Ligne D Telecom
Ligne D Telecom
Ligne D Telecom
SOMMAIRE
SOMMAIRE __________________________________________________________________ 1
INTRODUCTION GENERALE __________________________________________________ 2
CHAPITRE I : Généralités_______________________________________________________ 3
A ) Historique des Télécommunications ________________________________________________ 3
I - Le réseau télégraphique. __________________________________________________________________ 3
II - Le téléphone. __________________________________________________________________________ 6
III - La transmission sans fil. _________________________________________________________________ 7
B ) Quelques grandes dates. _________________________________________________________ 11
CHAPITRE II : Eléments d’un support des lignes de télécommunication ________________ 12
A ) Eléments d’un support de ligne aérienne ___________________________________________ 12
I -Différents types de supports _______________________________________________________________ 13
II -Description des appuis ___________________________________________________________________ 15
B ) Eléments d’un support de ligne souterraine _________________________________________ 29
I - Généralités ____________________________________________________________________________ 29
II - Canalisations unitaires __________________________________________________________________ 32
CHAPITRE III : Fondation des supports des lignes de télécommunication _______________ 33
A ) LIGNES AERIENNES __________________________________________________________ 34
I -Généralités ____________________________________________________________________________ 34
II -Distances horizontales minimales réglementaires ______________________________________________ 36
III -Piquetage ____________________________________________________________________________ 36
IV - Implantation des appuis_________________________________________________________________ 40
CHAPITRE IV : Calcul des efforts en tête des supports _______________________________ 49
INTRODUCTION _________________________________________________________________ 49
A ) Comportement d’un fil tendu entre deux points______________________________________ 50
I - Les deux points sont fixes et situés à la même hauteur __________________________________________ 50
II - Les deux points sont fixes et situés à des hauteurs différentes ___________________________________ 59
III - Variation des tensions et des flèches _______________________________________________________ 61
B - Efforts en tête des supports _______________________________________________________ 68
I - Coefficient de sécurité ___________________________________________________________________ 68
II - Actions des fils sur les supports ___________________________________________________________ 69
CHAPITRE V : Théorie élastique des supports - moment fléchissant ____________________ 77
INTRODUCTION _________________________________________________________________ 77
A - Lois de comportement ___________________________________________________________ 78
B - Définition du schéma élastique « classique » _________________________________________ 78
I - Axiome de linéarité _____________________________________________________________________ 79
II -Axiome d’isotropie _____________________________________________________________________ 79
III -Axiome d’homogénéité _________________________________________________________________ 81
IV - Conséquences pour les parties sphérique et déviatrice de ∑ et ξ _________________________________ 81
C - Module d’Young et Nombre de Poisson ____________________________________________ 82
D - Critères de limite élastique _______________________________________________________ 85
E - Moment fléchissant d’un poteau___________________________________________________ 87
I - Résistance du bois à la rupture - coefficient d’élasticité _________________________________________ 87
CONCLUSION GENERALE ____________________________________________________ 90
BIBLIOGRAPHIE ____________________________________________________________ 91
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : Généralités
A cette époque la guerre fait rage et dans un pays peu sûr, le pouvoir central a
besoin d'un système de communication assurant la rapidité et la discrétion de la
transmission des informations.
I- Le réseau télégraphique.
a) Le télégraphe optique
A cette époque la guerre fait rage et dans un pays peu sûr, le pouvoir central a
besoin d'un système de communication assurant la rapidité et la discrétion de la
transmission des informations.
Il est adopté par la Convention le 1er avril 1792, Chappe devenant ainsi le
premier ingénieur télégraphe.
b) Le télégraphe électrique.
Parmi les plus fondamentales, la pile, mise au point par Alessandro Volta en
1800, pose les bases des techniques électriques.
Enfin, Morse, par le biais d'un code simple qui utilise la variation du rythme
des impulsions du courant électrique pour traduire une information, réalise, le 24
mai 1844, la première liaison de télégraphie électrique entre Washington (USA) et
Baltimore (USA).
II- Le téléphone.
a) L’électronique.
Au cours des années 20, des stations de radiodiffusion se créent dans le monde
entier, offrant au grand public un nouveau média.
En 1961, l'invention du laser est à l'origine des travaux sur la fibre optique.
b) La communication satellitaire.
Les progrès techniques accomplis au cours des années 1950-1960 permettent
au téléphone, un siècle après le télégraphe, de traverser à son tour l'Atlantique. Le
premier câble transatlantique, TAT 1, est installé en 1956.
A la même époque on envisage la transmission de communications
téléphoniques par satellite. Après plusieurs expériences menées par les américains au
cours des années cinquante, un premier satellite de télécommunications est lancé en
1962 : Telstar. C'est un satellite de défilement: il n'est utilisable que dans un laps de
temps réduit.
Au cours de la nuit du 10 au 11 juillet 1962, les premiers échanges d'images
entre Andover, aux États Unis, et Pleumeur Bodou, en Bretagne, ont lieu dans la
station installée par le CNET.
Peu après, on inaugure les communications téléphoniques intercontinentales
via satellites.
