L Evaluation de L Entreprise
L Evaluation de L Entreprise
L Evaluation de L Entreprise
(Approche patrimoniale)
2017/ 2018
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INTRODUCTION
I -L’approche patrimoniale
II -Les différentes méthodes de calcule
1.1. L’actif net comptable(ANC)
1.2. L’actif net comptable corrigé(ANCC)
1.3. La valeur substantielle brute
1.4. Les capitaux permanents nécessaires à
l’exploitation
Cas pratique
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L'évaluation des entreprises présente un grand intérêt pour l'activité
économique et le fonctionnement du marché financier, de ce fait la valeur de
l'entreprise peut être dégager selon différentes méthodes basées aussi bien
sur le passé faisant essentiellement références aux donnée comptables ainsi
que sur des approches axée sur le devenir de l'entreprise considérant que la
valeur d'une action et avant tout liée a sa rentabilité futur, c'est-à-dire aux
dividendes.
Chaque approche est plus ou moins utilisée par les professionnels et plus ou
moins influente sur la valorisation finale en fonction du secteur et de la taille
de la société. On distingue l'approche patrimoniale qui valorise la société à
partir de sa capacité à générer à moyen terme des flux de revenus (cash-
flows, dividendes,...). Il existe également l'approche comparative qui
valorise une société à partir de données sur des sociétés présentant un profil
comparable (opérations comparables, indices de référence, données
financières des concurrents,....)
Approche patrimoniale ;
Approche comparatif ;
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I -L’approche patrimoniale
L’approche patrimoniale consiste à évaluer les actifs de l’entreprise et à calculer la
valeur de ses dettes afin de déterminer la situation nette ou l’actif net comptable. Il est
à noter que seule la valeur historique des biens de l’entreprise (argent utilisé pour
l’acquisition des biens qui ont été amortis) est inscrite dans le bilan de l’entreprise. De
ce fait, le repreneur est tenu d’apporter des corrections et des ajustements. Dans la
plupart des cas, les corrections suivantes sont effectuées :
- Réévaluation : cette opération doit se porter sur les biens qui ont perdu ou ont
pris de la valeur tels que le fonds commercial, les stocks, l’immobilier ou les terrains
Une des forces de cette méthode réside dans sa simplicité conceptuelle. Elle repose en
effet sur une simple somme algébrique des éléments d’actif et des engagements vis-à-
vis des tiers de la société.
L’entreprise apparaît comme une superposition d’actifs et de dettes dont il faut définir
la valeur de manière indépendante.
Cette approche sera privilégiée dans les cas suivants : industries, holdings,
distribution, activité de commerce et autres sociétés foncières. En revanche, elle sera
exclue pour les sociétés telles que les SSII et les sociétés de prestation de services,
dans lesquelles la place des « hommes » représente une part quasi exclusive, ainsi que
pour les Start up pour une raison évidente d’absence d’historique suffisant.
C’est une approche qui gagne en pertinence lorsque les actifs de l’entreprise sont
nombreux et échangeables sur des marchés dédiés.
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La méthode patrimoniale apparaît comme incontournable dans l’univers de
l’évaluation d’entreprise, outil précieux de mesure du chemin parcouru et de
détermination d’un seuil minimum de cession.
Avantages Limite
- Cette analyse est facile à - Cette analyse ne tient pas compte
réaliser et son maniement est de la rentabilité de l’activité
simple
- Il s’agit d’une analyse statique
- Sa réalisation nécessite une qui ne prend pas en compte les
intervention progressive des modifications récentes dans la
experts rentabilité de l’entreprise
Donc :
L’actif fictif correspond à des non-valeurs qui comprennent les frais préliminaires,
les charges à repartir sur plusieurs exercices et les primes de remboursement des
obligations.
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A un moment donné de la vie de l’entreprise, le bilan donne une idée de la situation
de celle-ci, et donc de la valeur comptable des éléments de l’actif et du passif. Il
constitue une vision historique et non économique de l’entreprise, et pour passer de la
première à la deuxième, des retraitements sont nécessaires. Ces derniers permettent de
retenir la valeur de marché des immobilisations et de tenir compte des impôts latents.
On parle alors de l’actif net comptable corrigé (ANCC) lorsque le bilan est retraité.
Tous les postes sans valeur de l'actif sont éliminés de l'actif net comptable. Il s'agit
des
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ANCC = Actif net corrigé – Passif exigible corrigé
Nombre d'actions
-il faut déduire de l’actif tous les éléments corporels ou incorporels non nécessaires à
l’exploitation.
-les éléments incorporels autres que le goodwill, tels que les brevets ou les marques, sont pris
en compte dans la VSB à leur valeur d’évaluation.
-les frais préliminaires sont également inclus dans la VSB (contrairement au principe visant à
calculer ANC).
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Cas pratique
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la Société Anonyme « safir » au capital social composé de 14850 action totalement
libérée .elle été constitué en 1980 .Elle vous fourni les information suivant pour déterminé la
valeur de l’entreprise
Information complémentaire
L’entreprise exploit un matériel acquis par crédit bail dont la valeur actuelle est estimé à
400000
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QUESTION :
SOLUTION :
(1002000*30%)=
( 130000+85000+3000) *30%
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ANCC = 18160600- 15262000= 2898600
METHODE DIRECTE
-value/concessions : -1000
-Value/ITMO : - 472000
-Value/ autre IMM : - 53000
- Value/ créance : -167000
+Value/ FC : + 130000
+ Value/ constructions : + 85000
+Value/ autre IMM incorp : +3000
+ Economie d’impot / - value : + 207600
(472000+53000+167000)*30%
- Dividende - 200000
(1002000*30%)=
( 130000+85000+3000) *30%
ANCC = 2898600
2) La VSB
= actif réels+ actif loués par l’e/se +dépense remise a l’état –actifs hors
exploitation
AN :
18160600+’400000+30000= 18590600
3) Les CPNE
CPNE = 7913100
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L’évaluation des actifs en général, et des entreprises en particulier, est une tâche
extrêmement importante et constitue la variable clé de toute politique financière.
L’étude de la valeur d’une entreprise consiste dans sa valorisation ainsi que dans
l’identification des éléments susceptibles de l’influencer, et en particulier des
sources de création de valeur. La recherche des déterminants de la valeur, de même
que la valorisation à proprement parler, ont fait l’objet depuis une cinquantaine
d’année de très nombreuses recherches, qui permettent aujourd’hui d’appréhender
les différents problèmes en se fondant sur des concepts théoriques solides.
La valorisation d’une entreprise est nécessaire lors de différentes opérations qu’il
s’agisse d’une acquisition ou cession de titres, d’une fusion/acquisition, … Il est
fondamental de connaître avec le plus de fiabilité possible l’élément en question. Le
but n’est pas d’arriver au prix de l’entreprise, qui n’est fixé qu’une fois les
négociations achevées, mais de fixer une fourchette de prix dans laquelle la
transaction peut être considérée comme raisonnable.
Des méthodes, diverses et variées, sont apparues afin de répondre à ce besoin. Elles
ne sont pas toutes utilisées en toutes circonstances et leur utilisation dépend de
l’entreprise sujette à l’évaluation. Le choix d’une méthode est lié à l’optique dans
laquelle on se place :
- soit celle d’un investisseur qui cherche à rentabiliser ou à contrôler son entreprise ;
- soit celle d’un liquidateur qui cherche à évaluer le poids économique des actifs ;
- soit celle d’un administrateur fiscal qui cherche à déterminer la valeur qui sert
d’assiette à l’impôt sur les sociétés.
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