Présenté par
Yahya AAMIRA
Pour l’obtention du
Devant le Jury :
Mes remerciements les plus distingués vont à Monsieur Kamel BEN SAAD, mon
encadreur à l’ENIT. C’est grâce à ses conseils et sa clairvoyance que j’ai pu
accomplir ce travail.
Enfin, mon respect et ma gratitude vont à tous mes enseignants de l’ENIT, pour
la qualité des connaissances qu’ils m’ont transmises.
ٌتٌ انجاس هذا اىَشزوع في اىَزمش اىىطني ىيعيىً واىتننىىىجيا اىنىويت ضَن إطار خت
.اىدروص و اىحصىه عيى شهادة هندطت مهزبائيت باىَدرطت اىىطنيت ىيَهندطين بتىنض
يَتيل اىَزمش تقنيت نىويت هي تقنيت اىَظح بأشعت غاٍا و هي تظتعَو ىَزاقبت اىَنىناث
.اىَينانينيت داخو أعَدة اىتقطيز في ٍجاه اىبتز وميَاوياث
. و ٍزاقبت تطىر اىَظح بأشعت غاٍا،يهدف اىَشزوع إىى دراطت تأىيت هذه تقنيت
نظاً اىَزاقبت، بزوفيبض، ٍحزك بزوشالص، تأىيت:اىنيَاث اىَفاتيح
Résumé
La technique du scannage par rayonnement gamma est une technique d’analyse nucléaire.
Elle est utilisée dans le domaine pétrochimique pour diagnostiquer les propriétés des
matériaux interne des colonnes de distillation.
L’objectif de ce travail, réalisé au Centre National Sciences et Technologies Nucléaires, est
l’étude et la proposition d’une solution d’automatisation et de supervision d’un système de
scannage par rayonnement gamma.
Mots clefs: Scannage par rayonnement gamma, automatisation, moteur brushless, API,
PROFIBUS, supervision.
Abstract
The gamma scan technique is a nuclear test allowing the analysis of the internal mechanical
properties of distillation columns used in petrochemical industries. Such technique is
performed manually.
So we propose in this work to automate the gamma scan procedure test by using a PLC. In
addition, supervision and data acquisition interfaces are proposed.
De nos jours, les exigences de la concurrence internationale ouvrent la voie à des nouvelles
méthodes de contrôle dans le domaine industriel. Désormais, on ne parle plus de contrôle de
la qualité, mais de requalification des appareils. Qu’il s’agisse des ultrasons, de l’émission
acoustique, de la radiographie ou encore de la magnétoscopie, elles autorisent un contrôle
préventif des équipements en détectant l’amorçage de tous types de défauts.
Les traditionnelles épreuves de contrôle sont des examens de contrôle qualité « classiques ».
Ils sont confrontés à un certain nombre de limitations, comme le cas pour les épreuves
hydrauliques par exemple, où l’installation est doit être obligatoirement arrêtée. Dans ce cas,
il est souvent trop tard pour agir de manière préventive. Pour éviter tout accident, il ne reste
qu’à arrêter l’installation et réparer le dommage. Enfin, il existe d’autres techniques de
contrôle qui sont non destructif (CND).
La technique de scannage par rayonnement gamma, suscitant un intérêt croissant, assure un
contrôle global de l’équipement, sans qu’il soit pour cela nécessaire d’arrêter l’installation.
C’est une méthode globale, qui permet un contrôle qualitatif volumique. La méthode permet
aussi de détecter l’apparition des défauts à caractère évolutif (corrosion active, fissures, etc.)
et de suivre leur développement. Elle peut être utilisée pour assurer une surveillance continue
des équipements en déterminant :
la position des goulots d'étranglement,
la hauteur et la densité relative du liquide ayant barboté sur les plateaux et du liquide à
la base de la tour ainsi que de son niveau.
D'autre part, la technique confronte des exigences énormes pour la concrétisation d’un essai
de scannage sur terrain. Elle est dimensionnée pour fonctionner manuellement, et par
l’intervention au moins de quatre techniciens.
