Mge 00051
Mge 00051
Mge 00051
Thème
J’ai l’honneur de dédier ce travail à mes chers parents, pour leur aide
A tout ma famille.
A. Nadia
Dédicace
J’ai l’honneur de dédier ce travail à mes chers parents, pour leur aide
Yacine ,Souad,Sihem,Rachida,Houssem,
A tout ma famille.
B. Wahiba
Remerciement
travail.
les distinguées à tous ceux qui nous aidons de proche ou de loin pour
accomplir ce travail.
Page
Introduction Générale ………...……………................................................................... 01
Comparaison des Différentes Techniques de Commande
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
Commande par modulation de largeur d’impulsion
2-1. Introduction……………………………………...………………………………...… 20
2-2. Commande sinus-triangle……………………………………………………..…….. 20
2-2.1. Principe de base…………………………………………………………...…... 20
2-2.2. Propriétés……………………………………………………………………… 22
2-2.3. Tensions de référence…………………………………………………………. 22
2-2.4. Le schéma de bloc……………………………………………………….…….. 22
2-3. Commande Dent de Scie……………………………………………………….……. 26
2-3.1. Le schéma de bloc……………………………………………………….…….. 26
2.4. Conclusion……………………………………………………………………..…….. 31
MLI Vectorielle
CHAPITRE TROIS
3-1. Introduction………………..……………………………………………………… 32
3-2. La technique de modulation vectorielle ……………………………………….…. 32
3-3. Nouvelle méthode de détermination des secteurs………………………………...…. 35
3-4. Etude de simulation………………………………………………………………..… 36
3-4.1 MLI vectorielle sous SIMULINK…………………………………………........... 36
a- Détermination des tensions de références V , V l’angle …………………..…... 37
b- Déterminer les durées T 1, T 2 et T 0 de temps…………………………………..... 38
c- Déterminer la période de commutation de chaque transistor (S1 à S6)………...…. 39
3-4..2. résultats de simulation …………………………………………………..……... 40
3-5. Conclusion……………………………………………………………………...…… 44
Conclusion générale………………………………………………………………...…… 45
Annexe……………………………………………………………………………….…… 46
Bibliographie…………………………………………………………………………….. 47
Introduction générale
Introduction générale
Lorsque l’on veut varier la vitesse des machines électriques, on cherche à générer des tensions
statoriques à amplitude et fréquence variables. L’idéal serait de générer des tensions purement
sinusoïdales. Un dispositif permettant d’obtenir un tel fonctionnement (comme un amplificateur
linéaire) engendrerait un rendement assez faible. Ce dernier est essentiellement du aux pertes par
effet joule dans les semi conducteurs en fonctionnement continu. Il est donc naturel de se tourner
vers un mode d’alimentation par commutation. Ceci implique des formes d’ondes de courants et de
tension qui ne sont plus sinusoidales et des pertes par commutation dans les semi-conducteurs.
Nous allons donc traiter dans ce travaille, le principe de fonctionnement des circuits de
commutation et les effets indésirables qu’ils entraînent sur la machine asynchrone utilisée à vitesse
variable. Quelques études de cas auront lieu dans un fonctionnement « basse vitesse ».
Nous disposons essentiellement de l’énergie du réseau d’alimentation alternative pour
alimenter les machines électriques. La tension est donc sinusoïdale à fréquence fixe. Afin d’obtenir
une alimentation à fréquence variable, nous utilisons dans la plus parts des cas une associations de
différents convertisseur. La chaîne d’alimentation la plus courante peut être composée d’un
transformateur d’un redresseur et d’un onduleur alimentant la machine asynchrone. Nous ne
détaillerons par l’influence des imperfections du réseau ni celles du transformateur et du
redresseur. Nous supposons ceuc-ci inexistants.
Cette étude, comportant trois chapitres, est organisée comme suit : - Le premier chapitre
présente les différents types d’onduleurs et leur constitution générale ainsi que leur applications
avec la modélisation de fonctionnement, tout en montrant leur principe pour différentes
commandes (commande par signaux carrées et commande par MLI).
- Le deuxième chapitre consiste une étude comparative entre les deux stratégies de commandes : la
MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, ces deux stratégies seront basées sur la bande de
réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties. - Le dernier chapitre est consacré à l'étude
de MLI vectorielle
Les différents résultats de simulation (de tensions ou de courants) sont obtenus par des
schémas de simulation, réalisés sous Simulink de l’environnement Matlab. en suite on entame la
comparaison entre différentes stratégies de commande avec leurs analyse spectrale.
1
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
1.1 INTRODUCTION
Les onduleurs sont classés selon le type d’application et les performances désirées, en
deux catégories : les onduleurs autonomes et les onduleurs non autonomes (ou assistés).
2
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
f, V ( fixes)
Batteries
Il est utilisé aussi pour l’alimentation des charges inductives (fours à induction, …) mais
dans ce cas tous les onduleurs sont monophasés.
A fréquence variable : dans ce cas il est utilisé pour la variation de vitesse des moteurs
asynchrones triphasés, figure (1.3) :
Redresseur Onduleur
f variable
Continue MAS
3φ
Réseau triphasé
50Hz
- Le freinage par récupération : pendant le freinage de la machine à courant continu qui peut
fonctionner en génératrice, l’énergie fournie dans ce cas peut être récupérée et transférée au
réseau alternatif par un onduleur assisté (domaine de la traction électrique), [7].
3
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
C’est un onduleur qui est alimenté par une source de tension continue, d’impédance
interne négligeable. Sa tension n’est pas affectée par la variation du courant qui la traverse, la
source continue impose la tension à l’entrée de l’onduleur et donc à sa sortie, figure (1.4) :
SV (DC)
C
Onduleur SI (AC)
E
Circuit de puissance d’un onduleur de tension : prenons comme exemple d’un onduleur
de tension, le montage d’un pont triphasé à thyristors, figure (1.5) :
4
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Les diodes en tête-bêche sur les interrupteurs commandés du circuit de puissance jouent
un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’onduleur en assurant essentiellement trois
fonctions :
Un onduleur de courant (souvent appelé commutateur de courant) est alimenté par une
source de courant continu (Figure (1.6)), d’impédance interne si grande pour que le courant
qui la traverse ne peut être affecté par les variations de la tension à ses bornes. La source
continue impose le courant à l’entrée de l’onduleur et donc à sa sortie.
SI
L
Onduleur SV
E
5
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Circuit de puissance d’un onduleur de courant : prenons comme exemple d’un onduleur
de courant, le montage d’un pont triphasé à thyristors, figure (1.7) :
6
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Chacune des tensions de sortie est égale tantôt à (+U/2), tantôt à (-U/2). Les
interrupteurs fonctionnent comme en monophasé la seule différence est que le courant
arrivant au point milieu du diviseur est IN telle que IN=IA+IB+IC .
7
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Les interrupteurs K 1etK1' , K 2 etK 2' , K 3 etK 3' , doivent être complémentaires deux à deux,
quelque soit la loi de commande à adopter, il est possible d’établir des relations générales que
nous utiliserons pour la commande MLI ; quels que soient les courants, les interrupteurs
imposent les tensions entre les bornes de sortie A, B, C et le point milieu (fictif) ‘O’ de la
source de tension.
E E
VA VO K 1 fermé , K 1 ouvert
2 2
E E
VB VO K 2 fermé , K 1 ouvert (1.1)
2 2
E E
VC VO K 3 fermé , K 3 ouvert
2 2
Les interrupteurs imposent donc les tensions composées à la sortie de l’onduleur ainsi
pour la première de ces tensions.
VA VB (VA VO ) (VB VO ) E Si K 1 fermé et K 2 ouvert.
VA VB VA VO VB VO 0 Si K 1 et K 2 fermés
(1.2)
VA VB VA VO VB VO E Si K 1 ouvert et K 2 fermé .
VA VB VA VO VB VO 0 Si K 1 et K 2 ouverts.
Son point neutre étant isolé, si le récepteur est équilibré on peut passer des tensions
composées aux tensions simples VA, VB, VC à la sortie de l’onduleur. Pour que, quelle que soit
leurs formes d’ondes, les trois courants IA, IB, IC aient une somme nulle, il faut que leurs trois
fondamentaux aient une somme nulle et qu’il en soit de même pour les divers harmoniques.
1 1 2 1 1
. VA VB . VC VA .VA .VB .VC
3 3 3 3 3
1
VA . VA VB VC VA
3
8
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Et
1 1
VB . VB VC . VA VB
1 1 3 3
VA . VA VB VC VA , de même
3 3 1 1
VC . VC VA . VB VC
3 3
On obtient finalement :
V 1 . 2. V V V V V V
A 3 A O B O C O
1
VB . . VA VO 2. VB VO VC VO (1.3)
3
1
V . . VA VO VB VO 2. VC VO
3
C
Si VAO, VBO et VCO sont les tensions d’entrée de l’onduleur (valeur continues), alors VA,
VB et VC sont les tensions de sorties de cet onduleur (valeurs alternatives), par conséquent
l’onduleur de tension peut être modélisé par une matrice [T] assurant le passage continu -
alternatif (DC-AC).
On aura alors ;
VAC VA VB VC
T
: Tension alternatif équilibrée ;
VDC VAO VBO VCO : Tension continue.
T
1
Si
ou(excluif) i 1,2,3 (commutation supposées idéales)
0
2 1 1
1
T . 1 2 1 (1.5)
3
1 1 2
9
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Cette commande à générer deux signaux carrés de rapport cyclique égale (0.5) pour la
commande alternée des deux interrupteurs simultanément k1.K4 et k2.k3 figure (1.10).
k1 Us k3
k2 k4
La forme de la tension de sortie de cette technique pour les deux types de charge est
donnée par la figure (1.11). Pour une charge résistive, la tension de sortie est donnée par le
système suivant :
U si 0
U s (1.6)
U si 2
Avec t.
a0
U s ( ) an cos(n 0 bn sin(ni ) (1.7)
2
Cette technique ne permet pas d’agir sur la valeur efficace et l’amplitude de terme
fondamental de la tension de sortie. La présence des harmoniques d’ordre inférieur influent
sur la tension de sortie, ce qui nécessite un filtrage de ces harmoniques (inconvénient majeur).
10
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
K1 K4
2
K 2 K3
U
Charge résistive
is
Charge inductive
Figure 1.11 Signaux de commande de tension de sortie pour une commande adjacente.
Le but de cette commande est de fermer ou d’ouvrir les interrupteurs (k1, k4) et (k2, k3),
simultanément mais avec un certain temps de décalage Td . Donc elle permet d’agir sur la
valeur efficace et sur l’amplitude fondamentale de la tension de sortie. Cette technique
présente des pertes importantes à cause de l’existence de circuit de filtrage.
Le problème du filtrage des harmonique est crucial, surtout pour ceux de faibles
fréquences, ces sont donc ces derniers qu’il faut éliminer et ceci au niveau de la génération de
signal et son après en effet ce problème est résolu en découpant le signal carré
convenablement par une décomposition en série de Fourier, figure (1.13). La tension de sortie
pour (n) impaire est donnée par:
n ( n 1)
U s ( ) ( 1) 2
Vn 2 sin( ) (1.8)
i0
Avec :
Vn 2 2
Us nk sin nk
n cos 2
2
(1.9)
1
8 n n 1 2
n ( ) 2 cos cos . (1.10)
2 2 ( )
Porteuse
Vers l'interrupteur
Modulatrice
Comparateur
13
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Dans le premier cas l’impulsion modulée est échantillonnée par un seul coté, tandis que
dans le deuxième cas, l’impulsion modulée par les deux cotés. L’influence du nombre
l’impulsion concernant L’échantillonnage à doubles fronts, est l’amélioration du spectre
Modulatrice
d’harmonique.
+1 Porteuse
-1
+Vdc
-Vdc /2
Modulatrice +1 Porteuse
-1
+Vdc /2
-Vdc /2
Dans ce cas, les fronts de commutation sont déterminés par l’intersection de l’onde
porteuse avec l’onde modulatrice, figure (1.17).
Référence
+1
0
-1
+Vdc /2
0
-Vdc /2
15
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
0
-1
+Vdc /2
0
-Vdc /2
Dans le premier cas, elle consiste à commander les interrupteurs avec le signal résultant
à la sortie du détecteur de seuil, tandis que le deuxième cas elle à le même principe que le
premier mais les interrupteurs sont commandés par un signal de sortie d’une bascule de type
(D) commandé par une horloge et montée en cascade avec le comparateur assurant ainsi une
meilleure cohérence des basculements de commande des interrupteurs
+
Onde de référence
U s ( )
.
Onde porteuse B
E
+ Signal MLI
-
Onde de référence
H
H
U
Signal
- Technique analogique
- Technique digitale
- Technique hybride
Parmi ces techniques, on trouve la M.L.I. bipolaire et unipolaire, figure (1.21) et (1.22),
et qui consiste à comparer un signal triangulaire "onde porteuse", avec un signal sinusoïdal
"onde modulatrice". Par exemple dans un onduleur triphasé le circuit exige trois modulations
qui forment le système triphasé équilibré avec amplitude et fréquence variable.
Modulatrice
UE Porteuse
0 t
Niveau -1-
US
Niveau -2-
0 t
Niveau -3-
17
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande
Modulatrice Porteuse
U
0 t
Niveau -1-
US
0 t
Niveau -2-
Dés l'arrivée des microprocesseurs, l'implantation des circuits d'onde M.L.I a reçu une
considérable attention, une façon de classer les exemples existants des circuits M.L.I digitaux
et déterminer leur proportionnalité HARDWARE et SOFTWARE. Parmi les réalisations qui
ont un HARDWARE relativement complet est l'implantation à base du circuit intégré. Dans
ce dernier la modulation est réalisée à l'aide des comparateurs pour les hacheurs, de trois
comparateurs et un décodeur pour les onduleurs. D'autres implantations à base de
microprocesseurs sont proposées dans lesquels la solution est en faveur du SOFTWARE, à
l'aide de ce dernier on élabore des programmes pour la génération des signaux de commande
et aussi le contrôle, figure (1.23).
SOFTWARE t
0
Ces techniques sont basées sur l’emploi des combinaisons de circuits analogiques et
digitaux, durant la période de transition de la technique analogique à la technique digitale. Le
principe de cette technique est de comparer deux signaux dont l'un est triangulaire par
exemple généré par un ordinateur, et l'autre sinusoïdale (cas d'un onduleur) par un circuit
analogique, figure (1.24).
18
Porteuse
Porteuse
SOFTWARE
+
t
0
-
CIRCUIT
ANALOGIQUE
1.9 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différents types des onduleurs et leurs
applications ainsi que la modélisation du fonctionnement de ce dernier. Les critères de choix
des interrupteurs commandés pour un onduleur se fait selon la puissance à commander, la
fréquence de fonctionnement et la possibilité de commande.
Nous avons utilisé deux techniques de commande, une commande par signaux carrés, et une
commande MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion)
Le chapitre suivant est réservé à l’application de différent stratégies de commande: la MLI
sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie.
19
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
2.1 INTRODUCTION
Les onduleurs de tension peuvent être pilotés suivant plusieurs stratégies. A fréquence
élevée, ils sont pilotés en modulation de largeur d’impulsion. Cette stratégie permet de régler à la
fois l’amplitude et la fréquence en gardant la source continue constante (pont à diode). Afin de
produire une tension de sortie proche de la sinusoïde, différentes stratégies de commande ont été
proposées par différents auteurs. Nous étudierons dans ce chapitre deux stratégies de
commandes : la MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, ces deux stratégies seront basées
sur la bande de réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties.[8]
La modulation de largeur d’impulsion sinus triangle est réalisée par comparaison d’une
bonde modulante basse fréquence (tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence de
forme triangulaire. Les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection
entre la porteuse et la modulante, la fréquence de commutation des interrupteurs est fixée par la
porteuse. En triphasé, trois références sinusoïdale déphasées de 2π/3 à la même fréquence fs.
Comme la sortie de l’onduleur de tension n’est pas purement sinusoïdale, l’intensité de courant
ne l’est pas aussi, donc elle comporte des harmoniques, seuls responsables des parasites
(pulsation de couple électromagnétique) ce qui engendre des pertes supplémentaires. Cette -MLI-
sert à remédier ces problèmes et elle à comme avantages [8] :
20
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
Génération de la porteuse
U r U p S t
(2.1)
Si non S(t ) 0
Avec :
2.2.2 Propriétés
fp Tref
m (2.2)
fref Tp
- Le taux de la modulation (le coefficient de réglage en tension) ‘‘r’’ qui est l’image du
rapport des amplitudes de tension de la référence Vm ref sur la porteuse Vm p .
Vmref
(2.3)
Vmp
E
V ref 1 sin( w t )
2
E 2
Vref 2 sin( wt ) (2.4)
2 3
E 4
Vref 3 2 sin( wt 3
)
22
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
23
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
Figure 2.6 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.
24
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
25
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
La MLI sinus dents de scie est facilement réalisable par rapport aux autres types de MLI.
Cependant, elle présente quelques défauts, notamment, chaque bras d’onduleur commute en
même temps sur les trois phases (deux fois par période de découpage) et génère ainsi des
ondulations de couple plus importantes que l’autre modulation de largeur d’impulsion. D’autre
type de MLI, plus complexe, peuvent intégrer une composante homopolaire (harmonique de rang
trois) pour améliorer le rendement de l’onduleur. La figure (2.9) représente la forme de la MLI
dite sinus-dents de Scie.
0.8
0.6
A2 (V)
0.4
0.2
-0.2
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018
Temps (s)
26
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
27
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
Figure 2.13 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.
28
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
8
Courant Statorique (A)
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz)
Spectre harmonique de courant pour fd = 0.5 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 0.5 KHz
9 9
MLI_ST 8
MLI_SD
8
7 7
6
Courant Statorique (A)
6
Courant Statorique (A)
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)
Spectre harmonique de courant pour fd = 1 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 1 KHz
9 9
8
MLI_ST 8
MLI_SD
7 7
6 6
Courant Statorique (A)
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)
30
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion
Spectre harmonique de courant pour fd = 2 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 2 KHz
9 9
8
MLI_ST 8
MLI_SD
7 7
6 6
Courant Statorique (A)
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)
2.4 CONCLUSION
Ce chapitre a été consacré à l’élaboration des modèles des différentes stratégies de
commande MLI sinus-triangle et la commande sinus-dents de scie.
nous avons procédé à simuler les modèles de MLI avec une comparaison entre les
comportements sans et avec onduleur à MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, pour
différentes fréquences, L’étude de l’analyse spectrale montre que les spectres des courants sont
très proches avec ces deux stratégies. Le spectre de la MLI sinus-triangle est légèrement moins
riche que celui de la MLI sinus-dents de scie.
31
Chapitre Trois MLI Vectorielle
3.1 INTRODUCTION
VAN
E/2
N
N' SA SB SC MAS
E/2 VCN VBN
V2
Vs 1
3
Vs
V0
V4 V1
6
4
V5 V6
5
Figure 3.2 Vecteur d’espace Vs de l’onduleur de tension
32
Chapitre Trois MLI Vectorielle
La symétrie du système triphasé, nous permet de réduire l'étude au cas général d'un
secteur de 60 degrés. On se place alors dans le cas ou le vecteur de référence Vs est situé
dans le secteur 1. Dans ce cas, la tension de référence Vs dans le repère est reconstituée en
faisant une moyenne temporelle des tensions V1 ,V2 ,V0 et V7 figure (3.3).
Après, il suffit de déterminer la position du vecteur de référence Vs dans le repère ,
et le secteur i dans lequel il se trouve. Pour une fréquence de commutation Ts suffisamment
élevée le vecteur d'espace de référence Vs est considéré constant pendant un cycle de
commutation .Tenant compte que V1 et V2 sont constants et V0 V7 0 , il s'en suit pour un
cycle de commutation:
TsV7 T1V1 T2V2 T0V0 T0V7 (3.1)
Avec:
T1 : Temps alloué au vecteur V1
T2 : Temps alloué au vecteur V2
T0 : Temps partagé entre les 2 vecteurs nuls V0 etV7
V2
Vs
2V2
V1
1V1
Figure 3.3 Principe de construction du vecteur de tension V s
La résolution de cette équation, après décomposition sur les deux axes du plan
complexe ( , ) donne :
2Vs
T1 Ts sin( )
E 3
2Vs
T2 Ts sin( ) (3.2)
E 3
1
T0 (Ts T1 T2 )
2
Avec: 0
3
33
Chapitre Trois MLI Vectorielle
2
La valeur efficace maximale correspond au cas où Vs atteint le cercle inscrit à
3 2 E
l'hexagone (tracé en rouge) et de rayon r E . Si en compare à la MLI à
2 3 2
E
intersection, la tension phase neutre maximale possible est V et la tension entre
2 2
E 3
phase sera U . Le rapport entre les deux types de MLI sera donc :
2 2
MLI Vectorielle 2
1.1547
MLI à Inter sec tion 3
Figure 3.4 Séquence des vecteurs V 1 ,V 2 et V 3 ,V 4 .
34
Chapitre Trois MLI Vectorielle
1 C 1i C 1 i 1 1/2 T1
C 1/2 T
2 2 i C 2 i1 2 (3.3)
3 C 3 i C 3 i 1 1/2 T3
Tableau 3.1 Durée des états des commutateurs dans chaque secteur
A2 A1 A0 Secteur
35
Chapitre Trois MLI Vectorielle
0 0 0 5
0 0 1 4
0 1 0 6
0 1 1 1
1 0 0 3
1 0 1 4
1 1 0 2
1 1 1 1
- Calcule de T1, T2, T0 liée pour chaque secteur et les largeurs d’impulsion τ0,τ1,τ2 ;
- Génération des séries d’impulsion SA,SB,SC
Clock
3
T SVM
À partir de figure (3.6) le Vd, le Vq, le Vref, et l'angle peuvent être déterminés comme
suite :
1 1
Vd Van Vbn cos 60 Vcn cos 60 Van 2 Vbn 2 Vcn
V 0 V cos 30 V cos 30 0 3 V 3 V
q bn cn
2
bn
2
cn
1 1
Van
Vd 2 1 2 2
Vbn V ref Vd2 Vq2
Vq 3 0 3 3 (3.4)
V
2 2 cn
V
tan 1 d t 2 ft , ou f : fréquence fondamentale.
Vq
q
b
Vq V ref
Vd a
c
Figure 3.6 Vecteur de l'espace de tension et ses composants dans (d, q).
37
Chapitre Trois MLI Vectorielle
À partir de la figure (3.8), la durée de temps de commutation peut être calculée comme
suit :
TZ T1 T1 T2 TZ
V
0
ref V 1 dt
0
T1
V 2 dt
T1 T2
V 0 ; TZ .V ref (T 1.V 1 T2 .V 2 )
(0 60)
sin( /3 ) sin( )
T1 TZ .a. ; T2 TZ .a.
sin( /3) sin( /3)
1 V ref
T0 TZ (T1 T2 ) ou TZ et a
fZ 2
Vdc
3
V ref
T2
V2
TZ
0
T1
V1
V1
TZ
Figure 3.8 Vecteur de référence comme combinaison des vecteurs adjacents secteur 1.
38
Chapitre Trois MLI Vectorielle
TZ TZ TZ TZ
T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 2 T1 T2 2 2 T2 T1 2
S1 S1
S3 S3
S5 S5
TZ TZ TZ TZ
T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 T0
T1 T2
T0 T0
2 T2 T1 T0
2 2 2
S1 S1
S3 S3
S5 S5
S4 S4
S6 S6
S2 S2
V0 V3 V4 V7 V7 V4 V3 V0 V0 V5 V4 V7 V7 V4 V5 V0
39
Chapitre Trois MLI Vectorielle
TZ TZ TZ TZ
T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 2 T1 T2 2 2 T2 T1 2
S1 S1
S3 S3
S5 S5
S4 S4
S6 S6
S2 S2
V0 V5 V6 V7 V7 V6 V5 V0 V0 V1 V6 V7 V7 V6 V1 V0
Les graphes ci-dessous sont les résultats de simulation du modèle de l’onduleur triphasé
commandé par MLI vectorielle
Figure 3.11 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.
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Chapitre Trois MLI Vectorielle
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Chapitre Trois MLI Vectorielle
Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM pour fd = 0.5 KHz Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM pour fd = 1 KHz
7 7
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)
4
Courant Statorique (A)
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz)
La figure (3.15) représente l’évolution des courants statoriques avec une analyse
spectrale (FFT). Cette analyse permet d’expliquer que la variation des fréquences de
commutation permet d’éliminer ou bien de minimiser les harmoniques d’ordre faible (les
fréquences autour de la fréquence du fondamentale 50Hz) au niveau du courant statorique.
Une simple comparaison avec les deux stratégies citées au chapitre président, on constate que
le spectre harmonique typique des MLI à fréquence de commutation constante présente des
raies d'amplitude importante autour de cette fréquence et de ses multiples. Ceci entraîne des
problèmes de bruit acoustique, pouvant être amplifié par des phénomènes de résonances
mécaniques.
En remarque que l’amplitude des harmoniques d’ordre faible est important ce qui
provoque une augmentation du taux d’harmonique THD. On peut constater que l’amplitude
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Chapitre Trois MLI Vectorielle
des courants obtenus par le contrôle MLI_ST (MLI_SD) est très grand par rapport au celle du
contrôle SVM cette différence due essentiellement au harmoniques généré par l’onduleur
surtout d’ordre faible ainsi la composante continu qui influe sur l’équilibre des courants
triphasée. L’analyse spectrale permet d’expliqué l’utilité du contrôle SVM qui permet
d’éliminé la composante continu et minimisé l’effet des harmoniques d’ordre faible. Sans
oublier de dire que la SVM permet d’avoir des courant sinusoïdale pour les mêmes fréquences
utilisées par la technique MLI_ST ou MLI_SD.
3.5 CONCLUSION
Dans ce chapitre on a présenté une étude théorique concernant la stratégie de la
modulation de la largeur d’impulsion vectorielle.
Au début de ce chapitre on a commencé par présenter la technique de modulation
vectorielle (SVM) puis nous avons entamé le principe de construction du vecteur de tension
V s et les durées des états des commutateurs dans chaque secteur, on constate d’après la
simulation et l'analyse spectrale du comportement d’un onduleur à SVM pour différentes
fréquences que la variation des fréquences de commutation permet d’éliminer ou bien de
minimiser les harmoniques d’ordre faible (les fréquences autour de la fréquence du
fondamentale 50Hz) au niveau du courant statorique.
Finalement, On fait une simple comparaison avec les deux stratégies citées au chapitre
précédent, on constate que le spectre harmonique typique des MLI à fréquence de
commutation constante présente des raies d'amplitude importante autour de cette fréquence et
de ses multiples.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire s’est porté sur l’étude des onduleurs de tensions en
pont triphasé commandé par MLI.
Les objectifs exposés étaient en premier point: la représentation des différents types des
onduleurs et leurs applications, ainsi que leurs modélisation de fonctionnement. tout en
montrant leur principe pour différentes commandes (commande par signaux carrées et
commande par MLI).
Et en deuxième point le travail consistait à choisir parmi les stratégies disponibles de
régler à la fois l’amplitude et la fréquence en gardant la source continue constante (pont à
diode). Ils sont basés sur la bande de réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties.
En dernier point nous avons exposés une étude comparative entre ces différentes stratégies.
Les résultats de simulation obtenus, sont très satisfaisants et s’adaptent avec le
fonctionnement de l’onduleur de tension en pont triphasé,suivant le type de commande
appliquée.
Pour la suite de ce travail, nous proposons l’application des onduleurs de tensios
commandés par MLI :
- aux convertisseurs statiques triphasés, fonctionnant en régime transitoire,
- pour l’étude des associations convertisseurs statiques-machines à courant alternatif (cas de
l’association onduleur - moteur asynchrone), avec d’autres techniques de commande afin
d’améliorer leurs performances.
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Bibliographie
Bibliographie
[2] Mémoire « Etude et réalisation d’une carte de commande MLI pour un onduleur
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Annexe
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