Droit Bancaire Cours Power
Droit Bancaire Cours Power
Droit Bancaire Cours Power
• distribution de crédit
• la mise à la disposition de clientèle de tout moyen de
paiement ou leur gestion
Donc, d’après cette définition, nous constatons qu’une
banque ne peut être qu’une personne morale, c’est ainsi
qu’une banque ne peut être une personne physique.
Ensuite, le terme « habituel » signifie le professionnalisme.
EXEMPLE D’IDENTITÉ BANCAIRE
Société anonyme au capital de 1 009 380 011,25
EUR au 31 mars 2016. Immatriculée au RCS de
Paris sous le numéro unique d'identification B
552 120 222 Numéro APE : 651C
Siège Social : 29 Boulevard Haussmann 75009
Paris
Représentant légal : M. Frédéric OUDÉA, Directeur Général
Directeur de la publication : Mme Caroline GUILLAUMIN
IDENTITÉ BANQUE POPULAIRE MAROC
Dénomination sociale de l'éditeur : Banque Populaire
Statut société: Société Anonyme à Conseil
d’Administration au Capital de 1.731.419.230 DH
RC : Casa 28173
Siège social : Banque Centrale Populaire- 101,
boulevard Mohamed Zerktouni – BP 10.622 - 20100-
Casablanca
Représentant légal : M. Mohamed BENCHAABOUN,
Président Directeur Général et Président du Comité
Directeur du Crédit Populaire du Maroc (CPM). La
BCP agit pour son compte et pour le compte des
Banques Populaires Régionales (Loi 12-96).
Les personnes morales
Le swap de change (en anglais : forex swap) est un produit de gré à gré (du marché
des changes). C’ est une double opération de change.
D'une part, une opération de change comptant exécutée dès la mise en place du
contrat et d'autre part un change à terme. Le swap de change permet à son initiateur
de se procurer immédiatement des devises, puis de les revendre au dénouement du
swap, à un cours négocié lors de la mise en place du contrat.
Article 2
Le capital de la Banque est fixé à 500.000.000 de dirhams.
Il est entièrement détenu par l’Etat.
Sous réserve d’approbation par voie réglementaire, le capital de la
Banque peut être augmenté sur décision du Conseil de la Banque,
le commissaire du gouvernement entendu.
La technique des banques
• La technique des banques s’accompagne d’un
formalisme certain,
• -contrat d’adhésion
• -imprimé préétabli par les banques
• -les opérations de banque ont leur modalité
• -terme des comptes
• -l’émission et l’endossement des effets de
commerce
• -l’établissement de bordereaux « ex
bordereau de remise en chèque »
L’ENDOSSEMENT DES EFFETS DE COMMERCE « lettre
de change »
Endosser un effet de commerce, c’est apposer une signature au verso pour la transmettre
à un autre bénéficiaire en ajoutant la mention « Payez à l’ordre de … » ; mais une
simple signature sans cette mention suffit. Le porteur actuel de l’effet est l’endosseur. Il
la signe et la remet à un nouveau porteur, l’endossataire. Par sa signature, l’endosseur
est engagé par la traite et est garant de celle-ci à l’égard du porteur.
Remarque : Le nouveau porteur ne signe pas l’effet mais s’il veut aussi la transmettre, il le
signera en tant qu‘endosseur et le remettra au nouveau porteur.
L’endossement peut être nominatif, au porteur ou en blanc :
Nominatif : le nom de l’endossataire est mentionné («Payez à l’ordre de + [Nom de
société]») sur l’effet. Il est donc clairement identifié et cela limite les risques de fraude.
Au porteur : le détenteur de la lettre de change est le bénéficiaire.
En blanc : il n y a pas de bénéficiaire désigné. Toute personne peut en devenir
bénéficiaire en remplissant le blanc à son profit. Cette forme d’endossement est par
conséquent fortement déconseillée à cause des risques de fraude inhérents. La
personne qui détient l’effet peut, soit remplir le blanc de son nom ou y mettre le nom
d’une autre personne, soit donner tel quel l’effet à une autre personne (sans remplir le
blanc et sans l’endosser), soit endosser de nouveau en blanc ou au profit d’une
quelconque personne. Les possibilités de Fraude sont très nombreuses. C’est pourquoi
il fortement recommandé de ne pas procéder à des endossements en blanc.
LE CARACTÈRE INTERNATIONAL DE
DROIT BANCAIRE
• Le caractère international de droit bancaire : les techniques bancaires ont
bien souvent un caractère international, certains ont un trait au commerce
international. Il est dès lors important qu’il soit pareil dans tous les pays.
• EX crédit documentaire ou les garanties indépendantes. Il est fréquent
qu’une technique soit importée, comme le leasing ou le factoring. Les
conférences internationales ou des conventions, contribuent à uniformiser
le droit bancaire dans différent pays.
• Enfin, il faut souligner l’importance du droit bancaire. Deux intérêts sont
en jeu, un intérêt général et des intérêts particuliers.
• -un intérêt général, a tel point que l’Etat a dû assurer le contrôle et la
direction. Ainsi, les crédits que distribue le secteur, assurent l’expansion et
l’orientation de l’économie. Les banques jouent un rôle important
d’intermédiaire dans le paiement. La monnaie scripturale occupe une
place plus importante que la monnaie manuelle ou fiduciaire.
• -il y a des intérêt particulier, en ce sens que nul entreprise, nul individu ne
peut renoncer au concours d’une banque aussi bien pour effectuer un
règlement que pour obtenir le crédit, tout commerçant doit ouvrir un
compte en banque (voir art 18 CC). Tout paiement fait par un commerçant
excédant 20 000DH doit être effectué par un chèque barré ou virement.
3) SOURCES DU DROIT BANCAIRE
• La 1ère remarque c’est la diversité des sources. Le droit bancaire puise
l’essentiel de la matière dans le droit commercial (le droit bancaire est une
activité commerciale), puis le droit civil et enfin le droit administratif.
• Le droit bancaire emprunte ses sources en différentes branches du droit dont il
groupe les règles entant que règle professionnelle (droit professionnel des
banques), mais ils connaît cependant deux sources qui lui sont propres : LES
DÉCISIONS DES ORGANES DIRECTEURS DE LA PROFESSION ET LES USAGES,
ainsi que LES SOURCES INTERNATIONALES.
• -D’abord, les décisions des organes directeurs de la profession : ainsi, le
ministère des finances et banque AL Maghreb, et les différents organes qui
peuvent être consultés au besoin ont un pouvoir réglementaire.
• Il fixe les prescriptions d’ordre général applicable aux états de crédit.
• D’une manière générale, on sait que le ministère des finances agit par arrêté,
tandis que banque AL Maghreb décide par circulaire, ce sont là des actes
administratifs qui dès qu’ils sont pris, sont obligatoire comme tout règlement.
SUITE SOURCES DU DROIT BANCAIRE
• ensuite, LES USAGES traduisent l’importance de la pratique dans la
formation de la règle de droit bancaire. Ainsi, le contenu, les effets
des opérations de banques, le comportement du banquier, sont
souvent précisés par l’usage.
• Mais, il doit s’agir d’un véritable usage, c'est-à-dire d’une pratique
consacrée par la profession au moins dans une certaine région et
pendant un temps assez long.
• En droit bancaire, l’usage a la valeur et la portée d’une
convention tacite et comme toute convention, elle doit être
prouvée par la partie qui l’invoque. (C ici qu’on a recours aux
parères qui sont des attestations qui attestent l’existence de
l’usage)
• Un parère peut être délivré par les groupements professionnels
des banques du Maroc (GPBM).
• En tout cas, l’usage bancaire ne peut pas déroger aux règles
posées de façon impératives de la loi. (-l’usage n’est pas au dessus
de la loi, art 2 du code de commerce). Il peut cependant, écarter
une règle de droit supplétive, comme le ferait une convention qui
comporte une clause attributive de compétence territoriale)
LE MOT "PARÈRE« LIÉ À L’USAGE
BANCAIRE »
• Le mot "parère" vient d'un mot latin "pareo" qui
signifie "il est évident".
• Un "parère" est un document servant de preuve à
l'existence et au contenu d'un usage local ou
professionnel, une sorte de certificat de coutume ou
encore d'acte de notoriété
• Jurisprudence : Il est question de la production d'un
parère dans deux arrêts de la Chambre commerciale
de la Cour de cassation dans pour preuve d'un usage
bancaire (Chambre commerciale 12 décembre 1973 pourvoi n°72-12979, et 15
juillet 1992 N° de pourvoi : 90-18530, Legifrance).
SUITE L’USAGE EN DROIT BANCAIRE ET SOURCES INTERNATIONALES
• L’établissement de crédit est une notion consacrée par la loi. C’est une
notion plus large qui englobe à la fois les banques et les sociétés de
financement. Les établissements de crédit ont un monopole, c'est-à-dire
que ceux qui exercent sont protégés par la loi.
• Définition : la loi du 14 février 2006 permet de définir les établissements
de crédits par les opérations qu’ils accomplissent. Ainsi, aux termes de
l’article 1er de cette loi : « sont considérés comme établissement de
crédit les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc,
quelque soit le lieu de leur siège social, la nationalité des apporteurs du
capital social ou de leur dotation ou celle de leur dirigeant et qui
effectue à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités
suivantes :
• La réception de fonds du public
• Les opérations de crédit
• La mise à la disposition de la clientèle de tout moyen de paiement ou
leur gestion. »
LA QUALITÉ D’ÉTABLISSEMENT
• On ne va pas s’arrêter sur la condition de la personne morale et
profession habituelle. Mais avant de s’arrêter sur les activités
qu’exerce l’établissement de crédit, il faut faire deux remarques
préliminaires.
• La qualité d’établissement n’est octroyée qu’aux personnes morales
ayant obtenu l’agrément du gouverneur de banque AL Maghreb après
avis du comité des établissements de crédit. Il ne suffit que des
personnes morales accomplissent à titre de profession habituelle des
opérations de banque. C’est à ce titre qu’à défaut d’agrément, elles
ne peuvent se parer de l’appellation d’établissement de crédit et se
rendent coupables d’infraction au monopole dudit établissement.
• La définition des établissements de crédit donnée par l’art 1er de la loi
du 14 février 2006 n’est pas suffisamment large pour embrasser tous
les professionnels des activités bancaires en opération de banque.
Ainsi, les agents des marchés interbancaires, les maisons de titre, les
compagnies financières n’accomplissent pas les opérations de banque
et dès lors ne sont pas des établissements de crédit.
PARAGRAPHE 1 : RÉCEPTION DE FONDS DU PUBLIC
• En tout cas, l’art 1er de la loi énumère les différentes opérations qu’on appelle aussi
opérations de banques et qui sont retenus comme critère de la qualité d’établissement
de crédit.
