Régulateur de Vitesse
Régulateur de Vitesse
Régulateur de Vitesse
Ce chapitre a un double but: etablir les caract ristiques dynamiques des turbines a prendre en compte au niveau des e ` couples m caniques Tm appliqu s aux rotors des g n rateurs synchrones e e e e prendre en compte laction des r gulateurs de vitesse. Le lecteur voudra bien se replonger e dans le chapitre 10 du cours ELEC0029 pour une description de principe de la r gulation e primaire de fr quence. e
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moyenne (MP) et basse pression (BP), et un etage de resurchauffe entre la haute et la moyenne pression.
Figure 5.1: turbine a vapeur a 3 etages ` ` En quittant la chaudi` re, la vapeur passe par la vanne darr t principale (VAP) puis par les e e soupapes de r glage (SR) (aussi appel es soupapes haute pression), pour entrer dans l tage e e e haute pression. Apr` s une expansion partielle, qui fournit typiquement 30 % de la puissance e totale de la turbine, la vapeur est redirig e vers la chaudi` re pour y etre resurchauff e dans un e e e echangeur de chaleur. Elle passe alors par la vanne de resurchauffe (VR) puis par les soupapes dinterception (SI) (aussi appel es soupapes mod ratrices) pour atteindre l tage a moyenne e e e ` pression o` typiquement une fraction de 40 % de la puissance est d velopp e. Enn, en quittant u e e cet etage, la vapeur est dirig e vers le corps a basse pression o` elle fournit la fraction restante e ` u de la puissance, avant d tre achemin e vers le condenseur qui termine le cycle thermique. e e Notons quil existe dautres congurations, par exemple: pas d tage MP et plusieurs etages e BP (unit s nucl aires), double resurchauffe (l tage HP etant divis en deux avec resurchauffe e e e e interm diaire), unit s a deux arbres distincts, etc. . . e e ` Le r le du r gulateur de vitesse (RV) est de mesurer la vitesse de rotation de la turbine et o e dajuster en cons quence ladmission de vapeur. Il sert egalement a ajuster le niveau de puise ` sance selon la consigne recue. Le r gulateur agit sur les vannes et soupapes comme d crit ci-apr` s. e e e En fonctionnement normal, il modie ladmission de vapeur dans la turbine en agissant seulement sur les soupapes de r glage; les autres vannes et soupapes sont enti` rement ouvertes. e e Lors dune perturbation s v` re (conduisant a un d s quilibre entre couples electromagn tique e e ` ee e et m canique), la vitesse de la turbine peut augmenter rapidement, ce qui risque de la d t riorer e ee gravement. Le r le du r gulateur est alors demp cher que la vitesse atteigne plus de 110 % o e e 52
de sa valeur nominale, environ. Pour ce faire, le r gulateur agit sur les soupages de r glage e e lorsque la vitesse atteint environ 105 %, pour diminuer la fraction haute pression du couple. Il doit egalement agir sur les soupapes dinterception, car il y a dans l tage de resurchauffe e un volume important de vapeur, qui continue a produire un couple important (70 % du total) ` pendant un temps assez long (de lordre de 5 s). En plus de surveiller la vitesse, les r gulateurs sont souvent dot s dune logique de fermee e ture rapide des soupapes de r glage et dinterception, an de maintenir la stabilit de la mae e chine suite a une perturbation importante. Cette technique est connue sous le nom de fast ` valving (vannage rapide). Sa logique repose sur une combinaison de mesures de vitesse, dacc l ration et de puissance. ee Enn, le dernier rempart de protection contre la survitesse est constitu par la fermeture totale e des vannes darr t principale et de resurchauffe, au cas o` les autres mesures nauraient pas et e u e efcaces. Il y a alors arr t de lunit de production. e e
pc
1 1 + sTHP
dHP
1 1 + sTR
dMP
1 1 + sTBP
dBP
fHP
fMP + + +
fBP + Pm Tm