Dans l’esprit de ce qui précède, ce projet s’inscrit dans le cadre du développement d’un
nouveau système automatique de scannage par rayonnement gamma tirant profit des
nouvelles caractéristiques et avantages qu'offrent les techniques d’imageries non-invasives.
L’objectif de ce travail est l’automatisation du système de scannage par rayonnement gamma.
Ce rapport est organisé en deux chapitres. Le premier chapitre est réservé à la présentation du
cahier des charges et du cadre général du projet. Des généralités relatives à la technique de
scannage sont présentées.
Diffusion de l’information
Conseil et Expertise
Le CNSTN est équipé de laboratoires couvrant plusieurs domaines d’applications, tels que la
sûreté de l’instrumentation nucléaire de la dosimétrie, la production des radio-
pharmaceutiques, la radio-analyse. Il contribue aussi à la réalisation de projets d’intérêt
général intéressant les secteurs de la santé, l’environnement, la télédétection, la gestion des
déchets radioactifs, l’agriculture, l’hydrologie, la métrologie, la prospection géologique et
minière [1].
Notre projet c’est déroulé au sein de l’unité de Sûreté et de l’Instrumentation Nucléaire.
Figure I.2 : Dispositif matériel de la technique de scannage par rayonnement gamma de CNSTN
60
27 Co → 28
90
Ni + e- + (1,3325 MeV ) (I.1)
Pour guider les photons de l’émission radioactif de la Cobalt 60, cette source est confinée
dans une capsule en plomb appelé Holder équipée d’un écran d’émission, figure I.3.
Le cristal scintillateur possède une densité importante capable de détecter les rayonnements
gamma, et de convertir les raies gamma en lumière (photons).
Comme le montre la figure (I.4), après que les photons soient détectés par la photocathode,
leurs signaux passent dans la chambre de photo-multiplieur ; celle-ci se présente sous la
forme d'un tube électronique. Sous l’action de la lumière et par effet photoélectrique,
des électrons sont arrachés du métal composant la photocathode, le faible courant électrique
c. Mesureur : Ratemeter
C’est un appareil relié au détecteur de rayonnement gamma, il assure la conversion
des signaux de sortie du détecteur (électron-volts) en nombre de photons par seconde ou par
minute (cps ou cpm).
L’enregistreur de type Ludlum analyzer 16 est alimenté par deux batteries, il est équipé d’un
cardon analogique affichant l’amplitude des signaux détectés en nombre de photons par
minutes.
𝑰 = 𝑰𝟎 𝒆−µ𝒙 (𝐈. 𝟐)
où
- I =Intensité du rayonnement transmis à travers le matériau (eV ou cps=nombre de
photons par secondes)
- 𝐼0 = Intensité du rayonnement incident (sans aucun milieu interférant avec la
transmission du rayonnement).
- μ = Coefficient d’absorption du matériau mesuré (cm-1)
- x = Epaisseur du matériau.
La figure I.6 montre un scannage gamma (le tracé bleu, superposé au tracé rouge d'un
balayage témoin) d'une colonne présentant des dommages au plateau 6, dont les débris sont la
cause de l'engorgement aux plateaux 9 et plus hauts. Le deuxième tracé (en vert) sur la moitié
inférieure du graphique représente un balayage typique d'une colonne affectée de problèmes
d'entraînement aux plateaux 10 et 11.
La technique de scannage par rayonnement gamma est encore plus fiable quand il est possible
de comparer deux ou plusieurs scans d’une même colonne mais pris durant des conditions de
Les lignes de scan sont parfaites, ils ne traversent pas les déversoirs. Dans l’espace entre les
plateaux, les intensités retournent à la même base vapeur. Aucune anomalie n’est relevée à
partir de ce scan, à l’exception que le plateau 5 ne sort pas identiquement aux autres plateaux,
figure I.7.
