Isst Profile Santé Sécurité Travail 2007 PDF
Isst Profile Santé Sécurité Travail 2007 PDF
Isst Profile Santé Sécurité Travail 2007 PDF
ISST
Institut
de Santé et de
Sécurité au Travail
PROFIL NATIONAL DE
SANTE ET SECURITE
AU TRAVAIL EN TUNISIE
Elaboré par
1- FONDEMENTS JURIDIQUES
2- DEFINITIONS LEGALES
4- CONDITIONS DE REPARATION
2
7- STRUCTURES RESPONSABLES DE L’EVALUATION DE L’ INCAPACITE
CONCLUSION
ANNEXES
ANNEXE I : L’EMPLOI DES ENFANTS
ANNEXE II : LISTE DES TABLEAUX DES MALADIES PROFESSIONNELLES
ANNEXE III : PERSONNEL EXCERCANT DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
ET SECURITE AU TRAVAIL
ANNEXE IV : PROGRAMME DE FORMATION DE L’INSTITUT DE SANTE
ET DE SECURITE AU TRAVAIL
ANNEXE V : ETUDES ET RECHERCHES DE L’INSTITUT DE SANTE ET DE
SECURITE AU TRAVAIL (1998-2007)
ANNEXE VI : ETUDES RENTRANT DANS LE CADRE DES SUJETS DE
THESES ET DE MEMOIRES DE FIN D’ETUDE
3
4
I- SITUATION, DEMOGRAPHIE, SANTE
SITUATION
Située à l’extrémité nord orientale du continent africain à qui elle légua son
ancien nom « IFRIQUIA », la TUNISIE occupe également une position
charnière entre les bassins occidental et oriental de la Méditerranée d’une
part et entre le Maghreb et l’Orient arabe d’autre part.
Bien évidemment, il a fallu pour cela déployer des efforts importants pour
instruire les citoyens, leur assurer un bon niveau intellectuel, promouvoir
leur santé et élever surtout leur niveau de conscience des enjeux qui se
posent au pays et obtenir leur adhésion aux choix retenus.
DEMOGRAPHIE
Cette politique de population constitue l’un des principaux axes des plans
développement Economique et social compte tenu de la relation existante
entre l’évolution démographique et la croissance économique d’une part et
la nécessité d’atténuer les disparités régionales et sociales d’autre part.
5
Cette politique repose sur trois axes fondamentaux à savoir :
- la maîtrise du croît démographique
- le soutien accru aux catégories sociales prioritaires telles que la
jeunesse, la famille, la femme et les personnes âgées
- ainsi que la meilleure adéquation entre la répartition
géographique de la population et le développement économique
et social.
Cette baisse importante résulte des actions menées sur plan de la santé, de
l’éducation, de la promotion du statut de la femme et de la mise en place
d’un programme de planification familiale afin de réguler les naissances.
La population Tunisienne comptant 10 000.000 habitants reste une
population essentiellement jeune : 26,2% des habitants sont âgés en effet de
moins de 15 ans et 9,5% sont âgés de 60 ans et plus.
SANTE
La Tunisie a œuvré, en vue de développer l’infrastructure sanitaire et
hospitalière, d’améliorer la qualité des services et de les rapprocher des
citoyens, la santé étant considérée comme l’un des aspects fondamentaux
des Droits de l’homme.
6
II- EDUCATION
7
III- POPULATION ACTIVE
8
EVOLUTION DE L’EFFECTIF DECLARE PAR SECTEUR D’ACTIVITE
9
IV/ - L’ENTREPRISE – LES RESSOURCES HUMAINES
Dans tout système productif, la notion de qualité est devenue une priorité
absolue face à une concurrence industrielle internationale des plus
exigeantes.
Ces mutations ne seraient pas sans effet sur les conditions de travail et le
bien être physique et mental de l’Homme, acteur principal dans les
processus de production et de rentabilité.
C’est ainsi, et dans le but d’atteindre ces objectifs que la Tunisie a mis en
place un régime de santé et sécurité au travail, auquel l’Etat accorde le
plus grand intérêt considérant la santé de l’homme au travail comme l’une
des priorités de sa politique sociale et économique.
