Une Mission D Audit Interne PDF
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DEDICACES
Nous ddions ce travail, nos Pres et Mres pour leur ducation et encadrement.
REMERCIEMENTS
Parvenu au terme de ce projet tuteur, nous tenons exprimer notre gratitude et tou
te notre reconnaissance toutes les personnes qui, de prs ou de loin ont rendu pos
sible ce travail et contribu son aboutissement. A cet effet, nos remerciements sad
ressent tout particulirement : - Monsieur Antoine DANGOUALI YALANZELE, Directeur
Gnral de la CNSS, pour avoir initi en convention avec lInstitut National de Sciences
de Gestion, ce cycle de formation ; contribuant ainsi la rduction du chmage au Ga
bon, - Monsieur Antoine DO MARCOLLINO, Conseiller du Directeur Gnral en charge de
la formation pour son encadrement, - Messieurs Gabriel ZOMO YEBE, Responsable pda
gogique et monsieur Christian MOUKETOU, Responsable administratif, pour leur enc
adrement et assistance.
ISalomon ESNAUT, Chef du dpartement audit interne et tuteur professionnel de notre
groupe de travail, Brenger MOUSSAVOU et Darius LENDOYE, auditeurs internes, pour
leur assistance, leur encadrement et leur contribution active dans la collecte
et le traitement des informations tout au long de notre passage en entreprise.
II- Au personnel du centre de formation Jean DENDE de la CNSS. Nous pensons princi
palement monsieur Thierry ABAHI (service informatique), Rachelle (Secrtariat), Pr
ince (service courrier), Carine (Brossette), John (SGS). A la direction de linsti
tut National de Sciences de Gestion, notamment : - Monsieur Jean Jacques Tony EK
OMIE, directeur gnral, pour la vulgarisation de ce partenariat, - Monsieur Sraphin
ESSONGUE, tuteur enseignant, pour avoir accept dencadrer ce projet tuteur. Enfin to
us nos parents, pour leur ducation et tous nos condisciples de la 3 e promotion d
e la Licence Professionnelle en Gestion des Organismes de la Scurit Sociale.
INTRODUCTION GENERALE De prime abord, tout projet tuteur trouve son importance da
ns la capacit des
tudiants rsoudre un problme bien spcifique qui se pose au niveau du service ou du dpa
rtement dans lequel ils ont t affects. Depuis sa cration en 2005, le Dpartement Audit
, Organisation et Mthode (DAOM) de la CNSS, ne dispose pas encore dun outil de rfren
ce en ce qui concerne la conduite dune mission daudit interne au sein de cet organ
isme. Certes, les procdures thoriques sont universellement les mmes, mais chaque en
treprise prsente une originalit qui ncessite une adaptation de la pratique gnrale de
laudit interne la spcificit de lenvironnement. Voila les motivations qui ont amen le
responsable du dpartement proposer le thme : Conduite dune mission daudit interne d
ns le cadre de la deuxime phase du programme de formation de la licence professio
nnelle en gestion des organismes de scurit sociale concernant les projets tuteurs.
Lobjectif du prsent projet tuteur nest donc pas de pouvoir desceller et rsoudre un pr
oblme qui se pose au dpartement mais dtudier comment se pratique laudit interne au se
in de la caisse et den proposer un projet de manuel de procdure, un outil qui pour
rait servir non seulement de rfrence aux auditeurs internes, mais aussi de dcouvert
e dinformation et de comprhension aux agents de la CNSS (qui ne disposent pas enco
re assez de connaissances sur le mtier dauditeurs) et aux ventuels visiteurs qui pa
sseront par le DAOM.
PREMIERE PARTIE
PRESENTATION DE LA CNSS ET DU DEPARTEMENT D AUDIT
INTODUCTION Lobjectif majeur de tout projet tuteur est de rapprocher ltudiant du mil
ieu professionnel, en lui donnant la possibilit de confronter pour la premire fois
ses acquis thoriques la pratique du terrain. Cest la raison pour laquelle la matri
se de cet univers professionnel se prsente comme tant une ncessit pralable. Il nous r
eviendra donc de caractriser non seulement la CNSS en gnral, mais plus minutieuseme
nt le dpartement daudit qui nous a servi de cadre de recherche.