Ce problème n’est pas aussi sérieux pour arrêter l’unité. Cette déviation peut être due à des
obstacles externes à la colonne. Le niveau du liquide sur chaque plateau est
approximativement le même.
b. Moussage
Un léger moussage apparaît sur les deux plateaux indiqués sur la figure I.8. Le changement
de pente apparaît juste au-dessus du plateau. L’entraînement liquide et l’engorgement ne se
présentent pas dans ce cas comme il n’y a aucune déviation par rapport à la base vapeur. Ces
Le plateau 1 est intact et porte du liquide. Le plateau 2 porte relativement moins de liquide et
il est partiellement endommagé. Le plateau 3 est intact avec présence d’un léger suintement
de liquide. Le plateau 4 est partiellement endommagé. Les plateaux 5, 6 et 7 sont sévèrement
endommagés et se sont complètement effondrés [5].
Le scannage par rayonnement gamma, permet d’étudier les anomalies typiques
rencontrées lors d’un balayage de la colonne de distillation, telles que l’endommagement des
plateaux, blocages, et l’entrainement de liquide.
Les études des systèmes manuels font souvent appel à son architecture cinématiques.
L’étude cinématique permet de comprendre le fonctionnement global du mécanisme et de
montrer ces différents mouvements.
Le mouvement d’entrée est une rotation de l’arbre du tambour (1). Cette rotation est effectuée
manuellement par l’opérateur ce qui se traduit par le bobinage de câble d’acier au tambour
(2). La poulie (9) est en liaison pivot avec le câble d’acier (10). Cette dernière pièce encastrée
d’une part avec le détecteur (4) et de l’autre part avec l’émetteur (5), cette liaison assure la
descente et la montée de ces deux pièces dans le cas de rotation de (1).
La figure I.12 montre les colonnes de distillation de la Société Tunisienne des Industries de
Raffinage (STIR). Pour ces colonnes le scannage est effectué manuellement.
La variation des mesures des intensités des photons gamma permet d’aboutir à un
diagnostique de l’état des plateaux de la colonne de distillation, et de détecter les anomalies.
La récupération des mesures n’est possible qu’analogiquement à l’aide du Ratemeter.
Le maintien du niveau du scannage lors du déplacement du dispositif (système source
émettrice-détecteur) est indispensable, figure I.13.
De plus la synchronisation de la source émettrice et le détecteur des rayons gamma, la
technique a un défi de scanner tout les différents problèmes qui peuvent survenir dans les
plateaux.
L’épaisseur des plateaux utilisés pour le raffinage dans les colonnes de distillation est
généralement entre 15cm et de 30cm. Le système doit être commandé pour effectuer un
balayage avec un pas de quelques millimètres.
Conclusion
Dans se premier chapitre, nous avons présenté la position du problème et le cahier des
charges de ce projet de fin d’études.
Nous avons montré aussi les principes théoriques de la technique de scannage par
rayonnement gamma, et nous avons spécifiés ses différentes contraintes posées.
La technique de scannage est largement utilisée dans divers secteurs industriels et plus
particulièrement dans le domaine pétrochimique. Cette technique impose des contraintes de
sécurité rigoureuses vu qu’elle exploite un matériau radioactif dans un milieu explosif. Ces
contraintes seront prises en compte lors de l’étude de la solution proposée. C’est le thème du
deuxième chapitre.
Pour notre projet nous avons choisi d’utiliser un automate programmable industriel (API)
comme composant principale de commande.
La structure d’un API peut être représentée comme indiqué par la figure II.2.
b. Choix de l’automate
Pour obéir aux exigences de la technique de scannage par rayonnement gamma, le choix
de l’automate a était basée sur la possibilité de commander le système à distance de 100 m de
la colonne de distillation.
L’automate choisi, figure II.3, se caractérise par une mémoire de 64Ko, 24 entrées/16 sorties
TOR, 5 entrées/2sorties analogique, et une interface de communication Profibus-DP
(Périphériques Décentralisés).
Pour ce projet nous avons choisi d’utiliser deux unités décentralisées ET200S.
Le système de périphérie ET 200S se compose principalement de divers modules terminaux
passifs sur lesquels on peut connecter les modules électroniques et départs-moteurs.
Le système de périphérie décentralisé ET 200S se raccorde au PROFIBUS-DP au moyen du
connecteur pour PROFIBUS-DP situé sur le module d’interface. A travers ce module, la
périphérie décentralisée est connecté à l’automate (unité central de commande).
Les modules électroniques à entrées analogiques de l’ET 200S permettent d'acquérir,
d'analyser et de convertir en valeurs numériques les signaux analogiques des actionneurs (les
capteurs et les moteurs).
Dans l'industrie des procédés, la transmission conventionnelle des signaux entre les
capteurs/actionneurs et les modules d'entrées/sorties du système de contrôle-commande est
réalisée par des liaisons point-à-point parallèles à fil en cuivre. Les signaux analogiques sont
généralement transmis avec un niveau. Contrairement à cette technique, les systèmes de bus
de terrain, tel que le PROFIBUS, permettent une communication numérique entre le système
d'automatisation (contrôleur: API) et les appareils de terrain (unité décentralisée) via un seul
câble de bus série. Le PROFIBUS est utilisable dans des zones à atmosphère explosible, c’est
grâce à la technique de transmission cuivre RS 485(câble à 2 fils blindés) ou optique (fibres
optiques) [10].
L’utilisation la liaison Profibus permet de connecté les unités décentralisées aux API. La
figure II.5 présente la structure d’un réseau PROFIBUS-DP proposé avec un câble bifilaire
blindé.
Figure II.5: Câblage Profibus entre unité motrice(API) et unité exécutive (DP)
- un couple constant
- une faible inertie du rotor (aimant permanant)
- une absence de balais, pas d’entretien, utilisable dans le domaine explosif.
- un contrôle précis de la vitesse (meme a basse vitess)
- une vitesse maximale supérieure à celle des pas-à-pas
Pour notre application nous avons choisi le moteur brushless de référence BLDC
BN34-45 1F 01 qui répond parfaitement aux exigences de notre application. Ce moteur
nécessite une alimentation de 24V. Il fournit un couple de 1.3 Nm.
b. La carte de commande
Cette carte, permet de commander en boucle fermée le moteur brushless suivant l’architecture
donnée par la figure II.8.
c. La catre de puissance
Ces capteurs de présence sont prévus à être placés à la position initiale de la chaine de
scannage. Ils assurent l’initialisation de dispositif de scannage.
Les encodeurs optiques sont des capteurs de position angulaire. Ils sont utilisés dans
l’architecture de la solution de l’automatisation de la technique de scannage, pour assuré la
Les composants d’un encodeur optique sont présentés dans la figure II.12.
L’idée d’un frein mécanique est inspirée des systèmes de treuillage électrique. Le but
de la conception de ce frein est le blocage de la rotation du tambour de bobinage des câbles
lorsque le système est brusquement mis hors tension.
Le frein est composé principalement d’une roue cylindrique dentée et engrenée avec
une vis sans fin, figure II.13. La roue est solidaire avec l'arbre du moteur, formant un sous-
ensemble indéformable. Le moteur doit fournir un couple minimum pour mettre la vis sans fin
en rotation tournant ainsi le cylindre. Dans se cas, le mouvement de rotation de l’arbre est
libre, tant que le couple fourni n’est pas nul. Lors de la coupure de l’alimentation, la vis
bloque la rotation du cylindre et freine tout le dispositif.
La roue dentée est utilisée comme étant un réducteur de vitesse, les axes de la roue et de la vis
sont perpendiculaires.
