Réchauffement Climatique
Réchauffement Climatique
Réchauffement Climatique
0.6
0.4
0.2
0.0
-0.2
-0.4
-0.6
1860
1880
1900
1920
1940
1960
1980
2000
2020
Moyenne annuelle
Courbe lisse des carts de temprature
Graphique des carts des tempratures globales moyennes de surface par rapport la moyenne 1961-1990 (sur la base des donnes du MetOce britannique).
En 1988, l'ONU cre le groupe d'experts intergouvernemental sur l'volution du climat (GIEC) charg de faire
une synthse des tudes scientiques sur cette question.
Dans son dernier et quatrime rapport, auquel ont particip plus de 2 500 scientiques de 130 pays[1] , le GIEC
arme que le rchauement climatique depuis 1950 est
trs probablement [c 1] d l'augmentation des gaz eet
de serre d'origine anthropique. Les conclusions du GIEC
ont t approuves par plus de quarante socits scientiques et acadmies des sciences, y compris l'ensemble
des acadmies nationales des sciences des grands pays
industrialiss[2] . Dans une tude publie n 2012, qui
a compil et compar des simulations issues de vingt
modles informatiques dirents et des informations issues des observations satellites, une quipe de climatologues du Laboratoire national de Lawrence Livermore[3]
du dpartement de l'nergie des tats-Unis (DoE) et de
16 autres organisations a conclu que les changements
1.2 Prcipitations
Selon le quatrime rapport du GIEC, la rpartition des
prcipitations sest modie au cours du XXe sicle. En
particulier, les prcipitations auraient fortement augment dans l'est de lAmrique du Nord et du Sud, dans le
nord de l'Europe et dans le nord et le centre de l'Asie,
tandis qu'elles diminuaient au Sahel, en Mditerrane, en
Afrique australe et dans une partie de l'Asie du Sud[a 1] .
1.3
Fonte de la banquise
1.3
Fonte de la banquise
Un ours polaire bondissant entre deux blocs de glace de la
banquise fondante, sur l'le de Spitzberg, dans l'archipel norvgien de Svalbard.
1.3.2
Depuis peu l'tude de dpts marins de couches de dbris massivement transports par les icebergs (dnomms
BIRD pour iceberg-rafted debris) a permis de reconstituer rtrospectivement la dynamique de la perte de glace
de l'Antarctique dans les millnaires prcdents et de la
comparer avec des donnes similaires depuis plus longtemps disponibles et utiliss pour l'Atlantique Nord[50] .
Selon les donnes disponibles en 2014, il y a huit vnements documents de ux accru d'export d'icebergs
partir de diverses parties de la calotte antarctique entre
20 000 ans avant nos jours et 9 000 ans, ce qui ne correspond pas aux scnarios prcdents selon lesquels le principal retrait glaciaire aurait t lanc par une fonte des
glaces[48],[51],[52],[53] continue jusqu' la n de l'Holocne.
En Antarctique
1.6
assez mr. L'tude scientique sappuie sur des observations du climat dil y a 130 000 ans, lors de linterglaciaire
qui a prcd le ntre, baptis Emien, priode denviron
15 000 ans qui ache des tempratures moyennes denviron 2 C de plus que celles davant la rvolution industrielle. Certes la cause de ce rchauement se situait dans
une conguration orbitale dont les eets taient amplis
par les rtroactions climatiques de la plante, et non dans
un eet de serre boost par les missions dues lnergie fossile comme aujourdhui, mais la n de cet interglaciaire, alors que la cause initiale du rchauement la mcanique cleste rchauant plus lhmisphre Nord
durant lt boral - noprait plus, semble paradoxale :
cest ce moment que le niveau marin slve denviron
6 mtres au-dessus du niveau actuel daprs lanalyse de Une carte du changement dans l'paisseur de glaciers de moncoraux australiens ; la seule explication possible est une tagne depuis 1970. Diminution en orange et rouge, paississement
perte de glace massive et rapide des deux calottes po- en bleu.
laires, probablement lie une modication brutale des
circulations ocaniques. Les chercheurs ont donc explor des scnarios deondrement des calottes : lorsqu'ils
supposent la fonte acclre du Groenland, lAtlantique
nord et lEurope sont plus froids quaujourdhui vers 2100.
Si les deux calottes sont dstabilises simultanment, une
Terre de contrastes extrmes apparat, avec des latitudes
leves et moyennes plus froides quaujourdhui, tandis
que les rgions tropicales seraient plus chaudes, conguration dramatique, en particulier pour l'agriculture. Les
chercheurs reconnaissent ne pas avoir de preuves, mais
insistent sur la ncessit d'tudier un tel scnario[55] .
1.5
Fonte du perglisol
1.6
vantage que de nos jours une priode historiquement mesures GPS, inclinomtriques (aussi utilise pour meproche.
surer des dformations du sol induites par l'eau de bard'aquifres[70] ) et gravimtriques prs des zones
Le recul des glaciers de montagne, notamment l'ouest rages ou [71],[72]
. L'ampleur de ces eets est plus marque
de l'Amrique du Nord, en Asie, dans les Alpes, en Indo- aectes
dans
les
rgions
polaires et sub-polaires[73] .
nsie, en Afrique (dont le Kilimandjaro), et dans des rgions tropicales et subtropicales d'Amrique du Sud, a t
utilis comme preuve qualitative de l'lvation des tempratures globales depuis la n du XIXe sicle par le GIEC
dans son rapport de 2001[59],[60] .
pouvoir
mieux
mesurer
et qui pourrait
sont dbattues et sont un bon exemple de la complexit
[75],[76]
modier
la
forme
du
gode
.
du rchauement climatique et de la circonspection ncessaire dans l'analyse des donnes. Pour certains clima- D'aprs les donnes[77] collectes par le satellite eurotologues, ce recul est d une diminution des chutes de pen Goce (Gravity eld and steady-state Ocean Circuneige depuis le XIXe sicle[61] . Pour d'autres, le rchauf- lation Explorer)[78] , de 2009 2012 et par son prdcesfement climatique est en cause, du fait que les glaciers seur Grace[79],[80],[81] (moins prcis), la fonte d'une partie
tropicaux sont en phase de rgression partout sur la pla- des glaces de l'Antarctique occidental a signicativement
nte et que les glaces du Kilimandjaro ont rsist une modi le champ de gravit[82] d'une rgion o depuis
longue scheresse il y a 4 000 ans[62] .
2009, la perte annuelle de glace a t multiplie par trois
En ce qui concerne les glaciers himalayens, il faut sou- (de 2011 et 2014, le volume global de la calotte glaciaire
ligner le nombre limit de donnes. Une tude de 2006 australe a diminu en moyenne de quelque 125 kilomtres
cubes par an), ce que conrme le radar altimtrique (raobserve qu'une augmentation du ruissellement saisonnier des glaciers de l'Himalaya a entran une augmen- dioaltimtre) du satellite CryoSat.
tation de la production agricole en Inde du nord au
cours du XXe sicle[63] . Des donnes ables n'existaient
en 2007 que pour 50 glaciers indiens, sur plus de 9
500[64] . Selon un rapport de 2009 du ministre Indien
de l'environnement, les glaciers de l'Himalaya qui constituent les sources des plus grandes rivires d'Asie
Gange, Indus, Brahmapoutre, Yangtze, Mekong, Salween
et euve Jaune sont en recul. Cependant ce rapport
reste prudent dans ces conclusions[65] :
Il est prmatur d'armer que les glaciers
himalayens reculent anormalement cause du
rchauement climatique. Un glacier est inuenc par tout un ensemble de facteurs physiques et par une interconnexion complexe des
facteurs climatiques.
