Urbaniste
()
À propos de ce livre électronique
Lié à Urbaniste
Livres électroniques liés
Questions d'urbanisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationProfession designer urbain Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAménager des espaces favorables au loisir, au sport et au tourisme: Perspectives théoriques, pragmatiques et réglementaires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationInnovation sociale et territoires: Convergences théoriques et pratiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe la ville intelligente à la ville intelligible Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe maire, l'architecte, le centre-ville... et les centres commerciaux Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les grands projets urbains: Territoires, acteurs et stratégies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes espaces partagés Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉconomie régionale: Maîtriser l’économie régionale, naviguer au cœur de la prospérité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'œil du Citoyen : L'engagement: Chroniques citoyennes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIA, robots et droit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes flux migratoires au sein de l'Union européenne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa VILLE RÉSILIENTE: Comment la construire? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGéographies humaines: L'espace en partage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'architecture pratique: Les ouvrages de massonnerie, charpenterie, menuiserie, serrurerie, plomberie, vitrerie, ardoise, tuille, pavé de grais & impression Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOyem City: Récit des premiers villages jusqu'à nos jours Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPrécis de télédétection - Volume 4 Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Aile Conforme Adaptative: Plus de volets, la forme de l'aile de l'avion se transforme maintenant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa tour Eiffel en 1900 Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'architecture : le passé, le présent Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTrois essais de méthodologie quantitative Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDéfi au développement régional: Territorialité et changement social au Nicaragua sandiniste Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPratiques managériales républicaines: Cadres, à l'action pour la république! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCondamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes PRATIQUES TRANSFORMATRICES DES ESPACES SOCIONUMERIQUES Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle (8/9) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTravailler en Chine: Atteindre l'indépendance financière en 3 étapes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCiments de l'afrique à la conquête du cameroun: Essai Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMise en oeuvre d'un complexe urbain autour du périphérique.: Développement de la frange périphérique Porte des Lilas Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Aménagement, développement et environnement au Québec Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Mémoires personnels pour vous
Les sept piliers de la sagesse: Le récit autobiographique des aventures de Lawrence d'Arabie Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Pensées pour moi-même Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCiels de combat: Témoignages inédits de pilotes de chasse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationD'une guerre à l'autre: De la Côte d'Ivoire à l'Afghanistan avec le 2e RIMa Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe graal des humoristes: Histoire du Point-Virgule Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPossédé par un djinn: Une victime raconte son enfer Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Voyage au Congo - Retour au Tchad: les carnets de voyage d'André Gide Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMaman noire et invisible: Grossesse, maternité et réflexion d'une maman noire dans un monde blanc Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5GIGN : confessions d'un OPS: En tête d’une colonne d’assaut Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Pensées pour moi-même: l'autobiographie philosophique et stoïcienne de l'empereur Marc Aurèle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAmerican Sniper: L'autobiographie du sniper le plus redoutable de l'histoire militaire américaine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLâcher prise, c'est vivre: Un témoignage bouleversant Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Mémoires de Casanova Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCosa Nostra: L'entretien historique Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Stick Action Spéciale: Un opérateur du 1er RPIMa raconte Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Prostituées alimentaires: Epouses, mères, étudiantes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGIGN, le temps d'un secret: Les coulisses du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGIGN : nous étions les premiers: La véritable histoire du GIGN racontée par ses premiers membres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires du général Khaled Nezzar Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La terre n'est qu'un seul pays: 400 000 km autour du monde en stop Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le pari de l'impossible: De la chasse à la patrouille de France, une aventure humaine Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La fille pas sympa: La vie chaotique et turbulente d'une jeune autiste Asperger Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Résilience: Crise des Grands Lacs : témoignages d’une fratrie rwandaise après l’attentat du 6 avril 1994 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIl était une fois...un médécin municipal: fernando Piccirilli Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Aventures et mésaventures d'une aide-soignante à domicile: Anecdotes de vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa guerre vue du ciel: Les combats d'un pilote de Mirage 2000D Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Walden Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires d'un spéculateur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Urbaniste
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Urbaniste - Jacques de Courson
978-2-312-03403-4
Préface
Insatiable amoureux de la ville, des villes et de leurs bâtisseurs, Jacques de Courson donne ici vie et sens à toutes les facettes du modelage urbain. C’est au cœur de tous les métiers qui font la ville qu’il nous entraîne, en nous en montrant toute sa complexité, les relatant de façon simple et attrayante. Homme-monde, Jacques de Courson nous promène avec bonheur dans les univers urbains de tous les continents, à la fois de culture lointaine mais d’urbanité si proche. Il souligne à juste titre l’importance de la question des villes à l’échelle planétaire.
