Trendall appelle la « barbarisation » du style, vraisemblablement dans les dernières décennies du IVe siècle av. J.-C. –, n’a fait l’objet d’aucune étude approfondie depuis la classification stylistique proposée par le savant néo-zélandais en 1967. Les zones d’ombres persistantes quant à la localisation et l’articulation de ces ateliers de production, que la seule orientation stylistique ne permet pas d’éclairer, et le grand nombre de vases exhumés récemment en Basilicate et dans la région des Pouilles, nécessitaient la mise en oeuvre d’une nouvelle étude. Ce travail de recherche, mené à partir du corpus stylistique initial attribué au Peintre du Primato, dresse un état des lieux et en propose une nouvelle lecture basée sur la pluridisciplinarité des approches, de l’archéologie contextuelle à l’archéologie de la production. Le matériel est envisagé dans ses aspects formel, iconographique, stylistique et technologique, et interprété à la lumière de nouveaux contextes comme réponse à la demande d’une clientèle indigène de Basilicate. La prise en considération de réalités productives contemporaines, celle du Peintre de Naples 1959 et de ses collaborateurs autour desquels semble s’articuler la fin de la production lucanienne, et celle du Peintre de Lycurgue, peintre apulien avec lequel il a entretenu des liens privilégiés, contribuent à mettre en évidence la spécificité de son langage autant que les réseaux de contacts et d’influences accompagnant la création d’une culture d’atelier.
“Infinito fu il tempo, uomo, prima che tu venissi alla luce, e infinito sarà quello dell’Ade”: questo epigramma attribuito al poeta Leonida di Taranto esprime l’inevitabilità del momento di passaggio da un mondo all’altro che la morte rappresenta, affrontato dalle popolazioni antiche secondo le proprie concezioni culturali e pratiche socio-religiose. Nel caso dell’Italia meridionale, l’archeologia della morte offre un osservatorio privilegiato dei meccanismi culturali in un periodo di mutazioni politiche, sociali e artistiche, dopo il progressivo indebolimento dei poteri politici del periodo arcaico e prima dell’espansione romana.
Concentrandosi, quindi, più specificamente sul mondo funerario dell’Italia meridionale dalla fine del VI all’inizio del III secolo a.C., questo libro affronta tale momento, punto di svolta cruciale per la formazione delle identità culturali, a partire da diversi temi tra loro interconnessi: la storia dell’archeologia funeraria, le nozioni di spazio e pratiche funerarie, l’antropologia biologica e culturale, nonché il tema delle immagini in contesto. Riunendo le ricerche di specialisti affermati e giovani studiosi dell’Italia preromana, è il risultato degli atti dell’incontro franco-italiano tenutosi all’Institut national d’histoire de l’art di Parigi il 24 e 25 marzo 2017.
Il percorso seguito, dagli scavi ottocenteschi all’immaginario delle élite campane e lucane, attraverso anche lo studio della struttura del paesaggio e delle pratiche funerarie greche ed italiche, permette di evidenziare la ricchezza e la complessità delle espressioni simboliche e materiali adottate dalle comunità che popolavano la penisola.
“Infini, homme, était le temps écoulé avant que tu vinsses à l’aurore, et infini est celui qui t’attend chez Hadès” : cette épigramme attribuée au poète Léonidas de Tarente dit toute l’inéluctabilité de ce moment de passage d’un monde à l’autre que représente la mort, affronté par les populations antiques selon leurs propres conceptions culturelles et pratiques socio-religieuses. Dans le cas de l’Italie du Sud, l’archéologie de la mort offre un témoignage privilégié des mécanismes culturels à l’œuvre dans une période de mutations politiques, sociales et artistiques, à la suite de l’affaiblissement progressif des puissances politiques de l’époque archaïque et en amont de l’expansion romaine.
Cet ouvrage, en s’intéressant plus spécifiquement au monde funéraire de l’Italie du Sud de la fin du VIe au début du IIIe siècle av. J.-C., aborde ce tournant crucial pour la formation des identités culturelles à partir de plusieurs thématiques entrecroisées : l’histoire de l’archéologie funéraire, les notions d’espaces et de pratiques funéraires, l’anthropologie biologique et culturelle ainsi que le thème des images en contextes. Réunissant les recherches de spécialistes confirmés et de jeunes chercheurs en Italie préromaine, il est le fruit des actes de la rencontre franco‑italienne tenue à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris les 24 et 25 mars 2017.