A partir de 1965, sont lancés des satellites géostationnaires, le premier se
nomme Intelsat 1. L'ère des télécommunications spatiales et de la mondovision est
désormais ouverte.
d) Internet.
Le Minitel a eu un rôle majeur puisqu'il a permis d'initier les Français à la
communication électronique devant un écran et un clavier. Son mode de
fonctionnement est relativement simple : il va chercher de l'information sur un
serveur, information ensuite rapatriée sur un écran.
a) Poteaux en bois
Les poteaux actuellement utilisés sont en majorité en bois. Ce sont des fûts
d’arbres résineux injectés d’un antiseptique pour en assurer la protection contre les
moisissures ou les insectes. Des normes bien précises fixent les conditions
auxquelles doivent satisfaire, les modes de traitement pouvant leur être appliqués et
les conditions de réception des poteaux. Tous les poteaux portent, en outre, en creux
sur la base, deux chiffres marqués au marteau à étamper; ces chiffres désignent le
mois et l’année d’utilisation qui doit être postérieure d’un an à la date de réception.
Ce délai est nécessaire pour que l’imprégnation soit efficace.
b) Poteaux métalliques
Par suite d’approvisionnement en poteaux en bois, on utilise des poteaux en
tôle d’acier galvanisés à chaud, de section octogonale. En raison du prix
relativement élevé de ces poteaux, leur emploi est en principe réservé au cas où leur
mise en œuvre plus rapide, ainsi que la limitation du nombre de consolidation
nécessaires permettrons des économies appréciables. Les artères à construire en
poteaux métalliques seront choisies de préférence parmi celles qui permettent la
plantation par fonçage ou celles dont le tracé sinueux exigerait de nombreuses
consolidations avec les poteaux en bois.
c) Socles
On peut prolonger la durée des poteaux en bois en les isolants du sol par
l’emploi de socles. Les socles sont en général composés de deux éléments en ciment
armé. Le poteau est maintenu entre ces deux pièces par serrage au moyen de trois ou
quatre boulons. La base du poteau est à 10 cm au-dessus du sol.
d) Potelets
Ce sont des ferrures verticales en tube carré de 45 mm de côté. Les potelets
sont soutenus par des tiges horizontales elles aussi, en tube de 45 mm qui peuvent
être étayées par des jambes de force placées soit dans le plan vertical (voir fig. 2-1),
soit dans le plan horizontal (voir fig. 2-2). Les tiges sont fixées au potelet par des
flasques droits ou coudés. Dans les choix des tiges, si les fils les plus bas passent au
dessus des fenêtres (ou au moins à 2 m au-dessus du plancher de l’étage le plus haut)
il est préférable d’employer les tiges de 1.30 m. dans les autres cas on emploie des
tiges de 1.50 m.
1-Poteaux moisés
Ce sont des appuis formés de deux poteaux assemblés par trois boulons
(fig. 2-3).
L’appui moisé est constitué par un poteau dit majeur accolé à un poteau plus
petit dit tuteur. La charge est sensiblement la même que celle d’un appui moisé
constitué par deux poteaux majeurs de même longueur. Le tableau suivant indique
les tuteurs à employer avec les différents types de poteaux majeurs en fonction du
tirage réduit de l’appui.
Poteau Tirage réduit
majeur de 0 50m 160m
5.50m
6.25m Tuteur de 5.50m
7m
8m Tuteur de 5.50m Tuteur de 6.25m
10m Tuteur de 8m Tuteur de 10m
12m Tuteur de 10m Tuteur de 12m
La stabilité dans le sol est à peu près celle du poteau simple. Il convient donc
de l’augmenter ce qu’on obtient en majorant de 15 cm la profondeur d’implantation
et en calant soigneusement les poteaux au moyen de dalles ou de pierres.
7-Appui haubanés
F AC
Rh = = F (1)
sin( A Cˆ B ) AB
F CB
Rp = =F (2).
tan( A Cˆ B ) AB
ii- Exemple
Enoncé
Soit un poteau simple en bois retenu par un hauban ancré dans le sol
(voir fig. ci-dessus).
Le câble qui constitue le hauban est du type n° 32/31 à 7 brins d’acier de 2.2 mm
chacun, sa charge de rupture FR est de 1560 da N. Le hauban ne comporte q’un
câble.
On souhaite utiliser cet appui avec un coefficient de sécurité C s = 3 .
Résolution
La charge maximale horizontale a pour composantes :
AC
r Rh = FM
FM = AB
. (3)
R = F CB
p M
AB
(FM, Rh et Rp en da N ; AC, AB et CB en mètres)
La charge supportée par le hauban au coefficient de sécurité Cs correspond à RhM et
est donnée par :
FR
R hM = . (4).
CS
(FM et FR en da N)
AB
D’où FM = Rh (5).
AC
Application numérique
1560
RhM = = 520 daN .
3
- pour ACˆ B = 30 ° ,
AC 1
=
AB 2
R hM 520
FM = FM 30 = = = 260 daN .
2 2
Le poteau résiste facilement, surtout s’il est bien calé, à l’effort de compression dont
la valeur atteint alors :
FM 260
R pM = = = 430 daN .
