Reve Tement

Maître d’Ouvrage LOT N° 1 – SECOND ŒUVRES
Client SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES : Revêtement

Projet Réf. : BT 02 (1A)
Ouvrage Page 1 de 64
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n
R E V E T E M ENTS
REF. BT 02 (1A)
n
TABLE DES MATIERES
1. Domaine d'application
2. Généralités
2.1 Revêtement de sol
2.2 Revêtement mural
2.3 Revêtement des plafonds
3. Matériaux
3.1 Matériaux pour revêtements de sol
3.1.1 Chapes
3.1-1.1 Chape industrielle
3.1-1-1.1 Chapes de ciment
3.1-1.1.2 Chapes à liant magnésien
3.1-1-1.3 Chapes à liant bitumineux (asphalte coulé)
3.1.1.2 Chapes pour bureaux et habitat
3.1.1.2.1 Chapes de ciment
3.1.1.2.2 Chapes à liant magnésien
3.1.1.2.3 Chapes en granito (ou dalles en granito)
3.1.2 Carrelage
3.1.2.1 Carreaux de grès cérame fin vitrifié
3.1.2.2 Carreaux de demi-grès.
3.1.2.3 Eléments minces en demi-grès
3.1.2.4 Carreaux de grès cérame émaillé
3.1.2.5 Eléments en grès cérame émaillé
3.1.2.6 Matériaux annexes pour réaliser les revêtements carrelage
3.1.2.7 Plinthes, seuils, escaliers
3.1.3 Dalles de marbre
3.1.4 Dalles en PVC
3.1.5 Moquettes
n
3.2 Matériaux pour revêtements muraux
3.2.1. Enduits
3.2.1.1 Enduit au mortier de ciment

3.2.1.2 Enduit au mortier de chaux hydraulique
3.2.1.3 Enduit au mortier bâtard
3.2.1.4 Enduit en plâtre
3.2.2 Revêtements scellés
3.2.2.1 Carreaux de faïence

3.2.2.2 Carreaux de grès cérame
3.2.2.3 Carreaux en demi-grès
3.2.2.4 Carreaux en grès émaillé
3.2.2.5 Matériaux annexes pour réaliser les revêtements
3.2.3. Revêtements en dalles de marbre
3.3 Matériaux pour revêtement de plafonds
3.3.1 Enduits

3.3.2 Plafonds suspendus (faux plafonds

3.3.2.1 Plafond suspendu à lamelles d’acier
3.3.2.2 Plafond suspendu avec carreaux en fibres minérales
3.4 Echantillons
n
4. Mise en œuvre
4.1 Revêtement de sol
4.1.1 Chapes
4.1.1.1 Chapes industrielles

4.1.1.1.1 Chape de ciment
4.1.1.1.2 Chape à liant magnésien
4.1.1.1.3 Chape à liant bitumineux (asphalte coulé)

4.1.1.2.3 Chapes en granito, y compris dalles en granito
4.1.2 Carrelages
4.1.2.1 Travaux préalables à la pose des carreaux.
4.1.2.2 Mortiers de pose
4.1.2.3 Coulis pour joints de carrelage
4.1.2.4 Joints de dilatation et de retrait
4.1.2.5 Pose des carreaux
4.1.2.6 Pose des plinthes, seuils, marches et contre marches
4.1-3.1 Travaux préalables à la pose des dalles
4.1-3.2 Pose des dalles
4.1.4 Moquettes
n

4.2.1 Enduit au mortier de ciment et de chaux hydraulique,
enduit au mortier bâtard et enduit en plâtre
4.2.1.1 Préparation du support
4.2.1.2 Application de l'enduit
4.2.2 Carrelages muraux
4.2.2.1 Stockage des carreaux sur le chantier
4.2.2.3 Préparation du mortier de pose et du coulis
4.2.3 Revêtements en dalles de marbre
4.3 Revêtements de plafonds
4.3.1 Enduits au mortier de ciment, au mortier de chaux
hydraulique, au mortier bâtard et en plâtre
4.3.2 Plafonds suspendus
4.3.2.1 Plafond suspendu à lamelles d’acier
n
5. Contrôles
5.1 Réception préalable des supports
5.2 Généralités
5.3 Contr8les spécifiques aux divers revêtements
5.3.1 Revêtements de sol
5.3.1.1 Chapes de ciment, à liant magnésien et à liant bitumineux
5.3-1.2 Chapes en granito, y compris dalles en granito
5.3-1.3 Carrelages
5.3-1.4 Dalles de marbre
5.3-1.5 Dalles en PVC
5.3-1.6 Moquettes
5.3.2 Revêtements muraux

5.3.2.1 Enduits au mortier de ciment et de chaux hydraulique,
enduit bâtard
5.3.2.2 Enduits en plâtre
5.3.2.3 Carrelages muraux
5.3.2.4 Revêtements en dalles de marbre
5.4. Revêtement de plafonds

5.4.1 Enduits au mortier de ciment et de chaux hydraulique
ou mortier bâtard
5.5 Refus de réception - sanctions
6. Mode de métré
6.1 Règles générales
6.2 Règles spéciales relatives aux divers revêtements
n

6.2.1.1 Chapes
6.2.1.2 Carrelages
6.2.1.3 Dalles en marbre
6.2.11.4 Dalles en PVC
6.2.1.5 Moquettes
6.2.2 Revêtements muraux
6.2.3 Revêtements de plafonds
6.2-3.1 Enduits
7. Bordereau des prix

7.1 Généralités
7.1.1 Prescriptions communes à tous les travaux de revêtement
7.1.2 Prescriptions particulières aux divers types de revêtement
7.1.2.1 Chapes
7.1.2.2 Carrelages
7.1.2.3 Dallages en marbre
7.1.2.5 Moquettes
7.1.2.6 Enduits muraux aux mortiers de liants hydrauliques
7.1.2.7 Enduits muraux en plâtre
7.1.2.8 Revêtements muraux en carrelages et dalles de marbre
7.1.2.9 Enduits pour revêtements de plafonds
7.1.2.10 Plafonds suspendus
7.2.+7.3 Description des prix et bordereau des prix et des quantités
n
1. Domaine d’application
Les présentes STG s’appliquent à l'exécution des travaux de revêtement de sols, de murs et de plafonds pour
bâtiments industriels, administratifs, sociaux, services généraux et maisons d'habitation à réaliser dans le cadre
des projets d'investissement de la SNS.
Le revêtement de sol est constitué de chapes, de carrelages, de dalles de marbre, de dalles en PVC ou de
moquette. En principe, les chapes sont exécutées dans les bâtiments industriels et dans les immeubles de bureaux
ou d'habitation, le carrelage est réservé aux bureaux, maisons et laboratoires, les dalles en PVC et le tapis plein
aux bureaux et maisons et le marbre aux bureaux.
Sont inclus dans le revêtement de sol également les plinthes, seuils et revêtements d'escaliers.
Le revêtement mural est constitué soit d'enduits de types variés, soit de carrelage. Les enduits s'appliquent sur les
parties intérieures et extérieures des constructions tandis que le carrelage est parties intérieures.
Le revêtement des plafonds est constitué soit d'enduits, soit de plafonds suspendus.
2. Généralités
Les types de revêtement à mettre en œuvre sont définis dans le cahier des STP* et le dossier des plans.
 STP = Spécifications Techniques Particulières
n
2.1. Revêtements de sol
Dans le bâtiment industriel, le revêtement doit pouvoir supporter sur tout des attaques mécaniques et
chimiques; dans l'habitat, il doit se montrer plutôt bon isolant thermique et phonique.
Les normes et les documents techniques unifiés suivants sont d'application:
NF P 15-101 à P 15-462 Liants hydrauliques

NF P 17-202 Laitier expansé
NF P 18-301 à P 18-306 Granulats - béton - eau de gâchage
NF P 61-302 Carreaux de mosaïque de marbre
NF P 61-311 Carreaux de grès cérame fin vitrifié Spécifications communes
NF P 61-312 Carreaux de grès cérame fin vitrifié Carreaux 10 x 10
NF P 61-313 Carreaux de grès cérame fin vitrifié Eléments 5 x 5
NF P 61-314 Carreaux de grès cérame fin vitrifié Eléments 2 x 2
NF P 61-332 Carreaux de faïence à pâte blanche et émail vitrifié 108 x 108
NF P 61-341 Panneaux de mosaïque de pâte de verre et éléments 2 x 2 les constituant
NF P 61-403 Carreaux de grès émaille
D.T.U. 52.1 Cahier des charges applicable aux travaux de revêtements de sol Scellés
2.2. Revêtement-mural
Les normes et les documents techniques unifiés suivants sont d'application:
D.T.U. 26.1 Cahier des charges applicable aux enduits aux mortiers de liants hydrauliques
D.T.U. 25.1 Cahier des charges applicable aux enduits intérieurs en plâtre
NF P 15-101 à NF P 15-462 Liants hydrauliques
NF B 12-300 à NF B 12-303 Plâtres
n
NF P 61-302 à NF P 61-403 Carreaux
D.T.U. 25-31 Ouvrages verticaux de plâtrerie
D.T.U. 55 Revêtements muraux scellés
2.3 Revêtements de plafond
Les revêtements de plafond ont une fonction d'isolation thermique ou phonique ou une fonction esthétique.
Les documents techniques unifiés et les normes françaises à appliquer sont les suivants:
D.T.U. 26.1 Cahier des charges applicable aux enduits aux mortiers de liants hydrauliques
D.T.U. 25.1 Cahier des changes applicable aux enduits intérieurs en plâtre
D.T.U. 58.1 Cahier des charges applicable aux plafonds suspendus
NF P 15-101 Vocabulaire des liants hydraulique
NF P 15-301 à NF P 15-462 Liants hydrauliques
NF B 12-300 à NF B 12-303 Plâtres.
3. Matériaux
3.1 Matériaux pour revêtements de sol
3.1.1 Chapes
3.1.2
Les éléments constitutifs des chapes sont:
- le sable et éventuellement le gravier

- le liant (hydraulique ou bitumineux)
- l'eau de gâchage (le cas échéant)
- en cas de besoin des adjuvants pour améliorer les qualités des chapes
n
Les critères d'évaluation sont:
- pour la chape industrielle
la résistance à l'abrasion, aux chocs, aux charges immobiles et mobiles, à l'humidité et aux agents chimiques
les qualités antidérapantes le comportement sous températures élevées et le comportement par rapport aux
variations de températures
- pour la chape d'habitat
les qualités d'isolation thermique et phonique la résistance aux charges
On distingue les chapes réalisées au moyen de liants hydrauliques, de liants magnésiens ou de liants bitumineux.
3. 1 .1 .1 .1 Chapes de ciment
Les chapes de ciment se composent de sable, de ciment et d'eau de gâchage auxquels on ajoute des
durcisseurs de surface en cas de besoin.
Résistance à la compression:
300
500 à 800 bars pour les chapes spéciales
Les résistances à la compression et les épaisseurs demandés sont données aux STP et aux plans.
n
Les règles suivantes sont d'application:
Epaisseur de granulométrie Dosage en ciment pour une résistance

à la compression de :
300 bars 500 bars
3 - 4 an 0 / 7 mm 350 kg/m3 475 kg/m3

supér. à 4 cm 0 /15 mm 300 kg/ m 3 425 kg/m3
______________________________________________________________________________________________
Rapport eau / ciment o,6 0,45
______________________________________________________________________________________________
Fermeture des joints: mastic bitumineux ou matière plastique supportant des températures entre - 10 0 et 60 0 C
et insensibles aux variations de la température.
3.1.1.1.2 Chapes à liant magnésien
Constituants: mélange de magnésie caustique et de matériaux de remplissage durci par addition d'une solution
saline aqueuse en métaux bivalents (en règle générale du chlorure de magnésium). Les matériaux de
remplissage sont des agrégats minéraux et des pigments à base de matières organiques.
Composition: La chape est constituée soit d'une seule couche de 15 à 25 mm d'épaisseur, soit de deux couches.
L'exécution en deux couches est exigée :
- le support présente de fortes irrégularités; la couche inférieure sert dans ce cas de couche de
rattrapage
- les propriétés thermiques doivent être améliorées
- l'on veut réaliser un revêtement multicolore
- l'on doit ajouter des durcisseurs à la couche d'usure.
L'épaisseur de la couche inférieure est de 15 mm au minimum; celle de la couche supérieure varie entre
10 et 15 mm.
n
Dosages : Les dosages, à appliquer sont de la responsabilités de l'Entrepreneur qui les soumet préalablement
pour agrément au Maître d'oeuvre.
Fermeture des joints: Produit à base de cire.
3.1-1-1.3 Chapes à liant bitumineux (asphalte coulé)
La chape à liant bitumineux, appelée par la suite asphalte coulé, est mise en oeuvre. sur un support en béton.
Un papier kraft ou similaire est à installer entre le support et la chape.
La chape se compose de bitume, de poudre de pierre (filler), de sable et de gravillons.
Caractériptigues_du-bitume: bitume pur 40/50.
Granulats : 0/5 mm pour les chapes de 25 mm d'épaisseur au maximum et 0/12 mm pour les chapes de 50 mm
d'épaisseur au maximum.
Granulométrie: elle doit être déterminée par l'Entrepreneur de telle sorte qu'il y ait moins de 22 % de vides en
volume.
Composition: 1 couche pour les chapes d'une épaisseur de 20 à 25 mm;