Urbanistes ?
Telle est la question centrale de cet ouvrage, posé au singulier mais à laquelle l’auteur répond par un pluriel.
In fine, l’urbaniste donne une image de la ville, au sens propre comme au sens figuré. Et pourtant, Jacques de Courson le montre bien, le travail de l’urbaniste ne se résume pas à dessiner cette image. L’espace public est au cœur de sa réflexion, comme facteur de rencontre de toutes les activités urbaines. Sa conception met en jeu bien d’autres aspects que son « dessin ».
L’urbaniste est celui qui compose, avec une commande, la vision des politiques avec une réalité : celle de la géographie et de l’histoire des lieux, de ses habitants singuliers, mais aussi celle des procédures et contraintes budgétaires. Il a pour mission passionnante de faire vivre ensemble, sur le même espace, tout ce qui fait qu’une ville est ville : l’habitat, l’activité, les loisirs, la mobilité, les commerces et les services. C’est la dynamique du tout qui crée la ville et son image. Rendre une ville aimable, c’est porter attention à toutes les sphères de vie de ses usagers, occasionnels ou non, au quotidien comme pour l’avenir.
Jacques de Courson compare l’urbaniste à un « metteur en scène », qui doit organiser un jeu d’acteurs multiformes. Mais… le scénario n’est pas écrit d’avance !
L’urbaniste a pour rôle majeur de traduire l’ambition urbaine affichée par les pouvoirs publics en un projet partagé, en sachant accueillir les initiatives de toute nature que portent les citoyens et leurs associations, les acteurs professionnels de la fabrication urbaine comme les entreprises, pour construire une dynamique de transformation urbaine. C’est en cela que le projet urbain n’est pas un programme. Il n’est pas écrit d’avance et l’urbaniste doit composer avec l’incertitude. Il doit porter ce mouvement et assumer le risque que cette incertitude induit.
Le livre de Jacques de Courson permettra à chacun de mieux comprendre les forces de la ville et leurs interactions. C’est en cela un livre précieux pour tous ceux qui veulent participer à l’évolution de nos villes, et ils sont de plus en plus nombreux, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.
Laurent Théry
Préfet
Grand Prix de l’Urbanisme 2010
En hommage à Arnauld de Montmarin,
Directeur de l’Urbanisme du Maroc de 1960 à 1961
et constructeur de la nouvelle ville d’Agadir,
qui m’a donné le goût et l’envie d’être urbaniste.
Introduction
Qui sont les urbanistes ? « Combien de divisions » en France, et dans le monde ? Faut-il les prendre au sérieux ? À quoi servent-ils ? Faut-il leur accorder quelque pouvoir et nécessité ? Tout le monde connaît un notaire, un gendarme, un avocat, un médecin ou un maire, voire un architecte. Chacun sait à quoi servent ces professionnels indispensables. Mais les urbanistes ? Sont-ils responsables des difficultés des banlieues et du désordre des entrées de ville, mais aussi de la beauté de certaines villes françaises, vénérées par les étrangers. Ont-ils des prédécesseurs connus ? Qui les choisit, les rémunère et les sanctionne ? Ont-ils créé les « villes nouvelles » ? Où et par qui sont-ils formés ? Par qui et combien sont-ils payés ? Et si pour être urbaniste, s’est demandé l’auteur de ce livre il y a cinquante ans, à qui s’adresser pour le devenir ?