• Paragraphe 1 : réception de fonds du public
• Aux termes de l’art 2 de la loi du 14 février 2006 : « sont considérés comme fonds reçus
du public, les fonds qu’une personne recueille de tiers sous forme de dépôt ou
autrement avec le droit d’en disposer pour son propre compte à charge pour elle de les
restituer ».
• Cette notion de réception de fonds du public comporte 3 éléments qu’il faut préciser :
• La notion de « public »: toute personne fait partie du public dès lors qu’elle a une
personnalité juridique distincte de celle du réceptionnaire. Sont assimilés aux réceptions
de fonds du public :
– les fonds déposés en compte à vue : avec ou sans préavis même si le solde du
compte peut devenir débiteur.
– Les fonds déposés avec terme ou devant être restitués avec préavis
– Les fonds versés par un déposant avec stipulation d’une affectation spéciale. Si
l’entreprise qui a reçu le dépôt ne le conserve pas en l’état à l’exception des fonds
versés auprès des sociétés légalement habilitées à constituer et gérer un portefeuille
des valeurs mobilières
– Les fonds dont la réception donne lieu à la délivrance par le dépositaire d’un bon de
caisse de tout billet portant intérêt ou non (art 2 alinéa 2)
PRÉCISIONS
• Ce principe de réception de fonds comporte un certains nombres
d’exceptions. Certains sont prévus par le texte même de l’art 2,
• -il s’agit du personnel
• -des associés
• -les dirigeants ne sont pas considérés comme faisant partie du public en
raison de leur lien étroit avec leur entreprise réceptionnaire
• Par ailleurs l’alinéa 3 de l’article 2 de la même loi, précise que ne sont
pas considérés comme réception de fonds publics :
• -les sommes laissées en compte dans une société par les associés en
nom collectif
• -les commanditaires et les commandités
• -les associés
• -les gérants
• -les administrateurs
• -les membres du directoire ou conseil de surveillance et les actionnaires
détenant 5% au moins du capital social.
• -les dépôts du personnel de l’entreprise, lorsqu’il ne dépasse pas 10>%
de ces capitaux propres
Réception et opération de crédit
• La notion de « réception » : la réception est un acte matériel peu importe le
contrat en vertu duquel cette réception intervient, ça peut être un dépôt, ça
peut être un prêt. Il suffit mais il faut que le réceptionnaire ait le droit de
disposer de fonds pour son propre compte avec obligation de le restituer au
remettant.
• Il faut absolument qu’il y ait une libre disposition des fonds et il suffit que cette
libre disposition dont doit jouir le réceptionnaire résulte du contrat en vertu
duquel la réception de fonds est intervenue.
• Paragraphe 2 : les opérations de crédit
• Aux termes de l’art 3 alinéa 1er de la loi du 14 février 2006 : « constitue une
opération de crédit tout acte à titre onéreux par lequel une personne :
• - met ou s’oblige à mettre à la disposition d’une autre personne à charge de
celle-ci de les rembourser.
• - ou prend dans l’intérêt d’une autre personne un engagement par signature
sous forme d’aval de cautionnement ou de toute autre garantie. »
• Cette définition correspond à la définition classique du crédit dont elle
comporte 3 éléments :
• -une avance ou promesse d’avance de fonds
• -une rémunération du créditeur
• -une restitution
Opérations de crédits
• Cette acception moderne de l’opération de crédit comprend une gamme
étendue d’opération, aussi bien le prêt contrat réel que l’ouverture de
crédit ou les crédits par signature.
• Ces opérations ne sont pas susceptibles de conférer la qualité
d’établissement de crédit que si elles sont effectuées à titre onéreux. On
peut s’interroger sur la portée de cette condition, exclut-elle la réception
de toute contre partie de tout intéressement de toute sorte de
l’opération : Ex : le cautionnement accordé par un concessionnaire par
une compagnie pétrolière.
• Il convient de se référer à l’opération de banque telle qu’elle est
pratiquée par les établissements de crédit eux-mêmes à savoir
moyennant la perception d’un intérêt d’une commission. A défaut
l’opération ne doit pas être considérée à titre onéreux. Sa pratique
habituelle ne peut conférer la qualité d’établissement de crédit ni
constituer une infraction au monopole.
• L’alinéa 2 du même art assimile aux opérations de crédit, le crédit bail et
d manière plus large toute opération de location assortie d’un achat ainsi
que les opérations d’affacturage et de vente à réméré des faits et de
valeur mobilière.
Opération de crédit bail
• L’art 4 de la loi du 14 février 2006, définit les opérations de
crédit bail et de location avec option d’achat, visé à l’art
précédent qu’elle concerne :
– les opérations de location de biens meubles qui quelque soit leur
qualification donne au locataire la possibilité d’acquérir à une date
fixée avec le propriétaire, tout ou une partie des biens pris en
location, moyennant u prix convenu, tenant en compte au moins
pour partie des versements effectuées à titre de loyers.
– Les opérations par lesquelles une entreprise en location des biens
immeubles achetés par elle, construit pour son compte lorsque ses
opérations quelle que soit leur qualification permet au locataire de
devenir propriétaire de tout ou partie du bien en location ou plus
tard à l’expiration du bail.
– Les opérations de location de fonds de commerce ou d’un de ses
éléments incorporels, donne au locataire la possibilité d’acquérir à
une date fixée avec le propriétaire le fonds de commerce ou l’un de
ses moyennant un prix convenu tenant compte au moins une
partie des versements effectuées à titre de loyer à l’exclusion de
toute opération de cession de bail à l’ancien propriétaire dudit
fonds ou d l’un de ses éléments »
Loi et affacturage
• Pour sa part l’art 5 de la même loi définit l’affacturage (le
factoring) en précisant que c’est la convention par laquelle
un établissement de crédit s’engage à recouvrer et à
mobiliser des créances commerciales soit en acquérant
lesdits créances, soit en se portant mandataire du créancier
avec dans ce dernier cas, la garantie d bonne foi.