0 .6 0 .6
haubané soient bien adaptés aux efforts beaucoup plus élevés qui sont susceptibles
d’apparaître. Le hauban souple peut dans le cas d’une ligne double être prolongé à
travers l’armement par un hauban de triangulation.
La disposition de droite, dite à emprise large, doit toutes les fois que cela est
possible être préférée à celle de gauche. Les efforts de compression sur les poteaux
sont alors fortement augmentés et qu’il est alors essentiel que le hauban soit bien
réglé et que les poteaux intéressés ne puissent s’enfoncer dans le sol.
Le poteau peut se déformer si le hauban est lâché, si l’ancrage du hauban cède
partiellement dans le sol ou encore si le poteau s’enfonce dans le sol par suite de
compression (voir fig. 2-8) :
A B
iii-Matériel de haubanage.
Ces colliers existent en quatre modèles et grâce à des trous ovalisés peuvent
s’adapter à tous les diamètres de poteaux, qui s’agissent du voisinage du sommet
pour la fixation des haubans de pied.
Leurs caractéristiques sont indiquées sur le tableau ci-dessous [1]:
Colliers Diamètre des Diamètre des Longueur des
(nomenclature) colliers (mm) boulons (mm) boulons (mm)
7/0 110 20 100
7/1 135 20 125
Un tendeur à lanterne 30/4 est fixé au collier dont l’un des boulons passe dans
l’œil du tendeur où passe le hauban souple 32/21 ou 32/20.
Dans le cas où le hauban doit être doublé pour obtenir une résistance
suffisante, il doit être arrêté à l’aide de deux mâchoires 31/1 comme le montre la
figure 2.9.
Enfin, le tendeur 30/4 doit être remplacé par un tendeur à oeils 31/3 plus
résistant si le hauban double est un câble 32/20.
La tige d’ancrage normalement utilisées est une tige de 1.70 m de longueur dont
la résistance à la rupture est d’environ 4000 daN. Cette tige convient pour les
haubans constitués par 1 ou 2 torons de 32/21 ou pour un seul câble 32/20. Dans ce
cas, elle n’est pas suffisante et il faut avoir recours à une tige d’ancrage 31/4 et les
plaques d’ancrage utilisées auront un diamètre minimal de :
- 20 cm pour un haubanage simple en câbles 32/21,
- 30 cm pour un haubanage simple en câbles 32/20 ou double en 32/21,
- 40 cm pour un haubanage double en câbles 32/21.
Pour les appuis légers, on peut utiliser un ancrage à vis très facile à mettre en
œuvre et qui fournit une résistance suffisante dans le sol moyen.
Ils ont en revanche de nombreux et important avantages qui font qu’ils sont les plus
utilisés.
Dans la consolidation transversale, de beaucoup la plus fréquente, leur
encombrement réduit qui ne dépasse que rarement 1.20 m au niveau du sol et permet
en général l’implantation facile le long des routes et même le long des trottoirs à
l’intérieur des agglomérations.
Il n’en est pas de même pour les appuis haubanés dont le hauban pour être
efficace, doit s’écarter beaucoup plus du pied droit.
En outre le heurt éventuel d’un poteau la nuit par un piéton qui ne l’a pas
aperçu est beaucoup moins dangereux que celui d’un hauban.
- Les appuis consolidés par assemblage de poteaux sont toujours prêts à
travailler dès que cela est nécessaire. Ils ne se dérèglent pas. Au contraire les
appuis haubanés se dérèglent très fréquemment par enfoncement du poteau,
insuffisamment callé ou par remontée dans le sol de la plaque d’encrage de
dimension insuffisantes ou installée à trop faible profondeur.
- Les appuis consolidés par assemblage de plusieurs poteaux présentent
une résistance sensiblement symétrique et sont pour cette raison tous indiqués
pour la consolidation transversale en alignement droit.
- L’économie en matériel que présentent les appuis haubanés est assez
illusoire car la construction de ces appuis réclame des fouilles souvent plus
profondes.
En outre la nécessité d’un réglage fréquent de la tension des haubans fait que
l’on a vite fait de dépenser en main d’œuvre d’entretien ce que l’on avait pu
économiser lors de la construction.
Mais ces lignes chargées sont en train de disparaître et il semble bien que les
appuis haubanés ne seront utilisés dans l’avenir que dans les deux cas suivants :
Construction des têtes de lignes dans les zones où la circulation des piétons est
relativement faible.
Consolidation longitudinale et appuis d’arrêt sur artères en rase campagne.
I- Généralités
1- Conduites unitaires.
Avantages
Les conduites unitaires sont moins chères surtout si l’on a recours à des
tuyaux très bon marché comme les tuyaux en béton de ciment pour les construire
directement dans le sol. C’est là leur principal avantage.
Pour ce qui concerne les ramifications d’extrémités de la distribution, elles
présentent aussi celui d’une grande souplesse, les câbles pouvant être divisés en un
point quelconque de leur tracé, même non prévu initialement, sans qu’il en résulte de
travaux supplémentaires coûteux sur la canalisation.
Elles assurent aux câbles qu’elles contiennent une assez bonne protection
contre les accidents mécaniques.
