Guide de Conception Des Routes Rurales
Guide de Conception Des Routes Rurales
Guide de Conception Des Routes Rurales
GUIDE
DE CONCEPTION
DES ROUTES RURALES
JUILLET 2008
ROYAUME DU MAROC
***
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
***
DIRECTION DES ROUTES ET DE LA CIRCULATION ROUTIERE
***
SOMMAIRE
A - 1. TOPOGRAPHIE_____________________________________________ 11
A - 4. CARREFOURS _____________________________________________ 35
A - 5. CHAUSSEE ________________________________________________ 40
A - 6. GEOTECHNIQUE ___________________________________________ 68
PREAMBULE :
Le présent guide de conception des routes rurales doit être appliqué aux routes à
faible trafic (≤ 400 véh/j) dont la vocation première est le désenclavement de la
population rurale.
Ce guide, doit donc être l’instrument des prestataires d’études et des services du
Ministère de l’Equipement et des Transports pour :
dans lequel s’insère le projet, une description des effets du projet, les
variantes possibles d’aménagement et d’exécution du projet et le Plan de
Gestion Environnemental du projet, tel qu’il aura été retenu à l’issue de
l’étude.
CHAPITRE 1 : TOPOGRAPHIE
A - 1. TOPOGRAPHIE_____________________________________________ 11
A - 1. TOPOGRAPHIE
Préambule
Les spécifications relatives à ces travaux sont décrites ci-après. Mais il est
recommandé d’en vérifier la teneur ou d’y apporter les compléments et les
adaptations utiles en commun accord entre l’Administration et le BET en charge
de l’étude à l’occasion d’une visite de reconnaissance à laquelle il est impératif
s’associer un ingénieur géomètre-topographe dès la phase de l’étude de
définition.
Pour ces routes, il faut procéder au levé d’une bande cotée sous forme de profils
en travers le long de l’axe. Le levé des profils en travers se fait par nivellement de
points remarquables ou régulièrement espacés le long de lignes perpendiculaires
à l’axe.
La largeur de la bande est d’au moins 50m (25m de par et d’autre), dans tous les
cas cette bande doit atteindre le fond de talweg longitudinal et la crête du versant
sauf si la plate-forme existante est largement suffisante pour le calage
géométrique du projet.
La largeur de cette bande sera par ailleurs augmentée au niveau des sections où
des améliorations du tracé en plan sont à envisager.
Quand il s’agit de créer un nouveau tracé en site propre pour une route
rurale, il est utile de scinder l’étude en trois phases : étude de définition,
avant projet et projet d’exécution.
Quand la définition d’un tracé sur le terrain est difficile, ou que l’enjeux sur
la faisabilité ou l’économie du projet est important, il est utile d’envisager -
en phase d’avant projet - la recherche de couloirs sur une vaste étendue
dont la limite serait fixée en étroite collaboration entre le BET et
l’Administration.
A - 1.2. Rattachements
Le levé de la bande cotée doit être effectué en se basant sur une polygonale dont
l’implantation et la matérialisation doivent assurer sa pérennité.
A - 1.3. Echelle
Dans la plus part des cas, les études des routes rurales sont scindées en deux
phases : étude de définition et projet d’exécution.
On se passe ainsi de la phase d’avant projet du moment qu’il n’y pas lieu de faire
une recherche de tracé ou une identification de partis puisqu’on récupère souvent
le tracé de pistes existantes ou, le cas échéant on améliore localement leurs
géométries existante.
Les échelles 1/5000ème et 1/2000ème, qui fournissent des supports de travail larges
et d’une précision modérée sont mieux adaptées pour une recherche de couloirs
ou de tracés où la vision macroscopique est prépondérante.
En revanche pour les études de détails d’exécution, c’est l’échelle 1/1000ème qui
est la mieux indiquée. C’est pour cela que c’est l’échelle 1/1000ème qui est
A - 1.4. Densité
Les points levés sur le terrain naturel sont ordinairement répartis selon les règles
de l’art, soit en travers perpendiculaires à la direction présumée d’un tracé, soit en
semis de points homogènes.
A - 1.5. Précision
Le format DXF (et dans un second ordre le format DGN), devient de plus en plus
universel et lisible par presque tous les logiciels de tracé routier et les systèmes
d’identification géographique.
De plus, ce format offre une multitude de possibilités pour une meilleure lisibilité et
présentation des plans.
C’est pour quoi il est légitime d’exiger des cabinets topographiques de fournir des
fichiers sous les formats DXF ou DGN.
A - 1.7. Présentation
A - 2. NORMES GEOMETRIQUES
40 3,33 Km
60 5,00 Km
80 6,67 Km
100 8,33 Km
120 10,00 Km
C’est dire que l’on doit songer à une refonte de l’Instruction sur les
Caractéristiques Géométriques des Routes de Rase Campagne dans le sens
de supprimer la catégorie exceptionnelle et de remplacer la hors catégorie
par la norme REFT et de l’appeler 4ème catégorie.
Cette précision est particulièrement utiles pour les routes rurales évoluant
dans un relief plat sans contraintes majeures, où il est utile de conférer à la
route des caractéristiques géométriques confortables (2ème ou 3ème catégorie)
compatible avec les facilités qu’offre le site dans lequel elle évolue.
Le même constat est également valable pour les routes évoluant dans un
milieu désertique.
NORMES
CARACTERISTIQUES ème
3 catégorie 4ème catégorie (REFT)
* Tracé en plan
- Rayon de courbure
. minimum libre - 75 m
. minimum normal 125 m 30 m
. minimum absolu 75 m 15 m
* Profil en long
- Rampes
. maximum normal 6% 7%
. maximum absolu - 12%
- Raccordement en angle saillant
. minimum normal 2.000 m 1.000 m
minimum absolu 1500 -
- Raccordement en angle rentrant
. Rayon de courbure minimum 1000 m 500 m
Une courbe de rayon R inférieur à 125 m doit être annoncée - dans les
deux sens - par une courbe dont le rayon Ra vérifie l’inégalité suivante :
Ra < 1.67 R
Il va sans dire que la courbe annonciatrice n’est forcément celle qui
précède immédiatement celle annoncée. Cependant, la distance entre
sommets de ces courbes doit être inférieur à 1 Km.
400 m si R > 30 m
250 m si R U 30m
Ri Rn
R1 R3
2 Km
R parabole
F
O
Rm Rn
Rj
Ri
400 m 400 m
i)
ii)
Les points O et F sont visibles à au moins 200 m.
3) Il est interdit d’avoir un virage de rayon inférieur au minimum libre (75m) situé à moins
de 200 m au delà de l’extrémité d’une déclivité supérieure à 7 %.
Pente
P > 7%
Rm Rn
200 m
A - 2.5. Visibilité :
Distance d’arrêt :
d = 0,01 V2 + 0,4 V
Où : d est en m et V en km/h.
NORMES
ème
3 catégorie 4ème catégorie (REFT)
Distance d’arrêt (m) 60 32
La géométrie projetée doit être validée par un calcul de visibilité effectué sur
le logiciel Micropiste.
Ce calcul doit vérifier que la distance d’arrêt est assurée en tout point et dans
les 2 sens de parcours avec les paramètres : Hoeil = 1.1 m et H objet = 0.
NORMES
3ème catégorie 4ème catégorie ( REFT )
Distance parcourue pendant une
167 112
manœuvre de dépassement de 10s
Cette coordination vise à éviter que les usagers de la route ne soient surpris
par un virage quand ils se retrouvent sur un raccordement en angle saillant
du profil en long.
Ce calcul de visibilité doit être fait par le logiciel Micropiste avec les
paramètres : Hoeil = 1.1 m et H objet = 0 m et doit vérifier que la distance
d’arrêt est assurée en tout point et dans les 2 sens de parcours
A - 2.7. Dérogations
A - 2.7.1 En terrain montagneux difficile :
Tracé en plan :
Le rayon des courbes en plan dont l’angle au sommet est inférieur à 150g
peut être abaissé à 10 m et sera traité autant que possible comme un lacet.
Profil en long :
A - 3. PROFILS EN TRAVERS
Il n'y a pas de largeur minimale réglementaire pour une chaussée. Cette valeur
doit être retenue en fonction du type de véhicules circulant ou attendus sur
l'itinéraire et des vitesses prévues.
Pour les routes supportant un fort trafic en poids lourds ou un trafic voisin du
maximum de 150 véh/j dont la qualité du tracé en plan et du profil en long permet
d’escompter qu’elles seront ultérieurement élargies sans modification notable du
tracé, on peut projeter une plate-forme de 8 m dont 4 m de chaussée et 2 m
d’accotements de chaque coté.
A - 3.2. Dévers
En section courante, la chaussée comporte deux versants plans déversés à 2,5 %
vers l’extérieur prolongés par deux accotements déversées à 4 % vers l’extérieur.
30 4,00 55 2,86
35 3,64 60 2,75
40 3,38 65 2,65
45 3,17 70 2,57
50 3,00 75 2,50
Raccordements :
2.5 Pd
-2.5
Pour les routes rurales évoluant dans un site difficile ou dans un contexte
très contraignant, la géométrie en tracé en plan est souvent très sinueuse et
ne permet pas le respect du schéma classique de raccordement du dévers
tel qu’illustré ci haut .
Dans le cas où les courbes ont des rayons inférieurs à 30 m, et que leur
dévers respectif soit limité à 4%, la variation de dévers serait de 8% (4 – (-4)
= 8 ).
Les surlargeurs sont prévues dans les virages de petit rayon pour permettre aux
poids lourds de suivre le tracé sans quitter la chaussée.
Cette surlargeur est définie dans l’ICGRRC par la formule : S = 50 / R pour les
rayons inférieurs à 250 m.
Ces valeurs sont conformes à une relation du type S = 17.3 / R et sont définies
pour une chaussées de 3.30 m.
Or, du moment que les chaussées à projeter auront une largeur minimale de 4m,
Ces surlargeurs doivent être diminuées de 0.35 m ( = (4.00 – 3.30) /2 ).
Par ailleurs, ces surlargeurs n’ont d’effet perceptible par l’usager que si elles sont
supérieures à 20 cm. Ce constat est d’ailleurs conforté par la norme REFT qui
prévoit une surlargeur minimal de 24 cm pour le rayon R =75.
Les chaussées de 4m ne seront ainsi élargies qu’au niveau des courbes dont le
rayon est inférieur ou égal à 30 m.
Les valeurs des surlargeurs à appliquer sont alors consignées dans le tableau
suivant :
Rayon Surlargeur
30 0,23 m
25 0,34 m
20 0,52 m
15 0,80 m
− chaussée : 2 m
− accotement : 1 m
− chaussée : 2 m
− accotement : 0,50 m (épaulement en béton) + caniveau bétonné avec
risberme.
De plus, l’accotement coté ravin est également bétonné afin d’élargir la partie
circulable et garantir une meilleure sécurité lors des croisements.
PROFIL EN
ROUTE SUR TRAVERS
FLANC TYPE
DE MONTAGNE
ACCOTEMENT
A BETONNER
MURET DU
CANIVEAU
REHAUSSE
DE 30 CM
Les fossés doivent être projetés partout où les eaux ruisselant sur la chaussée et
les accotements ou provenant de l’extérieur de l’assiette ne s’évacuent pas
naturellement en dehors de celle-ci.
En règle générale, les fossés sont de section trapézoïdale (de 1.50 m de largeur
en gueule, 0.50 m au fond et 0.50 m de profondeur) ou triangulaire.
Section trapézoïdale :
1.5 m
0.5 m
Section triangulaire :
Les pentes de 1/1 et de 3/2 proposées pour ces fossés sont conformes aux
recommandations pour l’assainissement routier (LCPC- SETRA).
Il est à noter que la section triangulaire présente, quand elle n’est pas revêtue, des
facilités évidentes d’entretien.
Quand la chaussée fait l’objet de venues d’eau importantes, ou quand le projet est
situé dans une zone bien arrosée et/ou avec une géométrie en long présentant de
fortes déclivités, les fossés de déblai doivent être dimensionnés sur la base d’un
calcul hydrologique et hydraulique spécifique (Cf Chapitre traitant
l’assainissement).
Lorsque la vitesse dans un fossé revêtu dépasse 4m/s, des brises-charge sont à
prévoir.
Les eaux recueillies sont, selon la disposition des lieux, soit ramenées vers
un ouvrage de franchissement , soit conduites vers un exutoire propre. Par
ailleurs, les eaux recueillies par un fossé de crête ou un bourrelet sont
canalisées vers les fossés (de déblai) ou fossés profonds (de remblai) par
des descentes d'eau.
Il est ainsi recommandé d’acheminer les eaux du projet vers des exutoires
qui ne compromettent pas la circulation et la pérennité des pistes mineures
interceptées.
CHAPITRE 4 : CARREFOURS
A - 4. CARREFOURS _____________________________________________ 35
A - 4. CARREFOURS
Plus les trafics sont importants, plus les aménagements sont lourds et
conséquents. Et plus les trafics sont faibles, plus les aménagements sont
minimes.
Ces aménagements permettent de classer les carrefours, selon la Directive sur les
Carrefours Plans de Rase Campagne (DCPRC), en quatre types :
Carrefours plan
Carrefour plan élaboré
Carrefour giratoire
Carrefour dénivelé
D’après l’article 2.2 de la DCPRC, un carrefour plan est envisagé tant que :
Ce qui implique que pour les routes inscrites dans le cadre du PNRR, dont le
trafic est à priori inférieur à 150 véh/j, seul le carrefour plan est envisagé pour
traiter leurs intersections avec les routes qu’elles interceptent.
A - 4.2. Géométrie
On distingue :
Les axes des branches formeront, entre eux, à l’intersection un angle si possible
proche de 90°. Cet angle ne doit en aucun cas être inférieur à 60°.
A - 4.3. Assainissement
La géométrie du carrefour doit être conçue de telle sorte que les eaux puissent
s’écouler vers les accotements et les ouvrages de drainage sans provoquer de
dégradations des chaussées, ni d’accumulation de terre dans le carrefour ou à ses
abords.
A - 4.4. Visibilité
S’agissant de projets où le souci d’économie est prépondérant, on s’en tiendra à
respecter les conditions minimales ci après :
Les conditions souhaitables sont consignées dans le tableau du schéma n°1 joint
en annexe de la DCPRC.
A - 4.5. Signalisation
Le régime de priorité sur les routes du programme national est celui de la priorité à
la voie principale qui a le plus de trafic.
a) signalisation avancée
Elle comprend :
Ces panneaux sont implantés à une distance, comprise entre 100 et 400 m du
centre du carrefour, et définie au cas par cas en fonction des vitesses et des
contraintes de visibilité.
b) Signalisation de position
Elle comprend :
A - 5. CHAUSSEE ________________________________________________ 40
A - 5. CHAUSSEE
Le trafic qui est en général peu agressif par rapport à la moyenne nationale
ceci a une incidence sur les caractéristiques des matériaux à utiliser et les
épaisseurs des couches de chaussée.
A - 5.1. Trafic :
A - 5.1.1 Introduction
Le trafic à prendre en compte est celui qui évolue sur toute la largeur de la
chaussée et donc dans les deux sens de circulation. Le trafic poids lourd constitue
l’élément essentiel du dimensionnement.
Le trafic est classé en quatre classes qui sont définies en fonction de trois
données suivantes :
N = 365 x t x C x A
Où :
C = (1 + r)n – 1 = (1 + r)10 – 1
r r
N est donné par la formule :
N = 365 . t . A (1 + r)n – 1
r
N = (TR) x C1 x C2 x C3 x C4
Où :
TR : est le trafic de mise en service dans les deux sens de circulation
C1 : coefficient correcteur de la largeur
C2 : coefficient correcteur de l’agressivité
C3 : coefficient correcteur lié au pourcentage des poids lourds (PTC ≥ 3,5 T)
C4 : coefficient correcteur lié au taux d’accroissement
Largeur de chaussée : C1
Largeur de
≥6m 4à6m <4m
chaussée
Coefficient C1 1 1,5 2
Agressivité du trafic : C2
C3 = p .
35
Accroissement 3% 4% 5% 6% 7% 8%
Le trafic corrigé TRc est classé dans l’une des 4 classes suivantes, définies en
fonction du trafic journalier, du trafic cumulé (N) sur la durée de service de 10 ans,
et du poids maximal du demi essieu.
Le risque d’infiltration des eaux de surface est donc important, compte tenu de la
faible étanchéité de la couche de surface. Afin lutter au maximum contre cette
infiltration qui est la principale cause de présence d’eau dans la chaussée et la
plateforme, il est essentiel d’assurer l’évacuation rapide des eaux superficielles. Il
est par ailleurs souvent nécessaire de réaliser un drainage des eaux internes.
Les fossés latéraux doivent être suffisamment profond et doivent favoriser les
écoulements vers les exutoires. L’entretien doit être assuré périodiquement.
b. Drainage interne :
Dans tous les cas un drainage interne est à prévoir au niveau des
franchissements en déblai ou au niveau du terrain naturel, lorsque les sols de
plateforme sont classés dans l’une des c lasses : A1, A2, A3, B2, B5, B6, TxA1 et
TxA2 de la classification du GMTR. Ce drainage interne est assuré par une
couche drainante en matériau drainant d/D ou une grave non traitée O/D creuse
avec une épaisseur de 15 cm à réaliser sous les accotements.
A - 5.3. Environnement
A - 5.3.1 Environnement climatique :
Les zones irriguées sont considérées comme étant non aride (NA).
Une carte schématique des zones climatiques figure en annexe.
Les tirs : très présents au niveau de certaines plaines alluviales. Ils sont
très argileux et présentent une instabilité volumétrique marquée. Ils doivent
être isolés du corps de chaussée par une couche de forme.
La plateforme est caractérisée par son état de portance à long terme, c'est-à-dire
sous la chaussée en service. La portance de la plateforme dépend du sol dans
son environnement hydrique et de la présence ou non d’une couche de forme ;
cette portance sera définie dans le paragraphe A-5.4.4.
a – Assainissement et drainage :
Le régime hydrique est considéré comme favorable dans les conditions suivantes :
Le régime hydrique est considéré comme étant défavorable si l’une des conditions
citées ci-dessus n’est pas assurée.
Il est à notre que pour les sols insensibles ou peu sensibles à l’eau, la portance
est peu affectée par le régime hydrique, ceci ne dispense pas pour autant
d’assurer un drainage efficace, pour le corps de chaussée en grave non traitée ou
en tout-venant.
b – Echelle de portance :
C.B.R
CLASSE DE PORTANCE MODULE EV2 ÉQUIVALENT
LONG TERME
P0 ≤ 3 ---
P1 ≥ 6 ≥ 20 MPa
P2 ≥ 10 ≥ 50 MPa
P3 ≥ 15 ≥ 120 MPa
P4 ≥ 25 ≥200 MPa
En l’absence d’une étude C.B.R, la plage suivante de portance des sols peut être
adoptée :
c – Couche de forme :
Le recours à une couche de forme est nécessaire dans les cas de sols en place
de faible portance.
Nature du matériau :
Le chois des matériaux utilisables en couche de forme est fait suivant les
dispositions du Guide Marocain des Terrassements Routiers (G.M.T.R) pour les
faibles trafics.
La couche de forme peut être réalisée avec les sols en place traités à la chaux
et/ou au ciment. L’objectif du traitement est l’amélioration de la portance de ces
sols. Les sols passibles de traitement et le choix du mode de traitement doivent
respecter les dispositions du Guide marocain des Terrassements Routiers
(G.M.T.R), cependant, compte tenu de l’objectif cité ci-dessus, la solution
traitement est à envisager pour les sols tirseux (classé en TxA1 pi TxA2) et les
sols argileux (classés en A1 – A2 ou A3) et le liant à utiliser est la chaux
industrielle avec des dosages qui varient de 2 à 4 %, avec éventuellement un
traitement mixte (1 à 2 % de chaux + 2 à 3 % de ciment). L’épaisseur à adopter
varie entre :
La décision d’opter pour une couche de forme traitée, doit être prise après
réalisation d’une étude au laboratoire. Cette étude est à mener en complément à
l’étude géotechnique de dimensionnement. La démarche à adopter est la
suivante :
Dans le cas où une couche de forme est adoptée les règles de surclassement de
portance sont données dans le tableau suivant :
NATURE DE LA COUCHE DE
CLASSE DE SOL CLASSE DE PLATEFORME
FORME
P1
Matériau P3 ou P4 non
P3 à partir de 40 cm
traité
Matériau P3 ou P4 non
P2 P3 à partir de 25 cm
traité
NATURE DE LA COUCHE DE
CLASSE DE SOL CLASSE DE PLATEFORME
FORME
P 1 à partir de 20 cm
Matériau traité à la chaux
P0
et/ou au ciment P2 à partir de 30 cm
La teneur en eau est celle qui correspond à une durée d’imbibition à 4 jours
ou à la teneur en eau de plasticité Wp.
En zone aride :
En zone désertique :
Compactage supplémentaire
Portance de plateforme
vérifiée
A - 5.5. Dimensionnement
A - 5.5.1 Paramètres de dimensionnement :
De la classe du trafic
De la classe de portance de la plateforme support de chaussée
De la qualité des matériaux qui constituent la chaussée
Les structures non revêtues pour les pistes très faiblement circulées (trafic
TR1)
Les structures revêtues en grave non traitée et couche de surface en enduit
superficiel
Les structures revêtues en matériau traité à la chaux et/ou ciment avec
couche de surface en enduit superficiel.
Les structures non revêtues sont constituées d’une seule couche dite couche de
roulement et d’usure. Cette couche contribue à diffuser les contraintes verticales
et de cisaillement dues au trafic, et fait en plus l’objet d’une usure par départ de
matériaux sous l’action du trafic.
Les structures revêtues en grave non traitée comportent une couche de base et
éventuellement une couche de fondation, réalisées essentiellement avec les
matériaux locaux de la région concernée par le projet.
Pour les chaussées revêtues, trois types de couche de surface sont adoptés :
STRUCTURES DE CHAUSSEES
CLASSE DE
PLATEFORME
P1 P2 P3 P4
TRAFIC
TR1 25 MCR 20 MCR 20 MCR
30 MCR
ES (LG) ES (LG) ES (LG)
ES (LG)
15 30 20
7 15 7 25 7 7
TR2 15 GND GNC LTCC 15 LTCC
35M PC GND 25 PC 25 20 LTCC PC PC
20 GNF3 15 ou 20 GND GN ou
HN 15 15 GNC 15 GND GNC ou 12 12
GNF 30 C 20
BL GNF3 BL 25 MHN BL BL
3 MHN MHN
30 25
TR3 15 12 15 15 12 7 12
20 GND 35 30 30 25 LTCC 20 LTCC
GNC PC GND GNC PC PC 25 PC
20 GNF3 GN GN GN GN ou GN ou
20 15 20 15 15 15 GND 15
D C D C 30 C 25
GNF3 BL GNF3 GNF3 BL BL BL
MHN MHN
ES (LGLg) ES (LGLg) ES (LGLg)
ES (LGLg)
TR4
15 GNC 25
15 GNB 35 15 GNC 15 GNB 30 25
25 GN 35 LTCC 20 GNB 30 LTCC
20 GNF3 GNC 20 GNF3 15 GNF3 GNC GNC
GNF3 B
NB : La GNF3 de couche de fondation peut être remplacée par une couche de matériau MHN, avec la même épaisseur.
CLASS
MATERIAU DE COUCHE
E DE MATERIAU DE COUCHE DE BASE
DE FONDATION
TRAFIC
Les granulats industriels tels que les déchets miniers ou des phosphates ainsi que
les scories peuvent être utilisés en corps de chaussée. Ils sont assimilés à des
matériaux MHN et doivent faire l’objet d’une étude préalable spéciale pour
déterminer les modalités de valorisation.
Les spécifications des matériaux cités dans le tableau ci-dessus, doivent respecter
les exigences qui figurent dans les fiches données en annexe.
Les revêtements superficiels sont réalisés avec les matériaux qui présentent les
caractéristiques données ci-après :
• Granulats :
• Liants :
• Formulation :
GRANULATS GRANULATS
DOSAGE LIANT RESIDUEL
1ERE COUCHE 2EME COUCHE
(d/D mm) (Kg / m2)
(l / m2) (l / m2)
10/14 – 4/6 9 à 12 1,5 5à7
10/14 – 6/10 9 à 12 1,5 7à9
La prise en compte de ces facteurs, amène donc à exploiter en premier lieu et autant
que possible, les gisements de matériaux meubles. Dans le cas où ces gisements
sont trop loin du tracé ou inexistants, il est conseillé de recourir à l’utilisation de
roches semi-tendres dont le coût d’exploitation peut se faire à un coût raisonnable,
sachant que les spécifications en matière de caractéristiques intrinsèques de la
roche (LA et MDE) ont fait l’objet d’une adaptation aux classes du trafic (voir chapitre
VI).
Les matériaux MCR pour couche de roulement de pistes et pour accotements sont à
puiser également dans ces gisements.
Ce sont des matériaux naturels d’extraction facile, situés dans les lits d’oueds et dont
les éléments constitutifs peuvent être de nature pétrographique variable dans le
même gisement. Ils sont généralement de forme roulés à légèrement sub-anguleux.
Le tableau ci-après regroupe les principales caractéristiques observées.
2 – Tout-venant villafranchien :
Ce sont des matériaux naturels de dépôts d’age villafranchien. Ils sont situés dans la
plaine du Gharb principalement, provinces de Kenitra, Sidi Kacem, Larache et
Khemisset. Les matériaux sont roulés et d’origines diverses, ce qui conduit à
rencontrer des gisements très hétérogènes en matière de dureté et de propreté.
3 – Tout-venant de brèches :
Ce sont des matériaux naturels qui se présentent sous forme de massifs très
fracturés et qui produisent des éléments naturellement anguleux d’où leur nom de
matériaux naturellement fracturés. Ils sont généralement d’origine calcaire
dolomitique, voire quartzitique, leur caractère très anguleux leur confère une grande
stabilité sous trafic.
4 – Dépôts de piémonts :
Ce sont des matériaux naturels constitués par des dépôts provenant d’éboulements
en pied de massif rocheux. Ils sont par conséquent anguleux. Leur extraction peut
parfois présenter des difficultés liées à la présence de nappes piégées. Ils peuvent
donner des matériaux sélectionnés MCR et des matériaux MHN.
Ces trois formes peuvent être rencontrées dans le même site. Ils sont extrais au bull
ou au ripper.
- Granulométrie - IP de 0 à 25 - Variable
évolutive selon le mais le - Très faible pour les
pourcentage d’éléments comportement est éléments les moins indurés
indurés lié à la teneur en - Moyenne pou les
CaCo3. encroûtements
Ces matériaux conviennent pour l’obtention des matériaux MCR, des matériaux MHN
et des matériaux pour accotements.
6 – Roches tendres :
Cette catégorie englobe tous les matériaux rocheux assez tendres tels que :
Ces matériaux peuvent fournir les graves GNF3 – MHN – GND - les MCR pour pistes
et les matériaux d’accotements.
MATERIAUX
ROCHES TENDRES
TV TUF ET
TV TV BRECHES DEPOT DE
ROULÉ ENCROUTEMENT Calcaire et
VILLAFRANCHIEN PREFRACTUREES PIEMONT
D’OUED CALCAIRES Calcaire grès schisteux
Calcarénite Schiste
marneux grès
REGION quartzitique
XX O O O X
ORIENTAL
CENTRE XX XX X O X X
NORD
CENTRE XX X XX X O O X O
SUD
NORD XX XX X O X XX X X
OUEST
XX X XO XX XX XX O
CENTRE
XX X XX O XX XO
TENSIFT
XX X O
SUD
CHAPITRE 6 : GEOTECHNIQUE
A - 6. GEOTECHNIQUE ___________________________________________ 68
A - 6. GEOTECHNIQUE
Dans une première partie, il décrit l’ensemble des principaux problèmes d’ordre
géologique, et géotechnique, affectant un tracé routier en dégageant les risques
qu’ils font encourir et les précautions à prendre pour les éviter ou les traiter.
Dans une deuxième partie, il présente le contenu des études géologiques et,
géotechniques à faire exécuter pour satisfaire aux objectifs assignés à chaque phase
de l’étude (étude de définition, projet d’exécution).
Enfin, dans une troisième partie sont rassemblés les documents techniques
nécessaires au projeteur pour l’exploitation des éléments fournis par ces études.
L’objectif de l’étude est de minimiser les coûts de terrassement par un choix judicieux
du tracé et de la ligne rouge qui prend en compte la nature et l’état des sols à
terrasser ainsi que leur emplacement.
- La nature des sols à déblayer notamment leur degré de difficulté d’extraction (sol
rocheux, sols rippables, sols meubles).
- La qualité géotechnique des sols pour établir un mouvement des terres permettant
de définir le niveau optimal de la ligne rouge, d’arraser une stabilité satisfaisante aux
remblais et une portance optimale au niveau de l’arase des terrassements quitte
même à dégager des matériaux susceptibles d’emploi en couche de forme et même
en couche de fondation.
Pour répondre à cet objectif, on est amené à exploiter en premier lieu des gisements
meuble, et si ceux-ci sont trop loin ou inexistants, on peut penser à l'utilisation des
roches semi-tendres dont l'exploitation peut se faire à un coût raisonnable.
Le tableau qui suit donne sommairement, par région, quelques indications sur les
matériaux les plus rencontrés sur les chantiers de route au Maroc. Le détail par
région est donné en ANNEXE 2 du chapitre 5.
- La granulométrie
- La propreté
- Conditions climatiques.
- Eventuellement la fragmentabilité et la dégradabilité.
L’expérience de conception des routes rurales au Maroc a montré que deux niveaux sont
suffisants pour mener à bien une étude géotechnique spécifique à une route rurale ; un
niveau d’étude de définition et un autre d’étude d’exécution.