Par des jeux de rquilibrages ou ajustements isostatiques glaciaires (ou GIA pour glacial-isostatic
adjustment)[80],[83],[84] , certaines failles et systmes volcaniques pourraient tre ractivs (des corrlations entre
fonte massive de calottes et vnements sismiques ont t
voques puis conrmes en 2009 pour des priodes gologiques rcentes ; entre 12 000 et 7 000 ans o le volcanisme semble avoir t six fois plus intense, et en Islande
plus de trente fois ce quil est de nos jours). En plus de
l'allgement des ples, il faut aussi tenir compte du poids
supplmentaire de l'ocan mondial li la monte des
ocans[85] .
1.7
Le climat, et en particulier les tempratures, ont un effet sur la date des rcoltes agricoles. Une anticipation
des dates clefs du dveloppement vgtal (bourgeonnement, oraison, rcolte) a t observe pour l'ensemble
des cultures, sous les climats temprs et mditerranens.
Ainsi, pour le bl, la sortie des pis a lieu 8 10 jours plus
1.9
1.9
1.9.1
7
l'aire de rpartition de la chenille processionnaire du pin
est en phase d'expansion et a atteint Orlans en 1992
et Fontainebleau en 2005. La colonisation de l'espce
pourrait atteindre Paris en 2025. Selon l'INRA, cette
expansion est emblmatique de la propagation des bioagresseurs des espces forestires grce au rchauement
climatique[105] .
Le Musum national d'histoire naturelle a mis en place
depuis plusieurs annes des systmes de suivi des espces.
Le suivi temporel des oiseaux communs (STOC)[106]
montre par exemple qu'en vingt ans, les communauts
d'oiseaux en France se sont globalement dplaces de 100
km vers le nord[107] .
8
1.9.3
Eets copidmiologiques
1.12
depuis 1986[122],[123] . Ryan Maue, de l'universit de Floride, dans un article intitul Northern Hemisphere tropical
cyclone activity, observe pour sa part une baisse marque
de l'activit cyclonique depuis 2006 dans l'hmisphre
nord par rapport aux trente dernires annes[124] . Il ajoute
que la baisse est probablement plus marque, les mesures
datant de trente ans ne dtectant pas les activits les plus
faibles, ce que permettent les mesures d'aujourd'hui. Pour
Maue, c'est possiblement un plus bas depuis cinquante
ans que l'on observe en termes d'activit cyclonique.
9
entre 1961 et 2003[a 2],[129] et de 3,4 mm par an depuis
1993[127],[23] . Cette lvation du niveau de la mer peut
aussi tre observe indirectement par ses consquences
sur l'environnement, comme c'est le cas au NouveauBrunswick[130] .
Article dtaill : lvation du niveau de la mer.
Dans le cadre du systme ARGO, 3 000 balises automatiques ont t rparties dans tous les ocans en 2007 et
permettront de suivre la temprature et la salinit des
ocans jusqu' 2 000 mtres de profondeur. En Atlantique Nord, des chercheurs de l'Ifremer Brest ont conrm les tendances au rchauement dans les couches de
surface[131] .
1.11
10
2.1
Cycles climatiques
2.2
l'intrieur des grandes uctuations climatiques terrestres, se trouvent des variations plus brves et plus limites en intensit.
Ainsi, au cours du dernier millnaire, est apparue
en Europe occidentale une priode chaude entre le
Xe sicle[rf. ncessaire][138] et le XIIIe sicle, appele
optimum climatique mdival : c'est l'poque o les
3.1
11
3
3.1
Causes
Leet de serre est un phnomne naturel : une partie du rayonnement infrarouge mis par la Terre vers
latmosphre terrestre reste pige par les gaz dits
eet de serre , augmentant ainsi la temprature de
la basse atmosphre (troposphre). Ces gaz sont essentiellement de la vapeur d'eau et du dioxyde de carbone. Environ un tiers de ce dernier a t produit par
l'homme[141] . Sans cet eet, la temprature de surface de
la Terre serait en moyenne de 33 C infrieure soit 19
C[N 3],[142],[143],[144]
Hypothse d'un eet de serre additionL'augmentation observe des quantits de gaz eet de
nel
12
CAUSES
liards de tonnes quivalent CO2 sont mises annuellement L'article controverses sur le rchauement climatique
par les activits humaines, rparties comme suit :
dtaille l'hypothse des uctuations de l'activit solaire
la part due au secteur nergtique est de 25,9 % ;
suivie par l'industrie 19,4 % ;
Selon les conclusions du rapport de 2001 des scientiques du GIEC, la cause la plus probable de ce rchauffement dans la seconde moiti du XXe sicle serait le
forage anthropique , cest--dire laugmentation dans
latmosphre des gaz eet de serre rsultant de lactivit humaine[153] . Le degr de certitude a augment
En 1938, lingnieur anglais Guy Callendar, puis en 1956 dans les rapports 2007 puis 2013 du GIEC, qui quale physicien amricain Gilbert Plass (en) ont tabli puis lient de trs probable, puis dextrmement probable le
thoris la relation entre laccroissement des rejets indus- fait que le rchauement climatique soit d lactivit
triels de CO2 et les premires observations de rchaue- humaine[c 1],[1] .
ment climatique plantaire[rf. ncessaire] . Dans ce contexte, Selon les prvisions actuelles, le rchauement plantaire
en 1957, les Amricains ont mis en place des mesures se poursuivrait au cours du XXIe sicle mais son amplide la concentration en CO2 de latmosphre Hawa. tude est dbattue : selon les hypothses retenues et les
Cela a permis au climatologue amricain Charles Kee- modles employs, les prvisions pour les cinquante anling de produire en 1961 une premire courbe conr- nes venir vont de 1,8 3,4 C.
mant une progression rgulire de la concentration de
CO2 [150],[151] . Cest seulement en 1979, lors de la premire confrence mondiale sur le climat, Genve, qua 3.2.1 Mthode scientique : la modlisation
t avance publiquement pour la premire fois sur la
scne internationale lventualit dun impact de lactivit humaine sur le climat[152] . Le rchauement global est dcrit ds aot 1975 par le gochimiste amricain Wallace Smith Broecker (en) (universit Columbia),
qui utilise pour la premire fois cette expression, avec une
prvision assez juste de la progression des concentrations
de CO2 dont il prvoyait un taux de 400 ppm autour de
2010[146]
Laugmentation de leet de serre induit par lensemble
des gaz eet de serre est estime 2,3 W/m2 , se traduisant par une augmentation de temprature. Les variations d'nergie rayonne par le Soleil durant ses cycles
d'activit sont dix fois plus faibles. L'ventuelle inuence
sur la formation des nuages d'un rayonnement cosmique
galactique modul par le vent solaire est actuellement
l'tude[23] .
Comparaison des variations de temprature, observes et simules, avec et sans facteurs anthropiques (par rapport la
moyenne de la priode 1901-1950).
3.2
13
Rsultats Les simulations climatiques montrent que le
rchauement observ de 1910 1945 peut tre expliqu par les seules variations du rayonnement solaire (voir
changement climatique)[rf. ncessaire] . En revanche, pour
obtenir le rchauement observ de 1976 2006 (voir
graphique), on constate quil faut prendre en compte les
missions de gaz eet de serre dorigine humaine. Les
modlisations eectues depuis 2001 estiment que le forage radiatif anthropique est dix fois suprieur au forage
radiatif d des variations de lactivit solaire, bien que
le forage d aux arosols soit ngatif.