• Par ailleurs, certaines opérations de crédit, bien que
répondant à la définition de l’article 3, peuvent être
accomplies par des personnes qui n’ont pas la qualité
d’établissement de crédit. Ces opérations énumérées à l’art
12 de la loi, non seulement ne constitue pas une infraction u
monopole bancaire, mais encore ne peut conférer la qualité
d’établissement de crédit à qui les pratiquent, même à titre
habituel.
PARAGRAPHE 3 LA MISE À LA DISPOSITION OU LA GESTION DE
TOUT MOYEN DE PAIEMENT
LES CRITÈRES :
• L’art 10 de la loi 2006 précise que les établissements de crédit, comprennent 2 catégories :
• Les banques d’une part et d’autre part les sociétés de financement. Il autorise banque AL MAGHREB a les
classer en sous catégorie, en fonction des opérations qui sont autorisées a effectué et de leur taille.
• L’activité exercée doit bien entendu consister dans l’accomplissement des opérations de banque, mais
certains établissement peuvent avoir vocation à les accomplir toute, d’autre seulement certaines d’entre
elles. Ces 2 catégories d’établissements sont différenciées par rapport aux 2 critères essentiels suivants :
• -la possibilité qui leur est conférée de recevoir ou non des dépôts à vue ou d’un terme court n’excédant
pas 2 ans. (Le critère de base est la durée)
•
• PARAGRAPHE 1 : LES BANQUES
•
• Les banques selon l’art 10 de la loi bancaire peuvent effectuer toutes les opérations énoncées de l’art 1à
6 de la loi. Elles sont donc autorisées à :
• -recevoir du public des fonds à vue d’un terme inférieur ou égal à 2 ans. L’art 10 précise qu’elles sont les
seules à y être habilité
• -elle distribue également des crédits
• -elles gèrent et mettent à la disposition de leur clientèle tous moyens de paiement. Les banques réalisent
aussi les opérations connexes à leur activité tel que les opérations de change, les opérations sur or ou sur
les valeurs. Le placement, le conseil et l’assistance en matière de gestion du patrimoine, les opérations de
location simple des biens mobiliers ou immobiliers (art 7 de la loi)
• Ainsi la loi bancaire confirme l’universalité de l’activité des banques. Dans le passé, une distinction était
établie entre les banques commerciales ou de dépôt qui comprenait les établissements bancaires et les
organismes financiers spécialisés créés pour intervenir dans des secteurs particuliers et spécialisés. Ces
organismes se différencient essentiellement des banques par le fait qu’ils ne recevaient pas Dépôt à vue
inférieur ou égal à 2 ans. Depuis 1986, à l’instar de la CNCA, la banque national de développement
économique et la CIH on été autorisées de recevoir des fonds du public à vue ou à court terme et à ouvrir
des agences.
SUITE
• Sous l’impulsion des autorités monétaires leurs opérations
se sont approchées de plus en plus de celle de banques
commerciales dont l’activité c’est parallèlement diversifié,
alors qu’elle se limitait initialement à des opérations à
court terme.
• La loi bancaire qui a défini l’universalité de l’activité
bancaire intègre dans sa notion de banque, les organismes
de crédit populaire, ceux du crédit agricole, ainsi que la
banque nationale pour le développement économique et
le CIH.
• Cette loi n’a pas cependant voulu méconnaître la
particularité et leur mission respectives, ce qui a justifié le
maintien pour la plupart de leur texte spécifique avec
toutefois des aménagements visant à la soumettre au
contrôle de banque AL MAGHREB avec des aménagements.
LES DIFFÉRENTES BANQUES ACTUELLES
• Les banques répondant aux critères de définition de la nouvelle loi bancaire,
sont aux nombres de 18 établissements, tout membre du GPBM. Ces
banques sont dans leur majorité privées. Les établissements bancaires
publics ou semi-publics sont peu nombreux et son appelées pour la plupart
à privatiser.
• Les banques off-shore bénéficient de régime douanier fiscal et de change de faveur. Installé à Tanger, les
banques off-shore sont aujourd’hui à trois,
• -ATTIJARI INTERNATIONAL BANQUE
• -BANQUE INTERNATIONALE DE TANGER
• -BANQUE NATIONALE DE PARIS
Paragraphe 2 : sociétés de financements
• La réglementation des établissements de crédit ne recevront pas habituellement de dépôt, traduit le souci
du législateur de les soumettre au contrôle des autorités monétaires et ce d’autant plus que ces
établissements ont connu un développement important dans plusieurs domaines, notamment ceux du
crédit à la consommation et du crédit bail.
• Ainsi, sous l’appellation de société de financement, ces établissements de crédit ne peuvent effectuer
parmi les opérations liées à l’activité bancaire (art 1 à 7) que celles autorisées dans les décisions
d’agrément qui les concernent ou éventuellement dont les dispositions législatives ou réglementaires qui
leurs sont propres (art 11)
• En outre ces sociétés ne peuvent en aucun cas recevoir du public des fonds à vue ou d’un terme inférieur
ou égal à 2 ans puisque les banques sont seules habilités à le faire d’après l’art 11 (alinéa 1). En revanche,
elles peuvent être agréées à recevoir du public des fonds d’un terme supérieur à un an (art 11 alinéas 3)
• La loi distingue ainsi 2 sociétés de financement :
– les sociétés de financement dont les opérations sont limitées par les dispositions législatives ou réglementaires
propres. On peut citer parmi cette catégorie, la caisse marocaine des marchés qui en étant une société anonyme de
droit privé, créée par arrêté, a été modifiée le 12/02/64. cette caisse a été créée en vu d’assurer le financement
d’entreprises titulaires de marché de travaux administratifs ou de fourniture.
– Les sociétés de financements dont l’activité, est précisée dans leur agrément. On peut classer ces sociétés sans que
la liste n’en soit exhaustive par rapport aux principes types d’activité à savoir :
• Les sociétés de crédit bail mobilier et immobilier
• Les sociétés de crédit à la consommation (automobile, électroménager)
• Les sociétés d’affacturage (factoring)
• Les sociétés de cautionnement
• Les sociétés de gestion de moyen de paiement
• Les sociétés de crédit immobilier
LES DIFFÉRENTES SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT :
• La PSF dans son rapport annuelle a classé les sociétés de financement par métier comme suit :
• société de crédit bail ou leasing, nous trouvons BMCI leasing, CHAABI leasing, MAGHREB bail leasing, MAROC leasing, SOGELEASE,
UNION bail, WAFAA bail.
• Les sociétés de crédit à la consommation, ACRED, SALAF CHAABI du centre, SALAF CHAABI du nord ouest ? SALAF CHAABI du centre du
centre nord et du centre sud, SALAF CHAABI de l’orient, SALAF CHAABI du sud, SALAF CHAABI TANASSIFT, ATTIJARI crédit, CREDIT
ECDOM, CREDI COM, DIAR EQUIPEMENT, FINE ACRED, FNAC MULTICREDIT, SALAF ACHANA, SALAF ALMOUSTAKBAL, SOFITEC, SOFAC
CREDIT, SOGEFINANCEMENT, SOFIDEC, SOGECREDIT, SONAC, TASLIF et enfin UNION DE CREDIT et WAFASALAF, SALAFINE.
• Société de crédit immobilier : ATTIJARI IMMOBILIER et WAFA IMMOBILIER.
• Société de cautionnement et mobilisation de créance : il y a la caisse marocaine des marchés et DAR DAMAN. « a » a une créance sur
« b », « x » va consentir un nantissement sur sa créance « b », lorsqu’elle aura besoin d’argent en banque : il y a une relation directe
qui se crée entre « x » banque et « b »
• Société de gestion de moyen de paiement, il y a le centre monétique interbancaire, DINERSCLUB du Maroc, EUROCHEC, INTERBANK,
WAFA MONETIQUE, WAFA CASH.
• Les société d’affacturage : il y a ATTIJARI factoring ou MAROC FACTORING. Nous avons « a » et « b », au lieu que « a » exige le
paiement de « b ». « a » va céder sa créance à « x » qui va se charger du paiement de créance. L’achat de la créance se fait à un prix
moindre de plus, il va aller prendre une assurance en cas du risque de non recouvrement.
• Société de financement sur nantissement de marchandise (warrantage) de magasins généraux. Moi je dépose la marchandise dans un
magasin général, le nantissement est enregistré dans un registre du magasin général et celui qui apporte le warrant (le récépissé) va
récupérer la marchandise
• Société de cautionnement mutuel : les petites sociétés vont établir une caisse mutuelle pour faire face aux garanties en cas de
défaillance d’un membre.
• Ces sociétés sont regroupées autour de 3 secteurs :
• -transport et surtout exploitation de taxis
• -artisanat
• -pêche
• Au niveau du transport, ils sont au nombre de 5 : SOCIMET CASA, SOCIMET MARRACKECH, SOCIMET FES, RABAT, SOCANTA TANGER
• Au niveau de l’artisanat, sont au nombre de 11 : SOCACOIF SOCAMER AGADIR SOCAMAM MARRACKECH COCANA RABAT SOCAMA
SAFI SCAMARE CHAFCHAWAN SOCMAMEK MEKNES SOCMADA OUJDA.
• Pour la pêche, elles sont au nombre de 3 : SOCANAN NADOR ? SOCAMA GHARB SOCMARAC AGADIR.
• Depuis le nouveau code e commerce on a recours au GIE
(GIE)
• Un groupement d'intérêt économique (GIE) est,
un groupement doté de la personnalité morale
qui permet à ses membres (qui doivent être au
minimum deux) de mettre en commun certaines
de leurs activités afin de développer, améliorer ou
accroître les résultats de celles-ci tout en
conservant leur individualité.
Warrantage
• Billet à ordre endossable constituant la mise en gage de
marchandises qui garantissent un emprunt contracté par leur
propriétaire, qui s'en dessaisit par dépôt dans les magasins
généraux. Les magasins généraux. − On les appelle aussi des docks
(...) sont des établissements destinés à recevoir des marchandises
en dépôt et à faire des avances de fonds sur ces dépôts; on délivre
aux déposants des récépissés à chacun desquels est annexé un
bulletin de gage: le warrant (Baradat, Organ. préfect., 1907, p.
302).En appos. Récépissé warrant. La marchandise déposée dans un
magasin général donne lieu à la délivrance d'un récépissé warrant
formé de deux parties et le warrant est créé par le détachement de
la seconde partie (Barr.1967).
• ♦ Warrant agricole, hôtelier, pétrolier. Gage qui ne comporte pas
,,dépossession, et dont le titre, mobile, est établi par le greffe du
tribunal de commerce`` (Bern.-Colli 1981). La France a largement
employé le système de la traite et du warrant agricoles, pour
financer par exemple le stockage des vins et des céréales
(Baudhuin, Crédit et banque, 1945, p. 225).
SECTION 4 : LES ENTREPRISES PROFESSIONNELLES PARTIELLEMENT SOUMISES À LA
LOI BANCAIRE
• les compagnies financières : il s’agit ici d’une nouvelle catégorie et qui désigne les
holdings des groupes bancaires ou financier. La holding, c’est une société qui détient
un portefeuille important. De ce noyau va se dégager des participants, ça peut être
une holding personnelle, ou une holding de financement, elle peut déboucher sur un
groupe de société, ou un conglomérat (spécialisé ou investissement dans différents
domaines. Groupe de société = groupe personnel, groupe (IRAKI), groupe financier
(ONA), groupe contractuel qui est rare. Un établissement de crédit n’est qu’une entité
d’une holding.
• D’après l’art 14 de la loi : « sont considérées comme compagnies financières au sens
de la présente loi, les sociétés qui ont pour activité au Maroc de prendre et gérer les
participations financière et qui soit directement soit par l’intermédiaire de société
ayant le même objet, contrôlent plusieurs établissements effectuant des opérations à
caractère financier, dont un au moins est un établissement de crédit »
• Ces compagnies financières peuvent tout d’abord être soumise au statut de crédit, si
elles exercent elles mêmes des activités rentrent dans le champ d’application. Dans ce
cas, elles sont elles-mêmes soumises directement à la loi 2006, en qualité
d’établissement de crédit. Elles peuvent également et c’est l’hypothèse visée par l’art
14 ne pas exercer elle-même d’activité bancaire. Elle relève alors du statut spécial des
compagnies financières à la condition d’avoir pour filiale exclusivement ou
principalement un ou plusieurs établissements financiers dont l’un au moins et un
établissement de crédit.
SUITE
• Dans une société quand on a 5% c’est un simple placement. Quand on dépasse ce seuil,
on est obligé de faire des déclarations auprès du CDVM. Lorsqu’on a plus de 2/3 on peut
participer à l’AGE. Dans l’art 14, le contrôle veut dire que la société appartient et vous la
contrôler
• Ces compagnies ne sont que partiellement soumises aux dispositions de la loi bancaire et
particulièrement à ces art 47,49,50,51,53,57 et au chapitre II du titre, art 14 alinéa 1.
• Ainsi, ces compagnies se trouvent soumises à l’obligation de répondre aux demandes
d’informations et contrôle de banque ALMAGHREB. Les dirigeants qui refuseraient de
déférer à cette demande d’information seront possibles de sanctions pénales. Les
compagnies financières sont aussi soumises au respect des normes de gestion qui leurs
sont imposées.
• La loi prévoit des règles prudentielles, c'est-à-dire que l’établissement bancaire ne doit
pas avoir beaucoup d’engagement et garder 20% de marge pour faire face à la demande
de la clientèle
• Enfin, elles doivent établir leur compte, totalement ou partiellement sous une forme
consolidée, cette obligation qui s’impose aux établissements de crédit leur est ainsi
étendue.
SUITE
• Forme consolidée : a la base d’un groupe de société, on trouve une holding et
autour il y a des filiales.
• Il y a un aspect purement économique, réaliser des objectifs et déployer une main
• L’aspect juridique : chacune des sociétés a son propre existence juridique, chacune
est indépendante, l’une ne peut payer les dettes de l’autre parce que chacune à sa
personne morale, d’où la difficulté. Cet obstacle faisait que certaine société jouait
de cet aspect (fraude fiscale)
• Sur le plan comptable, on oblige les sociétés de tenir un bilan consolidé, c'est-à-
dire savoir le chiffre d’affaire réalisé par le groupe et par les sociétés = c’est le
bilan consolidé ou compte consolidé. Toutefois, cela n’enlève en rien aux sociétés
de faire leur déclaration fiscale.
• Les compagnies financières sont soumises au contrôle de banque AL Maghreb et
des sanctions disciplinaires sont prévues à l’encontre de leur dirigeant, ça peut
être l’avertissement, blâme ou des sanctions pécuniaires.
• Les intermédiaires en opération de banque : l’art 15 de la loi bancaire précise
que : « les entreprises qui effectuent à titre de profession habituelle les
opérations d’intermédiaires en matière de transfert de fond consistant en la
réception ou l’envoi par tout moyen de fonds à l’intérieur du territoire marocain
ou à l’étranger, des entreprises qui effectuent à titre de profession habituelle le
conseil et l’assistance en matière de gestion du patrimoine.. »
• Ces entreprises sont soumises aux dispositions des titres 3, 4,7 de la loi,
disposition comptable et prudentielle (ratio), contrôle de banque ALMAGHREB,
sanctions pénales ou disciplinaires
•
• Par ailleurs, l’art 13 de la loi précise quatre établissements soumis partiellement à
la loi bancaire, il s’agit :
• -services financiers de la poste qui sont constitués du service de la caisse
d’épargne nationale du service des comptes courant et chèques postaux, du
service des mandats postaux sont soumis au dispositions des art 40 et 48,
51,53,55,57,84,112,113,115,116,118,119,120 et au titre 7 de la loi. Il s’agit
d’informer banque AL maghreb.