𝐍𝐫𝐨𝐮𝐞 𝐙𝐯𝐢𝐬
𝐫= = (𝐈𝐈. 𝟏)
𝐍𝐯𝐢𝐬 𝐙𝐫𝐨𝐮𝐞
𝑁 = 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑍 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑒𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑠
Le mécanisme est irréversible (en pratique en dessous d’un angle de 10° environ), c'est-à-dire
la roue ne peut pas entrainer la vis. Ceci est l’avantage majeur de ce type d’engrenage. Ainsi
le dispositif de scannage reste bloqué lorsque les moteurs ne sont pas alimentés.
Les étapes d’étude et du dimensionnement mécanique de ce frein sont détaillées en annexe.
Après avoir décrit l’architecture matérielle, on précise dans la suite les démarches de
fonctionnement de système de scannage automatisé.
Nous avons présenté les différents cycles de fonctionnement sous formes d’organigrammes
dans lesquels nous avons utilisé les notations consignées dans le tableau II.3.
Mot Désignation
D_cy Démarrage de cycle
M1 Monter Emetteur gamma. Moteur 1 marche avant.
M2 Monter détecteur gamma. Moteur 2 marche avant.
D1 Descendre Emetteur gamma. Moteur 1 marche
arrière.
D2 Descendre détecteur gamma. Moteur 2 marche
arrière.
Pas Pas de déplacement de dispositif. Entrée manuelle
Cp1 Capteur de présence d’émetteur
Cp2 Capteur de présence de détecteur
Bfc1 Buté de fin de course position haut coté émetteur
Bfc2 Buté de fin de course position bas coté émetteur
Bfc3 Buté de fin de course position haut coté détecteur
Bfc4 Buté de fin de course position bas coté détecteur
dd Distance parcourut par le détecteur lors de
scannage
de Distance parcourut par l’émetteur lors de scannage
Condition non vérifié
A Arrêt de système
Le niveau de scannage et les marges de déplacements entre les niveaux des mesures sont
validés à l’œil nue. Le fonctionnement est décrit par dans les organigrammes II.1, II.2, II.3, et
II.4.
Non
Actionné
M1 Non
Actionné
Oui D1
Oui
Monter émetteur
M1
Descendre
émetteur D1
Non
Non
𝑀1 Bfc1 Non
Non
𝐷1 Bfc2
Oui
Oui Maintien d’action
de monter Oui Oui
Non
Actionné Non
M2 Actionné
D2
Oui
Oui
Monter détecteur
M2 Descendre
détecteur D2
Non
Non
Non
𝑀2 Bfc3 Non
𝐷2 Bfc4
Les deux moteurs ne se mettent en marche que dans le cas où l’utilisateur commande
la mise en marche en définissant le sens de déplacement de dispositif.
Nous avons détaillé les étapes de la procédure de scannage par rayonnement gamma à travers
le système automatisé conçu. Ce mode de commande est le plus facile à réaliser. Ainsi, elle
répond à l’exigence du balayage partiel des colonnes.
L’organigramme II.5 montre les actions possibles pour valider l’initialisation de la position de
détecteur. On doit donc assurer que l’émetteur est situé à la position initiale pour pouvoir
commencer le scannage par rayonnement gamma.
Oui Emetteur à la
position initiale : Cp1
Non
Non
Non
Début
Oui Détecteur à la
position initiale : Cp2
Non
Non
Non
Oui Oui
Oui
Fin
Organigramme II.6: Algorithme d'initialisation de la
position du détecteur
Lors de cette phase, la position initiale du détecteur est validée par le capteur de présence
qu’après vérification de son emplacement dans la chaine de scannage.
Lors de cette phase on vérifie que le détecteur et l’émetteur sont au même niveau de scannage
et diamétralement opposés.
Début
dd>de de>dd
de=dd de=dd
Niveau de mesure
validé : détecteur et
Fin émetteur sont en face
Le scannage des colonnes est réalisé en descendant de la position initiale jusqu’au dernier
plateau à scanner. Pour améliorer le diagnostic, le dispositif doit se déplacer selon des pas
précis, et à chaque pas le niveau de scannage doit être vérifié.
d. Algorithme global
D_cy et lecture
de pas
Initialisation de la position
Déplacement du d’émetteur et du détecteur Étapes de descente
dispositif pour dispositif
un nouveau pas simultanément
Cp1 et Cp2
actionnés
Descendre de Descendre le
l’émetteur D1 détecteur D2
de=pas dd=pas
(pas E effectué) (pas E effectué)
A
Projet de fin d’études 44
A
Validation niveau de
mesure
de=dd=pas
1
Temporisation
Attente pour
l’acquisition des
mesures
t=20s
Nombre de Pas
inferieur à la distance
Fin
B de balayage total et
𝑏𝑓𝑐2 𝑏𝑓𝑐4
Déplacement du
dispositif pour Scannage total
un nouveau pas de la colonne
Ces deux actions sont des actions de forçage, qui doivent être obligatoirement vérifiés à
chaque étape de fonctionnement du système.
Une coupure d’alimentation électrique est équivalente à une action sur un bouton d’arrêt.
L’algorithme II.9 assure la sécurité du fonctionnement de tout le système de scannage.
Début
D_cy et 𝐴 :
Etat normal de
fonctionnement
Reprise
fonctionnement
Etape i
i. 𝐴 A i
Arrêt Actionné
Etape i+1
Arrêt total Coupure
alimentation
Fin
Début
Fin
Pour l’exploitation du dispositif de scannage, nous avons proposé une interface de supervision
et une interface pour le système d’acquisition. Ces interfaces sont présentées dans les
paragraphes suivants.
La supervision forme ainsi l’outil de pilotage des processus industriels, et l’acquisition des
informations en vue de les exploiter pour détecter les anomalies de fonctionnement.
Boutons de
descendre et de
Capteur fin monter de
de course dispositifs de
scannage
Capteur de
présence
Emetteur
Détecteur
gamma
gamma
Colonne de
Moteur distillation
BLDC
L’émetteur et le détecteur sont commandé chacun à part. Une boite de commande définie les
actions de monter et de descendre de chaque diapositif.
Dans cette vue les capteurs de présence et de fin de course prennent des couleurs rouges ou
verts selon son états donnés par l’automate.
Arrêt de
scannage
Démarrage
de cycle
Capteur
de
Entrer de pas
présence
de déplacement
Buté fin de
course
Pour valider le fonctionnement de ces interfaces de commande, on doit tout d’abord définir
les variables de l’application, ensuite traduire les algorithmes de commande en un langage
machine à contacts et les chargés à l’API.
Les variables de notre application WINCC sont les paramètres de communication avec
l’automate. Généralement se sont des bits qui renseignent sur les êtas des sorties et des
entrées, (voir tableau II.4 et tableau II.6). Le système automatisé est commandé par l’API.
Les différents entrés analogiques du système sont converties par l’unité décentralisée en des
entrées numériques. Ces entrées sont transmises par la suite a l’API à travers la liaison
Profibus.
Lors du développement de ce programme nous nous sommes basés sur les organigrammes
élaborés dans la partie précédente et en tenant compte des objectifs que nous devons atteindre
par l’automatisation de ce système de scannage par rayonnement gamma.
b. Simulation
Pour cette phase de test nous avons utilisé un vrai automate Siemens.
Une fois que les algorithmes de commande ont été traduits en langage Ladder, ils sont chargés
dans la mémoire de l’API à traves la communication MPI.
L’interface WINCC permettant de tester le programme.
Les capteurs ont été simulés par des interrupteurs connectés à l’automate. Différent cas de
fonctionnement sont ainsi testés et validés avec succès, figure II.18.
Sens de
déplacement
de l’émetteur
L’objectif de cette partie est de proposer une solution qui corrigera la méthode d’acquisition
des données. Le développement d’une interface soft adéquate assurant la communication avec
le Ratmeter et la récupération des mesures peut faciliter énormément la technique de scannage
normalement effectuée à CNSTN.
d’une première vue qui représente l’affichage générale de l’application, cette vue
montre les étapes de communication avec le mesureur.
une deuxième vue permet la sauvegarder des mesures.
une troisième vue est prévue pour l’affichage de la courbe des mesures en fonction
des pas de déplacement.