La CNSS : Caisse Nationale de Scurit Sociale est de nos jours, le seul organisme c
harg de la gestion de la scurit sociale du rgime gnral (commerce et industrie) sur le
plan national. Comment est elle ne ? Quelle est son organisation ? Section 1 : EME
RGENCE ET ORGANISATION ADMINISTRATIVE 1- Historique La CNSS, organisme principal
qui gre le rgime gnral de la scurit sociale au Gabon est le rsultat dune longue matu
ion historique. A linstar de toutes les caisses du monde francophone et particulir
ement de lAfrique subsaharienne, elle trouve son fondement grce lesprit de la chart
e des nations unies sur la dclaration universelle des droits de lhomme adopte par s
on assemble gnrale de decembre1948. Celle-ci stipule dans son article 22 le princip
e suivant : toute personne, en tant que membre dune socit, a droit la scurit sociale
; elle est fonde obtenir la satisfaction les droits conomiques, sociaux et culture
s indispensables sa dignit et au libre dveloppement de sa personnalit, grce leffort
ational et la coopration internationale, compte tenu de lorganisation et des resso
urces de chaque pays. . Apres, intervient son article 25 qui nonce ce qui suit : t
oute personne a droit un niveau de vie suffisant pour assurer sa sant, son bien tr
e et ce de sa famille, notamment pour lalimentation, lhabillement, le logement, le
s soins mdicaux, ainsi que pour les service sociaux ncessaires ; elle a droit la sc
urit en cas de chmage, de maladie, dinvalidit, de veuvage, de vieillesse, ou dans le
s autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite des circonstances i
ndpendantes de sa volont. . Puis la 34e session de la confrence internationale du tr
avail de lorganisation internationale du travail du 28 dcembre 1952 dans son artic
le 102 qui distingue 9 prestations correspondant aux 9 risques qui peuvent attei
ndre le travailleur et les personnes dont il assume la charge : - indemnits de ma
ladies - prestations de chmage
Elle sert de courroie de transmission entre le sige et lensemble des structures dce
ntralises de la CNSS (dlgations, CMS, Polycliniques et Hpitaux). Elle rgule les diffre
nts flux dinformation et supervise les activits des dlgations sous la tutelle de la
DPT Une Direction des Services Gnraux et du Patrimoine : DSGP Cest elle quincombent
la gestion, le contrle technique et administratif du patrimoine immobilier et fon
cier de la CNSS. Elle peut aussi entreprendre ou faire raliser, sous la tutelle d
e la direction gnrale, certains travaux de rfection et de ramnagement par les socits a
judicataires. Elle assure la supervision des services gnraux tels que la gestion d
u parc automobile et lentretien des infrastructures. Une Direction des Systmes dInf
ormation : DSI Elle conoit et propose la direction gnrale le plan de dveloppement in
formatique. Elle supervise la ralisation des projets relevant de ses comptences, a
insi que la formation des utilisateurs. Elle conseille la direction gnrale dans le
choix des technologies nouvelles ; apporte le support technique ncessaire aux di
ffrentes taches dvolues aux services de la CNSS. Une Direction du Recouvrement et
du Contentieux : DRC Elle a pour mission principale dassurer le financement du rgi
me de scurit social. Cette mission est axe sur : - limmatriculation, - le contrle des
employeurs, - le recouvrement des cotisations, - la gestion des comptes cotisan
ts et, - le contentieux du recouvrement Une Agence Comptable : AC Elle centralis
e les ressources financires de la CNSS en vue den assurer les diffrents paiements :
salaires, prestations et autres charges. Lagence comptable est place sous lautorit
administrative du directeur gnral. Elle est charge de lensemble des oprations financir
es en recette et en dpense. A cet effet, elle soumet au conseil dadministration le
compte rendu de sa gestion aprs certification par les commissaires aux comptes.
La comptabilit de la CNSS est tenue conformment aux rgles dictes par la CIPRES.