Inconvénients
Leurs inconvénients sont en revanche nombreux et importants.
Les tuyaux de béton qui sont le plus souvent utilisés pour leur construction
sont des matériaux lourds, encombrants, difficiles à stocker. Ils sont fabriqués en
éléments très courts (1m) ce qui multiplie le nombre des joints.
La mauvaise étanchéité de ces derniers favorise le fonctionnement en drains
de ces canalisations, et la pénétration des racines, il en résulte la mauvaise protection
des câbles contre la corrosion électrochimique.
En outre la faible résistance à l’écrasement de ces tuyaux, l’ensablement facile
de la canalisation font que ces conduites unitaires ont une durée d’utilisation souvent
très courte.
2- conduites multitubulaires
Avantages
Les conduites multitubulaires en tuyaux de P.C.V. qui sont les seules
construites aujourd’hui présentent les très grands avantages suivants :
une bonne étanchéité qui permet d’éviter les infiltrations d’eau ou de gaz dans
les chambres ;
une grande souplesse, due à la flexibilité des tuyaux de P.C.V. qui peuvent
épouser des courbes de quelques mètres seulement de rayon, ce qui donne la
possibilité de contourner les ouvrages préexistants.
Inconvénients.
Les canalisations multitubulaires en tuyau de P.C.V. n’ont guère que deux
inconvénients :
leur coût élevé qui correspond à l’immobilisation d’un capital
important,
leur encombrement dès que le nombre des alvéoles est grand.
Mais comme il est possible de les construire sous chaussée et que leur cheminement
est très souple, cet inconvénient se trouve fortement diminué.
A) LIGNES AERIENNES
I-Généralités
M
cs = S
(1)
M r
III-Piquetage
b) Piquetage en courbe.
On est amené à raccourcir les portées pour les deux raisons suivantes :
Insuffisance de la largeur de l’emprise disponible ; les fils, au milieu des
portées, peuvent venir surplomber la voie publique à faible hauteur.
Les tirages réduits maximaux indiqués dans les tableaux 1 à 4 [1].
Nombre équivalent de fils Proportion d’appuis N° des appuis consolidés à
de 2.5 consolidés employer par ordre de
préférence
17 à 32 1 sur 4 17, 11S, 27
33 à 40 1 sur 2 17, 11S, 26
41 à 48 1 sur 2 19, 11, 26
Nombre de fils nus Proportion d’appuis N° des appuis consolidés (par ordre
quelque soit le diamètre consolidés de préférence)
Moins de 61 1 sur 4 1. 1bis, 12, 20
Fig. 3-1 : Ces appuis doivent être construits des haubans doubles 32/20.
Tirage 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5
réduit=
De 40 à 60 4, 4bis, 14 ou 21 5,5bis, 14 ou 21 6, 6bis ou 16N
fils
De 61 à 80 4,4bis, 14 5, 5bis, 6, 6bis ou 16N
fils ou 21 14 ou 21
De 81 à 7, 7bis, 14 8, 8bis ou 16N
100 fils ou 21
De 101 à 7, 7bis, 8, 8bis ou 16N
120 fils 14 ou 21
5× l
t 10 = (2)
R
(l et R en mètres).
permet.
De toute façon, les traverses, les haubans et les jambes de force doivent être
placés dans le plan bissecteur de l’angle des fils.
4.05
4.80
0.55
1.50
2.50
1.95
Fig. 3-2 : Distances conventionnelles S.N.C.F. pour un piquetage sur voie ferrée
Les appuis doivent être exactement implantés aux endroits jalonnés. Les
jalons doivent être déplacés latéralement de 50 cm pour permettre l’exécution des
fouilles.
Avant trou
Cheminée
Tableau 3-1 : Dimensions des fouilles pour poteaux simples en fonction de la hauteur des poteaux.
Tableau 3-2 : Dimensions des fouilles pour appuis couples en fonction de la hauteur des poteaux.
Fig. 3-4 : Terrassement pour une jambe de force pour appuis couples.
Fig. 3-6 : Fouille pour pose d’une plaque d’ancrage sur le hauban souple dans le cas d’une inclinaison de 60°
6-Percements
Les poteaux sont préparés et percés à la terre, la pointe est façonnée ; les
consoles sur bois posées à terre. Les traverses sont posées après dressage : 2
hommes pour manœuvrer et soutenir le poteau.
9-Pose de traverses
La méthode la plus rapide consiste à assembler ces pièces au sol et à hisser la
traverse toute armée à l’aide d’un outil dit « potence d’armement », qui s’adapte
instantanément au sommet du poteau (voir fig. 3-7). Pendant que l’ouvrier, monté
sur l’appui, fixe cette traverse, l’aide, au sol, arme la traverse suivante.
Cette potence peut être utilisée de la même façon pour la dépose.
Les camions tarières hydrauliques sont d’un emploi très souple car, munis
d’un mât télescopique orientable, ils peuvent atteindre les points situés à l’arrière et
sur les côtés du véhicule jusqu’à 4m environ de distance, ce qui permet ;
Les poteaux métalliques peuvent être plantés à la main comme les poteaux en
bois. Mais il est préférable lorsque le terrain le permet de procéder par fonçage à
l’aide d’une tarière équipée d’une mèche de 23 cm et d’un plateau de poussée.
Selon que le terrain est plus ou moins meuble, on creuse un trou d’une
profondeur légèrement inférieure ou égale à celle d’implantation du poteau. Les
poteaux sont placés de telle sorte que leur extrémité inférieure se trouve à proximité
des jalons mis en place lors du piquetage, ils sont armés au sol et dressés dans les
trous, soit à la main, soit à l’aide d’un câble du treuil de la tarière. L’armement est
ensuite orienté correctement, à l’aide d’une clé tourne-poteaux.
Dans les lignes droites, afin de réaliser une mise en place correcte des
poteaux, on alignera la mèche de la tarière sur les poteaux déjà plantés avant de
procéder au forage.
La plantation achevée à l’aide du plateau de poussée dont est munie la tarière.
L’enfoncement s’effectue par à-coups jusqu’à la profondeur voulue repérée par une
marque faite au préalable sur le poteau.
Pour un appui couple, la jambe de force équipée de son équerre de tête est
plantée la première suivant un angle tel que le bord extérieur de l’équerre soit dans le
plan vertical (on s’en assurera par une visée à l’œil, effectuée du bord considéré de
l’équerre au sol, à l’aide d’une perche ou de tout autre moyen). On détermine ainsi
l’emplacement du piédroit qui est planté à son tour. L’assemblage piédroit équerre
est ensuite réalisé par collier. Pour rattraper les dénivellations éventuelles on peut
jouer sur la longueur de la jambe de force, sa profondeur d’implantation et la
position de l’équerre sur le piédroit.
INTRODUCTION
Les conducteurs exercent sur les supports des efforts variés. Efforts qui
proviennent de leur propre poids, de leur tension initiale et des autres efforts dits
efforts accidentels, tel l’effort de vent et autres.
En général ces calculs sont très importants dans la construction des lignes
aériennes de télécommunication, vu que ces lignes sont les plus exposées aux
variations intempestives des actions mécaniques de l’extérieur ; ce qui explique,
étant donné que la sécurité est une règle primordiale dans toute conception dans le
monde contemporain, que ces calculs sont effectués avec rigueur.
Dans ce chapitre, nous commencerons par étudier les efforts auxquels sont
soumis les câbles dans diverses conditions et nous étudierons les efforts auxquels
sont soumis les supports.
Il est évident que ce fil est moins tendu au niveau du point le plus bas O. Cette
tension augmente au fur et à mesure qu’on s’approche des points A et B. Mais, cette
différence reste très faible car elle est égale au poids d’une longueur de fil
proportionnelle à la différence de niveau entre le point le plus haut et le point le plus
bas de la portion de fil :
r T0
T= L
p (4).
2
pL
et tan(a) = (5).
2T 0
La projection sur l’axe des abscisses de la tension T est constante et égale à To
comme l’indique la relation :
T cos a = T o (6).
L’angle a étant toujours petit et pratiquement de l’ordre de quelques centièmes de
radian, T est donc très peu différent de To. Nous démontrons dans la suite que :
T = TO + py (7).
D’où : T − TO = py (8).
1
La variation au long d’une portée de fil ne dépasse pratiquement pas
1000
de la tension, et parfois quelques centimètres. On peut donc parler de la tension T
d’une portée l.
p
en différenciant, il vient dZ = dx 2 + dy 2 (10).
T0
dZ p
D’où = 1+ Z 2
(11).
dx To
dZ p
Donc : = dx (12).
1+ Z 2 To
En intégrant, on obtient :
p
Log ( ± Z + 1+ Z 2
) = ± x (13),
T
avec une constante d’intégration nulle dans le repère (O, x, y) car y=0 lors x=0.
p
x
Z + 1+ Z = e
2 To
dy
Or Z = , donc :
dx
To p
y= Ch ( x ) − 1 (16),
p To
car pour x=0, y=0.
p
La relation 20 donne : py + TO = TO Ch( x) (17).
TO
2
p p dy 1
Or, Ch x = 1 + Sh x = 1 + = 1 + tg 2 a = (18).
TO TO dy cos a
TO
D’où : py + TO = = T ⇒ T − TO = py (19).
cos a
On sait que :
p p
x − x
p e To
+e To
x2 x4 x6 xm
Ch( x) = = 1+ p 2
+p 4
+p 6
+L+ p m
(20).
To 2 2To2 24To4 720To6 m!Tom
p 1
(En pratique = , donc les termes successifs de l’équation ci-dessus
To 1000
décroissent rapidement ; ce qui explique que dans la suite nous ne considérerons que
les 2 premiers termes).
Des relations (16) et (20), on tire l’équation de la courbe décrite par le fil :
p
y = x 2
(21).
2T 0
pl 2
f = (22).
8T O
pl 2
Soit : f = (23).
8T
• par visées
• par mesure directe de la tension du fil au moyen d’un tensiomètre (fig. ci-
dessous).
c) Coefficient de sécurité
d) Exemple
Enoncé
Soit un câble de bronze de masse linéique µ de diamètre δ de section. On tend
ce câble sur une portée l avec un coefficient de sécurité n.
- Calculez la tension T à laquelle est soumis ce câble.
- En déduire la flèche du câble.
On donne : µ =9g/m, δ= 1.1 mm, n=3.5 et l=50m.
Solution
- La tension à laquelle est soumis le câble est donnée par :
TR
T = (28).
n
Le poids linéique est : p = µ×g (29).
(µ en kg/m, g en da N/kg et p en da N)
70
T = = 20 daN .
3 .5
Le poids linéique est alors: p = 0 . 9 × 1 = 0 . 9 daN .
- D’où une flèche :
0.9 × 50²
f = = 1.41cm .
8 × 200
f) Longueur L du fil
Dans la formule (3), n représente la longueur de la section de fil ON
considérée (voir fig. 4-2) ; il suffit de calculer n en fonction de x et y et prendre les
valeurs de x et y pour une demi portée :
dy pn
on sait que : tan a = = (30),
dx T
de la relation (16) on obtient :
T dy T p
n = = sh x (31).
p dx p T
p p p3 3 p5
Or, sh x = x + 3
x + 5
x5 + L (32).
T T 6T 120 T
p
étant de l’ordre du millième, on fait l’approximation :
T
p p p3 3
sh x ≈ x + x (33).
T T 6T 3
p 2 x 3
Par conséquent, n = x + (34).
6T 2
l
Une demi portée de fil correspondant à une abscisse x = , a une longueur de :
2
L l p 2l 3
= + (35).
2 2 48 T 2
p 2l 3
D’où, L = l + (36).
24 T 2
L’une des conséquences de cette formule est que la longueur du fil est très
peu différente de la portée, qui trouve son importance dans le cas des portées
dénivelées (voir ci-après).
II- Les deux points sont fixes et situés à des hauteurs différentes
La courbe décrite par le fil ou le câble suspendu est encore en toute rigueur
une chaînette assimilable pour les fils ou câbles légers et fortement tendus à une
parabole.
L ≅ l
pl 2
f = (37).
8T
f = 1100
.
N 2
Dans tous les cas où l’on doit s’assurer que la ligne à construire passera à une
L’imprévisibilité de la nature veut que les flèches et les tensions calculées ci-
dessus varient constamment, selon le temps qu’il fait et selon les saisons.
Ces variations sont plus importantes dans les pays de l’hémisphère nord
terrestre avec la diversité des saisons aussi différentes les unes que les autres. Nous
prendrons dans la suite en compte ces diversités lorsque nous calculerons les efforts
exercés par les fils sur les supports.
Cependant, notons que les flèches et les tensions varient de façon importante
sous l’influence de deux causes principales dont nous allons successivement étudier
les effets :
• Les variations de la température extérieure
• Les surcharges réparties (neige, verglas).
p 2l 3
L=l+ (38).
24T 2
A la température θ’, T’ et L’ sont sa longueur et sa tension :
p 2l 3
L'= l + (39).
24 T ' 2
p 2l 3 1 1
Ainsi, L '− L = 2 − 2 (40).
24 T ' T
L’élasticité et la dilatation du fil conduisent à :
T '−T
L '− L = L α (θ '−θ ) + (41).
Es
T p 2l 2
αθ + − = cte (42)
Es 24 T 2
(où E représente le module de Young du matériau, s la section du fil).
Cette équation permet de calculer, pour un fil donné, posé à la tension T et à
la température θ, la nouvelle tension T’ et à la température θ’. Il est alors plus
pratique d’écrire cette équation sous la forme :
t π 2l 2
αθ + − = cte (43).
s 24 t 2
T p
(où t = et π = représentent respectivement la tension par unité de surface de la section et le
s s
poids volumique du matériau).
Conséquences :
• Pour les fils de même métal, si l’on tend un fil métallique entre deux points
fixes A et B à une température θ et sous tension t par mm2, le fil prend une
flèche que nous savons calculer. Lorsque la température varie, la tension et
par conséquent la flèche varient.
La tension varie inversement par rapport à la température ; cette variation t de
tension par mm2 est indépendante de la section du fil, il en est de même pour
la flèche. Si donc on tend plusieurs fils de même métal et de diamètres
différents avec la même flèche, les fils restent parallèles quelque soit la
x 2 (x + a ) = b (44).
(x =t a = αθ E b est une constante fonction de la tension et de la température de pose)
On obtient ainsi le tableau ci-après pour les fils de cuivre et de bronze (pour
une portée de 50m) :
45 64 4,4 8 13 21 31
50 70 4 7,5 12 20 29
l 2 p '2 l2 p 2
T '− T
2
− 2
= (45).
24 T ' 24 T Es
(E est le module de Young du matériaux et s l’aire de la section du fil)
p
En posant π = et p ' = mp = m π s , on obtient :
s
l 2 m 2π 2
l 2π 2 t '− t
− = (46).
24 t ' 2 24 t 2 E
Relation qui ne dépend que de la nature du matériau (E) et du coefficient
p'
m = (47),
p
dit de surcharge.
Comme dans le cas des températures, l’équation aux surcharges est sur la
forme :
l 2π 2
t
m 2
2
− = cte (48).
24 t E
Cette équation est identique à l’équation aux variations de température à
température constante. On peut donc utiliser l’abaque de blondel dans la résolution
de cette équation, si on associe m à l et non plus à π : sur l’abaque correspondante
p ' l ² m πl ²
La nouvelle flèche est : f '= = (49).
8T ' 8t '
a) En l’absence du vent
L’effort résultant exercé par un fil en son point d’attache a pour
composantes (cf. partie 1) :
r p l
F= 2
(50)
T
(p est le poids linéique, l est la portée du fil et T la tension du fil).
Les tensions horizontalement T des fils ne sont plus directement opposées, (ne
sont plus de même direction) leur résultante est une force horizontale:
F = 2T cos ϕ (51)
(φ est l’angle de courbure (fig. 3-10)).
Fig. 4-10
Mesure du cosinus φ
On porte de part et d’autre du support A deux longueurs de 10 m Ab et Ac
(voir fig. 4-11). On joint les deux points b et c. on mesure en mètres la distance Ad
du support à la droite bc.
Fig. 4-11
Ligne
• Ligne en courbe
La différence avec le cas précédent se situe au niveau des tensions T
horizontales qui ne sont plus directement opposées.
Considérons un support d’angle A compris entre deux portées égales
AB et AC, et un vent de vitesse V, dont la direction est celle de l’angle 2φ des
fils (fig. 4-13). C’est le cas le pus défavorable, le support sera soumis à
l’effort maximum. La pression qu’exercerait ce vent sur un fil perpendiculaire
à sa direction serait proportionnelle à V2, soit p cette pression. Mais la
projection de la vitesse V sur la normale à l’un des fils AB ou AC est égale
à V sin ϕ . La pression correspondante exercée sur l’un de ces fils, normale à
sa direction, sera proportionnelle à V 2 sin 2 ϕ et, par conséquent, égale à
P sin 2
ϕ.
^ b Aˆ c π
l’angle supplémentaire de BAC ou 2ϕ ; donc, = − ϕ.
2 2
Le fil exercera donc un effort sur le support A égal à : Pld sin 3 ϕ .
Il faut que ajouter à cet effet la résultante des tensions sollicitant le support A
vers B et vers C.
Vsinφ
V
s
φ
b c
π
−ϕ B
C 2
Fig. 4-13
L’effort total exercé par le fil sur le support A sera donc égal à :
INTRODUCTION
(V A - V B ) = µ(AB) (1),
ou µ est antisymétrique et le même en tout point du solide sera généralisé en
« milieu continu différentiable » : on écrira que dans le voisinage d’un point x où la
vitesse est V, on a la relation matricielle :
(δ V ) = ( grad V )(δ x ) (2),
où le tenseur d’ordre 2, gradient du champ de vitesse au point x à l’instant t, est la
somme de sa partie antisymétrique, dite tenseur rotation locale et de sa partie
symétrique, dite tenseur vitesse de déformation au point x, à l’instant t.
Notre propos est d’étudier le schéma élastique, qui représente bien le
comportement d’un support, du moins tant que les déplacements restent faibles.
A- Lois de comportement
Pour un élément déterminé, le tenseur de contrainte ∑ et le champ des vitesses
V ne sont pas indépendants puisque chaque milieu doit être caractérisé par les lois
qui relient contraintes et déformations c’est-à-dire le tenseur de contrainte ∑ d’une
part et le tenseur de vitesse de déformation,
L’expérience montre que les supports qui sont des milieux solides ont le
comportement suivant :
I- Axiome de linéarité
II-Axiome d’isotropie
III-Axiome d’homogénéité
Posons: ∑ = (s/3)Đ + ∑d ;
e &
ξ = Ι + ξd (11).
3
On écrira:
Posons: k = 3α + 2γ (14).
On a: S –S0 = ke (15).
D’où: Tr( ∑ - ∑0) = kTrξ (16).
Dans tout ce qui, nous supposerons pour simplifier que l’état privilégié dit
quasi-naturel de notre matériau utilisé comme support , qui sert d’état initial pour le
déplacement infinitésimal, est un état non contraint, dit état naturel, c’est-à-dire que
nous ferons : ∑0 = 0 dans les formules qui précèdent.
Nous obtiendrons donc avec les coefficients k et γ, d’après (5) et (6), avec
e = Tr(ξ ), s = Tr(∑ ):
e
Σ = k Ι& + 2γξ d (18).
3
s 1 &
ξ = Ι (19),
k
3
S = ke (20).
Avec les coefficients α et γ, dits coefficients de Lame, tels que :
1
α = × (k − 2γ ) (21).
3
− α S Ι&
D’où : ξ = (23),
2 γ ( 3α + 2 γ )
et s =(3α + 2γ) e (24).
X1
X3 Fig.5-1
σ11 = Εε11
ε 22 = ε 33 = −νε11 (25).
σ = σ = σ = σ = σ = 0
22 33 12 13 23
ε 11 0 0 ε 11 ε 12 ε 13
0 0 0 = α (1 − 2ν )ε 11&Ι + 2γ ε 12 ε 22 ε 23
(27).
