Abstract of this book in which I participated most of dutch privateer, french privateer in the 17... more Abstract of this book in which I participated most of dutch privateer, french privateer in the 17th century
Longtemps, il a été difficile de situer Byzance dans le champ de la discipline historique. Histoi... more Longtemps, il a été difficile de situer Byzance dans le champ de la discipline historique. Histoire ancienne ou médiévale ? Occidentale ou orientale ? L’Empire byzantin partage avec le monde oriental et musulman de nombreux caractères : la ville est au centre de l’organisation de la société, et l’empereur a pour mission d’établir un pouvoir universel. Au même titre que les royaumes occidentaux du haut Moyen Âge, il assume un héritage romano-chrétien et le transforme, mais il se singularise par le maintien d’un État fort, incarné par l’empereur.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Giovanni de lo Cavo ou Giovanni de Capite (2 nde ½ du XIII e siècle) Ce pirate est connu presque ... more Giovanni de lo Cavo ou Giovanni de Capite (2 nde ½ du XIII e siècle) Ce pirate est connu presque seulement par un document exceptionnel : la plainte des Vénitiens adressée à Michel VIII Paléologue dans le cadre des négociations du traité entre Venise et l'empire.
Cahiers de civilisation médiévale. Xe-XIIe siècle, Dec 1, 2018
La revue Cahiers de civilisation médiévale est mise à disposition selon les termes de la Licence ... more La revue Cahiers de civilisation médiévale est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.
Le regne de l’empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055) pose des problemes d’interpretations a... more Le regne de l’empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055) pose des problemes d’interpretations aux historiens. En effet, il est difficile d’identifier les ressorts et les motivations de sa politique. Presente par Michel Psellos comme un empereur insouciant et frivole, il est en fait un habile politicien capable de federer autour de lui des familles aristocratiques et des groupes sociaux de Constantinople. En etudiant attentivement les sources, il est possible d’identifier les soutiens de Constantin. Il est aussi significatif de constater que ses soutiens varient en fonction du temps. Neanmoins, le but de cette politique reste le meme : proposer une alternative a la disparition previsible de la legitimite.
SCHLUMBERGER G., Un empereur au X e siècle Nicéphore Phocas, Paris, 1890, p. 252-253 qui ajoute, ... more SCHLUMBERGER G., Un empereur au X e siècle Nicéphore Phocas, Paris, 1890, p. 252-253 qui ajoute, p. 3, pour faire bonne mesure, la même accusation au moment de la mort de Constantin VII Porphyrogénète sans citer les sources. 2 Voir également la création du mythe historique de Basile II le Bulgaroctone et de l'aveuglement des prisonniers bulgares, STEPHENSON P., The Legend of Basil the Bulgar-Slayer, Cambridge, 2003, p. 81-96. 3 QUINTILLIEN, Institutiones Orationes, V. 10, p. 134, oppose le crime de poison des femmes au meurtre par les armes des hommes, cité par COLLARD F., Le crime de poison au Moyen Age, Paris, 2003, p. 111-117. 4 La question de l'usage des poisons dans l'empire byzantin est le sujet d'une monographie en grec : LASKARATOS J., Calices tranquillisateurs de vie [Kylikes Zois Kateunastriai], en grec moderne, Athènes, 1994, 335 p. Elle fait l'inventaire des décès par empoisonnement des empereurs ou dans l'entourage proche des empereurs. Sur la typologie des poisons, TOUWAIDE A., « Les poisons dans le monde antique et byzantin : introduction à une analyse systémique », Revue d'histoire de la pharmacie vol. 79/290 (1991), p. 265-281.
Michel Psellos, le plus important des savants byzantins du XI e siècle, offre toujours aux histor... more Michel Psellos, le plus important des savants byzantins du XI e siècle, offre toujours aux historiens des défis intéressants, le premier d'entre eux consistant à tenter de reconstituer sa carrière et sa biographie 1. Cela tient avant tout aux sources qui proviennent presque exclusivement des écrits dudit savant. Etonnamment, la plupart des historiens byzantins des XI e et XII e siècles ne s'intéressent pas vraiment à celui qui se donne le premier rôle dans sa Chronographie 2. Seul, Jean Skylitzès lui attribue une modeste place dans les événements de la seconde moitié du XI e siècle en le mentionnant explicitement dans son oeuvre. Ce traitement de faveur n'est pas dû au simple hasard, mais il est l'illustration des relations entre les deux auteurs au cours de la seconde moitié du XI e siècle. Partant de cette remarque, parfois faite par d'autres 3 , il faut préciser comment leurs biographies permettent d'expliquer pourquoi Skylitzès est apparemment le seul historien à accorder à Psellos le rôle politique que celui s'accordait dans la Chronographie. Pour faire apparaître la singularité de cette relation entre deux hommes qui appartiennent à deux générations successives, le mieux est dans un premier temps d'analyser les passages dans les histoires des XI e et XII e siècles qui mentionnent Michel Psellos. Un premier groupe d'historiens, comprenant Nicéphore Bryennios et Michel Glykas, restent neutres ou muets à propos de Michel Psellos. Ecrivant au XII e siècle, Michel Glykas
De nombreux travaux de byzantinistes tentent de faire progresser notre connaissance des rouages a... more De nombreux travaux de byzantinistes tentent de faire progresser notre connaissance des rouages administratifs byzantins, cependant les sources narrative byzantines se desinteressent le plus souvent des processus administratifs et elles resument toute participation a l'exercice du pouvoir a une nomination a la discretion de l'empereur.