Le point essentiel est que le forage radiatif net est
positif[15] . En particulier, laugmentation de la temprature moyenne mondiale depuis 2001 est en accord avec
les prvisions faites par le GIEC depuis 1990 sur le rchauement induit par les gaz eets de serre. Enn, un
rchauement uniquement d lactivit solaire nexpliquerait pas pourquoi la troposphre verrait sa temprature augmenter et pas celle de la stratosphre[15] .
ceux qui sont susamment bien compris pour pouvoir tre traduits en quation. Il sagit essentiellement de la circulation de l'atmosphre, des phnomnes de forage radiatif et de l'hydrodynamique de
la circulation ocanique. La prcision des prvisions
bases sur ces mcanismes est limite par la limi3.2.2 Consensus scientique
tation spatiale et temporelle due la puissance des
ordinateurs et l'ecacit des algorithmes de calcul
Article dtaill : Positionnement de la communaut scienutiliss ;
tique envers le rchauement climatique.
ceux dont la modlisation est empirique. Tel est en
particulier l'eet des nuages, la taille des mailles des
modles actuels ne permettant de traiter ceux-ci que
sous un aspect statistique. Il en est de mme pour
l'albdo de la vgtation, qui est dduite de mesures
d'observation.
14
4
de dveloppement consommateurs de ptrole[N 5]
ont sign une dclaration commune Londres,
armant que le doute entretenu par certains
l'endroit des changements climatiques ne justie
plus l'inaction et qu'au contraire, il faut enclencher
immdiatement un plan d'action plantaire pour
contrecarrer cette menace globale[157] .
PROJECTIONS
Projections
4.1
Modles climatiques
4.2
15
GIEC anent leurs projections en donnant des valeurs
considres comme les meilleures estimations , ce qui
permet de rduire la fourchette de 1,8 4,0 C. Et en
liminant le scnario A1F1, considr comme irraliste,
l'augmentation de temprature serait comprise entre 1,8
et 3,4 C.
Les scientiques du Giec considrent que ces scnarios
sont les meilleures projections actuellement possibles,
mais qu'ils sont toujours sujets des rajustements ou
des remises en cause au fur et mesure des avances
scientiques. Ils considrent qu'il est ncessaire d'obtenir
des modles plus ralistes et une meilleure comprhension des phnomnes climatiques, ainsi que des incertitudes associes.
16
scientique[169] .
Consquences
tales prvues
environnemen-
Les modles utiliss pour prdire le rchauement plantaire futur peuvent aussi tre utiliss pour simuler les
consquences de ce rchauement sur les autres paramtres physiques de la Terre, comme les calottes de glace,
les prcipitations ou le niveau des mers. Dans ce domaine,
un certain nombre de consquences du rchauement climatique sont l'objet d'un consensus parmi les climatologues.
5.1
5.5
17
prendre et modliser les eets sur la pollution dite longue soit la seule cause des hivers doux en Europe. Ainsi,
distance, par exemple tudie par le programme de re- Richard Seager a publi en 2002 une tude scientique
cherche PRIMEQUAL[179]
sur l'inuence du Gulf Stream sur le climat[182] . Selon
lui l'eet du Gulf Stream est un mythe et n'a qu'un effet mineur sur le climat en Europe. La dirence entre
5.4 Circulation thermohaline
les tempratures hivernales entre l'Amrique du Nord et
l'Europe est due au sens des vents dominants (vent contiLa circulation thermohaline dsigne les mouvements nental glacial du nord sur la cte Est de l'Amrique du
d'eau froide et sale vers les fonds ocaniques qui Nord et vent ocanique de l'ouest en Europe) et la conprennent place aux hautes latitudes de lhmisphre nord. guration des Montagnes Rocheuses.
Ce phnomne serait, avec d'autres, responsable du renouvellement des eaux profondes ocaniques et de la relative douceur du climat europen.
5.5 Glaces et couverture neigeuse
En cas de rchauement climatique, le moteur qui anime
les courants marins serait menac. En eet, les courants acquirent leur nergie cintique lors de la plonge des eaux froides et sales, et donc denses, dans les
profondeurs de l'ocan Arctique. Or, l'augmentation de
la temprature devrait accrotre l'vaporation dans les rgions tropicales et les prcipitations dans les rgions de
plus haute latitude. L'ocan Atlantique, en se rchauant,
recevrait alors plus de pluies, et en parallle la calotte
glaciaire pourrait partiellement fondre (voir vnement
de Heinrich)[180] . Dans de telles circonstances, une des
consquences directes serait un apport massif deau douce
aux abords des ples, entranant une diminution de la salinit marine et donc de la densit des eaux de surface.
Cela peut empcher leur plonge dans les abysses ocaniques. Ainsi, les courants tels que le Gulf Stream pourraient ralentir ou sarrter, et ne plus assurer les changes
thermiques actuels entre l'quateur et les zones tempres. Pour le XXIe sicle, le GIEC considrait dans son
rapport 2007 comme trs probable un ralentissement
de la circulation thermohaline dans l'Atlantique, mais
comme trs improbable un changement brusque de cette
circulation[a 8] .
5.4.1
Cette hypothse d'un refroidissement de l'Europe qui sui- raux sont galement en danger et, avec eux, un milliard
vrait le rchauement global n'est cependant pas vali- d'tres humains sont menacs de famine : selon une tude
de. En eet, il n'est nullement tabli que le Gulf Stream conduite par Pascale Chabanet, chercheuse l'Institut de
18
5.7
Certains, dont le climatologue James Hansen, estiment que la Terre pourrait avoir dj dpass le
seuil dangereux de CO2 , et la sensibilit de la plante au dioxyde de carbone est bien plus importante
que celle retenue dans les modles[189] .
Selon le Giec, le rchauement anthropique de la plante pourrait entraner certains eets qui sont brusques
ou irrversibles, selon le rythme et l'ampleur des changements climatiques [a 8] .
On prvoit une augmentation du niveau de la mer de
quelques dizaines de centimtres d'ici 2100, mais au
cours des sicles et des millnaires suivant, la fonte
partielle des calottes polaires pourrait relever de plusieurs mtres le niveau marin, en inondant les zones
ctires basses, certaines les basses et les deltas[a 8] .
Environ 20 30 % des espces values ce jour
sont susceptibles d'tre exposes un risque accru d'extinction si l'augmentation du rchauement
mondial moyen dpasse 1,5 2,5 C (par rapport
1980-1999). Avec une augmentation de la temprature mondiale moyenne suprieure d'environ 3,5
C, les projections des modles indiquent des extinctions (de 40 70 % des espces values) dans
le monde entier[a 8] . En mai 2008, les tats-Unis ont
inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste des espces
menaces[187] .
La majorit des climatologues pensent que les phnomnes induits par l'mission des gaz eet de serre vont
se poursuivre et samplier trs long terme. Le troisime
rapport du GIEC insiste en particulier sur les points sui Le rchauement pourrait induire un eet rebond
vants :
irrversible chelle humaine de temps sil amorce
des incendies de forts[rf. ncessaire] et un dgazage
certains gaz eet de serre, ont une esprance de vie
important de mthane des perglisols et fonds malongue, et inuent donc sur l'eet de serre longtemps
rins. La quantit de mthane actuellement dgage
aprs leur mission (dure de vie dans l'atmosphre
par le perglisol en train de fondre est de l'ordre
d'environ 100 ans pour le CO2 [194] ) ;
de 14 35 millions de tonnes par an. On estime
que cette quantit slevera de 100 200 millions
de par l'inertie du systme climatique, le rchauede tonnes par an d'ici 2100, menant elle seule
ment plantaire se poursuivra aprs la stabilisation
une lvation de temprature de l'ordre de 0,3
de la concentration des gaz eet de serre. Ce rC. Au cours des prochains sicles, 50 milliards de
chauement devrait cependant tre plus lent ;
tonnes de mthane pourraient tre dgags par les
lacs thermokarstiques sibriens[56] .
l'inertie, plus grande encore, de la masse ocanique
L'eau plus chaude et plus acide, et des pluies hivernales plus intenses, ainsi que des chocs thermiques
et mouvements de nappe accrus pourraient avoir
avant la n du sicle des eets indirects sur le sol et
sous-sols : des eondrements de cavits souterraines
(carrires, d'anciens abris souterrains, de sapes de
guerre ou de marnires etc.) sont attendus. (3 000
communes sont soumises ce risque en France, hors
risque d' aaissement minier selon l'INERIS[188] .