Les urbanistes sont – en France – tellement discrets que ce sont presque des inconnus. Ils dessinent des « plans » (difficiles à comprendre pour le profane), parlent souvent d’abondance mais n’écrivent pas, ou fort peu. Le public ne sait rien de cette profession. Bien que nombreux – 24000 environ d’après le Conseil Français des Urbanistes (CFDU) –, ces professionnels de la ville au service des urbains (8 Français sur 10) ont plutôt mauvaise presse (ou pas de presse du tout), leur travail étant méconnu de l’opinion, des médias et de leurs commanditaires, pour l’essentiel les élus locaux. Tout le monde s’intéresse à la ville, mais peu de gens connaissent les urbanistes. Mais nous pouvons leur pardonner : la profession est récente – un siècle en France. Ces hommes et ces femmes, qui ont fait de longues études – autant que les médecins, les notaires ou les avocats (soit 6 à 8 années après le bac) –, sanctionnées généralement par un master obtenu dans un Institut d’Urbanisme (une vingtaine en France ; un seul jusqu’en 1970), sont de statuts variés (salariés, fonctionnaires, indépendants, professeurs, chercheurs, journalistes) et de formation initiale très hétéroclite.
Curieusement – nous verrons pourquoi – ils n’ont ni Ordre (comme les médecins, les géomètres ou les experts comptables), ni syndicat professionnel (comme les taxis, les coiffeurs et les pompiers), ni « compagnie » ou « corporation » qui leur serait propre, ni une organisation professionnelle unique (une vingtaine d’associations différentes sont censées les regrouper, auxquelles l’adhésion est facultative), ni même un seul ministre (au moins trois, qui demandent chacun : « Alors les urbanistes ? Quel numéro de téléphone ? ») et qui seraient chargés de stimuler, organiser et encadrer l’exercice de cette profession, certes utile aux habitants des villes mais un peu fantôme, sans identité ni reconnaissance publique. Certes les Français, les maires et les ministres en charge de l’urbanisme ont besoin des urbanistes, et veulent des « bons » : compétents, astucieux et dynamiques ! Mais qui sont-ils ?
Je suis l’un d’entre eux, urbaniste depuis cinquante ans, en France et à l’étranger, fondateur de l’ONG Urbanistes du Monde. J’ai eu l’idée, encouragé par quelques confrères et à partir de mon itinéraire professionnel, de raconter cette profession – ce que personne n’a jamais fait auparavant –, afin d’expliquer à nos compatriotes à quoi servent les urbanistes français, ce qu’ils font, qui les emploient et les payent (et combien ?), comment ils sont formés et qui les représentent. La question de fond, derrière tout ça, est : Est-ce un métier ou une profession, comme pédiatre, journaliste ou bûcheron ? Ou simplement un « emploi », un job, une catégorie professionnelle ordinaire ? Dans l’officiel « référentiel des métiers » un « urbaniste » est un « ensemblier informatique » et dans l’annuaire des Polytechniciens de 2013 ils ne sont que huit, dont la moitié à la retraite.
N’importe qui, aujourd’hui, en France, peut s’intituler « urbaniste », sans que personne ne puisse lui demander – maire, juge ou préfet – de justifier de son « titre », ce qui réjouit certains et d’autres non. D’où d’innombrables bavards, consultants et charlatans qui prolifèrent sur un marché très porteur, car les villes bougent vite – en France mais surtout dans les pays du Sud (que l’on disait du Tiers Monde dans les années 60) – et les citoyens réclament la parole, au moins dans « leur » ville, et veulent « participer » à ce qui est leur cadre de vie quotidien. Certains même réclament le « droit à la ville ». Mais les urbanistes, quel numéro de téléphone ? Et quel est le contraire d’« urbaniste » ? « Ruraliste », comme diraient nos « cousins » québécois ?
Pendant longtemps, la seule institution qui se soit auto-proclamée la représentante de cette profession (la SFU, pour Société Française des Urbanistes) est une « société savante », faite majoritairement d’architectes qui fut fondée en 1911, il y a donc plus d’un siècle. Or l’immense majorité des 24 000 urbanistes français en exercice (combien exactement ? personne ne le sait) ne cotise pas à la SFU, pas plus qu’à l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes (combien de « qualifiés » sur les 24 000 ? 600 environ, soit moins de 3% de la communauté professionnelle), qui est censé être le « gendarme » de la profession. La majorité des urbanistes en activité, qui ne sont au départ ni des architectes (30 000 en France, soit autant ou presque que les urbanistes) ni des ingénieurs, proviennent de formations initiales variées comme économiste (comme l’auteur de ces lignes), sociologue, juriste, politologue, démographe, géographe, statisticien, historien, géomètre, paysagiste etc. La profession compte même des médecins, des artistes et quelques hommes politiques ou journalistes. Bienvenus au club ! Mais quel « club » se demandent ceux qui ne sont pas « de la profession » ? Y a-t-il un « droit d’entrée » pour faire partie du french urban planner club ? Quelle adresse sur LinkedIn ?