d) pour la branche des prestations de sant au bnfice des travailleurs salaris ayant
fait lobjet dune vacuation sanitaire ltranger : lvacuation sanitaire la rente viagr
dinvalidit le remboursement des frais mdicaux
dcharger la hirarchie des entits audites des responsabilits qui leurs sont dvolues (ch
arte de laudit) 2- Mthode et frquence de contrle De la cration du dpartement daudit en
2005 jusquen mars 2006, il fonctionnait sous le contrle direct du Directeur Gnral de
la CNSS. Cela impliquait que les services auditer, la frquence de contrle, le typ
e de missions qui seffectuaient taient fonction des priorits du directeur gnral. Avec
la nomination dun responsable technique de cette structure, la nomenclature et lo
rganisation du travail se sont clarifies. A ce jour, trois types de missions daudi
t sont effectus par le dpartement. On retrouve : 2-1 Les missions ponctuelles Ce s
ont des missions dont la ralisation est fonction du plan daudit annuel conu par le
dpartement. Elles dpendent galement de certaines activits constantes qui dcoulent des
missions de la Caisse Nationale de Scurit Sociale. Nous avons, entre autres : le
paiement trimestriel des pensions, le paiement des rentiers et des grabataires l
es contrles post-paiement les inventaires de fin dexercice. 2.2 Missions commandite
s Elles dcoulent principalement dune demande expresse soit du Directeur Gnral de la
caisse, soit dun responsable dune direction de la CNSS. Elles permettent dauditer u
n service bien particulier, par rapport aux objectifs dicts par le commanditaire d
e laudit. Les missions commandites peuvent dcouler des ventualits telles que : la pas
sation de service entre deux chefs de service, le contrle sur lusage de lexistant e
n matire de logistique, lvaluation des ressources humaines...
2.3 Missions inopines : Il sagit des contrles inattendus qui sont effectus dans la s
urprise totale des personnes auditer. En somme, toutes ces missions sont fonctio
n du degr du risque. Car, en exemple, un audit sera prioritairement orient vers un
service grant une caisse de 1.000.000 FCFA, par rapport celui qui gre 200.000 FCF
A. De mme, une mission commandite ou inopine sera prioritairement oriente vers une dlg
ation dont les rapports et critures sont flous, par rapport une autre qui fait la
demande dun ordinateur.
DEUXIEMME PARTIE
PRATIQUE DE L AUDIT LA CNSS
INTRODUCTION
Si les bases du mtier dauditeur sont universellement les mmes, il demeure tout de mm
e que les entreprises auditer prsentent chacune une spcificit qui est doublement fo
nction de lactivit de lentreprise et surtout du systme de management de la direction
. Lobjet de ce chapitre est donc de cerner le processus de laudit interne au sein
de la CNSS. Aussi, voudrions-nous rappeler quelques gnralits de laudit avant dtudier l
edit processus.
Section I : GENERALITES SUR LAUDIT Selon Genevive KREBES et Yvon MONGIN, lhistoriqu
e de laudit est li lhistorique des systmes qualits. Le concept de la qualit, c est-e, du travail bien fait existe depuis la nuit des temps. Au dbut de lre industriel,
cest linnovation conjugue avec des bas prix, qui fait vendre. Dans les annes prcdant
la deuxime guerre mondiale, les prmices de lconomie de march aux Etats-Unis ont gnr l
otion de "qualit industrielle". Tous les produits des grandes diffusions vendus s
ur les marchs ne proposaient pas des caractristiques identiques, ni des dures de fo
nctionnement gales. Pour se distinguer des concurrents, les entreprises ont dcid de
faire des efforts pour amliorer la qualit des fabrications. Cela sest traduit par
"le contrle et linspection des produits" : premire organisation qualit. Ensuite, son
t apparus "lassurance qualit" avec le concept : "zro dfaut" et le "management de la
qualit" avec la matrise de tous les processus qui ont une incidence sur la satisfa
ction des clients. Laudit existe depuis et sest adapte aux concepts successifs. 2. 1
- Dfinition et comprhension des termes Selon le dictionnaire de gestion de A. BURL
AND et EGLEM, audit vient du verbe latin audire qui, la troisime personne du sing
ulier de lindicatif, prend la forme auditus en latin donc audit en franais ce qui
signifie : il coute. Le verbe anglais to audit se traduit en gnral par : vrifier, co
ntrler, inspecter. Dans un sens gnral, examen critique de certaines oprations ralises
par une entreprise en se rfrent des normes et des techniques internationalement re
connues. Au sens comptable, nous dirons que cest une action consistant sassure du
caractre complet, sincre, rgulier et fidle des comptes dune entreprise et sen porter g
arant auprs
2
Genevive KREBES, Yvon MONGIN : Les nouvelles pratiques de laudit qualit interne, AF
NOR, Paris, 2007, p17
une mission ; apporter enfin une aide aux entits la caisse pour lamlioration de la
gestion des activits, sans en exercer ni lautorit, ni la responsabilit dans les acti
vits auditer. Ces recommandations et avis ne peuvent ds lors dcharger la hirarchie d
es entits audites des responsabilits qui leurs sont dvolues. 1.3 Objectif Lobjectif i
mmdiat dun audit est dattester non seulement du caractre fiable des tats financiers m
ais aussi du respect des procdures et des recommandations. Pour enfin mettre une o
pinion sur le caractre satisfaisant de la prsentation de ces documents. Au del de c