0 0 0 ε 13 ε 23 ε 33
D’ où :
Σ11 = [α ( 1 – 2 ν ) + 2 γ ] ε11 ; 0 = α ( 1 – 2 ν ) ε11 + 2 γ ε22 ; … (28).
3γ
et 1 − 2ν = (34).
k +γ
Avec les formules réciproque :
Ε
k= (35);
(1 − 2ν )
Ε
2γ = (36).
1 +ν
En utilisant E et ν au lieu de k et γ les relations (19) et (22)
donnent :
e Ι& Ε ν ξΕ
Σ = + (37).
(1 − 2ν )(1 + ν ) 1+ν
− ν s Ι& (1 + ν )Σ
ξ = + (38),
Ε Ε
Εe
avec : s= (39).
1 − 2ν
S S S
et : D3 = σ1 − σ 2 − σ3 − (42).
3 3 3
S2 Σ2
et que D2 = − Tr (44).
6 2
Ce critère se met en termes de tensions octaédriques sous la forme :
D 2 = − 3 t 0 et s = 3 σ
2
o (45).
D’où un « domaine d’élasticité » délimité par la courbe f = 0 dans le plan
(s, -D2) ou (σ0, |t0|).
Cette courbe est dite « courbe intrinsèque de limite élastique du matériau ».Le
sommet S correspond à une décohésion de la matière.
Pour caractérisé les matériaux utilisés comme support, on défini le critère d’
Huber Von Mises et le critère, moins précis mais plus simple de TRESCA.
(σ1 − σ 2 )2 + (σ 2 − σ 3 )2 + (σ 3 − σ1 )2 ≤ 6k (46).
Soit : | t0 |2 <=2k2/3
Ce critère implique que s n’intervient pas et que sa valeur exacte influe peu
sur la scission critique.
Critère de TRESCA
C’est un critère très simple qui consiste à écrire que la contrainte tangentielle
maximale ne doit pas dépasser une valeur limite.
On a : (σ 1 − σ 2 )2 ≤ 4 t c (47).
Comme celui de Von Mises, ce critère ne fait pas intervenir s ; ce n’est pas la
tension normale qui limite le domaine élastique, donc on est en compression.
Il est à noter que le critère de TRESCA donne des prévisions moins précises
que celui de Von Mises car il ne fait intervenir que deux valeurs propres extrêmes.
Ces valeurs sont variables suivant les espèces, teneur en humidité, le bon état
de conservation. Les expériences montre que la résistance du bois à la rupture
atteindrait de 550 à 650 kg/cm2 et même parfois davantage lorsque la teneur en
humidité est à 0.20.[3]
Le taux de fatigue du bois à la rupture, donné par la formule de flexion plane
MΙ
T = (48).
ν
parait comprise entre 500 et 700 kg/cm2.
On peut admettre pour les calculs de résistance la valeur de 550 kg/cm2 qui,
tout en n’étant pas la plus petite valeur observée sur des bois en mauvais état, est
cependant une valeur relativement faible et, par conséquent, prudente. Le coefficient
d’élasticité E varie de 80 000 à 100 000 kg/cm2, suivant les espèces et la nature du
bois.[3]
d F
h
B
A
δ
B’
A’
D
Soit M le moment fléchissant dans une section située à une distance x du point
d’application de la force F et soit δ le diamètre de cette section.
TI
M= (49).
V
δ
Où T est la contrainte maximale de cette section, V = et I, moment d’inertie et
2
πδ 4
la section par rapport à son axe, égal à . En remplaçant V et I par leurs
64
valeurs, il vient :
δ 3T
M =π (50).
32
Cette formule permet de calculer le moment appliqué à une section donnée
lorsqu’on connaît le diamètre de la section de rupture et la valeur de la contrainte
maximale T.
Cherchons quelle sera le moment lorsqu’on applique à l’extrémité du poteau
une force F qu’on fait croître progressivement. Soit la distance entre le point
d’application de la force F et une section droite de diamètre δ.
δ = AB+ d =
(D − d )x + d
(51).
h
(h étant la longueur comprise entre les deux sections de diamètre D et d.)
δ =
(D − d )x + d
D’où : (52).
h
πT (D − d )x
3
M = Fx = + d
32
On aura donc : (53).
h
• Exemple
Enoncé : Les dimensions minimales d’un poteau de 8 mètres sont de 11 cm
au sommet et de 18 cm à 1 m de la base. Déterminer le moment de la section
provoquant la rupture. On prend pour charge de rupture du matériau 550 kg par cm².
CONCLUSION
En définitive, on peut dire que tous les corps solides sont plus ou
moins élastiques tant que les déplacements sont inférieurs à certaines valeurs limites.
La théorie de l’élasticité étudie avec rigueur les petites déformations élastiques
linéaires des supports de lignes de télécommunication. A partir des forces ou des
déplacements connus, elle prétend donner les forces et les déplacements en tout
point du support. La méthode consiste à isoler un petit morceau de matière, à étudier
son équilibre, à faire les intégrations nécessaires pour aller chercher sur les bords du
corps aux conditions limites.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE