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Par
Sous l’encadrement de :
ANNEE ACADEMIQUE
ACADEMIQUE
2009-
2009-2010
Remerciements.
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ................................................................
................................................................................................
....................................................................
.................................... i
SOMMAIRE ................................................................
................................................................................................
.............................................................................
............................................. ii
RESUME ................................................................
................................................................................................
.................................................................................
................................................. iii
ANNEXES ................................................................
................................................................................................
..............................................................................
.............................................. 47
RESUME
Le modèle de la machine exploité dans ce projet a été élaboré en fonction des seuls
paramètres qui décrivent complètement son fonctionnement et qui sont par ailleurs
accessibles et mesurables ; permettant ainsi d’étendre ce travail (principalement la partie
simulation) à toutes les MAS indépendamment de la construction du rotor.
Ensuite, la simulation et enfin, l’expérimentation ont ensuite été effectuées en régime
dynamique dans plusieurs conditions et les résultats sont donnés dans les chapitres respectifs.
INTRODUCTION GENERALE
Les machines à courant continu (MCC) occupent de nos jours de moins en moins le
marché de la variation de vitesse. Elles sont beaucoup utilisées en traction électrique et en
robotique car elles permettent un contrôle séparé du flux et du couple : la production du
couple et la création du flux sont indépendantes. Mais cette machine sensible nécessite un
entretien relativement lourd et possède un couple volumique inférieur et un prix supérieur aux
autres technologies de machines. Ainsi, elle a beaucoup tendance à être remplacée par des
machines à courant alternatif : machines synchrones (MS) et asynchrones (MAS) ; et dans ces
conditions, la machine nécessite un convertisseur et un calculateur biens adaptés (onduleur et
microcontrôleur).
Introduction
Introduction
La commande vectorielle de la machine asynchrone est principalement basée sur le
régime transitoire par opposition à la commande scalaire qui elle, est basée sur le régime
permanent. Il est donc nécessaire et même indispensable de lui donner un modèle réaliste
(équations mathématiques) permettant son étude en régimes transitoires.
Ce modèle qui doit se rapprocher au mieux de la réalité, est obtenu à partir des
équations des tensions (stator et rotor) de la machine, combinées aux équations de flux et
exprimées dans un repère diphasé quelconque de la machine.
Hypothèses de travail
L’étude de cette machine traduit les lois de l’électromagnétisme dans le contexte
habituel d’hypothèses simplificatrices :
Figure 1-
1-1 : Représentation des enroulements de la machine [12]
Sur cette figure, θ est l’angle entre la phase (a) du stator et la phase (A) du rotor dont
les enroulements sont en court circuit.
La loi de Faraday permet d’écrire :
dϕ
v = Ri + (1.1)
dt
Ce qui sous forme matricielle généralisée, donne :
• Au stator
[v s ] = Rs [I s ] + d [ϕ s ] (1.2)
dt
• Au rotor
[vr ] = 0 = Rr [I r ] + d [ϕ r ] (1.3)
dt
v sa v ra I sa I ra
[ϕ s ] = [Lss ][I s ] + [Lsr ][I r ]
Avec : [v s ] = v sb ; [v r ] = v rb ; [I s ] = I sb ; [I r ] = I rb et
v sc v rc I sc I rc [ϕ r ] = [Lrr ][I r ] + [Lsr ][I s ]
Sans entrer dans les détails, le flux pour chaque phase est composé de son flux propre
et du flux dû aux courants de toutes les autres phases. [Lss ] , [Lrr ] et [Lsr ] étant respectivement
les matrices inductances propres (stator et rotor) et inductances mutuelles stotor-rotor.
I.2-
I.2- Modèle diphasé de la machine
D’après le théorème de Blondel, deux enroulements en quadrature suffisent pour créer
un champ tournant. Donc le champ tournant crée par un système d’enroulements triphasées
(trois bobines) équilibrées peut également être crée par le système diphasé (deux
enroulements en quadrature) équivalent.
I.2.1-
I.2.1- Transformation de Clarke ou de Concordia
Passage du système triphasé fixe au système diphasé fixe
Les transformations de Clarke et de Concordia permettent (l’une ou l’autre) de passer
d’un repère à trois axes équilibrés (triphasé) abc à un repère à deux axes en quadrature
(diphasé) αβ . Ce qui est très intéressant puisque l’objectif de la commande vectorielle est de
parvenir à commander séparément les deux grandeurs flux et couple qui seront chacune,
associée à un axe.
L’objectif de toute commande de machine étant le transfert maximum de puissance
(entre la machine et sa charge), nous choisissons pour la suite la transformation de Concordia
qui conserve la puissance et non les amplitudes par rapport à celle de Clarke qui ne conserve
que les amplitudes et pas la puissance. Cette transformation se fait en appliquant au système
triphasé X , la matrice T32 de Concordia comme suit :
xa 1 1
T32 1 − −
x xα
[ ] 2
x soit xαβ = T32 [x abc ] ; avec T32 =
3 2
b (1.4)
β 2 3 3
xc 0 −
2 2
I.2.3
I.2.3-
2.3- Transformation de Park
Passage du repère fixe ( α , β ) au repère tournant ( d , q )
Toujours dans le but de rendre compte au mieux de la réalité, il est nécessaire de travailler
dans un repère tournant, puisque le rotor de la machine est en mouvement.
Grâce à la transformation de Park qui n’est rien d’autre qu’une rotation d’angle θ (angle
électrique correspondant à la position choisie pour la transformation), il est possible de passer
du repère fixe ( α , β ) à un repère tournant ( d , q ) dit de Park, qui peut ensuite être associé
soit au stator, rotor ou champ tournant.