et objectif de certification, de contrle dune situation un instant donn, tout audit
doit poursuivre un objectif moyen et long terme en apportant un guide pour les
dcisions futures de lorganisation ; en ce sens, laudit est un outil de pilotage de
lorganisme, c est-dire un instrument de contrle. Laudit doit reposer sur une mthodolo
gie rigoureuse et sur une comprhension approfondie de lorganisme concern4. 1.4 La n
otion de risque La rvision comptable comporte des risques dont limportance est fon
ction de lesprit existant dans lentreprise, mais aussi et surtout des moyens mis e
n uvre par le rviseur pour assurer la ralisation complte de la mission. Ce risque ap
pel "risque daudit" peut tre analys en trois composantes : le risque inhrent lentrepr
se. Cest le risque quune erreur ou une inexactitude significative puisse survenir
en labsence de tout contrle, il comporte :
les risques gnraux lis au secteur auquel appartient lentreprise ; les risques spcifiq
ues lis la sant financire, la structure du capital,
-
le risque d lauditeur ou risque de non dtection : Cest le risque que les erreurs ou
inexactitudes significatives ne soient pas descelles par le rviseur lors de la mis
e en uvre de ces procdures. Do la ncessit dune bonne formation de lauditeur, dune bo
upervision des dossiers et dune revue indpendante des
4
Henri MAHE DE BOISLANDELLE, Dictionnaire de gestion : vocabulaire, concepts et o
util, Economica, Paris, 1998, p517
les risques lis lattitude de la direction gnrale et du personnel face aux problmes re
ncontrs, les risques que le systme de contrle nassure pas la prvention ou la correcti
on des erreurs.
1-5 La notion de "rfrentiel" Le rfrentiel est un document, une mthodologie, qui sert
de base une mission daudit. Il varie selon les secteurs dactivit ou domaines. Les p
lus usuels sont : le manuel de procdure, le plan comptable, la mthode comptable, l
e tableau de bord, le bilan comptable, les lois et dcrets, les conventions collec
tives, les accords dentreprises et dtablissements, les rglements intrieurs
2-Typologie daudit En fonction des domaines, des missions, laudit peut prendre plu
sieurs formes dont les plus usuels sont : 2.1 Laudit lgal et laudit financier, qui
ont pour but la certification des comptes. Ici, la loi confie au commissaire aux
comptes cette mission.
2.2 Laudit oprationnel : il a pour objectif lanalyse des risques et des dficiences e
xistants dans le but de donner les conseils, de faire des recommandations, de me
ttre en place des procds. Par exemple informatique, gestion des stocks de proposer
de nouvelles stratgies ; en un mot, laudit oprationnel comprend toutes les missions
qui ont pour objet damliorer les performances de lorganisation.. 2.3 Laudit de la g
estion : il a pour objectif soit dapporter les preuves dune fraude, dune malversati
on ou dun gchis ; soit de porter un jugement critique sur une opration de gestion o
u les performances dune personne ou dun groupe de personnes. 2.4 Laudit social : il
a pour objet ltude critique de lensemble des questions qui concernent des personne
s dune organisation, notamment lensemble des fonctions et proccupations de lentrepri
se ayant une dimension sociale. Il se dtermine par le niveau et le domaine et on
note le plus souvent trois catgories dans laudit social : - laudit de conformit : il
a pour objet de vrifier et authentifier les chiffres et les faits, de relever le
s carts. - laudit des procdures : cest un lment essentiel de la mesure des performance
s sociales dune organisation sociale. Sil nest pas toujours possible dvaluer les rsult
ats, il reste nanmoins possible dvaluer le processus par lequel le rsultat a t produit
. Il value les carts entre les pratiques et les prescriptions des responsables de
lentreprise. - laudit defficacit de pilotage sociale : il a pour objet de sinterroger
sur :
la faon dont sont ouverts les domaines du pilotage social tant en terme de profes
sionnalisme que de diversit de champs spcialiss : rmunration, formation, recrutement,
relation sociale
les services apports par les instruments du pilotage social : tableau de bord, co
ntrle
La conduite dune mission daudit interne obit, comme tout examen de contrle, un proce
ssus qui peut se subdiviser en deux principales phases. La phase prliminaire et l
a phase pratique qui obissent chacune une mthodologie dont les tapes dcoulent dun can
evas rigoureux et successivement conus. 1- Phase prliminaire Cest la premire phase e
t, est aussi importante que la phase pratique. Elle dfinit non seulement la faisa
bilit de la mission, mais aussi son intrt et sa pertinence. La phase prliminaire dune
mission daudit la CNSS obit principalement trois tapes : 1-1 La dfinition et lorien
ation de la mission Les missions daudit interne dcoulent de trois types de contrles
comme nous lavons dj soulign prcdemment, savoir : les contrles ponctuels, les contr
inopins et les contrles commandits. Ces missions sont excutes conformment au programme
daction approuv par la direction gnrale ou le comit daudit. Elles peuvent galement t
inities par le Directeur Gnral. De ce fait, avant toute audition, il importe que ce
lle-ci soit clairement dfinie en nonant : lobjet de la mission le lieu les services
concerns, les rsultats probables.
