Antoine Durenne

sculpteur et fondeur d'art français

Aubin Antoine Durenne, né le à Paris et mort le à Presles, est un sculpteur et fondeur d'art français.

Antoine Durenne
Portrait d'Antoine Durenne,
détail d'une photographie anonyme (1893).
Naissance
Décès
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PreslesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinction
signature d'Antoine Durenne
Signature

Biographie

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Antoine Durenne est né le à Paris[1], où son père Antoine est chaudronnier. Son grand-père Jean-Baptiste Durenne, est marchand de charbon et ferraille au 47, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris. Il est cousin du peintre Eugène Antoine Durenne (1860-1944) et de l'ingénieur Jean-François Durenne (1821-1909), maire de Courbevoie.

Antoine Durenne sort de l'École des arts et métiers d'Angers en 1841, et de l'École des beaux-arts en 1842. Il est membre fondateur de l'École nationale des arts décoratifs.

En 1857, il rachète la fonderie de Sommevoire, en Haute-Marne[2].

Grâce à sa collaboration étroite avec des artistes comme Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Emmanuel Frémiet, Pierre Louis Rouillard, Paul-Édouard Delabrièrre, Auguste-Nicolas Cain, Mathurin Moreau, Auguste Bartholdi, Eugène Hiolle, ou encore Hector Guimard au Castel Béranger, et avec une qualité technique indiscutable, il va rapidement tenir une place prépondérante dans la fonte d'art française. Avec lui, la fonte de fer et d'ornement acquiert son titre de noblesse[3].

La firme collectionne les récompenses lors des Expositions universelles de Paris de 1867 et de 1900, à celle de Vienne en 1873. Les bronzes ou fontes Durenne, ornent des villes en Espagne, aux États-Unis, au Canada, au Venezuela, en Colombie, en Russie, en Guinée...

Il est aussi entrepreneur à Bar-le-Duc (Meuse) en 1876. Il apporte le brevet de raccordement de canalisations Lavril, et s'associe au maître de forges Ernest Bradfer, sous le nom de « Bradfer et fils et Cie. A.A. Durenne »[4].

Suivant le catalogue de l'Exposition universelle de Paris de 1889, le siège social de sa société — la Société anonyme des établissements métallurgiques A. Durenne — se situe au 26, rue du Faubourg-Poissonnière à Paris (anciennement au 30, rue de la Verrerie)[5].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, à la suite de l'Exposition universelle de 1862 à Londres, puis, à la suite de l'Exposition universelle de 1873 à Vienne, il est promu au grade d'officier du même ordre le [6].

Il meurt le à Presles[7].

À la suite de son décès, l'usine de Sommevoire est devenue la Société anonyme A. Durenne en 1895.

Distinctions

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La fonderie de nos jours

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Après des acquisitions, comme la fonderie d'art du Val d'Osne en 1931, et autres créations d’entreprises, l’usine prend en 1971 le nom de Société générale hydraulique et de mécanique (GHM)[8],[9],[10].

La GHM a conservé une production de mobilier urbain et de fonte d’ornement.

Notes et références

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  1. Extrait d'acte de naissance sur le site de la base Léonore.
  2. Les usines Durenne - Sommevoire, sur le site patrimoineindustriel-apic.com, consulté le .
  3. Université de Lille - Les monuments aux morts, sur le site monumentsmorts.univ-lille3.fr, consulté le .
  4. Monument à Ernest Bradfer à Bar-le-Duc (55), sur le site petit-patrimoine.com, consulté le .
  5. Établissements Métallurgiques Durenne, sur le site abebooks.fr, consulté le .
  6. Brevet d'officier de la Légion d'honneur sur le site de la base Léonore.
  7. Notice nécrologique d'Antoine Durenne, sur le site clio.ish-lyon.cnrs.fr, consulté le .
  8. Les Fontes d'Art de Sommevoire, L'Art dans la Ville, sur le site fontesdart-sommevoire.org, consulté le .
  9. Durenne - GHM, sur le site fontesdart.org, consulté le .
  10. GHM - Le travail de la fonte : les étapes de fabrication, sur le site patrimoineindustriel-apic.com, consulté le .

« Cote LH/871/65 »

Annexes

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Bibliographie

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  • Prosper Servais et Alexandre-Lucien-César Blanchard, Discours prononcés aux funérailles de M. Antoine-Aubin Durenne… Presles, le . Allocution prononcée au service funèbre de M. A. Durenne… le , dans l'église Notre-Dame de Sommevoire, Paris, 1895.
  • Fontes, revue de l'ASPM, no 19/20, , p. 13.

Articles connexes

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Liens externes

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