10
11
I- HISTORIQUE
12
Toutefois, des efforts importants ont été depuis fournis pour développer
une spécialisation du personnel médical et technique et renforcer les
moyens humains et matériels des structures de prévention.
13
II- LEGISLATION ET REGLEMENTATION
CONVENTIONS INTERNATIONALES
14
la convention n° 89 concernant le travail de nuit des femmes.
etc…
Par ailleurs, en Tunisie une convention ratifiée a plus qu’une force de loi,
telle est la prévision du plus haut palier de l’arsenal juridique tunisien
qu’est la Constitution.
15
LEGISLATION NATIONALE
16
Cet arrêté est venu porter le nombre de tableaux des maladies
professionnelles indemnisables à quatre vingt cinq, alors qu’il était depuis
1974, au nombre de quarante neuf.
La même liste des maladies professionnelles prévue par la loi 94-28 a été
étendue aux agents du secteur public.
17
décret n° 96-1001 du 20 mai 1996), à caractère consultatif, chargé
notamment de proposer toutes mesures susceptibles de renforcer la
politique nationale de prévention des risques professionnels.
18
Article 3 : Il est interdit d’employer des personnes de moins de dix huit
ans toute activité impliquant une exposition à des sources de
rayonnements ionisants.
19
Les opérations d’élimination par incinération ne doivent avoir lieu que
dans des établissements autorisés conformément aux dispositions de la
présente loi.
Article Premier : La présente loi fixe les règles organisant le transport des
matières dangereuses afin d’éviter les risques et les dommages
susceptibles d’atteindre les personnes, les biens et l’environnement.
20
- Un certificat de formation délivré par la ministre charge de la formation
professionnelle à la suite d’une formation spéciale à cet effet, dont le
programme et les conditions de participation sont fixés par arrêté conjoint
du ministre chargé de transport et du ministre chargé de la formation
professionnelle.
21
autres conventions sont en cours d’élaboration. Il est à noter que les
négociations sociales sectorielles concernant ces conventions collectives ont
été axées bien évidemment sur des questions relatives au travail : le
rendement, l’avancement, la promotion des travailleurs,… mais, un intérêt
très important est accordé à présent par les partenaires sociaux à l’hygiène
et la santé et sécurité au travail sous tous ses aspects.
A cet effet, l’arsenal normatif adopté jusqu’à la fin 2006 comprend 8258
normes dont plus de 1073 normes concernent les secteurs :
- Santé (4 %)
- Sécurité (4 %)
- Environnement (2 %)
- Métrologie (3 %)
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III- PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS EN TUNISIE
L’employeur
L’employeur prend toutes les dispositions nécessaires pour assurer la
sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’entreprise. Il veille
personnellement au respect des dispositions légales et réglementaires
relatives à la Santé et à la Sécurité de ses employés.
Il doit à la suite de l’évaluation des risques, engager des actions de
prévention pour que les méthodes de travail ou de production mises en
œuvre ne puissent être à l’origine de danger pour les travailleurs.
Les objectifs essentiels sont notamment de :
23
Les services de médecine du travail autonomes ou inter entreprises ont été
instaurés par les dispositions du Code du Travail qui ont rendu obligatoire
la surveillance médicale préventive des salariés dans le cadre de la
médecine du travail, et mis à la charge de l’entreprise les dépenses
afférentes à ces services.
Ces services de médecine du travail qu’ils soient autonomes ou sous forme
de groupements, assurent un rôle essentiellement préventif dans le
domaine de la santé au travail. Ils sont chargés notamment de l’examen et
du suivi de la santé des travailleurs et de leur aptitude physique à
effectuer les travaux exigés d’eux aussi bien au moment de l’embauche
qu’au cours de l’emploi ainsi que leur protection contre les risques
auxquels leur santé peut être exposée du fait de leur profession.
Les entreprises dont l’effectif est inférieur à 500 salariés peuvent : soit
avoir leur propre service médical du travail, soit adhérer à un groupement
de médecine du travail (article 153 nouveau du Code du Travail).
24
320.814 salariés répartis sur 8372 entreprises (2006) et où exercent 125
médecins du travail à temps plein.
25
l’entreprise qui sera chargé des missions fonctionnelles et opérationnelles
de la sécurité.
Au niveau de l’Inspection
26
La Direction de L’Inspection Médicale et de la Sécurité au Travail :
est une structure de contrôle et d’inspection, dont les missions consistent
notamment à :
Au niveau du contrôle
27
d’autres spécialistes exerçant au sein de trois directions : la direction
Sécurité, la direction santé et la direction information – formation.
- d’équipements de métrologie,
- d’un laboratoire de biologie et de toxicologie industrielle
- d’une unité d’exploration fonctionnelle
- d’outils pédagogiques de sensibilisation et de formation
- d’un centre de documentation.
28
L’évaluation du taux d’incapacité permanente pour les victimes des
accidents de travail et des maladies professionnelles.
29
- le Centre National de Radioprotection ;
- les structures à caractère associatif (la Société Tunisienne de
Médecine du Travail, l’Association Tunisienne des Techniciens et
des Ingénieurs de Sécurité, etc…) ;
- les structures de formation de base et de formation continue ;
- les organismes privés agréés…
Ce conseil, présidé par le Ministre des Affaires Sociales, est composé des
représentants de plusieurs ministères, des représentants des organisations
nationales d’employeurs et des travailleurs, ainsi que des structures
spécialisées dans le domaine de la prévention des risques professionnels.
30
A cet effet, on cite la contribution des partenaires sociaux à :
* l’élaboration du :
. décret n° 2000 – 1985 du 12 Septembre 2000 portant organisation et
fonctionnement des services médicaux du travail.
. décret n° 2000 – 1986 du 12 Septembre 2000 fixant le statue type des
Groupements de Médecine de Travail
. décret n° 2000 – 1987 du 12 Septembre 2000 portant fixation des
contributions des entreprises adhérentes aux groupements.
. décret n° 2000 – 1989 du 12 Septembre 2000 fixant les catégories
d’entreprises tenues de désigner un responsable de sécurité au
travail et les conditions devant être remplies par celui-ci.
Les clauses santé et sécurité au travail ont toujours eu une place de choix
dans les conventions sectorielles établies périodiquement entre
employeurs et employés conformément à un accord cadre privilégiant les
aspects santé et sécurité au travail.
31
La participation des partenaires sociaux à l’établissement des programmes
nationaux de prévention et d’amélioration des conditions de travail, ainsi
que leur participation à la fixation des priorités nationales en matière de
santé et de sécurité au travail, est désormais une tradition dans les relations
Etat-partenaires sociaux et organisations non gouvernementales
(associations notamment). Cette contribution des partenaires sociaux à ce
dialogue social trouve son illustration à travers le rôle dynamique que
jouent ces derniers au Conseil National de la Prévention des Risques
Professionnels, lequel conseil regroupe tous les acteurs intervenants :
autorité publique, structures privées, associations, compétences nationales
et partenaires sociaux.
32
etc…et ce en association avec les travaux dirigés et la préparation et
la présentation d’un mémoire de fin d’étude.
Ce diplôme est délivré pour environ 25 médecins par an.
- Par ailleurs, la spécialisation en médecine du travail peut se faire à
travers un concours offrant la possibilité d’une formation spécialisée
durant 04 ans après les 07 ans d’études médicales ouvrant la voie à
la carrière hospitalo-universitaire (agrégation, assistanat etc…).
33
Au cours des 10 dernières années, différentes formations ont été
dispensées à l’I.S.S.T, notamment :
Les cercles de sécurité : Ils sont organisés pour les ingénieurs des
entreprises et les ingénieurs conseils de la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale et les techniciens d’hygiène et de sécurité. Ils traitent de thèmes
pointus concernant la sécurité dans divers secteurs d’activité.
34
recherche scientifique efficiente qui va permettre de savoir si le système
actuel de protection de la santé et la sécurité au travail saura faire face aux
évolutions technologiques, économiques, sociales…,
En effet, si les priorités en matière de santé et de sécurité au travail sont
bien connues et similaires dans plusieurs pays du monde (risque chimique,
bruit et vibrations, agents micro-biologiques…) la recherche doit
s’intéresser à des champs non encore explorés pour aboutir à "des
certitudes" permettant d’agir sans risque.
L’Etat Tunisien conscient de cette réalité a mis en œuvre toute la logistique
nécessaire pour développer le système de la recherche scientifique d’une
manière générale et celui de la recherche en santé et sécurité au travail de
manière plus spécifique.
Ainsi, l’ISST de part ses missions et en tant qu’établissement public de
recherche dispose d’une unité de recherche relevant du Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, assure une
action soutenue sur le terrain et ce à travers les études et les recherches
réalisées dans les divers secteurs économiques. Cette activité est effectuée
par des équipes multidisciplinaires formées de plusieurs compétences
(médecins de travail, ingénieurs en sécurité, cadres hospitalo-
universitaires, toxicologues, chimistes, biologistes etc…) du fait de la
spécificité même de la santé au travail et de son caractère
pluridisciplinaire.
Les nombreuses études réalisées à l’ISST ont pour objectifs notamment :
35
sujets de thèses ou de mémoires de fin d’études de DESS de médecine de
travail.
1- FONDEMENTS JURIDIQUES
36
L’assouplissement de la procédure en instituant le principe de
l’indemnisation systématique par voie administrative et de ne
recourir en justice qu’en cas de contestation.
37
2- DEFINITIONS LEGALES DE L’ACCIDENT DU TRAVAIL ET DE LA
MALADIE PROFESSIONNELLE
Accident de travail
Il est à noter que les critères retenus par cette définition légale sont assez
larges :
Accident de trajet
« Est également considéré comme accident du travail, l’accident survenu
pendant que la victime se rendait de sa résidence au lieu de son travail
ou pendant le trajet inverse pourvu que le parcours n’ait pas été
interrompu ou détourné par un motif dicté par l’intérêt personnel de la
victime ou indépendant de son activité professionnelle » tel que défini au
2ème alinéa de l’article 3 des deux lois de réparation.
38
3- STATISTIQUES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES
MALADIES PROFESSIONNELLES.
2 320,600 en 1994
(Institut National de Statistiques)
3 004,000 en 2006
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre total
des accidents 42082 40377 41297 42369 45739 46424 50977 50262 46145 47340 45143
du travail
Indice de
fréquence (%0) 43,20 39,8 37,2 37,2 40,0 39,4 41,8 40,0 36,3 36,4 33,3
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre des
Accidents du 221 223 209 214 215 255 256 246 303 209 212
Travail mortels
Sur les lieux
du travail 129 123 104 114 129 156 159 134 184 122 134
39
STATISTIQUES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL SELON LES
SECTEURS D’ACTIVITE
ANNEE 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
SECTEUR
Textile et
confections 13.44 % 13.49 % 12.99 % 13.03 % 12.75 % 13.18 % 13.17 % 13.34 % 13.10 % 13.50 % 11.83 %
Matériaux de
construction 8.15 % 7.73 % 8.17 % 8.04 % 8.29 % 8.61 % 7.94 % 8.24 % 7.85 % 7.35 % 7.4 %
Industrie agro-
alimentaire 5.33 % 5.33 % 5.49 % 5.47 % 5.58 % 5.15 % 4.85 % 4.82 % 4.50 % 4.46 % 4.50 %
Industrie
métallurgique 7.79 % 7.56 % 7.16 % 7.78 % 7.55 % 7.05 % 7.25 % 7.28 % 5.39 % 5.16 % 5.18 %
Autres
Industries 24.85 %
22.35 % 23.17 % 23.36 % 22.67 % 22.77 % 21.72 % 21.47 % 22.31 % 23.59 % 22.53 %
manufacturières
Sous-total
industrie 53.57 %
57.06 % 57.28 % 57.17 % 56.99 % 56.94 % 55.71 % 54.60 % 55.99 % 54.43 % 53.00 %
manufacturière
Commerce,
Transport et 18.96 % 19.32 % 20.72 % 21.08 % 18.39 % 23.55 % 25.44 % 25.14 % 26.25 % 27.51 % 28.77 %
Services
Bâtiments et
Travaux 18.03 % 18.07 % 17.19 % 16.75 % 16.20 % 16.04 % 15.36 % 15.41 % 15.08 % 14.75 % 13.05 %
publics
Reste des
secteurs 5.95 % 5.33 % 4.92 % 5.18 % 8.47 % 4.48 % 4.6 % 3.46 % 4.24 % 4.75 % 4.61 %
ANNEE 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
SIEGE
Main
Membres et
supérieurs doigts 29.50 % 32.2 % 32 % 33.22 % 32.44 % 33.62 % 33.19 % 33.6 % 33.42% 35.44% 34.96%
Autres 8.7 % 8.6 % 8.4 % 7.98 % 7.76 % 7.38 % 7.11 % 7.34 % 6.58 % 6.76 % 6.54%
TOTAL 38.2 % 40.8 % 40.4 % 41.20 % 40.20 % 41.0 % 40.30 % 40.40 % 40.0% 42.2% 41.5%
Membres Pied 14.0 % 13.75 % 14.47 % 13.77 % 14.32 % 14.56 % 14.51 % 14.82 % 15.86% 16.63% 16.81%
inférieurs
Autres 11.4 % 10.85 % 11.73 % 11.03 % 10.48 % 10.24 % 10.09 % 9.38 % 8.54 % 8.87 % 8.59 %
TOTAL 25.4 % 24.6 % 26.2 % 24.8 % 24.8 % 24.8 % 24.6 % 24.2 % 24.4% 25.5% 25.4%
Tête Yeux 10.69 % 10.48 % 10.37 % 10.16 % 10.16 % 9.61 % 9.48 % 9.53 % 8.51 % 7.92 % 6.70 %
Reste 7.11 % 7.22 % 6.93 % 6.94 % 6.94 % 6.69 % 6.52 % 6.37 % 6.69 % 6.58 % 6.6 %
TOTAL 17.8 % 17.7 % 17.3 % 17.1 % 17.1 % 16.3 % 16.0 % 15.9 % 15.2% 14.5% 13.3%
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STATISTIQUES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL SELON LA CAUSE
ANNEE
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
CAUSE
Chocs contre
objets 24.7 % 25.9 % 27.4 % 28.3 % 26.9 % 28.6 % 31.4 % 30.0 % 30.5 % 32.8 % 30.9 %
Chute de
hauteur et de 19.7 % 20.2 % 20.6 % 18.9 % 19.9 % 20.1 % 20.1 % 20.3 % 21.3 % 22.8 % 22.5 %
plein pieds
Chute d’objets
et éboulement 16.1 % 15.5 % 17.2 % 16.2 % 17.9 % 16.5 % 14.5 % 16.1 % 16.1 % 15.0 % 14.4 %
Faux
mouvements/
13.0 % 13.0 % 14.5 % 18.1 % 16.8 % 17.2 % 14.3 % 15.2 % 13.7 % 14.8 % 16.3 %
efforts excessifs
Autres causes
26.5 % 25.4 % 20.3 % 18.5 % 18.5 % 17.6 % 19.7 % 18.4 % 18.4 % 14.6 % 15.9 %
41
4- CONDITIONS DE REPARATION
La loi 95/56 couvre les agents de l’Etat, des collectivités locales et les
établissements publics à caractère administratif affiliés à la Caisse
Nationale de Retraite et de Prévoyance Sociale.
42
Dans le secteur public et pour les autres entreprises dispensées,
l’employeur étant son propre assureur, l’affiliation n’a pas lieu d’être et
l’immatriculation est automatique.
Dans tous les cas, lorsque les conditions de réparation sont remplies, le
droit aux prestations est ouvert immédiatement quelque soit la période
travaillée, dès lors que le travailleur est immatriculé. Les prestations dues
sont de plusieurs types. Elles consistent en un financement des dépenses et
du manque à gagner occasionnés par l’accident du travail ainsi que
l’indemnisation des séquelles ou de la perte de vie.
Maladie professionnelle
Telle que définie par la loi 94-28, « la maladie professionnelle est toute
manifestation morbide, infection microbienne ou affection dont l’origine
est imputable par présomption à l’activité professionnelle de la victime ».
Trois conditions doivent être remplies pour que la maladie soit considérée
comme professionnelle :
43
Il est à noter aussi que toute personne physique ou morale qui
emploie du personnel assujetti au dit régime doit s’affilier à la Caisse
Nationale d’Assurance Maladie pour permettre la couverture des
gens qu’il emploie contre les risques d’accident du travail et de
maladie professionnelle.
A cet effet, les employeurs sont tenus de déclarer tout le personnel occupé
dont les agents nouvellement recrutés et ce quelque soit la forme de
recrutement (temporaire, occasionnel, stagiaire, titulaire…).
Ainsi toutes les personnes exerçant dans le secteur privé sont assurées
contre les risques d’accident du travail et de maladie professionnelle
conformément aux textes en vigueur.
Ainsi donc, les agents exerçant au secteur privé ainsi qu’au secteur
public composant la population active occupée sont assurés contre les
accidents du travail et les maladies professionnelles conformément aux
textes législatifs et réglementaires en vigueur.
44
6- STRUCTURES SANITAIRES PUBLIQUES ET PRIVEES GERANT LA
PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES
MALADIES PROFESSIONNELLES.
45
- les cas d’incapacité permanente totale (IPT) nécessitant l’aide
d’une tierce personne
- la mise en invalidité
46
47
La Tunisie a mis en place une politique de prévention efficace grâce à une
volonté politique au plus haut niveau de l’Etat. Ceci a permis une
amélioration nette des conditions de travail et une diminution objective de
l’Indice de Fréquence des Accidents de travail : 43 % en 1995 à 23 % en
2005, et ce grâce aux efforts fournis par tous les intervenants en matière de
santé et sécurité au travail et notamment à l’implication de plus en plus
forte des partenaires sociaux dans le cadre d’un dialogue social permanent.
48
Ainsi donc et pour pouvoir :
au niveau de l’entreprise
au niveau national
au niveau international
1- AU NIVEAU DE L’ENTREPRISE
2- AU NIVEAU NATIONAL
49
Renforcement de l’assistance technique aux entreprises
3- AU NIVEAU INTERNATIONAL
Harmonisation de la législation
50
51
ANNEXE I
"Aucun enfant âgé de moins de 16 ans ne peut être occupé à des travaux
légers pendant plus de deux heures par jour aussi bien les jours de classe
que les jours de vacances, ni consacrer à l’école et aux travaux légers plus
de 7 H par jour au total" (Article 36 du Code du Travail).
L’emploi de ces enfants à des travaux légers pendant les jours de repos
hebdomadaire et les fêtes est interdit.
52
santé, le développement et la moralité des enfants et de leur garantir un
bon traitement, un repos convenable et la continuation de leur scolarité.
