Rapport Sabc Modifie 3
Rapport Sabc Modifie 3
Rapport Sabc Modifie 3
1
poser la question de recherche suivante : Quels sont les facteurs les plus
déterminants du niveau de performance d’une force de vente dans le secteur
brassicole et quelle est la position de la force de vente de la direction des
ventes de NDOKOTI au regard des ces différents facteurs ? De cette question
générale découle des questions secondaire auxquelles nous apporterons des
réponses au long de notre travail :
-Quels sont les objectifs assignés à la force de vente et quel est le mode de
fixation de ces objectifs ?
Ainsi l’objectif principal dans le cadre de cette étude est de trouver les
facteurs clés qui déterminent la performance d’une force de vente dans le
secteur brassicole et d’analyser sur cette base la performance de la force de
vente du Littoral, en vue de trouver des leviers à actionner pour une
amélioration significative du niveau de celle-ci.
Après la phase qui nous aura permis de définir notre problème, dans la
première partie de notre rapport d’étude, nous allons faire la présentation
générale de l’entreprise (chapitre 1) et parler du déroulement de notre stage
au sein de cette structure (chapitre2). La deuxième partie sera consacrée à la
recherche des facteurs qui déterminent la performance d’une force de vente
dans le secteur brassicole, nous parlerons d’abord des différentes théories
liées à la performance de la force de vente (chapitre3) et ensuite au
fonctionnement et à l’analyse de la performance de la force de vente au
centre des ventes de Ndokoti au regard de ces facteurs clés (chapitre4). Et
nous allons terminer par une conclusion générale ainsi que des
recommandations.
2
PREMIERE PARTIE : PRESENTAION GENERALE DE
L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE
3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SABC
Il sera question pour nous dans cette section d’étudier la SABC dans son
environnement interne, et puisqu’elle évolue dans un environnement
concurrentiel nous aborderons aussi son environnement externe.
1 ENVIRONNEMENT INTERNE
A-HISTORIQUE ET EVOLUTION
5
La SABC est le leader dans l’industrie brassicole au Cameroun, elle réalise
principalement deux missions qui sont la production et la distribution des
boissons hygiénique. Pour atteindre ses objectifs, elle fait appel à :
Elle est spécialisée dans la fabrication des verres creux, elle dispose de deux
fours qui, produisent annuellement 55000 tonnes de verres fondu ceci grâce
à une installation automatisée. Le but majeur de cette entreprise partenaire
est de fournir en qualité et en qualité les emballages nécessaires pour
l’embouteillage.
6
Une organisation, selon Henri Mintzberg est « un ensemble relativement
stable d’acteurs tournés vers des objectifs généraux communs et qui en vue
de leur réalisation, recourent à une division du travail et à des modalités de
coordination et de contrôle »(DAYAN,2004,P53). L’activité et la taille imposent
à la SABC un type d’organisation de proximité et une gestion centralisée
pour l’atteinte des objectifs.
PDG
DG
DSI DRH
DGA-A
DGA-I
DGA-C
7
DIRECTIONS FONCTIONNELLES
DIRECTIONS OPERATIONNELLES
8
-Heineken : leader hollandais du marché de la bière. Propriétaire de marques
Amstel et Heineken.
-Orangina : 1er acteur du marché des boissons plates et non alcoolisées aux
fruits en Europe de l’ouest.
9
3- Les clients
Les produits proposés par les Brasseries du Cameroun sont variés et ses
principaux clients sont :
-Les grossistes
-Les clients comptant (ventes à emporter)
-Les clients prestiges (hôtels, restaurants etc.…)
-Les MDC (Market developper center)
ACTIONNAIRES POURCENTAGE
Groupe CASTEL 73,24%
SNI 10%
HEINEKEN 8,75%
Privés nationaux 5,20%
Privés étrangers 2,1%
Source : nos soins , Aout 2017
1) Le produit
Le produit se définit comme tout ce qui peut être offert sur un marché de
façon à être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.
La SABC produit et commercialise les boissons hygiéniques et les boissons
rafraichissantes sans alcool(BRSA) réparties en marque et regroupées en
plusieurs gammes.
Encore appelés bières, elles sont des boissons fermentées faites à base de
l’orge germée et aromatisée ainsi qu’à base de fleurs de houblon. Les
10
boissons hygiéniques sont classés en 3 catégories notamment les bières
brunes, les bières blondes et les alcools mix
2-LE PRIX
Le prix est la valeur monétaire d’un bien ou d’un service disponible sur le
marché, il est fixé en fonction du cout de revient. On peut dire que la SABC
pratique une politique de positionnement, elle fixe ses prix en fonction des
produits, de leur cycle de vie et de l’image de marque qu’elle veut faire
percevoir au consommateur.
3-LA DISTRIBUTION
-Le TOP 300 : c’est les 300 meilleurs clients SABC du Cameroun
-Le TOP 500 : il regroupe les clients classés du rang 301 à 800
11
-Le TOP 80 : c’est le nombre de clients dont le volume de vente représente
80% du chiffre d’affaires d’un secteur.
Pour satisfaire ses clients, la SABC a mis sur pied deux systèmes de
distribution qui sont :
+Système ex-magasin
Dans ce cas le client est livré devant son point de vente par les PVL. C’est le
canal utilisé par la majorité des propriétaires de points de ventes ayant un
numéro de compte SABC.
4- LA COMMUNICATION
12
-organiser la réception des différents produits provenant des usines
-professionnaliser la vente des produits grâce à la mise à disposition d’outils
adaptés dans le processus de vente.
Par ailleurs la Direction Régionale est composée de plusieurs départements à
savoir : le département Ressources Humaines, le département Helpdesk, le
département financier et comptable. Ainsi, elle a à sa tète un Directeur
Régional de vente qui coordonne les taches des 4 CDVM (Chef District Vente
et Marketing) et du KAM (Key Account Manager). L’AOD (Agent Organisateur
de la Distribution : chargé de l’organisation de la distribution) et le RSCC
(Responsable Service Clients et Consommateurs : gère les plaintes des
clients et des consommateurs, veille au respect des normes qualités) sont
directement rattachés à lui.
13
La date du 17 AVRIL 2017 marque le début de notre stage à la SABC et
s’est achevé le 16 AOUT 2017. Ces 4 mois ont été très riches pour nous à
travers les différentes taches que nous y avons effectuées.
-Le service d’exploitation : dans lequel nous avons travaillé tout d abord avec
les ASD, puis les commerciaux/vendeurs et enfin les PVL.
-Le TMR (Trade Marketing Régional) : nous avons durant notre passage dans
ce service essentiellement travaillé aves les animateurs.
Dans cette cellule, on retrouve des vendeurs back office qui ont des taches
multiples. Tout d’abord recevoir les commandes des clients et les traiter,
ensuite boucler les comptes des PVL et enfin enregistrer les commandes des
vendeurs sur le terrain. Toutes ces taches demandent une synchronisation
et une concentration de plus grande. Durant notre stage, nous avons
travaillé sur le bouclage des comptes PVL (il s’agit de se rassurer que la
quantité de marchandise prise par ce dernier à sa sortie soit l’équivalent à
son retour en terme d’espèces, et du retour produits et emballages) ainsi que
le traitement des ODC (Ordre de Chargement). Nous récapitulons les taches
effectuées dans le tableau ci-dessus :
14
de se rendre chaque jour dans les points de ventes des 20% des clients qui
permettent d’atteindre 80% du chiffre d’affaire du secteur. Ce processus
porte le nom de prévente. Le vendeur dans le cadre de ses objectifs de vente
doit coacher et coordonner les clients de son secteur. Dans la mesure où
l’objectif fixé doit être atteint en quantité et en qualité. Le tableau ci-dessous
présente nos diverses taches effectuées :
15
Le Documents Il consiste dans un premier temps
merchandising internes à disposer les trois produits phares
frigo et linéaire du mois dans le frigo de manière à
présenter l’étiquette des produits
dans un second temps disposé sur
le présentoir les produits de la
firme
16
A ce niveau de noter stage, nous avons pour la plupart du temps travailler
sur le terrain avec les animateurs qui sont chargés de faire la revente à
travers le sponsoring et les animations. Le sponsoring est le fait pour la
SABC d’accompagner ses clients via des associations, des évènements
culturels, sportifs etc.…tout en s’assurant que cela constitue un marché
pour elle et surtout que cela contribuera à rehausser l’image de la société. Le
tableau ci-dessus présente les taches que nous avons pu effectuer :
A ce niveau de notre stage nous avons été édifiés sur le suivi hebdomadaire
des clients grossistes. Le responsable de ces clients a pour rôle d’évaluer les
ventes de l’année en cours de ceux-ci par rapport à l’année précédente afin
d’optimiser les ventes, présenter les résultats aux clients pour les
encourager à faire encore plus. Nous avons également aidé à vérifier les
stocks de marchandises en magasin chez les clients ceci permet de voir avec
ceux-ci les produits qu’il leur faut ajouter au stock en magasin.
Pour accomplir leurs taches quotidiennes, les vendeurs doivent avoir des
outils informatiques de pointe. Mais ce n’est pas toujours le cas, en effet le
« terminal » qu’utilise les vendeurs de la SABC ne capte toujours le réseau
17
dans certains points de vente ce qui empêche le vendeur d’effectué son
travail. Par ailleurs, le terminal peut planter en cours de saisie et le vendeur
est obligé de réinitialiser l’appareil et se voit entrain de reprendre au début la
procédure de saisie des commandes, ce qui, entraine des retards dans le
traitement des ventes en interne. Etant donné que la technologie constitue
aujourd’hui un aspect primordial dans l’environnement des entreprises et
doit être prise en compte d’autant plus par une entreprise leader tel que la
SABC.
Au cours de nos nombreuses descentes sur le terrain, nous avons fait face à
diverses situations plus précisément l’indisponibilité de certains produits.
En effet, lorsqu’un client passe sa commande, lors de l’impression de la
facture on constate que certains produits de sa commande ne sont pas en
magasin. Cette situation constitue un danger dans la mesure où les
prévisions de ventes qui sont faites par l’entreprise ne seront pas atteintes
car un client qui n’a pas pu obtenir tous ses produits ne sera point satisfait
car il aura du mal à atteindre les objectifs qui lui sont fixés par l’entreprise.
18
Ainsi, la première partie de notre rapport de stage était consacrée à la
présentation de la SABC, entreprise qui nous a permis d’effectuer notre
stage académique au sein de la Direction Régionale des ventes du Littoral.
Cette présentation dans le premier chapitre s’est faite par la mise en relief
des caractéristiques de son environnement interne d’une part notamment
l’historique et les activités de l’entreprise. D’autre part le second chapitre a
permis de réaliser une description des tâches menées au cours de notre
stage, ensuite ressortir les difficultés aux quelles nous avons fait face.
19
DEUXIEME PARTIE : INDICATEURS DE
PERFORMANCE DE LA FORCE DE VENTE
20
Nous allons dans ce chapitre présenter les généralités sur la force de vente
ensuite parler des théories qui y sont liées.
L’action d’une force de vente ne peut être isolée, bien au contraire, elle
s’inscrit dans un ensemble d’actes commerciaux.
21
La fonction commerciale occupe une place essentielle dans toute
entreprise. Elle regroupe toutes les activités liées directement ou non à la
fonction de ses biens et services. Elle intègre dans l’acte de vente proprement
dit, la distribution, les activités d’analyse des marchés, d’études des
comportements des consommateurs, de prévision des ventes, de
communication et de promotion, avec la réaffirmation de la souveraineté du
client et le développement des outils du marketing. La fonction commerciale
tend à avoir un rôle d’intégration de l’ensemble des fonctions opérationnelles
de l’entreprise.
Pour les vendeurs la conduite de l’action de vente est constituée des étapes
suivantes :
-La vente
22
Le vendeur a pour responsabilité de suivre son client, il doit dresser le bilan
de l’entretien, qui consiste à consiste à confronter le résultat obtenu aux
objectifs préalablement fixés, ainsi qu’à identifier les causes d’un écart
possible, en analysant ses points forts et points faibles afin d’assurer le
suivi. Il y’a deux types de suivi : le suivi client (mise à jour de la fiche et
dossier client, et prévoir la date pour le rencontrer), le suivi de la vente
(traiter la commande et assurer le suivi jusqu’au paiement ainsi que la
satisfaction du client).
Le chef des ventes encadre, anime, contrôle et assure des missions de ventes
auprès de certains clients (gros clients). Il est responsable de
l’accomplissement des objectifs de son secteur avec son équipe de vendeurs.
4) Le directeur commercial
23
Elle consiste à confier à chaque vendeur une zone définie et limitée. A
l’intérieur de cette région, le représentant est chargé de promouvoir ou de
vendre la totalité de la gamme de produits auprès de toute la clientèle de
l’entreprise. Ce système permet à l’entreprise de : (minimiser les frais de
déplacement, définir clairement les responsabilités, réduire les risques de
conflits entre représentants). Mais ce système présente des inconvénients
notamment (les difficultés de bâtir des secteurs plus au moins équivalents,
ainsi les vendeurs se trouveront devant des charges de travail importantes,
le vendeur doit s’adapter à toutes les catégories de clients). Cette structure
convient mieux lorsque la clientèle de l’entreprise est relativement homogène
et sa gamme de produit est peu diversifiée. Dans le cas contraire, l’entreprise
peut songer à une structure par produit ou par client.
La structure par produit est utilisée lorsque les produits sont techniquement
complexes, homogènes ou nombreux. Cette structure offre des avantages :
meilleure connaissance des besoins spécifiques des clients, meilleur conseil
de ma part du représentant des clients. Mais elle dispose d’inconvénients
comme le risque de confusion (plusieurs vendeurs par client) ou encore le
cout élevé des frais de déplacement.
3) La structure mixte
24
La performance commerciale de l’entreprise, est une notion qui semble faire
relativement peu débat. Ainsi, une entreprise performante sur le plan
commercial doit-elle enregistrer un niveau de ventes et de marges élevées,
une augmentation du nombre de clients et de marges élevées, une
augmentation du nombre de clients recrutés et fidélisés, une diminution de
son volume de stock… Pourtant, à l’instar des autres performances de
l’entreprise (sociale, sociétale, écologique, comptable, financière…) celle-ci
est nécessairement le fruit d’un consensus entre les différentes parties
prenantes (clients, usagers, actionnaires, salariés, pouvoirs publics,
concurrents…), qui chacune va essayer d’imposer la définition qu’elle
considère la plus pertinente utile. Comment la performance de l’entreprise,
et notamment sa performance commerciale, peut-elle se définir ?
25
d’un niveau de réalisation sur des indicateurs préalablement identifiés.
S’agissant des entreprises, les indicateurs utilisées sont aussi bien
quantitatifs (CA, marge, PNB, part de marche, résultat, volume de stock,
notoriété, nombre de journées de formation, nombre de journées d’absence..)
que qualitatifs (climat social dans l’entreprise aux yeux de la cible…). Le
choix de l’indicateur ne fait généralement pas discussion dans l’entreprise
pour ce qui concerne les entités opérationnelles. Il s’impose en effet de façon
assez naturelle selon la nature de l’activité de l’entité concernée (centre de
cout ou centre de profit) et le secteur d’activité. Le niveau de réalisation
attendu sur les indicateurs de performance sélectionnés peut quant à lui
faire l’objet de discussions dans l’entreprise, même si le processus de
fixation des objectifs suit généralement une trajectoire descendante depuis la
direction générale jusqu’aux entités opérationnelles en suivant la ligne
hiérarchique, suivant une logique à dominante financière.
26
Numjo = ECOX0000.21L). En fonction du niveau de pilotage, les indicateurs
de performance n’ont pas le même statut et leur pertinence peut donc faire
l’objet d’une négociation entre les différentes parties prenantes de cette
performance.
27
être distingués, selon la facilité à identifier des liens de causalité entre
ressources mobilisées et niveau de performance atteint.
29
1) ORGANISATION DE LA FORCE DE VENTE DE LA DIRECTION
REGIONALE DES VENTES DU LITTORAL : NDOKOTI
Son objectif est l’objectif global de la région. Cet objection est fixé en
début d’année de façon participative par le Directeur Commercial, c’est les
résultats de vente de l’année précédente (A-1) augment »s d’un certain
pourcentage de (5à10%)
B- Le réseau VAE
30
segmentation des points de vente est en cohérence avec le comportement
des consommateurs, qui en fonction du type de produits, de leur
utilisation, du lieu de consommation se dirigent vers un type précis de
points de vente.
-Le Key Account Manager (KAM) : il est responsable de tous les points de
vente VAE de la région. Il a pour objectifs les ventes de son réseau. Pour
atteindre ses objectifs, grâce à une fiche récapitulative, il analyse les ventes,
oriente et coordonne le travail des différents promoteurs VAE.
-Les promoteurs VAE : Les promoteurs VAE s’occupent des clients VAE du
« prestige » (d’un certain standing). Ces clients ont des PVL qui leur sont
exclusivement affectés, à la seule différence que ceux-ci ne négocient pas les
ventes mais se contentent uniquement de la livraison. Les commandes se
font une journée à l’avance par téléphone chez le télévendeur. Les clients
VAE bénéficient d’une tarification préférentielle mais contrairement aux
clients, ils n’ont pas droit aux ristournes. Il y’a pas longtemps les clients
VAE qui n’étaient pas du « prestige », tout en respectant la politique impulsée
par le KAM, étaient suivis par les chefs de secteur. Mais aujourd’hui, ces
31
clients VAE sont suivis par différents promoteurs à savoir : promoteur
épiceries, promoteur boulangeries, promoteur stations service, promoteur
alimentations, promoteur supermarchés.
-Les télévendeurs/ ASD : ils sont chargés de prendre les commandes des
clients « prestige » et ordonner le chargement des PVL « prestige » et mixte.
-Les PVL : le réseau VAE utilise pour la distribution de ses produits 02 types
de PVL. Les PVL « prestige » qui se chargent d’approvisionner les clients
« prestige » et les PVL mixtes se chargent de vendre et de livrer les produits
dans les autres points de vente.
C- le réseau VAC
32
L’équipe de vente affectée au réseau VAC est composée :
- La vente :
+-il fait l’analyse des ventes et le suivi des parts de marché de son secteur
33
+-il est chargé du suivi et de la rentabilité de l’activité des intermédiaires
(prestataire vendeur livreur, grossistes)
La gestion :
+-il analyse les ratios de distribution de son secteur et propose des actions
correctives
34
-Plusieurs Animateurs Trade (AT) : ils sont répartis entre les 04 districts et
sont chargés d’animer dans les points de vente « TOP » du district. Chaque
AT a sa sono et est assisté de 02 hôtesses, et de stewards. A la fin de chaque
animation, l’AT doit remplir une fiche d’animation où il donnera les
informations suivantes : le nom de l’AT, le lieu du point de vente, le nombre
de casiers vendus, le nombre de lots et d’actifs (banderoles, bâches etc..)
qu’on a remis, ce qui a été utilisés. La fiche devrait être signée par AT, le
gérant du point de vente et ensuite remise au SAT. Ils ont 03 types
d’animations :
Les animations se font chez les clients TOP (80, 300,500). Leur but est de
contrecarrer la concurrence ou de saisir une opportunité de vente.
-04 Animateurs Evènementiels (AE) : Répartis entre les 4 districts, ils sont
chargés d’animer les évènements ainsi la vente des produits assisté par les
hôtesses et les stewards.
-Des intermédiaires PVL ET GROSSISTE :Les PVL sont sous le contrôle des
chefs de secteur et de ADS qui ordonnent leur chargement, ils se chargent
de la vente et de la livraison des produits aux clients Brasseries (c’est-à-dire
les clients qui ont un numéro de compte à la SABC).Les grossistes (bières) et
les prestataires boissons gazeuses qui, bien n’étant pas sous le contrôle de
l’entreprise, bénéficient d’un accompagnement, ceci pour les aider à écouler
leurs marchandises et à garantir le rachat des produits.
-04 orchestres : repartis entre les 04 districts, ils sont chargés d’animer Les
animations orchestres
35
D- Les organes communs au 02 réseau
Les deux réseaux ont des organes communs, il s’agit des 03 Agents
Organisateurs de la Distribution (AOD), des merchandiseurs et du
Responsable service clients et consommateurs (RSCC).
2-Répertorier les différents clients par secteur (chaque client a un code qui
lui est attribué en machine une fois qu’il est enregistré comme client SABC)
Le PVL est un particulier qui a un contrat avec la SABC, un camion est mis
à sa disposition sous forme de « crédit-bail » pour assurer la distribution des
produits, il a pour missions de vendre les produits de l’entreprise aux
différents clients. La région du littoral compte 69 PVL. Chaque PVL a 03
tournées par semaine, la tournée correspond au nombre de clients à visiter
par secteur et par jour :
-Les merchandiseurs : ils sont repartis par secteur, ils sont chargés de
visiter les points de vente VAE ou VAC de leur secteur pour assurer la
36
visibilité des produits. Ils sont chargés de classer les produits dans les frigos,
conseiller le client sur le classement des produits des linéaires…
A- MOYENS LOGISTIQUES
Les PVL sont dotés de camions MIDLUM (peuvent contenir environ 715 colis)
ou de camions KERAX (qui peut prendre environ 1111 colis), et des tricycles
pour les zones à accès difficile.
Nous avons également des minibus brandés qui assurent le transport des
hôtesses et des camions-podium, camions logistiques, des chaises brandées
pour assurer les animations orchestres et tout autre type d’évènements
nécessitant ce matériel.
B- MOYENS MATERIELS
-Le matériel vestimentaire : excepté les cadres qui ne mettent pas de
tenues de travail, les employés de la SABC et même son personnel extérieur
sont dotés et astreints à mettre pendant leur fonction leur différentes tenues
de travail. Par exemple les commerciaux portent des polo brandés chaque
jour de travail, à chaque jour un polo qui met en exergue un produit de
l’entreprise.
37
puissant, les managers peuvent avoir les informations sur les ventes de leur
zone en temps réel.
C- MOYENS FINANCIERS
Les commerciaux de la SABC ont un salaire fixe et des priment. Les primes
dépendent du niveau de réalisation des objectifs globaux (du district) ou
individuels (par employé)
Les PVL sont payés aux nombres de bouteille vendues, elle varie selon
l’atteinte des objectifs fixés. Par ailleurs les hôtesses et les stewards ont un
salaire fixe (qui dépend de la fiche de pilotage). Les merchandiseurs ont un
salaire composé d’une partie fixe et d’une partie variable.
38
4-LE SYSTEME DE CONTROLE
Les PVL sont contrôlés grâce au système GPS incorporé leurs camions et
aussi grâce aux données du « cibelitte ».
A- Les faiblesses
a) La motivation
B )La formation
39
-Organisation de la distribution qui ne satisfait pas tous les clients en
quantité en en qualité de produits
B- LES FORCES
b) La motivation :
-les voyages
-l’assurance maladie
c) Couverture du territoire
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
40
Le but de notre étude était d’analyser la performance de la FDV de la
Direction Régionale des ventes de Ndokoti. Pour y arriver, après la
présentation de la structure d’accueil et des différentes théories liées à la
performance commerciale, l’analyse de nos différentes recherches nous a
permis de déceler les indicateurs de la performance de la force de vente.
Ainsi nous avons ressorti au regard des facteurs clés de succès les forces et
faiblesses de la FDV du centre de Ndokoti. Ce diagnostic interne du service
commercial de l’entreprise SABC nous aide à répondre à notre
problématique managériale : « comment améliorer la performance d’une force
de vente dans le secteur brassicole »autrement dit « quels sont les leviers
qu’on pourrait actionner pour améliorer de façon significative la performance
de la force de vente de la Direction Régional des ventes du littoral »
-Assurer une formation périodique des chefs de secteur, des animateurs, des
promoteurs VAE et des PVL pour actualiser les connaissances et développer
l’esprit d’adaptation aux nouvelles techniques commerciales (négociation,
techniques de vente, NTIC) et aux réalités du marché en évolution et de plus
en plus incertain.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
41
2) Epongo Ngame A, Analyse de la performances de la force de vente : cas de
la SABC, mémoire, ESSEC, 2012)Cours de Gestion de la force de vente, Mr
NDEBI
3) Cours de Marketing-Mix
42