La transformation se fait ainsi en appliquant au système diphasé X , la matrice de rotation
R (θ ) telle que :
xα R (θ ) x d cos θ sin θ
x [ ] [ ]
x soit x dq = R(θ ) xαβ ; avec R (θ ) = (1.5)
β q − sin θ cos θ
Figure 1-
1-3 : Illustration de la transformation de Park (de αβ à dq ) [12]
xa
P (θ )
x
b
xd
[ ]
x soit x dq = P(θ )[x abc ];
xc q
2π 2π
cos θ cosθ − cosθ +
2 3 3
avec P (θ ) = (1.6)
3 2π 2π
− sin θ − sin θ − − sin θ +
3 3
Dans la suite, nous utiliserons cette transformation directe qui rend les différentes grandeurs
constantes.
Pour un système de tensions statoriques v abc triphasé équilibré telle que :
v = V 2. cos(ωt + γ )
sa
2π
v sb = V 2. cos ωt + γ − (1.7)
3
2π
v sc = V 2. cos ωt + γ +
3
[ ]
La transformation est : v dq = P(θ )[v abc ] et le développement du calcul fournit :
II-
II- Modèle de la machine dans un repère
repère de Park
II.1-
II.1- Equations de la machine asynchrone en régime dynamique
Ces différentes transformations conduisent finalement au modèle mathématique
général dans un repère de Park, utilisé pour la machine asynchrone en régime transitoire. Ce
modèle est décrit par les équations ci-dessous :
Couple électromagnétique
Le couple électromagnétique s’exprime par différentes expressions [5] dont celle qui nous
intéressera est :
Cem = p M (I rd I sq − I rq I sd ) = p (I sqψ rd − I sdψ rq )
M
(1.13)
Lr
II.2-
II.2- Choix de l’orientation du repère ( d , q ) de Park
Le repère tournant ( d , q ) de Park peut être lié :
- soit au stator ( θ& = 0 et θ& = ω ) pour l’étude des grandeurs rotoriques.[13]
s r r
dψ sd
Vsd = Rs I sd + dt − ω sψ sq
ψ sd = Ls I sd + MI rd
dψ sq
V = R I + + ω sψ sd ψ = Ls I sq + MI rq
sq s sq
dt sq
dψ rd
avec (1.14)
Vrq = 0 = Rr I rd + − ω rψ rq ψ rd = Lr I rd + MI sd
dt ψ rq = Lr I rq + MI sq
dψ rq
Vrq = 0 = Rr I rq + + ω rψ rd
dt
dI sd M 2 Rr + L2r Rs RM Mω r 1
= 2 I sd + ω s I sq + 2 r 2 ψ rd + ψ rq + Vsd
M Lr + Lr L s Lr L s − M L r Lr L s − M
2 2
dt M2
Ls −
Lr
dI sq M 2 Rr + L2r Rs Mω r Rr M 1
dt = −ω s I sd − M 2 L + L2 L I sq − L L − M 2 ψ rd + L2 L − M 2 L ψ rq + M2
Vsq
r r s r s r s r
Ls − (1.15)
Lr
dψ MRr R
rd = I sd − r ψ rd + ω rψ rq
dt Lr Lr
dψ
rq = MRr I sq − ω rψ rd − Rr ψ rq
dt Lr Lr
phases,…) peut être faite par simulation et ce, de façon très aisée. Une illustration sera faite
dans la partie Simulation (chapitre 2) de ce projet.
III-
III- Commande vectorielle de la machine asynchrone
Le contrôle vectoriel de la machine asynchrone construite ci haut (1.15), consiste
principalement à commander en régime dynamique et séparément (de façon découplée) le
flux et le couple comme c’est le cas (naturellement) pour une machine à courant continu
(excepté de type série).
Figure 1-
1-4 : Schéma de principe d’une commande vectorielle (directe) [12]
III.1-
III.1- Choix de la stratégie de commande
Le contrôle vectoriel consiste donc à choisir un système d’axe ( d , q ), de façon à
régler le flux par une composante du courant ( I sd ) et le couple par l’autre composante ( I sq ).
Ainsi, on peut construire une loi de commande assurant le découplage du couple et du
flux permettant d’obtenir des fonctionnements comparables à ceux de la MCC (excepté de
type série).
Cette régulation de flux statorique ou rotorique (orienté suivant l’un des axes d et q) peut être
soit directe soit indirecte.[4]
• Contrôle directe : le flux est régulé par une contre-réaction. Il doit donc être mesuré
ou estimé.
• contrôle indirect : le flux n’est ni mesuré ni reconstruit. Il est fixé en boucle ouverte.
Ainsi, les tensions ou courants assurant l’orientation du flux et le découplage sont
évalués à partir d’un modèle de la machine en régime transitoire.
Nous adopterons dans ce projet une stratégie de commande indirecte par orientation du
flux rotorique avec capteur de position ou de vitesse au rotor, nécessaire pour effectuer les
changements de coordonnées. Elle est plus simple que la commande directe mais les résultats
obtenus sont de performances plus faibles.[5]
III.2-
III.2- Choix de l’orientation du flux
La suite du raisonnement consiste à fixer l’orientation du flux. Trois possibilités se
présentent :
- Flux statorique : ψ sd = ψ s et ψ sq = 0 (1.16)
- Flux d’entrefer : ψ ed = ψ e ψ eq = 0 (1.17)
- Flux rotorique : ψ rd = ψ r et ψ rq = 0 (1.18)
MRr I sq
0= I sq − ω rψ rd soit : ωr = (1.19)
Lr τ rψ rd
• Loi d’autopilotage
Il s’agit simplement de la loi de fonctionnement de la machine asynchrone, mais en tenant
compte de la loi d’orientation ci-dessus.