2 couches pour les chapes d'une épaisseur de 50 mm.
L'épaisseur des chapes est donnée aux STP et aux plans.
Dosage : à 10 % de bitume chauffé au maximum à 190 0 C; 20 à 30 % de filler Y 0,09 mm); Pour la

granulométrie 0/5, 30 - 40 % du poids du granulât doit être compris entre 2 et 5 mm; pour la
granulométrie 0112, 40 - 50 % du poids du granulât doit être compris entre 2 et 12 mm. Dans les
limites définies ci-dessus, l'Entrepreneur doit déterminer les dosages sous sa propre responsabilité
et les soumettre pour agrément au Maître d'oeuvre.
n
Ces chapes sont réalisées comme chapes en ciment, chapes liant magnésien ou en granito.
3.1.1.2.1 Chapes de ciment
Constituants: sable, ciment et eau de gâchage.
Dosages et _granulométrie: 1 kg de ciment pour 3à 4 kg de sable 0/3 mm, eau de gâchage en quantité suffisante
pour obtenir une consistance molle à semi-dure.
Résistance à la compression : 225 bars au minimum.
3.1-1.2.2 Chapes à liant magnésien
Se référer à l'article 3.1.1.1.2.
3.1.1.2.2 Chapes en granito (ou dalles en granito)
Constituants : agrégats en pierre naturelle polissable, ciment et eau de gâchage, colorants.
Granulats: leur dimension est comprise entre 3 et 12 mm; ils présenteront une résistance à l'usure uniforme.
Composition: La couche de granito a une épaisseur variant entre 15 mm et 30 mm. Elle est définie aux STP et
aux plans. Elle est mise en oeuvre sur une chape, ciment de 20 mm d'épaisseur au minimum avec une résistance
à la compression de 160 bars.
Dosages: dosage volumétrique de 1 1 de ciment pour 2 à 3 litres de granulats en pierre naturelle + eau de gâchage.
Les colorants employés pour teinter le ciment ne doivent se décomposer ni sous l'action chimique du ciment, ni
sous l'action de la lumière.
Exécution variante: Utilisation de dalles préfabriquées en granito: Ils sont en vente à la SNMC sous différentes
variétés dans les dimensions suivantes:
n
20 x 20 cm -
25 x 25 cm
30 x 30 cm
33 x 33 cm
40 x 40 cm
Remarque :
Si l'exécution de couches d'isolations est prescrite par les STP ou les plans, se référer à l'article 3.1.2.6 pour la
description des matériaux à mettre en oeuvre.
3.1-1.2.3 Carrelage
Carreaux de grès cérame fin vitrifié
Ces carreaux sont des produits de pâte de grès vitrifié à des hautes températures. Dimensions usuelles:
10 x 10 x 0,9 cm
5 x 5 x 0,5 cm
2 x 2 x 0, 5 cm
Classement: - bon choix

- choix industriel
3.1.1.3 Carreaux de demi- grès
Il s'agit d'un produit opaque, moyennement dur, à cassure non conchoidale.
Dureté à l'échelle de MOHS: 4 ou 5.
n
Les carreaux doivent être inaltérables et inattaquables par les agents atmosphériques. L'absorption d'eau (voir
norme NF P 61-311) ne doit pas excéder 7 % du poids sec des carreaux.
Dimensions usuelles:
14 x 14 x 1,25 cm
10 x 10 x 0,95 cm
15 x 15 x 0,95 cm
20 x 20 x 0,95 cm
20 x 10 x 0,95 cm
- choix industriel.
3.1.2.3 Eléments minces en demi-grès
Spécifications techniques :se référer à l'article 3.1.2.2.
Dimensions usuelles:
5 x 5 x 0,6 cm
Classement : Il n'y a qu'un classement unique appelé choix tout-venant.
3.1.2.4 Carreaux de grès cérame émaillé
Ces produits sont constitués d’un tesson, mélange d'argiles plus ou moins vitrifiables et éventuellement d'autres
produits tels que sables, chamottes ... recouvert d'un émail généralement opaque et coloré. Cet
ensemble est cuit à haute température.
n
L’émail présente une résistance à l'usure appropriée à des conditions d'emploi plus ou moins intensif.
Ces produits sont fabriqués dans une grande variété de dimensions et de formes. Dimensions usuelles des formes
parallélépidiques:
10 x 20 x 0,7 à 1,1 cm
20 x 30 x 0,7 à 1,2 cm
Leur surface est supérieure à 90 cm2.

- choix Industriel.
3.1.2.5 Eléments en grès cérame émaillé
Spécification -_technique voir article 3.1.2.4.
Les éléments de grès cérame émaillé sont fabriqués dans une grande variété de formes et de dimensions. Leur
surface est inférieure à 90 cm . Il n'existe pas de classement.
3.1.2.6 Matériaux annexes pour réaliser revêtements en carrelage
Couche-isolante:
Les matériaux doivent être imputrescibles dans les conditions normales d'emploi.
0n utilisera:
- des fibres minérales ou végétales

- des bétons de granulats légers (p.ex. liège vermiculite)
- des bétons cellulaires
- du polyuréthane, densité minimale 30 kg/m3
- du polystyrène expansé, densité minimale 16 kg/m 3
- des verres cellulaires
n
La compressibilité des isolants doit être inférieure à 0,5 mm sous 0,4 bar.
Couche d'étanchéité: Chape en bitume armé type 50.
Treillis soudé pour couche de forme:

Treillis soudé en acier doux: maille maximale deux fois l'épaisseur de la forme; masse maximale: 220 g/m2 (Sauf
prescription contraire aux STP ou aux plans)
Couche de désolidarisation:
- film de matière plastique

- lit de sable de 1 cm
- feutre bitumé de type 36 S
Mortiers de pose :
Constituants: sable de classe 0/5 mm, ciment Portland CPA 250 ou 325 chaux hydraulique de classe 60 ou 100,
soit naturelle YEN, soit artificielle XHA.
Coulis pour joints de carrelage:

Ciment Portland CPA; le cas échéant, sable de fine granularité (sablon).
3.1.2.7 Plinthes, seuils et escaliers
a) Plinthes
On utilisera uniquement des plinthes droites (à bord droit, à bord biseauté et à bord arrondi).
Dimensions grès cérame et demi-grès:
10 x 10 x 0,9 cm
15 x 10 x 1,1 cm
Si les STP ou les plans prescrivent des plinthes en bois, celles-ci feront partie du lot menuiserie.
b) Seuils et marches d'escalier
Les STP et les plans déterminent les matériaux à utiliser pour l'exécution des seuils. S'il n'y a pas de prescription particulière,
les seuils sont constitués par les mêmes matériaux que ceux des carrelages.
n
Specifications_: Les dalles sont obtenues par sciage ou refend. En ce qui concerne les dallages soumis
aux effets des intempéries (p.ex. escalier extérieur), le marbre doit présenter la résistance au gel requise pour les
conditions d'emploi.
Résistance à l'écrasement
minimale moyenne
_______________________________________________________________________________________________
surface à faible circulation 500 bars 650 bars
_______________________________________________________________________________________________
surface à grande circulation 800 bars 1000 bars
Dimensions - courantes:
25, 30, 40 cm pour la largeur et la longueur et avec une épaisseur de 2 cm après traitement de surface (en
vente chez la SNMC). Chez la SNMC, on trouve les dalles de marbres suivantes:
- marbre blanc, ép. 2 cm

- marbre gris ép. 3 cm
- marbre roseda ép. 4 cm
- marbre Macha ép. 2 et 3 cm
- marbre cap ép. 2 et 3 cm
- marbre rouge ép. 2 et 3 cm
Les dalles sont polies. Elles sont coupées selon les dimensions demandées.
Dimensions maximales: elles sont fonction de l'épaisseur et de la Distance minimale à écrasement.
n
Résistance minima : Dimensions maximales (en cm)

à l'écrasement pour une ép. de pour une ép. de pour une ép.
1, 5 cm 2 cm de 3 cm
_______________________________________________________________________________________________
500 - 800 bars 15 x 30 30 x 30 50x 50
_______________________________________________________________________________________________
800 bars 40 x 40 50 x 50 60 x 60
_______________________________________________________________________________________________
Dalles de formes irrégulières:
- opus tout venant: les chants des éléments sont sciés ou cassés
- opus incertum: les chants sont obligatoirement des cassures, les joints sont libres et variables et les
éléments ont des dimensions variables
- opus taillé: les chants de ces éléments sont droits, sciés ou taillés préalablement ou lors de la mise en place
et les dimensions des éléments sont variables; les joints sont constants sauf prescription contraire dans les
STP.
Matériaux.annexe2_p2pr_réaliser les revêtements en dalles de marbre:
dentique à l'article 3.1.2.6 à l'exception des ciments et chaux pour mortiers et coulis de pose qui ne peuvent
être que des ciments CPA, des ciments blancs ou HTS et des chaux ne tâchant pas.
3.1.4 Dalles en PVC
Les dalles en PVC fabriquées par la SNMC se composent d'un mélange homogène de polymère de PVC de
poudre de carbonate, de calcium, de plastifiants, stabilisants et lubrifiants. Les dalles se présentent sous forme
carrée de 30 cm de côté en différentes épaisseurs (1,6 mm, 2 mm et 2,5 mm) et plusieurs coloris (noir, brun,
jaune, marron foncé, bleu mer, gris sombre et vert).
n
Les STP ou les plans précisent les épaisseurs et les coloris à utiliser. Si les STP prévoient l'exécution d'une couche
d'isolation, se référer à l'article 3.1.2.6 pour la description des matériaux à mettre en oeuvre.
3.1.5 Moquettes
Les moquettes sont constituées de fibres synthétique3 ou naturelles. Elles sont classées selon leur mode de
fabrication, selon la structure de leur surface ou selon le matériau employé.
Classification selon le mode de fabrication:
- moquettes tissées
- moquettes tuftées
- moquettes floquées
- moquettes à fibres couchées sur feutre
Classification selon la structure superficielle:
- moquette bouclée: moquette tissée bouclée moquette tuftée

- moquette coupée : moquette tissée velours
moquette tuftée
moquette floquée
moquette à fibre couchée sur feutre
Classification selon les matériaux employés:
- fibres naturelles: laine, poils, sisal