Figure 5.2: sch ma bloc de la turbine de la g. 5.1 e On consid` re que la puissance m canique d velopp e par chaque etage de la turbine est proe e e e portionnelle au d bit de vapeur (masse par unit de temps) a la sortie de cet etage. Par ailleurs, e e ` le d bit de vapeur a lentr e de l tage HP de la turbine est proportionnel a la section de passage e ` e e `
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z de la vapeur dans les soupapes de r glage et a la pression de la vapeur pc a la sortie de la e ` ` chaudi` re. e Lorsque le d bit de vapeur a lentr e de l tage HP change, le d bit a la sortie, dHP change avec e ` e e e ` une certaine constante de temps THP (de lordre de 0.1 a 0.4 s). On obtient une telle fonction ` de transfert en exprimant que le d bit a la sortie de l tage est proportionnel a la pression qui e ` e ` r` gne dans celui-ci et que le taux de variation de cette pression est proportionnel a la diff rence e ` e entre les d bits dentr e et de sortie. e e fHP repr sente la fraction de la puissance totale d velopp e dans l tage HP (de lordre de e e e e 0.3). La constante de temps TR correspond au passage de la vapeur dans le resurchauffeur. Elle est elev e (de 4 a 11 s) a cause du trajet que la vapeur doit effectuer dans les tubes du resurchauf e ` ` feur. zSI repr sente la section de passage dans les soupapes dinterception. Comme mentionn e e pr c demment, en fonctionnement normal, on a zSI = 1. e e fM P et fBP repr sentent les fractions de la puissance totale d velopp es respectivement dans e e e les etages a moyenne et basse pression (fM P 0.4, fBP 0.3). On a evidemment fHP + ` fM P + fBP = 1. TBP est une constante de temps analogue a THP (de lordre de 0.3 a 0.5 s). ` ` Enn, on obtient le couple en divisant la puissance par la vitesse de rotation . Celle-ci est en per unit dans la base 2fN .
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entre la pression de vapeur et sa consigne est utilis comme signal derreur par les r gulateurs e e qui agissent sur ladmission dair et de combustible. En mettant a prot la r serve de vapeur ` e disponible dans la chaudi` re, ce mode de fonctionnement procure une r ponse rapide a lunit e e ` e de production et permet sa participation a la r gulation primaire de fr quence. ` e e
pression, temp r. vapeur e r gul. e position SR RV vitesse turbine gen.
consigne + production
puissance active
Figure 5.3: r gulation boiler-following e Dans la r gulation qui pr c` de, la variation rapide du d bit de vapeur dans la turbine se fait au e e e e d triment de variations de pression dans la chaudi` re. Dans certaines unit s, on ne d sire pas e e e e soumettre la chaudi` re a ces variations et on lutilise un sch ma de r gulation o` la turbine e ` e e u suit la chaudi` re (en anglais: turbine-following), comme symbolis a la gure 5.4. Ici e e ` les soupapes de r glage servent a maintenir constante la pression de vapeur. On fait varier e ` la puissance produite par lunit en faisant varier le d bit de vapeur via les r gulateurs de e e e combustion. Une telle unit de production ne peut donc pas participer a la r gulation primaire e ` e de fr quence. e
pression, temp r. vapeur e position SR r gul. e d bits e combust./ air/ eau r gul. e consigne production
+
turbine
gen.
puissance active
Figure 5.4: r gulation turbine-following e Dans la r gulation coordonn e (ou int gr e) de la turbine et de la chaudi` re, symbolis e a la e e e e e e ` gure 5.5, on r alise un compromis entre la r ponse rapide du sch ma boiler-following et la e e e 55
s curit de fonctionnement de lunit du sch ma turbine-following. Dune part, les variations e e e e de pression cr ees par des variations de vitesse sont contrecarr es en agissant anticipativement e e sur les br leurs de la chaudi` re (p.ex. en augmentant le ux de chaleur d` s que les soupapes u e e souvrent). Dautre part, les variations de position des soupapes sont limit es lorsque l cart e e de la pression a sa consigne d passe un certain seuil. ` e
pression vapeur
rgul.
position SR
rgul.
