Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1921 en Géorgie.

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Blason de la RSS de Géorgie (25 février 1921)

Évènements

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    • Entrée sur le territoire géorgien par la frontière arménienne (Lori) de détachements de la XIème armée de la Russie soviétique[3].
    • Entrée sur le territoire géorgien par la frontière azerbaïdjanaise de détachements de la XIème armée soviétique, renforcés d’unités de cavalerie[4].
    • Rappel par le gouvernement du général Guiorgui Kvinitadzé au poste de commandant en chef de l'armée nationale géorgienne — cavaliers (400), corps de Cadets (1 000), Garde populaire (5 000) et volontaires (20 000) —.
    • Vote de la Constitution de la République démocratique de Géorgie par l'Assemblée constituante.
    • Message télégraphique du président du gouvernement géorgien, Noé JordaniaLénine et à Trotsky, après la réponse à Gueorgui Tchitcherine la veille, demandant l’arrêt de l’invasion soviétique
    • Ultimatum[5] envoyé par le gouvernement de la Turquie, d’Ankara à Tiflis, afin d’évacuer les districts d’Ardahan et d’Artvin conformément au Traité de Brest-Litovsk signés le par la Russie soviétique et l’Empire allemand, et à la Convention signée le entre l’Empire ottoman et la République démocratique de Géorgie.
    • Menace d’encerclement militaire de Tiflis[6].
    • Évacuation militaire de Tiflis sur ordre du commandant en chef des forces militaires géorgiennes et regroupement sur la rive gauche du fleuve Rioni par le col de Sourami[7].
    • Installation du gouvernement géorgien à Koutaïssi.
    • Proclamation de la République socialiste soviétique de Géorgie à Tiflis, contrôlant la partie Est du territoire, par Mamia Orakhelachvili[8].
    • Entrée sur le territoire géorgien par le col de Mamissoni (2 820 mètres) de détachements d’infanterie de l’armée soviétique, en provenance de l’Ossétie du Nord et ayant pour objectif Koutaïssi.
    • Entrée sur le territoire géorgien par Soukhoumi de détachements de la IXème armée de la Russie soviétique.
    • Plus de 50 000 soldats soviétiques présents sur le territoire géorgien : divisions d’infanterie, régiments de cavalerie (Semion Boudienny et Jloba), trains blindés, chars britanniques (pris aux armées blanches) et éléments d’aviation[3].
    • Entrée soviétique à Koutaïssi, après évacuation de l’assemblée constituante et du gouvernement géorgiens vers Batoumi.
    • Entrée soviétique dans le port de Poti.
    • Votes de l’Assemblée constituante géorgienne —  réunie à Batoumi et présidée par Nicolas Tchkhéidzé  — : redénomination en Parlement / motion en faveur du départ du gouvernement en exil — présidé par Noé Jordania — afin de continuer le combat.
    • Entrée de l’armée turque (Kyazim Bey) dans les faubourgs de Batoumi.
    • Accord tacite entre le gouvernement géorgien et le commandement des armées soviétiques afin de laisser le temps aux dernières unités des forces géorgiennes de repousser l’offensive turque[10].
    • Embarquement de la plupart des membres du Parlement et du gouvernement géorgiens sur le croiseur cuirassé français Ernest Renan à destination de Constantinople.
    • Intensification des combats dans la ville de Batoumi entre l’armée turque et les unités géorgiennes (Guiorgui Mazniachvili) et reprise de la ville[11].
    • Entrée de l’Armée rouge quelques heures plus tard, sans combat : le district de Batoumi reste géorgien contrairement aux Traités de Brest-Litovsk.
    • Bilan global pour les forces militaires géorgiennes : 3 000 soldats et 5 000 civils tués, expatriation des officiers supérieurs et des Cadets survivants (Pologne, France)[12].
    • Naissance du cinéaste Rézo Ebralidze.
    • Traité de Kars entre la Turquie et la République socialiste soviétique de Géorgie, représentée par Chalva Eliava[14].
    • Décès à l'étranger du peintre Chalva Kikodzé.
    • Naissance de la sculpteur Neli Aleksidze.

Bibliographie

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  • République de Géorgie, Mémoire sur l’invasion de la Géorgie par les armées de la Russie des Soviets, Imprimerie A. Simon et Cie,
  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de Géorgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • Kalistrat Salia, Histoire de la Nation géorgienne, Éditions Nina Salia,
  • Nodar Assatiani, Histoire de la Géorgie, Éditions L'Harmattan,
  • (en) Alexander Mikaberidze, Historical Dictionary of Georgie, Lanham (Md.), Scarecrow Press, , 733 p. (ISBN 978-0-8108-5580-9 et 0-8108-5580-1)
  • Pierre Razoux, Histoire de la Géorgie : la clé du Caucase, Paris, Éditions Perrin, , 400 p. (ISBN 978-2-262-02645-5)
  • Rémi Grulois, L’avenir des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’août 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne)

Notes et références

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  1. Archive de la République indépendante de Géorgie, BDIC, microfilms, bobine 97, boîte 31, parte 10 : « Reconnaissance par la France de la République démocratique de Géorgie ».
  2. « La Légation géorgienne en France, l'Office des réfugiés géorgiens, le Bureau des apatrides, le Conseil géorgien pour les réfugiés et l'OFPRA », sur Colisée, (consulté le ).
  3. a et b Pierre Razoux 2009, p. 139.
  4. République de Géorgie 1921, p. 4.
  5. République de Géorgie 1921, p. 5.
  6. Pierre Razoux 2009, p. 141.
  7. République de Géorgie 1921, p. 6.
  8. (en) Archontology : « Georgia (Soviet Republic), Chairmen of the Revolutionary Committee: 1921-1922 », (consulté le 23 novembre 2017).
  9. Rémi Grulois 2011, p. 13.
  10. Pierre Razoux 2009, p. 142.
  11. « Adjarie : 16 , 17, 18, 19 et 20 mars 1921 », sur Colisée, (consulté le ).
  12. Pierre Razoux 2009, p. 143.
  13. Burusi : რევაზ ლაღიძე..
  14. Alexander Mikaberidze 2007, p. Kars, Treaty of (1921).


  • (ka) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en géorgien intitulé « 1921 » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

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