Nous avons donc : ω s = ω r + ω . (1.20)
I sq I sq
Et avec ω r = et ω = p Ω , nous obtenons : ω s = + pΩ (1.21)
τ rψ rd τ rψ rd
I sq
θ s = ∫ ω s dt = ∫( + p Ω ) dt (1.22)
τ rψ rd
[
(I sqψ rd ) = p M (I mr I sq ) = p(1 − σ )Ls I mr I sq ]
2
M
C em = p (1.23)
Lr Lr
Figure 1-
1-5 : Schéma de principe d’une commande vectorielle indirecte à orientation de flux [12]
III.4-
III.4- Choix du mode d’alimentation
Pour ce type de commande, l’alimentation de la machine est faite par un onduleur de
courant ou de tension selon les besoins.
• Alimentation en courant
Pour une alimentation en courant, les variables de commande sont I sd et I sq . Mais la
source de courant est lourde et chère à cause des inductances de lissage. Ce mode
d’alimentation est beaucoup plus réservé aux applications de très fortes puissances où la
forme du courant est particulièrement prise en compte (pour réduire les ondulations de
couple).
• Alimentation en tension
Dans ce cas, les variables de commande sont Vsd et Vsq . Les onduleurs de tension qui
ne nécessitent pas d’inductance lourde et coûteuse indispensable pour réaliser une source de
courant, sont beaucoup préférés et utilisés en traction électrique (TGV transmanche, voiture
électrique,…) [5].
III.5-
III.5- Synthèse du modèle final
En injectant les expressions de l’orientation du flux rotorique (ψ rd = ψ r et ψ rq = 0 )
dans les équations des tensions (1.14), on obtient :
dψ sd
Vsd = Rs I sd + dt − ω sψ sq
ψ sd = Ls I sd + MI rd
d ψ ψ = L I + MI
Vsq = Rs I sq + + ω sψ sd sq
sq
s sq rq
dt avec (1.24)
dψ r ψ r = Lr I rd + MI sd
0 = Rr I rd + 0 = Lr I rq + MI sq
dt
0 = Rr I rq + ω rψ r
Et le couple électromagnétique : C em = p
M
(I sqψ rd ) (1.25)
Lr
Le flux rotorique peut être obtenu par la relation : ψ r = MI mr . (1.26)
ψr
On définit ainsi le courant magnétisant I mr = et on obtient de la troisième équation du
M
(1.22), combinée à celle des flux :
dψ rd M 1 dI 1 1
= I sd − ψ r ⇔ mr = I sd − I mr . Expression qui, dans le domaine de Laplace
dt τr τr dt τr τr
devient : pI mrτ r = I sd − I mr .
1
Ce qui donne : I mr = I sd (1.27)
1 + pτ r
Relation montrant que les deux grandeurs I mr et I sd sont égales, en régime permanent.
Apres combinaison des équations du (1.22), les équations des tensions statoriques en
d et q s’écrivent :
M 2 dI sd M2 M dψ r
Vsd = Rs I sd + Ls − − ω s Ls − I sq +
Lr dt Lr Lr dt
(1.28)
V = R I + L − M dI sq + ω L − M I + M ψ
2 2
sq s sq s L dt s s
Lr
sd
Lr
r
r
1
Dans le domaine de Laplace, en remplaçantψ r = MI mr , avec I mr = I sd dans les
1 + pτ r
équations ci-dessus, on obtient :
M2 M2 M2
Vsd = Rs I sd + Ls −
pI sd − ω s Ls −
I sq + pI mr
Lr Lr Lr
(1.29)
V = R I + L − M pI + ω L − M I + M I
2 2 2
sq s sq s L sq s s
Lr
sd
Lr
mr
r
On peut constater à partir de ces équations que le système des deux axes est fortement
couplé : chacune des composantes (entrées) Vsd et Vsq de la tension influence à la fois les
courants (sorties) I sd et I sq . Pour contourner ce problème et pouvoir contrôler le flux
indépendamment du couple, nous allons transformer ce système multi variable (deux entrées
et deux sorties couplées) en deux systèmes mono variables (une entrée, une sortie).
III.6-
III.6- Découplage des commandes des
des axes d et q
Pour découpler l’évolution des courants I sd et I sq , nous définissons deux nouvelles
entrées notées Vsd 1 et Vsq1 dont les équations correspondantes font appel respectivement à I sd
et I sq . Plusieurs techniques permettent ainsi le découplage des axes d et q :
En admettant que le courant magnétisent (flux) varie très peu par rapport aux courants
I sd et I sq (ce qui est vérifié en simulation et en expérimentation) [9], on se réduit à :
e sd = −ω sσLs I sq
(1.31)
e sq = +ω sσLs I sd + (1 − σ )Ls I mr
Vsd 1 V sd
Vsq1 V sq
Figure 1-
1-6 : Illustration du couplage des commandes des axes d et q
Modèle de la MAS dans le repère ( d , q ) de Park
Vsd 1 V sd
Vsq1 V sq
Modèle de la MAS
Découplage dans le repère ( d , q ) de Park
Figure 1-
1-7 : Schéma de découplage par compensation
III.7-
III.7- Régulation
Le contrôle des grandeurs flux et couple de la machine passe par l’asservissement de
la dynamique des courants statoriques I sd et I sq à l’aide des tensions de commande Vsd et
Vsq qui leur sont liées ainsi qu’à la pulsation ωs .
III.7.1
III.7.1-
.1- Régulation des courants
courants
A partir de la figure précédente, on aboutit à un schéma bloc simple pour chacun des
deux axes : Ce qui correspond à la boucle de régulation de chacun des courants I sd et I sq .
III.7.2-
III.7.2- Régulation et asservissement de la vitesse
La chaîne de contrôle de la vitesse peut être représentée par le schéma fonctionnel ci-dessous :
Figure 1-
1-9 : Contrôle de la vitesse
vitesse mécanique
Ces régulateurs (de courant et de vitesse) qui sont simplement des correcteurs PI
(Proportionnel et Intégral) seront synthétisés en continu et en discret dans les chapitres
respectifs de simulation et d’expérimentation.
Le choix des régulateurs PI est ici justifié par sa simplicité de mise en œuvre. Ce qui
simplifie considérablement et avantageusement le problème car les régulateurs PID
(Proportionnel, Intégral et Dérivé) bien que permettant d’anticiper et d’accélérer la régulation,
ne conviennent pas car sont très sensibles aux bruits et donc amplifient beaucoup ceux-ci [9].
Tous les détails de calcul de ces correcteurs en continu et en discret seront faites dans
les chapitres correspondants.
Figure 1-
1-10 : Schéma de la commande vectorielle indirecte avec régulation de courant [14]
Conclusion
Le travail de modélisation effectué jusqu’ici a permis de donner à la machine
asynchrone un modèle global (qui peut être adapté selon les besoins) à partir des différentes
équations de fonctionnement. Ce modèle permettant déjà l’étude de la machine en régime
transitoire.
Pour la commande vectorielle, tous les éléments fondamentaux et nécessaires ont été
choisis et définis ainsi que les boucles de régulation. La suite (chapitre 2) va consister en la
simulation d’abord du démarrage et ensuite de la commande vectorielle. Cette dernière se
faisant en passant par la synthèse des différents régulateurs.
Introduction
La mise en œuvre de tout système de commande de dispositifs électromécaniques,
commençant toujours par une modélisation suivie du dimensionnement de différents
paramètres, passe avant la réalisation, par une phase capitale dite « de simulation » qui
permet d’avoir une image du comportement réel du système à mettre en oeuvre. Ainsi, Il est
facile d’en prévoir les conditions de fonctionnement. Le chapitre précédent a été consacré à la
modélisation de la machine asynchrone et à la définition de tous les éléments nécessaires à sa
commande vectorielle indirecte.
Figure 2-
2-2 : Blocs de transformation directe et inverse nécessaires
I.2-
I.2- Bloc Machine Asynchrone
Le système d’équation d’état (1.15) tel qu’écrit, permet facilement la simulation de la
machine en régime transitoire à partir d’un programme écrit sous Matlab.
Mais pour la simulation avec Simulink, nous avons choisi de l’écrire plus simplement (simple
transformation) en posant ψ rd = MI md et ψ rq = MI mq , sous la forme ci-dessous indépendante
de la mutuelle et facilitant la mise en schéma-blocs.
Equations électriques :
dI md
Vsd = (Rs + σLs p )I sd − ω sσLs I sq − ω s (1 − σ )Ls I mq + (1 − σ )Ls dt
dI mq
Vsq = (Rs + σLs p )I sq + ω sσLs I sd + ω s (1 − σ )Ls I md + (1 − σ )Ls dt
(1 + τ r p )I md = I sd + ω rτ r I mq (2.1)
(1 + τ r p )I mq = I sq − ω rτ r I md
Equations mécaniques :
[ ]
(Jp + f )Ω = p (1 − σ )Ls I md I sq − I mq I sd − Cr = Cem − Cr
ωr = ω s − p Ω
Ce modèle présente une particularité fondamentale dans la mesure où elle ne tient pas compte
des paramètres du rotor (résistance et inductance) qui ne sont ni accessibles ni mesurables
pour un rotor à cage.
Donc, indépendamment de la construction de son rotor, la machine asynchrone triphasée peut
être caractérisée par les six paramètres mesurables ci-dessous :
• électriques : Rs , Ls , τ r et σ .
• Mécaniques : J et f .
Pour ce projet, les valeurs de ces paramètres données ci-dessus correspondent aux résultats de
l’indentification de la machine que nous avons effectuée en Laboratoire en vue de la
simulation et dont les détails de manipulation seront donnés dans le prochain chapitre.
L’ensemble de ces six équations permettent donc de construire le schéma blocs (Simulink) ci-
dessous qui représente le moteur asynchrone dans le repère ( d , q ) de Park choisi.
Figure 2-
2-4 : Schéma-
Schéma-blocs de la MAS dans le repère de Park
Ce qui encapsulé, nous donne le bloc Machine Asynchrone en abc ci-dessous, utilisé pour la
simulation.
Figure 2-
2-5 : Bloc MAS réelle
I.3-
I.3- Bloc Onduleur
Il s’agit simplement d’un bloc contenant le
premier ordre pour chacune des phases.
Les entrées étant les tensions de référence
fixées par les courants de référence et les
sorties les tensions d’alimentation de la
machine.
Figure 2-
2-6 : Bloc Onduleur
I.4-
I.4- Bloc Orientation du flux rotorique
L’équation (1.19) de la loi d’orientation du
flux rotorique permet de construire le bloc
ci-contre :
Figure 2-
2-7 : Bloc Orientation
du flux rotorique
I.5-
I.5- Bloc Autopilotage
L’équation (1.21) de la loi d’autopilotage
permet de construire le bloc ci-contre :
Figure 2-
2-8 : Bloc Autopilotage
I.6-
I.6- Bloc Régulateur
Les correcteurs étant tous de type PI, on
peut les encapsuler chacun et obtenir le
bloc ci contre, avec la référence en entrée
et la sortie corrigée.
Figure 2-
2-9 : Bloc Régulateur
I.7-
I.7- Bloc Découplage (par compensation)
Il s’agit simplement du bloc correspondant
à au découplage par compensation des
commandes des deux axes d et q , illustré
à la figure 1.7.
Figure 2-
2-10 : Bloc Compensation
II-
II- Simulation du démarrage direct de la machine asynchrone
relié
reliée
iée au réseau
En alimentant directement (réseau EDF) la machine (modèle de la figure 2-7) par une source
triphasée de tensions équilibrée de fréquence 50Hz, on obtient les résultats ci-dessous :
e- Courant Statorique
Statorique Isa
Figure 2-
2-11 : Résultats de la simulation du démarrage direct de la MAS
III-
III- Synthèse des régulateurs (de type PI)
Pour la simulation, les correcteurs seront simplement synthétisés en continu (forme
symbolique de Laplace) contrairement à l’expérimentation où les correcteurs devront tous être
discrets (utilisation du DSP).
Les régulateurs sont de type PI car comportent une action proportionnelle qui sert à régler la
rapidité de la régulation et une action intégrale qui sert principalement à annuler l’erreur
statique en régime permanent.
III.1-
III.1- Modélisation de l’onduleur à MLI
Le convertisseur statique qui est un onduleur de tension contrôlé en courant, introduit un
retard statistique pur (temps mort, protections, commande des interrupteurs statiques, temps
T
−p
2
de conversions, etc…) représenté par : e .
T
−p
2
La fonction de transfert de l’ensemble (onduleur-commande rapprochée) est G0 e .
G0 étant le gain statique de l’ensemble.
Mais pour simplifier le calcul des différents correcteurs, nous ne considérons que le retard de
l’onduleur et la fonction de transfert de l’ensemble (onduleur-commande rapprochée) sera
1
assimilé au premier ordre . Donc G0 = 1 .
1 + pT
III.2-
III.2- Correcteurs de courant
Le schéma bloc pour l’axe d devient donc :
ω0 ω 02
Kp 1 Rsστ s
ω0 = et m = .
Rsστ s T 2 K pT
1
Pour un coefficient d’amortissement m = ≈ 0,7 (dans le cas habituel), les abaques des
2
dépassements et des temps de réponse (annexe…) donnent :
ω 0 t r ≈ 3 , et D(%) ≈ 5 .
1 + 0,008 p 1 + 0,008 p
Axe d : C Id ( p ) = 36,65. et axe q : C Iq ( p ) = 36,65.
0,008 p 0,008 p
III.3-
III.3- Correcteur de vitesse
Dans une régulation en cascade, la boucle interne est toujours beaucoup plus rapide
que la boucle externe. Ainsi, en négligeant l’influence de la boucle de courant sur la
dynamique de vitesse, le schéma simplifié de régulation et d’asservissement de la vitesse est
le suivant :
K pv p + K iv *
on obtient : Ω =
1
(Jp + f ) p
(
Ω − Ω −) 1
C
(Jp + f ) r
K pv p + K iv p
Soit : Ω = Ω* −
Jp + (K pv + f ) p + K iv Jp + (K pv + f ) p + K iv
2 2
Cr
J 2m K pv + f
1
L’identification à un système du second degré donne : et = = .
ω 02 K iv ω0 K iv
Pour un amortissement m = 1 , on a ω 0 t r ≈ 4,75 , on obtient les paramètres du correcteur :
2
4,75 9,5
K iv = J et K pv = J −f
tr tr
1 + 0,125 p
correcteur de vitesse retenu est donc : C v ( p ) = 0,5.
0,125 p
IV-
IV- Simulation de la commande vectorielle indirecte
à flux rotorique orienté
Nous allons maintenant procéder à la simulation de la commande vectorielle qui est
l’objet principal de ce chapitre et de ce projet. La simulation concernera dans un premier
temps la commande en mode non découplée (avec les deux axes couplés comme
naturellement) et enfin la commande en mode découplé (avec les deux axes découplés).
IV.1-
IV.1- Calcul des valeurs nominales des références
IV.1.1- Valeur nominale I sdn du courant d’axe d
IV.1.1-
D’après la relation (1.27), la valeur nominale I sdn du courant d’axe d est, en régime
permanent, celle du courant magnétisant I mrn absorbé à vide (couple nul). Ce qui en réalité,
est vrai lorsqu’on néglige la chute de tension dans la résistance statorique. On a ainsi :
V 230
Vs 0 = Vsn = X m I mdn = Ls ω sn I mdn ⇔ I mdn = sn = = 1,38 A
Ls ω sn 0,53 × 100π
−
D’après la relation : I s = I sd + jI sq tirée de la transformation de Park, on obtient :
I mrn = I sdn = 3I mdn [10].
IV.2-
IV.2- Illustration du découplage de la commande des axes d et q
- Pour 0 < t ≤ 0,5s , les consignes I IsdREF et I IsqREF sont respectivement fixées à 2,5A et 0.
- Pour 0,5 < t ≤ 1s , on procède à un échelon de I IsqREF = 8 A , sans modifier I IsdREF .
- Pour t > 1s , on ramène la consigne I IsqREF à 4A.
a- Axes d et q couplés
couplés b- Axes d et q découplés
IV.3-
IV.3- Commande vectorielle en mode non découplée (sans compensation)
En associant tous les blocs nécessaires construits précédemment, nous sommes
parvenus à réaliser le schéma de la simulation ci-dessous qui correspond à celui de la
figure 1.10 du chapitre précédent sur lequel, a été rajoutée la boucle de régulation de la vitesse.
Figure 2-
2-15 : Schéma de la simulation de la commande vectorielle indirecte à flux orienté
des deux axes d et q de la machine asynchrone (MAS naturelle) avec Simulink
orienté avec couplage
Résultats de la simulation :
c- Vitesse angulaire
d- Couple électromagnétique
Figure 2-
2-16 : Résultats de la simulation de la commande vectorielle à flux rotorique orienté de la MAS
(Sans compensation)
IV.4-
IV.4- Commande vectorielle en mode découplée (avec compensation)
Le schéma en mode découplé est exactement le même qu’en mode couplé, en plus du
bloc de compensation (découplage).
La simulation a été effectuée de la même manière et dans les mêmes conditions que
précédemment.
Figure 2-
des deux axes d et q,
q, de la machine asynchrone (MAS découplée)
découplée) avec Simulink
2-17 : Schéma de la simulation de la commande vectorielle indirecte à flux orienté avec découplage
Résultats de la simulation :
c- Vitesse angulaire
d- Couple électromagnétique
Figure 2-
2-18 : Résultats de la simulation de la commande vectorielle à flux rotorique orienté de la MAS
(Avec compensation)
compensation)
a- Courants
Courants Isd et Isq b- Vitesse
Figure 2-
2-19 : Résultats de la simulation d’une inversion
inversion de vitesse de 100 rad/s à -100 rad/s,
en commande vectorielle indirecte (Avec compensation)
Conclusion
A partir de ces résultats de simulation, on peut effectivement prévoir le comportement
de la machine en régime dynamique. Cette simulation a permis par exemple de voir
l’influence du découplage des commandes des deux axes ; découplage qui n’est pas parfait
mais qui réduit considérablement leur dépendance, l’une de l’autre.
Le dépassement de la vitesse augmente avec l’amplitude de la consigne. Ce qui peut
être acceptable en simulation et non dans la réalité où des régulateurs IP Anti Wind-up sont
utilisés pour réduire au maximum (à défaut d’éliminer) les dépassements de vitesse ; ce qui se
verra en expérimentation, par rapport à la simulation.
Introduction
Après la phase de simulation qui a permis de prévoir le comportement et le
fonctionnement de la machine asynchrone en régime dynamique, il vient la mise en œuvre
pratique et l’expérimentation de la commande envisagée. Cette phase d’expérimentation
permettra essentiellement de valider le model, jusqu’ici étudié et simulé.
Dans ce chapitre, il s’agira tout d’abord de l’expérimentation du démarrage direct de la
machine asynchrone. Ensuite d’expliquer brièvement le principe et la procédure de mise en
œuvre à travers les différents composants nécessaires ; sachant que l’ensemble du système est
piloté par un DSP (Digital Signal Processor). Enfin, on passera à l’expérimentation
proprement dite de la commande vectorielle à flux rotorique orienté.
Bloc
Convertisseur
Statique
DSP
Cœur du système
Banc machine
Figure 3-
3-1 : Schéma de principe d’expérimentation de la commande vectorielle
I.2-
I.2- Description des différents blocs
- Bloc Convertisseur statique : Monté au secondaire d’un autotransformateur et constitué
d’un pont redresseur triphasé PD3, suivi d’un onduleur triphasé alimenté avec une tension
continue de 500V et fournissant les tensions d’alimentation de la machine (230V/400V).
Ce bloc contient aussi d’une part trois capteurs de courants (dont les sorties sont
accessibles) montés sur les trois phases alimentant la machine. Il est d’autre part muni d’un
connecteur BNC pour les échanges de données avec le DSP, sans oublier toute la sécurité des
interrupteurs de puissance.
- Bloc Filtrage : Il s’agit simplement d’un boîtier comportant des filtres permettant d’éliminer
les bruits dans les mesures de courants, de vitesse ou de position avant leur arrivée dans le
DSP pour traitement. Pour des raisons de temps et de simplification, nous n’avons pas tenu
compte de ces filtres (modélisés par un premier ordre) dans le calcul des différents
correcteurs.
II-
II- Pilotage de l’ensemble du système
C’est sans doute la partie la plus importante pour la réalisation d’une commande
vectorielle et même de toute commande numérique. Ce rôle est donc ici, rempli par le DSP
ds1104 (cœur du système).
II.1-
II.1- Programmation du DSP
Le DSP contient donc tous les programmes et sous-programmes (fonctions) relatifs
aux différents algorithmes de commande et écrits en langage C++.
- Bibliothèque : VAR.H
Simplement, elle contient les déclarations et définitions de toutes les constantes et
variables nécessaires et utilisées dans les fonctions.
II.2-
II.2- Discrétisation des correcteurs
Le DSP travaillant en (discret) numérique, il s’agit ici de calculer l’équivalent discret
des correcteurs PI continus (utilisés pour la simulation) en vue de l’expérimentation
0,92 0,005
Axes d et q : C id ( p ) = 36,65 + et Vitesse : C vd ( p ) = 0,5 +
TeI p TeV p
III-
II- Résultats expérimentaux
L’interface utilisée ici pour cette commande est l’environnement dsPACE du logiciel
dsPACE Control Desk du fabriquant dsPACE. Ce qui a permis de visualiser les courbes et
de récupérer des tableaux de données conduisant aux courbes expérimentales ci-dessous. Des
images d’illustration (de cette interface) sont données en Annexe 3.
L’expérimentation est effectuée pour une commande en mode découplée ; puisque les
commandes des axes d et q de la machine sont naturellement couplées.
III.1-
III.1- Echelon de courant Isd
En procédant à un échelon du courant Isd de 1A à 2,5A, On a relevé les réponses ci-dessous :
c- Vitesse
d- Couple électromagnétique
Figure 3-
3-2 : Réponses à un échelon de courant Isd de 1A à 2,5A
III.2-
III.2- Echelon de vitesse de 50 rad/s
Le courant Isd étant maintenu à 2,5A, en procédant à un échelon de vitesse de 50 rad/s, On a
relevé les réponses ci-dessous :
a- Courants
Courants Isd et Isq b- Vitesse
Figure 3-
3-3 : Réponses à un échelon de vitesse de 50 rad/s
III.3-
III.3- Echelon de vitesse
vitesse de 200 rad/s
Dans les mêmes conditions initiales (courant Isd maintenu à 2,5A et vitesse nulle), en
procédant à un échelon de vitesse de 200 rad/s, On a relevé les réponses ci-dessous :
b- Vitesse
a- Courants Isd et Isq
Figure 3-
3-4 : Réponses à un échelon de vitesse de 200 rad/s
III.4-
III.4- Inversion de vitesse de 100 rad/s à -100 rad/s
Le courant Isd étant maintenu à 2,5A et la vitesse à 100 rad/s, on a procédé à une inversion de
vitesse (de 100 rad/s à -100 rad/s) et on a obtenu les réponses ci-dessous :
a- Courants
Courants Isd et Isq b- Vitesse
Figure 3-
3-5 : Réponses à une consigne d’inversion de vitesse de 100 rad/s à -100 rad/s
III.5-
III.5- Echelon de couple résistant
Le courant Isd étant maintenu à 2,5A et la vitesse à 100 rad/s, on a procédé à un échelon de
couple résistant (par un freinage par injection de courant continu) et on les réponses sont :
a- Courants
Courants Isd et Isq b- Vitesse
Figure 3-
3-6 : Réponses à un échelon couple résistant
En effet, cet échelon de charge a été donné à la machine étudiée à travers un freinage par
injection de courant continu sur la deuxième machine asynchrone du banc d’essai.
Conclusion
De ces résultats expérimentaux, on voit que pour un échelon, le courant Isd monte et
s’établit en 10ms alors que le flux dans la machine prend un retard de l’ordre de la constante
de temps rotorique.
On voit aussi les effets positifs non seulement du découplage sur les commandes des
deux axes lors d’un échelon de vitesse, mais aussi et surtout des régulateurs IP Anti Wind-up
à travers le dépassement de la vitesse qui est nulle pour un échelon de 50 rad/s et qui est de
l’ordre de 10% pour un échelon de 200 rad/s. Ce qui confirme ce que le dépassement pour le
correcteur de vitesse calculée, augmente avec l’amplitude de la référence.
On peut aussi voir les effets de la limitation (saturation) du courant Isq à sa valeur
maximale (8,5A/-8,5A) sur le couple électromagnétique lors d’échelons de vitesses
importantes (démarrage, inversion de vitesse,…).
Lors d’un échelon de charge (perturbation de la vitesse), la régulation de vitesse est
très effective et se fait en moins d’une demi seconde.
Malgré le filtrage, les courants Isd et Isq sont bruités ; ce qui se répercute sur le couple
électromagnétique.
CONCLUSION GENERALE
Malgré les difficultés (faute de temps) de montage d’un banc d’essai bien adapté
(MAS+MCC+Codeur) qui nous a conduit à utiliser un autre banc d’essai
(MAS+MAS+Codeur), d’utilisation de méthodes d’identification assez fiables et aussi de
programmation du DSP, nous avons pu atteindre les objectifs non seulement techniques mais
aussi et surtout pédagogiques portés par un tel projet. Et ce, à travers les résultats obtenus en
simulation et en expérimentation.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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[1]- Commande vectorielle sans capteur des machines asynchrones
Claude Chaigne ; Erik Etien ; Sébastien Cauet ; Laurent Rambault
Editions Lavoisier 2005
[2]-
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Benoit Robyns ; Bruno Francois ; Philippe Degobert ; Jean-paul Hautier
Editions TECHNIP 2007
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[3]- Commande électronique des moteurs électriques
Michel Pinard - Série EEA
DUNOD
[4]-
[4]- Actionneurs électriques (Principes et modèles)
Guy Grellet ; Guy Clerc
Eyrolles
[5]-
[5]- Modélisation, contrôle vectoriel et DTC (commande
(commande des moteurs asynchrones 1)
Carlos Canudas de Wit
Germes Sciences
[6]-
[6]- Modélisation et commande des moteurs triphasés
Guy Sturtzer ; Eddie Smigiel
Ellipses
[7]-
[7]- Principes d’électrotechnique
Max Marty ; Daniel Dixneuf ; Delphine Garcia Gilabert
Dunod
[8]-
[8]- Contribution à la commande des machines asynchrones (Rapport de stage D.E.A)
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ENSEM, Septembre 1994
[9]-
[9]- Commande vectorielle d’une machine asynchrone à enroulements de mesure
de F.E.M (Rapport de stage D.E.A)
L. BAGHLI ; Green-UHP, Juillet 1995
[10]-
[10]- Modélisation et commande de la machine asynchrone
Jean –Pierre Caron ; Jean-Paul Hautier
Editions TECHNIP
[11]-
[11]- Commande vectorielle des machines asynchrones et synchrones
JM RETIF
Cours INSA Lyon, 2008
[12]-
[12]- Commande vectorielle de machine asynchrone en environnement temps réel
Matlab-Simulink (Mémoire du diplôme d’ingénieur)
Gabriel Buche
C.N.A.M Grenoble, Mars 2001
[13]-
[13]- Modélisation et Commande de la machine asynchrone
J.P. CARON ; J.P. HAUTIER
Editions Technip 1995
[14]-
[14]- Modélisation et Commande de la machine asynchrone
L. BAGHLI
Notes de cours, 2005
[15]-
[15]- Régime dynamique des ensembles convertisseurs-
convertisseurs-machines
A. Rezzoug
Notes de cours, Master 2 SEE-UHP, 2009/2010
[15]-
[15]- Commande des machines électriques
A. Rezzoug
Notes de cours, Master 2 SEE-UHP, 2009/2010
ANNEXES
Plaque signalétique :
- Puissance : 3kW
- Vitesse : 2800 tr/min
- Tension : 230V/400V
- Courant : 10A/6A
- Facteur de puissance : 0,94
Le banc d’essai est constitué de deux MAS identiques, l’une entrainant l’autre à vide.
1- Mesure à l’ohmmètre
Une simple mesure à l’ohmmètre effectuée à chaud nous a donné : Rs ≈ 3,5Ω
2- Méthode voltampèremétrique
Les relevés effectués sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :
E(V) 2 4 5 6 10 15 17
I(A) 1 1,7 2 2,3 3,6 5,2 5,9
Rs() 2 2,35 2,5 2,6 2,77 2,88 2,88
II-
II- Essai à vide
1- Mesure de l’inductance cyclique statorique Ls
Matériels utilisés :
- 01 autotransformateur (alternostat) ;
- 01 voltmètre
- 01 ampèremètre
- 01 pince Fluke
Le montage réalisé est le suivant :
Figure 1 : Décroissance de la tension statorique après coupure brutale des trois phases d’alimentation
Cette tension a la forme d’une sinusoïde amortie à la constante de temps rotorique τ r . Les
t
−
τr
deux grandeurs étant liées par une relation de la forme : Vas (t ) = A cos(ω s t − ξ )e .
La constante de temps rotorique sera donc déterminée ou simplement lue dans l’une des deux
enveloppes exponentielles (inférieure ou supérieure).
D’où : p m ≈ 100,68 W
p m 100,68
A la vitesse nominale, on : p m = f .Ω 02 ⇒ f = = . f ≈ 0,001N .m.s / rad
Ω 02 (314 )2
3.2-
3.2- Moment d’inertie J
dΩ
L’équation mécanique générale de la machine est : Tu − Tr = J .
dt
A vide, la machine ne fournit que le couple des pertes mécaniques. Au voisinage de cette
vitesse à vide Ω 0 (début de la décroissance de la vitesse), on a :
p dΩ pm dΩ
− Tr = − m = J ⇔ J =− , étant le coefficient directeur de la
Ω0 dt dΩ dt ( t =0 )
Ω0
dt ( t =0)
droite de décroissance de vitesse (prise juste au début de la décroissance) au voisinage de la
vitesse à vide Ω 0 . L’allure de cette droite est la suivante :
pm 28,533
Ce qui permet d’avoir le moment d’inertie : J = − = = 0,0046
dΩ 314 × 19,481
Ω0
dt ( t =0)
⇒ J = 0,0046 kg.m²
Cette dernière valeur qui résulte d’un calcul très classique, sera retenue puisqu’elle se
rapproche le plus de la réalité.
III
III- Essai à rotor calé
Matériels utilisés
- 01 autotransformateur (alternostat), avec contacteur d’arrêt et de mise en marche ;
- 01 voltmètre
- 01 ampèremètre
- 01 pince Fluke
Ic Ic 5,82
2
L Ls
Pour g=1, R2' = k 2 Rr . En développant cette relation avec k 2 = s = , on aboutit
M Lr (1 − σ )
Ls Ls + L f 0,53
à : τr = = AN : τ r = = 0,16 τ r ≈ 0,16s
(1 − σ )R2
' '
R2 (1 − 0,039) × 3,43
Méthode 2 :
Lr
Connaissant la constante de temps rotorique τ r = , on a :
Rr
Lf X
En formant le rapport X = , on obtient : σ =
R '
2 τr
0,0215
AN : σ = = 0,039
3,43 × 0,16
Conclusion
Au cours de la manipulation (expérimentation) de a commande vectorielle, on a
constaté que la machine avait un problème d’autopilotage (orientation du repère ( d , q ) et
calage l’axe d sur le flux) pour la constante de temps rotorique τ r ≈ 0,16 s . Et ce à travers la
dynamique du courant I sq lors de l’échelon de charge.
Une meilleure dynamique du courant I sq a ainsi été obtenue pour une constante de
temps τ r ≈ 0,4 s
/* constantes */
#define trm2rds 0.10471975511965977461542144610932
#define PI 3.14159265358979323846
#define TWOPI 6.283185307179586
// Correcteur de courant
volatile double Kpq=36.65;
volatile double Kiq=0.92;
// Correcteur de vitesse
volatile double KpW=0.5;
volatile double KiW=0.005;
volatile double KTiW=1.0;
#define inputWm \
{\
/* read incremental encoder counter */ \
inc_k = ds1104_inc_position_read(1, DS1104_INC_LINE_SUBDIV_4); \
/*inc_k = ds1104_inc_counter_read(1); */\
\
/* calculate mechanical angle rd _ avec inversion _*/ \
mpos=POStoRD*(float)inc_k; \
\
/* calculate mechanical speed rd/s */ \
FIR_Wm[0]=POStoRD_S*(float)( inc_k - inc_kOld ); \
inc_kOld = inc_k; \
3- Fonction TRANS.C
TRANS.C : Transformations de Clarke et de Park
#define C32( Xalpha, Xbeta, Xa, Xb, Xc ) \
{\
Xa=Xalpha; \
Xb=0.8660254038*Xbeta-0.5*Xalpha; \
Xc=-0.5*Xalpha-0.8660254038*Xbeta; \
}
4- Fonction REGUL.C
REGUL.C : Régulations de courants et vitesse
/* calcul de thetas, Wsl, Ws et du flux */
#define Calc_thetas \
{\
Wsl= Iqsref / Tr / Idsref; \
Phidr+=DT*( M*(Ids1+Ids2)-Phidr)/ Tr; \
if (Control_Type==1) Ws=P*Wm+Wsl; \
if (Control_Type!=1) Ws=Wsref; \
th+=DT*Ws; /* 200 us */ \
if ( th > PI) th-=TWOPI; \
if ( th < -PI) th+=TWOPI; \
}
//---------------------------------------------------------------------------
void Boucle_PI_Id()
{
e=Idsref-Ids;
Vdsref = Kpd*e + xed;
if ( fabs(Vdsref)<=VdsrefMax ) xed += Kid*e;
/* decouplage */
// non valable en MASDE Vdsref-=sigma*Ls*Ws*Iqs;
/* limiteur de tension */
if ( Vdsref>VdsrefMax) Vdsref=VdsrefMax;
if ( Vdsref<-VdsrefMax) Vdsref=-VdsrefMax;
}