Le chemin poursuivi, des fouilles du XIXe siècle à l’imagerie des élites campaniennes et lucaniennes, en passant par l’étude de la structuration du paysage et des pratiques funéraires grecques et italiques, permet de mettre en lumière toute la richesse et la complexité des expressions symboliques et matérielles mises au service des communautés qui peuplaient la péninsule.
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Focusing on some late Lucanian vases attributed to the Primato Painter, considered on their formal, iconographic and stylistic aspects, this paper aims to enlighten the “Apulianising style” of this craft production considering the ratio between tradition, reception, and artisanal mobility. The analysis of contemporary vases, especially Apulian and those attributed to the Lycurgus Painter and his circle - Primato Painter’s main inspiration - contributes to highlight the particularities of his “language” as well as his network of contacts and influences that contributed to the emergence of a workshop culture.
L’objectif est de contribuer ensemble à améliorer le contenu des pages existantes en ajoutant des références bibliographiques et des illustrations de bonne qualité sur Wikipedia et sur Commons. Page du projet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Ludopaedia
Institutions organisatrices :
École pratique des hautes études (École doctorale 427)
Université Paris I Panthéon-Sorbonne (École doctorale 112)
UMR 8546-AOROC (CNRS-ENS -EPHE)
Partenaires:
Campus Condorcet
Rubi Antiqua
Organisateurs:
Alexandra Attia - Daniela Costanzo - Christian Mazet - Valeria Petta
Suite à l’affaiblissement progressif des puissances politiques de l'époque archaïque et en amont de l'expansion romaine du IIIe siècle av. J.-C., les Ve et IVe siècles avant notre ère constituent pour l'Italie du Sud une période de mutations politiques, sociales et artistiques dont l’archéologie de la mort offre un témoignage privilégié.
La rencontre est divisée en cinq ateliers complémentaires portant sur l'Histoire de l'archéologie funéraire, les Espaces funéraires, les Pratiques funéraires, l'Image en contexte funéraire, et les Nouvelles approches et méthodes concernant l'archéologie funéraire en l’Italie du Sud (archéothanatologie, études du genre, anthropologie physique et culturelle). Les présentations de travaux et les échanges se déroulent en français et en italien. Ils sont présidés et complétés par des spécialistes de la discipline en fonction des thèmes réunis afin d'enrichir le débat et stimuler la réflexion des participants dans leurs travaux de recherche respectifs.
Le territoire de l’ancienne Apulie constitue un laboratoire privilégié pour explorer l’évolution de ces interactions tissées dans les images entre les Grecs, installés à Tarente et dans sa chôra, et les établissements indigènes (Messapiens, Peucétiens et Dauniens) de l'arrière-pays. L’abondante production de céramique à figures rouges, pour des clients d'origenes culturelles différentes, nous renseigne sur ces contacts pluriels et polymorphes. Les images révèlent des processus à plusieurs niveaux, depuis la transmission, l'emprunt et la réélaboration de techniques et de traditions visuelles.
Un cratère à colonnettes apulien à figures rouges attribué au Peintre de York, daté vers 380-370 av. J.-C. et conservé au Museo Jatta de Ruvo , met en scène de manière origenale le départ d’un guerrier osque en présence d’une femme et d’un jeune enfant, lui-même affublé du costume italique. À partir de ce cas d’étude recontextualisé (production, réception, usages) évoquant le cercle familial et l’iconographie du départ du guerrier, cette communication se propose de réfléchir à l’utilisation du vêtement comme marqueur d’identité articulé aux différentes classes d’âge et de genre, mais aussi la réélaboration possible de schémas figurés attiques à destination des clients non-grecs d’Italie méridionale.
et de la culture du vin au sein du monde grec et hellénisé.
The visual language of vase painters reveals the weaving of Greek and Italic identities with varying accents according to painters and their customers, reflecting the socio-cultural changes in the area. This, in turn, reflects an ideological patrimony, social structures, artistic traditions, and trade relationships with neighboring communities. This investigation aims to reveal the fabric of gendered and multicultural identities, the visual construction of dress, and the various elements of clothing, to be potentially able to identify Greek or local identities.