Le 23 mars 2020, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat partout sur la planète, afin de se concentrer ensemble sur le vrai combat - vaincre la COVID-19. Il a réitéré cet appel en ouverture de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre.
Faire taire les armes peut non seulement soutenir la lutte contre la COVID-19, mais aussi créer des opportunités pour faire parvenir une aide vitale et pour ouvrir la voie de la diplomatie. Le cessez-le-feu peut apporter de l'espoir aux personnes qui souffrent dans les zones de conflit et qui sont particulièrement vulnérables à la pandémie. Depuis le mois de mars, 180 pays, ainsi que le Conseil de sécurité, des organisations régionales, des organisations de la société civile, des défenseurs de la paix et des millions de citoyens du monde ont approuvé l’appel au cessez-le-feu lancé par le Secrétaire général.
Le temps presse et il n’y a pas une seconde à perdre.
L’heure est venue de donner ensemble une nouvelle impulsion à la paix et à la réconciliation. J’appelle donc la communauté internationale à redoubler d’efforts – sous la conduite du Conseil de sécurité – pour parvenir à un cessez-le-feu mondial d’ici à la fin de l’année. […] Un cessez-le-feu mondial s’impose pour éteindre les « conflits chauds ». Mais nous devons aussi faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter une nouvelle guerre froide.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres