Anthony Hopkins

acteur, compositeur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma britannique naturalisé américain

Anthony Hopkins (prononcé : [ˈæn.θə.ni ˈhɑp.kɪnz][1]), né le à Port Talbot (Pays de Galles), est un acteur, réalisateur, producteur, scénariste et compositeur britannico-américain.

Anthony Hopkins
Description de cette image, également commentée ci-après
Anthony Hopkins lors du Festival de Toronto 2010.
Nom de naissance Philip Anthony Hopkins
Naissance (86 ans)
Port Talbot, Pays de Galles (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Américaine
Profession Acteur
Réalisateur
Producteur
Scénariste
Compositeur
Films notables voir filmographie.
Séries notables Westworld

Figure majeure du cinéma britannique et américain, il est surtout connu pour son interprétation du psychopathe cannibale, le Dr Hannibal Lecter, dans le film Le Silence des agneaux (1991), récompensée par le BAFTA et l'Oscar du meilleur acteur en 1992. Il reprend le rôle dans la suite Hannibal (2001) et le prélude Dragon rouge (2002).

Son interprétation d'Anthony, vieil homme perdant peu à peu la mémoire et le contrôle de sa vie, dans The Father (2020), lui vaut l'Oscar du meilleur acteur et un second BAFTA. Le film est régulièrement cité comme "l'un des meilleurs du siècle"[2].

Hopkins est connu pour être un acteur caméléon, capable de se fondre dans une variété de personnages ; il est réputé pour ses interprétations de nombreuses figures historiques et littéraires controversées, ainsi que pour ses rôles de méchant au cinéma ou à la télévision.

Anthony Hopkins tourne sous la direction de réalisateurs d'une grande renommée tels que David Lynch, Michael Cimino, Jonathan Demme, Ridley Scott, Francis Ford Coppola, James Ivory, Steven Spielberg, Woody Allen, Robert Zemeckis, Robert Wise, Joe Johnston et Michael Bay. Il est nommé commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (1987) puis anobli (1993) par la reine Élisabeth II pour ses services rendus aux arts, acquérant sept ans plus tard la nationalité américaine. Également pianiste, il compose et fait paraître plusieurs albums de musique classique ainsi que des valses, enregistrés avec les orchestres symphoniques de Dallas et Birmingham. Il compose les musiques des trois films qu'il réalise. Il s'adonne aussi à la peinture et expose ses œuvres dans des galeries.

Biographie

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Jeunesse et formation

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Enfant unique, Philip Anthony Hopkins (prononcé : [ˈfɪl.ɪp ˈæn.θə.ni ˈhɑp.kɪnz][1]) est né à Margam, dans la banlieue de Port Talbot au pays de Galles le de Muriel Anne et Richard Arthur Hopkins, boulanger de son état. Élève peu appliqué, atteint de dyslexie[3], il préfère peindre, dessiner et jouer du piano. Pour lui instiller un peu de discipline, ses parents l'envoient en 1949 à la Jones' West Monmouth Boys' School (en) de Pontypool, où il reste cinq ans avant d'être admis à la Cowbridge Grammar School (en) de Vale of Glamorgan[4].

« J'étais nul à l'école, un vrai raté, un imbécile. J'étais antisocial et je ne m'intéressais pas aux autres… Je ne savais pas ce que je faisais là-bas. C'est pour cela que je suis devenu acteur[N 1],[3]. »

À quinze ans, il rencontre Richard Burton, également né à Neath Port Talbot et dont la sœur vit près de chez Hopkins[3]. Déjà connu, Richard Burton l'encourage à devenir acteur, à la suite de quoi il s'inscrit au Royal Welsh College of Music and Drama (en) de Cardiff, dont il sort diplômé en 1957[5]. Après deux années de service militaire dans l'artillerie de la British Army, Anthony Hopkins s'installe à Londres et intègre la Royal Academy of Dramatic Art en 1960[6].

Carrière

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Années 1960 et 1970

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Hopkins fait ses premiers pas sur scène au Palace Theatre de Swansea en 1960 pour la production interne Have a Cigarette. En 1965, après cinq années de répertoire, il est repéré par Laurence Olivier qui l'invite à le rejoindre au Royal National Theatre[5]. Il en devient la doublure et le remplace notamment lorsque Olivier doit subir une appendicectomie pendant la production de The Dance of Death d'August Strindberg en 1967. Dans ses mémoires, Confessions of an Actor, Olivier écrit : « un jeune acteur de la compagnie exceptionnellement prometteur nommé Anthony Hopkins m'a remplacé et a interprété le rôle d'Edgar comme un chat tenant une souris entre les dents[N 2] ». Malgré son succès critique au National, Hopkins est fatigué de répéter les mêmes rôles et se languit d'apparaître au cinéma. Il fait ses débuts à l'écran dans l'adaptation télévisuelle de la pièce La Puce à l'oreille (A Flea in Her Ear) en 1967. L'année suivante il décroche le rôle de Richard Cœur de Lion dans Le Lion en hiver (The Lion in Winter) aux côtés de Peter O'Toole, Katharine Hepburn et Timothy Dalton.

Il continue de monter sur scène jusqu'à la fin des années 1980 : après de nombreuses adaptations des pièces de Shakespeare au théâtre Old Vic ou au National Theatre, il interprète Lambert Le Roux dans Pravda et Marc Antoine dans Antoine et Cléopâtre face à Judi Dench, et il participe à la pièce Equus à Broadway. Cependant, il s'emploie surtout à se faire un nom à la télévision et au cinéma.

À la télévision britannique, il tient le rôle de Charles Dickens dans The Great Inimitable Mr. Dickens (en) (1970), de Georges Danton dans le téléfilm du même nom, ou celui de Pierre Bezukhov dans la mini-série Guerre et Paix (War and Peace, 1972) adaptée du roman de Tolstoï, rôle qui lui vaut un British Academy Television Award du meilleur acteur. Déjà spécialisé dans les biopics, Hopkins interprète le Premier ministre britannique David Lloyd George dans les productions de la BBC Lloyd George et The Edwardians (1973), ainsi que le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin dans le téléfilm Victoire à Entebbé (Victory at Entebbe, 1976) sur ABC. En 1974, il s'installe aux États-Unis où il apparaît dans des téléfilms comme L'Affaire Charles Lindbergh (The Lindbergh Kidnapping Case, 1976) dans le rôle du criminel Bruno Hauptmann, pour lequel il remporte son premier Emmy du meilleur acteur.

Au cinéma, après quelques apparitions dans des films comme Hamlet (1969) ou Les Griffes du lion (Young Winston, 1972) où il interprète également Lloyd George, Hopkins participe à Un pont trop loin (A Bridge Too Far, 1976) de Richard Attenborough. Il y interprète le lieutenant-colonel John Frost aux côtés d'acteurs majeurs du cinéma de l'époque, comme Dirk Bogarde, James Caan, Michael Caine, Sean Connery, Gene Hackman, Laurence Olivier, Robert Redford ou Maximilian Schell. L'année suivante, il tient le rôle principal du thriller fantastique Audrey Rose ainsi que celui du marionnettiste schizophrène dans Magic en 1979 où il retrouve Attenborough pour la troisième fois.

Années 1980

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À la télévision, il endosse le rôle controversé d'Adolf Hitler dans le téléfilm de CBS, Le Bunker (The Bunker, 1981) qui retrace les derniers jours du Führer, et pour lequel Hopkins remporte un second Emmy Award. La même année, il obtient le rôle-titre dans l'épisode Othello de la série d'anthologie BBC Television Shakespeare, ainsi que celui de Paul de Tarse dans Peter and Paul (en) et de Quasimodo dans The Hunchback of Notre Dame. En 1985, il participe à l'adaptation de la vie du Duce sur HBO, La Chute de Mussolini (Mussolini and I), dans le rôle de son gendre Galeazzo Ciano, artisan de sa chute, qui vaut à Hopkins le CableACE Award du meilleur acteur.

En 1980, Hopkins apparaît dans le film de David Lynch, Elephant Man (The Elephant Man) dans le rôle du Dr Frederick Treves, qui tente d'aider l'« homme-éléphant » interprété par John Hurt. Hopkins partage l'affiche avec Mel Gibson en 1984 dans Le Bounty (The Bounty), où le personnage de Gibson organise une mutinerie contre son supérieur, le lieutenant William Bligh. Laurence Olivier y retrouve son protégé puisqu'il interprète l'amiral Alexander Hood, juré de la cour martiale qui accuse Bligh d'avoir abandonné son navire. En 1986, Hopkins retrouve Anne Bancroft dans l'adaptation des mémoires épistolaires de Helene Hanff, 84 Charing Cross Road où Bancroft remporte le British Academy Film Award de la meilleure actrice.

L'année suivante, en raison de la notoriété respectable qu'il s'est construite, Anthony Hopkins est fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique, ce qui lui donne le droit d'utiliser les lettres post-nominales « CBE » et de porter le ruban de l'ordre pour les cérémonies officielles[3].

Années 1990

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Isabella Rossellini et Anthony Hopkins à Berlin sur le tournage de L'Innocent (1993).

En 1991 arrive la consécration. Hopkins interprète le tueur en série cannibale, le Dr Hannibal Lecter, dans la fidèle adaptation cinématographique du roman de Thomas Harris, Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs). Avec un total de seize minutes à l'écran sur un film de deux heures, Hopkins remporte plusieurs récompenses, dont le BAFTA Award et l'Oscar du meilleur acteur, un record pour l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences qui décerne les Oscars[4],[7],[8],[9],[10]. Le film est un succès public et critique, beaucoup de commentateurs célébrant la qualité de l'adaptation et les interprétations des acteurs. Le film remporte les « cinq Oscars majeurs » au cours de la 64e cérémonie des Oscars de 1992 – meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice et meilleur scénario[11] – ce qui n'était pas arrivé depuis 1975. Le film rapporte plus de 270 millions de dollars au box office mondial pour un budget de 22 millions, avec plus de trois millions d'entrées en France[12]. À la suite du film, Hopkins devient l'un des acteurs britanniques les plus recherchés du cinéma[3].

La même année, il participe à la restauration du film Spartacus (1960) de Stanley Kubrick. Il double les scènes coupées de la version de 1967 – la bande son est perdue par la suite – de Laurence Olivier (mort en 1989), et notamment dans une scène en particulier où Crassus (Olivier) tente de séduire son esclave Antoninus, interprété par Tony Curtis, qui double son propre personnage[3].

En 1992, il travaille pour la première fois avec James Ivory pour Retour à Howards End (Howards End), adapté du roman d'E. M. Forster. Il tourne face à Vanessa Redgrave, Helena Bonham Carter et Emma Thompson, qui remporte l'Oscar de la meilleure actrice en 1993. Il collabore à nouveau avec Ivory et Thompson l'année suivante dans Les Vestiges du jour (The Remains of the Day), adapté de Kazuo Ishiguro. Les deux films se déroulent dans l'Angleterre du début du XXe siècle, et Hopkins y joue alternativement un aristocrate et un majordome, tous deux motivés par la perfection. Pour Les Vestiges du jour, il remporte plusieurs prix et est nommé pour l'Oscar, le Golden Globe et le BAFTA du meilleur acteur. Toujours en 1992, il participe à l'adaptation de Francis Ford Coppola de l'histoire de Bram Stoker, Dracula, où il joue face à Gary Oldman le professeur Van Helsing, rôle qui lui vaut une nomination au Saturn Award du meilleur acteur[réf. nécessaire][13]. Hopkins remplace le prétendant au rôle, Liam Neeson, après son succès aux Oscars[3]. La même année, il apparaît dans le biopic d'Attenborough sur la vie de Charlie Chaplin, Chaplin, avec Robert Downey Jr. dans le rôle-titre.

Par la suite, Hopkins reste cantonné un moment aux films biographiques. Dans Les Ombres du cœur (Shadowlands, 1993) de Richard Attenborough, il interprète l'écrivain irlandais C. S. Lewis, auteur du Monde de Narnia, rôle pour lequel il remporte pour la deuxième fois le British Academy Film Award du meilleur acteur. Il endosse ensuite les rôles de John Harvey Kellogg (Aux bons soins du docteur Kellogg), Richard Nixon (Nixon), Pablo Picasso (Surviving Picasso) ou John Quincy Adams (Amistad). Il est nommé, pour ses rôles dans Nixon et Amistad, à plusieurs récompenses majeures, dont les Oscars, les Golden Globes et les Screen Actors Guild Awards.

En 1993, Hopkins est anobli, nommé au rang de Knight Bachelor par la reine Élisabeth II au cours de la promotion du Nouvel an (The Queen's New Year's Honours) en reconnaissance de son travail au service du cinéma britannique[14]. Cette nomination lui vaut le titre de « Sir Anthony Hopkins », appellation qu'il est autorisé à conserver même après avoir été naturalisé américain en 2000[3].

Il partage l'affiche de Légendes d'automne (Legends of the Fall, 1994) avec Brad Pitt et Aidan Quinn avant de passer derrière la caméra en 1996 pour l'adaptation libre de la pièce Oncle Vania (1897) de Tchekhov avec le film August (en). Transposé au pays de Galles, le film met en scène Hopkins dans le rôle d'Ieuan Davies face à Rhys Ifans, un autre acteur gallois. Le film remporte le BAFTA Cymru Award du meilleur film en anglais. En 1998, il interprète un Zorro déclinant dans le blockbuster Le Masque de Zorro (The Mask of Zorro) avec Antonio Banderas dans le rôle de son successeur[15]. Plusieurs rumeurs disent que l'acteur aurait remplacé Sean Connery qui aurait refusé le rôle, mais en 2020 le réalisateur Martin Campbell dément cette légende[15]. La même année, il retrouve Brad Pitt pour le drame fantastique Rencontre avec Joe Black (Meet Joe Black). En 1998, il est l'acteur britannique le mieux payé du monde du spectacle. Il accepte de reprendre son rôle de Hannibal Lecter pour quinze millions de dollars. Puis en 1999, il joue le rôle de Titus Andronicus dans l'adaptation Titus de la pièce de Shakespeare.

Années 2000

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Anthony Hopkins photographié par Oliver Mark, Berlin 2001

En 2000, il tient le rôle du directeur Swanbeck dans le film Mission impossible 2 de John Woo, deuxième volet de la franchise d'action espionnage Mission impossible mettant en scène Tom Cruise[16].

En 2001, il reprend son emblématique rôle du Dr Hannibal Lecter dans le film Hannibal, cette fois-ci dirigé par Ridley Scott[17]. Ce deuxième volet qui adapte le roman homonyme de Thomas Harris est notamment marqué par le remplacement de l'actrice Jodie Foster par Julianne Moore dans le rôle de Clarice Starling[18]. La même année, il joue dans Cœurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis) de Scott Hicks, d'après le recueil de Stephen King[19]. Il tient le rôle d'un homme possédant des facultés psychiques qui rencontre un jeune garçon[19].

En 2002, il partage avec Chris Rock l'affiche de la comédie d'action Bad Company de Joel Schumacher[20]. Il reprend également pour la dernière fois son rôle du Dr Hannibal Lecter dans Dragon rouge de Brett Ratner[21].

En 2003, il tient le rôle principal du drame La Couleur du mensonge (The Human Stain) de Robert Benton d'après le roman de Philip Roth[21]. L'acteur tient le rôle d'un professeur qui va voir un écrivain, joué par Gary Sinise, pour lui raconter sa débâcle après avoir tenu des propos racistes envers deux étudiants, lui causant notamment la perte de son poste[21].

En 2004, Anthony Hopkins participe au film épique Alexandre d'Oliver Stone, d'après la vie d'Alexandre le Grand joué ici par Colin Farrell[22]. Il tient le rôle de Ptolémée Ier[22].

En 2005, Anthony Hopkins joue dans le drame Proof de John Madden, adaptation de la pièce de théâtre La Preuve de David Auburn[23]. Dans ce film, l'acteur incarne un mathématicien dont le décès marque sa fille, incarnée par Gwyneth Paltrow, qui décide alors de continuer ses recherches[23]. La même année, il incarne une des légendes des motards, le rôle titre du film Burt Munro (The World's Fastest Indian) de Roger Donaldson[24].

En 2006, l'acteur participe au huis clos choral Bobby d'Emilio Estevez, centré sur les clients et le personnel de l'hôtel Ambassador, quelques heures avant l'assassinat du sénateur Robert « Bobby » Kennedy dans ce même lieu[25]. La même année, il incarne un juge dans le film Les Fous du roi de Steven Zaillian, d'après le roman du même nom de Robert Penn Warren qui remporte le Prix Pulitzer[26]. Le film montre la montée et la chute d'un gouverneur Sud des États-Unis incarné par Sean Penn et inspiré par Huey Long[26].

En 2007, il incarne dans La Faille, film de Gregory Hoblit, le personnage d’un meurtrier cynique ayant échafaudé le plan machiavélique d’un crime parfait. Il est aussi choisie pour intégrer le casting du film Sexy Devil, aux côtés de Alec Baldwin, Jennifer Love Hewitt, Kim Cattrall et Dan Aykroyd, qui sort en 2007 sur les écrans[27].

Années 2010-2020

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Hopkins au festival du soleil de Toscane en 2009.

Anthony Hopkins entame la décennie en participant au film d'horreur Wolfman de Joe Johnston, relecture du film Le Loup-garou de George Waggner sorti en 1941[28]. Situé en 1891 dans une ville de Londres victorienne, le film met en scène Benicio del Toro dans le rôle du lycanthrope, tandis qu'Hopkins tient le rôle de son père[29]. Important échec au box office, avec un résultat mondial de 142 000 000 $ pour un budget de 150 000 000 $, le film peine également à convaincre les critiques[30],[31]. La même année, il tient également l'un des principaux rôles de l'habituelle large distribution du cinéaste Woody Allen, qui le fait tourner dans Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu[32].

En 2011, Anthony Hopkins retrouve un nouveau rôle inquiétant dans le film d'horreur Le Rite du suèdois Mikael Håfström[33]. Le film s'inspire du livre The Rite: The Making of a Modern Exorcist du journaliste Matt Baglio, chronique de la rencontre de ce dernier avec un prêtre chargé de devenir un exorciste[33]. L'acteur Colin O'Donoghue joue un personnage librement inspiré de ce dernier, tandis qu'Hopkins joue un exorciste, le père Lucas[33]. Quelques mois plus tard, on retrouve l'acteur dans le film Thor de Kenneth Branagh, quatrième film de l'univers cinématographique Marvel[34]. L'acteur y tient le rôle du dieu nordique Odin, père de Thor et père adoptif de Loki, respectivement joués par Chris Hemsworth et Tom Hiddleston[34],[35]. Le film prenant une tournure shakespearienne en mettant en avant la relation père et fils, l'acteur fait un parallèle avec la relation qu'il a eue avec son propre père : « Je suis très intéressé par cette relation entre pères et fils […] La relation entre mon père et moi était froide. C'était un personnage au sang chaud mais avec moi, il était froid. Quand j'étais jeune, il exprimait sa déception parce que j'étais mauvais à l'école […]. Il ne voulait pas faire de mal, mais je sentais que je ne pourrais jamais répondre à ses attentes […] [Odin] C'est un homme sévère. C'est un homme avec un but. Je joue le dieu qui bannit son fils du royaume d'Asgard parce qu'il a merdé. C'est un jeune homme impétueux et capricieux […] mais je décide qu'il n'est pas vraiment prêt à gouverner le futur royaume, alors je le bannis. Je suis dur et ma femme se plaint et je dis : « C'est pourquoi je suis roi. ». Il est impitoyable, à prendre ou à laisser. Les femmes sont beaucoup plus indulgentes ; les hommes ne sont pas si indulgents. Je sais que dans ma vie, mon karma est : « Si vous n'aimez pas ça, difficile, passez à autre chose. » Et je passe à autre chose. Je suis un peu comme Odin moi-même »[N 3],[34],[35],[36]. Enfin, il fait également partie de la large distribution internationale du film 360 de Fernando Meirelles, d'après la pièce La Ronde d'Arthur Schnitzler[37].

Passant d'un dieu à un autre, l'acteur prête l'année d'après ses traits au géant du cinéma Alfred Hitchcock, dans le film sobrement intitulé Hitchcock, de Sacha Gervasi[38]. Le film puise dans le roman Alfred Hitchcock and the Making of Psycho (en) de Stephen Rebello (en) paru en 1990, qui narre la production du film Psychose sorti en 1960[39]. Le film met également en scène d'autres personnes réputés, comme Helen Mirren dans le rôle d'Alma Reville, la femme d'Hitchcock, ou encore Scarlett Johansson dans le rôle de l'actrice Janet Leigh[39]. Refusant de prendre du poids pour se glisser dans la peau du cinéaste, Anthony Hopkins a dû porter des prothèses [38],[40]. Après avoir déclaré au magazine Le Figaro que son film préféré du cinéaste était Fenêtre sur cour, il explique ce que représente son cinéma : « Celui d'un superbe maître absolu et pas seulement du suspense. Innovateur quant à la forme et dans l'utilisation de la caméra mais également dans ses rapports avec les acteurs. Il n'aimait pas les adeptes de la méthode Actors Studio et se targuait, avec raison, que sa caméra disait la stricte vérité. À l'instar d'Orson Welles, il a brisé toutes les règles et pris des risques comme seuls les génies ont le courage de le faire. »[41]. Quand IndieWire lui demande parmi les réalisateurs avec lesquels il a travaillé, quels sont ceux qui pourraient avoir un certain lien avec Hitchcock : « Jonathan Demme. Jonathan Demme est un monteur très pointu pour ses films. Sur Le Silence des agneaux, il m'a donné ce qu'il voulait voir […] Je savais qu'il se passait quelque chose d'important. Je pense qu'Oliver Stone est pareil, même si Oliver Stone fait des films beaucoup plus compliqués »[N 4],[42].

En 2013, il reprend le rôle d'Odin dans Thor : Le Monde des ténèbres, mais cette fois-ci devant la caméra d'Alan Taylor[43]. La même année, il est avec Catherine Zeta-Jones un des ajouts notables de la comédie d'action « sénior » Red 2, qui met de nouveau en scène dans les principaux rôles Bruce Willis, Mary-Louise Parker, Helen Mirren et John Malkovich, comme dans le premier premier volet sorti en 2010[44]. L'acteur y joue un scientifique et expert en armes retenu en détention, qui doit être sauvé par le groupe[45]. Le magazine Variety explique que le personnage pourrait être la rencontre entre Hannibal Lecter et le mathématicien John Nash[44]. Pour ce qui est du film, ce dernier reçoit des critiques mitigées dans son ensemble[44],[45],[46].

En 2014, l'acteur prend part à l'épopée biblique Noé de Darren Aronofsky[47]. Il joue le rôle de Mathusalem, le grand-père de Noé incarné par l'acteur Russell Crowe[47]. Le reste de la distribution comprend de nombreux comédiens, dont Jennifer Connelly, Emma Watson, Ray Winstone, Logan Lerman ou encore Douglas Booth[47]. Sujet à de nombreuses controverses à travers le monde, le film devient malgré tout un important succès commercial, récoltant plus de 359 000 000 $ au box office mondial[48],[49],[50],[51],[52],[53].

Grâce notamment à la réussite de séries comme True Detective ou House of Cards, la télévision devient plus attractives pour les acteurs populaires du grand écran au cours des années 2010[54],[55]. Ainsi, au milieu de cette décennie, il n'est plus surprenant de voir un acteur comme Hopkins être au générique d'une série, comme c'est le cas en 2014 lorsque celui-ci est annoncé pour participer au pilote du futur projet Westworld, produit par J.J Abrams pour la chaîne HBO[56]. Dans cette adaptation du film Mondwest de 1973, écrit et réalisé par l'écrivain Michael Crichton, l'acteur tient ici son premier rôle régulier à la télévision, à savoir celui de l'inventeur de plusieurs parcs d'attraction peuplés d'androïdes, celui représentant l'Ouest américain étant celui mis en scène dans la série[57]. L'aventure de ce projet ambitieux qui espère atteindre les cinq saisons, débute en , avec à son bord d'autres noms bien connus, comme Evan Rachel Wood, Ed Harris, Jeffrey Wright, Thandiwe Newton ou encore James Marsden[57],[58]. La première saison reçoit de très bonnes critiques et son rôle est remarqué[59],[60],[61]. L'acteur reprend son rôle du Dr Robert Ford en 2018 pour les besoins de la deuxième saison de la série, qui sera sa dernière[62]. Quant à la série, elle est abruptement annulée en , au bout de quatre saisons[63].

Parallèlement, il joue en 2015 le rôle de Freddy Heineken (en) dans le film Kidnapping Mr. Heineken de Daniel Alfredson, qui s'inspire d'un fait réel[64]. La même année, il apparait dans le thriller policier Prémonitions de Afonso Poyart, suite avortée du film de Seven de David Fincher[65]. Le film met en scène l'acteur britannique dans la peau d'un médium qui vient en aide à la police afin d'appréhender un tueur en série incarné par Colin Farrell[66]. Enfin, il apparait dans le thriller Viens avec moi (Blackway) de Daniel Alfredson, d'après le roman Go with Me (en) de Castle Freeman, Jr.[67].