- fibres synthétiques:
a) fibres régénérées, obtenues d'une matière première naturelle

b) fibres synthétiques, obtenues d'une matière première synthétique
n
Les moquettes en matières synthétiques ont tendance à se charger électriquement et à attirer la poussière. Pour
éviter des décharges électrostatiques, des fils de cuivre reliés à la masse de terre au dessous de la moquette
doivent être installés.
Les moquettes tissées sont fournies dans les largeurs suivantes:
67 cm, 90 cm et 120 cm.
Les moquettes tuftées sont fournies dans les largeurs suivantes:
70 cm, 100 cm et 200 cm.
Les moquettes floquées ne seront pas utilisées.
Les STP et les plans préciseront la nature et les dimensions des moquettes à mettre en oeuvre.
3.2 Matériaux pour revêtements muraux
3.2.1 Enduits
Les enduits se composent de sable, dé liant et d'eau de gâchage; les liants sont le ciment, la chaux hydraulique,
le plâtre ou un mélange de chaux et de ciment appelé mortier bâtard. On distingue les enduits extérieurs et les
enduits intérieurs; l'enduit appliqué extérieurement aura des propriétés hydrofuges.
Il se compose de plusieurs couches: couche d'accrochage, corps de l'enduit et couche de finition. Chaque couche
est constituée de sable, de ciment et d'eau.
n
a) La couche d'accrochage au gobetis est constituée par un mortier de ciment en vue d'obtenir une
surface rugueuse pour l'accrochage du corps de l'enduit.
Le dosage de ciment varie entre 500 kg et 600 kg par mètre cube de sable sec. Sauf stipulation
contraire dans les STP, on utilise un ciment Portland CPA 325.
Le sable est un granulât 0,1/3,15 mm avec les tolérances suivantes: au maxîmum.10 % de grains de diamètre
supérieur à 3,15 mm et au maximum 10 % de farines ou fillers (inférieurs à 0,1 mm). Ce granulat est en termes
de chantier un "sable 0/3". L'eau de gâchage est à ajouter en quantité suffisante pour que l'enduit soit d'une
bonne maniabilité.
b) Le corps de l'enduit se constitue de mortier bâtard (voir chap. suivant) ou de mortier de ciment.
Le dosage de ciment varie entre 400 kg et 500 kg par mètre cube de sable; le sable est un granulât 0,1/3,15.
Il comporte plus d'éléments fins que le sable utilisé pour le gobetis. L'eau de gâchage est à ajouter en quantité
suffisante pour que l'enduit soit bien maniable. L'épaisseur totale du gobetis et du corps de l'enduit doit être
comprise entre 1 et 2 cm
c)La couche de finition se compose d'eau, de sable et de ciment, de mortier bâtard ou de chaux hydraulique.
Concernant l'enduit au mortier bâtard et à la chaux hydraulique, se référer aux chapitres suivants.
Le dosage du ciment varie entre 300 kg et 400 kg par mètre cube de sable. Le sable est un granulât 0,112 mm
riche en éléments fins et ne contenant pas d'impuretés (p.ex. argile, gypse, charbon, matières organiques etc... ).
Le granulât 0,112 mm est un sable 012 en termes de chantier. Au maximum 10 % des grains de diamètre supérieur
à 2 mm et 10 % de farines ou fillers (inférieurs à 0,1 mm) sont admis.
L'enduit au mortier de chaux hydraulique se compose également de trois couches. Concernant le gobetis et le corps
de l'enduit, se référer à l'article 3.2.1.1 alinéa a) et b).
La couche de finition est exécutée en mortier de chaux hydraulique, dont le dosage varie entre 300 kg et 350 kg
par mètre cube de sable. En ce qui concerne le sable à utiliser, se référer à l'article 3.2.1.1 alinéa c).
n
L'enduit au mortier bâtard est constitué de trois couches. Concernant le gobetis, se référer à l'article 3.2.1.1
alinéa a). La composition du corps de l'enduit se distingue de celle de l'article 3.2.1.1 uniquement par le liant
utilisé. Au lieu du ciment pur on utilise un mélange de ciment et de chaux à raison de 250 kg à 350 kg de ciment
et de 125 kg à 175 kg de chaux hydraulique par mètre cube de sable. Pour la couche de finition, on utilise un
mélange de ciment et de chaux d raison de 200 à 250 kg de ciment et de 150 à 250 kg de chaux hydraulique
par mètre cube de sable.
Les enduits en plâtre, appliqués à l'intérieur des bâtiments existent en deux types: l'enduit au plâtre coupé et
l'enduit au plâtre lissé. Les deux types sont réalisés avec du plâtre et de l'eau, mélangés dans des proportions
variables, sans sable ni gravier, sauf si on applique un mortier de plâtre comme dégrossi.
a) Le degré nécessaire en cas de support rugueux ou présentant de fortes inégalités, se compose de:
- 300 à 350 kg de ciment par mètre cube de sable ou

- 250 kg de ciment et de 175 kg de chaux par mètre cube de sable ou de
- 300 kg de ciment et de 125 kg de chaux par mètre cube de sable ou de
- 300 à 350 kg de plâtre par mètre cube de sable
b) L'enduit _plâtre coupé se compose de 100 kg de plâtre et 80 litres d'eau; le rapport plâtre/eau (en poids) ne
doit pas être inférieur à 1,25.
c) L'enduit au plâtre lissée compose de 100 kg de p15tre et de 100 litres d’eau; le rapport plâtre/eau (en poids) ne
doit pas être inférieur à 1,00.
Sauf prescriptions contraires dans les STP, l'Entrepreneur exécutera un plâtre lissé.
On utilise des plâtres PFC (plâtre fin de construction) ou du plâtre gros (PGC).
Après finition, la dureté moyenne de l'enduit doit être supérieure à 45 Shore C.
La dureté locale de l'enduit doit être en toutes zones supérieure à 40 Shore C (voir également article 5.2.2.2).
n
3.2.2 Revêtements scellés
Les revêtements scellés des murs sont exécutés en:
- carreaux de faïence
- carreaux de grès cérame
- éléments minces en grès cérame
- carreaux de demi-grès
- carreaux de grès émaillé
- dalles de marbre
3.2.2.1 Carreaux de faïence
Les carreaux de faïence sont produits et fournis par la SNMC avec les dimensions et couleurs suivantes:
- carreaux 15 x 15 cm
- carreaux 10 x 10 Cm
en couleur blanche, noire, rouge et bleue avec ou sans décor
- plinthes 7,5 x 20 cm
en couleur blanche, noire, rouge et bleue
- plinthes 7,5 x 15 cm
en couleur noire
Leur structure est poreuse, rayable à la pointe du canif et attaquable par les agents chimiques. Les carreaux sont
fournis dans un emballage de papier fort ou de carton ligaturé.
3.2.2.2 Carreaux de grès cérame
Ils ont les dimensions suivantes: - 12,5 x 12,5 x 1,1 cm et

- 10 x 10 x O,9 cm.
Ils sont lisses, non rayables à la pointe du canif et inattaquables par les agents chimiques. Ils sont classés en trois
catégories, le premier classement ayant les meilleures qualités; le classement doit, être inscrit sur l'emballage
protecteur.
n
Les éléments minces en grè cérame ont les mêmes caractéristiques

Que les carreaux de grès cérame. Ils ont les dimensions suivantes:
- 10 x 10 x 0,6 cm
- 5 x 5 x 0,5 cm
- 3 x 3 x 0,45cm
- 2 x 2 x 0,45cm
- 2 x 2 x 0,3 cm
A l'exception des carreaux 10 x 10 x 0,6 cm, ils sont fournis en vrac ou collés sur papier par plaques carrées ou
rectangulaires. Dans le cas où ils sont livrés en vrac, il n'y a pas de marquage. Ceux collés sur papier par plaques
doivent porter un numéro ou un signe de référence correspondant à la nuance moyenne des éléments composant
la plaque.
3.2.2.3 Carreaux en demi-grès
Les carreaux en demi-grès sont denses, opaques et durs. Ils ne peuvent être rayés par la pointe du canif; leur
cassure n'est pas conchoidale. Les carreaux sont inaltérables et non attaquables par les agents atmosphériques.
Ils ont les dimensions suivantes:
14 x 14 x 1,25 cm
10 x 10 x 0,95 cm
Ils sont classés en trois catégories, premier choix, bon choix et choix industriel.
Les éléments minces en_demi–grès ont les mêmes caractéristiques que

les carreaux en demi-grès. Ils ont les dimensions suivantes:
5 x 5 x 0,6 cm.
n
Ils sont fournis en vrac ou callés sur papier comme les éléments minces en grès cérame; les mêmes prescriptions
de marquage sont valables. La précision "demi-grès" doit être marquée en plus sur les plaques.
3.2.2.4 Carreaux en grès émaillé
Ils sont couverts d'une glaçure (émail) qui peut être blanche ou colorée. Les dimensions des carreaux sont les
suivantes:
- 15 x 15 x 0,8 à 1,4 cm
- 10 x 10 X O,8 à 1,1 cm
Les carreaux existent en entier ou en demi. Les carreaux sont classés en deux groupes, en "tout-venant" et en
"choix inférieur". La face de pose des carreaux porte en creux ou en relief une marque permettant d'identifier le
fabricant; en plus le carreau sera marqué au moyen d'une encre indélébile d'une croix fléchée s'il s'agit de
"tout-venant'' et d'un carré s'il s'agit de "choix inférieur".
Les éléments minces en grès émaillé ont les mêmes spécifications que les carreaux. Il s existent dans les
dimensions suivantes:
- 10,8 x 10,8 x 0,6 cm

-5 x 5 x 0,5 cm
-3 x 3 x 0,4 cm
- 45 x 2,5 x 0,4 cm
- 2,0 x 2,0 x 0,4 cm
. ILs ne comportent pas de classement, ne sont pas marqués et sont fournis en vrac ou collés sur papier.
3.2.2.5 Matériaux annexes pour la réalisation des revêtements scellés
Mortier de pose
Ciment Portland artificiel 160/250 ou bien chaux hydraulique XEH ou YE au bien mélange de chaux et de ciment;
sable 0,8/2 mm (sable d'oued tamisé ou à défaut sable de carrière lavé ou sable de dune).
Ciments CPA artificiels sans constituants secondaires; les ciments sont purs, blancs, gris (naturel) ou colorés.
Le cas échéant, sable très fin tamisé (sablon).
n
3.2.2.6 Revêtement en dalles de marbre
référer à l'article 3.1-3.
3.3 Matériaux pour revêtement de plafonds
3.3.1 Enduits
3.3.1.1 Enduits au mortier de ciment
Se référer à l'article 3.2.1.1.
3.3.1.3. Enduit au mortier bâtard
3.3.1.4. Enduit en plâtre
3.3.2. Plafonds suspendus (faux-plafonds)
Les plafonds suspendus se composent de trois parties élémentaires:
- suspensions
- rails porteurs
- revêtement proprement dit constitué par exemple de lames d'acier ou de plaques en t8le,
en plâtre, en fibres minérales etc.
Le revêtement est caractérisé par ses qualités acoustiques, thermiques et esthétiques ainsi que par sa résistance
contre le feu. Il est à noter que tous les éléments métalliques non visibles et susceptibles de rouiller doivent être
protégés contre la corrosion.
n
3.3.2.1. Plafond suspendu à lamelles d'acier
suspensions et rails_porteurs
Les suspensions sont constitués de fers plats d'une épaisseur de 1,5 mm et d'une largeur de 15 mm au de tiges
filetées suivant la description de l'article 3.3.2.2.
L'espace minimum nécessaire pour la réalisation d'un plafond suspendu avec ce système de fixation est de 20 cm.
Cet espace peut être réduit à 6 cm si les STP au les plans prescrivent une fixation directe des rails porteurs à la
superstructure porteuse.
Revêtement de faux plafond
Les lamelles sont attachées aux rails porteurs par un dispositif propre à chaque fabricant. La largeur des lamelles
varie entre 8 et 15 cm, leur longueur est inférieure à 7 m. La longueur des joints entre les lames varie de 15 à
45 mm. Au-dessus des lames est posé un matelas de fibres de verre dont l'épaisseur varie entre 25 et 75 mm.
Dans les limites décrites ci-dessus, les solutions retenues ressortent des STP et des plans en fonction des
caractéristiques souhaitées du plafond suspendu. En effet, en agrandissant la largeur du joint, l'absorption
acoustique s'améliore tandis que la transmission acoustique s'empire. Cette dernière peut alors être améliorée
en augmentant l'épaisseur du matelas.
Une résistance au feu au sens de "coupe feu" n'est pas exigée, mais ces plafonds doivent avoir une tenue eu feu
de 20 minutes.
Le poids mort de ces plafonds varie entre 3 et 5 kg par mitre carré.
3.3.2.2. Plafond suspendu avec carreaux en fibres minérales
Suspensions et rails_porteurs
Les suspensions sont constitués de tiges filetées dont le diamètre varie entre 4 et 6 mm et dont la longueur
dépend des prescriptions des plans. Elles sont dans leur partie supérieure attachées à un raccord fixé à la
superstructure portante. Dans la partie inférieure est vissé un écrou qui retient un crochet à oeil. L'espace entre
la superstructure portante et le plafond suspendu et l'horizontalité du plafond sont réglés à l'aide de cet écrou.
n
Les rails porteurs sont des profilés en aluminium en forme de T dont l'âme a 3 an de hauteur et la membrure
2 cm de largeur.
L'âme des profilés est perforée pour permettre l'accrochage des crochets. Les profilés sont attachés aux tiges
filetées dans un sens seulement. Dans le sens perpendiculaire, les profilés coupés aux longueurs requises
reposent directement sur les profilés attachés aux tiges.
Sur les bords du plafond suspendu, le raccord avec la maçonnerie se fait à l'aide de cornières en aluminium
fixées directement à la maçonnerie. Une des deux ailes dont la largeur est de 2 cm, sert de support aux plaques.
Revêtement de faux Plafond
Il est constitué de plaques ou carreaux en fibres minérales avec les