• -la caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la caisse centrale de garantie, sont
soumises aux dispositions des arts 4 et celle de titres 3,4 et 7 de la loi
• -les associations de micro crédit régies par la loi n°18-97 sont soumises aux
dispositions du titre IV de la loi (contrôle de banque AL Maghreb)
• -les banques off-shore régies par la loi 58-90 relative au place financière off-shore
sont soumises aux arts 40,55,47, 48,50,51,52,53,55,57,84 ainsi qu’à celle du
chapitre II du titre 4 de la loi (contrôle des comptes par les commissionnaires au
compte)
Section 5 : les conditions d’accès et d’exercice de la condition
bancaire
Pour exercer leur activité, les établissements de crédit ainsi que leurs
dirigeants doivent satisfaire un certains nombres d’exigences qui ont pour
objectif de renforcer la sécurité d u système banquier et financier.
• Est prévu par le législateur, soucieux d’éviter le conflit d’intérêt et les abus de la
part des dirigeants. Elle s’applique selon l’art 37 au président directeur général,
au directeur général, aux membres du directoire ainsi que toute personne ayant
reçu délégation de pouvoir de direction du président directeur général, du
conseil d’administration ou de surveillance d’un établissement de crédit.
• Ces personnes ne peuvent cumuler leur fonction avec des fonctions similaires
dans tout autre entreprise à l’exception de celle qu’elle pouvait exercer au sein :
• -de société de financement ne recevant pas des fonds du public comme c’est le
cas notamment des sociétés de crédit bail, filiales de banque.
• -les sociétés d’investissements comme par exemple la société nationale
d’investissement (SNI)
• -les sociétés de service contrôlés par l’établissement de crédit concerné et dont
l’activité aurait pu être exercé par celui-ci dans le cadre normale de la gestion,
telle que les sociétés gérant le patrimoine immobilier, lié à l’exploitation de
l’établissement de crédit et les sociétés effectuant de travaux informatiques
dans ceux de l’établissement considéré
• La règle de non cumul et ces derniers cas sont des exceptions
B/ règles relatives aux établissements de crédit
• Le législateur a remédié à cette situation en autorisant les établissements de crédit à ouvrir sur le territoire
marocain des succursales, des guichets, des agences, à procéder à leur fermeture et à leur transfert dans une
même commune.
• Il leur a permis également les jours et les horaires d’ouverture qui leur conviennent, les seules exceptions à
ce principe concerne les implantations aux étrangers qui demeurent titulaires de l’accord préalable de
banque ALMAGHREB qui demeure auprès du comité des établissements de crédits (art 33)
• → Tous ceux qui vont à la banque ne détiennent pas forcément un compte en effet il peut s’agir de deux
aspect soit d’un aspect compte soit d’un aspect de crédit cela dépend donc de l’intention des parties.
• La notion de compte en banque révèle de grandes catégories à savoir : le compte courant et le compte
courant ( celui des professionnels qui présente certains avantages)
• Pour l’essentiel l’activité bancaire générale consiste à recevoir les comptes du public et consentir du
crédit. Il s’agit même là de deux opérations de banque par nature (article 6 du code de commerce alinéa
7.
• Les relations des entreprises et des particuliers avec les établissements de crédit s’ordonnent donc selon
cette dualité d’une part un cadre juridique est institué pour la réception des fonds monétaires et
financiers du client et la domiciliation de ces flux de caisse c’est la relation de compte, d’autre part des
formules de financement à terme variable sont proposés pour répondre aux besoins de trésorerie ou
d’investissement de la clientèle bancaire.
• Le recours éventuel à ces emprunts s’organise selon les modalités appropriées d’une relation de crédit.
la notion de compte
• Section 1 : la notion de compte
•
• En général les opérations de banque peuvent être faites par caisse ou par compte.
• Elle sont faites par caisse lorsqu elles sont considérées isolément et font l’objet d’un règlement immédiat
en espèce. Ainsi le porteur d’un chèque l’encaisse au guichet de la banque (tiré), de même le voyageur
change la monnaie étrangère contre la monnaie locale.
• En tout cas la comptabilité de la banque conserve la trace de paiement du chèque ou de l’opération de
change mais il n’est pas utile d’ouvrir un compte au nom du porteur ou du voyageur .L’opération est en effet
isolée et aussitôt réglée.
• Mais le plus souvent les opérations de banque se font par compte, il en est ainsi pour deux séries
d’hypothèses :
• Tout d’abord il peut s’agir d’une opération isolée non susceptible d’un règlement ou d’une d’un règlement
ou d’une exécution instantanée, il est alors nécessaire de retracer cette opération dans un compte ouvert
au nom de celui qui effectue l’opération, ce compte sera clos lorsque l’opération sera terminée.
• Ces comptes destinés à enregistrer une seule opération sont appelés dans la pratique comptes d’ordre,
comptes d’attente ou comptes de passage.
• Les comptes de passage sont récapitulés dans un compte général dit « compte clients divers » ensuite et
surtout les opération de banque sont faites par « compte » lorsqu’elles sont amenées à se multiplier, se
répéter et impliquent une permanence de relations entre la banque et son client .
COMPTE SUITE
• Quand la banque ouvre un compte à son client les diverses opérations sont retracées dans le compte, elles
s’y dénouent et contribuent à former un solde qui fluctue à chaque opération nouvelle, il en est ainsi du
compte de dépôt qu on appelle aussi compte chèque, du compte courant, des différents comptes sur
livret.
• A coté de ces comptes d’espèce il existe des comptes de titre ; ces comptes ne peuvent enregistrer que les
créances ayant pour objet des choses fongibles c'est-à-dire une somme d’argent en une seule et même
monnaie, titre assimilé à des choses fongibles.
• En effet il est difficile de donner une définition du compte bancaire quand sa nature est complexe c’est un
document comptable et en même temps une convention, matériellement le compte est un tableau
synoptique des créances et des dettes réciproques des deux personnes « ici il s’agit de la banque et son
client qu on appelle correspondants ».
• → tout dépend nature du compte, le compte de dépôt est le plus classique il faut faire en sorte de ne
retirer du solde que ce qui est encaissé.
• Le compte courant répond au besoin du commerçant, la physionomie du compte doit changer parce que
le commerçant a besoin de facilités c’est pourquoi il y a une double convention dans la mesure ou il peut
aller au-delà du débit. il y a en effet une compensation entre le débit et le crédit. la banque ne fera pas ça
gratuitement, elle va en bénéficier ( les intérêt) toutefois le commerçant doit déposer des garanties (
cautionnement ; ….)
• Le contrat cadre est celui qui établit la relation de certaines charges alors d autres contrats vont être
joints à ce contrat cadre pour le concrétiser en effet le contrat de compte est un contrat cadre d’où la
double convention.
• Ensuite l’ouverture d’un compte (dépôt ou courant) implique l’engagement du banquier de fournir à son
client certaines prestations relevant du service de caisse.
• Remarquons enfin qu’en lui-même le compte n’est qu un cadre vide , il ne prend vie et ne produit ses
effets que par les opérations qui l enregistrent et dont il a su le règlement convenu c'est-à-dire que les
comptes bancaires sont des contrats cadre.
• Ces contrats sont des instruments du commerce de banque, il importe de préciser le rôle de ces
instruments.
AUTRE PRECISIONS
• Le compte est un instrument du commerce de banque a cet égard son rôle est triple :
•
• D’abord c’est un instrument comptable ainsi le compte constate les opérations et en constate le
résultat (créance ou dette) par des chiffres. Chaque opération se traduit par un article de compte
(article de crédit si le client de la banque est créancier de cette dernière et article au débit s’il est
débiteur) ; lequel article contribue à la formation d’un nouveau solde provisoire indiquant à tout
moment la position créditrice ou débitrice du client.
•
• Ainsi le compte assure au même temps que la preuve la figuration numérique et le résultat
authentique des opérations intervenues (art 492 du CC) art 118 de la loi bancaire.
•
• les comptes de passage sont simplement des instruments comptables, ils n’assurent pas le règlement
des créances qui sont inscrites.
• le compte courant et le compte de dépôt sont aussi des instruments de règlement.
• Les créances sont payées par leur inscription en compte.
• les comptes sont des instruments de garantie. pour les banques en effet c est un
• Instrument de créance.
• Cette garantie réside dans la compensation qui se traduit en partie en articles de crédit, elle est
émanant du mécanisme de compte, cette idée de garantie est très importante dans le compte courant,
elle est pris en considération par les parties et constitue un élément de la convention du compte
courant.
COMPTE SUITE
• Dans le compte de dépôt cette garantie si elle est toujours attachée au mécanisme de compte passe
inaperçue parce que le compte est généralement créditeur, elle n est pas un élément de la convention liant
les parties.
• Le compte peut être aussi un instrument de garantie pour les soldes d’autres comptes si le solde créditeur
d’un autre compte peut être compensé d’un autre solde débiteur d’un autre compte on peut dire qu’il sert
de garantie à ce dernier .
• Enfin s’agissant des diverses catégories de comptes en banque la distinction capitale qui a un contenu
juridique et non pas seulement comptable technique est celle qui oppose le compte courant et les
comptes de dépôt de fonds également appelés comptes de chèques.
• Il est difficile de les distinguer mais la pratique nous fournit une 1ere indication : les banques ouvrent un
compte courant au commerçant et un compte dépôt aux non commerçants mais ce critère même s’il est
commode ne peut être retenu sans réserves sur le plan juridique.
• En plus lorsque la banque qualifie expressément le compte ouvert les juges ne sont pas liés par la
qualification liée donnée aux parties par leurs conventions.
• La finalité économique des deux comptes fournie également une précieuse indication qui ne donne pas la
certitude absolue.
• Le compte courant est destiné à enregistrer des opérations multiples et de natures différentes rendant
chaque correspondant tantôt créancier, tantôt débiteur.
SUITE
• Le compte courant est destiné à enregistrer des opérations de caisse qui viennent augmenter ou diminuer
le dépôt initial.
• Certains types de comptes sont des variétés de comptes de dépôt. Le régime particulier du compte tient
sort à un aménagement jumelé d autres opérations (opérations compte livret, compte d’épargne
logement, compte livret d’épargne institué aux travailleurs manuels, compte à terme, compte pour le
devellopement industriel) soit à la nécessité de facilité de contrôle de certaines activités professionnelles
(compte clientèle de l’avocat , comptes des agents d’affaire, compte des administrations de biens et
syndicat de copropriété) soit à la personnalité de leur débiteur ( compte mineurs )
•
• D’autres types d e comptes sont des modalités du compte courant ou du compte de dépôt exemple
conjoints, comptes de garantie , comptes a durée éphémère (les comptes de passage )
•
• Nous étudierons seulement le compte courant et le compte de dépôt après avoir déterminé les règles qui
leur sont communes.
• En tout cas une remarquable innovation du code de commerce consacré au livre IV est loué au contrats
commerciaux, tout un titre 7 aux contrats bancaires ( art 487 à 544) . la caractéristique majeure de cette
division est d’avoir distingué le contrat de dépôt de fonds ( art 509 et 510) et la convention , le compte en
banque ( art 493 à 505 ) code de commerce .