En 2016, il joue dans le thriller Manipulations, première réalisation de Shintaro Shimosawa, dans lequel il partage l'affiche avec Josh Duhamel et Al Pacino[68].

L'acteur reprend pour la troisième et dernière fois le rôle d'Odin pour les besoins du film Thor: Ragnarok sorti en 2017, avec derrière la caméra le néo-zélandais Taika Waititi[69]. Si son rôle est maigre, ce n'est pas le cas du résultat du film au box office, qui récolte plus de 853 000 000 $ dans le monde, dépassant largement les deux premiers volets de la trilogie[70]. La même année, Anthony Hopkins participe également à une autre grosse production, Transformers: The Last Knight de Michael Bay[71]. Dans ce cinquième volet de la franchise Transformers, qui est également le second porté par Mark Wahlberg, Anthony Hopkins joue le rôle d'un historien gardien du lore de la race extraterrestre robotique[71],[72]. Plombé par les critiques, le film dépasse légèrement les 600 000 000 $ au box office mondial, n'arrivant pas à atteindre le milliard comme ces deux prédécesseurs[73],[74],[75]. Enfin, il joue également un baron de la drogue dans le film d'action No Way Out (Collide) d'Eran Creevy (en), avec Nicholas Hoult et Felicity Jones dans les principaux rôles[76].

S'il se fait ensuite plus rare, deux rôles sont remarqués. L'acteur est dans un premier temps annoncé en dans l'adaptation cinématographique de la pièce The Pope, créée la même année par Anthony McCarten qui écrit également le scénario du film[77],[78]. Dans cette réalisation sortie en 2019 qui marque ses retrouvailles avec le brésilien Fernando Meirelles, Anthony Hopkins a une fois de plus la lourde tâche d'interpréter une figure historique, à savoir le pape Benoît XVI[77],[78]. Il y est opposé à son compatriote britannique Jonathan Pryce, qui joue le cardinal Jorge Mario Bergoglio, qui deviendra le futur pape François[77],[78]. En effet, l'intrigue tourne autour de l'invitation donnée par Benoît XVI à son futur successeur, ce premier lui annonçant son souhait de démissionner, ce qui engendre de profondes discussions entre les deux hommes sur leurs visions du monde[78],[79]. Sa prestation lui vaut d'être nommé dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle dans plusieurs cérémonies, dont aux Oscars, aux Golden Globes ou encore aux BAFA[80],[81]. Il apparait également dans Now Is Everything (en) de Valentina De Amicis et Riccardo Federico Spinotti[82].

Puis, en 2021, il tient le premier rôle du film The Father du français Florian Zeller qui adapte à l'écran sa propre pièce de théatre[83]. Dans ce quasi-huis clos labyrinthique, l'acteur, qui a dépassé les 80 ans, incarne un homme déboussolé, n'arrivant plus à mettre en ordre sa mémoire[83]. Pour le choix de l'acteur, Zeller qui réalise ici son premier film déclare : « Mon rêve s’est tout de suite cristallisé sur Anthony Hopkins. Au-delà de l’admiration que je lui porte, il allait y avoir quelque chose de déstabilisant à voir celui qui a beaucoup joué des personnages dans le contrôle… perdre peu à peu ce contrôle. Soit exactement l’expérience que je souhaitais proposer aux spectateurs : perdre étape par étape quelqu’un qui nous est familier. »[83]. Le film croule sous les récompenses, de même qu'Hopkins qui otient notamment l'Oscar du meilleur acteur[83],[84]. Il déclarera que The Father aura été "la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie professionnelle"[85].

En avril 2021, Stephen Colbert déclare dans son émission du Late Show consacrée à The Father que la performance d'Anthony Hopkins dans ce film est "probablement la plus grande performance de tous les temps"[86].

La même année, il joue dans Elyse (en), première réalisation de sa femme Stella Hopkins[87].

En 2021, il apparait dans le thriller Le Virtuose de Nick Stagliano (en), dans lequel il joue un vieil assassin dont le disciple, joué par Anson Mount, doit honorer la dette de son mentor[88]. Il apparait également dans Where Are You (en) de Valentina De Amicis et Riccardo Spinotti ainsi que dans Zero Contact (en) de Rick Dugdale (en)[89],[90].

En 2022, il apparait dans un rôle secondaire dans le drame Armageddon Time de James Gray, récit initiatique porté par Banks Repeta et inspiré par l'enfance du réalisateur[91]. Hopkins tient le rôle du grand-père du personnage, les parents de ce dernier étant incarnés par Jeremy Strong et Anne Hathaway[91]. Il retrouve également Florian Zeller dans le film The Son, une nouvelle fois adapté d'une de ses propres pièces[92]. Contrairement à leur précédente collaboration, l'acteur tient ici un petit rôle, celui du père de Hugh Jackman, écrit spécialement pour lui[92].