dimensions 30 x 30 x 1,6 cm, 60 x 60 x 1,6 cm ou 60 x 120 x 1,6 cm.
Le plafond doit être non inflammable, incombustible et avoir une résistance contre le feu de 3 heures dans le
sens "coupe feu".
Le poids mort varie entre 4 et 5 kg/m2.
Les dessins des carreaux sont choisis par le Maître d’oeuvre.
3.4 Echantillons
A l'exception des constituants courants (liants, sable, gravier), l'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître
d'oeuvre avant tout commencement des travaux des échantillons des revêtements ou constituants de
revêtement prescrits par les STP et/ou les plans (isolations, étanchéités, carrelages, marbres, dalles PVC,
moquettes, plafonds suspendus). Les échantillons retenus seront conservés sur le chantier durant toute la durée
des travaux. Ils serviront d'éléments témoins lors de la réception des travaux.
n
4. Mise en oeuvre
4.1 Revêtements de sol
4.1.1 Chapes
La chape de ciment est mise en oeuvre sur un béton frais. Si cela n'est pas possible, le support doit être
abondamment arrosé à l'eau durant plusieurs jours et balayé avant application de la chape en utilisant de la
laitance de ciment.
Les dosages pour la confection du mortier sont donnés à l'article 3.1.1.1.1. Le mortier sera malaxé mécaniquement
et aura une consistance plastique. Après mise en place, il sera compacté et tiré à la règle: et taloché
mécaniquement à "l'hélicoptère". Le début du talochage se situera environ 3-4 heures après la mise en oeuvre du
mortier lorsque ce dernier aura fait prise. L'Entrepreneur devra veiller à trouver le bon moment pour le début du
talochage; en démarrant trop t8t, la, chape sera détruite et en démarrant trop tard on n'arrivera plus à obtenir une
surface parfaitement lisse.
Si les STP et les plans le prescrivent, la chape fraîche sera saupoudrée avec un durcisseur de genre
"Colorundum". Le dosage sera également prescrit par les STP.
La chape sera subdivisée en aires de 20 à 30 m2 à l'aide de joints de dilatation. Ces joints qui se trouvent en tout
cas au-dessus de joints du même genre dans le support, sont soit des joints de construction, soit des joints ouverts
à l'aide d'un fer au début de
prise ou sciés après la prise du mortier. Ils sont fermés à laide d'un mastic bitumineux ou à base de matière
plastique.
La chape doit sécher progressivement, à l'abri des courants d'air, de la chaleur et du froid. Pour empêcher
dessication trop rapide, elle sera ouverte de toiles de jute ou de nattes tenues humides durant le processus
de durcissement ou bien protégée par un produit de cure (curing compound).
n
Le béton servant de support sera soigneusement nettoyé. Les parties métalliques en contact avec la chape
seront protégées à l'aide d'un enduit bitumineux, de cartons bitumés ou d'un enrobage en béton.
Avant mise en oeuvre de la chape, un préenduit constitué des mêmes composants que la chape sera appliqué
sur le béton.
Le mortier de la chape, appliqué en une au deux couches suivant les prescriptions des STP ou des plans, sera
dressé à la règle et compacté La surface sera talochée mécaniquement ou à la main.
En dessous de + 10° C, la chape ne pourra pas être mise en oeuvre.
Des joints de retrait seront sciés dans le revêtement terminé au dessus des joints de la dalle de béton
sous-jacente. Ils seront fermés à l'aide d'un produit à base de cire.
4.1.1.1.3 Chape à liant bitumineux (asphalte coulé)
La chape à liant bitumineux se pose sur le dallage en béton armé par l'intermédiaire d'un papier bitumé ou d'un
feutre bitumé. L'asphalte est coulé à chaud et dressé à la règle; la surface est frottée au sable fin. Le raccord aux
murs sera réalisé soit avec une cannelure au-dessus d'un relevé de béton, soit sans relevé, avec une plinthe en
asphalte, ultérieurement recouverte par l'enduit du mur. La composition et les dosages de la chape sont donnés
à l'article.
Se référer à l'article 4.1.1.1.1, sauf qu'on n'utilisera pas de durcisseur et que le talochage pourra se faire
également manuellement.
Se référer à l'article 4.1.1.1.2.
4.1.1.2.3. Chapes en granito, y compris dalles en granito
n
Rem arque préliminaire
Si STP prescrivent l'installation d'une couche d'isolation, se référer à l'article 4.1.2.1 ci-après pour ce qui
concerne le support, la couche isolante ou d'étanchéité, le ravoirage et l'exécution de la forme.
Exécution.de la chape_en_granito coulé sur -place
La proportion visible du mortier ru doit pas dépasser 20
Le support doit être soigneusement nettoyé et humidifié avant l'exécution de la sous-couche.
L'application doit être exécutée en surface ne dépassant pas 6 m 2 la plus grande dimension n'excédant
pas 3 m. Les séparations entre ces surfaces se font au moyen de joints métalliques (laiton ou aluminium) ou
en matière plastique (de préférence ébonite). Les joints doivent traverser la couche de granito et la sous-couche.
Si les formes nécessaires sont exécutées par l'Entrepreneur simultanément à ses travaux en granito, celles-ci
peuvent servir de sous-couche à la couche finale.
Après durcissement on effectue le premier polissage jusqu'à ce que les granulats apparaissent. Le revêtement
est ensuite soigneusement nettoyé et enduit avec un mélange de ciment, cl filler et éventuellement de colorant.
Il est finement poli quelques jours plus tard et nettoyé à l'eau de savon. La chape doit être tenue humide durant
8, 10 jours.
Exécution variante
Dallage en plaques de granito. La pose se fait dans les mêmes conditions que celles décrites aux articles
4.1.2.2, 4.1.2.3 et 4.1.3.
n
4.1.2 Carrelages
4.1.2.1 Travaux préalables à la pose des carreaux
Le support est constitué d'un plancher présentant, en face supérieure, une surface de béton continue au une
surface avec corps creux en béton. Ce support doit être soigneusement nettoyé avant tout commencement des
travaux. Les travaux de revêtement de sol ne peuvent démarrer qui si le support a au moins deux mois d'âge,
sauf dérogation spéciale accordée par le Maître d'Oeuvre.
Couche-d'isolation
Les STP et les plans déterminent si une couche d’isolation (thermique et/ou phonique) doit être mise en
oeuvre. Dans l'affirmative, ils prescrivent également le matériau à utiliser et son épaisseur.
En cas d'utilisation de bétons à granulat légers ou de bétons cellulaires, les STP déterminent la composition
en cas d'utilisation de panneaux, matelas ou feuilles, il convient de respecter les prescriptions suivantes:
- les isolants, doivent être secs
- les irrégularités du support doivent être corrigées à l'aide d'un lit de sable stabilisé ou d'un mortier de
ragréage
- les panneaux présentant des défauts doivent être découpés au rebutés
- les joints doivent être fermés à l'aide d'une bande adhésive ou d'un film de matière plastique
Couche d'étanchéité
Si les STP et les plans le prescrivent, une couche d'étanchéité est à mettre en oeuvre soit sur le support,
soit sur la forme dans les conditions suivantes:
Le support ou la forme est à revêtir préalablement d'un badigeon de bitume.
Le bitume armé type 50 est développé sur le support ou la forme et soudé à chaud. Les extrémités sont
relevées contre les murs et cloisons sur une hauteur de 0,10 m au-dessus du niveau du sol fini.
Les angles sont équerrés et soudés à chaud. Le bitume armé est recouvert d'une couche de sable tamisé fin
de 0,01 m d'épaisseur pour constituer une couche de protection avant la mise en place du mortier de pose.
n
Ravoirage
Le ravoirage, réalisé sur le support, permet d'atteindre la c6te de niveau souhaitée et éventuellement d'y loger
les canalisations de plomberie, chauffage et d'électricité. Le ravoirage doit être prescrit par les STP ou les plans.
Il est réalisé soit à l'aide d'un sable de classe 0,08/5 mm stabilisé par 100 à 150 kg d'un liant hydraulique par
mètre cube de sable, soit à l'aide d'un téton maigre dosé à 200 kg de ciment par mètre cube.
Forme
La forme est interpole entre le support ou la couche isolante et le revêtement de sol et a pour effet:
- de permettre l'exécution du revêtement au niveau prévu ou suivant les pentes prévues
- de répartir les charges d'exploitation si la couche isolante est

relativement compressible ou si les planchers sont discontinus et constitués de corps creux.
Dans ces cas, la forme sera réalisée de la manière suivante: 3 cm de mortier de ciment dosé d 350 kg/m3
plus armature constitué d'un treillis soudé en acier doux (voir article 3.1.20).
Les STP ou les plans peuvent prévoir l'exécution de formes pour d'autres cas et d'autres circonstances.
Couche de désolidarisation
Cette couche est destinée à désolidariser soit la forme du support, soit le mortier de pose des couches
sous-jacentes (formes, isolants ou supports), afin de ne pas transmettre les variations dimensionnelles
différentielles et les déformations.
Les STP ou les plans déterminent le matériau à utiliser le cas échéant (voir également article 3.1.2.6).
n
4.1.2.2 Mortiers de pose
Poids moyen de liant pour 1 m 3 de sable

Type Répartition Mortier de Ciment l Mortier bâtard 2
en volume chaux I ciment
A 1 partie liant 1100 kg
1 partie salle
------------------------------ ---------------------- -------- ---------
B 1 partie liant 550 kg 175 kg 275 kg
2 parties sable
C 1 Partie liant partie sable 366 kg 117 kg 183 kg

3
D 1 partie liant 275 kg 88kg 138 kg

4 partie sable
Confection
Les matières constitutives sont intimement mélangées avant l'addition d'eau et à nouveau malaxées jusqu'à
l'obtention de la consistance plastique.
Les mortiers doivent être préparés dans des auges ou sur une aire propre en respectant les proportions
indiquées.
Le dosage du sable est réalisé soit au moyen Ce caisses, soit en utilisant des brouettes calibrées.
Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux et sont employés aussit8t leur
confection terminée.
L'emploi du mortier desséché ou ayant fait prise est interdit.
n
4.1.2.3 Coulis pour joints de carrelage
Les coulis sont exécutés soit en ciment pur, soit en mortier type A 1 -du tableau de l'article 4.1.2.2.
4.1.2.4 joints de dilatation et de retrait
Joints de gros-oeuvre
Les joints de dilatation et de retrait du gros-oeuvre doivent être respectés et traités dans la forme, le mortier
de pose et le carrelage conformément aux prescriptions des STP et des plans.
Joints de fractionnement du revêtement
Les surfaces supérieures à 60 m2 sont fractionnées. Les couloirs très longs sont fractionnés par tranches
de 8 mi environ. Ces fractionnements sont exécutés exclusivement dans le mortier de pose et dans le carrelage
avec une matière souple ou semi-rigide.
Joint périphérique
Pour les surfaces supérieures à 12 m2 , un vide doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et les
parois verticales des murs, cloisons ou poteaux. Ce vide intéresse le mortier de pose et est dissimulé en règle
générale par les plinthes. Le vide doit être rempli d'un matériau compressible, non pulvérent.
L'épaisseur du mortier de pose est de 1 à 3 cm au maximum.
Pose à la bande:
Mortier Cl, Dl, C2 ou D2 (voir article 4.1.2.2) et consistance4irès plastique . Alignés par bandes entre règles ou
cordeaux, les carreaux sont fixés au pilon et à la batte au fur et à mesure de l'avancement, avant tout début
prise du ciment.
n
Pose à la règle et à la batte:
Mortier Cl, Dl, C2 ou D2 (voir article 4.1.2.2) de consistance plastique. Le mortier est étalé , tiré à la règle et
taloché. Puis un saupoudrage au ciment pur est effectué et peut être suivi d'un lissage à la truelle.
L'avancement est tel que le mortier soit toujours plastique.Les carreaux sont posés et battus de telle sorte que le
mortier reflue partiellement dans les joints.
Joints entre-carreaux:
La pose jointive, par contact direct des carreaux est interdite.
Les joints serait réduits (1 mm) ou larges (3 mm) suivant les prescriptions du Maître d'oeuvre.
Le coulis de remplissage est coulé dans les joints après durcissement suffisant du mortier de pose pour éviter
le descellement des carreaux et au plus tôt le lendemain de la pose.
Pour les carreaux posés par plaques entières, les dispositions suivantes sont d'application:
- Dosages Cl, Dl, C2, D2 de consistance plastique
Les joints entre les plaques doivent être réguliers et de même largeur que les joints déterminés par collage sur
papier.
Les plaques sont tap6es à la batte, le mortier reflue partiellement dans les joints, l'ensemble doit être plan et les
éléments correctement scellés.
Après durcissement du mortier, le décollage du papier doit être effectué par humidification à l'eau; les carreaux
doivent être brossés légèrement avec une balayette imbibée d'eau pour diluer complètement la colle, ensuite lavis
à la serpillière.
Le jointoiement s'exécute après l'enlèvement du papier (voir alinéa "Joints entre carreaux.
La surface est ensuite frottée d'abord au chiffon sec, puis à la sciure fine de bois blanc.
Le carrelage ne peut être mis sous circulation qu'à partir du 8e jour après la pose.
n
4.1.2. Pose des plinthes, seuils, marches et contremarches
a) Plinthes
Mortier de pose: se référer à l'article 4.1.2.2. Préparation du support vertical: se référer à l'article 4.2.2.2.
Pose de plinthes
Les plinthes doivent recouvrir le carrelage sur ses bords. Le mortier de pose doit avoir une épaisseur moyenne
de 1 cm après mise en place des plinthes. après remplissage des Joints, elles sont nettoyée dans les mêmes
conditions que les revêtements muraux de même nature (article 4.2.2.4).
En cas de désolidarisation entre le revêtement de sol et le gros-oeuvre, le joint de dilatation périphérique doit
être respecté et la plinthe scellée uniquement sur le support vertical.
b) Seuil
Définition: Les seuils intérieurs se trouvent entre deux locaux contigus:

entre entrée et palier, entre une circulation et une pièce, etc.
Les seuils extérieurs assurent le raccordement entre les accès ou circulations extérieurs et les locaux intérieurs.
Seuils intérieurs: Préparation des supports: L'arase réservée au seuil doit permettre la pose horizontale de
ce dernier de façon à réaliser la planéité des sois finis des pièces contigues et du seuil sauf cas particulier.
Exécution des seuils: Seuils entre deux carrelages ou dallages scellés directement sur le support gros-oeuvre:
Il n'y a pas de prescri5tion spéciale. Entre deux pièces supérieures chacune à 12 m 2 , il est demandé qu'un
joint de fractionnement soit nettement marqué dans le plan moyen de la porte.
Le joint doit être invisible lorsque la porte est fermée.
Seuil entre deux carrelages ou dallages scellés, l'un sur le support gros-oeuvre et l'autre isolé de celui-ci:
Lorsque l'un des rev6tements de sol est scellé directement sur le gros-œuvre l’autre en étant désolidarisé,
les arêtes des revêtements sont protégées par des cornière; scellées dans le mortier de pose ou par tout autre
dispositif équivalent.
n
Le joint est rempli avec une matière compressible.
Seuil entre un carrelage ou dallage, fixé ou non sur le gros-oeuvre et un parquet de bois traditionnel:
Le revêtement de sol est protégé par une cornière scellée dans le mortier de pose ou tout autre dispositif.
Seuil entre un carrelage ou dallage et un revêtement de sol mince (plastique, parquet mosaïque bois, tapis etc.):
' Si le revêtement de sol est scellé sur le gros-oeuvre, il y a lieu de marquer la séparation par un joint de
fractionnement.
Si au contraire, il est isolé du support gros-oeuvre, il est indispensable de le protéger par une cornière scellée
dans le mortier de pose ou par tout autre dispositif équivalent.
Les prescriptions de pose des seuils sont les mêmes que celles des carrelages de même nature.
Seuils extérieurs:
Ils doivent être traités comme les paliers sa marches d'escaliers, à la condition de présenter, en outre, les qualités
mécaniques et physiques des revêtements de sol posés à l'extérieur des bâtiments.
Dans le cas de perrons fondés indépendamment de la construction, le revêtement de sol doit respecter le joint de
rupture du gros-oeuvre. Ce dernier peut être recouvert d'un couvre-joint métallique ou plastique ou rempli au
mastic bitumineux ou autre produit prescrit par les STP ou les plans.
c) Marches et contremarches
Définitions
Les prescriptions des présentes STG s'appliquent uniquement aux revêtements servant à habiller les supports en
béton ou en maçonnerie faisant corps avec le gros-oeuvre.
Ils ne concernent pas les éléments porteurs de grandes dimensions reposant en un ou plusieurs points sur les
supports du gros-oeuvre.
Ils ne concernent pas non plus les escaliers en éléments porteurs exécutés suivant la méthode dite "porteuse".
n
Support
Le support répond aux mêmes conditions que celles prescrites pour les revêtements de sol et les plinthes tant
comme constitution que comme traitement.
Mortier de pose
La fixation est effectuée sur le gros-oeuvre à l'aide d'un mortier de type Dl ou D2 (voir article 4.1.2.2).
Mise en oeuvre des marches
Le nez de la marche ou le bord droit est en matériau suffisamment dur et résistant pour diminuer les risques
d'épaufrures.
Les éléments formant bordure de marche ne peuvent avoir de dimensions inférieures à 10 cm, dais le sens
de la ligne de foulée.
Mise en oeuvre des contremarches
La contremarche est scellée sur le support vertical ou sensiblement vertical.
Au raccordement avec la marche inférieure, la pose se fait suivant les prescriptions de l'article 4.1.2.6 alinéa a)
concernant la pose des plinthes.
A la partie supérieure:
- s'il y a un nez de marche, la contremarche est scellée avec encastrement ou non dans la marche, suivant
qu'une feuillure est réservée ou non.
- s'il n'y a pas d’encastrement, le joint horizontal doit faire environ 2 mm et être rempli par le coulis.
- s'il ny a pas de nez de marche, la contremarche doit effleurer le bord abattu et arrondi du revêtement de la
marche.
4.1-3.1 Travaux préalables d la pose des dalles

Identique à l'article 4.1.2.1
n
4.1-3.2 Pose des dalles
Pour les éléments de dimensions inférieurs ou égales à 20 cm, le procédé de pose est identique à celui décrit
à article 4.1.2.5
Pour les élêments de dimensions supérieures à 25 cm, les règles suivantes sont d'application.
Les STP et les plans prescrivent le mode de pose qui est soit en dalles carrées ou rectangulaires avec un
joint de 1 à 1,5 mm, soit en opus tout venant, opus incertum au opus taillé.
Le mortier de pose est gâché à consistance plastique. Les dosages sont laissés au libre choix de l'Entrepreneur
en respectant toutefois les dosages minima Dl ou D2.
Les joints sont remplis:
- jusqu'à 1,5 mm de largeur: ciment pur,

- de 1,5 à 2,5 mm de largeur: coulis de sablon
- au-dessus de 2,5 mm de largeur: mortier Al de sable fin (voir article 4.1.2.2)
Plinthes, seuils, marches et contremarches: se référer à l'article 4.1.2.6.
4.1.4 Dalles en PVC
Si les STP ou les plans prescrivent l'exécution d'une couche d'isolation, se référer à l'article 4.1.2.1. De toute
façon, la forme sera exécutée suivant les prescriptions de cet article. Les STP préciseront si elle doit être
exécutée avec ou sans grillage. Elle servira de support aux dalles. Le support doit être parfaitement sec et
propre avant tout commencement des travaux. Une couche d'enduît à base cellulosique sera appliquée
ensuite sur le support. Après avoir séché, elle sera poncée avec un papier abrasif très fin.
Avant le collage des dalles sur le support préparé, il convient d'effectuer un essai de pose: une rangée est
étalée le long du mur face à la porte et une deuxième rangée perpendiculairement à la première. Les deux
lignes perpendiculaires formées par les bords des dalles sont repérées sur les murs pour permettre une pose
aisée par après.
2 L'adhésif est étalé à l'aide d'une truelle berthelée à raison de 150 g/m Après séchage, on trace les axes
perpendiculaires à l'aide de cordeaux et on effectue la pose des dalles une par une le long des axes en les
tapotant par un marteau en caoutchouc.
n
Avant emploi, les dalles doivent être stockées à plat à un endroit sec pour éviter toute déformation.
4.1.5 Moquettes
Les STP et les plans préciseront la nature du support à exécuter selon une des méthodes décrites aux
articles 4.1.1 ou 4.1.2. Les moquettes sont à poser suivant les prescriptions du fabricant. Les joints de la moquette
doivent être tels qu'on n'aperçoit pas la bande de collage attachant la moquette au support.
Les différentes bandes de la moquette doivent être installées de façon à ce qu'aux joints tous les poils s'inclinent
dans la même direction. Après pose, la moquette doit être bien tendue et sans plis.
4.2.1 Enduit au mortier de ciment et de chaux hydraulique, enduit au mortier bâtard et enduit en plâtre
Au cas A l'enduit appliqué est un enduit au mortier de ciment, au mortier de chaux hydraulique ou au mortier
bâtard, la surface du support doit être propre, exempte de traces de suie, de salpêtre, de plâtre, de poussière,
de produits provenant d'huiles de coffrage etc., la surface doit être rugueuse pour permettre un bon accrochage
de l'enduit. Si cette rugosité n'est pas suffisante, elle doit être améliorée par brossage, piquage, bouchardage etc.
Le support doit être arrosé de manière à être humide en profondeur, mais "ressuyé" en surface, lors de
l'application de l'enduit. Lorsque les surfaces à enduire présentent des inégalités dont l'importance ne permet
pas la mise en oeuvre directe de l'enduit, un redressement en surcharge ou renformi doit être exécuté au mortier
de ciment.
Dans le cas où l'enduit appliqué est en plâtre, ta surface de support doit être propre, exempte de suie, poussière,
huile de coffrage etc. Le support doit être sec et rugueux. Si la rugosité n'est pas suffisante, il est procédé à un
piquage ou à un bouchardage suivi d'un nettoyage ou encore à l'application d'une couche adhésive à base de
produits reconnus aptes à améliorer l'adhérence et compatibles avec la nature du support. Si le support présente
trop d'inégalités ou de cavités, il faut appliquer un dégrossi.
4.2.1.2 Application de l'enduit
La préparation et la mise en oeuvre de l'enduit au mortier de ciment, au mortier de chaux hydraulique ou au

mortier bâtard se fait de la manière suivante:
n
En ce qui concerne les dosages, se référer aux articles 3.2.1.1 à 3.2.1.4.
L'enduit au mortier de ciment ou de chaux hydraulique et l'enduit bâtard sont préparés sur le chantier à l'aide
d'une bétonnière ou à la main. Le sable et le (ou les) liant sont d'abord mélangés à sec; l'eau de gâchage est
ensuite ajoutée en quantité suffisante pour obtenir un enduit bien maniable. Le dosage en eau doit être adapté
au pouvoir de succion du support et aux conditions climatiques.
Le mortier de la première couche dite gobetis ou couche d'accrochage est projeté vigoureusement sur le support,
soit manuellement, soit à la machine. La surface doit rester rugueuse pour permettre une bonne adhérence de la
deuxième couche. Le gobetis doit couvrir sans surcharge la surface du support.
La deuxième couche ou corps d'enduit est effectuée au plus tôt trois jours après application du gobetis.
L'application se fait en deux passes ou plus suivant l'épaisseur, soit manuellement, soit à la machine.
La compacité de cette couche est obtenue par un serrage très énergique et uniforme du mortier à la taloche. Le
lissage est interdit. L'état de surface doit être rugueux et obtenu par passage d'une règle. Cette couche doit
répondre déjà aux caractéristiques de l'enduit fini en ce qui concerne la planitude, rectitude des arêtes, gorges,
arrondis etc.
La troisième couche ou couche de finition ne peut être appliquée qu'après un délai de 8 jours au minimum. Elle
ne doit servir en aucun cas à rétablir la planitude de l'enduit. Elle doit couvrir sans surcharge. Le saupoudrage
à la chaux et au ciment ainsi que le lissage à la truelle sont interdits.
Il est strictement interdit de mettre en oeuvre des mortiers d'enduits ayant déjà fait prise. Les enduits ne peuvent
être appliqués durant des périodes de gel ni sur des supports surchauffés ou desséchés. Durant les pluies,
les enduits extérieurs doivent être protégés contre le délavage.
Pour préparer le mortier de l'enduit en plâtre, la farine de plâtre est à verser dans l'eau en la remuant. La
de plâtre préparée doit pouvoir être mise en oeuvre au maximum après une heure. Le plâtre ayant commencé
à faire prise ne peut plus être utilisé . La pratique de rabattre les plâtres ayant fait prise est interdite.
Après exécution du dégrossi en cas de besoin, l'enduit est appliqué manuellement avec nus et repères en une
ou deux couches (obligatoirement en deux couches si du PGC est utilisé; le PGC est utilisé dans ce cas
uniquement en première couche). Si l'enduit est exécuté en deux couches, la première couche doit être gâchée
plus serrée que la seconde. En une couche, le plâtre est appliqué sur le support, puis dressé et serré à la taloche.
En deux couches, la première couche est appliquée sur le support, puis serrée et dressée grossièrement à la
taloche, mais non lissée. Lorsqu'elle aura atteint une dureté suffisante, elle est coupée à la berthelée; la deuxième
couche est ensuite appliquée.
La finition est exécutée par coupage de l'enduit à la berthelée à dents, puis à la berthelée côté uni pour les enduits
en plâtre coupé. Pour les plâtres lissés, le lissage se fait à la truelle lisseuse.
n
Sauf prescriptions contraires dans les STP, l'Entrepreneur exécutera un plâtre lissé. Les épaisseurs théoriques
sont pour les enduits sens nu ni repère de 8 mm et pour les enduits avec nus et repères de 12 mm sauf si les STP
ou les plans le prescrivent autrement.
4.2.2 Carrelages muraux
4.2.2.1 Stockage des carreaux sur le chantier
Les paquets de carreaux ne sont déballés sur chantier qu'au moment de la pose et dans la mesure du possible
à proximité des carreleurs; ils seront stockés à l'abri des intempéries. Amant la pose, les carreaux doivent être
trempés dans un récipient d'eau propre. La durée de trempage qui ne doit jamais permettre une saturation
complète, est variable suivant la degré de cuisson du carreau; concernant la durée exacte, il convient de respecter
les prescriptions du fournisseur.
Avant la pose des carreaux, le support constitué de maçonnerie ou de béton armé doit être préparé:
- les inégalités sont à éliminer

- les joints de maçonnerie non remplis par du mortier sont à boucher
- les parties trop lisses sont à repiquer

- les parties salies par des huiles, peintures, plâtre etc. sont à nettoyer,
La maçonnerie sera arrosée abondamment et recevra un crépi dressé ,et non lissé soit au mortier de ciment
dosé à raison de 300 kg à 400 kg de ciment par mètre cube de sable, soit au mortier de chaux dosé à raison de
350 kg de chaux par mètre cube de sable, soit au mortier bâtard dosé à raison de 20D kg de ciment et 100 kg
de chaux par mètre cube de sable.
Le support de béton armé sera - après piquage - bien arrosé et crèpissé de la même manière.
n
4.2.2.3 Préparation du mortier de pose et du coulis
En ce qui concerne les matériaux, se référer à l'article 3.2.2.5.
Les dosages sont les suivants:
a) 350 kg de ciment Portland pour 1 m3 de sable

b) 250 kg de chaux XEH et 150 kg de ciment Portland pour 1 M3 de sable
Pour ce dosage, l'épaisseur de la couche sera de l cm.
c) 250 à 300 tg de ciment Portland pour 1 m3 de sable
Pour ce dosage, l'épaisseur de la couche sera de 1 à 2 cm.
Les constituants du mortier sont intimement mélangés avant l'addition d'eau. Après ajoute de l'eau, ils sont
malaxés jusqu'à l'obtention d'une consistance plastique.
Les mortiers doivent être préparés dans des auges ou sur une aire en planche ou en t8le. Le dosage du
sable est réalisé soit dans des caisses, soit dans des brouettes calibrées.
Les mortiers doivent être préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux et être employés aussitôt
après leur confection. L'emploi de mortier rebattu, desséché ou ayant commencé à faire prise est interdit.
En ce qui concerne les matériaux, se référer à l'article 3.2.2.5.
Les coulis sont en ciment pur ou bien dosés à 800 kg à 900 kg de ciment par mètre cube de sable.
La confection est analogue à celle des mortiers; les quantités préparées doivent être faibles. Le coulis doit
être fluide afin de bien pénétrer dans les joints.
Les carreaux ne peuvent être posés que si les cadres des fenêtres et des portes, la tuyauterie, etc. sont placés.
Chaque carreau doit être couvert de mortier frais d'une manière qu'il n'y ait pas de vides en-dessous du carreau ;
par tapage avec le marteau, le mortier sera comprimé. Le tapage doit être fait tout de suite après la pose.
L'épaisseur des joints entre les carreaux doit être assurée par des équerres en bois ou en matière plastique
de manière à respecter l'horizontalité et la verticalité des joints.
n
Les joints sont à dégarnir complètement avant que le mortier de pose n'ait fait prise, les carreaux sont à
nettoyer avec une éponge mouillée en évitant que l'eau ne pénètre par les joints ouverts entre le carreau et le
mortier. Le coulage des joints ne doit se faire que 24 heures après la pose des carreaux.
Le coulis est pressé dans les joints de manière qu'ils soient complètement remplis jusqu'au fond. Après, on
nettoie le revêtement à l'aide d'une éponge mouillée et égalise simultanément les joints. Après le durcissement
du coulis, le revêtement sera lavé à grande eau pour faire disparaître toute trace de ciment.
4.2.3 Revêtements. en dalles de marbre
La mise en place de revêtements du mur en dalles en marbre.
Le support est en béton armé ou en maçonnerie offrant une grande rigidité et permettant la fixation des dalles
par l'un des moyens mentionnés ci-dessous.
Le mortier est constitué de 20D kg de chaux XEH et de 150 kg de ciment CPA par mètre cube de sable.
Les dalles sont juxtaposées et superposées. Le maintien des dalles à la distance souhaitée du support est
assuré par des appuis en mortier d'env. 6 x 6 am de section et de 4 cm environ d'épaisseur aux quatre coins de
la dalle ou par des agrafes spéciales. La fixation se fait par des agrafes ou des vis; les agrafes sont en fil de
laiton ou de fer galvanisé, les têtes de vis sont dissimulées par masticage.
Les agrafes sont scellées dans le mur et enrobées par l'appui en mortier et retiennent les plaques en se
retournant dans les encoches exécutées dans le chant de celles-ci. Après la fixation des dalles, on remplit
complètement l'espace entre le mur et la dalle par du mortier.
Les joints entre les plaques sont de 3 mm de largeur au minimum; le jointoiement se fait au plâtre ou au ciment
ne tâchant pas.
4.3 Revêtements de plafond
4.3.1 Enduits au mortier de ciment, au mortier de chaux

hydraulique, au mortier bâtard et en plâtre se référer à l'article 4.2.1
n
4.3.2.1 Plafond suspendu à lamelles d'acier
L'alignement des éléments de suspension est marqué sur la dalle de béton armé. Les fers plats des suspensions
sont fixés à la dalle de béton armé à l'aide d'un pistolet de scellement ou à l'aide de vis et de goujons. Dans le
cas de supports en corps creux, les fixations à barettes, les pitons type bascule et les polochonnages sont seuls
admis.
Le travail de mise en place et notamment le percement de la sous-face des corps creux doivent être opérés
avec précaution et exécutés sans occasionner de fissuration.
Dans le cas de charpentes métalliques, les rivets et les clous pistoscellés sont admis, sauf dans le cas de
charpente métallique pliée ou tubulaire, pour laquelle on emploie des étriers.
Ses rails porteurs, attachés aux suspensions, sont réglés dans leur niveau à l'aide de la bretelle de réglage
de la suspension (ou de la vis de réglage, si on utilise des tiges filetées).
Si les rails sont fixés directement à la dalle de béton, il faut utiliser des cales entre le rail et la dalle, si la dalle
ne présente pas la planitude et l’horizontalité requises.
En règle générale, les lamelles livrées sur le chantier sont à mesure. Si un découpage est inévitable sur le
chantier, elles peuvent être coupées à la cisaille à t8le ou à l'aide d'une scie circulaire équipée d'un disque
"Widia", pour autant que la lamelle coupée (mâle)s’emboîte dans une lamelle non coupée (femelle).
L'alignement des joints des lamelles juxtaposées doit être rectiligne (en tirant par ex. une corde). La rigidité
des joints des lamelles posées bout à bout est assurée par une latte en bois qui s'emboîte dans le profil des
lamelles.
Si des équipements doivent être incorporés dans le plafond (luminaires, bouches de ventilation etc.), les
châssis doivent reposer sur les rails porteurs. La largeur des châssis doit être un multiple de lames du plafond
pour éviter les découpes longitudinales.
Les prescriptions de manutention et de pose du fabricant des lamelles doivent être respectées.
Des alignements parallèles, dont l’entredistance correspond à celle des rails porteurs sont marqués sur le
support(dalle en béton armé ou hourdis) à l'aide d'une corde. Au cours de cette opération, la symétrie par rapport
aux axes du local doit être respectée, afin que les découpes sur les bords opposés soient de même dimension.
Les tiges filetées sont fixées à la dalle à l'aide de boulons expansifs aux entredistances requises. Concernant
la fixation des tiges dans les hourdis ou sur les charpentes métalliques, se référer à l'article 4.3.2.2. Sur la partie
inférieure des tiges, les crochets sont réglés à la hauteur voulue auxquels s'attachent les rails porteurs en profilé
T. Sur le pourtour, les profils d'angle sont fixés directement à la maçonnerie.
n
. La pose des carreaux doit se faire suivant les prescriptions du fabricant. SI les plans le prévoient, certains
éléments du faux plafond ne seront pas fixés afin de pouvoir servir de trappe de visite pour l'utilisateur.
5. Contrôles
5.1 Réception préalable des supports
Ayant exécution des revêtements, le Maître d’oeuvre procédera à une réception technique préalable des
supports avec l'Entrepreneur ayant exécuta les supports. L'Entrepreneur chargé de l'exécution des revêtements
devra assister à titre d'observateur à cette réception, pour autant que les travaux lui ont été adjugés
préalablement à cette réception. Il devra faire part de ses réserves lors de cette réception. Aucune réserve ne
sera acceptée après cette réception.
Si le marché lui a été adjugé après la réception technique des supports, il devra faire part au Maître d'oeuvre
de ses réserves éventuelles sur l'état du support avant la signature de marché.
Lors de cette réception technique seront vérifiés notamment la planéité, l'aplomb des supports verticaux et la
qualité du support de revêtement.
Planéité des supports:

- Surfaces coffrées (avec des coffrages ordinaires):
- irrégularités brusques 8 mm
- irrégularités progressives (déterminées à l'aide d'une règle
de 1,50 m de long): 15 mm
- Surfaces non coffrées: les surfaces doivent être uniformes; les
irrégularités de surface ne devront pas dépasser + 1 cm mesuré à la
règle de 3 m
Hors d’équerre de deux murs dans le plan horizontal:
hors d'équerre + 1 + 3 cm
4
(D = diagonale exprimée en cm)
Hors plomb d'un mur compris entre deux planchers :
hors plomb + 1 3 dl
4
(dl = hauteur du mur exprimée en cm)
n
Les travaux de reprise éventuels seront à la charge de l'Entrepreneur ayant exécuté les supports. L'exécution
des travaux de reprise sera effectuée soit par l'Entrepreneur ayant exécuté les supports, soit par l'Entrepreneur
charg2 de l'exécution des revêtements. Ils feront l'objet d’arrangements particuliers de chantier.
5.2 Généralités
Le Maître d'Oeuvre peut procéder à tout moment aux contrôles et essais qu'il juge nécessaires. Ils portent
notamment sur:
- la qualité des matériaux mis en oeuvre

- la comparaison entre les échantillons ayant reçu l'agrément du Maître d'oeuvre et les matériaux utilisés
- les dosages, en particulier les dosages en liant
- l'épaisseur des couches mises en oeuvre (isolations, forme, mortier de pose etc.)
- la conformité d'exécution des travaux avec les prescriptions des présentes STG, des STP et des plans.
Adhérence des revêtements à liants (chapes, carrelages, enduits)
Les revêtements doivent adhérer au support, ils ne doivent pas sonner "creux" sous le choc de marteau.
Le taux d'adhérence au support sera au moins égal à 3 bars à 28 jours.
Si le Maître d'Oeuvre en fait la demande, la vérification est faite Par surface de revêtement d’au moins 50 m2 à
l'aide de trois carottages traversant toute l’épaisseur du revêtement en des points choisis au hasard. Le taux
d'adhérence est la moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points(aucun résultat
ne devra être inférieur à 2 bars). Ces essais ne sont effectués que s'il y a des doutes sérieux sur la qualité
d'adhérence des revêtements.
n
5.3 Contrôles Spécifiques aux divers revêtements
5.3.1.1 Chapes de ciment, à liant magnésien et à liant bitumineux
Planéité:
Le contr8le de la planéité se fait sur des surfaces de 4 x 4 m.
En aucun endroit de la surface, on ne doit trouver des flèches supérieures à 1 3 mm à la règle de 50 cm.
Pour l'ensemble de la surface de 4 x 4 m, des écarts de + 5 mm sont tolérés par rapport à la hauteur nominale
(la hauteur nominale est le niveau indiqué aux plans d'exécution ou prescrit par les STP), toutefois sans qu'il
y ait des contrepentes.
Résistance.de 2 chapes à l'écrasement:

(chapes de ciment et à liant magnésien uniquement)
Si le Maître d'oeuvre a des doutes sur la qualité des travaux, il procédera au prélèvement de carottes et à leur
écrasement - dans les conditions prescrites aux STG - béton (réf. GOS - 0001). Si les résultats des essais sont
négatifs pour l'Entrepreneur, les frais de ces essais sont à sa charge.
Résistance de 2_chapes à l'usure:
Ces essais se limiteront aux chapes industrielles. Les STP détermineront en cas de besoin les essais à effectuer,
leur mode d'exécution et leur périodicité (par ex. utilisation de la "machine Dorry").
5.2.1.2 Chapes en granito (y compris dalles en granito)
Exécution:
Les cueillies, arêtes et gorges horizontales ou verticales doivent être bien dressées et parfaitement régulières
sur toute leur longueur.
Les parements ne doivent présenter ni fissure, craquèlement ou éclats, notamment le long des baguettes
formant joint.
n
Les différences de nuances et de grosseur de grains entre deux éléments placés de part et d'autre d'un joint
doivent être assez peu accentuées pour donner l'aspect uniforme à hauteur d'homme.
Planéité:
Les faces apparentes du dallage et des plinthes doivent être suffisamment planes, pour qu'une règle métallique
droite de 2 m de longueur promenée en tous sens sur sa tranche n'accuse aucun point d'écart supérieur à 3 mm.
5.3.1.3 Carrelages
Matériaux:
Les tolérances sur les dimensions, l'épaisseur, le hors d'équerre et la planéité dépendent de la nature des
carreaux choisis et du choix demandé. En cas de besoin, il faut se référer aux normes énumérées à l'article 2.1.
Afin de pouvoir vérifier le contenu des lots approvisionnés, l'emballage doit porter le nom du fabricant, le format,
la désignation de la couleur ou de la combinaison de couleurs, le métrage ou le nombre de carreaux contenu
et le choix.
Si les carreaux sont livrés collés sur papier ou autre matière, le joint de la largeur de la grille ayant servi au
collage doit avoir une épaisseur d'env. 2 mm.
Les prescriptions relatives au marquage sont applicables également aux lots livrés collés ou livrés en vrac.
Tolérances de pose :
Planéité:Une règle rigide de 2 m de longueur promenée en tous sens

ne doit pas accuser de flèche supérieure à 3 mm
Niveau: Aucun point du carrelage ne doit se trouver à plus de 5 mm

de part et d'autre des cotes d'arase, pentes comprises,
rapportées au trait de niveau.
Alignement des joints:

La même règle de 2 m posée de manière que ses deux
extrémités coïncident avec les bords homologues de deux
carreaux de même ligne ou de même rang, ne doit pas montrer
de différence d'alignement supérieure à 2 mm, en plus des
tolérances de calibrage.
n
5.3-1.4 Dalles en marbre
Tolérances de pose:
Dalles carrées ou rectangulaires:

Planéité: une règle de 2 m de longueur déplacée en tous sens ne
doit pas accuser d'écart supérieur à 3 mm en plus de la
tolérance de planéité des dalles elles-mêmes.
Alignement des joints:

la ligne générale des joints est matérialisée par un
cordeau de 10 m de longueur de telle sorte que les
bords homologues de deux carreaux de même ligne ou de
même rang ne doivent pas accuser de différence d'alignement
supérieure à 1 mm en plus des tolérances de fabrication.
cote d'arase,
niveau: une différence de + 5 mm est admise par rapport eau
trait de niveau.
Planéité: une règle de 2 m placée comme il est indiqué ci-dessus ne doit pas accuser d'écart
supérieur à 5 mm en plus de la tolérance d'épaisseur selon la nature des dalles.
5.3-1.5 Dalles en PVC
Les tolérances de pose sont identiques à celles décrites à l'article 5.3-1-3.
5.3-1.6 Moquettes
La conformité du matériau mis en oeuvre avec le matériau prescrit par le Maître d'oeuvre sera vérifiée à l'aide
des échantillons soumis au Maître d'oeuve pour approbation préalablement à toute exécution de travaux.
Après finition des travaux, les contr8les porteront sur l'aspect fini de la moquette et su? l'adhésivité de la moquette
au support.
5.3.2.1 Enduits au mortier de ciment et de chaux hydraulique, enduit bâtard
n
Tolérances d'exécution
Epaisseur: Elle doit respecter selon le type d'enduit exécuté les valeurs indiquées aux article33.2.1.1 à 3.2.1.3
et 4.2.1.
Planéité:
Elle se mesure par la flèche prise sous la règle de 2,00 m et sous la réglette de 0,20 m.
La flèche doit être au plus égale aux valeurs suivantes selon la méthode d'exécution.
_______________________________________________________________________________________________
Sous la règle Sous la règle

de 2,00 m de 0,20 m
Au ‘jeté’ 1 cm
Entre nus et repères 0,5 cm 0,2 cm

_______________________________________________________________________________________________
Aspect:
Un enduit doit présenter un état de surface régulier. Il doit être exempt de soufflures, cloques, gerçures, fissures
caractérisées.
Les arêtes sont sans écournures ni épaufrures.
Les joints sont rectilignes.
La couche de finition doit donner à l'enduit l'aspect décoratif recherché.
Aplomb:
L'enduit appliqué sur des supports verticaux doit présenter une tolérance maximale de verticalité de 1 cm mesurée
sur trois mètres.
Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits sur murs et repères.
n
Epaisseur de l'enduit:
L'épaisseur moyenne effective de l'enduit doit être au moins égale à l'épaisseur théorique avec une tolérance
de 2 mm en moins.
L'épaisseur moyenne d'enrobage des grillages pour les enduits qui en comportent doit être au moins égale
à 6 mm.
L'épaisseur est mesurée par l'enfoncement sans choc violent d'un poinçon fin jusqu'à la rencontre du support.
Lorsque la nature du support est telle que ce procédé peut laisser un doute sur l'épaisseur de enduit, on procède
par carottage.
L'épaisseur moyenne est la moyenne arithmétique des mesures effectuées à chaque sondage, après avoir
éliminé les deux valeurs extrêmes, si le nombre des sondages est égal ou supérieur à 6.
Dans le cas d'enduits armés, l'épaisseur à prendre en compte est celle comptée à partir du nu extérieur de
l'armature.
Aspect de surface
En fin d'exécution, compte tenu de l'égrenage et du dépoussiérage ultérieurs avant mise en peinture, l’enduit
ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni gerçure, ni craquelure, ni trou ou strie de profondeur supérieure
à 1 mm; de plus, il ne doit pas présenter de façon systématique de trous ou stries de profondeur inférieure à
1 mm.
Les débuts de surface doivent pouvoir être rattrapés par les travaux d'apprêt normalement prévus compte tenu
du type de peinture et de la qualité de finition désirés.
Planéité de l'enduit
Planéité locale:
Une règle de 0,20 m appliquée sur l'enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le point
le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 1 mm.
Planéité générale: Enduit exécuté sans nu ni repère
n
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre les points
les plus saillants et les points les plus en retrait, un écart supérieur à 10 mm.
Planéité générale: Enduit exécuté sur nus et repères
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point
le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm.
Verticalité: (Enduit exécuté sur nus et repères seulement)
Une tolérance de verticalité de 5 mm au plus est admise sur une hauteur de 2,50 m.
Dureté
Les mesures sont effectuées sur des enduits en plâtre sec. En cas de doute sur la qualité de l'enduit et si le
Maître d'oeuvre en fait la demande, il est effectué une vérification de dureté et d'humidité en chaque zone
correspondant à un sondage d'épaisseur.
Chaque zoné est définie par un cercle de 20 cm environ de diamètre englobant le sondage d'épaisseur.
Les mesures sont effectuées au duromètre Shore C.
Il est effectué six mesures par zone; il n'est pas tenu compte des valeurs
extrêmes hautes et basses obtenues.
La dureté locale de l'enduit au voisinage d'un sondage est caractérisée par la moyenne arithmétique des quatre
mesures restantes.
La dureté moyenne de l'enduit d'un panneau est caractérisée par la moyenne arithmétique des duretés locales
au voisinage des différents sondages effectués sur le panneau.
En cas de contestation sur le degré de siccité de l'enduit, une détermination de la siccité est effectuée sur des
éprouvettes prélevées par carottage au voisinage des zones ayant donné un résultat litigieux et séchées en étuve
ventilée à 40 + 40 C jusqu'à poids constant. Air également article 3.2.1.4.
5.3.2.3 Carrelages muraux
Les tolérances sur la planéité, les hors d'équerre et l'aspect dépendent du choix (ler,2e, 3e choix) et les contrôles
seront exécutés en cas de besoin suivant les prescriptions des normes.
n
Planéité
La surface du revêtement doit paraître parfaitement plane. Une règle rectiligne de 2 m ne doit pas indiquer
d'écarts supérieurs à 2 mm. Il ne doit pal y avoir dans le cas de carreaux de classement "surchoix'' de défauts
apparents ou de différences de nuances trop accentuées visibles à plus de 1,50 m de distance après séchage.
5.3.2.4 Revêtements en dalles de marbre
On contrôle à vue d'oeil la rectangularité des joints, le remplissage des joints et l'aplomb des dalles. Concernant
la planéité, voir article 5.3.2.3 ci-devant.
5.4 Revêtements de plafonds
5.4.1 Enduits au mortier de ciment et de chaux hydraulique ou

de mortier bâtard
Sont vérifiés l'alignement des joints et la disposition des lamelles bout à bout.
L'horizontalité est mesurée par tout moyen approprié, par ex. niveau. La tolérance est de + 2cm dans le sens
vertical.
5.5 Refus de réception - sanctions
Si les résultats des essais effectués ne sont pas conformes aux prescriptions requises, l'Entrepreneur a le droit
de demander l'exécution de contre-essais. Les frais de ces essais sont à la charge de la partie surincombante
Si les prescriptions requises ne sont pas respectées ou si les matériaux ne sont pas conformes aux échantillons
approuvés, les matériaux approvisionnés ou la section d'ouvrage exécutée sont refusés.
L'Entrepreneur enlève immédiatement du chantier le matériau ou matériel refusé ou reconstruit à ses frais les
sections d'ouvrages refusées. Le Maître d'Oeuvre se réserve cependant le droit d'accepter des travaux non
conformes, pour autant que la bonne tenue des ouvrages n'est pas compromise et moyennant l'application d'une
moins-value appropriée. L'Entrepreneur a le droit de refuser la moins-value, mais doit dans ce cas reconstruire à
ses frais la section refusée.
n
6. Mode de métré
6.1 Règles générales
Le métré se fera sur la base des plans d'exécution ou, si des changements sont intervenus en cours d'exécution,
sur la base des plans "as built".
6.2 Règles spéciales relatives aux divers revêtements
6.2.1.1 Chapes
Le métrage se fait sur la base des surfaces exécutées exprimées en mètre carré.
Les surfaces sont les surfaces brutes se trouvant entre les murs ou parties saillantes, c.-à-d. que les enduits
ou revêtements des murs ou parties saillantes ne sont pas déduits.
Des évidements ou ouvertures, dont la surface est inférieure à 0,5 m 2 , ne sont pas déduits.
Les joints tels que prescrits par les STG, STP et plans sont décomptés au mètre linéaire.
6.2.1.2 Carrelages
Les surfaces de carrelage, exprimées en mètre carré, se calculent à partir des parties verticales brutes (cloisons,
murs), c.-à-d. que les enduits ou revêtements de ces cloisons ou murs ne sont pas déduits.
Les plinthes, les seuils des portes, les marches et les contremarches sont décomptés séparément au nitre
linéaire.
Les joints tels que prescrits sont décomptés au mètre linéaire.
Les réservations inférieures à 0,5 m 2 ne seront pas déduites.
6.2.1.3 Dalles en marbre
n
6.2.1.5 Moquettes
6.2.2 Revêtements muraux(enduits, carrelages, dalles de marbre)
Le métrage se fait sur la base des surfaces enduites ou carrelées brutes exprimées en mètre carré. La hauteur
se calcule à partir de la surface brute du plancher jusqu'à la sous-face brute du plafond on la hauteur prescrite
par les STP et les plans.
Les corniches et les encadrements jusqu'à une hauteur de 10 cm ne sont pas décomptés.
Des évidements ou des niches, dont les parois sont enduites ou carrelées, ne sont pas déduits des surfaces
enduites ou carrelées si leur surface est inférieure à 4 m 2 pour les enduits et de 1 m 2 pour les carrelages et
marbre. En contrepartie, les parois des évidements et des niches ne sont pas pris en compte séparément.
Si la surface est supérieure à 4 m 2 (respectivement 1 m 2 ), elle sera déduite, mais en contrepartie les parois
enduites ou carrelées ,des évidements ou niches seront mitrées séparément.
Pour les enduits, la surface limite de 4 m 2 est ramenée à 1 m 2 si les parois des évidements ou niches ne sont
pas enduites. Pour les carrelages et revêtements de marbre, la surface limite de 1 m 2 est ramenée i 0,20 m 2 si
les parois des évidement ou niches ne sont pas carrelées ou revêtues de marbre.
6.2.3 Revêtements de plafonds
6.2.3.1 Enduits
Se référer à l'article 6.2.2. Toutefois, "surface brute" signifie dans ce cas que les enduits ou revêtements de mur
ne sont pas déduits.
Le métrage se fait sur la base des surfaces couvertes brutes exprimées en mètre carré, c.-à-d. que les enduits
ou revêtements des murs ne sont pas déduits.
n
Des évidements nécessaires pour l'installation des luminaires, des bouches de climatisation, des piliers, des
coupoles etc. ne sont pas déduits, pour autant que leur surface est inférieure à 2 m 2. En contrepartie, les
travaux nécessaires pour la réalisation des raccords ne sont pas décomptés à part.
7. Bordereau des prix
7.1 Généralités
7.1.1 Prescriptions communes à tous les travaux de revêtement
Les prix unitaires rémunèrent forfaitement l'ensemble des travaux nécessaires pour la réalisation d'un ouvrage
complet et comprennent notamment:
- les frais de main d'oeuvre