Dans les parties qui suivent, il est détaillé la consistance, les objectifs et les moyens à
mobiliser pour mener à bien les études dans chaque niveau.
Afin de répondre aux objectifs su cités, on se propose de définir les taches à réaliser
dans le cadre de cette phase de l’étude, il s’agit essentiellement 6 tâches suivantes
à effectuer :
Pour chacune de ces tâches, il convient de recueillir des données, de les exploiter et
de conclure.
Des données peuvent être utiles pour plusieurs tâches et le résultat de certaines
tâches peut être utile pour l’accomplissement d’une autre tâche.
Projeter (la) ou (les) variantes de tracé envisagés sur les cartes pour délimiter
les passages d’une formation géologique à l’autre.
c) Visite du terrain
La visite du terrain à ce stade requiert une grande importance afin d’affronter les
données recueillis à la réalité du site.
Dans le cas où une visite sur le terrain a été effectuée dans le cadre de la tâche 1,
cette visite sur le terrain doit permettre de répondre aux objectifs de la tâche n° 2.
Délimiter les zones présentant des versants instables et les zones pouvant présenter
des instabilités après terrassements.
c) Visite du terrain
Les instabilités générales sont assez bien connues dans les nappes
prérifaines, les collines de Gharb, zone schisteuses du Haut Atlas, etc…)
Porter attention sur les sapements de pieds provoqués par les Oueds ou
thalwegs. Même si ceux-ci sont loin du tracé, leur effet peut se faire ressentir
sur des distances importantes en amont.
Noter les pendages et fracturation des roches pour estimer les problèmes
éventuels de talutage (ancrage, boulonnage, protection contre les chutes de
pierre, etc…).
- Marécages
La localisation doit être faite, compte tenu des variations saisonnières de l’emprise.
Des renseignements concernant la profondeur, l’étendue, pourront être recueillies
localement auprès des riverains ou autorités locales.
- Sols compressibles
La localisation d’une zone de sols compressibles déjà identifiés par des études
géotechniques antérieures, peut être effectuée.
- Nappes
La présence de nappes peut être étudiée à partir des cartes hydrogéologiques, des
informations recueillies auprès du Service des Ressources en eau, en s’intéressant
aux nappes superficielles.
- Tirs
La présence de sols tirsifiés est généralement signalée sur les cartes géologiques et
géotechniques à échelle 1/50.000 et 1/100.00. La puissance des tirs est importante à
connaître pour le traitement éventuel.
La traversée de zones comprenant des cavités plus ou moins remplies (karst, etc…)
ou de carrières anciennes ou de cours d’eau anciens comblés par des matériaux de
toutes sortes, surtout aux approches des localités, peut poser des problèmes au
niveau des travaux (excavation, comblement,…) leur repérage peut s’effectuer sur le
terrain avec l’aide d’information recueillies auprès des populations locales.
c) Visite du terrain
Il faut noter que le contact avec les populations et les autorités locales, apporte un
bon nombre de renseignements qu’il est indispensable de récolter à ce stade afin de
donner une meilleure orientation à la campagne de reconnaissance.
Idem tâche n° 1
Pour les réutilisations des sols meubles, on essaiera de prévoir ceux pouvant
procurer des difficultés de la réutilisation à partir des :
- Sols sableux ou à très faibles cohésion, donnant lieu à des problèmes d’érosion en
parement de talus et nécessitant des protections.
- Sols plastiques ne pouvant être utilisés sur des remblais en grande hauteur.
- les roches évolutives dont la réutilisation ne sera envisagée que sous réserve.
- Les roches saines dures pouvant amener à des difficultés de fragmentation en vue
de leur réutilisation.
- Une description très sommaire des sols de plate-forme permettant de prévoir une
première classification de ces sols.
- Sinon prévoir une enquête auprès de l’administration, des autorités locales et des
Entreprises régionales, afin d’atteindre un niveau suffisant de connaissance du
problème.
Dresser une carte au 1/50.000 avec l’emplacement des passages difficiles sur
chacun des couloirs ou variantes étudiées.
De déduire les sols rencontrés en déblai, afin de dégager les conditions de leur
réutilisation en remblai.
Pour les sols qui seront terrassés en déblai, l’ingénieur chargé de l’étude devra
être en mesure d’évaluer qualitativement les pentes à donner aux talus suivant :
Le tableau suivant donne des ordres de grandeurs applicables à titre indicatif, pour
apprécier les pentes de talus.
Pour les sols cohérents marneux et argileux de la région du nord, le tableau suivant
récapitule les pentes à prendre en compte.
Exécution du programme de
Activité 4 reconnaissance et essais de
laboratoire
Objectifs
La visite sur le terrain permet de juger si les informations recueillies peuvent être
jugées suffisantes ou non, pour répondre aux objectifs assignés à cette tâche.
Il est à noter qu’il judicieux de disposer des profils en long et surtout, le calage
provisoire de la ligne rouge. En effet, ces données permettent de mieux cibler les
investigations et aussi d’éviter de définir une campagne qui ne sera pas utilisée
ultérieurement.
- les tarières à main : sols meubles fins jusqu’à 10 m permettant d’extrapoler entre
puits manuels, l’usage des tarières est limité au cas de déblais de grandes hauteurs ;
es puits et les sondages sont implantés sur le profil en long dans l’axe du tracé avec
adaptation sur le terrain en fonction des spécificités de chaque projet.
La fréquence de réalisation des puits est de 1 puit tous les 1000m. Toutefois, cette
maille est donnée à titre indicatif, il revient au géotechnicien de raffiner cette maille
ou l’alléger, en fonction des contraintes géotechniques décelées lors des visites du
tracé.
c) Essais de laboratoire
Ces essais sont réalisés par famille de sol et dans chaque puit mécanique. Le
quantitatif des essais est à déterminer en fonction des paramètres suivants :
L’ingénieur géotechnicien doit exploiter les données brutes recueillies en fin d’activité
4 pour répondre aux objectifs prévus, un grand travail de synthèse devra être
effectué afin de profiter au mieux des renseignements recueillies de la campagne
exécutée.
- Il sera présenté une fiche par famille de sols ou de roches, dégageant les éléments
caractéristiques d’identification et de comportement.
- Il sera dressé un profil en long présentant l’ensemble des coupes et les continuités
prévisibles pour les diverses formations rencontrées ci-dessus décrites (niveau,
épaisseur, etc…).
Objectif 2 : Définir les techniques de réutilisation des sols meubles (se référer à la
classification GMTR).
Les conditions de réutilisation des sols rocheux, dépendent des moyens et résultats
de l’extraction.
Sont données en annexe, des abaques permettant une première estimation ; il y est
rappelé aussi que la réalisation d’une tranchée expérimentale sera toujours très utile.
Pour ce qui est de la nature évolutive du produit, elle sera évaluée à partir des
résistances mécaniques et des mesures d’altérabilité.
Objectif 5 : Définir les pentes de talus (remblai et déblai) et leur protection pour les
ouvrages de faible hauteur.
Les pentes de talus de remblai courant, sont de 2V/3H (2 vertical pour 3 horizontal).
Des équipements, type risberme, peuvent être prévus sur des remblais de hauteur
dépassant 5 mètres. Des protections contre l’érodabilité sont aussi à prévoir : les
sols érodables et les sols de protection sont donc à identifier.
La stabilité de la fondation des remblais, doit être assurée sinon on doit avoir recours
à des études spécifiques.
- en sols meubles non cohérents (sables propres à très légèrement limoneux) suivant
le frottement du sable, on peut aller à 1V / 2,5H (sols faiblement frottant) 2V/3H (sol
fortement frottant),
Dans le cas des roches très sensibles à l’altération de surface (schistes, etc…), il
faut prévoir selon l’importance du projet des ouvrages de protection (risberme en
pieds de talus, filet de protection, etc…).
La tâche n°4 traite dans le détail de la stabilité des talus et les essais au laboratoire à
prévoir dans le programme de reconnaissance.
• Al hoceima,
• Chefchaouen,
• Nador,
• Tanger,
• Taounat,
• Taza,
• Tétouan.
Les pentes des talus seront définies sur la base des recommandations qui ressortent
de l’étude de définition (Cf. § A-6.6.2).
Bien que cette méthode présente l’inconvénient de rallonger les délais de réalisation
de la route, elle présente les avantages suivants :
Offrir aux terrains en place le temps de trouver un nouveau équilibre stable avant
la mise en place du corps de chaussée,
Les 3 points auxquelles on se trouve généralement confronté lorsqu’il s’agit d’un sol
compressible sont résumés comme suit :
A - 6.7.1 Définitions
Le terme compressible qualifie d'une manière générale tout matériau dont le volume
peut être réduit sous l'action d'une force extérieure ; un sol sera dit compressible s'il
est susceptible d'affaissements ou de tassements.
…etc.
Toutefois une délimitation précise de la zone reste difficile, surtout si les sols
compressibles sont en profondeur.
Le rôle de l’ingénieur géotechnicien est mis en exergue lorsqu’il s’agit de qualifier les
horizons compressibles et pour quantifier le programme de reconnaissance
spécifique à mener pour décider de la suite à donner au traitement de ce point
particulier.
Pour ce faire, dès qu’il s’agit d’un tracé concernant une zone reconnue, dans la
littérature (Cf. paragraphe précédent), qu’elle renferme des horizons potentiellement
compressible , il est nécessaire d’entamer dès l’étude de définition une campagne de
reconnaissance spécifique, afin de délimiter en plan et en profondeur l’étendue de la
zone compressible et afin de juger de son impact sur la ligne rouge du tracé dans le
stade de l’étude de définition.
A titre indicatif, rappelons que les sols compressibles sont, connus par leur forte
plasticité (Ip > 20) et par une forte teneur en éléments fin (%<80µm > 35% ).
Déviation du tracé,
(*) : Une bonne délimitation des limites des bassins versants est primordiale pour la suite
des études hydrologiques.
A - 7.2. HYDROLOGIE
A - 7.2.1 CHOIX DE LA PÉRIODE DE RETOUR
Compte tenu de la nature des routes rurales et de leur objectif de desserte, il n'est
pas possible pour des raisons économiques et financières, de prévoir des ouvrages
devant faire face à tous les évènements climatiques et donc à toutes les crues. Il
convient d'accepter un certain risque qu'une structure soit endommagée; ce risque
variant d'un projet à l'autre.
En toute rigueur, le choix de la période de retour (d’une crue) devrait faire l'objet
d'une analyse mettant en regard le coût d'investissement de l'ouvrage, avec les
conséquences d'un débordement d'eau pour l'usager, les riverains et l'ouvrage.
Pour les ouvrages hydrauliques, une période de retour de 10 ans et vérifier que
le niveau d'eau n'atteint pas le corps de chaussée pour une période de retour de
25 ans.
Pour les ouvrages de drainage, une période de retour de 10 ans et vérifier que le
niveau d'eau n'atteint pas le corps de chaussée pour une période de retour de 25
ans.
La 1ère méthode a pour inconvénient de requérir des mesures s'étendant sur une
période longue, la 2ème n'est pas pratique à utiliser à cause de la difficulté
d’appréciation de certains paramètres s'y rattachant.
Le tableau ci-après rappelle les équations les plus fréquemment utilisées, en tenant
compte de la taille du bassin-versant.
Il convient de rappeler cependant que, quelle que soit la formule utilisée, la valeur
obtenue pour le débit n’a qu’un caractère approximatif et non absolu. Celle-ci devra
être approchée, chaque fois que possible, par une enquête terrain.
QT = (1/3.6) C.I.A
Cette formule est relativement fiable pour les petits bassins-versants (≤10 km²)
a) - Coefficient de ruissellement
Pour le calcul des temps de concentration, aucune formule n'étant a priori meilleure
que les autres, la valeur à prendre est la moyenne des résultats des huit formules
suivantes, après élimination des valeurs extrêmes (aberrantes) :
Formule Espagnole : ( )
Tc =60×0.3× L
I 0.25
0.77
0.64
⎛ L ⎞
Tc = 60 × 0.123 × ⎜ ⎟
Formule de Van Te Chow : ⎝ I⎠
0.77
⎛ L ⎞
Tc = 60 × 0.1452 × ⎜ ⎟
Formule Californienne : ⎝ I⎠
0.77
⎛ L ⎞
Tc = 16 .682 × ⎜ 0.25 ⎟
Formule du « US Corps »: ⎝I ⎠
3
A× L
Tc = 60 × 0.108 ×
Formule de Turazza : I
Avec :
Tc = Temps de concentration en mn ;
L = Longueur du drain en km ;
I = Pente en m/m ;
A = Surface en km2.
0.77
1 ⎛ L ⎞
Tc = ×⎜ ⎟
52 ⎝ I ⎠
Formule de Kirpich :
⎛ 4 × A + (1.5 × L ) ⎞
Tc = 60 × ⎜⎜ ⎟
⎟
⎝ 0 . 8 × H ⎠
Formule de Giandotti :
A
Tc = 76 .32 ×
Formule de Ventura : 100 × I
Avec :
Tc = Temps de concentration en mn ;
L = Longueur du drain en km ;
I = Pente en m/m ;
A = Surface en km² ;
H = Dénivelée totale en m.
Q = K . P . A0,58 x I0,42
QT = 0,0039*C*H1h*A0,75*P0,25
Avec :
A
QT = 2k log(1+ aH) 1+ 4 log T − log A
L
Avec :
a = 20
T = période de retour (en ans)
H = pluviométrie annuelle moyenne (en mm/an)
A = surface du bassin versant (en km²)
K = 2 (valeur variant de 0,5 à 6. Il a été décrété de la prendre égale à 2 au
Maroc depuis les inondations de 1996).
8 0, 5 4 N
Q T = (1 + a log T)(A 0,8 + A )
3 3 100
Avec :
Provinces du nord
Rif central Q = 15,55*S0,776 1000-1300
0,793
Rif occidental Q = 9,78*S 800-1000
Rif oriental Q = 7,58*S0,808 600-800
Moyen Atlas
Moyen Atlas Q = 19,94*S0,.636 700-900
0,587
Moyen Atlas Karst Q = 13,47*S 400-700
Haut Atlas saharien
Q = 9,38*S0,742 200-400
Formules régionales de Hazan-Lazarevic
Q10 = a*S0,75
REGIONS FORMULES
Ces formules sont d'une utilisation limitée puisqu'elles ne reflètent pas réellement la
valeur caractéristique du débit de pointe, mais donnent un ordre de grandeur qui
servira pour choisir une valeur parmi celles calculées par les autres formules.
Q = q*(1+a*logT)
QP = Q*(1+2,66/S0,3)
QT (1 + a. log T )
=
Qt (1 + a. log t )
A - 7.3. HYDRAULIQUE
La traversée d'un cours d'eau, quand elle n’est pas réalisée à l'aide d'un pont,
nécessite un ouvrage hydraulique (buse, dalot ou radier) qui rétablit les écoulements
coupés par la route.
La mise en œuvre d'un tel ouvrage exige de modifier le moins possible les conditions
locales, de contrôler les niveaux d'eau et ce, au moindre coût (cf. Annexe B-7-2 :
Implantation des petits ouvrages hydrauliques).