consigne production
puissance active
Figure 5.5: r gulation coordonn e (ou int gr e) e e e e La gure 5.6 montre les variations de puissance active et de pression a lentr e des soupa` e pes, suite a une demande daugmentation importante de la production, pour les trois types de ` r gulation. Dans le mode boiler-following, l nergie stock e dans la chaudi` re est imm diae e e e e tement utilis e pour rencontrer la demande; la r ponse initiale en puissance est donc rapide. La e e d pendance de la puissance produite vis-` -vis de la pression de vapeur conduit a une pointe e a ` de production, quand la pression atteint son minimum. Cette d pendance et le temps de e r ponse de la chaudi` re conduit a une r ponse oscillatoire. Par contre, dans le mode turbinee e ` e following, on nutilise pas la r serve d nergie disponible dans la chaudi` re; le d bit de vapeur e e e e et la puissance produite suivent la production de vapeur dans la chaudi` re. Lunit est contr l e e e oe nement mais la r ponse en puissance est lente. Comme le montre la gure, la r gulation e e int gr e r alis e un compromis entre les deux autres modes de fonctionnement. e e e e
z max
K z min
0
1 s
zo
Figure 5.7: sch ma bloc dun r gulateur de vitesse (unit thermique) e e e de synchronisme, qui vaut 1 en per unit. La sortie z est la section de passage de la vapeur dans les soupapes de r glage, variable qui apparat a lentr e du sch ma-bloc de la gure 5.2. e ` e e Le servomoteur agit comme un int grateur dot de deux limiteurs: un sur la vitesse de variation e e (avec des limites distinctes dans le sens de louverture et de la fermeture) et un sur la position (0 et 1 en per unit, la seconde limite pouvant etre abaiss e si on d sire limiter la puissance e e d livr e par la turbine). On se reportera a lappendice du pr sent chapitre pour une description e e ` e math matique pr cise du limiteur. e e On retrouve la r troaction, dont le r le a et expliqu dans le cours ELEC0029, ainsi que la e o e e consigne z o douverture des soupapes de r glage. e En r p tant la manipulation qui a permis de passer du sch ma 10.4 au sch ma 10.5 dans le e e e e 57
cours ELEC0029, on aboutit au sch ma de la gure 5.8, plus utilis en pratique. Tsm est reli e e e aux param` tres de la gure 5.7 par: e 1 Tsm = K 1
zo 1
+
1 Tsm
z max 1 s z min 0
1 z
Figure 5.8: sch ma bloc dun r gulateur de vitesse (unit thermique) e e e En supposant que les limites ne sont pas atteintes, on obtient la fonction de transfert: z 1 = x 1 + sTsm dans laquelle Tsm apparat comme la constante de temps relative au servomoteur. Elle vaut de lordre de quelques dixi` mes de secondes. e La gure 5.9 est une version un peu plus d taill e du sch ma de la gure 5.8. La constante e e e de temps Tr (de lordre du dizi` me de seconde) correspond a un relai de vitesse, amplicateur e ` suppl mentaire utilis dans les grandes turbines pour permettre la manoeuvre de la vanne pilote e e du servomoteur. Le bloc 2 repr sente la relation non lin aire entre la position de la vanne et e e la section de passage de la vapeur. Cette non-lin arit est compens e en placant en amont e e e un dispositif (came ou circuit electrique synth tisant cette fonction) ayant la caract ristique e e inverse, correspondant au bloc 1. 1
zo 1 1 1 + sTr
1
1 s
Figure 5.9: sch ma bloc dun r gulateur de vitesse (unit thermique) e e e Avec les composants utilis s dans les r gulateurs modernes, la constante de temps Tr peut etre e e n glig e. En revanche, on ajoute souvent dans ces r gulateurs des fonctions de transfert du e e e type: 1 + sT1 1 + sT2 dont le r le est dam liorer la r ponse du syst` me. Ce bloc vient prendre la place du relai. o e e e 58
Le lecteur etablira ais ment, comme on la fait dans le cours ELEC0029, la caract ristique e e statique de lensemble turbine-r gulateur: e Pm = z o 1 f fN = zo fN
dans laquelle f est la fr quence du syst` me et fN sa valeur nominale (tous deux en Hz). On e e peut interpr ter la variable adimensionnelle z o comme une consigne de puissance en per unit. e Evidemment cette relation est valable tant que z nest pas limit . e