Etudes de la vision de la Bulgarie dans l'oeuvre de Michel Psellos. Elle montre que ce dernie... more Etudes de la vision de la Bulgarie dans l'oeuvre de Michel Psellos. Elle montre que ce dernier ne s'interesse a la Bulgarie que lorsque les aristocrates bulgares jouent un role a Constantinople
Abstract of this book in which I participated most of dutch privateer, french privateer in the 17... more Abstract of this book in which I participated most of dutch privateer, french privateer in the 17th century
Longtemps, il a été difficile de situer Byzance dans le champ de la discipline historique. Histoi... more Longtemps, il a été difficile de situer Byzance dans le champ de la discipline historique. Histoire ancienne ou médiévale ? Occidentale ou orientale ? L’Empire byzantin partage avec le monde oriental et musulman de nombreux caractères : la ville est au centre de l’organisation de la société, et l’empereur a pour mission d’établir un pouvoir universel. Au même titre que les royaumes occidentaux du haut Moyen Âge, il assume un héritage romano-chrétien et le transforme, mais il se singularise par le maintien d’un État fort, incarné par l’empereur.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Giovanni de lo Cavo ou Giovanni de Capite (2 nde ½ du XIII e siècle) Ce pirate est connu presque ... more Giovanni de lo Cavo ou Giovanni de Capite (2 nde ½ du XIII e siècle) Ce pirate est connu presque seulement par un document exceptionnel : la plainte des Vénitiens adressée à Michel VIII Paléologue dans le cadre des négociations du traité entre Venise et l'empire.
Cahiers de civilisation médiévale. Xe-XIIe siècle, Dec 1, 2018
La revue Cahiers de civilisation médiévale est mise à disposition selon les termes de la Licence ... more La revue Cahiers de civilisation médiévale est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.
Le regne de l’empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055) pose des problemes d’interpretations a... more Le regne de l’empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055) pose des problemes d’interpretations aux historiens. En effet, il est difficile d’identifier les ressorts et les motivations de sa politique. Presente par Michel Psellos comme un empereur insouciant et frivole, il est en fait un habile politicien capable de federer autour de lui des familles aristocratiques et des groupes sociaux de Constantinople. En etudiant attentivement les sources, il est possible d’identifier les soutiens de Constantin. Il est aussi significatif de constater que ses soutiens varient en fonction du temps. Neanmoins, le but de cette politique reste le meme : proposer une alternative a la disparition previsible de la legitimite.
SCHLUMBERGER G., Un empereur au X e siècle Nicéphore Phocas, Paris, 1890, p. 252-253 qui ajoute, ... more SCHLUMBERGER G., Un empereur au X e siècle Nicéphore Phocas, Paris, 1890, p. 252-253 qui ajoute, p. 3, pour faire bonne mesure, la même accusation au moment de la mort de Constantin VII Porphyrogénète sans citer les sources. 2 Voir également la création du mythe historique de Basile II le Bulgaroctone et de l'aveuglement des prisonniers bulgares, STEPHENSON P., The Legend of Basil the Bulgar-Slayer, Cambridge, 2003, p. 81-96. 3 QUINTILLIEN, Institutiones Orationes, V. 10, p. 134, oppose le crime de poison des femmes au meurtre par les armes des hommes, cité par COLLARD F., Le crime de poison au Moyen Age, Paris, 2003, p. 111-117. 4 La question de l'usage des poisons dans l'empire byzantin est le sujet d'une monographie en grec : LASKARATOS J., Calices tranquillisateurs de vie [Kylikes Zois Kateunastriai], en grec moderne, Athènes, 1994, 335 p. Elle fait l'inventaire des décès par empoisonnement des empereurs ou dans l'entourage proche des empereurs. Sur la typologie des poisons, TOUWAIDE A., « Les poisons dans le monde antique et byzantin : introduction à une analyse systémique », Revue d'histoire de la pharmacie vol. 79/290 (1991), p. 265-281.