Fin 2023, l'acteur joue dans le space opera Rebel Moon - Partie 1 : Enfant du feu de Zack Snyder, dans lequel il prête sa voix à un robot nommé Jimmy[93].

Anthony Hopkins apparait dans le drame Une vie de James Hawes (en), dans lequel il incarne Nicholas Winton, célèbre pour avoir sauvé 669 enfants juifs tchécoslovaques d'un destin fatal avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale[94]. Le film doit être projeté pour la première fois en septembre 2023 durant le Festival international du film de Toronto[94]. Le film sort le 21 février 2024 en France et le 1er janvier 2024 au Royaume-Uni[95].

Projets

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Anthony Hopkins doit prêter ses traits au célèbre psychanalyste Sigmund Freud dans le film Freud's Last Session (en) de Mark St. Germain (en)[96]. Le film traite de la discussion entre Freud et l'écrivain C.S. Lewis, incarné par Matthew Goode, au sujet de Dieu[96].

Vie privée

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Hopkins réside à Malibu, dans le comté de Los Angeles, depuis 1998 ; il y avait déjà habité en 1974 avant de revenir à Londres dans les années 1980. Il décide cependant de retourner aux États-Unis après son succès au cinéma américain depuis le début des années 1990[97]. Il est naturalisé américain le , tout en conservant sa nationalité britannique[98],[99].

Il a été marié trois fois :

Il a une fille de son premier mariage, Abigail Hopkins (née en 1968), devenue actrice et chanteuse.

Anthony Hopkins est très engagé dans le caritatif. Il devient notamment président du National Trust's Snowdonia Appeal qui lève des fonds pour la préservation du parc national de Snowdonia, et auquel il a donné en 1998 un million de livres (environ 1 160 000 )[100],[101]. En 1995, il avait déjà écrit et publié Anthony Hopkins' Snowdonia[102].

Il a arrêté de fumer en utilisant la méthode d'Allen Carr[103]. En 2008, il s'est lancé dans un programme de perte de poids et, en 2010, il a perdu 80 livres[104] (36 kg).

En 2017, il indique avoir été diagnostiqué autiste Asperger[105].

Popularité et jeu d'acteur

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Anthony Hopkins est largement connu pour ses rôles de méchant, à commencer par Hannibal Lecter dans trois adaptations des romans de Thomas Harris, Le Silence des agneaux (1991), Hannibal (2001) et Dragon rouge (2002). Il a aussi, sous la direction de James Ivory ou Richard Attenborough et notamment dans Les Vestiges du jour ou Les Ombres du cœur, interprété des personnages britanniques guindés et tout en retenue.

Enfin, il est réputé pour sa capacité à se fondre dans ses personnages, ce qui en fait un acteur de choix pour les films biographiques. Il a par exemple interprété les rôles de personnages historiques comme David Lloyd George, Charles Dickens, Georges Danton, Adolf Hitler, Yitzhak Rabin, Paul de Tarse, Ptolémée, Galeazzo Ciano, Guy Burgess, Pablo Picasso, Richard Nixon, John Quincy Adams, Burt Munro, Richard Cœur de Lion, le Dr Treves, Alfred Hitchcocketc. Pour son interprétation du docteur Lecter, il ajoute au personnage de subtiles caractéristiques qui n'étaient pas forcément mentionnées par l'auteur, mais qui ont marqué les commentateurs. Ces derniers ont notamment retenu le fait qu'il ne clignait jamais des yeux lorsqu'il parlait. Sa façon de parler et sa voix moqueuse et nasillarde, adaptation de celle décrite dans les romans, ont aussi été remarquées, en particulier sa déformation du mot « Chianti » ou l'infâme bruit qu'il fait lorsqu'il explique ce qu'il est advenu de son recenseur : « J'ai été interrogé par un employé du recensement. J'ai dégusté son foie avec des fèves au beurre, et un excellent chianti[N 5] ». L'actrice Jodie Foster, interprète de Clarice Starling dans Le Silence des agneaux, dit avoir été troublée par la façon dont le personnage de Hopkins se moquait de son accent de Virginie[3].

Théâtre

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Laurence Olivier (ici en 1972) a repéré Hopkins au Royal Court Theatre en 1965, et lui propose de travailler avec lui.

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de section Stage Appearances de la biographie d'Anthony Hopkins sur Film Reference[106].

Filmographie

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Cinéma

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Années 1960-1970
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Années 1980
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Années 1990
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Années 2000
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Années 2010
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Années 2020
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Télévision

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Téléfilms
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Séries télévisées
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Doublage et voix off

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Réalisateur

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Producteur

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Scénariste

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Compositeur

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Musique

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And The Waltz Goes On est une valse composée par Hopkins durant sa jeunesse. Cette valse a été jouée pour la première fois en 2011 par André Rieu et son orchestre à Vienne, en présence de Hopkins.

Distinctions

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Rubans de l'OBE et de Knight Bachelor.

Hopkins a été promu commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) en 1987, puis anobli par la reine Élisabeth II en 1993 pour « services rendus aux arts » et a donc droit à l'appellation « Sir Anthony Hopkins »[107],[108]. Il reçoit le titre honoraire de docteur en littérature en 1988, et fait membre honoraire de l'université de Galles de Lampeter en 1992[98]. Il obtient son étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 2003[109].