- la réception des supports et des formes débarrassées de tous gravier et déchets
- le nettoyage du support
- les frais relatifs à l'installation et à la conservation des repères, niveaux etc.
- toutes les fournitures de matériaux, matières, matériel et outillage
- tous les frais de fourniture et d'acheminement des matériaux, ,matériels et outillages sur le chantier et à pied
d'oeuvre des travaux
- tous les frais de montage et d'installation des matériaux ou tous les frais d'exécution des travaux
- les frais des essais prescrits
- les frais de métrage
- toutes les mesures de protection nécessaires pour éviter les accidents de travail
- les frais d'entretien et de conservation des ouvrages ter
minés jusqu'à la réception des travaux
l'évacuation du chantier de toutes les chutes, débris etc.
et le nettoyage complet du chantier à la fin des travaux
toutes autres sujétions, aléas et frais généraux
n
7.1.2 Prescriptions particulières aux divers types de revêtement
7.1.2.1 Chapes
Les prix comprennent en nitre:
- le constat du tracé du trait de niveau qui permet de déterminer les arases du sol fini
- le façonnage des coins des évidements, pour autant que l'évacuation des évidements est prévue par les
STP ou par les plans
- les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant la durée des travaux et les délais subséquents de
protection des chapes.
7.1.2.2 Carrelages
a) Les travaux de revêtement de carrelages comprennent en outre:
- le constat du tracé de niveau qui permet de déterminer les arases du sol fini
- les études, plans d'appareillage et calepinage éventuel du revêtement
- la fourniture des échantillons

- la fourniture et la pose des revêtements prévus conformément aux prescriptions des STG, des STP et des
plans
- les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant la durée des travaux de revêtement et les délais
subséquents de protection de ces revêtements
- le balayage et le nettoyage des revêtements et plinthes
- l'épandage d'une couche de sciure de bois blanc en protection des revêtements qui le nécessitent
a) Sont compris dans les travaux de carrelage, si les STP et les plans le prescrivent expressément:
- l'enlèvement de tous dép6ts de matériaux sur les supports ou formes et, dans le cas de travaux en réfection,
l'enlèvement de mobilier, la démolition et l'enlèvement des revêtements et formes à remplacer
- l'exécution des couches isolantes sur les supports
- l'exécution des formes
- la fourniture et pose de plinthes
- la fourniture et pose des accessoires tels que cornières de seuil, cadre de tapis brosse, de trappe de visite,
de caniveaux etc. ainsi qu'éventuellement l'habillage de leurs couvercles.
n
La fourniture et la pose de cornières de rive des joints, respectant les joints du gros-oeuvre et
éventuellement de leur couvre-joint ou du matériau de remplissage dont la nature sera définie aux STP et
aux plans.
La fourniture et la mise en oeuvre du matériau de remplissage des joints de fractionnement et

éventuellement périphériques, matériau dont la nature est définie aux STP et aux plans;
- l'exécution avec nez de marche, avec encastrement de contremarche, avec protection métallique des bords
le marche, des revêtements d'escaliers et de perrons
- la désolidarisation éventuelle du revêtement et du support soit par un lit de sable, film de matière plastique
ou feutre bitumé.
Toutes les spécifications de dimensions, de classement ou de choix, de coloris ou de nuances, largeurs de

joints entre carreaux et états de surface, ainsi que l'exécution des joints de dilatation et de retrait qui ne sont
pas précisés aux STP et aux plans, sont à l'initiative de l'Entrepreneur.
7.1.2.3 Dallages A marbre
Se référer à l'article 7.1.2.2 - remplacer toutefois le mois "carrelages" par "dallages en marbre".
Se référer à l'article 7.1.2.2 - supprimer toutefois les prescriptions relatives à l'épandage d'une couche de sciure
de bois blanc.
7.1.2.5 Moquettes
7.l.2.6 Enduits muraux aux mortiers de liants hydrauliques
Sauf disposition contraire portée aux STP, les travaux d'enduits aux mortiers de liants hydrauliques comprennent:
la préparation des supports: exécution d'ouvrages de redressement et de surcharges en renformis

éventuellement nécessaires dans le cas de supports neufs exclusivement; opérations de regarnissage et de
repiquage de maçonnerie; brossage, piquage, bouchardage, humidification, fourniture et misé en place
d'armatures métalliques ou de treillage céramique l'exécution, toutes fournitures comprises, des différentes
couches constitutives des enduits, y compris sujétions de cueillies, d'angles, de joints, de grillage ou treillis pour
supports de natures différentes la fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux travaux,
leur pose et dépose
n
Ils comprennent également, si les STP le prescrivent expressément:
les études et plans de distribution des joints l'exécution des couches de finition autres que celles à base de
liants hydrauliques talochées pour les supports anciens, les ouvrages de renformis éventuellement
nécessaires et les tolérances qui s'appliquent l'exécution suivant la méthode "entre nus et repères’’ les
travaux d'enduit. correspondant aux exigences particulières des parties enterrées les dispositifs de protection
des tranches supérieures d'enduit.
Quel que soit le type d'enduit précisé par les STP, les travaux comprennent:
le dépoussiérage et le brossage du support la fourniture et l'application d'une couche d'accrochage s'il y a

lieu les dégrossis et surcharges locales si les STP prévoient qu'ils soient exécutés au plâtre ou au mortier de
plâtre la fourniture, la mise en oeuvre et la fixation du grillage ou treillis métallique, métal déployé ou grillage
céramique servant d'armature à ces dégrossis ou surcharges et à l'enduit proprement dit, y compris
l'application de barbotine de ciment sur le treillage céramique la fourniture et la mise en oeuvre des
armatures ou produits de désolidarisation au droit des jonctions de supports de natures différentes
l'exécution, toutes fournitures et produits incorporés compris, des différentes couches constitutives de
l'enduit
selon le type imposé par les documents particuliers du marché, y compris toutes sujétions d'angles rentrants
et saillants la fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux travaux, leur pose,
déplacements, dépose et enlèvement.
Si les STP et/ou les plans le prescrivent ou à la suite d'arrangements de chantier après la réception du
support, ils comprennent en autre:
- les piquages, bouchardages destinés à rendre rugueuse la surface du support, ainsi que l'écrasement des
joints et balèvres trop saillants
- les ouvrages de redressement, les dégrossis ou surcharges locales lorsqu'ils sont prévus au mortier de
ciment ou au mortier bâtard, ainsi que leurs armatures en grillage métallique ou céramique, ou en métal
déployé
- la protection contre la corrosion des parties métalliques
- la fourniture et la pose des protège-angles
- l'exécution des gorges, moulures et corniches.
n
7.1.2.8 Revêtements muraux en carrelages et dalles de marbre
Se référer à l’article 7.1.2.2; ajouter: la fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux
travaux, leur pose et dépose.
Si les STP et/ou les plans le prescrivent ou à la suite d'arrangements de chantier après la réception du support,
ils comprennent en outre:
les piquages et bouchardages destinés à rendre rugueuse la surface du support ainsi que les ouvrages de
redressement et les dégrossis ou surcharges locales.
Supprimer : prescriptions relatives à la sciure de bois blanc.
7.1.2.9. Enduits pour revêtements de plafond
Les prix comprennent également:
- la fourniture des échantillons

- la fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux travaux, leur pose et dépose
- les raccords aux piliers, luminaires, bouches d'aération, coupoles etc.
7.2 et 7.3 Description des prix et bordereau des prix et des quantités
Vu la variété d'exécution des revêtements, se référer aux STP.
n
n
n

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Maître d’Ouvrage LOT N° 1 – SECOND ŒUVRES

Client SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES : Revêtement

TABLE DES MATIERES

3.2 Matériaux pour revêtements muraux

3.2.1.1 Enduit au mortier de ciment

3.2.2 Revêtements scellés

3.2.2.1 Carreaux de faïence

3.3 Matériaux pour revêtement de plafonds

3.3.1.1 Enduit au mortier de ciment

3.3.2 Plafonds suspendus (faux plafonds

4.1 Revêtement de sol

4.1.1.1 Chapes industrielles

4.1.1.2 Chapes pour bureaux et habitat

4.2 Revêtement mural

5.3.2 Revêtements muraux

5.4. Revêtement de plafonds

6.2.1 Revêtements de sol

7. Bordereau des prix

 STP = Spécifications Techniques Particulières

2.1. Revêtements de sol

Les normes et les documents techniques unifiés suivants sont d'application:

NF P 15-101 à P 15-462 Liants hydrauliques

Les normes et les documents techniques unifiés suivants sont d'application:

NF P 15-101 à NF P 15-462 Liants hydrauliques

NF B 12-300 à NF B 12-303 Plâtres

NF P 61-302 à NF P 61-403 Carreaux

D.T.U. 25-31 Ouvrages verticaux de plâtrerie

D.T.U. 55 Revêtements muraux scellés

2.3 Revêtements de plafond

NF P 15-301 à NF P 15-462 Liants hydrauliques

NF B 12-300 à NF B 12-303 Plâtres.

3.1 Matériaux pour revêtements de sol

Les éléments constitutifs des chapes sont:

- le sable et éventuellement le gravier

Les critères d'évaluation sont:

- pour la chape industrielle

- pour la chape d'habitat

les qualités d'isolation thermique et phonique la résistance aux charges

3.1.1.1 Chapes industrielles

Les règles suivantes sont d'application:

Epaisseur de granulométrie Dosage en ciment pour une résistance

300 bars 500 bars

3 - 4 an 0 / 7 mm 350 kg/m3 475 kg/m3

3.1.1.1.2 Chapes à liant magnésien

L'exécution en deux couches est exigée :

Fermeture des joints: Produit à base de cire.

3.1-1-1.3 Chapes à liant bitumineux (asphalte coulé)

La chape se compose de bitume, de poudre de pierre (filler), de sable et de gravillons.

Caractériptigues_du-bitume: bitume pur 40/50.

Composition: 1 couche pour les chapes d'une épaisseur de 20 à 25 mm;

L'épaisseur des chapes est donnée aux STP et aux plans.

Dosage : à 10 % de bitume chauffé au maximum à 190 0 C; 20 à 30 % de filler Y 0,09 mm); Pour la

3.1.1.2 Chapes pour bureaux et habitat

3.1.1.2.1 Chapes de ciment

Constituants: sable, ciment et eau de gâchage.

Résistance à la compression : 225 bars au minimum.

3.1-1.2.2 Chapes à liant magnésien

Se référer à l'article 3.1.1.1.2.

3.1.1.2.2 Chapes en granito (ou dalles en granito)