Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group
ECOMOG | |
Carte des États membres de l'ECOMOG en 2005 | |
Création | 1990 |
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Pays | Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest |
Type | Force multinationale |
Rôle | Maintien de la Paix |
Effectif | 20 000 soldats |
Guerres | Guerre civile du Liberia Guerre civile de Sierra Leone Guerre civile de Guinée-Bissau MISMA |
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L'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (Ecomog), ou « Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao », aussi appelé les « Casques Blancs » en référence aux Casques Bleus de l’ONU, est un groupe militaire d’intervention placé sous la direction de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Il est destiné à l’origene à faire respecter les cessez-le-feu signés dans les pays membres de la Cédéao.
Historique et objectifs
[modifier | modifier le code]C’est lors de la guerre civile du Liberia que la Cédéao décida la création, en 1990, d’un groupe de supervision du cessez-le-feu.
Ce groupe intervint également lors de la guerre civile de Sierra Leone et en Guinée-Bissau.
En 1999, la Cédéao décida d’en faire un groupe permanent, avec les objectifs suivants :
- observer et superviser les cessez-le-feu ;
- maintenir et construire la paix ;
- effectuer des interventions humanitaires ;
- effectuer des déploiements préventifs ;
- désarmer et démobiliser les forces armées non régulières.
En 2004, l’Ecomog est remplacée par la force en attente de la Cédéao (FAC), alors composée de militaires, policiers et civils.
Les interventions
[modifier | modifier le code]L’Ecomog est intervenu dans plusieurs conflits armés de l’Afrique de l’Ouest, principalement dans le cadre d’un maintien de la paix :
- guerre civile du Liberia[1] ;
- guerre civile de Sierra Leone ;
- guerre civile de Guinée-Bissau ;
- opération en janvier 2017 en Gambie à la suite de troubles politiques entre le président sortant et le président nouvellement élu[2] ;
- MISMA en 2013 au Mali[3].
Composition
[modifier | modifier le code]À l’origene, l’Ecomog était composé d’une centaine de soldats, avec une majorité de Nigérians. En raison de la violence et de l’étendue de la guerre civile du Liberia, l’effectif des troupes de l’Ecomog a augmenté jusqu’à 20 000 soldats.
L’accord de 1999 fait de l’Ecomog une force permanente. Il prévoit une hausse de l’effectif à hauteur de celui d’une brigade.
Suivant les conflits, onze États membres de la Cédéao ont déjà fourni des contingents : | ||||
ainsi que 2 États non membres de la Cédéao : | ||||
Quelques lacunes
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sesay, Amadu., Post-war regimes and state reconstruction in Liberia and Sierra Leone, Council for the Development of Social Science Research in Africa, (ISBN 9782869784130 et 2869784139, OCLC 646849422, lire en ligne)
- « Les forces de la Cédéao, solution fragile à la crise gambienne », sur France 24, (consulté le )
- « Le Conseil de sécurité de l’ONU autorise le déploiement d’une force internationale au Mali », Zone Militaire, (consulté le )