Ce petit livre n’a qu’un seul objet : dire, raconter, expliquer (avec des exemples) qui sont ces urbanistes français – inconnus du grand public -mais très occupés (le chômage est inconnu – ou presque – dans la profession) – à défaut d’être bien rémunérés –, ce qu’ils font, comment et avec qui ils travaillent, quels sont leurs « patrons », clients, partenaires, collaborateurs ou donneurs d’ordre, quels sont leurs parcours tout au long de leur vie professionnelle, et même combien ils sont payés (ce qu’en France on ne dit jamais !) Notons seulement – pour faire bref – que, contrairement à la France, les urbanistes dans le monde sont presque partout structurés et organisés, et leur profession reconnue par l’université, les autres professionnels de la ville, l’État et les municipalités. Le Royal Town Planning Institute anglais en est le meilleur exemple. L’Institut des Urbanistes Canadiens est connu et respecté au delà de l’Atlantique, ainsi que la Société des Urbanistes du Pérou… etc.
Cet ouvrage a été conçu et écrit par un professionnel de l’urbanisme depuis cinquante ans, ayant exercé en France et à l’étranger. Il est illustré de quelques « portraits » d’urbanistes français (et quelques-uns étrangers), non comme un « traité » d’urbanisme – qui d’ailleurs n’existe pas, et n’existera probablement jamais – mais comme une photographie en 2014 d’un ensemble de « professionnels de la profession » comme dirait Jean-Luc Godard.
Notons seulement que ces urbanistes exercent leur métier avec grand plaisir – ce qui n’est pas le cas de tous les policiers, de tous les éleveurs et de tous les médecins de campagne par exemple –, sous des formes variées – c’est un des agréments du job – et souvent toute leur vie. Le paradoxe vient donc de ce que les urbanistes français aiment leur métier, ne le font pas si mal, ici et là, mais ne le font guère savoir. C’est d’autant plus dommage que les Français sont presque tous des urbains, souvent critiques – mais toujours passionnés – concernant le « résultat » du travail de ces professionnels heureux que sont les urbanistes français. Car les Français s’intéressent de près à « leur » ville – tous les sondages le prouvent –, et à toutes les autres, que de plus ils fréquentent toute l’année comme usagers, voyageurs ou touristes.
Il est étonnant que nul journaliste, élu ou urbaniste – à notre connaissance – n’ait encore eu l’idée de présenter, décrire, analyser et « raconter » cette profession et de l’illustrer par des exemples d’hommes et femmes au travail, « sur le terrain » comme nous disons dans notre jargon. Les urbanistes – et ceux qui souhaitent le devenir -pourront, à partir de ce livre, être – je l’espère – un peu mieux jugés, appréciés ou vilipendés, en tout cas connus. Car, curieusement, les notaires, les agriculteurs, les élus politiques,, les grands patrons, les agents du fisc, les pilotes de ligne ou les policiers parlent volontiers de leur profession dans les médias et les journalistes ont plaisir à les interroger. Les urbanistes jamais. Nous allons donc essayer d’en parler. Ce livre est donc écrit à la première personne avec quelques risques d’oubli et de partialité, que certains de mes confrères – je m’y attends – me reprocheront.
Seuls deux auteurs ont tenté, dans la période contemporaine, de décrire cette profession, mais uniquement sous l’angle de la formation. Jean Frébault, ingénieur général des Ponts et Chaussés et ancien directeur de l’Agence d’Urbanisme de Lyon (devenu, plus tard, directeur de l’Architecture et de l’Urbanisme de 1989 à 1994, puis Président