Une fois connectée, l’application demande l’initialisation du port série aux paramètres
suivants : 9600 bits/s, 8 bits de données, 1 bit de stop. Si le périphérique ne gère pas les
paramètres spécifiés, une erreur sera générée et le périphérique externe ne fonctionnera pas
correctement.
Conclusion
Le travail présenté dans ce mémoire de projet fin d’études a été réalisé au sein du
Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires (CNSTN). Ce projet a pour objectif
l’automatisation et la supervision de la technique de scannage par rayonnement gamma.
Cette technique permet le contrôle non destructif des matières analysées. Elle est
utilisée notamment dans l’industrie pétrochimique pour le contrôle de plateaux situés dans les
colonnes de distillation des raffineries de pétrole.
Pour l’automatisation de la technique de scannage, nous avons proposé une installation
comprenant un API, une unité décentralisée, un câble Profibus et deux moteurs brushless
contrôlés par deux cartes de commande.
Deux interfaces logicielles ont été proposées. La première assure la supervision du
système automatisé, et la seconde permet l’acquisition des mesures des photons gamma.
Le choix de l’utilisation de l’unité décentralisée dans un réseau Profibus vient du fait que
l’installation est assez grande. De plus, la partie commande doit être située loin de la colonne
à cause de la radioactivité.
Il serait intéressant d’étudier le problème d’asservissement des moteurs brushless afin
de garantir la précision de positionnement de l’ensemble émetteur détecteur.
[1] http://www.cnstn.rnrt.tn
[2] Scanning Technologies Inc. 2001-2006: www.scanningtech.com
[3] http://www.siemens
[4] O. Zahran , H. Kasban, F. E. Abd El-Samie, Utilization of Gamma Rays for
Troubleshooting in Distillation Columns of Petrochemical, The Online Journal on Electronics
and Electrical Engineering (OJEEE), 2004
[5] R.Alami, K. Laraki, Diagnosis of Distillation Column Problems Using New Generation
Gamma-Ray Scanning Gauge,The International Arab Journal of Information Technology,
Marocco, 2007
[6] Rabei Mohammed Al-louch, Automatisation d’une installation de distillation, projet de fin
d’études, Institut Supérieur Industriel, Bruxelles, 2005/2006
[7] Emmanuelle PLOT VICARD, L’information diffusée par l’exploitant sur le risque
nucléaire, thèse doctorat en science de gestion, Université Paris Dauphine, Paris 2010
[8] Christian Merlaud, Jacques Perrin, Jean-Paul Trichard, Automatique informatique
industriel, Edition DUONOD, Paris 1995
[9] Système d’automatisation S7-300, Siemens, SIMATIC, Edition 05/2003
[10] Système de périphérie décentralisée ET 200S, Siemens, SIMATIC, Edition 02/2003
[11] Réseaux PROFIBUS, Siemens, SIMATIC, Edition 2000
[12] Ward Brown, Brushless DC Motor Control Made Easy, Microchip Technology Inc, 2002
[13] http://www.Développez.com
[14] http://www.VbFrance.com
ANNEXES
Annexe A : Etude mécanique de levage de dispositifs
Le mouvement du détecteur et de la source gamma se traduit par une rotation autour de
l’axe de poulie de levage. La rotation est effectuée manuellement, et cette étude mécanique
prépare à la motorisation de cette fonction.
Le schéma I.12 montre les forces et les couples nécessaire pour le déplacement de
dispositifs.
Système de levage
Le fonctionnement de charge étudié peut varier suivant les trois modes suivants :
Tm = Tr = 2n est constant.
Tm > Tr = 2n augmente dans le sens provoqué par Tm.
Tm < Tr = 2n diminue puisque Tr est le plus fort.
Tableau : Paramètres de système de levage de dispositif
Masse de charge m (Kg) Source émettrice de 3.190Kg
rayonnement Gamma