Un Plan cavits (sur les risques lis ou non au
changement climatique) serait ltude en France
selon l'INERIS.
fait que l'lvation du niveau des mers se poursuivra mme aprs la stabilisation de la temprature
moyenne du globe. La fonte de calottes glaciaires,
comme celle du Groenland, sont des phnomnes
se droulant sur des centaines voire des milliers
d'annes[b 2] .
Les rcentes observations dans la zone arctique menes
sous l'gide du programme europen Damocls (Developping Arctic Modelling and Observing Capabillities for
Long-term Environmental Studies) ont cr une vritable
surprise dans le monde scientique. En eet, celles-ci
5.9
Rtroactions
5.9
Rtroactions
Les scientiques nomment rtroactions les actions en retour du systme climatique sur lui-mme. Ces rtroactions sont positives lorsque le rchauement climatique
induit des phnomnes contribuant eux-mmes accentuer ce rchauement, et ngatives lorsque les phnomnes induits contribuent rduire le rchauement. De
telles rtroactions ont dj t observes lors de prcdents rchauements climatiques, la n d'une re glaciaire ; le climat peut ainsi, en quelques annes, se rchauer de plusieurs degrs.
Les principales rtroactions, qui sont positives, sont les
suivantes :
19
si les courants ocaniques sont modis. En outre,
l'accumulation de CO2 dans les ocans conduit
l'acidication de ces derniers, ce qui aecte
l'cosystme marin et peut induire long terme un
relargage de CO2 . Les moteurs de la circulation
ocanique sont de deux types : l'eau en se rapprochant des ples se refroidit et devient donc plus
dense. De plus, l'eau de mer qui gle rejette son
sel dans l'eau liquide (la glace est constitue d'eau
douce), devenant au voisinage des calottes glaciaires
encore plus dense. Cette eau plonge donc et alimente
la pompe : l'eau plus chaude de la surface est aspire. L'eau du fond (froide) remonte dans les zones
des tropiques et / ou quatoriales et se rchaue, ceci en un cycle de plus de 1 000 ans. Si les calottes
de glace fondent, la pompe se bloque : en eet, l'eau
qui plonge provient de la calotte et non plus de l'eau
refroidie en provenance des tropiques. Un eet similaire est observ si les prcipitations augmentent
aux hautes latitudes (ce qui est prvu par les modles) : l'eau qui plongera sera l'eau douce de pluie.
terme, une forte perturbation du Gulf Stream est
envisageable ;
20
provisoirement) leur population et leur aire de rpartition augmenter (par exemple pour la marmotte
ventre jaune[207] ).
certains systmes naturels seront plus aects que
d'autres par le rchauement plantaire. Les systmes les plus sensibles seraient : les glaciers, les
rcifs coralliens, les mangroves, les forts borales
et tropicales, les cosystmes polaires et alpins, les
prairies humides. Le blanchissement des rcifs coralliens a t observ pour la premire fois ds
1979 dans les Antilles[208] . Ce phnomne sest dvelopp rgulirement dans l'espace et le temps
des chelles toujours plus grandes, par exemple
l'chelle de l'ocan Indien en 1998[209] . Si le rchauement continue au rythme actuel, on craint
une extinction de masse des rcifs coralliens
l'chelle plantaire partir de 2015 / 2020 ;
les dommages causs aux systmes naturels, que ce
soit par leur ampleur gographique ou leur intensit,
seront proportionnels lintensit et la rapidit du
rchauement plantaire.
5.11
Consquences en France
21
une baisse des rendements agricoles potentiels aux du Massif Central et des Pyrnes. Le chne, trs rpandu
latitudes moyennes et leves (dans l'hypothse d'un dans l'Est de la France, verrait son domaine rduit au Jurchauement fort).
ra et aux Vosges, mais le pin maritime, actuellement implant sur la faade Ouest, stendrait sur la moiti ouest
de la France et le chne vert stendrait dans le tiers sud,
Consquences positives pour l'humanit
marquant une tendue du climat mditerranen[b 4],[217] .
Elles sont aussi associes au rchauement prvu au XXIe
sicle :
une plus faible mortalit hivernale aux moyennes et
hautes latitudes ;
une augmentation ventuelle des ressources en eau
dans certaines rgions sches tropicales et subtropicales ;
22
6.1
6.4
23
(histone H2A.Z) pour l'arabette - sensibles des variations de temprature de moins de 1 C, qui susent
via cette protine modier lenroulement de lADN
sur lui-mme, ce qui contrle laccs lADN de certaines molcules inhibant ou activant plusieurs dizaines
de gnes[230],[231] . Ceci devrait aider mieux comprendre
certains eets (sur les gnes) du rchauement climatique.
(Volkswagen Golf) ncessitait, avec les rendements observs en Suisse, une surface au sol de 5 265 m2 de colza
(biodiesel) contre 37 m2 de panneaux solaires (soit 134
fois moins).
En zone tempre (hors des zones arides qui pourraient le devenir encore plus) et circumpolaire, dans
un premier temps, la conjonction du rchauement et
de l'augmentation du taux de CO2 dans l'air et les
pluies pourrait accrotre la productivit des cosystmes.
L'agriculture du Nord des tats-Unis, du Canada, de
la Russie et des pays nordiques pourrait peut-tre en
proter[b 8] , mais des signes de dprissement forestier
semblent dj visibles dans ces zones.
Les forts tropicales sont vulnrables aux scheresses, cyclones et incendies ; Pour les rendre plus rsilientes au
changement climatique, il faudrait un eort coordonn
et multi-niveau pour mieux utiliser les outils de conservation, avec notamment l'expansion des aires protges,
le contrle des incendies, et l'application de la REDD (rduction des missions de la dforestation et de la dgradation forestire, outil destin protger le carbone foLe Comit conomique et social europen dans son restier mais auquel il manque des mcanismes explicites
avis[232] du 3 fvrier 2009 note que des tudes compa- d'amlioration de la rsilience de la fort[239] .
ratives concluent un bilan de l'agriculture biologique
[240]
, professeur
en moyenne meilleur (au regard de la consommation de En Amrique du Nord, Thomas Veblen
de
gographie
l'Universit
du
Colorado,
coauteur
avec
matires premires et d'nergie et au regard du carbone
l'Institut
de
gophysique
amricain,
a
tudi
des
parstock ou des missions de gaz eet de serre) que ce[233]
celles
forestires
de
l'ouest
des
tats-Unis
sur
les
priodes
lui de l'agriculture dite conventionnelle
, mme si l'on
tient compte des rendements moindres de l'agriculture 1955/1994 et 1998/2007. En trente ans, avec peut tre
bio, ce qui a justi que le gouvernement allemand, d'autres causes, un rchauement moyen de 0,5 C a dl'intgre parmi les moyens de lutter contre le changement j doubl le taux de mortalit des arbres des grandes forts de l'ouest amricain, en favorisant les scheresses
climatique[234] ).
et pullulations de ravageurs (dont scolytes qui ont par
LE CESRE rappelle aussi qu'une agriculture roriente et exemple dtruit environ 1,4 million d'hectares de pins
adapte pourrait, selon divers spcialistes et ONG, aussi dans le nord-ouest du Colorado). Le manque de neige a
contribuer tamponner ou freiner les eets du rchauf- induit un dcit hydrique et un allongement des schefement (Cool farming)[235] ).