La fonction principale d'un tel ouvrage étant de permettre le passage d'un cours
d'eau sous un remblai et de supporter les charges mortes et vives qui le sollicitent,
sa conception implique donc des considérations hydrauliques et structurales. Parmi
les considérations relevant de l’hydraulique, le passage de l'eau doit être réalisé sans
occasionner de submersion ou des conditions d'écoulement inadmissibles.
Il s’agit d’une méthode simple et elle est la plus utilisée pour le pré-dimensionnent
des ouvrages hydrauliques.
Les débits capables des ouvrages sont donnés par des débits qui correspondent aux
débits critiques déterminés par la formule de Delorme (Annales des ponts et
chaussées - Novembre 1959).
C’est pourquoi le recours à la méthode du contrôle amont et aval est nécessaire pour
le dimensionnement des ouvrages d’assainissement.
a) - Contrôle à l’entrée
Pour ce type de contrôle, la capacité hydraulique de l’ouvrage dépend,
essentiellement, de la section libre et du type d’entonnement. La rugosité, la
longueur de l’ouvrage et les conditions à l’aval n’ont aucune influence sur la capacité
hydraulique de l’ouvrage.
Les équations correspondantes sont présentées ci-après. La transition entre les deux
régimes (à surface libre et en charge) est définie par une interpolation linéaire entre
les deux zones.
Les coefficients constants qui figurent dans les équations qui régissent les deux
régimes sont définis en fonction du type de l’ouvrage (buse ou dalot) et des
caractéristiques de l’entrée.
Équations régissant l’écoulement à surface libre :
Q
< 6,34
ApH 0,5
M
Ham Hc ⎛ Q ⎞
Forme (1) : = + K ⎜ 0,552 ⎟ − 0,5Sp
H H ⎝ ApH 0,5 ⎠
M
Ham ⎛ Q ⎞
Forme (2) : = K ⎜ 0,552 ⎟
H ⎝ ApH 0,5 ⎠
Q
> 7,2 5
A p H 0 ,5
2
Ham ⎛ Q ⎞
= c⎜ 0,552 ⎟ + Y − 0,5Sp
H ⎝ ApH 0,5 ⎠
Avec :
Ham : la charge à l’amont en m ;
H : la hauteur interne de l’ouvrage en m ;
Hc : la charge critique en m ;
Q : le débit en m3/s ;
Ap : la section de l’ouvrage en m² ;
Sp : la pente de l’ouvrage en m / m ;
M, c, Y : constantes qui dépendent du type de l’entrée.
b) - Contrôle à la sortie
Pour un ouvrage hydraulique coulant plein, le calcul se base sur l’équation du bilan
d’énergie. Celle-ci s’écrit sous la forme suivante :
V2
∆He = Ke
2g
Ke est un coefficient qui dépend de la géométrie de l’entrée (Ke = 0.20 pour les
murs de tête et Ke = 0,70 pour les puisards d'admission).
∆Hf est la perte de charge due au frottement ; elle est calculée en appliquant la
formule de Manning :
19,6n 2L P V 2
∆Hf =
Rh1.33 2g
V2
∆Hs = Ks
2g
Q
V=
A
La perte de charge totale (en mètre d’eau) s’exprime sous la forme suivante :
19,6n 2 L P V2
∆H = (Ke + + Ks)
Rh1.33 2g
La charge dynamique du cours d’eau est généralement faible et peut être négligée.
Cette hypothèse est sécuritaire puisque la hauteur d’eau à l’amont est confondue
avec la charge à l’amont. On écrit dans ce cas :
Ham = ho + ∆H – Lp*Sp
Cas C : Ouvrage coulant plein sur une partie le plus grand de Hav et (Hc+H)/2 e
de sa longueur
Cas D : Ouvrage coulant partiellement plein Si Ham > 0,75H : idem au cas C
Les étapes qui doivent être suivies pour le calcul de la hauteur d'eau à l'aval de
l'ouvrage hydraulique (Hav) sont :
1. Choix d’un profil en travers situé à l’aval de l’ouvrage hydraulique à une distance
telle que le régime d’écoulement peut être considéré comme établi (loin de la
perturbation due à l’ouvrage).
2. Définition du coefficient de Manning correspondant.
3. Calcul du régime d’écoulement dans le profil en travers.
4. La hauteur à l’aval sera égale à la hauteur normale si le régime d’écoulement est
fluvial, et égale à la hauteur critique si le régime est torrentiel.
Ces ouvrages de tête intègrent sous leur extrémité un mur para-fouille qui joue un
rôle essentiel dans la protection de l'ouvrage.
Par ailleurs, quand la pente naturelle est abrupte et que le tracé routier est rasant ou
en déblai, l'ouvrage de tête amont est remplacé par un puisard d'admission. Ce type
d'ouvrage est adopté spécialement pour les buses. Il présente un fond dénivelé par
A l’entrée comme à la sortie des ouvrages hydrauliques, le lit du cours d'eau doit être
protégé contre les affouillements par des enrochements. Un filtre peut être
nécessaire pour prévenir la perte des particules fines (cf. Annexe B-7-3 :
Dimensionnement des enrochements de protection).
Les descentes d'eau doivent être utilisées dans les sections de route où la hauteur
du talus de remblai (ou de déblai) dépasse 3 m. Un pas de 30 à 60 m entre ces
descentes d'eau garantit une bonne évacuation des eaux de ruissellement. La
descente d'eau aboutit à un petit ouvrage conçu pour dissiper l'énergie cinétique de
l'eau avant de l'envoyer dans le caniveau qui suit le pied de talus.
Le débit de projet pour dimensionner ces fossés est estimé par la méthode
rationnelle. La surface drainée est celle de la plateforme routière et/ou du terrain
naturel à proximité.
La hauteur d’eau d’un fossé trapézoïdal est définie par la formule classique de
Manning - Strickler :
Q= K.A.S 12.Rh 23
Q
Les vitesses d’écoulement sont définies par : V =
A
Où :
K est le coefficient de rugosité de Manning :
K = 33 pour les ouvrages latéraux non revêtus
K = 70 pour les ouvrages bétonnés
A est la surface mouillée en m2.
S est la pente longitudinale en m/m.
Rh est le rayon hydraulique en m (Rh = A/Pm où Pm est le périmètre
mouillé).
V est la vitesse d’écoulement en m/s.
Les fossés extérieurs sont destinés à collecter principalement les eaux provenant
des impluviums extérieurs. Ils ont une base de 0,50 m et des berges dont la pente
est égale à 1,5H/1,0V. La hauteur est une caractéristique variable en fonction du
débit véhiculé et de la topographie locale.
Les fossés qui suivent le pied de talus, collectent principalement les eaux de la
plateforme routière et des zones attenantes (talus, chaussée, etc.). Ce sont des
fossés trapézoïdaux non revêtus. Ils ont une base de 0,50 m, des berges ayant une
pente de 1,0H/1,0V et une profondeur de 0,50 m.
Les fossés non revêtus sont considérés comme rectilignes, à section uniforme et
terrain dénudé ce qui correspond à un coefficient de rugosité de Manning égal à
0,020. Les fossés revêtus sont des fossés en béton dont le coefficient de rugosité de
Manning est estimé à 0,014.
Le choix d’un fossé revêtu ou non revêtu dépend de la vitesse de l’écoulement dans
le fossé et de la nature du sol en place. Si la vitesse d’écoulement est inférieure à la
vitesse limite d’entraînement des particules du sol en place, le fossé n'est pas revêtu
(cf. Annexe 4 : Tableau des vitesses de revêtement des fosses en fonction des
sols).
En ce qui concerne les fossés trapézoïdaux de crête, on doit en principe les revêtir
car ils sont situés à environ 1,5 m de la crête du talus et l’effet conjoint d’infiltration et
d’érosion de l’écoulement pourrait mettre en danger leur stabilité.
Lorsque la pente longitudinale d’un fossé revêtu est supérieure à 3%, des brise-
charges devront être prévus pour éviter des vitesses d’écoulement trop importantes.
Les trois volets relatifs à l’assainissement routier ne doivent pas être traités de
manière indépendante. Citons à titre d’exemple l’incidence du débit d’apport de la
plateforme, sur le dimensionnement hydraulique des petits rétablissements, les
positions respectives dans le profil en travers des différents ouvrages, l’évacuation
commune des eaux de ruissellement et de drainage, etc.
Au niveau du projet, c’est l’étude hydraulique qui est réalisée en premier. Les
rétablissements d’écoulement naturels représentent en effet une contrainte pour
l’établissement du profil en long, voir pour le tracé en plan. Ils constituent en outre
dans la majeure partie des cas les exutoires de l’assainissement de la plateforme et
c’est en fonction de leurs emplacements et de leurs capacités que l’on détermine les
dispositions à adopter pour les réseaux d’assainissement de la plateforme.
Eaux superficielles : le choix des ouvrages doit s’appuyer sur les 2 principes de
base suivants :
Rejeter les eaux hors de la plateforme, chaque fois que cela est possible, afin
de diminuer les débits à transiter
Définition des réseaux : se fait par le relevé à partir du tracé en plan et du profil
en long des sections homogènes susceptibles d’être équipées du même type de
réseau :
Les déblais qui reçoivent en crête de talus des apports d’eau importants
provenant du terrain naturel ;
Les points hauts et bas, la pente du projet (ligne rouge) et les changements
de pente du fil d’eau des ouvrages si elle est notablement différente de celle
du projet (changement de dévers) ;
Etc.
CHAPITRE 8 : EQUIPEMENTS ET
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Outre le faite de stabilisation des sols, la végétalisation des talus permet l’intégration
du tracé de la route dans l’environnement, et la réduction de l’impact sonore
spécialement dans les zones peuplés.
Des parties de végétal, par bouturage, par marcottage, par tressage (des
branches sont entrelacées entre des pieux en pied de talus), par fascinage
(des branches en fagot sont disposées en pied de talus) ;
Les protections continues suivent en général les berges existantes sur lesquelles
elles s'appuient. Les épis ne sont utilisés que dans le cas d'une rivière au lit
divaguant ou lorsque l'on veut déplacer un lit.
Une disposition classique consiste à appuyer la carapace protégeant le talus sur une
semelle d'enrochements constituant la réserve de pied (fig. 1.1 en annexe). La
semelle est alors calée assez bas, en dessous du niveau moyen du lit.
La figure 1.2 en donne un exemple. La réserve de pied est mise en place en premier
dans une souille. Elle peut être calée un peu plus haut que la précédente, au niveau
moyen du lit ou un peu au dessus de l'étiage. Un calage bas n'a toutefois que des
avantages hydrauliques.
Dans ces conditions, la présence de la risberme réduit plutôt le volume total des
enrochements nécessaires. Plus essentiellement, la risberme facilite la mise en
place de la protection supérieure, elle évite d'avoir à creuser directement au pied de
la berge qu'on cherche à protéger, elle facilite la surveillance et l'entretien. Enfin, elle
localise à son pied des affouillements un peu moins profonds que les talus continus.
Dans les rivières suffisamment lentes on peut aussi chercher à stabiliser les
risbermes par de la végétation. Une faible protection du pied de la berge supérieure
suffit alors.
Quant aux carapaces, leur bonne réalisation nécessite que les blocs soient mis en
place par le bas (et non déversés du haut), sur un talus de pente plus douce que
celle de son équilibre naturel. On adopte en général des talus à 3/2 (3 horizontal
pour 2 vertical). Les petits enrochements seront chargés en groupe dans le godet
d'une pelle mécanique, les enrochements moyens le seront individuellement. Les
très gros blocs sont manipulés à l'élingue, accrochée au godet d'une grosse pelle ou
d'une grue.
Les enrochements sont mis en place sur plusieurs couches avec une épaisseur
minimale de 2 fois le diamètre moyen.
Ces enrochements sont posés sur un filtre. Dans le cas de gros enrochements, une
sous couche est à interposer entre les enrochements et le filtre.
De plus, si les matériaux du remblai sont trop fins, un géotextile est nécessaire entre
le remblai et le filtre. En aucun cas, on ne posera les enrochements directement sur
le géotextile.
Granulométrie
On peut admettre la répartition suivante pour les couches d'enrochement et les sous
couches:
P50 = moyenne quadratique des poids nominaux (p. ex. 200 kg).
Epaisseur
Couche : e1 = 2 D50
Sous-couche : e2 = 3 D50
Les figures 1-3 et 1-4 présentent la disposition à adopter pour ce type de protections.
Il faut noter que la protection doit s'appuyer sur une plate-forme stable et protégée
des affouillements; une réserve en enrochements est nécessaire en pied.
Pour ces protections en perrés dans les torrents, on pourra utiliser une semelle de
béton épaisse en pied, comme celle décrite dans le paragraphe suivant.
Dans les vallées étroites de torrents, on est parfois obligé de stabiliser le bord des
routes par un mur. D'autre part, on ne trouve pas toujours des enrochements
capables de résister aux fortes vitesses naturelles.
Les murs ont l'inconvénient de localiser à leur pied un rouleau à axe horizontal qui
produit des affouillements profonds. Pour s'en protéger, une solution consiste à
disposer au pied des murs une semelle de béton épaisse. Il est souhaitable qu'elle
soit calée un peu en dessus du lit et que sa largeur soit égale à la hauteur d'eau qui
la domine (fig. 1.5).
Cette semelle sera protégée par une réserve d'enrochements (dimensionnés à l'aide
du formulaire A1.1).
La liste suivante fournit les critères de choix entre les différents procédés proposés,
avec leurs avantages et inconvénients.
a) Protection en enrochements
b) Perrés en gabions
Nota:
3. Les gabions peuvent être utilisés en soutènement dans des zones où ils ne sont
pas en contact avec le charriage de la rivière.
Nota:
1. Les murs en béton sont utilisés dans les vallées étroites pour stabiliser le bord
d'une route par exemple.
Remarques générales
D'une manière générale, les enrochements sont considérés comme la meilleure des
protections de berges. Les perrés en gabions ou en béton seront utilisés quand
l'enrochement n'est pas disponible d'une manière économique, ou quand on ne
dispose pas de moyens mécaniques suffisants pour mettre en place des gros
enrochements, toutefois, on doit garder à l'esprit que les perrés nécessitent de toute
manière une réserve d'enrochements à leur pieds.
Les épis sont utilisés en général dans les rivières à lit multiple en tresses ou dans
des rivières larges où il y a risque d'attaque de la berge par des courants engendrés
par des méandres internes. Dans ce dernier cas, la berge est attaquée
ponctuellement par un fort courant qui nécessite une protection lourde; compte tenu
du fait que le point d'attaque n'est pas fixe, on doit alors protéger fortement la berge
sur de grandes longueurs. Les épis présentent alors une solution alternative à la
protection de berges continues.
Les épis sont également utilisés quand on veut fixer ou déplacer un lit loin d'une
route ou d'une digue ou d'une zone habitée, ou encore rectifier le tracé d'une rivière
à la suite du développement d'un méandre. Dans ce cas, on peut envisager aussi la
création d'un chenal coupant le méandre, qui s'élargira sous l'action du courant et
constituera le lit futur.