Michel Psellos, le plus important des savants byzantins du XI e siècle, offre toujours aux histor... more Michel Psellos, le plus important des savants byzantins du XI e siècle, offre toujours aux historiens des défis intéressants, le premier d'entre eux consistant à tenter de reconstituer sa carrière et sa biographie 1. Cela tient avant tout aux sources qui proviennent presque exclusivement des écrits dudit savant. Etonnamment, la plupart des historiens byzantins des XI e et XII e siècles ne s'intéressent pas vraiment à celui qui se donne le premier rôle dans sa Chronographie 2. Seul, Jean Skylitzès lui attribue une modeste place dans les événements de la seconde moitié du XI e siècle en le mentionnant explicitement dans son oeuvre. Ce traitement de faveur n'est pas dû au simple hasard, mais il est l'illustration des relations entre les deux auteurs au cours de la seconde moitié du XI e siècle. Partant de cette remarque, parfois faite par d'autres 3 , il faut préciser comment leurs biographies permettent d'expliquer pourquoi Skylitzès est apparemment le seul historien à accorder à Psellos le rôle politique que celui s'accordait dans la Chronographie. Pour faire apparaître la singularité de cette relation entre deux hommes qui appartiennent à deux générations successives, le mieux est dans un premier temps d'analyser les passages dans les histoires des XI e et XII e siècles qui mentionnent Michel Psellos. Un premier groupe d'historiens, comprenant Nicéphore Bryennios et Michel Glykas, restent neutres ou muets à propos de Michel Psellos. Ecrivant au XII e siècle, Michel Glykas
De nombreux travaux de byzantinistes tentent de faire progresser notre connaissance des rouages a... more De nombreux travaux de byzantinistes tentent de faire progresser notre connaissance des rouages administratifs byzantins, cependant les sources narrative byzantines se desinteressent le plus souvent des processus administratifs et elles resument toute participation a l'exercice du pouvoir a une nomination a la discretion de l'empereur.
Etudes de la vision de la Bulgarie dans l'oeuvre de Michel Psellos. Elle montre que ce dernie... more Etudes de la vision de la Bulgarie dans l'oeuvre de Michel Psellos. Elle montre que ce dernier ne s'interesse a la Bulgarie que lorsque les aristocrates bulgares jouent un role a Constantinople
Etude de Charles d'Anjou a travers les chroniques byzantines, principalement celle de Nicepho... more Etude de Charles d'Anjou a travers les chroniques byzantines, principalement celle de Nicephore Gregorad
La Synopsis Historiarum de Jean Skylitzes fournit a l'historien une bonne base pour etudier l... more La Synopsis Historiarum de Jean Skylitzes fournit a l'historien une bonne base pour etudier le retentissement et l'echo des tremblements de terre dans la pensee politique byzantine des X e-XII e siecles. En effet, il relate 17 seismes differents entre 866 et 1063. L'etude cherche a montrer que les seismes chez cet auteur ont d'abord un role politique et ideologique, celui de theosemeia, de message divin. Ils permettent de classer les regnes des empereurs en fonc-tion de leurs reactions. Les bons empereurs (rares, Nicephore II Phokas par exemple) viennent en aide aux malheureux et surtout modifient leur mode de gouvernement, alors que d'autres empereurs s'enfoncent dans l'erreur en-trainant avec eux leur peuple (la dynastie macedonienne dans son ensemble). Mais c'est surtout Michel IV (1034-1041) mal conseille par son frere Jean l'Orphanotrophe qui cristallise les critiques de Skylitzes. L'empereur ne peut lutter que contre les consequences des...
Il s'agit a partir de l'etude de la prosopographie administrative du theme du Peloponnese... more Il s'agit a partir de l'etude de la prosopographie administrative du theme du Peloponnese de montrer la place de cette region dans l'histoire administrative de l'empire byzantin. Il s'agit egalement de montrer la place du Peloponnese dans les carrieres des aristocrates byzantins. L'article comprend une liste des juges-kritai du theme.
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L’Empire byzantin partage avec le monde oriental et musulman de nombreux caractères : la ville est au centre de l’organisation de la société, et l’empereur a pour mission d’établir un pouvoir universel. Au même titre que les royaumes occidentaux du haut Moyen Âge, il assume un héritage romano-chrétien et le transforme, mais il se singularise par le maintien d’un État fort, incarné par l’empereur.
L’Empire byzantin partage avec le monde oriental et musulman de nombreux caractères : la ville est au centre de l’organisation de la société, et l’empereur a pour mission d’établir un pouvoir universel. Au même titre que les royaumes occidentaux du haut Moyen Âge, il assume un héritage romano-chrétien et le transforme, mais il se singularise par le maintien d’un État fort, incarné par l’empereur.