Figure 5.11: turbine Francis (vue densemble et d tail du rotor) e p riph rie du rotor par linterm diaire de la b che spirale et du distributeur qui lui commue e e a nique une vitesse sufsante. La turbine Kaplan sutilise en pr sence dune faible hauteur de chute, ne d passant pas 45 m. e e Elle a egalement un axe vertical mais leau se d place parall` lement a celui-ci. Cette turbine e e ` est surtout utilis e dans les centrales au l de leau. Les pales du rotor peuvent etre orientables, e langle etant ajust en fonction du d bit de mani` re a maximiser le rendement de la machine. e e e ` La turbine bulbe est aussi utilis e dans les centrales au l de leau. Son axe de rotation est e horizontal, cest-` -dire parall` le au courant. a e Mentionnons au passage les centrales de pompage ou a accumulation. Du point de vue ` economique, lid e est daccumuler leau dans un bassin sup rieur par pompage la nuit, lorsque e e 60
Figure 5.12: turbines Kaplan (` gauche) et bulbe (` droite) a a le co t incr mental du kWh est plus faible, et de fournir de la puissance pendant les heures de u e pointe de la journ e, lorsque ce co t est plus elev . Du point de vue technique, lorsque le parc e u e de production comporte une grande majorit dunit s nucl aires que lon d sire faire fonctione e e e ner a puissance constante, lutilit des centrales de pompage est de combler les creux nocturnes ` e et de supprimer les pics diurnes de la courbe de demande journali` re. De plus, les centrales de e pompage pouvant etre d marr es rapidement, elles constituent une r serve rapidement mobil e e e isable en mode durgence (par turbinage ou par arr t du pompage). e Le rendement en pompage et en turbinage est de lordre de 85 %, soit un rendement de lordre de 72 % pour le cycle complet. Les deux modes de fonctionnement sont assur s soit par une e pompe et une turbine distincte, soit par une seule machine r versible. e
A Q
Hs
Figure 5.13: caract ristiques dune turbine hydraulique id alis e e e e En r gime etabli, en egalant les expressions (5.1) et (5.2), on trouve simplement que H = Hs : e la hauteur manom trique concide avec la hauteur de chute. En r gime dynamique cependant, e e ces deux valeurs diff` rent. e La puissance m canique Pm obtenue est inf rieure a P parce que la turbine est le si` ge de pertes e e ` e de charge. On peut tenir compte du rendement non unitaire de linstallation en supposant que la turbine transforme sans pertes un d bit Q Qv inf rieur au d bit r el Q: e e e e Pm = gH(Q Qv ) o` Qv correspond aux pertes. u La turbine est caract ris e par deux autres relations. e e La premi` re relie le d bit Q a la hauteur H et a la section z de passage de leau (0 z A) e e ` ` dans la vanne dadmission de la turbine: (5.4) Q = kQ z H La seconde d crit comment le d bit Q varie dynamiquement. La masse deau LA contenue e e dans la conduite subit une acc l ration dv/dt telle que: ee LA ce qui donne pour le d bit Q = Av : e dQ gA = (Hs H) dt L (5.5) dv = gA(Hs H) dt (5.3)
Les relations ci-dessus sont mises en valeurs unitaires comme suit. La base de chaque grandeur est la valeur quelle a au point de fonctionnement nominal, a savoir: ` 62
puissance Pm egale a la puissance nominale PN de la turbine ` hauteur manom trique H egale a la hauteur de chute Hs e ` vanne ouverte au maximum2 : z = A d bit deau egal a QN e ` vitesse de leau egale a vN = QN /A. ` En ce point de fonctionnement on a donc: PN = gHs (QN Qv ) QN = kQ A Hs En divisant (5.3) par (5.6), on obtient: Pm pu = soit Pm pu = KP Hpu (Qpu Qv pu ) avec KP = En divisant (5.4) par (5.7), on trouve de m me: e Qpu = zpu Hpu Enn, on transforme (5.5) comme suit: d Qpu g AHs Hs H = dt L QN Hs ou encore: d Qpu 1 = (1 Hpu ) dt Tw Tw = (5.10) H QN Q Qv Hs QN Qv QN 1 1 Qv pu (5.8) (5.6) (5.7)
(5.9)
o` le param` tre u e L vN (5.11) g Hs est appel temps de d marrage de leau au point de fonctionnement nominal. Il repr sente le e e e temps mis par leau a atteindre sa vitesse nominale sous leffet dune hauteur manom trique ` e Hs , en partant du repos. Il vaut de 0.5 a 4 s selon les caract ristiques de linstallation. ` e Pour des raisons de simplicit , nous omettons le symbole pu dans les d veloppements qui e e suivent. La gure 5.14 donne le sch ma bloc du mod` le non lin aire de la turbine, correspondant aux e e e relations (5.8, 5.9, 5.10). En sortie, le couple est obtenu en divisant la puissance m canique e par la vitesse de rotation.