En dehors du champ d'application décrit ci-dessus les épis ne présentent pas une
alternative intéressante. En effet, la distance entre épis doit être inférieure à deux
fois la longueur de l'épis. Les épis nécessitent donc le même linéaire d'enrochements
qu'une protection continue.
Les épis sont des ouvrages délicats à concevoir, principalement pour les raisons
suivantes:
(*)
: Une des principales application des épis est le maintien d'un chenal de navigation dans les rivières
possédant un étiage soutenu.
La conception des épis doit parfois faire appel à des études sur modèle réduit et, par
conséquent, sort souvent du champ d'application du présent guide. Toutefois, pour
mémoire, on décrit ci-après les différents types d'épis.
Les épis retard sont constitués d'un cordon d'enrochements massif s'avançant
perpendiculairement à la berge avec une pente modérée (10 à 20 %) (fig. 1.7). Leur
tête (côté rivière) ne fait pas l'objet d'aménagement particulier. Elle est destinée à
s'étaler dans les affouillements pour protéger le reste de l'épi. Ces épis peuvent
aussi servir à protéger des murs. Ils présentent l'avantage d'être faciles à construire
et l'inconvénient de nécessiter surveillance et entretien.
Les épis plongeants, souvent en gabions, descendent en pente très douce (5%) en
s'enfonçant jusqu'à la profondeur maximale du lit (fig. 1.8). A leur extrémité, une
large semelle en gabions est destinée à empêcher les affouillements. A cause des
risques d'usure des gabions, de pied, ce type d'épi n'est utilisable que dans les
rivières calmes.
Les épis insubmersibles sont parfois utilisés dans le cas d'épis très longs, car ils
permettent de constituer le corps de l'épi par une digue d'alluvions sablo-graveleuses
faiblement protégée. La tête de l'épi est alors soumise à des conditions très sévères.
On aboutit parfois à des ouvrages en béton monstrueux (hauteur 20 m sur
fondations) ou à des musoirs d'enrochements analogues à ceux préconisés pour les
ponts rétrécissant les lits larges.
L'action des épis sur les courants est liée à leur effet de barrage, c'est-à-dire à la
production d'une dénivellation entre l'amont et l'aval de l'épi. C'est le système des
pressions créé par cette dénivellation qui agit directement sur l'eau.
Dans les projets, on admettra que la dénivellation ou chute aux ancrages correspond
à la pente du lit sur la distance entre épis. Dans le cas des épis plongeants, la chute
va en s'atténuant en direction de la tête en rivière .
Dans le cas des épis-marteau, submersibles ou non, la chute autour de la tête est
voisine de 2 fois le V2/2g de la rivière.
L'existence de cette chute détermine les précautions à prendre pour empêcher les
matériaux d'être entraînés sous les gabions et au contact de l'ancrage et de la berge.
Sauf pour les épis retard protégeant des murs, le corps de l'épi du côté de son
ancrage en rive doit s'élever à la côte des plus hautes eaux, ou un peu au-dessus de
la berge si celle-ci est submersible. Dans ce dernier cas, il faudra en outre équiper la
rive de diguettes longitudinales ou transversales empêchant un contournement
hydraulique direct de l'ancrage, contournement par lequel l'eau provenant de l'amont
de l'épi s'écoule vers l'aval en faisant une chute sur la crête de la berge à l'aval
immédiat de l'épi. Lorsque le trajet de contournement est court, une faible chute peut
provoquer de grandes érosions. Le processus est analogue à celui qu'on observe
aux abouts des radiers routiers.
A - 8.3. Confortements
Quand on veut consolider un glissement, peu importe que la surface de rupture soit
circulaire, logarithmique, plane,...etc. Par contre, il est de la plus grande importance
de connaître ses dimensions et d’avoir une idée sur son origine: surcharge,
écoulement d’eau, altération des sols ou simplement ruissellement exceptionnel. Le
choix de la méthode de consolidation en dépend.
La figure suivante présente le principe d’un dispositif de fondation sur pieux dans un
glissement. Si ce type de solution n’est pas retenu, on est amené à conforter la pente
avec l’une des techniques présentées dans les paragraphes ci-après.
A - 8.3.1 Terrassements
Les conditions de stabilité étant directement liées à la pente du terrain, le
terrassement reste le moyen d’action le plus naturel. On peut distinguer trois groupes
de méthodes de stabilisation par terrassement :
les actions sur l’équilibre des masses : allègement en tête, remblai en pied ;
les actions sur la géométrie de la pente : purge et reprofilage ;
les substitutions partielles ou totales de la masse instable.
A-8.3.1.3 Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente, on peut
assez simplement augmenter la sécurité par retalutage du terrain naturel. Dans ce
sens, le procédé s’apparente à l’allègement en tête : il consiste en un adoucissement
de la pente moyenne. Ce type de traitement est particulièrement bien adapté aux
talus de déblais, et il est de pratique courante. Notons que l’exécution de risbermes a
l’avantage d’améliorer la stabilité par rapport à une pente unique et de créer des
voies d’accès pour l’entretien ou des travaux complémentaires. L’adoucissement de
la pente est généralement mal adapté aux versants naturels instables car il met en
jeu des volumes de sol très importants.
A-8.3.1.4 Purges
Les tranchées drainantes sont des ouvrages couramment utilisés pour rabattre le
niveau de la nappe. Elles sont implantées sur le site de façon à venir recouper les
filets d’eau (lignes de courant dans un horizon homogène, couche aquifère, venues
d’eau ponctuelles, etc.). Le choix de l’implantation (dans le sens de la plus grande
pente ou dans un sens parallèle aux lignes de niveau, ou encore en épis), de la
profondeur et de l’espacement des tranchées dépend des résultats de l’étude
hydrogéologique et conditionne l’efficacité du drainage.
Cette méthode est utilisée quand la nappe est trop profonde pour être atteinte par
des drains superficiels. La meilleur justification de l’utilisation de drains
subhorizontaux est le cas d’un aquifère assez perméable (sable, roche extrêmement
fracturée) dont l’émergence est masquée par des terrains moins perméables (éboulis
argileux). Le rayon d’action de chaque drain est faible. La méthode est souvent
inefficace dans des formations argileuses (trop faible perméabilité, circulation trop
diffuse). Toutefois, le rabattement de la nappe, si faible soit-il, pourra suffire dans
certains cas.
Les masques drainants sont des ouvrages en matériaux granulaires grossiers mis en
place en parement de talus ; leur rôle est d’annuler la pression interstitielle dans la
portion correspondante de terrain, mais leurs caractéristiques très frottantes
apportent également un gain de stabilité. Les éperons drainants sont des sortes de
masques discontinus ; s’il est inutile ou difficile de réaliser un masque, on se
contente de faire des saignées remplies de matériau drainant régulièrement
espacées.
Les ouvrages de soutènement sont conçus pour créer une dénivelée entre les terres
situé à l’amant de l’ouvrage, c’est-à-dire soutenues par celui-ci, et les terres situées à
l’aval, devant l’ouvrage. Cette dénivelée peut être réalisée en procédant à la mise en
place de remblais derrière l’ouvrage.(auquel cas on parle généralement d’ouvrage en
remblai ou en élévation) ou par extraction des terres devant celui-ci (auquel cas on
parle généralement d’ouvrage en déblai ou en excavation).
En pratique toutefois, il est assez fréquent que l’ont ait à procéder à la fois à un
apport en remblai derrière l’ouvrage et une extraction de terre devant celui-ci.
Il existe de nombreux types d’ouvrages de soutènement, qui ont été conçus pour
répondre aux situations les plus diverses, on note les plus utilisées :
Murs poids
L’étude d’un ouvrage de soutènement est effectuée, dans tous les cas, en examinant
le double aspect de sa résistance et de sa stabilité. Il est en outre souvent
nécessaire d’apprécier les déformations et déplacement de celui-ci, en raison des
conséquences de ce dernier sur l’ouvrage lui-même, et sur son environnement.
Stabilité interne
Stabilité externe.
qref V
' = .(1+
3 .e ) ' =
qref V . ' =
qref V .
B B B − 2 .e B − 2 .e
qu' est la contrainte de rupture du sol sous charge verticale centrée. Elle est
calculée suivant les dispositions de l’annexe B.1. du fascicule 62 Titre V lorsqu’il est
fait référence aux résultats d’essais au pressiomètre.
q0'est la contrainte verticale effective que l’on obtiendrait dans le sol après travaux
au niveau de la base de fondation en faisant abstraction de celle-ci. En pratique pour
les soutènements
q0' est pratiquement négligée dans cette expression.
Cette justification consiste à vérifier que l’ouvrage ne glisse pas sur sa base. Pour
chaque combinaison d’action considérée on vérifie que :
γ g1 et γ g2 sont des coefficients de sécurité habituellement prix égaux tous les deux
à 1,5. Une valeur inférieure est admise généralement pour γ g1 lorsque la cohésion
est négligé ou qu’il s’agit d’un sol granulaire (frottant). En tout état de cause celle-ci
ne peut être inférieure à 1,3.
Cette justification est basée sur une hypothèse de rupture possible du mur par
renversement de celui-ci autour de l’arête inférieure aval de sa fondation. La
justification vis-à-vis de ce mode de rupture consiste généralement à s’assurer, pour
chaque combinaison d’actions considérées, que :
Les moments résistants sont ceux induits par actions dont l’effet global est favorable,
telles que l’action pondérale de l’ouvrage ou éventuellement celle du volume de sol
qui charge sa fondation.
Les moments moteurs sont ceux induits par des actions dont l’effet global est
défavorable, telles que généralement la poussée des terres, ou encore de l’action
due aux charges d’exploitation (notamment poussée des terres) ou éventuellement à
l’eau si celle-ci est retenue par l’ouvrage.
γr est un coefficient de sécurité, dont la valeur est prise habituellement égale à 1,5.
une valeur inférieure est toutefois prise en compte sous combinaison d’actions
accidentelle (sous séisme notamment).
Stabilité interne
- Calcul de voile :
Le voile est essentiellement soumis à des efforts de flexion dus aux actions de
poussée (terres, surcharges, etc.), et éventuellement à des charges horizontales ou
à des moments appliqués sur la structure. Ces efforts doivent être calculés au niveau
de l’encastrement du voile dans la semelle et dans différentes sections du voile.
Les actions de poussée sont calculées sur la face interne du voile, et l’angle
d’inclinaison de la poussée des terres est de ce faite égale à l’angle δ 0 . Pour les
actions locales appliquées à la structure (actions directement appliquées sur celle-ci,
comme suite à un choc de véhicule par exemple, actions locales de poussées
transmise par le remblai), on admet conformément à certains errements propres au
béton armé, que leur effet se transmet dans le mur à 45° jusqu’à la base, en prenant
garde bien entendu aux joints entre plots.
- Calcul du patin :
- Calcul du talon :
Deux méthodes sont couramment employées pour déterminer les efforts au niveau
de l’encastrement du talon dans le voile :
La première méthode, qui est celle retenue dans MUR73, considère que le bloc de
semelle situé sous le voile (partie de la semelle situé entre le patin et le voile) est en
équilibre.
Il suffit alors d’écrire les équations pour déterminer les efforts recherchés. Ceci étant,
les efforts internes dans le voile sont calculés en considérant que les actions de
poussée s’appliquent sur la face interne du voile, alors que la réaction du sol de
fondation est définie en considérant qu’elles s’appliquent sur l’écran fictif. Ces deux
hypothèses font qu’il s’agit là en faite d’une approximation, qui reste au demeurant
acceptable.
Stabilité externe
Les mêmes justifications à faire que dans le cas d’un mur poids. La vérification vis-à-
vis du poinçonnement, du glissement et du renversement.
Différentes méthodes sont employées pour limiter les risques de rupture, qui relèvent
de trois principes :
Le tableau suivant fournit les critères de choix entre les différents procédés proposés
de confortement, avec leurs avantages et inconvénients.
Secteur productif
Par ailleurs, cette carte doit être complétée au coin par un tableau regroupant les
éléments ci-après :
N° de référence du douar ;
Le nom du douar ;
Le nombre de foyers(♣) selon le recensement 2004 ;
Le nombre d’habitants(♣) selon le recensement 2004 ;
Equipements sociaux liés au douar (Ecoles, dispensaires, souks…).
(♣)
: Actualisation du nombre de ménages et d’habitants par douar du recensement de 1994 en
adoptant le taux d’accroissement de la commune concernée (le nombre de ménages et le nombre
d’habitants disponibles pour le recensement 2004 ne sont éclatés que par commune)
CHAPITRE 10 : IMPACT
ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
Cadre politique, Cette section doit décrire les règlements et normes qui s'appliquent à la
juridique et qualité de l’environnement, la santé et la sécurité, la protection des zones
administratif sensibles, la protection des espèces en danger, et le suivi de l’utilisation
des terres, etc.
Des tableaux seront utilisés pour présenter les normes qui s'appliquent et
les autorités responsables de leur application. En l’absence de normes
locales pertinentes, des normes internationales appropriées peuvent être
utilisées.
JUSTIFICATION ET Cette section doit décrire le besoin pour le projet dans le contexte de la
DESCRIPTION DU situation et de la stratégie nationale et locale. L’impact sur les
PROJET: perspectives de développement économique et social au niveau de la
localité, du pays et de la région doit être précisé. Si le projet est un
élément d'un programme de développement global dans la zone, une
description des autres éléments du programme doit être présentée.
Une description physique et de l’ingénierie du projet doit aussi être fournie
en prenant le soin de décrire toutes les composantes du projet en
particulier pour tout ce qui concerne le contexte hydrologique, les
problèmes d’érosion et de stabilité des sols.
DONNEES DE BASE Cette section doit inclure des descriptions de la région d’influence ou de la
région étudiée (qui seront déterminées dès la délimitation de l’étude) et
des conditions physiques, biologiques et socio-économiques. Les
données présentées doivent être pertinentes aux prises de décisions
concernant la localisation, la planification et l’exécution du projet et les
mesures d'atténuation des effets négatifs. Les sources, l’exactitude et la
fiabilité des données doivent être clairement stipulées.
Analyse des Cette section devrait fournir une brève description des alternatives
alternatives possibles du projet /de la planification du projet (y compris l’alternative
" pas de projet").
Celles-ci devraient inclure les tracés alternatifs, la disposition du site et les
technologies.
Les raisons pour lesquelles les diverses alternatives observées ont été
rejetées doivent être documentées.
Plan de gestion de Cette section doit inclure le détail des initiatives de gestion du projet qui
l'environnement (PGE) seront exécutées durant les phases de construction et d'exploitation du
projet. Le plan de gestion de l'environnement doit présenter trois
composantes principales:
1. Le programme d’exécution des mesures d'atténuation
environnementales ;
2. Les questions de capacité institutionnelle ; et
3. Le programme de suivi
Le PGE devra inclure les sections suivantes :
(i) Plan des mesures d'atténuation environnementales: Le plan
recommande des mesures faisables et à coût efficient pour arrêter
ou réduire jusqu’à un niveau acceptable les impacts négatifs.
