Halobacteria
Domaine | Archaea |
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Embranchement | Euryarchaeota |
- Classe : Halobacteria
- Ordre : Halobacteriales
- Famille : Halobacteriaceae
- Genre : Haladaptatus
- Genre : Halalkalicoccus
- Genre : Halarchaeum
- Genre : Haloalcalophilium
- Genre : Haloarchaeobius
- Genre : Haloarcula
- Genre : Halobacterium
- Genre : Halobaculum
- Genre : Halobellus
- Genre : Halobiforma
- Genre : Halococcus
- Genre : Haloferax
- Genre : Halogeometricum
- Genre : Halogranum
- Genre : Halolamina
- Genre : Halomarina
- Genre : Halomicrobium
- Genre : Halonotius
- Genre : Halopelagius
- Genre : Halopenitus
- Genre : Halopiger
- Genre : Haloplanus
- Genre : Haloquadratum
- Genre : Halorhabdus
- Genre : Halorientalis
- Genre : Halorubellus
- Genre : Halorubrum
- Genre : Halorussus
- Genre : Halosarcina
- Genre : Halosimplex
- Genre : Halostagnicola
- Genre : Haloterrigena
- Genre : Halovivax
- Genre : Natrialba
- Genre : Natrinema
- Genre : Natronoarchaeum
- Genre : Natronobacterium
- Genre : Natronococcus
- Genre : Natronolimnobius
- Genre : Natronomonas
- Genre : Natronorubrum
- Genre : Salarchaeum
- Genre : Salinarchaeum
- Famille : Halobacteriaceae
- Ordre : Halobacteriales
Les Halobacteria, ou halobactéries, sont une classe d'archées de l'embranchement (phylum) des Euryarchaeota. Ce sont des microorganismes chimiohétérototrophes qui se développent dans des milieux saturés ou quasiment saturés en sels dissous, tels que les marais salants. Ces concentrations en sel leur sont nécessaires pour vivre, contrairement à d'autres organismes qui peuvent vivre sans et qualifiés d'« halotolérants ». On les qualifie d'halophiles, bien que cet adjectif s'applique également à des organismes qui requièrent des salinités moins élevées. On les trouve dans tous les environnements humides riches en matières organiques et en sels.
Le nom Halobacteria a été attribué à ces organismes avant que le domaine des archées ne soit identifié, à une époque où tous les procaryotes étaient considérés être des bactéries, d'où ce nom qui peut être trompeur. On les trouve parfois désignées sous le terme d’haloarchées pour les distinguer des bactéries halophiles.
Leur métabolisme peut être aérobie ou anaérobie. Leur membrane cellulaire présente une coloration pourpre caractéristique due à la bactériorhodopsine qui donne à leurs efflorescences des teintes rouges parfois violacées. La bactériorhodopsine capte la lumière du soleil afin de la convertir en énergie métabolique à travers la phosphorylation de l'ADP en ATP – ce phénomène n'a toutefois rien à voir à la photosynthèse. Les halobactéries possèdent également un autre pigment, l'halorhodopsine, qui pompe les ions chlorure à travers la membrane cellulaire et génère un gradient de concentration contribuant également à la production d'énergie métabolique. Ces archées sont cependant incapables de fixer le carbone inorganique, contrairement aux organismes photosynthétiques (il existe par ailleurs des archées capables de le faire (autotrophes), mais elle ne sont pas photosynthétiques).
Liste des ordres
[modifier | modifier le code]Selon NCBI (3 janv. 2011)[2] :
- ordre Halobacteriales
- Halobacteriales incertae sedis
Selon World Register of Marine Species (3 janv. 2011)[3] :
- ordre Halobacteriales
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Catalogue of Life : Halobacteria
- (en) Référence WoRMS : Halobacteria (+ liste espèces)
- (en) Référence NCBI : Halobacteria (taxons inclus)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) T Cavalier-Smith, « The neomuran origen of archaebacteria, the negibacterial root of the universal tree and bacterial megaclassification », Int. J. Syst. Evol. Microbiol., vol. 52, no Pt 1, , p. 7–76.
- (en) CR Woese, « Towards a natural system of organisms: proposal for the domains Archaea, Bacteria, and Eucarya », Proc. Natl. Acad. Sci. USA, vol. 87, no 12, , p. 4576–4579 (PMCID 54159, Bibcode 1990PNAS...87.4576W). DOI 10.1073/pnas.87.12.4576
- (en) T Cavalier-Smith, « The kingdoms of organisms », Nature, vol. 324, no 6096, , p. 416–417 (Bibcode 1986Natur.324..416C). DOI 10.1038/324416a0
- (en) Grant WD, Kamekura M, McGenity TJ, Ventosa A, DR Boone (éditeur) et RW Castenholz (éditeur), Bergey's Manual of Systematic Bacteriology, vol. 1 : The Archaea and the deeply branching and phototrophic Bacteria, New York, Springer Verlag, , 2e éd., 722 p. (ISBN 978-0-387-98771-2), « Class III. Halobacteria class. nov. », p. 169
- (en) GM Garrity, JG Holt, DR Boone (éditeur) et RW Castenholz (éditeur), Bergey's Manual of Systematic Bacteriology, vol. 1 : The Archaea and the deeply branching and phototrophic Bacteria, New York, Springer Verlag, , 2e éd., 722 p. (ISBN 978-0-387-98771-2), « Phylum AII. Euryarchaeota phy. nov. », p. 169