2
on adapte ais ment les expressions au cas o` louverture maximale procure une puissance sup rieure a PN e u e `
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Q z z
X +
H 1 sTw
+
Pm Tm
Kp
Hs = 1 Q
Qv
Figure 5.14: sch ma bloc (non lin aire) dune turbine hydraulique e e
sTw
Les syst` mes dont la fonction de transfert ont, comme ci-dessus, un z ro dans le demi-plan de e e droite, sont dit non minimum de phase. Une propri t g n rale de ces syst` mes est de r agir ee e e e e initialement dans le sens oppos a leur evolution nale. Ainsi, la gure 5.15 montre l volution e` e de Pm pour une sollicitation en echelon damplitude Z. On v rie ais ment que Pm vaut e e initialement: lim Pm (t) = lim sKP (H o )
t0 s
1 3/2
(Qo v ) Q sTw zo H o w 1 + s T2
Z (Qo Qv ) = 2KP H o Z s zo
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t Pm Pm () t Pm (0)
Figure 5.15: r ponse dune turbine hydraulique a une petite perturbation e ` Ce comportement initial sexplique comme suit. Supposons une augmentation brusque de ladmission z, comme a la gure 5.15. A cause de linertie de leau, la vitesse v et donc ` d bit Q ne peuvent changer dans les tout premiers temps. Il en r sulte une diminution brusque e e de la hauteur manom trique H, comme le montre l quation (5.9). Cette diminution induit a e e ` son tour une diminution de la puissance m canique Pm , comme le montre l quation (5.8). Au e e bout dun certain temps, le d bit atteint une valeur plus elev e, tandis que H revient a sa valeur e e ` initiale, ce qui conduit a une augmentation de Pm . `
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z max
1 1 s z
1 1 + sTp
0
+
zo
Figure 5.16: sch ma bloc dun r gulateur de vitesse (unit hydraulique) e e e les tout premiers instants, tout se passe comme si le statisme valait :
s
lim +
sTr =+ 1 + sTr
En consid rant par exemple = 0.04 et en choisissant 0.2 1.0, le statisme temporaire e vaut entre 6 et 26 fois le statisme permanent. En r gime permanent, on retrouve bien ce dernier e puisque : sTr lim + = s0 1 + sTr La constante de temps Tr (reset time) caract rise le temps mis a revenir au statisme permae ` nent (Tr 2.5 25s). Dans certains r gulateurs de vitesse, on trouve plut t une fonction de transfert: e o K 1 + sTr 1 + s(/)Tr
xmin
Figure 5.17: int grateurs non-windup (gauche) et windup (droite) e Les conditions (5.13, 5.14) sont remplies quand x a atteint une de ses limites (sup rieure ou e inf rieure) et que le signe de u tend a maintenir x cal a cette limite. Dans les autres cas, le e ` e` bloc se comporte comme un simple int grateur. Dans la litt rature anglo-saxonne, les limites e e de cet int grateur sont quali es de non-windup. e e Il ne faut pas confondre ce bloc avec le sch ma de droite de la gure 5.17, o` le limiteur est en e u cascade avec lint grateur. Dans ce dernier cas, la variable interm diaire y est libre d voluer e e e sans limites. Tant que y > xmax (resp. y < xmin ), x reste bloqu a la limite xmax (resp. xmin ) e` m me si u < 0 (resp. u > 0). Ces limites sont quali es de windup. e e Lint grateur avec limites non-windup est repr sentatif dun assez grand nombre de procese e sus physiques et plus pr cis ment du m canisme par lequel les variables de ces processus e e e d crochent de leurs limites. e
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