L’impact et le coût de ces mesures seront estimés ainsi que les
exigences institutionnelles et de formation correspondant à leur mise
en œuvre. Les compensations des parties affectées par les impacts
non atténués seront évaluées. Le plan de gestion à préparer inclura
le programme des travaux proposés, le budget estimatif, les
programmes de travaux, les exigences du personnel et de la
formation, ainsi que d’autres services d’assistance en vue de mettre
en œuvre les mesures compensatoires.
Exécution
Projets d’exécution de par BET
routes intégrant les Validation
mesures par la
environnementales DPE/DRE
ou la
DRE/DRCR
Rédaction du CPS
travaux
CHAPITRE 11 : SIGNALISATION ET
EQUIPEMENTS DE SECURITE
Les plots de jalonnement qui sont prévus sur les radiers submersibles,
***
VOLUME B : ANNEXES
SOMMAIRE
ANNEXE B5 – CHAUSSEE
ANNEXE B-5-1 : NOTICE GEOTECHNIQUE
ANNEXE B-5-2 : FICHES DE MATERIAUX LOCAUX
ANNEXE B-5-3 : CARTE SCHEMATIQUE DES ZONES CLIMATIQUES
ANNEXE B-5-4 : CLASSIFICATION GMTR DES SOLS
ANNEXE B-5-5 : FICHES DE MATERIAUX POUR CORPS DE CHAUSSEE
ANNEXE B6 – GEOTECHNIQUE
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ANNEXE B5
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Les régions du premier type sont sur le plan difficultés de terrassements, très
comparables aux hautes montagnes, en effet le relief y est en général très dur. Les
régions du second type définissent des reliefs tabulaires quand les calcaires ou
marno-calcaires dominent comme c’est le cas dans les Haha-Chiadma et donc un
contexte géotechnique favorable et définissent des reliefs mous, quand les marnes
dominent comme ceci est le cas au niveau du prérif. Ce dernier cas conjugue des
conditions défavorables où des matériaux fins, souvent plastiques déterminent à la
fois des portances faibles et des graves instabilités des pentes.
Ces régions présente des difficultés géométriques très réduites. Les matériaux de
surface, généralement concernés par les travaux de terrassements routiers sont
souvent graveleux, encroûtés et parfois masqués par des épaisseurs faibles (20 à 30
cm décapables) d’argiles de décalcification. Il s’agit :
Par similitude géotechnique, les régions côtières sont à ajouter à ce groupe. En effet,
ces régions présentent les contextes géotechniques suivants :
Sur le plan géométrique, ces régions ne représentent pas de difficultés. Ces plaines
sont généralement constituées de dépôts épais de matériaux fins, ces derniers, bien
qu’ils ne posent pas de problèmes de terrassement, sont peu favorables à la
portance et à la stabilité volumétrique saisonnière. On distingue les plaines à
alluvions atlasiques et les plaines à alluvions d’origine rifaine. Les premières sont à
tendances sablo-limoneuse comme c’est le cas a niveau du Haouz, Souss et Tadla ;
les secondes sont à tendances limono-argileuse comme c’est le cas au niveau de la
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plaine du Gharb où on relève la présence de tirs et de Dehs. Des cas mixtes existent
comme c’est le cas dans les régions de Saiss, de Guercif et de Berkane.
Les formations et les sols rencontrés dans les vastes étendues sahariennes sont de
nature et de qualité très diverse. Le profil géologique de la zone saharienne peut être
schématisé de la manière suivante :
- Les tirs
- Les tufs
- Les marnes
- Les autres matériaux évolutifs : calcaires tendres et schistes
Ce sont des sols argileux, hydromorphes qui présentent une instabilité volumétrique
marquée par rapport aux autres sols argileux. Cette forte instabilité est due
essentiellement à la présence d’une fraction importante de mormorillonite dans la
partie argileuse de ces sols. De point de vue comportement, les remblais, même de
faible hauteur, réalisés à partir de ces sols présentent une forte tendance à la
fissuration et à la déformation. Les plateformes de chaussée réalisés avec ces sols
présentent également des portances généralement faibles.
Ces sols sont très présents en surface dans la plaine du Gharb où ils existent en
forte épaisseur et dans la plaine de la Chaouia où il sont en général en faible
épaisseur et reposent généralement sur des formations de tufs.
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Les ouvrages réalisés avec les sols fins, peuvent présenter une forte
tendance à la déformation par fluage ou reptations.
Le caractère évolutif qui est nuisible pour la tenue des ouvrages, peut provenir :
Ces matériaux évolutifs sont très présents dans le contexte géotechnique Marocain.
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Pour chaque Province et par Direction des Travaux Publics, les données
géotechniques existantes ont été exploitées afin d’identifier les caractéristiques de
ces matériaux, tels que rencontrés lors d’études anciennes. A partir de ces éléments,
une appréciation des possibilités d’utilisation est indiquée.
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FICHE N° 1
CENTRE SUD
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
PROVINCE MATERIAUX
GENERALES D’UTILISATION
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FICHE N° 2
NORD OUEST
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
MATERIAUX
PROVINCE GENERALES D’UTILISATION
- Grès dunaires - Dureté faible et - Extraction
plasticité faible à nulle mécanisme, déficit IP
- Tout venant - Plasticité moyenne
RABAT
d’Oued à faible - Problème de gros
- Stériles de éléments et déficit IP
carrières
- Grès dunaires - Dureté faible et - Extraction
- Villafranchien plasticité faible à nulle mécanisée, déficit d’IP
- Tout-venant - Plasticité faible à - Problème gros
KENITRA
d’Oued moyenne éléments et de plasticité
- Plasticité faible à - Problème gros
moyenne éléments et de plasticité
- Calcaires - Dureté faible à - Extraction mécanisée
gréseux tendres moyenne éventuelle
- Villafranchien - Plasticité moyenne - Problème de gros
SIDI KACEM - Tout-venant à faible éléments et d’IP
d’Oued - Matériaux - Problème de gros
faiblement plastique à éléments et d’IP
propre
- Tout-venant - Plasticité moyenne - Problème de gros
d’Oued à faible éléments et IP
KHEMISSET - Schiste - Dureté faible - Extraction peut être
- Arène granitique - Matériaux meubles mécanisée
non plastique
- Villafranchien - Plasticité moyenne - Problème de gros
- Grès dunaires - Dureté très faible et éléments et d’IP
LARACHE
plasticité faible à nulle - Extraction
mécanisée, déficit IP
- Maccay Radio - Dureté très faible et - Extraction mécanisée
- Grès dunaires plasticité faible à forte éventuelle, problème de
TANGER - Tout-venant - Dureté faible plasticité (déficit)
d’Oued - Plasticité faible à - Problème de gros
- éboulis moyenne éléments et d’IP
- Tout6venant - Plasticité moyenne - Problème de gros
roulé à faible éléments et d’IP
TETOUAN - Brèches - Plasticité moyenne - Problème éventuel
calcaires à faible de gros éléments et de
plasticité
Tout-venant
- - Alluvions grossiers - Problème de gros
d’Oued à matrice limono- éléments et d’IP
CHEFCHAOUEN - Brèches sableuse - Déficit éventuel de
calcaires - Plasticité faible plasticité et problème
de gros éléments
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
E XE
X ES
E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 12
FICHE N° 3
oriental
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
PROVINCE MATERIAUX
GENERALES D’UTILISATION
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
E XE
X ES
E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 13
FICHE N° 4
Centre nord
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
MATERIAUX
PROVINCE GENERALES D’UTILISATION
- Origine sablo- - Problème éventuel de
schisteuse, plasticité gros éléments et de
Tout-venant d’Oued faible et dureté déficit de plasticité
BOULEMANE moyenne
- Tout-venant - Plasticité faible et - Déficit de plasticité et
naturellement dureté faible à élimination gros éléments
fracturé moyenne
- D’origine schisteux - Gros éléments et
moyennement plastique déficit éventuel de
et de dureté faible plasticité
- D’origine sablo- - Problème de gros
schisteux, faible blocs et déficit de
Tout-venant d’Oued
plasticité et dureté plasticité
TAZA moyenne
- D’origine limon- - Problème de gros
marneux moyennement blocs et déficit de
plastique plasticité
- Tout-venant - D’origine calcaire - Sans trop de
naturellement tendre et plastique problèmes élimination de
fracturé gros éléments
Moyennement - - Problème éventuel de
TAOUNATE Tout-venant d’Oued plastique et dureté gros éléments
correcte moyenne
- D’origine calcaire - Sans trop de
moyennement plastique problèmes
et de faible dureté
- Tout-venant
- D’origine dolomitique
naturellement
faiblement plastique et - Déficit éventuel de
fracturé
FES de dureté moyenne plasticité avec élimination
de gros éléments et de
plasticité
- Matériaux plastiques - Problème éventuel de
Tout-venant d’Oued et dureté moyenne gros éléments et
plasticité
- D’origine schisteux - Problème éventuel de
légèrement plastique gros éléments et déficit
de dureté faible à éventuel de plasticité
AL HOCEIMA Tout-venant d’Oued moyenne
- D’origine quartzitique - Problème éventuel de
faiblement plastique à gros éléments et déficit
non plastique éventuel de plasticité
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
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X ES
E S
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UIILLLLEETT 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 14
FICHE N° 5
Région du centre
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
PROVINCE MATERIAUX
GENERALES D’UTILISATION
- Calcarénite - Plasticité faible à - Manque de plasticité
nulle – dureté et de squelette
CASABLANCA - Matériaux moyenne à faible résiduels pour les plus
tufacés - Tendre, plasticité et tendres - exploitation
CaCo3 variables mécanisée
- Marno-calcaire et - Matériaux de dureté - Extraction
calcaire marneux et propreté assez mécanisée, problème
KHOURIBGA - Déchets de variable de plasticité éventuel
phosphate - Plasticité moyenne - Problème de gros
- Schiste à forte blocs
- Matériaux - Idem Casablanca
tufacés - Dureté faible à - Idem Calcarénite
- Encroûtement moyenne, plasticité Casablanca
EL JADIDA grès dunaire faible
- Tout-venant - Plasticité moyenne - Problème de gros
d’Oued à faible éléments et déficit de
- Calcarénite - Idem Casablanca plasticité
- TV fracturé - Origine - Problème de gros
naturellement quartzitique, plasticité éléments et déficit de
- Marno-calcaire moyenne, dureté plasticité
- Tout-venant convenable - Extraction
d’Oued - Dureté moyenne à mécanisée, problème
- Calcarénite et tuf faible de plasticité
SETTAT
- Tuf graveleux - Plasticité moyenne - Problème de gros
rose à faible éléments et déficit de
- Idem Casablanca plasticité
- Plasticité et CaCo3 - Idem Casablanca
- Extraction
mécanisée éventuel
Calcarénite
- - Idem Casablanca - Idem Casablanca
BEN SLIMANE
Eboulis
-
TV naturellement - D’origine calcaire,
- - Problème de gros
fracturé plasticité et dureté blocs
- Schiste variable
- TV roulé d’Oued - Dureté moyenne,
BENI MELLAL - Calcaire plasticité moyenne à - Gros éléments et
marneux faible déficit de plasticité
- Dureté moyenne à - Problème de gros
faible, plasticité blocs
moyenne
- Tout-venant roulé - Plasticité moyenne - Problème gros
- Pierre de à faible éléments et déficit de
AZILAL
ramassage - Dureté faible plasticité
- Schiste
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
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E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
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XEES
S
S 15
FICHE N° 6
Tensift
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
PROVINCE MATERIAUX
GENERALES D’UTILISATION
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
E XE
X ES
E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 16
FICHE N° 7
sud
CARACTERISTIQUES APPRECIATION
PROVINCE MATERIAUX
GENERALES D’UTILISATION
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
E XE
X ES
E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 17
222666222666333///M
M222///E
M E///VVVooollluuum
E meee B
m B:::A
B AN
A NN
NNNE
EX
E XE
X ES
E S
S JJU
UIILLLLEETT 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 18
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 19
FICHE N° 1
GRANULARITE :
-- 100 89 69 59 53 40 10
0/60
100 80 55 32 25 17 7 2
GNF 3
-- 100 90 70 64 48 14
0/40 --
100 80 47 30 20 10 2
PROPRETE :
DURETE :
LA < 50
GNF 3 LA < 50
MDE < 45
DURETE :
- Sans conditions
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
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ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
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XEES
S
S 20
FICHE N° 2
GRANULARITE :
60 40 20 10 6,3 2 0,08
52 à 35 à 25 à 13 à 2à
0/31,5 -- 100
87 70 60 38 10
80 à 57 à 30 à 10 à 2à
0/40 100 --
100 82 65 32 10
RESISTANCE MECANIQUE :
GND GNC
AUTRES CARACTERISTIQUES :
Angularité
- GNC IC > 30
- GND pas de conditions
Propreté
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
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XEES
S
S 21
FICHE N° 3
GRANULARITE :
Origine
31,5 20 10 6,3 2 0,08
40
85 à 68 à 43 à 35 à 22 à 4à
Ballastière 100 0/31,5
100 100 78 64 43 11
85 à 62 à 35 à 25 à 14 à 2à
100 0/31,5
100 90 62 50 34 10
Roche
massive
85 à 47 à 35 à 10 à 2à
-- 100 0/20
100 77 60 38 10
RESISTANCE MECANIQUE :
- L.A < 30
- MDE < 20 (non applicable en zone d)
AUTRES CARACTERISTIQUES :
Angularité
- GNB IC > 35 %
Propreté
- ES (0/5) > 30 ou
- ES (0/2) > 45 sinon VB < 1,5
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 22
FICHE N° 4
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 23
FICHE N° 5
Pour les plus faibles trafics T5 sous charge maximale d’essieu de 8,2 T, on peut
adopter des critères expérimentés sous de telles charges (Road Note 31).
- Granulométrie Dmax : 20 à 40
Pourcentage passant
Dimension du tamis
20
aux normes
Dimension nominale maximale
britanniques
37,5 mm 20 mm 10 mm (1) 5 mm (1)
- Dureté : LA < 70
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 24
FICHE N° 6
PIERRE CASSEE
GRANULARITE :
FORME :
PROPRETE :
RESISTANCE MECANIQUE :
- LA < 40
BLOCAGE
GRANULARITE d/D
- 100/200 ou 100/250
RESISTANCE MECANIQUE :
- LA < 40
PRODUIT DE CLAVETAGE
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
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EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 25
FICHE N° 7
MATERIAUX M.C.R
M.C.R 1 :
M.C.R 2 :
- Tout-venant de brèche
- Dépôts de piémonts
- Stérile d’extraction de carrières (roches
massives –
mines)
M.C.R 3 :
M.C.R 4 :
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 26
M.C.R 1 :
a. Critère 1 :
b. Critère 2 :
1 m x IP 300 à 1000
2 m > 20 %
3 IP 10 à 20 10 à 25
Problème :
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 27
M.C.R 2 :
- Tout-venant de brèche
- Dépôts de piémonts
- Stérile d’extraction de carrières (roche massive, mines)
a. Critère 1 :
b. Critère 2 :
1 m x IP 200 à 1000
2 m > 20 %
3 IP 8 à 20 10 à 25
Problème rencontrés :
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 28
M.C.R 3 :
a. Critère 1 :
Maximum Optimum
b. Critère 2 :
Pour m 20 à 50 51 à 75
IP 8 à 23 6 à 15
C.B.R > 30
Problèmes rencontrés :
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 29
M.C.R 4 :
- Roches tendres
c. Critère 1 :
d. Critère 2 :
a. Critère 1 :
Dmax < 60 mm
b. Critère 2 :
IP : compris entre 8 et 20
F % : < 15 %
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 30
FICHE N° 8
Granulométrie – dureté
50 à 15 à 4 (2) à
MS 1 100 -- < 50
100 70 20
50 à 35 à 15 à 2à
MS 2 100 < 60
100 100 75 50
MS 3 100 -- -- -- -- --
Propreté :
Zone climatique
Critères NA A d
Roulé 225 250 300
6 < IP < 20 IC > 30 200 225 275
MS 1
et fx IP <
IC > 100 175 200 250
MS 2 IP < 12 15 20
MS 3 IP < 15 20 25
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 31
Matériaux carbonatés :
- I.P < 20
Granulométrie 0/D
Granulométrie d/D
- Avec d > 5 mm
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 32
ANNEXE B6
GEOTECHNIQUE
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 33
La terre choisie pour le revêtement des surfaces destinées à être plantées sera
choisie parmi les terres locales les plus propres à la végétation.
Tous les sols mis en remblais devront être exempts d’éléments végétaux de toute
nature, de toute quantité appréciable d’humus et d’éléments dont la plus grande
dimension excède les 2/3 de l’épaisseur de la couche élémentaire du remblai.
Toutefois, pour la couche n’excédera pas deux cents (200) millimètres.
Sous ces conditions sont utilisables ou réutilisables en remblai les sols suivants :
- des sols GL, GA, SL et SA ayant un pourcentage de fines (passant à 0,08 mm)
supérieur à 35 % et un indice de plasticité supérieur à 20.
- Les sols fins dont l’indice de plasticité est compris entre 20 et 50 et dont le produit
du pourcentage des fines (passant à 0,08 mm) par l’indice de plasticité est
inférieur à 25.
- Les sols grenus ayant un pourcentage de fines (passant à 0,08 mm) supérieur à
35 % et un indice de plasticité compris entre 20 et 50.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 34
c) Traitement ou protection à définir par un laboratoire agréé, pour les sols fins dont
l’indice de plasticité est supérieur à 50 et les roches évolutives.
L’eau nécessaire au compactage des remblais ne sera pas boueuse et ne devra pas
contenir de matières organiques en suspension.
L’eau saumâtre pourra être utilisée après accord de l’ingénieur Subdivisionnaire sauf
aux abords des ouvrages.
Les sols pour couche de forme ne devront pas avoir d’éléments dont la plus grande
dimension excède cent (100) millimètres.
Sous ces conditions sont utilisables ou réutilisables en couche de forme les sols
suivants :
a) sans traitement
· Les sols grenus de la classification LPC, dont l’indice de plasticité est inférieur à 10,
à l’exception des sols Sm, Sm Sl, Sm SA.
· Les sols dont l’indice de plasticité est inférieur à 20 ainsi que les sols des types Sm,
Sm SL et Sm SA.
Si le CPS l’exige, les sols pour couche de forme devront en outre respecter le règle
des filtres vis-à-vis des remblais en place.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 35
Les sols à utiliser en couverture de protection des remblais érodables ne devront pas
avoir d’éléments dont la plus grande dimension excède cent (100) millimètres.
Ils devront en outre avoir les qualités exigées de sols de remblai, les sols des types
Sm, Sm SL et Sm Sa étant exclus.
6.1 A défaut de stipulation contrainte du C.P.S., les sols pour remblai et l’eau de
compactage ne seront soumis à des contrôles de qualité que si l’ingénieur
Subdivisionnaire le prescrit.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 36
A partir de ces éléments, les sols sont classés selon le système de classification
L.P.C. rappelés ci-après.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 37
3/ - CONDITION D’EMPLOI
A partir de cette classification le C.P.C décrit les conditions de réemploi de ces sols.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 38
b) En couche de forme
Les sols pour couche de forme ne devront pas avoir d’éléments dont la plus grande
dimension excède cent (100) millimètres.
Sous ces conditions sont utilisables ou réutilisables en couche de forme les sols
suivants, Sans traitement :
- Les sols grenus de la classification L.P.C., dont l’indice de plasticité est inférieur à
10, à l’exception des sols Sm, Sm SL, Sm SA.
- Les sols dont l’indice de plasticité est inférieur à 20 ainsi que les sols des types
Sm, Sm SL et Sm SA.
Si le C.P.S. l’exige, les sols pour couche de forme devront en outre respecter la règle
des filtres vis-à-vis des remblais en place.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
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ANNEXE B-6-5 :
Evaluation des problèmes de terrassement à l’aide de la
recommandation pour les terrassements routiers (R.T.R) du
SETRA/LCPC.
PRESENTATION
La R.T.R est un document élaboré par la SETRA/ LCPC pour aider les services
constructeurs en ce qui concerne les conditions d’utilisation des sols en remblai et en
couche de forme, le compactage, le contrôle des travaux et les techniques
particulières de terrassement.
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3) Résistance De La roche
Sont considérés comme déblais en rocher non compact, ceux qui peuvent être
extraits au moyen d’un ripper à une dent portée équipant un tracteur de moins de 3
ans d’âge et de 350 chevaux au plus.
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ROCHER COMPACT
Sont considérés comme déblai en rocher compact, les déblais qui ne peuvent être
extraits au ripper défini à l’alinéa précédent.
Les moyens de prévoir dès la reconnaissance cette rippabilité sont divers, mais aussi
souvent contradictoires :
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A titre d’exemple :
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ANNEXE B-6-7 :
STABILITE DES TALUS ET DES VERSANTS
Dans ce chapitre sont rassemblés des documents divers relatifs à la stabilité des
talus et des versants.
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L’étude de la stabilité des remblais sur versants est faite suivant les mêmes principes
que ceux utilisés pour la stabilité des pentes avec ici surface de glissement dans le
massif de fondation.
Des adoucissements de pente ou des banquettes peuvent être prévues pour assurer
la stabilité des remblais.
Dans ce cas, F est égal au rapport de la résistance au cisaillement τf donnée par (*)
à la contrainte de cisaillement sur l’interface, et l’on a :
(*)
(**)
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Méthode pratique
Densité : γ en kN/m3
Cohésion drainée C en kPa, Η
Angle de frottement φ en °
β
Détermination du facteur de sécurité par une analyse en contrainte totale (D’après Taylor (1948))
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Une des méthodes les plus rapides pour déterminer le facteur de sécurité d’un talus
consiste à utiliser les abaques de Bishop et Morgenstern (1960).
Où :
F : le facteur de sécurité,
H HD
D = HD / H
β
Substratum
Il est à noter que les cas intermédiaires sont déterminés par interpolation.
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ANNEXE B7
Hydrologie & hydraulique
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Radiers : structures avec la ligne rasante près du fond des cours d’eau et qui
permettent le passage des eaux au dessus de la route; ils sont employés dans les
cours d’eaux dont le lit se maintient sec pendant une longue période de l’année.
Ponts : structures où le remblai est interrompu et où la route continue par un tablier sur
des appuis (piles et/ou culées).
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Les conditions de fondation des ouvrages. Les buses métalliques déformables sont
mieux adaptés aux sols susceptibles de tassements différentiels que les ouvrages
voûtés massifs.
La rapidité et la facilité de mise en œuvre. Les buses métalliques approvisionnées en
éléments facilement transportables et montées sur place peuvent constituer une
solution intéressante pour réduire les déblais d’exécution ainsi que dans le cas où
l’accès au chantier est difficile.
La résistance au choc. Les ouvrages massifs résistent mieux aux chocs provoqués par
le charriage de matériaux solides : cas de torrents de montagne par exemple.
L’examen des différents critères peut conduire à établir des comparaisons économiques
de solutions différentes qui justifieront le choix retenu.
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I.1-Trace en plan
En plan, l’implantation d’un ouvrage hydraulique se fait en principe dans le lit du cours
d’eau, en veillant à assurer un bon alignement entre l’OH et le lit naturel de l’oued comme
illustré dans la figure ci-après.
Quant l’écoulement arrive sur la route avec un angle d’incidence aiguë, le respect du
principe du maintien du lit naturel de l’écoulement décrit ci-haut induit des longueurs
importantes pour les OH à projeter. Il est donc utile d’implanter l’OH de façon droite (biais
= 90°) et de canaliser les eaux à l’amont et à l’aval de façon à garantire la continuité de
l’écoulement.
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Par ailleurs, cette configuration, pour les biais inférieur à 70°, sort du domaine
d’application du logiciel CAD90 pour les dalots. Ce qui induit en plus du surcoût déjà
mentionné, une difficulté conceptuelle qui n’est pas à la porté de tout le monde.
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Le calage de l’ouvrage peut être plus délicat, il est lié à la pente du lit et au contraintes
éventuelles sur profil en long de la route.
A- si la pente du lit est normale (0.5 à 6%) et s’il n’y a pas de contraintes sur le profil en
long de la route, l’ouvrage sera calé suivant le profil en long du cours d’eau.
Cette solution est valable seulement dans le cas des dalots cadres, qui nécessitent la
réalisation d’ancrage de l’ouvrage contre le glissement .
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Ancrage de l’ouvrage
⇒ Caler l’ouvrage avec une pente plus faible que celle du cours d’eau en faisant
déboucher l’ouvrage :
en flan de talus
C- si la pente est faible ou nulle, l’ouvrage sera implanté avec la pente maximale que
permet l’approfondissement du lit par curage.
Pour avoir un écoulement libre en aval, il faut que la pente d’ouvrage soit moins égale à la
pente critique d’écoulement dans l’ouvrage.
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Sous le tapis d'enrochement, est placé un géotextile non-tissé aiguilleté qui fonctionne
comme un filtre.
La largeur du tapis est égale à la largeur totale de la tête aval de l'ouvrage hydraulique.
L'extension du tapis d'enrochement est faite en fonction de la section hydraulique de
chaque ouvrage.
Le diamètre moyen des enrochements D50 est évalué par la formule de Isbash, soit :
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Le tableau suivant donne des indications de vitesse limite admissible de revêtement des
fossés en fonction des sols :
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Caractéristiques du bassin
versant
Contraintes diverses
Pluviométrie Choix de la
fréquence
Protections éventuelles
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Les talus de la plate-forme routière doivent être mis à l'abri des risques d'érosion, en
interceptant par des fossés ou bourrelets les eaux de ruissellement qu'ils reçoivent.
Les eaux recueillies sont, selon la disposition des lieux, soit ramenées vers un ouvrage de
franchissement, soit conduites vers un exutoire propre.
Par ailleurs, les eaux recueillies par un fossé de crête ou un bourrelet sont canalisées vers
les caniveaux de pied de talus par des descentes d'eau.
Le système de drainage de l'emprise de la route est constitué alors des ouvrages (en
générale) listés ci-après :
• Bourrelet :
Il a pour rôle d’éviter l’érosion du talus lorsque la chaussées est déversée vers l’extérieur.
Le risque d’érosion augmente avec la hauteur et la pente du talus ; il dépend également
de la pluviosité locale, de la cohésion du sol et de la présence de la végétation.
En principe, on prévoit les bourrelets en crête de talus dès que la hauteur de remblai
dépasse 4m.
Détail du bourrelet
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• Descentes d’eau :
L’eau collectée en haut des talus et au bord de la chaussée doit rejoindre le système
d’assainissement qui borde la route.
Une descente d’eau de talus est un ouvrage préfabriqué mis en place à la surface du talus
ou enterré, qui permet l’acheminement des eaux pluviales vers le système d’évacuation.
Quant les eaux sont canalisée en remblais on doit prévoir l’aménagement d’une descente
d’eau tous les 40 m environ ; en courbe, cette distance doit être réduite à 30 m du coté
intérieur de la courbe.
Les différents espacements entre les descentes d’eau qui figurent dans le tableau ci-après
sont données en fonction de la pente longitudinale :
I ≤ 0.3 30 M
I > 0.7 60 M
Pour des débits plus importants, on peut réaliser des ouvrages coulé en place.
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Il est également possible d’utiliser des tuyaux (PVC) noyés dans les talus de remblai.
Les quelques éléments suivants peuvent guider le choix entre ces deux types de
descentes indépendamment des problèmes de coût.
Les accotements font partie intégrante de la plate-forme routière, ils permettent d’assurer
une butée aux couches constituant la chaussée, et permettent d’assurer le stationnement
des véhicules et le passage occasionnel lors des dépassement. Toutefois, les
accotements sont souvent objet aux érosions dues aux ruissellements des eaux de la
plate-forme qui entraînent les particules de ce dernier, ce phénomène étant plus accentué
au niveau des courbes déversées, où, en plus de l’érosion hydraulique, il y a lieu de tenir
en compte l’érosion mécanique due aux véhicules qui peuvent circuler sur les
accotements au droit des courbes serrées. Ainsi pour des raisons de sécurité on procède
au bétonnage des accotements, si l’on juge qu’il y a un risque d’érosion de celui-ci.
RISBERMES
Pour les talus de grande hauteur (> 10m) , on doit aménager des risbermes ou des
banquettes avec une contre pente (en général –10%) afin d’accroître la sécurité vis à vis
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Un fossé de crête doit être prévu chaque fois qu’un déferlement d’eau venant de l’amont
de la crête talus peut atteindre la crête ou qu’une accumulation d’eau peut se produire au
sommet du talus.
Ce type de fossé nécessite une attention particulière vue les conséquences qu’il peut avoir
s’il n’est pas bien soigné et étanche :
Pour le réseau de pied de talus de remblai, il peut avoir les deux fonctions suivantes :
canaliser les eaux issues de la plate-forme jusqu’à un exutoire lorsque les débits
sont top importants pour être évacués librement.
Collecter et canaliser vers un ouvrage de traversée les eaux ruisselant sur le terrain
naturel vers le remblai.
Dans les deux cas, et pour des considérations d’entretien, le fossé est réalisé à une
distance minimale de 1m du pied de talus. Pour des remblais de faible hauteur, il est
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recommandé d’adoucir le profil du fossé pour améliorer le comportement d’un véhicule qui
quitterait la plate-forme.
Lorsqu’un remblai est prévu sur le flanc d’une pente dont la couche superficiel est le siège
d’un écoulement, il y a un risque de désordre ultérieurs dans le remblai lui même ou
d’autres inconvénients. Il est donc nécessaire de rétablir cet écoulement et en réalisera
pour ce faire la base du remblai en matériau drainant ou encore des tranchés drainantes
transversales sous le remblai.
Le critère qui détermine la nécessité de revêtir les ouvrages d’assainissement est basé sur
la vitesse d’écoulement :
La valeur adoptée pour la vitesse maximale de référence est définie en fonction du type de
matériaux des sols existants le long du tracé autoroutier.
N.B : Le calcul du débit dont il est question doit être traité dans la partie Hydrologie
Le tableau suivant indique la pente pour laquelle on bétonne les fossés en fonction de la
nature du terrain :
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En ce qui concerne les fossés trapézoïdaux de crête, le principe de revêtir tous les fossés
est retenu car ils sont situés à environ 1,5 m de la crête du talus et l’effet conjoint
d’infiltration et d’érosion de l’écoulement pourrait mettre en danger leur stabilité.
Les fossés trapézoïdaux de pied de talus et les cunettes en déblai seront revêtus si l’une
des conditions suivantes est vérifiée :
Lorsque la vitesse dans un fossé revêtu dépasse 4 m/s, des brises-charge sont prévues
pour dissiper l’énergie engendrée par la vitesse de l’écoulement.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 73
Affouillement normal
La formule E.D.F est à écarter vu qu’elle donne une profondeur totale tenant compte de
l’affouillement localisé autour des piles, alors que les ouvrages type cadre-fermé ne
comportent pas de piles.
La hauteur d’affouillement relatif au rétrécissement du lit de l’oued est déterminée par les
formules empiriques suivantes :
⎡⎛ 0 . 027 . Vmoy 3 /7
⎤
sur ⎞
6 /7
2 d 50
1/3
⎛⎜ Ws 1 ⎞⎟
LAURSEN : hR = D0 ⎢⎜ ⎟ − 1⎥
⎢⎣⎝ D01 / 3 d 50
1/3
dr ⎠ ⎝ Ws 2 ⎠ ⎥⎦
⎡ 9 / 14
⎤
DUNN : hR = D 0 ⎢ ⎛⎜ Ws1 ⎞⎟ − 1⎥
⎣ ⎝ Ws2 ⎠ ⎦
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 74
Affouillement total
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 75
ANNEXE B8
VOLET EQUIPEMENTS ET DISPOSITIONS
CONSTRUCTIVES
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 76
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 77
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 78
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 79
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 80
FORMULAIRE A1-1
DIMENSIONNEMENT DES ENROCHEMENTS
V =m 2g∆d
avec : V : vitesse moyenne du courant (m/s)
g : accélération de la pesanteur
∆ = Ps − P
p
m = 1,2 pour les écoulements de faible épaisseur ou uniformisés par une mise en
vitesse rapide V est alors la vitesse quasi-uniforme qui attaque les
enrochements.
m = 0,85 pour la protection des piles de ponts, V étant la vitesse d’approche réelle de
la pile (comptée en valeur moyenne sur la verticale).
m = 0,6 pour la protection des piles des points moyennement bien alimentés, ainsi
que pour la protection locale de leurs culées, V étant la vitesse moyenne Q/S
sous le pont.
m = 1,2 pour les musoirs d’entonnement longs et bien profilés, V étant la vitesse
dans la section contractée du pont.
m = 1,5 pour les protections de berges, V étant la vitesse moyenne future sur la
verticale affouillée au pied des protections.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 81
Tableau A1.1
5 - 25 kg 2,5 5 11,2 25 50
1 - 5 kg 0,5 1 2,24 5 10
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 82
Tableau A1.2
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 83
Tableau A1.3
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 84
Tableau A1.4
Désignation de Valeur de m
la classe admise 0,6 0,85 1 1,2 1,5
d’enrochements (d50)
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 85
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 86
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 87
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 88
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 89
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 90
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 91
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 92
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 93
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 94
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 95
1- DONNEES :
S = 1.00 b
Dimensions du
mur de
soutènement
γ=1.
B
Calcul des forces
2- CALCUL DES FORCES :
et moments
auxquelles subit le
Kc = 0,376 mur de
Poids propre du mur Pp = 51,0816t soutènement
Force de poussée Fp = 13,244324t
Force de la surcharge Fs = 2,35t
F
H/
H/
A
P
222666222666333///M
M111///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E Juillet 2008
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 96
4- VERIFICATION DE LA STABILITE :
K= ∑
Moments stabilisants
∑ Moments renversants
- Vérification de la contrainte
σ min,max = N ± 6 M
B B²
222666222666333///M
M111///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS
E Juillet 2008
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 97
CONFORTEMENTS
ELEMENTS RESISTANTS
a) Tirants d’ancrage
Le principe consiste à réduire les forces actives du glissement et à accroître les
contraintes normales effectives sur la surface de rupture. Pour ce faire, on ancre des
tirants constitués de câbles d’acier multitorons dans le terrain stable situé sous la
surface de rupture, et on applique en tête un effort de traction. Cet effort peut être
réparti sur la surface du terrain par l’intermédiaire de plaques ou de petits massifs en
béton armé. Dans de nombreux cas, les tirants sont combinés à un mur ou à des
longrines.
Tn =min(Tnl;Rn)
où : Tnl résistance à l'arrachement, et Rn résistance à la traction pure de l'acier, sont
données par l'opérateur.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 98
Tnl =(Rscel.lu)/lscel
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 99
b) Le clouage
Le clouage sert à transférer les efforts déstabilisateurs, poids de la masse qui glisse,
vers la partie stable du sol par un mécanisme d’accrochage. Une masse solidaire et
importante de sol est ainsi créée, dont la stabilité est assurée. La démarche de calcul
d’un ouvrage cloué comprend d’abord une évaluation des forces à ajouter pour
assurer la stabilité d’une grande masse de sol. Ensuite il faut trouver la meilleure
répartition des ouvrages unités, (clou, pieu), en prenant en compte les problèmes
d’accessibilité pour la réalisation. Dans la pratique, la démarche proposée par les
programmes de calcul, est un peu différente, car les efforts que l’inclusion peut
reprendre dépendent de sa géométrie et de sa position dans la pente. Par
tâtonnement, l’ingénieur améliore peu à peu son projet, en modifiant position et
nombre d’inclusion.
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 100
ANNEXE B10
IMPACT ENVIRONNEMENTAL
D’UN PROJET DE ROUTE RURALE
ANNEXE B-10-1- FICHE D’EVALUATION
ENVIRONNEMENTALE PRELIMINAIRE
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 101
ANNEXE B-10-1-
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 102
Royaume du Maroc
Ministère de l’Equipement et du Transport
Direction des Routes et de la Circulation Routière
Programme National des Routes Rurales
Fiche d’évaluation environnementale préliminaire
Cette fiche a pour but de présenter lors de la phase préliminaire du projet
(identification) les principaux impacts probables du projet et d’évaluer l’ampleur de
l’évaluation environnementale requise.
JUSTIFICATION DU PROJET
a) Indiquez le but et les objectifs du projet, ainsi que les
résultats et avantages attendus
LOCALISATION DU PROJET
Région
Province
Liaison
N° de route/N°piste inventoriée
Début du projet (localisation ou PK)
Fin du projet (localisation ou PK)
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 103
Largeur de la plate-forme
projetée (corps de chaussée et
accotement)
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 104
5. Le projet empiète-il sur des zones susceptibles d’être aménagées, mise Oui Non A
approfondir
en culture (bours, zones irriguées) ou vouées à l’industrie ?
Si oui précisez :
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 105
9. Le projet est-il susceptible de provoquer une pollution des sols ou des Oui Non A
approfondir
eaux (superficielles ou souterraines) ?
12. Le projet induit-il une augmentation du niveau sonore ambiant ? Oui Non A
approfondir
15. Le projet provoque-t-il des perturbations (tarissement des sources) ou Oui Non A
approfondir
des modifications au niveau des eaux souterraines (Puits, Sources, ) ?
16. Le projet sera-t-il profitable d’une façon égale à l’ensemble des Oui Non A
approfondir
bénéficiaires de la région ?
17. Les bénéficiaires de la région auront-ils accès de façon égale au projet ? Oui Non A
approfondir
(2)
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Guide de conception des routes rurales / V
V meee B
Vooollluuum
m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 106
18. Est-ce que le projet est localisé dans une zone avec des aires protégées ? Oui Non A
approfondir
19. Le projet est-il implanté dans une aire où il y a des espèces (faune-flore) Oui Non A
approfondir
ou des écosystèmes de valeur écologique?
20. Le projet est-il situé dans une zone où des espèces (faune-flore) sont Oui Non A
approfondir
en voie d’extinction?
21. Le projet est-il situé proche de puits, de sources, d’étendues aquatiques, Oui Non A
approfondir
d’oueds, de zones humides ou de dayas?
(source aménagée)
22. Le projet est-il implanté près de zones d’intérêt archéologique, Oui Non A
approfondir
historique, culturel ou religieux ?
Si oui de quel type ?
23. La zone du projet est-elle située dans des zones de sols pollués ? Oui Non A
approfondir
24. Le projet traverse-t-il une zone dont le paysage est de grand intérêt ? Oui Non A
approfondir
25. Le projet est-il implanté dans une zone sujette à des glissements de Oui Non A
approfondir
terrain ?
Si oui : le risque est-il élevé, moyen ou faible ?
26. Le projet est-il implanté dans une zone sujette à érosion (ravinement) ? Oui Non A
approfondir
Si oui : le risque est-il élevé, moyen ou faible ? moyen
27. Le projet est-il implanté dans une zone sujette à risque sismique ? Oui Non A
approfondir
Si oui : le risque est-il élevé, moyen ou faible ?
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
V meee B
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V m B AN
B ::: A
A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 107
CLASSIFICATION DU PROJET
Sur la base de l’évaluation préliminaire, le projet est classé dans la catégorie suivante :
II Les impacts négatifs prévisibles du projet sont de courte durée et son aisément atténuables tant en phase
travaux qu’en phase entretien-opérationnelle
Le projet nécessite une étude environnementale limitée par la rédaction d’un Plan de Gestion de
l’Environnement spécifique (PGES)
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
EXXE
ESSS---A
E A111
A JJuuiilllleett 22000088
Vooollluuum
Guide de conception des routes rurales / V
V m B AN
B ::: A
meee B A NN
NN EX
NE
E XE
XEES
S
S 108
ANNEXE B-10-2-
222666222666333///M
M222///E
M E///V
E Vooollluuum
V meee B
m B ::: A
B AN
A NN
N NE
N EX
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Guide de conception des routes rurales / V
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Eboulement affaissement Eviter les zones géologiquement instables Conception DRE/BE DRCR/DRE Check-list suivi Pendant la conception des Inclus dans les
et glissement études environnement PE et lors de leur coûts d’études
Au niveau des approbation
études
Augmentation des Dimensionnement suffisant des ouvrages Conception DRE/BE DRCR/DRE Check-list suivi Pendant la conception des Inclus dans les
écoulement d’eau des d’assainissement latéraux (fossés) et choisir de études environnement PE et lors de leur coûts d’études
surfaces des routes façon judicieuse l’emplacement des exutoires, Au niveau des approbation
,risques accrus Identification et dimensionnement des ouvrages études
d’inondation localisée de franchissement (seuils, radiers submersibles
Paysagistique et pertes Conception des travaux de terrassement Conception DRE/BE DRCR/DRE Check-list suivi Pendant la conception des Inclus dans les
de terre agricoles études environnement PE et lors de leur coûts d’études
Au niveau des approbation
études
Pollution de l’air et des Spécifications concernant le concasseur ou le Conception DRE/BE DRCR/DR Check-list suivi Pendant la conception des Inclus dans les
sols matériel de répand age et de stockage des études environnement PE et lors de leur coûts d’études
produits bitumineux à inclure dans le DAO Au niveau des approbation
entreprise études
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Impacts potentiels à prendre en compte lors de la phase de construction :
Impacts Mesure d’atténuations Période de Responsabilité Responsabilité pour Indicateurs de Type et fréquence du Budget en US
potentiels génériques mise en pour la la supervision suivi suivi et des comptes
oeuvre supervision rendus
Des terres Mouvement des terres la surface Construction Contrôleur de Environnement DRCR En cohésion avec le Chantier régulière(visite de Inclus dans les coûts
arables des sites d’emprunt de matériaux travaux / DRE plan d’exploitation chantier hebdomadaire par de construction et de
et limite l’exposition délivrée par le contrôleur ,trimestriel par supervision
Du sol à la saison sèche l’entrepreneur l’ingénieur environnement)
-équilibrer délai/remblai
Paysagistique Remise en état des sites Construction Contrôleur de Ingénieur Remise en état Inspection lors du repli de Inclus dans les coûts
d’installation de chantier ,des sites travaux environnement effectives des sites chantier ,vérification lors de de construction et de
de stockage puis aménagements DRCR/DRE la réception provisoire supervision
des zones d’emprunt de
matériaux après utilisation.
Pollution des Stocker dans un endroit autorisé Contrôleur de Ingénieur Gestion des déchets Inspection de chantier Inclus dans les coûts
eaux e des sols les déchets de construction Construction travaux environnement au sein de régulière (visite de chantier de construction et de
utiliser les méthodes opportunes DRCR/DRE l’organisation du hebdomadaire par le supervision
pour le stockage des déchets chantier contrôleur , trimestriel par
Acheminer les déchets vers des l’Ingénieur environnement
sites appropriés.
Sécurité du Fournir des barrières de sécurité Construction Contrôleur de Ingénieur Acés réglementé Inspection de chantier Inclus dans les coûts
public et mettre en place une travaux environnement régulière (visite de chantier de construction et de
Et sécurité du signalétique adéquate avec DRCR/DRE hebdomadaire par le supervision
site déviations éventuelles contrôleur , trimestriel par
l’Ingénieur environnement
Augmentation Limiter le travail aux heures Construction Contrôleur de Ingénieur Bruit atténué et Inspection de chantier Inclus dans les coûts
du niveau du normales de travail ,utiliser les travaux environnement plages horaires de régulière(visite de chantier de construction et de
bruit équipements silencieux , faire DRCR/DRE travail limités dans hebdomadaire par le supervision
fonctionner les équipements le temps. contrôleur)
uniquement si besoin.
Mesures d’atténuations Période de Responsabilité Responsabilité pour Indicateurs de Type et fréquence du Budget en UIS
Impacts mise en pour la mise en la supervision suivi suivi et des comptes
potentiels oeuvre oeuvre rendus
Détérioration de Mettre en place des mesures de construction Contrôleur de Ingénieur Emission réduite Inspection de chantier Inclus dans les coûts
la qualité de l’air suppression de poussière travaux environnement des poussière régulière(visite de chantier de construction et de
(poussière durant (arrosage et bâchage des DRCR/DRE (bâchage effectif hebdomadaire par le supervision
la construction ) camions)ne pas brûler les ,arrosage des pistes contrôleur trimestriel par
déchets sur le site ,effectuer une et des sites de l’ingénieur environnement)
maintenance de routières sur les stockage de
équipements matériaux près des
habitations
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Bibliographie
Autres.
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E Juillet 2008
ROYAUME DU MAROC
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MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
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DIRECTION DES ROUTES ET DE LA CIRCULATION ROUTIERE
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