Cette phase est dautant plus importante car elle permet aussi, en ce qui concerne
la comptence de chaque auditeur interne, mesurer (selon les programmations du ch
ef de dpartement) ses comptences. Car comme lindique le projet de charte daudit inte
rne de la CNSS : les auditeurs ont le devoir de refuser une mission ou une parti
e de celle-ci sils estiment, aprs discussion avec la direction gnrale, quils nont pas
les comptences ou les moyens ncessaires la bonne conduite de la mission.
1-2 La programmation de la mission Cette deuxime tape passe ncessairement par : une
identification de tous les lments devant entrer en compte pour le bon droulement d
e la mission, dvaluer le degr du risque que comporte la mission et, prparer un plan
de la mission.
Cest galement ici quil faut dlimiter la dure de la mission en fonction du volume trav
ail effectuer sur le terrain ainsi que toutes les autres modalits de laudition. Ces
t la conception et la ralisation de tous ces lments qui justifient lacceptation de l
a mission par lauditeur interne. Pour cela, il faudra automatiquement procder : Un
e prise de connaissance globale du service ou de la direction concerne, Une apprci
ation de lindpendance et labsence dincompatibilit, Une analyse des rapports daudits pr
ents sil y a lieu.
1-3 Lordre de mission Cest une lettre vise par le Directeur Gnral de la CNSS qui dfini
t clairement les modalits de la mission effectuer. Elle rappelle : La dure, Les ob
jectifs de la mission, Le nom de lauditeur, Le type de relations entretenir avec
les agents auditer.
Lordre de missions autorise lauditeur interne avoir un accs illimit toute activit, i
formation, donnes et tout document du service audit ou pouvant aider le processus
de contrle, ce, sous rserve des interdictions lgales et rglementaires. 2- Phase prat
ique Toute phase pratique dune mission daudit interne se justifie premirement par l
e dplacement de lauditeur interne vers le service ou la direction (dlgation provinci
ale dans certains cas). Pour cela, lauditeur dispose de plusieurs outils pour un
rendement efficace dans ses contrles. Entre autres, nous avons :
ce qui doit se faire ? comment cela doit il se faire ? par qui cela doit il se f
aire et aprs quoi ?
A cet effet, tout le travail de contrle consistera alors mesurer lcart entre ce qui
devrait se faire et ce qui se fait. Le rapprochement des documents comptables e
t administratifs et le questionnement de certains agents permettront, tout au lo
ng du droulement de la mission, de mesurer lapplicabilit des procdures car, tout au
long des missions, les auditeurs respectent la procdure contradictoire. En effet,
les constatations daudit et les recommandations sont toujours portes la connaissa
nce pralable des responsables des entits audites avant dtre communiques aux instances
qui ont mandat la mission daudit. Pour cela, il importe donc : - didentifier les rfre
nces, - de vrifier la validit des rfrences, - de constater la ralit, - de comparer la
ralit aux rfrentiels. Pour enfin : tablir les conformits et les non conformits, value
es non conformits suggrer les axes de travail.