resses estivales, avec multiplication des incendies, ce qui
Le comit ne cite pas les agrocarburants comme une so- laisse craindre des impacts en cascade sur la faune et les
lution, citant le climatologue Paul Josef Crutzen selon qui cosystmes.
les missions de protoxyde d'azote induites par la culture La mortalit accrue touche tant feuillus que conifres,
et production de biodiesel, susent, dans certaines condi- de toutes tailles et essences et toutes les altitudes.
tions faire que le mthylester de colza puisse avoir des Dans le nord-ouest amricain et le sud de la Colombieeets climatiques pires que ceux du diesel fait avec du Britannique (Canada), le taux de mortalit dans les
ptrole fossile[236] . Le comit[237] , pose aussi la question vieilles forts de conifres a mme doubl en 17 ans (c'est
des fumures traditionnelles et se demande si l'utilisation une fois et demie plus rapide que la progression du taux
intgrale des plantes, telle qu'elle est prvue dans le cadre de mortalit des arbres des futaies californiennes o ce
des biocarburants de la deuxime gnration, ne risque pas taux a t multipli par deux en 25 ans). L'acclration
de porter atteinte aux objectifs xs en matire de dvelop- de la mortalit a t moindre dans les forts de l'ouest ne
pement de la couche d'humus , c'est--dire de contribuer bordant pas le Pacique (dans le Colorado et l'Arizona),
encore puiser la matire organique des sols. Le comit mais un doublement de ce taux de mortalit nira par
repose la question de l'cobilan des biocarburants en ci- rduire de moiti l'ge moyen des arbres des futaies, entant une tude comparative, de l'Empa[238] qui a conclu tranant une diminution de leur taille moyenne , estime
que pour parcourir 10 000 km une automobile moyenne T Veblen. Il craint aussi une moindre xation du CO2
24
de l'atmosphre. Il appelle de nouvelles politiques permettant de rduire la vulnrabilit des forts et des populations , dont en limitant l'urbanisation rsidentielles dans
les zones vulnrables.
En France, selon l'INRA, le rchauement devrait aussi
aecter les forts ; plusieurs essences, dont le htre (trs
sensible au manque d'eau[241] ) ne survivront pas dans la
moiti sud du pays[242] , et plusieurs ravageurs des arbres
pourraient continuer remonter vers le nord.
Une tude de 2008 a montr que la ore montagnarde (et une partie de la faune, dont des parasites
tels que les tiques) rpondait dj au rchauement
en migrant en altitude (65 mtres/an en moyenne
depuis les annes 1980), mais avec impossibilit en
moyenne montagne pour certaines plantes de monter plus haut.
En outre, les surfaces disponibles se rduisent quand
on se rapproche des sommets soumettant les espces
une concurrence plus aigu.
Des modications adaptatives phnologiques sont
aussi observes, mais qui apparaissent des rythmes
dirents selon les capacits adaptatives des espces.
Contrairement ce qu'on a d'abord cru ou espr,
les forts de plaine ne sont pas pargnes ; Comme
la plupart des cosystmes terrestres, elles subissent
des changements latitudinaux et altitudinaux en rponse au forage climatique. Une tude rcente
(2011[243] ) base sur l'observation des assemblages
de plantes (observs en plaine et en montagne via 76
634 inventaires eectus sur une priode de 43 ans
en France, de 1965 2008). Les auteurs concluent
qu'en plaine, les espces ont en fait encore moins
de possibilit d'chapper au rchauement, qu'en
montagne, d'autant que les forts de plaines sont en
France souvent trs fragmentes par des routes (depuis l'poque de Louis XIV parfois), ce qui les rend
plus vulnrables.
En montagne (500 2 600 m d'altitude), la remonte progressive des communauts vgtales typiques
de climats frais ou froids (remplace par des espces plus thermophiles) leur a permis de compenser 0,54 C sur les 1,07 C d'augmentation
moyenne de temprature pour la priode tudie.
Par contre en plaine, la compensation n'a t que
de 0,02 C pour un rchauement similaire (1,11
C)[243] . Ceci dmontre une perte d'adquation entre
la ore forestire de plaine et le climat, qui en 2008
tait 3,1 fois plus grave en plaine qu'en montagne.
Ceci sexpliquerait par le fait que les espces de
plaines sont thoriquement plus adaptes aux tempratures chaudes mais en ralit bien plus soumises aux pollutions, au drangement, la fragmentation la proximit de routes, habitations,
villes, agriculture intensive qu'en montagne[243] . Or
ces facteurs de stress cologique sont aussi autant
6.8
6.6
conomie
25
mais aussi New York ; Il est galement rapparu dans des
zones o il tait peu frquent, telles le sud de l'Europe
et de la Russie ou le long de l'ocan Indien. On constate
galement que les moustiques et les maladies qu'ils
transmettent ont gagn en altitude[d 6] . La frquence de
la maladie de Lyme augmente, ainsi que son extension
gographique, de manire corrle l'augmentation de
l'aire de rpartition de son principal vecteur connu, la
tique[249] due une bactrie spirochte.
En climat tempr, un rchauement global rduirait le
nombre de morts par le froid ou les maladies respiratoires, mais augmenterai la surmortalit estivale lors des
canicules.
Il est dicile de savoir quel sera le bilan global, et si une
diminution de l'esprance de vie en dcoulera ou non[d 7] .
6.7
Sant
moins en 2009), L'AIE redoute une nouvelle hausse induite par une ventuelle reprise de l'conomie. Il faudrait
selon cette agence investir 10 500 milliards de dollars
d'ici 2030 pour dcarboner l'conomie an de limiter
l'impact sur le climat (c'est le scnario 450 ppm de CO2
ne pas dpasser pour que le rchauement ne dpasse
pas 2 C en 2100). Avec la poursuite du scnario tendanciel (+1,5 % par an de consommation d'nergie de 2007
2030, soit +40 % au total), c'est une hausse moyenne de 6
C qui pourrait tre observe la n du XXIe sicle[259] .
7.2
Union europenne
27
le cadre du protocole de Kyoto et de ses suites (Bali, dcembre 2007, ...). L'augmentation prvue de 1,5
7 C pour le sicle venir, pourrait tre moindre
si des mesures environnementales svres taient prises
ou qu'un rel comptiteur aux nergies fossiles mergeait. En dpit des succs dans le secteur des nergies
renouvelables, du nuclaire et surtout d'un changement
de mode de vie et de consommation, la recherche n'a
pas encore oert d'alternative court terme aux carburants fossiles. nergie olienne, nergie hydrolectrique, nergie gothermique, nergie solaire, mthanisation, nergie hydrolienne, pile combustible, nergie
nuclaire, stockage gologique du dioxyde de carbone
sont nanmoins en rapide dveloppement. Le gisement
d'conomies d'nergie les ngawatts est encore
considrable. Pour des scientiques sintressant au domaine, il n'est pas possible de rpondre aux objectifs de
rduction des missions de CO2 sans passer par un dveloppement de l'nergie nuclaire[264],[265] .
En juillet 2006, le protocole de Kyoto est maintenant rati par 156 tats[273] . Les tats-Unis et l'Australie (voir
ci-dessous) ne sont pas signataires. Les tats-Unis sont
pourtant le deuxime metteur mondial de gaz eet de
serre avec environ 20 % des missions de gaz eet de
serre[274] . Les pays de l'annexe B se sont engags rduire leurs missions de six gaz eet de serre (CO2 ,
La socit civile propose aussi des rponses, notamment CH , N O, SF , HFC, PFC) de 5,2 % en 2008-2012 par
4
2
6
via les campagnes et actions de lobbying des ONG et as- rapport au niveau de 1990.
sociations locales. En France, les ONG de protection de
lenvironnement et les associations concernes se sont re- Aprs la victoire des travaillistes aux lections lgislatives
australiennes du 24 novembre 2007, le nouveau premier
groupes au sein du Rseau Action Climat (RAC).
ministre Kevin Rudd annonce avoir rati le protocole de
Le rchauement climatique pourrait se traduire par Kyoto[275] .
un temps plus instable (vagues de chaleur ou de froid,
inondations ou scheresse, temptes et cyclones)[266] . De Les pays en voie de dveloppement, y compris de gros
e
plus, d'aprs le GIEC, la capacit sadapter naturelle- contributeurs aux missions comme l'Inde, 5 metre
[274]
, n'ont pas
ment de nombreux cosystmes sera probablement d- teur mondial, et la Chine, 1 mettrice
passe, causant massivement l'extinction des espces, par d'objectifs de rduction car ils l'avaient refus au motif
que :
la combinaison[267] sans prcdent de :
7.1
Protocole de Kyoto
Rgions et collectivits d'Europe et des tats-Unis pourraient cooprer pour le climat : Mercedes Bresso (la prsidente du Comit des Rgions) et Elisabeth B. Kautz
(Prsidente de la Confrence des maires amricains ; organisation ocielle des maires des quelque 1 200 villes
de plus de 30 000 habitants que comptent les tats-Unis,
qui est une sorte d'quivalent de la Convention des maires
Pour la premire fois, les tats-Unis et la Chine ont annonc le 12 novembre 2014, en marge du Forum AsiePacique (APEC), stre x des objectifs concernant
leurs missions de gaz eet de serre. Dans la perspective
de la runion de Paris, qui doit permettre la communaut internationale de trouver en 2015 un terrain dentente
an de limiter le rchauement climatique une hausse
de 2 degrs Celsius, Pkin sest engag atteindre son pic
dmissions de gaz eet de serre autour de 2030 ,
ajoutant quelle essaierait dy arriver plus tt. Cest
la premire fois que la deuxime puissance conomique
mondiale, qui est le premier metteur mondial de gaz
La Directive sur le systme europen d'change de droits eet de serre, se xe un objectif relatif son pic dmisd'mission devait tre modie en 2008, pour inclure no- sions. Les tats-Unis sengagent de leur ct rduire de
tamment les missions de l'aviation. Cela fut refus par 26 % 28 % leurs missions en 2025 par rapport au nile Conseil mais devrait tre tout de mme inclus d'ici veau de 2005. De fait, aucun accord mondial sur le climat
ne pourra se faire sans ces deux pays, dont les missions
2012[278] .
reprsentent 45 % du total plantaire[287] .
La proposition sur les limites d'mission des voitures (130
g de CO2 par km[279] ) fut valide par le Parlement europen le second semestre 2008[280] . De nouvelles mesures
doivent tre prises an de ramener ce taux d'mission 7.4 tats-Unis
120 g de CO2 par km.
Article dtaill : Politique environnementale des tatsLa France a publi une Stratgie nationale dadapta- Unis.
[N 7]
tion au changement climatique en juillet 2007
et envisageait une gouvernance adapte[281] , notamment dans
[288]
, les tatsle cadre du Grenelle Environnement. En juillet 2011, la Deuxime pays pollueur derrire la Chine
France a publi le premier Plan national dadaptation Unis via ladministration de George W. Bush refusent de
au changement climatique . Il prvoit 80 actions dbou- prsenter de nouveau en juillet 2005 le trait pour ratichant sur 230 mesures concrtes dont le cot est esti- cation considrant celui-ci comme un frein pour lcom 171 millions deuros[282] . L'INRA a cr un m- nomie nationale et que le combat contre le rchauement
taprogramme d'adaptation au changement climatique de climatique doit se faire non pas avec une simple rduction
des gaz eet de serre, mais par une meilleure gestion de
l'agriculture et de la fort (ACCAF)[283] .
leur mission.
L'UE disposait en 2006 de 66 % de la puissance mondiale installe en olien terrestre et oshore, devant les De nombreux tats des tats-Unis, comme la Californie,
tats-Unis (16 %), lInde (8 %) et le Japon (2 %) et d'un ont nanmoins pris des mesures fdrales de restriction
tiers[284] du parc nuclaire mondial. Cela la rend moins sur les gaz eet de serre.
dpendante des nergies fossiles que la Chine et les tatsUnis.
7.4.1 Lutte contre le rchauement climatique aux
L'UE encourage aussi tous les acteurs prparer leur
tats-Unis
adaptation au changement climatique[285] .
7.5
29
GES d'ici 2050, Toyako (Japon), dans le cadre d'une
runion du G8.
Dbut dcembre 2009, l'Agence de protection de
l'environnement des tats-Unis (EPA) rend un rapport
dcrtant que les missions de gaz eet de serre jugs
responsables du rchauement climatique reprsentent
une menace pour la sant publique[290] .
7.6
Une note publie en 2015 par la Banque mondiale synthtise les grandes lignes des choix stratgiques ncessaires,
partir des travaux du GIEC, en soulignant que pour atteindre l'objectif de limitation du rchauement climatique au-dessous de 2 C, les missions de gaz eet de
serre doivent tre rduites zro avant 2100 ; tant que
nous mettrons plus que nous capturerons ou compenserons par des puits de carbone tels que les forts, la concentration de CO2 augmentera et la temprature slvera.
Les trajectoires techniquement ralisable pour atteindre
la neutralit carbone reposent sur quatre piliers[299] :
1. ramener l'intensit carbone de la production mondiale d'lectricit un niveau proche de zro ds
2050, en particulier dans les pays hauts revenus et
dans les pays mergents, en remplaant les nergies
fossiles par les nergies renouvelables et le nuclaire
ou en neutralisant leurs missions par la capture et
squestration du CO2 (CCS) ; la biomasse couple
avec la CCS permet mme d'obtenir des missions
nettes ngatives ;
7.9
31
Les modes de vie font partie des facteurs qui psent sur
le rchauement climatique. Certains modes de vie sont
sobres. D'autres ne le sont pas. Le Club dIngnierie Prospective nergie et Environnement (CLIP)[313] a consacr
le no 21 de ses Cahiers aux Modes de vie et empreinte carbone[314] . Cinq scnarios ont t tudis. Trois scnarios
font place des modes de vie alternatifs qui favorisent
l'tre plutt que l'avoir. La qualit de vie, l'importance de
la vie avec les autres, le temps pour soi, l'acquisition de
connaissances remplacent le consumrisme et le productivisme. Seuls ces scnarios permettent d'approcher les
objectifs du Facteur 4. L'tude prconise des actions an
de favoriser leur mergence.
Le dveloppement durable relve de programmes transversaux dans les organisations[315] . Chaque domaine est
appel apporter une contribution l'eort commun.
L'informatique par exemple, loin d'tre virtuelle ou
immatrielle, apparat comme un secteur metteur de
gaz eet de serre[N 8] . Selon Jean-Marc Jancovici, la
dmatrialisation n'a pas apport jusqu' prsent de solution au problme du rchauement climatique, puisqu'on constate une corrlation entre les ux d'information
et les ux physiques[316] . Il est donc ncessaire que le secteur de l'informatique se xe des objectifs en matire de
dveloppement durable. C'est ce qui a t fait avec la
cration en 2007, par Google et le WWF de la Climate
Savers Computing Initiative, initiative commune plusieurs constructeurs informatiques pour rduire de moiti
la consommation d'nergie des ordinateurs d'ici 2010.
32
10
7.11 Ministres
Article dtaill : Liste des ministres de l'Environnement.
VOIR AUSSI
Articles connexes
Notions gnrales
Anthropocne
Voir aussi
Le rchauement climatique
comme sujet de ction
Depuis quelques annes, plusieurs crivains de sciencection, ou mme d'autres genres (comme Doris Lessing,
prix Nobel de littrature 2007), ont mis le changement
climatique au cur de leur intrigue romanesque, souvent
en sappuyant sur des donnes scientiques pour imaginer
des futurs possibles. Par exemple :
10.3
33
Horloge de la n du monde
Insolation
Niveau de la mer
Observatoire national sur les eets du rchauement
climatique
Protocole de Kyoto
Relargage du mthane de l'Arctique
Risque naturel
Taxe carbone
Transgression marine
UAH satellite temperature dataset (en)
vnements lis au drglement climatique
Canicule
Crue
Pollution
Tempte
10.2
Liens externes
(en) ONU/UNFCCC (2013), Glossary of Climate Change Acronyms , United Nations Framework Conventin on Climate Change. Voir aussi le
glossaire de la Wikipedia anglophone
10.4 Bibliographie
Rmy Prud'homme, L'idologie du rchauement,
ditions du Toucan, octobre 2015
Catherine Larrre et Raphal Larrre, Penser et agir
avec la nature, La Dcouverte, 2015
Naomi Klein, Tout peut changer : Capitalisme et
changement climatique, Actes Sud, 2015
Bertrand Badie et Dominique Vidal (sous la direction de), Nouvelles guerres, La Dcouverte, 2014,
ISBN 978-2-7071-8269-2
34
10
VOIR AUSSI
Mark Lynas, Mare montante. Enqute sur le rchauement de la plante - d. Au diable vauvert,
2005 (traduit de l'anglais : High tide, news from a
warming world).
978-2-262-03028-5)
(ISBN 978-2-7381-1845-5)
11.1
10.5
Notes
Filmographie
Une vrit qui drange, documentaire de Davis Guggenheim, comment par Al Gore sur le rchauement climatique. Ce lm a valu Al Gore (et au
Giec qui lui a fourni les donnes scientiques) le
prix Nobel de la paix le 12 octobre 2007. Cependant, un juge de la haute cour de Londres a jug que
le lm comporte 9 erreurs [321] qui participent
un climat d'alarmisme et d'exagration et que
la science est utilise par un homme politique et
un orateur de talent pour faire une dclaration politique et soutenir un programme politique [N 9] , tout
en reconnaissant la validit des arguments rendant
les gaz eet de serre d'origine humaine responsable du rchauement climatique. Il l'a autoris
tre dius dans les coles britanniques la condition d'tre accompagn d'un document voquant les
direntes thses en dbat sur les neuf erreurs pointes.
Climat en crise[322] , documentaire dius sur France
5, libre de tous droits. Ce reportage prsente des prdictions climatiques faites par un super-calculateur
(Japon) pour les annes venir (anne 2100 max).
Dure 50 min.
35
11.1 Notes
[1] Le glacier Perito Moreno en Argentine, par exemple, est
un des rares glaciers en avance. Les glaciers de Scandinavie et de Nouvelle-Zlande, soumis d'importantes prcipitations neigeuses hivernales, sont galement en expansion. Cf. Christian Vincent et Delphine Six, Les glaciers de
montagne sont-ils menacs, Dossier Pour la Science, Climat, comment arrter la surchaue ?, 2007, p. 28-29 (voir
dans la bibliographie).
[2] Par exemple dans les Alpes ou dans les Pyrnes .
[3] La temprature moyenne terrestre est de 14 C.
[4] L'Allemagne - Acadmie allemande des sciences Leopoldina, le Canada - Socit royale du Canada, les tats-Unis
- Acadmie amricaine des sciences, la France - Acadmie
des sciences, l'Italie - Acadmie des Lyncens, le Japon
- Acadmie japonaise des sciences, le Royaume-Uni Royal Society, la Russie - Acadmie des sciences de Russie.
[5] La Chine - Acadmie chinoise des sciences, l'Inde - Indian
National Science Academy, le Brsil - Academia Brasileira de Ciencias.
[6] 1998 Anne la plus chaude pour Met Oce et 2005 pour
le GISSTEMP.
[7] Stratgie publie par lObservatoire national sur les eets
du rchauement climatique.
11
Notes et rfrences
36
11
Acadmie
des
Sciences
,
consult
le
2013-03-26 estime en 2010 que l'lvation a t de 0,8
C depuis 1870, plus ou moins 0,2 C.
(Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?)
NOTES ET RFRENCES
[20] (en) Hansen, J., R. Ruedy, Mki. Sato, and K. Lo, 2010 :
Global surface temperature change. Rev. Geophys., 48,
RG4004, doi:10.1029/2010RG000345.
[34] Selon Tara, la fonte totale de la banquise en t interviendrait entre 2015 et 2020. Voir Confrence de presse Tara
Damocls , Tara expditions, 30 octobre 2007 (consult le 4 janvier 2009). Certains observateurs, compte tenu de ces nouveaux rsultats, envisagent une disparition
totale de la banquise d't aux alentours de 2013. Voir
(en) The big melt : lessons from the Arctic summer of
2007 (Acclration de la fonte de la banquise en 2007)
(Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?)
, consult le 201303-26.
11.2
Rfrences
37
[40] Robin Bell, L'eau, une menace pour les calottes polaires , Pour la Science, no 367, mai 2008, p. 60-66.
[58] Louis Reynaud et Christian Vincent, Histoire des uctuations des glaciers en remontant le Petit Age de Glace ,
Variations climatiques et hydrologie, Laboratoire de Gla[41] http://www.futura-sciences.com/
ciologie et Gophysique de l'Environnement (Grenoble)
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(consult le 30 juillet 2008).
en-images-la-plaque-wilkins-sest-separee-de-la-peninsule-antarctique_
[59] (en) Intergovernmental panel on climate change, 2.2.5.4
18859/.
Mountain glaciers , Climate Change 2001 (Working
Group I : The Scientic Basis) (consult le 14 fvrier
[42] Antarctique : la supercie de la glace un maximum re2006).
cord, fr.ria.ru, 3 octobre 2012.
[43] Nouveau record absolu pour la banquise antarctique,
contrepoints.org ; 7 aot 2013.
[60] (en) National Snow and Ice Data Center, Global glacier
recession , GLIMS Data at NSIDC (consult le 14 fvrier
2006).
[61] Philip Mote et Georg Kaser, Les glaces du Kilimandjaro : Pourquoi elles ont rgress , Pour la Science, dcembre 2007.
[63] (en) Kathleen Rhland, Accelerated melting of Himalayan snow and ice triggers pronounced changes in
a valley peatland from northern India , Geophysical Research Letters, vol. 33, 2006, p. L15709 (DOI
10.1029/2006GL026704, lire en ligne).
[64] (en) Anil Anand, Experts question theory on global warming, 11 fvrier 2007, Hindustan Times.
[49] Weber, M. E. et al. (2011) Interhemispheric ice-sheet synchronicity during the Last Glacial Maximum. Science 334,
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[50] Bond GC & Lotti, R (1995) Iceberg discharges into the
North Atlantic on millennial timescales during the last glaciation. Science 267, p. 10051010.
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[52] Bentley MJ et al. (2010) Deglacial history of the West
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[53] Conway H, Hall BL, Denton GH, Gades AM& Waddington ED (1999) Past and future grounding-line retreat of the
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[54] Weber, M. E., Clark, P. U., Kuhn, G., Timmermann, A.,
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Millennial-scale variability in Antarctic ice-sheet discharge
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[55] Sylvestre Huet, Climat : les calottes sont cuites ?, Libration du 29 septembre 2015.
[56] Katey Walter Anthony, Mthane, un pril fait surface, 390,
Pour la Science, avril 2010, p. 73-79.
[57] Source : NASA.
38
11
NOTES ET RFRENCES
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[77] Sasgen, I., Konrad, H., Ivins, E. R., Van den Broeke, M.
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Antarctic ice-mass balance 2003 to 2012 : regional reanalysis of GRACE satellite gravimetry measurements with
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[78] Rummel, R., Horwath, M., Yi, W., Albertella, A., Bosch,
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Laissons de ct, ou du moins considrons avec prudence, la notion de petit optimum mdival (POM). On a
voulu le faire durer du IXe sicle au XIIIe sicle et l'tendre
au monde entier ! [...] Je veux me borner ci-aprs une
constatation essentiellement sculaire : il y a bien en tout
tat de cause au XIIIe sicle, en Europe occidentale, une
longue srie d'ts secs, vraisemblablement chauds, qui
se montrent dans l'ensemble plutt favorables aux agriculteurs, et par voie de consquence, aux consommateurs
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une chronique de l'poque, commena une gele qui fut ce
jour-l la plus rude et la plus dicile sourir : elle dura
jusqu'au 3 ou 4 fvrier. Pendant ce temps-l, il vint de la
neige d'environ un demi-pied de haut : cette neige tait
fort ne et se fondait dicilement. Quelques jours aprs
qu'elle fut tombe, il t un vent fort froid d'entre bise et
galerne (c'est--dire d'entre N et NW) qui la ramassa sur
les lieux bas, ils dcouvrirent les bls qui gelrent presque
tous. .
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record shows two main periods of warming. Some studies detect a solar inuence on surface temperature over
the rst ve decades of the century, with perhaps a small
additional warming due to increases in greenhouse gases.
One study suggests that the early warming could be due
to a combination of anthropogenic eects and a highly
unusual internal variation. Thus the early century warming could be due to some combination of natural internal
variability, changes in solar irradiance and some anthropogenic inuence. The additional warming in the second
half-century is most likely to be due to a substantial warming due to increases in greenhouse gases, partially oset
by cooling due to aerosols, and perhaps by cooling due to
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[244] F. Lefvre, D. Loustau, B. Marais, Vers une gestion adapsession plnire des 9 et 10 juillet 2008, mais publi le 3
tative des forts, Pour la Science, 437, mars 2014, p. 78fvrier 2009.
81.
[233] Dossier thmatique Klimaschutz und ko-Landbau
[245] Erik Kirschbaum, Reuter : Le changement climatique ouvre
( Protection du climat et agriculture biologique ), in :
une voie maritime en Arctique, lexpress.fr, 22/08/2009
o
kologie und Landbau, n 1/2008.
[lire en ligne].
[234] Rponse du gouvernement fdral l'interpellation orale
[246] (fr) Le rapport Stern, par chapitres (consult le 31 ddu groupe Alliance 90/Les Verts sur le thme Agriculcembre 2009).
ture et protection du climat , document 16/5346, point
13.
[247] Le cot du rchauement, une bombe nancire pour la
plante, Les chos du 9 octobre 2015.
[235] Cool farming : Climate impacts of agriculture and mitigation potential ( Une agriculture rafrachissante : les [248] Impacts sanitaires du changement climatique : quels enretombes de l'agriculture pour le climat et son potenjeux pour l'InVS ?.
tiel d'attnuation du changement climatique ), tude de
Greenpeace, dcembre 2007.
[249] Brownstein John S., Holford Theodore R. et Fish Durland, Eect of Climate Change on Lyme Disease Risk
[236] Paul Crutzen, N2O release from agro-biofuel production
in North America , EcoHealth, vol. 2, 2005, p. 38-46.
negates global warming reduction by replacing fossil fuels
( Les missions de N2O issues de la production de bio- [250] Impacts sanitaires du changement climatique en France.
diesel annulent les eets climatiques positifs du remplaceQuels enjeux pour lInVS Synthse.
ment des combustibles fossiles ), in : Atmospheric Chemestry and Physics Discussion, 7, 11191-11205, 2007. [251] Peter Schwartz and Doug Randall, Abrupt Climate
Change , GBN, octobre 2003 (consult le 16 fvrier
[237] Paragraphe 3.30 de l'avis du CESR europen dj cit.
2010).
44
11
NOTES ET RFRENCES
[252] (en) R. Schubert, H. J. Schellnhuber, N. Buchmann, A. [270] les parties sengagent seulement prendre les mesures nEpiney, R. Griehammer, M. Kulessa, D. Messner, S.
cessaires pour les atteindre (Article 4.2 (a), ces engageRahmstorf et J. Schmid, Climate Change as a Security
ments devant tre rviss par la 1re confrence des parties
Risk , www.wbgu.de, 2007 (consult le 10 dcembre).
(Article 4.2 (d)).
[253] Tel est l'objet du programme Changement environnemen- [271] Le Protocole de Kyoto, site UNFCC consult le 6 janvier
2014.
tal et scnarios de migration force (EACH-FOR), men
par la Commission Europenne.
[272] tat de la ratication, site UNFCC consult le 6 janvier
2014.
[254] Alex de Sherbinin, Koko Warner, Charles Ehrhart, les victimes du changement climatique, Pour La Science, no 403,
[273] Kyoto Protocol, Status of ratication, site UNFCC.
mai 2011, p. 70-75.
[255] Rsolution des Nations unies sur le changement climatique de juin 2009.
[257] La lutte climatique mobilise les militaires, Libration, 13 [276] Dveloppement durable : le CESE rpond au mandat donoctobre 2015.
n par le Conseil europen par la cration d'un Observatoire.
[258] Changement climatique et scurit : le point de vue aux
USA, sur le site Green et vert.
[277] Livre vert de la commission Adaptation au changement
[259] Communiqu de presse, lors du World Energy Outlook
2009, prsent Londres le 10 novembre 2009.
[278] http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?
language=FR&type=IM-PRESS&reference=
[261] (en) Sir Stern Nicolas, Review on the economics of cli20080526IPR29898.
mate change, Gouvernement britannique, novembre 2006
(lire en ligne).
[279] Limites d'missions de CO des voitures neuves, Europa.eu,
2
25 mars 2008.
Synthesis
Report
(Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?)
,
consult
2013-03-26.
le
[290] Greenhouse Gases Threaten Public Health and the Environment / Science overwhelmingly shows greenhouse gas
concentrations at unprecedented levels due to human activ[269] Article 4.2 (b) : Article 4 de la Convention, site UNFCC.
ity.
[268] Texte de la Convention, site UNFCC.
11.2
Rfrences
45
[5] p. 17.
[7] p. 23.
[9] p. 48.
[6] p. 95.
[8] p. 24.
46
11
de GES . Le mme texte, p. 37, prcise les termes utiliss pour indiquer le degr de certitude estime, selon
les experts, dune donne ou dun rsultat : pratiquement certain (probabilit suprieure 99 %) ; extrmement probable (probabilit suprieure 95 %) ; trs probable (probabilit suprieure 90 %) ; probable (probabilit suprieure 66 %) ; plus probable quimprobable
(probabilit suprieure 50 %) ; peu prs aussi probable
quimprobable (probabilit de 33 % 66 %) ; improbable
(probabilit infrieure 33 %) ; trs improbable (probabilit infrieure 10 %) ; extrmement improbable (probabilit infrieure 5 %) ; exceptionnellement improbable
(probabilit infrieure 1 %). . Ainsi, lestimation du
rle probable de lhomme dans le changement climatique
a augment entre 2001 et 2007, puisque dans le rapport
de 2001, ce rle ntait quali que de probable (likely).
Cf .
[2] p. 3 et 5.
Frdric Denhez, Atlas du rchauement climatique, 2007 et son supplment : La France en 2100
(voir dans la bibliographie)
[1] p. 40-41.
NOTES ET RFRENCES
[2] p. 54-55.
[3] supplment, passages II-III.
[4] supplment, passages IV-V.
[5] supplment, passage VI.
[6] supplment, passage VII.
[7] p. 52-53.
[8] p. 60-61.
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