53
ANNEXE II
LISTE DES TABLEAUX DES MALADIES PROFESSIONNELLES
PREVUS PAR LA LOI 94-28 DU 21- 02- 1994
54
Tableau n° 33 : les amines aromatiques et leurs dérivés
Tableau n° 34 : la phénylhydralazine
Tableau n° 35 : les dérivés nitrés et chloronitrés des hydrocarbures
benzéniques
Tableau n° 36 : les dérivés nitrés du phénols, le pentachlorohénol, les
pentachlorophénates et les dérivés halogénés de
l’hydroxybenzonitrile
Tableau n° 37 : les goudrons de houille, les huiles de houille, brais de
houille et huiles anthracéniques
Tableau n° 38 : les extraits aromatiques du pétrole et les suies de
combustion des produits pétroliers
Tableau n° 39 : les huiles et graisses d’origine minérales ou de synthèse
Tableau n° 40 : les solvants organiques liquides à usage professionnel
55
Tableau n° 56 : les céréales et les farines
Tableau n° 57 : les autres poussières végétales
56
Tableau n° 79 : les atmosphères hypobares
Tableau n° 80 : les bruits lésionnels
Tableau n° 81 : les vibrations
Tableau n° 82 : les gestes et postures
Tableau n° 83 : le travail à haute température
57
ANNEXE III
PERSONNEL EXERCANT DANS LE SECTEUR
DE LA SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
MEDECINS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES 20
58
ANNEXE IV
59
2004 Les bruits lésionnels
Le travail posté
Responsabilité médico-légale du médecin du travail
2005 Les dermatoses de contact allergiques professionnelles
Les pathologies professionnelles d’hypersollicitation musculo-
squelettique
Le travail sur écran
2006 Lombalgie et travail
Aptitude médicale au travail
Santé mentale et travail
2007 Protocole de la surveillance médicale des travailleurs dans
l’industrie agro-alimentaire
Présentation du consensus national sur la pathologie d’hyper
sollicitation musculo-squelettique du membre supérieur
Evaluation de la charge physique
60
2001 - Explorations radiologiques du rachis
- Cardiofréquence métrie
- Electromyogramme
- spirométrie
61
2006 -La sécurité au travail et la maintenance
-les travaux de hauteur
-Les équipements de protection individuelle (3)
2007 -La circulation et la signalisation dans l’entreprise
-La gestion des activités de sous-traitance dans l’entreprise
-Les méthodes d’analyse des risques professionnels
62
- La prévention des risques professionnels dans le secteur du
bâtiment et des travaux publics
2003 -La prévention des risques professionnels dans le secteur des
peintures et colles
- L’industrie des matériaux de construction : Risques et prévention
-La prévention des risques professionnels dans le secteur du bois et
de l’ameublement
2004 -Quelle prévention pour les agents municipaux ?
-La prévention des risques professionnels dans le secteur de la
pêche
-La prévention des risques professionnels dans l’industrie du
plastique
2005 -La prévention des risques professionnels dans le secteur de
l’imprimerie
- La prévention des risques professionnels dans le secteur des
mines et carrières
2006 -La prévention des risques professionnels dans le secteur de
l’agriculture
-La prévention des risques professionnels dans le secteur des BTP
2007 -La prévention des risques professionnels dans le secteur public
-La prévention des risques professionnels dans le secteur de la
télécommunication
63
2000 Les conventions internationales en santé et sécurité au travail
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ANNEXE V
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construction mécanique
16- Morbidité respiratoire chez les éleveurs de volailles
17- Etude de la surdité professionnelle dans le secteur des
constructions métalliques dans la région de Sousse
18- Etude séro - épidémiologique de la brucellose en milieu
agricole
19- Evaluation du risque silicotique dans les mines du nord
ouest de la TUNISIE
20- Etude du risque cutané chez le personnel hôtelier
21- Elaboration du consensus de l’asthme professionnel
22- Etude de l’exposition professionnelle aux solvants organiques en
TUNISIE
23- Evaluation de la situation de la prévention des risques
professionnels dans un échantillon d’entreprises du secteur des BTP
24- Etude sur la santé globale des travailleurs en TUNISIE
25- Etudes du bruit en milieu professionnel en TUNISIE
26- Etude des risques respiratoires dans les cimenteries et les
briqueteries
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ANNEXE VI
THESES
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12-Etude statistique des accidents du travail avec incapacité partielle
permanente dans le centre et sud tunisien
13-les accidents du travail : aspects médico-légaux et professionnels. Etude
de 723 expertises médicales
14-les accidents du travail drainés par le service des urgences de chirurgie
de Monastir
15-contribution à l’étude statistique des accidents du travail en TUNISIE
durant la première année de l’application de la loi N°94/28
16-contribution à l’étude des lombalgies en milieu industriel « A propos
d’une enquête à l’entreprise de sidérurgie El Fouladh »
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