 
Ruban de commandeur des Arts et des Lettres

Il est également fait commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres en 1996[110].

Nominations

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Voix francophones

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En version française, Anthony Hopkins n'a pas de voix régulière jusqu'au début des années 1990. Ainsi, durant cette période, il est notamment doublé à trois reprises par Jacques Thébault dans Un pont trop loin , Changement de saisons et Le Bounty ainsi qu'à deux reprises par Dominique Paturel dans Elephant Man et Arch of Triumph. À titre exceptionnel, Anthony Hopkins est doublé par Denis Savignat dans Le Lion en hiver, Claude Giraud dans Le Miroir aux espions, Marc de Georgi dans Les Griffes du lion et Audrey Rose, Francis Lax dans Terreur sur le Britannic, Jean Roche dans Magic, Georges Aminel dans Le Bunker, Serge Lhorca dans Les Dessous d'Hollywood et Marcel Guido dans La Maison des otages.

Le doublant une première fois en 1982 dans Le Bossu de Notre-Dame, Jean-Pierre Moulin devient sa voix la plus régulière à partir du film Le Silence des agneaux en 1991. Bernard Dhéran, décédé en 2013, le double à 9 reprises entre 1992 et 2011. En parallèle, Anthony Hopkins est notamment doublé à quatre reprises par Georges Claisse dans La Couleur du mensonge, Sexy Devil, Wolfman et 360, tandis qu'il est doublé à titre exceptionnel par Yves Barsacq dans Aux bons soins du docteur Kellogg, Gabriel Cattand dans Légendes d'automne, André Falcon dans Nixon, Dominique Farrugia dans Le Grinch, Pierre Hatet dans Bad Company, Michel Piccoli dans Alexandre, Frédéric Cerdal dans Burt Munro, Pascal Racan dans Proof et Loïc Houdré dans Slipstream[113]. Depuis 2023, Féodor Atkine remplace Jean-Pierre Moulin, doublant l'acteur dans Une vie et Those About to Die[113].

En version québécoise[N 6], Vincent Davy est la voix québécoise régulière de l'acteur jusqu'à son décès en janvier 2021[114]. Il est doublé par Michel Dumont dans Nixon, La Tache et Le Loup-garou, par Jean-Marie Moncelet dans No Way Out et Transformers : Le Dernier Chevalier, par Guy Nadon dans Thor: Ragnarok et Le père ainsi qu'à titre exceptionnel par Éric Gaudry dans Freejack, Ronald France dans Les Vestiges du jour, Hubert Gagnon Les Ombres du cœur et Benoît Marleau dans Dr Seuss: Le grincheux qui voulait gâcher Noël.

  • Versions françaises :
    • Jean-Pierre Moulin dans Le Silence des agneaux et ses suites, Dracula, Rencontre avec Joe Black, Les Deux Papes, The Fatheretc.
    • Bernard Dhéran dans Retour à Howards End, Les Vestiges du jour, Le Masque de Zorro, Mission impossible 2, Thoretc.
  • Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
    • Vincent Davy dans Légendes d'automne, Le Masque de Zorro, Alexandre, Fracture, Le Riteetc.

Notes et références

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  1. Citation originale : « I was lousy in school: a real screw-up, a moron. I was antisocial and didn’t bother with the other kids… I didn’t know what I was doing there. That’s why I became an actor. »
  2. Citation originale : « A new young actor in the company of exceptional promise named Anthony Hopkins was understudying me and walked away with the part of Edgar like a cat with a mouse between its teeth. »
  3. Citation originale : I’m very interested in that relationship between fathers and sons […] My father’s relationship with me was cold. He was a hot-blood character but to me, cold. When I was young, he expressed his disappointment because I was bad in school[...] He didn’t mean any harm, but I felt I could never meet up to his expectations […] [Odin] He’s a stern man. He’s a man with purpose. I play the god who banishes his son from the kingdom of Asgard because he screwed up. He’s a hot-headed, temperamental young man […] but I decide he’s not really ready to rule the future kingdom, so I banish him. I’m harsh and my wife complains and I say, ‘That is why I’m king.’ He’s ruthless, take-it-or-leave-it. Women are much more forgiving; men are not so forgiving. I know in my life, my karma is, ‘If you don’t like it, tough, move on.’ And I move on. I’m a little like Odin myself.’
  4. Citation originale : Jonathan Demme. Jonathan Demme is a very sharp editor of his movies. On “The Silence of the Lambs,” he gave me what he wanted to see[...]I knew there was something major occurring. I think Oliver Stone is the same, although Oliver Stone makes much more complicated films.’
  5. Citation originale : « A census taker once tried to test me. I ate his liver with some fava beans and a nice chianti. »
  6. Le titre indiqué est celui utilisé au Québec lorsqu'il est différent du titre utilisé en France. Entre parenthèses, le titre français ou original.

Références

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  1. a et b Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. https://www.timeout.com/film/the-100-best-movies-of-the-21st-century-so-far
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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Biographies

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Liens externes

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