Toutefois, il faut souligner que, tel un mdecin pose un diagnostic sur un patient
, le rle de lauditeur interne dans un contrle nest pas de censurer les irrgularits, ma
is plutt de les dceler, den mesurer les risques et les consquences pour enfin propos
er les recommandations concourrant lamlioration des services et des comportements.
En effet, en cas de dcouverte de fraudes ou dirrgularits, les auditeurs en informen
t leur hirarchie qui transmet le dossier au Directeur Gnral. 2.4 Prsentation du rapp
ort de la mission La prsentation du rapport est ltape ultime dune mission daudit inte
rne. Celle-ci doit tre aborde avec beaucoup de minutie car les notions norme inter
ne en la matire, laquelle passe ncessairement par : "de rejet de prjugs", "dobjectivi
t ", "dimpartialit " et "dhonntet " impose chaque auditeur le respect de la
CHAPITRE IV : RECOMMANDATIONS
Au terme de ce travail de rflexion, il nous importe, aprs avoir prsent le dpartement
daudit et la procdure de conduite dune mission interne, il nous revient dans ce cha
pitre de proposer quelques recommandations pouvant concourir lamlioration de lorgan
isation et des conditions de travail du dpartement daudit, organisation et mthode.
Section I : Sur le plan gnral et structurel 1. La vulgarisation du mtier dauditeur A
u premier constat, il ressort que les agents de la CNSS en gnral ont une faible co
nnaissance du rle de lauditeur interne dans une entreprise. Il est donc indispensa
ble pour faciliter les prochaines visites de terrain, de sensibiliser et de fair
e connatre le dpartement tous les agents. Cela passe ncessairement par : - la multi
plication et lenvoi tous les services et dlgations de ce rapport de projet tuteur po
ur que les diffrents acteurs simprgnent du processus de laudit interne. - lorganisati
on de sminaires dinformation et journes portes ouvertes sur tous les mtiers de la CN
SS, au sige et dans les services dcentraliss une plate-forme qui pourra permettre n
on seulement aux agents de la CNSS davoir une plus grande connaissance de leur un
ivers professionnel, dont les dpartements moins connus comme celui de laudit inter
ne, mais aussi aux personnes extrieures de mieux cerner les missions de la CNSS.
2. Une hirarchisation plus pratique Jusqu ce jour, le dpartement fonctionne avec un
seul responsable. Il nous emble donc opportun de rendre effectives les propositi
ons de classification des diffrents auditeurs. Laquelle classification prvoit troi
s chelons dont: les chefs de mission les auditeurs seniors les auditeurs juniors
Dans le souci de mieux organiser le travail, une telle organisation semble indis
pensable. Section II - Sur le plan pratique 1. La modification du processus de p
rparation du rapport de mission Le processus actuel de la production du rapport d
e mission prvoit la succession des tapes suivantes : la mission daudit, la prsentati
on du projet de rapport au chef de dpartement, le renvoie de celui-ci au responsa
ble du service audit pour une confrontation, le retour de celui-ci au dpartement,
la jonction des ventuelles ractions des audits, la finalisation du rapport et lenvoi
e au commanditaire de laudit : Directeur Gnral dans la plupart des cas. Au regard d
e cette succession, le processus semble long et complexe. Nous proposons donc un
e modification des 4 premires tapes. En effet, lors de la mission dans un service
ou une dlgation, lauditeur mandat doit, ds la fin de sa mission, rdiger son rapport, l
e prsenter aux audits et recueillir automatiquement leurs ractions et les remonter
une seule fois vers le chef de dpartement qui fait la synthse avant le transfert v
ers la direction gnrale. Cette nouvelle dmarche prsente un double avantage: un gain
de temps en ce qui concerne lenvoi et le retour du projet de rapport vers les res
ponsables des services audits viter les ventuelles rectifications et redressements
par les agents suite la possibilit quils ont danalyser le rapport avant sa finalisa
tion. 2. Une spcialisation des taches selon les domaines dintervention au sein de
la structure En ce qui concerne la spcialisation des auditeurs, nous avons consta
t que tous ont la latitude dauditer sur toute sorte de missions :
Toutefois, tout cela devra se faire sous le contrle et lautorit du chef de dpartemen
t. En outre, la spcialisation ne donne pas lexclusivit lauditeur dsign, ce qui fait q
n cas dindisponibilit de celui-ci, sur autorit du chef de dpartement, mandat peut tre
donn un autre auditeur interne.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE