Art Medieval

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Approfondissement en histoire de l'art médiéval.

CM1 : introduction à la culture du Proche orient de l'an Ml ( art et architecture)


_ les musulmans
_les pèlerinages
CM2 : la première croisade ( art et arch)
_ le voyage de l’occident à Jérusalem.
CM3 : Vivre en terre sante
_ Port, église, et cité des états latins.
CM4 : architectures défensives.
_forteresse et citadelles chrétienne/musulmanes.
CM5 : Les ordres religieux militaires
_ en Orient ( le front)
_ En occident ( la base arrière)
CM6 : conclusion
_ apports culturels des croisades à l'occident médiéval
_Les représentations des croisades à la fin du moyen-âge.

CM1 : introduction à la culture du Proche orient de l'an Mil.

l'arrivé des croisée à Constantinople. 1450/60.

( cf carte)
Le proche orient au MA autour du 11ème.
Première croisade 1195.
Comprends les pays actuels : Syrie, Jordanie, Palestine Israël et le Liban.
Au Nord et au Sud, les Orthodoxes. Ils ne sont que très peu présents sur le Proche Orient.
Nous avons aussi les Monophysites. ( le Christ n'a qu'une seule nature. Pour eux le Christ est déjà divin,
donc ne croient pas au St Esprit).

Les ¾ sur tout le pourtour du bassin méditerranéen est musulman. ( date du 7ème). Pendant 4 siècles
cette culture va s'implanter au proche orient.
Les chiites ( aujd 10% ) pense que Ali est le successeur de Mahomet. Chaque Kalif doit être successeur
d'Ali. Légère partie orientale de la Libye.
Les Sunnites ( 85 à 90% même aujd)
vient de Sunna parole de Mahomet. Ils sont basés sur la péninsule ibérque.

Les califats ( royaumes) les Seldjoukides.

Contexte artistique 11 et 12ème.


La lionne debout céramique, porte sur les flancs deux gourdes une sortes de bol, à l'avant des
inscriptions cursives, sur le coté, décors de palmettes.

Territoire Seldjoukides à son apogées ( 1092) :

Se divisent en 4 cultures.

Les grands Seldjoukides ( 1038_1118)


étaient basés entre l'Iran et l'rak.

Les Seldjoukides du Kerman ( 1041_1187)


Syrie Liban, Palestine

Les Seldjoukides d'Anatolie ( 1074_1307)


Turquie

l'archi Seldjoukine :

Ahlat ( 10ème 15ème) cimetière arménien à la base à recu des tombes Seldjoukine. Gros monolithe très
grossier qui représente une mosquée. En bas la salle de prière, symbolisé par arcades. Au dessus, du
kouft ( c'est un style d’écriture). Au dessus moucharabieh.

Menücer Camii Ani fin du 11ème. Mosquée. Ani c'est l'ancienne capitale de l'Arménie. C'est une
mosquée. De style arménien. Il est en cours de fouille.
Une sorte de minaret orthogonale.
A l'intérieur, on à l'impression d'être dans une église. Ce sont des voûtes en berceau. De style arménien.
1045, Ani va commencé à décliner. Comme ça les Seldjoukines vont pouvoir construire le style de la
ville.

Ulu Camii Diyabakir 1091. ( grande mosquée)


Minaret extrêmement discret. Nous avons ( spolia) des réemplois principalement romains. Chapiteaux
corinthiens, au niveaux des voûtes, arcades, très légèrement ogivées.
Le premier étage du bâtiment, réemplois stylisés de tradition seldjoukines. Par exemple fût ciselés de
l'art seldjoukines.

L'art Seldjoukines d'Anatolie : principalement du réemplois.

Les fatimides, eux sont chiites. ( le calife qui est aussi imam doit être choisit par les descendeurs
d'Ali).

Territoire fatimide à son apogée ( 969) ( fondation du Caire aussi).

S’étend du Nord du Maroc _> Sicile et Chypre, se termine à l'ouest Saoudien. Un des plus puissant de la
M2diterranée, c'est lui qui détient les ports.
En 909, fondation de la dynastie par Ubayd Allah al-Mahdi à Mahdia, se territoire est très exploité. Par
les Zirides berbères et au milieu du 10ème déplace ment vers l’Égypte. Après conquête du Prche orient
jusqu'en Syrie, de Malte et de la Sicile.
En 969, conquête de l'Egypte, fondation de la cité d'Al-Qâhira ( le Caire). 1009, destruction, saint
Sépulcre sur l’ordre du calife Al-Hakim. C'est l'un des prétexte employé par Urbain II qui va prêcher la
première croisades.
En 1060 réduction du territoire fatimides ne comprend que l'Egypte. 1095 début de la première croisade,
perte de la
13 sept 1171, le dernier calife fatimide meurt et, le calfat est démantelé et annexé par le Saladin au
califat de Bagdad.

Art fatimide : Kairouan, en velin 28x38cm. C'est de l'écriture doré sur fond bleu, le bleu représente le
ciel, de Allah, et la caligraphie, parole divine. C'est de la crhysographie, d'nspiration byzantine.
Probablement du 10ème.
Les différents arts sont le textiles, la céramique, l'orfevrerie, la joaillerie, sculpture et manuscrit.

Corne transformé en gobelet, Egypte 9ème/11ème. Il s'agit en fait de verre soufflé. C'est un outils rare,
avec décors végétaux.

Bague, Syrie, 11ème. Très travaillé. c'est un filigrame en grènetis ( fondre métal avec fer à souder).

Trésor de Césarée, palestine en 1963, quand on la découvert, aurait été ensevelie en 1120. date du
10/11ème.

Plaque de revetement avec décor figuratifs Egypte 11/12ème, en ivoire. Faisait à l'origine d'un meuble.
Il relate de la vie aristocratique, des fatimides, on voit des scènes de chasse.

Panneaux décoratifs Egypte 11ème. A guche une sorte d'animaux ailés, peut etre un griffons. Était dan
sle palais d'un sultan, sultan Qala'ûn caire.

Panneaux de chasse, en Egypte, bois ivoire et laque. 11Ème ; lapin, les corps sont stylisés, à droite
inscription, qui n'en est pas une.
Dessins aux deux guerriers, egypte, de Fostat, du 11ème. On voit deux guerriers un imberbes, l'autre
pas. Inscription légèrement végétalisée,écriture fatimide par exellence. Au milieu oiseaux stylisé
séparant les deux guerriers. Détails hq : lance, sabres, côte de maille. Sur leur manche détail, c'est un
détail de réalisme, tout les tissus officiel de l'état était marqué.

Fragment de Aba ( manteau) Egypte, 2nd moitié du 11eme. Manche deux animaux dans des médaillons,
une fois de plus scène de chasse. Tissus aristocratique.

Fragment à turban,n Egypte 10ème.

Coupe au veillard et au léopard. Egypte 10ème, réalisme poussé. C'est un dresseur de léopard.

Plat à la luthiste Egypte 11ème. Fond remplis par des ocelles.

Aiguières egypte, fn du 10ème. Crystal de roche taillé. Sc de chasse. 18Cm de haut. Épaisseur de 2,5
cm.

L'archi fatimides, reste peu de traces de l'archi. Mosquée, tsanctuaires et mausolées quelques
fortifications palais mais plus de traces aujd.

Mosquée el Mahidia env 916. portique avec galerie autour. Nef, mihrab ( l'autel) représenté par une
noche surmonté d'une coquille. LA salle de prière est hypostyle
c'est à dire tenu seulement par des pilers.
Intérieur de la cour, avec arcades en plein cintre. Présence d'ogive.

Mosquée Al-Hakim,

détail parapet de style omidades ( péninsule ibérique)

mausolées de Sayida Nafisa :


plan centré 11ème. Apport différents.

Fortification de bab el nasr, d'un point de vue défensif, bloc d'assises, massif. Le batiment de la salle de
garde. Le niveau de ronde, mâchicoulis

bab al futuh

bab al gamâli. Enceinte en saillie.

Approfondissement Art Médiéval cours n°1 du 14/01/2013


Thème du cours: Enluminure Medieval, demarche chronologique.
Examen : derniere seance, 1H, petite dissertation, portera sur une thematique d'un cours.
– Moyen age : Bible le biblon est un rouleau de papyrus, le livre et la sainte ecriture ne font
qu'un.
– Religion chretien = religion du livre
→ Missel de l'autel de Saint André, Saint Florian vers 1320. Saint Jean tient un livre, (c'est une
crucifixion), ce qui n'est pas forcement habituel. Il tient deja les evangiles qu'il ecrira plus tard.
– Illustration fait que le message essentiel religieux comporte la croix et le livre.
– Pas de difference entre le moyen de communication et le contenu transmis : source de la foi,
c'est l'evangile meme.
– Associe a une valeur de temoignage particuliere, predication des missionnaires, livre avec
eux qui sont devenus des reliques.
→ Figure 36, Evangile de saint Augustin, Saint Luc, Italie, 6ème siècle. Relique de la mission et
du role de Saint Augustin au yeux de tous.
→ Lion, ici symbole de Saint Jean, Book of Durrow, Art insulaire, 680.
→ Reliquaire de Soissel Molaise, Art insulaire, 9ème siècle. Appartenait a Saint Molaise. Decors
avec la croix, et symbole des 4 evangelistes, tres stylise, forme animale. Reliquaire adapte au livre :
croix et 4 evangelistes.
– Question du rouleau : transformation progressive du livre, en relation avec l'evolution
artistique. Passage entre rouleau et Codex (proprement medieval). C'est un support constitue
de pages individuelles et assemblees entre elles. Il est feuillete page apres page et a la
difference du rouleau il ne peut pas etre lu en continu. Il est fragmente.
→ Saint Luc, Evangile, Byzantin, milieu 10ème. Recopie un rouleau sur un codex sur ces
genoux. Passage antiquite tardive vers le medieval.
→ Saint Jean, Evangile, byzantin, milieu 10ème. Pupitre avec livre sous forme de codex, boite
avec rouleau, c'est une transition de 2 civilisations.
→ Stèle funéraire, Antique, 5ème siècle AV JC. Main gauche tire et main droite enroule la partie
lue.
– Dans l'antiquite le support normal est le papier, papyrus, egypte et monde grec. Tres peu
resistante, conservation du papyrus d'Egypte en lien avec le climat sec.
– 3eme siecle AV JC, texte juif, on ecrivait sur des peaux car ils voulaient qu'il soit transmis et
plus solide. Traduction sur papyrus car moins cher. Peaux de facture tres rude, epaisse, peu
de comodite comme celle du papier.
– Meilleure qualite de la peau animale, papyrus remplace. Le parchemin a remplace le
papyrus avec le codex, livre constitue de pages.
Approfondissement Art Médiéval cours n°1 du 14/01/2013
– Il existe une forme intermediaire : les tablettes en bois. Les facettes etaient couvertes de cire
sur laquelle on pouvait ecrire avec un stylet.
→ Dyptique de Probianus, Rome, vers 400. Petits personnages qui sont en train d'ecrire sur des
tablettes et d'autres ecrivent sur des rouleaux.
– Rome, on a commence a ecrire sur des feuillets, on arrive a ces petits Codex de papier
utilises par des communaute chretienne → forme intermediaire. Forme modeste, existence
parallele du rouleau pour textes classiques et antiques et petit codex utilise seulement par les
communaute chretienne.
– Opposition a l'usage paien et a la Torah avec le rouleau.
– A partir de Constantin, le codex sur parchemin va devenir la forme pour l'ecriture, 4eme
siecle. Texte chretien et paien.
– Important pour le developpement intellectuel de la civilisation occidentale. Papyrus se
conservait 2 siecles. Si on n'avait pas eu de parchemin, on aurait eu beaucoup moins
d'information. Seule la Bible aurait ete conservee pour la religion.
– Victoire du Codex sur la rouleau, permet de conserver la culture antique et de la transmettre.
Seules certaines oeuvres ont eu la chance de passer du papyrus au codex.
– Premier mouvement de la renaissance d'occident, on sauve l'heritage de l'antiquite et de
mieux le comprendre. Retour vers la culture antique au 8eme et 9eme siecle, epoque
carolingienne.
– Renaissance carolingienne prend son essort dans la Gaulle antique, scribe des monasteres
recopiaient les ouvrages des anciens monasteres gaulloises et on emprunte a l'etranger.
Etudes et analyses des textes antiques.
– Selection de ce qui paraissait digne d'etre copie. Car la copie etait tres couteuse.
– Travail de copie, cour de Charlemagne, texte profane, tres exceptionnel.
→ Page d'incipit, Petrus Archidiaconus, Liber de diversis quaestiunculis, Aix-la-Chapelle, fin
du 8ème. Commandite par Charlemagne.
– Premier processus de transcription entre papyrus-codex, contenu inchange et fidele. Si
changement, il s'agissait des erreurs de copie.
– Recherche de fidelite pour le forme de l'ecriture ? Ornementation du livre ? Illustration ?
– Papyrus : texte, etroite colonne tres haute et ligne etroite.
– Codex : reduction a 3 ou 4 colonnes, sorte de survivance de la mise en page du rouleau.
→ Explication des corps célestes, papyrus.
Approfondissement Art Médiéval cours n°1 du 14/01/2013
→ Codex Sinaitieus, évangile selon Saint Jean. On veut se greffer sur l'aspect prestigieux de
transcription des textes antiques. Destine a une caste drigeante, une elite de l'epoque de
Charlemagne. Prefere utiliser les modeles antiques que les modeles chretiens de l'epoque.
(Colonnes etroites).
→ époque carolingienne, psautier d'Utrecht, Reims, vers 830. Utilisation d'un capital archaisant
avec majuscule au lieu des minuscule qui etait utilise a l'epoque et multiplication des colonnes→
epoque carolingienne.
→ Copie du psautier d'Utrecht, 11ème, anglo-saxon → ecriture minuscule et moins de colonne,
ecriture typique du Moyen – Age.
Les formes visuelles transmises, 3 faits essentiels.
– Dans l'antiquite, tres peu d'illustration dans les rouleaux.
– Un facteur nouveau : nouveau format, nouveau support → ecriture devient compacte, pages
entieres d'images.
– Renversement dans l'utilisation du livre, images deviennent une metaphore du monde
sensible.

Approfondissement Art Medievale


1er facteur on ne connait pas comment s'est déroulé la transposition
→ Reste de papyrus, 2eme siecle, illustration, il s'agit de personnages, mais on ne sait pas
vraiment l'iconographie. On a conserve aucun fragment de rouleau antique avec une
iconographie conservee.
Il est difficile de savoir ce que le codex a repris du rouleau.
→ Les Gabaonites devant Josue, rouleau de Josue, byzantin, 10eme. Garder des reserve a sa
consideration.
→ Conseil de guerre d'Ascagne, Virgilius Vaticanus, 5eme, c'est une copie.
2eme facteur est le degré d'adaptabilité. Les images ont tendance a être de grande simplicité car on
a besoin d'avoir des colonnes étroites. Elle limite la largeur des images. Les dimensions se
modifient et les lignes s'élargissent. Donc espaces vides car trop de largeur pour des petits dessins.
Ce qui ne sera pas permis dans le parchemin car il coute très cher.
→ Zodiaque Missel d'astronomie, Metz 820-840. On a essaye de reunir deux images sur la
meme ligne pour combler l'espace. Ces espcaes vides vont mener a la recherche de decors
supplementaires.
→ Le cerf a la source, Psautier de Stuttgart Saint Germain des Pres IX eme siecle. Ici on
cherche a combler les espace vides. Le cerf consitue le centre de l'illsutration, main de Dieu.
Illsutration d'origine antique.
Conflit entre le texte et son illustration.
3eme facteur : la conséquence d'erreurs de lecture. On apelle cela la corruption d'image. Dû à
l'incompréhension du copiste envers le sens de l'image. On voit une réinterprétation dans des formes
nouvelles, plus compréhensibles aux contemporains.
→ Saint Jean, Evangile, byzantin, Milieu 10eme. Pupitre soutenu par une colonne en forme de
dauphin. Bec fidele au modele naturel, bouche fermee.
→ Saint Matthieu, Codex millenarius Salzbourg, vers 800. Mal comprehension avec le
dauphin, ici on a un poisson. Monde carolingien on ne devait pas connaitre le dauphin, car ici
sa representation ressemble a un hybride, largement stylise.
Monde byzantin à l'inverse recherche le naturalisme par rapport aux représentations de l'antiquité.
Modifications intentionnelles, volonté de faire différemment pour améliorer la compréhension.
Chaque type de livre exige des formats d'illsutrations particuliers, mais aussi leur propre modèle de
décoration. Chaque livre a un medium différent.
Rouleu : image de petites dimension pour les découvir en les déroulant. Composition visuelle en
non-interrompu.
Codex : division de l'image chronologique, division en épisode.

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→ Rouleau de Josue, 10eme, byzantin: continuite, se chevauche, lecture continu. Les images
ne respectent pas la grosseur des colonnes, c'est approximatif. Exemple avec batiment entre
deux colonnes de lecture, transition.
→ Les Gabonites devant Josue : separation par bordure au 11eme, Codex, reflexion de
separation du recit dans des scenes concretes.
→ Colonne Trajane, Rome, debut 2eme, tout est continu, lecture tres difficile car pas de
separation. Nous montre ce que le rouleau antique devait avoir comme illsutration.
4eme facteur, renversement entre l'expérience sensible et l'image. Dans le monde byzantin toutes
retranscriptions visuelles devaientt avoir une forme symbolique. Formation d'écriture dans les
signes, époque médiévale, époque iconoclaste. Le réalisme n'avait pas sa place, refus, cherche à
représenter des symboles. Doubler l'écriture par des signes visuels. La symbiose entre l'écrit et
l'image donne des inventions :
Initiale figure, le corps de la lettre est formé de personnage ou des scènes entières.
→ Alphabet figure.
Initiale historier : intérieur de la lettre taité comme un mini tableau. Beaucoup plus claire. Attire
l'attention sur l'initiale, rythme le passage à un autre, véritable scène avec fond et espace complet.
La page a monograme : Toute la page est traitée comme une oeuvre picturale, même les lettres sont
décorées. L'image prime et le texte s'insère dedans.
→ Evangile de Lindisfarne, Art Insulaire, 698.
La drolerie, texte orgnisé en colonne, image sort de la colonne, en dehors du texte dans les parties
marginales. Iconographie marginales. Grottesque.
→ Droleris, Robert de Boron, L'histoire de Graal, nord de la France, 1280.
Les images didactique, les éléments visuels et écrits sont étroitement liés ce qui permet une lecture
rapide et ne permet pas de les dissocier. Comme une carte de géographie. Comme un montage avec
les noms dessus.
→ L'homme microcosme avec 4 elements et 4 vents. Traite astronomique, Rufening, 12eme.
Inscription autour de l'image. L'image comporte elle-meme des inscriptions qui servent a la
comprendre. Page pleine et organisation graphique avec ses lois propres.
Les concordances visuelle, mettre sous les yeux les corrélations spirituelles. Comparaison.
→ Le Christ portant la Croix, Biblia pauperum, xylographie, Pays-Bas, vers 1430-1440. Ici
Isaac/Christ. Juxtaposition immediate des deux scenes, ancien et nouveau testament.
Abondamment utilise dans le Moyen-Age.
Les 1ère illsutrations de la Bible.
→ Sortie de l'arche et sacrifice de Noe, Genese de Vienne, Premiere epoque byzantine, 4eme
siecle. Abondamment illustree en continu, codex de 200 pages a l'origine. Infuence du
parchemin. Pas de cadre
→ Scenes de la Genese, manuscrit carolingien, 840, Bible de Moutier-Grandval, Tours.
Approfondissement Art Medievale cours n°2 21/01/2013
Illsutration separee du texte, on y consacre une page entiere, separation. Delimitation de
l'image et des registres.
→ Livre des Maccabee Bible de l'abbe, Saint Gill, 20eme. Scenes entremelees. Pas
d'organisation graphique.
→ Meme livre au 12eme, cadre rectangulaire qui suit la page, registre et separation des
scenes. Recherche de systematisme, caracteristique de l'epoque medievale dans l'art roman et
gothique.
Passage rouleau/codex, systémétisme nouveau, lecture plus claire.
Les cycle de l'ancien testament, tradition judaïste apocryphe qui ont été mise en images à l'époque
médiévale. Ils sont apparus quand le codex n'apparaissait pas encore. Transposition rouleau/codex.
Fragments des cycles d'images confiés aux illustrateurs médiévaux.
ICONOLOGIE DE L'ART MEDIEVALE : ENLUMINURE.
I- Enluminure Irlandaise
5ème siècle, Saint Patrick, évangélisation. Moines Bretons venus en Irlande. 6ème siècle, mission
d'évangélisation en Angleterre et dans le continent. Ils imposent leurs règles. Activité missionaires
dans le nord de l'Angleterre très importante.
→ Monastere de Lindisfarne, Saint Aidan, missionnaire. Moine d'Irlande qui arrive en
Angleterre.
→ Monastere de Jarrow, missionaire : Biscop.
→ Book of Lindisfarne, Avant 698. Art insulaire, aucune representation figuree. On trouve
des entrelacs celtiques presents dans l'orfevrerie. Continuite entre art celtique et art chretien
irlandais. Animaux fantastiques qui ont un simple role decoratif. Pages devouees a
l'illustration, image de croix, chretien, entrelacs, tete animal et decors vegetaux.
→ Book of Durrox, 675.Pareil.
Dès le 10ème siècle, raid de Vikings.
II- Epoque carolingienne
Chute empire romain d'occident, l'enluminure disparaît, certaine exception. Tradition des manuscrits
réapparait au 7ème siècle, en Angleterrete et Gaulle du Nord. Recherche de manuscrits produient à
l'époque paléo-chrétienne pour cette nouvelle époque.
8ème, moines évangélisateurs, décors géométriques irlandais ou anglo-saxon qui le transmette dans
sur le continent.
Lettre initaile ornée Irlandaise, vif succès à cette époque.
→ Book of Kels, 800. Figure de force a l'epoque carolingienne. A part les pages entieres
Approfondissement Art Medievale cours n°2 21/01/2013
d'entrelacs, on trouve les premieres images figurees, exemple avec la Vierge avec le Christ sur
les genoux. Debut de l'art de l'enluminure a l'epoque carolingienne. Pages entieres dediees a la
decoration, apparition d'un ange entre les entrelacs.
Deux modèles importants : antique importé depuis Rome et le modèle Irlandais.
On commence une grande activité d'enluminure et copie de livres selon ces deux modèles. Ecole
Palatine avec scriptorium qui dispose d'une bibliothèque avec originaux de manuscrits antiques et
irlandais.
Milieu 9ème, monastère développe une esthétique voisine avec une dynastie nouvelle.
Retour avec Charlemagne, école Palatine qui ne couvre pas tout le territoire de la France
occidentale. Scriptorium à Aix la Chapelle.
III- Epoque Ottonienne.

Approfondissement Médiéval

Papyrus spécificité d'être continu, alors que pour le codex il faut segmenter les images

L'ornementation :

Dans l'antiquité seul un nombre très réduit de textes comportaient des illustrations. Il existaient des
ouvrages beaucoup illustrés cependant aucun ne sont conservés.

Ex : reste de Papyrus, II è siècle

Nous ne pouvons pas nous faire une idée de l'enluminure du monde grec puisqu'aucun ne sont
conservés.

Ex : Les gabaonites devant Josué, jos IX, 3


Rouleau de Josué, byzantin Xè

Autre source, copie médiéval

ex : fig 29 conseil de guerre d'Ascagne, Virgilius vaticanus, Vè siècle


Il faut tenir compte d'un autre facteur pour répondre à la transposition de l'illustration des rouleaux
antiques aux codex.
degrés d’adaptabilité au nouveau format.

Ex : fig 31 illustration d'Andrienne acte II sc VI, térence, comédiés, reims.

Lignes s'élargissent. La place réservé à l'illustration devient trop grande dans le dessin. Il est inséré dans
un espace qui est trop large pour lui. Le parchemin est trop cher pour qu'on se permette autant de vide.
Ce modèle n'est plus adapté pour le codex.

Ex : Zodiaque Missel d'astronomie Metz 820-840

Manuscrit carolingien copie d'un manuscrit romain. La deuxième scène est toute petite elle occupe une
plage vide à côté de l'image principale. On complétait les blancs par des décorations supplémentaires.

Ex : le cerf à la source Psautier de Stugartt, st germain des près, IX è

Illustration du psaume 12. Personnages qui se tournent vers Dieu. Comparaison avec le cerf qui boit des
eaux vives. Le cerf qui s'abreuve constitue le cœur de l'illustration et devait trouver ses sources dans
l'antiquité. Lorsqu'il s'agit de l'image, fidélité entre l'image et le texte. Motifs involontaires sont la
conséquence d'erreur de lecture faite au MA on parle donc de corruption de texte. Incompréhension du
copiste.

Ex : saint Jean Evangile, byzantin milieu du Xe s

Le pupitre est tenu par une colonne en forme de dauphin. Assez fidèle au modèle naturel.

Ex : saint mathieu, codex millenarius salzbourg vers 800


Modèle bien suivit, mais mal compréhension par rapport au dauphin, c'est un poisson hybride, dents
pointues, corps raide. Largement stylisé alors que le modèle byzantin cherche une représentation
naturaliste. Le copiste a choisit cette forme pour donner une figure plus expressive. Cependant autre
conséquence les livres sembles exiger des système de décoration. Chaque type de livre constitue un
médium différent. On illustre le rouleau par des compositions visuelles, le codex vise à une
représentation chronologique et va vers une division de l'image en épisodes.

Retour vers Josué : division n'est pas strictement verticale. Bâtiment est placé pile entre les deux scène
pour éviter la séparation verticale. Permet une lecture continue. Le texte en bas, les imagse ne respectent
pas la largeur des colonnes. Bâtiment forme une sorte de transition. Il s'agit des récits concernant Josué

Ex : les gabaonites devant Josué octateuque, byzantin, XI

Transposition en codex, apparition d’encadrements rectangulaires. Les images se présentent encadrées,


scènes enfermées et séparées des autres. Au XI è siècle on arrive déjà à la forme de codex qui recevra
des formes bien séparées.

L’image se plis entièrement à son texte,

Ex : colonne Trajane, Rome début II è


Récit chronologique à l'intérieur mais lecture difficile car les scènes ne sont pas séparées les unes des
autres.

3è facteur, iconoclasme à Byzance. Image considérée comme une métaphore du monde sur passable.
Déprécie l'image comme une réalité, image ne sont pas nécessaires car la réalité n'est pas perceptible
avec les yeux. L'oeil ne voit que le symbole. Sorte d'écriture en image. L'antiquité rapprochait l'image et
l'écrit et faisait des images réalistes, à l'époque médiévale il y a un refus de l'image réaliste, on cherche à
représentation simplement des symboles donc on a doublé l'écriture avec des formes visuelles.
Nouvelles symbiose entre l'écrit et l'image
Initiale Figurée
ex : Alphabet figuré, Giovannino di Grassi, fin XIV siècle
Le signe décrit le mot, la lettre, ou la phrase. Le corps de la lettre est formé de personnage ou de scènes
entières.
Initiale historiée (la première que nous connaissions en Europe occidentale fut issue du codex de Bède
de St Petersbourg (milieu du VIII è siècle) l'initiale comprenait la représentation d'un personnage)
Ex : Initiale historiée, Fig 138 Ascension d'Elie bible de Rochester Cantorbéry 1130
Les personnages et les scènes viennent remplir l'espace libre de la lettre.
Beaucoup plus riche que la figure précédente. Aura une grande fortune dans les manuscrit médiévaux.
Attire l'attention vers l'initial, et donne une grande surface bien encadrée qui permet de développer une
véritable scène.

La page à monogrammes

ex : initiale, Evangiles de Lindisfarne, art insulaire 698


Toute la page est traitée comme une œuvre picturale. Rapport entre texte et image inversé, c'est l'image
qui prime.

La drôlerie, offre un espace libre à la représentation naturaliste et notamment à des scènes de genres.
Texte organisé en colonne mais l'image sort complètement de la colonne. Donne lieu à une iconographie
marginale.

Ex : Drôlerie, Robert de Boron, l'histoire du Graal, nord de la France, 1280


Image s'épanouit autour du texte.
Images didactiques, éléments visuels et écrits sont mêlés d'une façon qui permet une lecture rapide et
qui ne permet pas de les dissocier. Un peu comme une carte de géographie.

Les images didactiques : les éléments visuels et écrits sont étroitement liés ce qui permet une lecture
rapide et ne permet pas de les dissocier.
Ex : fig 166 l'homme microcosme avec 4 éléments et 4 vents, traité astronomique, Rufening, XII e s

4 vents symbolisés par les personnages autour. L'image comporte elle même des inscriptions qui
permettent de la comprendre. On ne réfléchit pas en terme de colonne, mais en page pleine dont
l'organisation est graphique. On essaie de mêler une organisation sphérique et rectangulaire.

Les concordances visuelles : rapprochement entre l'ancien et le nouveau testament.


Les premières illustrations de la bible :

Ex ; le christ portant la croix, biblia pauperum, xylographie, pays bas vers 1430 1440
Episode ou Abraham mène sont fils à la colline sur laquelle il devait se faire sacrifier et scène de la
passion du christ. Largement utilisé dans le MA.

Formes nouvelles, mode d'expression inédit, impossible de déterminer ce qui se faisait à l'antiquité.
Passage du rouleau au codex illustré par une nouvelle systématisation, une lecture plus claire.

Ex : sortie de l'arche et sacrifice de Noé, génèse de Vienne, première époque byzantine IV

Très illustrée en continue, conservée sous forme d'un fragment de 48 pages. Dans les bibles
carolingiennes sont illustrées par des frontispice. Image byzantine sous l'influence des parchemins
encore. Il n y pas de cadres, l'images carolingiennes ou les nouvelles règles sont intégrées.

Ex : Sc de la gènese bible de Moutier Grandval, tours 840

Comparaisons :

Ex : livre des maccabées Saint Gill Xè


scènes entremêlées les unes avec les autres. Sur la 2eme page, deux scènes mais ne sont pas séparées.
Architecture passe librement d'une scène à l'autre.

Ex : même livre, 1180


Cadre beaucoup plus rigide. Cadre rectangulaire qui suit la page, les registres qui séparent les scènes.
Registres plus précis. Caractéristique de l'art médiéval (systématisation, ex séparation d'une église en
travée)

Les cycles d'illustrations bibliques ont existé à l'origine, le texte n'a jamais étaient intégralement illustré,
mais le médiéval inclus un registre nouveau, séparation en épisodes beaucoup plus clair. Cycles de
l'ancien testament ont des éléments empruntés à la tradition judaïque. Les cycles sont apparus à une
époque ou la codex n'était pas encore apparu.

I- Enluminure Irlandaise

L’Irlande jouit d'une continuité culturelle. Enluminure devient une composante de l'art chrétien. Seconde
moitié du VI è siècle des moines irlandais partent en mission en Angleterre, mission très connue
notamment à St Colombin où leur règle est imposée. VII è siècle témoigne d'une active activité
missionnaire, notamment à Nothambrie, Lindisfarne arrive le St Aidan. Transmettent leur livres.

Book of lindisfarne, av 698, Londres

Révèles les influences continentales mais aussi les motifs insulaires : entrelacs et motifs animaux issus
de l'art celtique. Aucune représentation figurée, donc pas d'influence antique. Présents aussi dans
l’orfèvrerie, continuité entre l'art celtique et l'art chrétien irlandais. Page entièrement décorée.
Page tapis enluminée avec entrelacs géométrique habités, vers 700. Dessinent une croix pour montrée
l'influence chrétienne.

Book of Lindisfarne

page désignant une croix.


Milieu du Xè raid de vikings, interrompt les règles de scriptoria

II- Epoque carolingienne 

Chute de l'Empire romain d'occident, l'enluminure disparaît des territoire conquit à l’exception de
certains centres italien qui essaient de faire perdurer la tradition paléochrétienne. On utilise des
manuscrits importés. Pendant la seconde moitié du VIIIè siècle, la production est très riche, les moines
évangélisateurs utilisaient les motifs géométriques et les transmettaient dans le continent. La lettre
initiale ornée d'origine irlandaise connaît un riche succès, passage entre ce monde insulaire et le monde
carolingien

ex : livre de Kells, 8oo

Montre la source de ces lettres, des initiales ornées et deviennent une figure de force de l'enluminure à
l'époque carolingienne. Page entière consacrée à des entrelacs on trouve les premières images d'une
représentation, figuration (motif de la vierge à l'enfant). Début de l'art de l'enluminure à l'époque
carolingienne.

Ex : Book of Kels 800, Dublin

Ange apparaît dans la lettre. La Renaissance carolingienne à deux modèle : antique (importé depuis
Rome), Exemples irlandais qui permettrons de commencer une grande activité de l'enluminure et de
copie de livre selon ces deux modèles. Autour de Charlemagne est formée une école palatine avec un
scriptorium qui dispose d'une bibliothèque avec originaux de manuscrits antiques et irlandais. Le nom
d'école donné à ses productions est une facilité de langage. Localisation des ateliers varie selon les
commanditaires.
Certains monastère développent une esthétique voisine. Pour chercher une continuité il faut attendre le
IX è siècle.

CM3

Différentes écoles à l'époque carolingienne. Retour vers l'époque classique due au fait que Charlemagne
se sentait héritié de l'empereur romain et par une admiration de l'art et de la culture antique renforcée par
des conseillers qu'il avait autour de lui. Fin du VIII è début du IXè, époque connue sous le nom de
renaissance carolingienne.

Ex  : évangéliaire de Godescalc, 781-783, BNF


Réservé à l'empereur, il a une signature, premier livre liturgique commandé par Charlemagne. 783 mort
de la femme de Charlemagne. Sujet utilisé porte une réfèrence aux manuscrits antiques. C'est un sujet
déjà vu au Moyen Age. Il compte parmi les premiers des manuscrits.
Les deux évangélistes représentés sont devant des pupitres, écrivent dans des codex, donc époque ou le
codex est nettement établi.
Les évangélistes sont symbolisés par le lion pour st marc et le bœuf pour st Luc.
Il s'agit des pleines pages manuscrites, apogée de l'enluminure. Continuité du cadre d'une page sur
l'autre. Réflexion en double page qui se libère du texte.
Changement stylistique par rapport à l'illustration insulaire. On le voit dans le portrait du christ :
approche perspective dans le rendu du trône, modelé des visages. Perspective empirique, l'artiste
observe la réalité et ne fait jamais se rencontrer les lignes de fuite.
Autre point de vue (autre page) : on voit la fontaine de vie, colonnes de premiers plan grandes,
perspective empiriques. Tentative de représenter un élément sphérique, la coupole de la fontaine. Et la
référence à l'antique se trouve dans la représentation des animaux qui sont tous sur le même plan, ce
choix tire son origine des mosaïque romaines.
Véritable constitution de l'école palatine. Dans cette école ont étaient crée plusieurs manuscrits connus.

Ex  : Evangile de Saint -Médard, Soissons, 805


Les artistes représentaient des modèle antiques. On y voit une référence à l’évangéliaire de Godescalc.
Le deuxième scribe qui travaille dans l'école palatine a eu comme référence celle de Godescalc.
• Schéma identique donc source commune.
• Figuration de la source très proche, derrière espace profond esquissé, recherche de la perspective :
lignes qui tentent de se rencontrer en un certain point.
• Recherche du point de vu des animaux, véritable espace, pelouse, imitation de paysage, et
d'architecture.
• Recherche anatomique plus poussée ( on le voit sur le cerf)
Autre image : L'adoration de l'agneau et la Jérusalem céleste.
• Les lignes se rejoignent à 2 ou 3 niveau différents à l'interieur du tableau.
==> cherchent à représenter des images séduisantes sans avoir conscience des difficultés notamment la
lignes d'horizon. C'est pourquoi ils ne parviennent pas à fixer une architecture au sol.

DEUXIEME ECOLE : REIMS


Les différents scriptorium travaillent pour les souverains locaux. Ecoles de courtes durée qui s'ouvrent à
Reims, Metz, Tour...
Nouveau centre installé proche de Louis le Pieu, deux manuscrits majeurs, les évangile d'Ebbon et le
psautier d'Utrecht. L'écriture est faite en majuscule, en références à l'époque antique. Le Moyen Age
emploie les minuscules. Les batailles étaient des sortes de références à des modèle paléochrétiens, il
s'agit des illustrations des psaumes. Il s'agit de dessin à la plume d'une grande virtuosité. Ici l'illustration
est mêlée au texte. Le scribe était le même entre l'illustration et le texte. Continuité de l'image était
héritée de l'antiquité et plus précisément de la forme du parchemin.

Ecole de Metz :
Le commanditaire c'est Drogon, évêque de Metz est fils naturel de Charlemagne. Il fonde une école sur
le modèle de celle de son père. Parmi les création on compte celle-ci :
ex  : sacramentaire de Drogon  : l'ascension, 845-850.
Ecole proche de celle de Reims, influencée par cette dernière dans le dessin des personnages,
mouvements très présents. Dynamisme. MAIS différence, les majuscules contiennent une image
( initiales historiées). Nouveauté, emploi de la couleur : ocre, bleu et vert. Emploi de l'acanthe pour
décoré la lettre (d'origine antique). Enrichissement du point de vue iconographique. Scène de l'ascension
fait partie de la vie du christ. Même insistance sur la vie du christ dans les ivoires produites.

ex: initiale de Noël, sacramentaire de DROGON, metz 850, BNF


Initiale historiée qui comporte plusieurs scènes : la nativité, le bain de l'enfant. Cycle complet autour de
la nativité du christ.

Ecole de Tours : vers 851 scriptorium qui travaillait pour Charles le Chauve, n'a pas duré longtemps.
interrompue de façon dramatique par le sac de la ville par les vikings.

Evangile de Lothaire, 850


Ex  : bible de Vivien, 845-846
Source issue des manuscrits du haut moyen age. Illustration qui préfigure le christ.
• Bible connue pour la représentation de Charles le Chauve.
• Image de l'empereur se fige, sera utilisée dans l'empire ottonien. Entouré de Porte-lance et Porte-épée.
Le scribe s'avance avec l'ouvrage.
• L'empereur se retrouve avec ses conseillers ses premiers assistants , une grande partie de l'image est
occupée par le clergé. L'ensemble des personnages est tourné vers une sorte de cercle. Présence de la
main de Dieu.

Ex : sacramentaire du couronnement, BNF


Ex  : Bible de St Paul hors les murs

Après véritable déclin vers la fin du IX è siècle en partie du aux raids vikings. Nouvelle activité se
manifestera au XIIè avec l'empire ottonien.

III- Epoque Ottonienne

Époque historique d'éclatement de l'empire d'occident. Naissance des écoles régionales, royaumes
voisins de l’Angleterre et de l’Espagne. Pour l’enluminure du XIIè il y a deux sources :
• référence de l'empire carolingien,
• référence de l'art byzantin.
Dans l'empire ottonien les souverains commandent les œuvres comme à l'époque précédente. Angleterre
du Xè révèle un épanouissement de deux écoles autour de Winchester et Cantorbery.
En Espagne : les endroits les plus actifs c'est les Asturies, Royaume de Leon et de Castille. Mais cette
école travaille en dehors de toute référence. Elle possède des traditions qui lui sont propres. L'aspect
politique est absent, sujets agéographique ?? Les monastères sont indépendants du pouvoir royal.

Peinture : Mouvement de référence monastique, renouveau de l'enluminure par la copie plus ou moins
fidèle à l'empire carolingien. Ces traditions sont complétées par des accords byzantins.

Ex  : évangiles de Liuthar  : l'apothéose d'otton, reichenau, vers 990


L'empereur est dans une sorte de mandorle, copié sur celle du christ. L'empereur tient dans sa main une
sphère (empereur universel). On retrouve les deux piliers de son pouvoir : porte lance et porte épée, et
de l'autre côté le clergé. Iconographie sur le christ qui se développe.

Ex  : lavement des pieds, évangile de Richenau. Xè s.


Toujours l'héritage de l'empire carolingien. Colonnes, perspectives sommaires. Les coloris ont évolués.
Très sophistiqué. Maîtrise de la pleine page colorée.

Ex  : évangéliaire Otton III, 997


Parfaite continuité, avec les pleines pages, l'iconographie de l'empereur trônant, assis sur un trône
couronné, il tient le globe terrestre. L'empereur comme le christ est un empereur universel. De l'autre
coté allégorie des différentes terres conquises. Grande nouveauté : les couleurs.

Ex  : Apocalypse de Bamberg 1000-1020, Bamberg


Enrichit la thématique. Enluminure pleine page. Tentative de description de l'espace. Perspective
empirique pour la description du tombeau. Scène des femmes au tombeau.

Prend comme références les acquis carolingien mais enrichit, élargissement de l'iconographie.

Antiquité tardive du paganisme au christianisme

Cette période (byzantins, paléochrétiens) est une transition entre le paganisme et le christianisme. On a
une société, qui est marquée par des conflits entre les chrétiens et le paiens. On va voir l'origine du
monde et sa représentation graphique lors de l'Antiquité tardive. Le paien métissé au chrétien: ce
métissage est la source principale des nombreux textes religieux au Moyen-Age qui sont illustrés.

1) Les legs antiques: une guerre idéologique


2) Question cosmographique
3) Une mythologie chrétienne?

1) Les legs antiques: une guerre idéologique

Antiquité tardive = entre le II° et VI° siècle ap Jc

On a une culture gréco-romaine (science, littérature, mythologie) qui est toujours présente.

Auteurs antiques qui dérangent

Au 1er siècle: Pline l'Ancien, Naturalis historiae. Il a fait une encyclopédie sur tout ce qui concerne le
monde. C'est un paien, et sa conception du monde ne plait pas aux chrétiens.

Au III° siècle: Solin, Collectanea rerum memorabilium. "collection de choses mémorables". C'est une
encyclopédie inspirée de Pline, mais il va s'intéresser aux curiosités (hommes sans têtes...), et va parler
de manière géographique et pas générale comme Pline.

Ces deux encyclopédies vont déranger les pères de l'Eglise, car ils n'ont pas la même conception du
monde.
Les pères de l'Eglise sont des personnes qui ont instauré les bases du christianisme, la façon dont on
va imaginer Dieu.
Trois vont se démarquer:

Au II° siècle, il y a Tertullien qui va écrire Apologétique. C'est une manière d'écrire lorsque l'on veut
défendre un point de vue par la thèse. Là, le point de vue est l'origine du monde, en détruisant
l'anthologie antique. C'est Dieu qui a créé le monde pour les chrétiens.

Vers 300, Arnobe de Sicca est radical dans "Contre les nations", et est contre toute l'Antiquité païenne.
Il dit que les les mythes sont inutiles, il n'y a aucune trace dans la bible de ces mythes. Pour lui, la
mythologie antique est abjecte et peut être punie.

Au IV° siècle, Lactance écrit Instances divines. Il tourne au ridicule la manière allégorique des auteurs
antiques. Pour lui l'allégorie antique est un mensonge et un prétexte seulement pour faire la fête.

L'antiquité tardive est marquée par une répression chrétienne contre les païens. Le but des auteurs
chrétiens est de défendre le dogme chrétien, une croyance inébranlable, et l'imposer par
l'évangilisation. Les auteurs chrétiens veulent défendre par la répression et l'apologétique, l'existence
de Dieu, la reconnaissance du Christ en tant que Dieu, et l'Eglise et la volonté de Dieu.

Les pères de l'Eglise vont s'appuyer sur deux versets du Psaume ch.95

Verset 4
Dieu tient dans sa main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui.

Verset 5
La mer est à lui, c'est lui qui l'a faite; la terre aussi, ses mains l'ont formé.

Il n'y a pas de place pour Zeus, mais seulement pour Dieu.

Mais, il va y avoir un terrain d'entente.

2) Question cosmographique

Les auteurs vont trouver un terrain d'entente qui va être la cosmographie. Le merveilleux géographique
et géologique antique ne déplait pas aux pères de l'Eglise (la littérature savante concernant la
géographie et la zoologie est acceptée).

L'oekoumène est l'ensemble des contrées connues par les hommes.


Dans l'Antiquité on a deux conceptions du monde: la Terre ronde et le monde connu est délimité par
les colonnes d'Hercule à l'ouest.

Au Moyen-Age, on va accepter que la terre est ronde mais plate, ou en arche. Les chrétiens d'Orient
pensaient que le monde était comme l'arche d'Alliance (un coffre) et que le ciel était un couvercle.

En 413, Saint Augustin d'Hippone (le père de l'Eglise avec un grand M) a écrit la cité de Dieu, c'est
son ouvrage majeur mais le vrai nom est "La cité de Dieu contre les paiens".
Il va accepter l'existence de peuples lointains, mais il va dénier l'antipode, le fait qu'il y ait des
personnes qui soient à l'autre bout de la terre et qui marchent au dessus de nous. Il se pose la question
par rapport à ces peuples, et ça va être un bond en avant au Moyen-Age. Est-ce l'oeuvre de Dieu? C'est
comme ça que le merveilleux va naître, en se posant la question de Dieu dans le sujet scientifique.

En 630, Isidore de Séville, Etymologie. C'est l'un des auteurs majeurs du merveilleux. C'est un clerc,
un évêque, qui a pour concept que l'encyclopédie c'est intéressant, mais que pour mieux connaître le
monde, il vaut mieux connaître les mots. Il va faire 20 tomes dans Etymologie.
Livre XIV: de terra et partibus. C'est la cosmographie de la terre. Isidore prend comme sources, aussi
bien des paiens que des chrétiens, et cette oeuvre, contrairement aux autres, n'est pas du tout
apologétique. Son oeuvre n'est pas religieuse, et ne veut pas démontrer que les chrétiens ont raison. Il
va créer la plus célèbre description du monde au Moyen-Age. Les cartes en TO (terrarum Orbis terre
ronde). On va retrouver la description d'Isidore de Séville, la terre est en cercle, délimitée par l'océan.
Au niveau des fleuves il y a le Tanais fleuve grec mythologique se situant au dessus du Danube, le Nil
et la méditerranée. L'orient est en haut, le sud à droite, l'occident en bas, et le nord à gauche. Le paradis
est présent au dessus de l'Asie en orient. Et l'Europe et l'Afrique en occident. Jérusalem se situe au
centre.

Carte d'Isidori Etymologiae Codex Toletanus fin IX° siècle en arabe.

A la fin du X° siècle, Mapamundi, Codex de Roda 990. C'est du latin, on est toujours en Espagne. On
retrouve le monde en TO, l'océan, l'orient, l'occidant, le sud, le nord, les fils de Noé, Sem en Orient,
Jafei en Europe, Cam en Afrique.

Au XII° siècle, l'époque charnière au Moyen-Age, on trouve la même cosmographie. Etymologiea,


Isidore de Séville, British Library.

Il y a la réapparition de la littérature antique, et de la science antique. Ces cartes To vont petit à petit
disparaitre pour laisser place aux vraies cartes topographiques. On va les utiliser pour d'autres usages,
comme avec une carte de Jérusalem, le Livre des jeux, Alphonse X de Castille XIII° siècle. On va
utiliser le plan circulaire du To pour représenter la ville, alors que c'est plutôt rectangulaire. On ne les
utilise plus car il y a les croisades, qui permettent d'échanger scientifiquement, et il y a Marco Pollo
qui va écrire le Livre des Merveilles. C'est de moins en moins merveilleux au niveau de la
cartographie.

Au XV° siècle, c'est très intéressant pour le merveilleux. Mappa Mundi, la Fleur des histoires, Jean
Mansel 1460. Carte en TO. Le monde selon Isidore de Séville, au XX° livre des étymologies, le monde
est divisé en trois parties. Il y a trois continents, mais pas en parts égales. Le nuage en haut représente
le paradis, il y a l'arche de Noé et les trois fils de Noé, un pour chaque continent, et chaque continent
est illustré par une ville fortifiée.

Meyers Konversations Lexikon 1888 Encyclopédie reprenant les connaissances du monde


chronologiquement, donc la cosmographie et Isidore de Séville ets encore cité. Un détail est ajouté sur
la carte en TO. Gog et Magog. Pour le prophète Isékiel, Gog et Magog vivent à l'extrême nord du
monde (à gauche sur la carte), les Gogs et les Magogs seraient l'incarnation du monde des forces du
mal.

3) Une mythologie chrétienne?

La période de l'antiquité tardive se situe entre christianisation et éradication du paganisme. On censure


le merveilleux païen, puis on prend le merveilleux païen pour le transformer en mythologie chrétienne.
Saint-Augustin trouve une solution, en écrivant en 397, De doctrina Christina. Il faut inciter les
chrétiens à tirer parti des sciences que leur a transmises l'antiquité profane, à les connaître pour les
mettre au service d'une culture proprement chrétienne, à être assez instruits pour atteindre à une
meilleure interprétation de l'Ecriture Sainte, de la Parole de Dieu.

Mythologie Nordique: Début d'une conversion païenne?

On parle des germains et des scandinaves. Ce sont tous les peuples au nord du Rhin, qui ne sont pas
chrétiens.

1) Initiation à la mythologie nordique

Le paganisme nordique au Haut Moyen-Age: avant le XII° siècle


Absence de dogme et de théologie: tradition orale qui va prédominer du III° au VIII° siècle dans les
croyances nordiques. On ne parle pas encore de mythologie, mais de croyances.
Croyances intemporelles: il n'y a pas de caractère temporel, d'histoire datée. C'est plutôt une culture
chamanique (nature et êtres humains). Il n'y a pas de Paradis ni d'Enfer. On constate une certaine
cosmographie, une version du monde qui est acceptée.
Absence d'une caste cléricale: il n'y a pas de prètre. C'est l'aristocratie qui s'occupe du religieux.

Le XIII° siècle et les Eddas: Les Eddas ont pour but de conserver la transmission de la culture
nordique. Ce sont des livres.Véritable tournent dans la vision que va avoir les nordiques de leur
culture.

L'Edda de Snorri= Snorra Edda 1220 On a une présentation de la culture nordique connue au XII°
siècle. Il va d'abord assembler le texte épique et mythologique et va les prendre comme preuve.
Mythologie nordique rédigée par un chrétien.

L'Edda poétique= Ancienne Edda XIII° siècle. Compilation objective de poèmes épiques qui ont été
réalisés entre le VIII° et le XIII° siècle. Témoignage précis. On a pas d'apport chrétien.
Tradition des poèmes scaldiques (s'apparente aux bardes).

Aux XI° et XII° siècles, il y a une christianisation massive des terres scandinaves.

Autres sources= les sagas


Les sagas historiques qui se réfèrent à un personnage réel ou historique
Les sagas de geste, histoires nordiques mises en chanson
Les sagas légendaires, dont le but est de diffuser très largement les mythes nordiques

2) Un artisanat magique
On a un monde totalement imaginaire et dénué de sciences.
Age de Vandel VI° - VIII° siècles
Age des Vikings VIII° - XI°

Gravure d'une plaque de casque Stockholm 1905


Odin entouré de deux corbeaux, chevauchant le cheval Sleipnir à huit pattes et marchant sur un
serpent. Le cheval est un élément central des sociétés septentrionales du nord. Le cheval est né de
Locki (divinité malicieuse). Normalement seul Odin peut le chevaucher.
Odin nous présente la mythologie que l'on va retrouver dans les Eddas. On va voir Odin comme un
homme alors qu'au départ c'était plutôt un élément chamanique. Odin est considéré comme un dieu
récent. On va avoir plusieurs représentations de lui, sur un cheval, toujours accompagné de deux
corbeaux. La nouvelle représentation va être Odin avec le loup Fenrir qui représente l'ancienne société
germanique. On a finalement un combat entre les anciens et nouveaux dieux: le Ragnarok. Cela
n'aboutit à rien, il n'y a pas de gagnant, tout le monde va mourir. Un couple humain va devoir
repeupler la terre.
Pierre runique, Götland X° siècle
Pierre de Rök, Ostergotland, Suède IX° siècle

Le texte nous parle de Théodoric, un Ostrogoth, on a des contes populaires. C'est sur ce type de stèle
que l'on va pouvoir connaître la tradition nordique.

Thor est censé représenter le ciel, uniquement une divinité élémentaire. Au VIII° siècle, on va
humaniser ces élémentaires et Thor devient un homme. On va lui attribuer des objets plus ou moins
magiques (marteau qu'il tient entre ses mains). A la fin du XI° siècle, on a une intrusion chrétienne
dans la mythologie nordique. Les scandinaves vont adopter le christiannisme mais sans renier leur
paganisme. Dieu va être un de leurs dieux. Le christiannisme va être un atout commercial pour les
vikings.

3) Le Jörmungandr: du mythe au démon


Le serpent est d'abord un animal chamanique symbolisant la terre. Avec l'arrivée des Eddas, ce serpent
devient le serpent de Midgard: c'est un serpent qui va être représenté comme celui qui entoure le
monde, et qui se mort la queue. Il est aussi appelé serpent-monde. Il a été jeté dans les océans par
Odin, lorsqu'il a appris que ce serpent allait être l'origine de la fin du monde. Malgré cela, le serpent va
produire la fin du monde car il va arrêter de mordre sa queue, et cela va créer des tempêtes...

On a eu une interprétation chrétienne du serpent. Un serpent à l'origine de la fin du monde ça parle, et


le serpent est le symbole du mal. Il fait partie des contes folkloriques, il est représenté sur les
drakkars... Lorsque l'on met en place des stèles, on le représente tout autour de la pierre.

Au XII° siècle, c'est le début de la christinaisation massive du monde nordique et il y a les croyances
qui deviennent mythologiques. Pierre de Altuna, Uppland, Suède, 1161. Pêche miraculeuse de Thor, où
il met dans l'eau une tête de boeuf comme appat. Il attrape le serpent.
Un serpent des mers, maléfique, une partie de pêche miraculeuse... cela nous évoque le Léviathan qui
est un monstre, un serpent, qui garde les enfers. Afin de rentrer dans les Enfers, il faut être digéré par le
serpent, et être recraché dans les enfers. Le serpent, à partir du XII° siècle, va être utilisé dans la
chrétienté comme symbole du mal. Pour s'adapter aux nordiques, on va modifier les textes afin de
tenter de trouver des concordances entre les histoires scandinaves et chrétiennes.
Ier au VII° Culture chamanique tradition orale
VIII° au XIII° Poésie scaldique / mise à l'écrit de la tradition
Fin du X° au XII° Christianisation de la Scandinavie
XIII° Les Eddas: compilation de poèmes scaldiques / sauvegarde et christianisation de la tradition
XII° au XIV° Les sagas: histoires, mémoires et folklore

Le christianisme arrive et il va y avoir une importance moindre de la mythologie scandinave. Cela va


devenir du folklore, car ce n'est plus l'origine du monde pour eux.

Bijou, Oland, Suède VII° siècle On reste dans la croyance des symboles. Serpent symbole de cette
tradition orale.

Bateau dragon, manuscrit anglais, BML, Londres X°. Mise à l'écrit de la tradition qui va la
transformer en mythologie. Cela va devenir l'explication de l'origine du monde pour les scandinaves.
On va expliquer l'origine de ce serpent.

Toujours par rapport à ce serpent, on arrive aux Eddas. On va commencer à avoir une interprétation
chrétienne de la mythologie. Pierre de Altuna, Uppland, Suède 1161.

La culture carolingienne

Entre choc et tradition, et renouveau culturel

Le merveilleux naît au XII° siècle, car il y a une modification culturelle et territoriale de l'Europe.

Terminologie du merveilleux

La tradition est la transmission d'un savoir culturel, technique et/ou religieux d'un peuple. C'est
comme une mémoire collective, un héritage identitaire dont l'enrichissement et la pérennité s'effectuent
par le biais de la transmission (orale/écrite/rituelle).

Le mythe: la tradition orale sert à transmettre les mythes qui ont pour but la compréhension et
l'explication du Monde, d'une société, de la nature d'un peuple. Il n'y a pas forcément d'origine
historique ou réelle. Mythe cosmogonique (Dieu créa la Terre), Mythe théogonique (Thor est le fils
d'Odin et Jörd), Mythe fondateur (Romulus et Rémus)...

Le folklore est le fond populaire et artistique de la tradition, il concerne majoritairement la vie


quotidienne et l'ésotérisme, est en marge de la religion ou du mythe, même si il peut y faire une
référence. On y retrouve les coutumes, les fêtes, les chants ou encore les contes et les légendes.
La religion est la conviction et le culte d'une ou de plusieurs divinités supérieures. Paganisme,
Christianisme, Polythéisme antique, l'Hérésie (déviance d'un dogme religieux).

La croyance est proche de la réunion du folklore, du mythe, et de la religion. Elle fait appel à notre
capacité de croire en quelque chose que l'on pense réel, avec ou sans preuves. La croyance est à
l'origine du dogme, de la religion, du mythe, mais aussi de la superstition présente dans le folklore.
Le christianisme c'est croire en l'existence de Dieu, c'est donc une religion. L'athéisme c'est croire en la
non-existence de Dieu mais ce n'est pas une religion.

Tous ces systèmes sont dépourvus de science, et n'ont pas de remise en cause permanente comme la
science. On ne va pas réfuter sa mythologie.

La Renaissance carolingienne: extrêmement importante

Fin VIII° jusqu'au début du X° siècle


C'est l'apothéose de la lutte contre le paganisme, car les carolingiens se mettent au service du
clergé. Combats face à la sorcellerie, l'hérésie, les repas cultuels. Création de la dime: on va doter
l'Eglise de moyens financiers.
C'est un "carrefour" culturel de l'Occident: rassemblement des cultures (celtes, scandinaves...).
La littérature est renouvelée, il y a la redécouverte des épopées. Copie de textes antiques avec une
vision chrétienne et d'autres recopiés à l'identique. On va avoir une renaissance antique, et le retour de
l'esprit romain avec ses codes civils, artistiques...

Tout ceci va créer un réservoir inépuisable du merveilleux.

Il va y avoir une transition entre le X° et le XI° siècle. La vie de St Christophe, le saint patron des
voyageurs. III° siècle: c'est un cynocéphale converti (homme à tête de chien) et défenseur du peuple
chrétien. Il va mourir dans les persécussions contre les chrétiens romains.

Au V° siècle, légende de Saint-André: conversion d'un géant cannibale appelé abominable. Il va en


faire son garde du corps, et il va dire que c'est St Christophe.

Au IX° siècle, Ratramme de Corbie va écrire Epistola de Cynocephalis, qui fait l'amalgamme entre
l'histoire du saint Christophe, avec une sorte de mythologie des hommes chiens. Avant les carolingiens,
on combattait ces choses la. Au lieu de les combattre, on commence à accepter ces hommes chiens.

En 982, Walther de Spire écrit la vie de St Christophe. Lé légende va rassembler plusieurs textes
bibliques, et va enlever le côté monstrueux de St Christophe (homme chien), pour le rendre humain.

En 1962, la Légende Dorée compile la légende de St Christophe. Et c'est cette légende que l'on connaît
de nos jours.
Il n'a jamais été canonisé.

Iconographie du Merveilleux
Mythes et croyances populaires au Moyen-Age

Le merveilleux, aussi appelé le fabuleux, est l'iréel, le surnaturel au Moyen-Age. C'est ce qui entoure
l'homme médiéval et qu'il ne comprend pas forcément. Le fantastique est une notion du XIX° siècle.

Introduction
I/ La redécouverte du Moyen-Age
II/ Un Revival dans les arts au XIX° siècle
III/ Définition du merveilleux et du fantastique
IV/ Les sources "merveilleuses"
V/ Les Merveilles dans la littérature médiévale
Le XIX° siècle: la création d'un Moyen-Age fantastique

Il y a une dévalorisation du Moyen-Age à l'époque moderne. A la Renaissance, on considère le Moyen-


Age comme une période barbare et obscure. Le terme apparait au 15° siècle. C'est vu comme une
période de transition entre l'Antiquité et la Renaissance. Terme péjoratif: Moyen-Age (médiocre). A la
fin du 15° siècle, apparait une notion de gothique. A la Renaissance, les gothiques sont des peuples
barbares. Il y a la chute de Rome avec Théodorique, roi des Wisigoths, qui va implanter son art barbare
dans Rome. L'art médiéval est donc classifié de gothique. Les Dark Ages sont cette période que les
Anglo-saxons vont utiliser pour qualifier le haut Moyen-Age au 18° et 19° siècles.

Cette étiquette de période sombre et barbare va rester collée jusqu'au début du 19° siècle. Il va y avoir
un regain d'intérêt pour un Age moyen. Il y l'affirmation des sciences de l'histoire sa reconnaissance
avec ses outils scientifiques propres comme avec l'historien Jules Michelet. On est à la recherche d'une
origine nationale, et il va y avoir une appropriation de l'histoire et de ses mythes. On a également un
réveil religieux cultivé. Le Moyen-Age va devenir un symbole de notre société industrielle.

Ex: Jeanne D'Arc guerre de 100 Ans, Incarnation de la France, Valeurs d'une patrie
Reconnue Sainte en 1920. Elle va devenir la Sainte Patronne de la France. On voit l'importance de ce
regain médiéval.

L'art médiéval au XIX° siècle

Il y a quatre styles:
Le style Troubadour
Au début du XIX° siècle, il est pittoresque et emprunte plutôt son répertoire à l'art gothique. C'est un
style plutôt Davidien, on a du néo-classisicisme avec de l'art médiéval.
ex: La mort du Prince de Talmont François Richard Fleury 1823. Dans les premiers temps, on va
vouloir rester fidèle à la chronologie des évènements historiques.

Le Préraphaélisme
Né au milieu du XIX° siècle en Angleterre, il va naître en contrepied du style académique anglais. Ex:
Millais On va retrouver un style minutieux (broderies des robes, côtes de mailles...), qui va commencer
à se détacher. On retrouve des thèmes bibliques, médiévaux et des scènes de nature. Ex:
L'Adoubement, Edmund Blair Leighton 1901
Ce tableau a été classifié d'Arthurien (Lancelot, Merlin...). Au début du XX° siècle, on considère que
c'est la reine Guenièvre qui va adouber Lancelot. C'est vu comme un renouveau celtique, alors que ce
n'est pas du tout ça. C'est une scène réaliste, une reine pouvait adouber.

Le Néogothique
On a une avancée scientifique importante avec des historiens très cultivés, et en parallèle, on a une
image féérique du Moyen-Age. C'est une vision romantique du Moyen-Age que l'on adopte, comme
avec Viollet-Le-Duc qui restaure le château de Pierrefonds de manière idéaliste, féérique et fantasmée.

Le Romantisme
Fin du 18° siècle. Le romantisme est une vision différente du monde commun, et c'est là que la notion
de fantastique va apparaître.
Ex: Caspar David Friedrich 1817, Cimetière d'un cloître sous la neige. Il y a une procession, de moines
sans doûte, avec une abbatiale, et le tout marqué par une ambiance froide: brume, neige, arbre dénudés
de feuilles. Lieu du Moyen-Age.

Le genre fantastique fait partie de la redécouverte du Médiéval. On classe de fantastique ce que la


raison ou la science ne peut expliquer. Le Siècle des Lumières a apporté l'apport du rationalisme, et
c'est cette explication du monde rationnel qui va faire naître ensuite le fantastique. Le fantastique doit
susciter l'angoisse, l'étonnement, ou la peur.
Le merveilleux, lui, est féérique, surnaturel, étrange, et mystérieux. C'est le contraire du fantastique
(peur) et du miraculeux (canonique).
On a une conception qui va varier selon les époques.
Il y a trois types de merveilleux au Moyen-Age:
Le miraculos: le merveilleux chrétien (anges, féérie, le péché...) c'est forcément bénéfique
Le magicus: le merveilleux diabolique et maléfique (enchanteurs, diable, sorcières...)
Le mirabilis: le merveilleux, l'anormal, l'extraordinaire, le non naturel

Le but du merveilleux est de s'amuser (émerveille, songer), de s'instruire (allégories, fables, symbole),
et le religieux (puissance de la foi, miracles). C'est une triade merveilleuse: la base est le miraculeux, le
magique et le merveilleux.

Au Moyen-Age, l'homme n'a pas peur de l'inhabituel, du surnaturel, et de l'inattendu, car c'est un fait
de nature divine comme tout ce qui l'entoure. On se demande si c'est bien, ou mal. On ne fait pas appel
à la raison, mais au Christianisme.

Les sources du Merveilleux au Moyen-Age

L'Antiquité grecque avec le mythe cosmogonique et théogonique. Le Moyen-Age est une continuité
de l' Antiquité. Le passé de la civilisation occidentale va être la base du médiéval.

Ex: Jason prenant la Toison d'Or, le Maître de Marguerite d'York 15° siècle. Le thème d'Alexandre Le
Grand va être baucoup repris. Il y a le récit historique un peu romancé, et le héros Alexandre Le Grand.
Jason devait élaborer une terre aride avec des boeufs qui crachent du feu et semer les dents du dragon
Calgos. Les Sparthes jaillissent de la terre et attaquent Jason. Heureusement, la veille de ses épreuves,
Jason a été aidé par la fille du roi, qui, par amour, lui a donné une pierre magique qui fait en sorte que
les soldats Sparthiens s'entretuent. Et Jason récupère enfin la Toison d'Or.
L'Empire romain avec les métamorphoses d'Ovide
ex: Combat de Phoebus et de Python le serpent 15° siècle. Phoebus est représenté en tant qu'Apollon.

Les textes bibliques avec l'Apocalypse, la Résurrection, la Vie des Saints


ex: Première plaie d'Egypte, l'eau transformée en sang, Bible historiale, Petrus Comestor 12° siècle.
Dans la bible on a les épopées merveilleuses, avec des combats avec des dragons, des serpents...

Les croyances germaniques avec le panthéon germanique, le folklore scandinave...


ex: Torslund plaques d'un casque V° siècle

Littérature merveilleuse

Les écrits scientifiques avec les encyclopédies, les bestiaires, les étymologies
ex: bestiaire BM d'Amiens 15° siècle

Les autres mondes avec le Paradis, l'Enfer, l'Au-delà et le Purgatoire. On va avoir St Augustin IV° et
V° siècle, Dentes la Divine Comédie...

Le cycle Arthurien avec Merlin, Arthur... Il s'agit d'une véritable source intarissable du légendaire
médiéval.

Les croyances populaires entre tradition, religion et folklore avec le lycantrope...


ex: Le lycantrope, de animalium Proprietate Libellus, Venise 16° siècle. On va avoir le bestiaire
monstrueux.

Le cycle Arthurien: L'exaltation du merveilleux celtique

Le cycle arthurien est une histoire qui a traversé le temps. Au fur et à mesure que cette histoire a été
écrite, elle a été réadaptée.
VI° Gildas le Sage: De Exidio et conquestu Britanniae: il va parler de la bataille du mont Badon

VII° Aneirin: Y Gododdin. C'est un poète lettré (barde) dans la tradition. Il va faire la plus ancienne
mention connue d'Arthur, lors d'une bataille qui oppose bretons et saxons. Il va parler d'un guerrier très
courageux: il est aussi courageux qu'Arthur.

IX° Nennius: Historia Brittonum. Historien qui va mentionner Arthur comme chef de guerre contre les
Saxons lors de la bataille légendaire du mont Badon. On reste dans l'histoire.

v.1100 Anonymes: Les Mabinogion. Ces auteurs anonymes écrivent une compilation de contes gallois
(mélange d'histoires légendaires d'Arthur et de contes gallois) première mention de Guenièvre.

v.1140 Geoffroy de monmouth: Historia regum Britanniae. Il va d'abord mentionner l'origine d'Arthur
et va être à l'origine de la filiation d'Arthur en tant que fils d'Igerne. Il va montrer l'excellence d'Arthur
(couronné à 15ans, il a battu les romains...). Il va s'inspirer des auteurs classiques comme Virgile par
exemple et des écrits d'Isidore de Séville. Il va introduire un nouveau personnage important: Merlin.

v.1155 Wace Robert: Roman de Brut. C'est la traduction, en langue romane, de Geoffroy de
Monmouth. Il ajoute la table ronde, Excalibur. Le cycle arthurien apparaît, et on va avoir un roman
épique et romanesque.

v.1180 Chrétien de Troyes: plusieurs oeuvres arthuriennes. Reprise de l'histoire bretonne. Il va


mélanger la tradition et l'adapter dans un style plutôt chrétien sans le christianiser.

v.1190 Robert de Boron: Estoire dou Graal. Il va écrire l'histoire complète et totalement christianiser le
cycle arthurien, lui donner une dimension mystique. Il va introduire le Graal, les démons et le Diable.

Le merveilleux arthurien

On ne sait pas si ce fut un vrai personnage, si il a réellement existé.


L'histoire va devenir une tradition galloise. Petit à petit, avec l'évolution de la société carolingienne, on
va passer à une littérature épique.

Le cycle du Graal.

Joseph d'Arimathie recueillant le sang du Christ 13°.


On va dès le début de l'histoire, teinter le cycle arthurien du christianisme. Joseph est venu recueillir le
sang du Christ: le Graal. Le Graal nous est présenté comme un calice qui aurait servi au repas du
Christ lors de la Cène.

Joseph recueillant le sang du Christ lors de la mise au tombeau 15°


Joseph récupère le sang dans le Graal, et part pour la Bretagne où il le cachera.

Conseil des diables et conception de Merlin 13°


Les démons poilus et à cornes, sont furieux et font conseil, car le Christ a pu se réincarner sur Terre et
racheter les péchés des humains. Ils vont décider d'envoyer le démon sur Terre et vont créer
l'Antéchrist, en faisant accoupler l'un des leurs à une vierge pure et chaste. Cette dernière enceinte, va
être enfermée dans une tour.

Naissance de Merlin, Jean Colombe 15° Cet enfant est censé être l'Antéchrist. Dès sa naissance, il
est poilu et a une élocution précoce. Merlin est descendu dans un panier, puis donné à un notable de la
ville, puis s'ensuit la procession de Merlin. On le baptise. On prépare le bûcher de sa mère, car sa
grossesse était suspecte et elle est considérée comme une sorcière.

Jugement de la mère de Merlin Librairie des ducs de Milan, Librairie de Blois 13°. A l'âge de 9
mois, il va défendre sa mère avec le doigt levé de la justice. Il va réussir à faire libérer sa mère. Merlin
ne va pas suivre le destin qui lui était destiné, et va utiliser les pouvoirs diaboliques qu'il possède pour
faire le bien.
Merlin montrant à Vertiger les dragons enfouis sous la tour, 13° roman
Merlin va se mettre au service des rois chrétiens. Vertiger est un usurpateur du trône de Bretagne et a
fait assassiner l'ancien roi, le père d'Uther. Il va s'allier aux saxons, les ennemis jurés des bretons. Il
cherche à édifier une tour, censée symboliser son pouvoir, qui va s'effondrer chaque nuit un peu plus.
Vertiger fait réunir ses mages, et ils vont avoir une vision: un enfant sans père constituant une menace
mortelle, et vont se mettre à la recherche de cet enfant Merlin, responsable de la chute de la tour, et de
le sacrifier. Merlin va deviner ce complot et se présente à la cour. Il dit qu'il a la solution à leur
problème. Il va amener les sages de Vertiger sous la tour, et ils vont voir deux dragons, qui se battent.
Uther, un dragon qui est le fils du roi assassiné par Vertiger, va adopter le rouge (chrétien). L'autre
dragon païen, le blanc. Ce combat symbolise le combat du futur roi qui viendra combattre Vertiger.
Combat du christianisme contre le paganisme.

Merlin va grandir et se rapprocher d'Uther, le descendant du roi assassiné, et va se mettre à son service
et être dans son entourage. Il va l'aider à plusieurs reprises, mais une scène va être très importante dans
le cycle arthurien. Uther se permet d'avouer à Merlin son amour pour Ygerne. Mais c'est la femme de
l'un de ses vasseaux, le duc de Cornouailles. Comme Merlin et Uther sont complices, ils vont profiter
d'une bataille entre le duc de Cornouailles et un autre seigneur. Ils vont profiter de cette absence pour
qu'Uther se métamorphose en duc de Cournouailles, et Merlin en soldat, et pour rentrer dans le
château. Uther va se glisser dans la chambre d'Ygerne et cette dernière croit que c'est son mari. Ils vont
concevoir un enfant. Par chance, ils apprennent que le duc de Cournailles est mort lors de sa bataille, et
Uther va devenir duc de Cornouailles. Leur enfant est Arthur.

Merlin avait une condition: il veut récupérer l'enfant qu'Uther va avoir avec Ygerne. Il va l'avoir, le
baptiser et l'appeler Arthur. Il va le confier à une famille noble proche du père pour le préparer au
trône. On confie un enfant (Arthur) à un vieillard (Merlin). Image du précepteur sage qui va préparer
son poulain. Merlin va le voir très souvent et l'éduquer.

Les saxons ont progressé en Bretagne et vont défaire Vertiger. Le trône de Bretagne est vide. Il va y
avoir un tournoi dans les environs de Londres pour désigner le futur roi de Bretagne. Il va y avoir une
violente dispute entre les gallois. Au milieu de cette dispute, on va avoir un jeune homme, qui cherche
une épée pour son frère adoptif. Il va tomber sur une enclume avec une épée juchée dedans. La dispute
va se stopper, et les barons vont être ébahits. Ils vont demander à Arthur de réitérer ce geste et vont
reconnaître Arthur comme le roi de Bretagne.

Arthur est un bon roi, et il va chercher à faire le tri dans tous les nobles qui l'entourent. Merlin va faire
construire la table ronde, qui va faire le tri parmi les vertueux. La table ronde va être sujet à beaucoup
de représentations, et elle fait référence au dernier repas du Christ. Cette image de tous les disciples en
parfaite osmose avec le Christ sauf un disciple Judas, va être reprise avec la table ronde. Il y a
l'invention du siège périlleux: censé représenter Judas, mais pour contrer le mauvais sort, ce siège sera
attribué au plus vertueux des chevaliers.
La pierre de Fal était choisi par les irlandais pour choisir leur rois. Lorsque le bon roi était assis dessus,
la pierre criait. On a repris cette tradition du choix du roi par un objet, pour choisir le meilleur
chevalier. (Le récit de Brumant l'Orgueilleux 13° s. qui brûla en s'asseyant sur le siège.)

Un seul chevalier va pouvoir s'installer sur le siège périlleux c'est Galahad, le fils d'Arthur. Le Graal va
apparaître avec une lumière, et la quète du Graal va commencer. Ce qui va annoncer bientôt la fin du
cycle arthurien.

Ce cycle arthurien s'achève avec la découverte du Graal, par Galahad le fils d'Arthur, à l'aide de
Perceval.

Une fois le Graal trouvé, le trône de Bretagne sauvé, il va y avoir une dernière bataille. Arthur et ses
chevaliers vont se battre contre les troupes de ? Et Arthur va s'effondrer, va demander à son écuyer
Girflet de venir, et lui demande de donner Excalibur à la dame du Lac. On a deux fins: une où Arthur
va être enterré, et une autre où Arthur va être amené à Avallon où il attend son retour sur Terre.
Le bestiaire du Merveilleux
1° partie: les animaux des chrétiens

On peut distinguer les animaux réels et les animaux irréels.


On a trois types de sources: la Bible, la science (encyclopédies, bestiaire...), le folklore.

La Création: Chapitre 2 de la Genèse: au 5° jour Dieu crée les animaux marins et célestes. Le 6° jour,
Dieu crée les animaux terrestres. Il finit par créer l'homme.

Le Jardin d'Eden/Le Paradis: L'homme est considéré comme un être supérieur dans la Bible.

Le Déluge: l'arche de Noé, scène propice à la représentation animalière

Episodes Bibliques: vie de Jonas, Evangiles, vie des Apôtres

Culture païenne: on a aussi des animaux qui vont se greffer dans le folklore chrétien, pas forcément
issus de la Bible. Ex: la brebis est le symbole du fidèle. Avec le folklore des fables, on parle du loup et
la brebis. Voit t-on des animaux chrétiens ou pas? Double lecture

Le Jardin D'Eden: Dieu amène les animaux devant Adam qui va les nommer un par un. Il va être
plongé dans un sommeil profond, et Dieu lui prend une côte pour créer Eve. Eluminure Adam
nommant les animaux, Nicolas de Lyre, Postilles sur la Genèse, vers 1400. On a des porcs, des
chevaux, un âne, une oie... Les animaux vont avoir une attribution.

Des animaux bibliques et leur symbolique

Ils ont été créés par Dieu, nommés par l'homme. Une fois que ces animaux ont été nommés, il va
falloir trouver un camps: le bien ou le mal.

Le Christ: l'agneau, le lion, la panthère, le cerf, l'aigle, le pélican

Le Bien: la brebis, le paon (symbole d'immortalité car le paon a la réputation de ne pas pourrir) ,
l'autruche, la colombe, le poisson

Le Mal: le crocodile, le renard, le dragon, le loup, l'ours, le singe. Ce sont des animaux vénérés par le
paganisme.

L'agneau: symbolise le Christ car il est sacrifié tel l'agneau Pascal. Exode 29,38 On voit que ce
sacrifice est ancré dans la culture judéo-chrétienne. Dans la Genèse, au chapitre 4 (versets 2 à 8), on
retrouve l'origine de cette offrande de l'agneau. Offrandes d'Abdel et Caïn, Guiard des Moulins,
Bible historiale, XV°s. Abdel est berger, il tient l'agneau qu'il offre à Dieu. Abdel est un nomade, et
les nomades sont considérés comme supérieurs aux sédentaires. Caïn est sédentaire, il tient le blé en
offrande à Dieu.

Dans l'Apocalypse, après le sacrifice de Jésus, on retrouve l'agneau. Apocalypse British Library
XIV°. On retrouve l'agneau au centre au milieu des 24 Vieillards, et des 4 Vivants (4 évangélistes).

Le lion: symbole de résurrection, va avoir deux aspects: une connotation positive comme dans la tribu
de Juda dans l'Ancien Testament, ou avec le lion de St Marc. Chez les Chrétiens, le lionceau né mort,
et il renait au bout de trois jours. Au Moyen-Age on a des ménageries et on va avoir des animaux
exotiques. Apocalypse Chapitre 4 verset 7. St Marc a le lion, en lien avec le début de son évangile, car
on parle d'un rugissement d'un lion dans le désert.
Il va aussi avoir une connotation négative, avec par exemple le livre des Juges chapitre verset. Samson
terrassant le lion et combattant les Philistins, Bible historiale de Jean Berry, XIV°. Samson arrive
dans la ville de Timna en Mésoppotamie, et le lion est le symbole de la ville et le lion. Samson terrasse
donc le symbole du paganisme.

La colombe: dans la Genèse chapitre 8 verset 11. La colombe devient symbole de paix, car lorsque
Noé envoie une colombe, elle va être le symbole de la fin du déluge, colère divine. C'est le retour de la
paix divine. Noé et la colombe, Guiard des Moulins, Bible historiale, St Omer, XIV°. Miniature
symbolique, on condense le message. Dans l'évangile selon St Luc chap 3 verset 22, au baptême du
Christ, l'esprit Saint descend sour la forme d'une colombe, et voit Dieu. Baptême du Christ, Psautier,
Bologne, XIII°. On y voir la représentation du fleuve dans lequel le Christ a été baptisé, le Jourdain,
sous la forme humaine.

Le poisson: on a plusieurs symboles. C'est le premier signe de la communauté chrétienne. Il va


représenté ceux voulant se baptiser, et ceux qui viennent de le faire. Le poisson est la renaissance de
l'âme. Jonas chap 2 verset 1. Jonas jeté à la mer, Catacombe St Pierre et Marcellin, III°. On a un
animal marin, deux marins avec Jonas. Jonas a été envoyé par Dieu dans une cité en Asyrie, et va
prédire la destruction de la cité. Les habitants vont jeuner par peur, et quand Dieu va voir ce geste, il va
finir par les pardonner au lieu de les châtier. Cette conception de pardon est nouvelle dans la religion
juive. Jonas va être en désaccord avec Dieu, et va vouloir partir. Il quitte la terre en bateau, avec des
marins, et il va y avoir une tempête. Jonas va dire que c'est sa faute, il est punie face au
mécontentement de Dieu. Les marins le jettent à l'eau. Un grand animal marin va gober Jonas, le
garder trois jours, et le recracher sur une terre, car Dieu lui a pardonné. La baleine= eau= résurrection.

Le poisson dans son ensemble: dans l'évangile selon St Jean chap 21 versets 6 et 8. Pêche
miraculeuse de Pierre. Les poissons sont des chrétiens, le filet est la foix. Le Christ vient de leur
expliquer comme convertir les gens, c'est un enseignement. Lorsque le Christ leur dit "mettez le filet à
droite", ils vont prêcher.

Le poisson en tant que corps du Christ: l'évangile selon St Matthieu chap 14 verset 19. Il y a la
multiplication des pains et des poissons. C'est la préfiguration de la Cène, et c'est l'Eucharistie. Le
Christ va dire "c'est mon corps donné pour vous..." pour la première fois. Le Christ a le pouvoir de
créer. La multiplication des pains, Les Très riches heures du Duc de Berry, 1411-1416. Dieu donne
le pouvoir de création à Jésus pendant plusieurs jours, et Jésus va créer de la nourriture en abondance.
Le poisson est le partage, et la communauté chrétienne.

Le renard: Pierre de Beauvais, Bestiaire, 1206. Il représente tous les substentifs du Diable
(mensonges, cruauté...). Le renard fait semblant d'être mort, l'oiseau s'approche naïvement, et le renard
le surprend et le mange.

Noé entrant dans l'arche, Guiard des Moulins, Bible historiale, XV°. Tous les animaux viennent en
couple, et il y a un seul représentant par espèce. Le renard arrive seul, se faufilant entre les pattes des
chevaux. C'est le Diable, métamorphosé en renard, et qui échappe à la justice de Dieu en se réfugiant
dans l'arche de Noé.

LES DEBUTS DE L'ARCHITECTURE CHRETIENNE


DU IV au VI° SIECLE

1/Mise en place des formes de l'architecture chrétienne


(Basilique/Baptistère/Mausolée)

A/La tradition du temple païen : une formule inadaptée


La Maison Carrée, de Nîmes

B/Les modèles (initiaux) constantiniens


Edit de Milan et Concile de Nicée

C/La forme majoritaire : le type basilical


La basilique Ulpia
La basilique de Trèves
La basilique civile de Rome

D/Les premières basiliques chrétiennes


La basilique Saint Pierre de Rome
La basilique Sainte Sabine de Rome
La basilique Sant'Apollinare Nuovo de Ravenne
La basilique Sant'Apollinare in Classe de Ravenne

A. Les aménagements liturgiques des églises chrétiennes


Le presbytérium de San Clemente de Rome

E/ Les édifices de plans centrés (mausolées, martyriae et baptistères)


A. Les mausolées
Le mausolée de Sainte Constance de Rome
Le mausolée de Galla Placidia de Ravenne
Le mausolée de Théodoric de Ravenne
B. Les baptistères
Le baptistère Saint Jean de Latran de Rome
Le baptistère des orthodoxes de Ravenne
Le baptistère des Ariens de Ravenne

F/ De véritables complexes religieux


A. En occident
La rotonde du Saint Sépulcre et basilique du martyrium de Jérusalem
La basilique de la nativité de Bethléem
La cathédrale double de Trêves
B. En orient
Les remparts de Constantinople
Eglise Sainte Sophie
C. Une exceptionnelle « basilique » de plan centré
Eglise San Vittal de Ravenne
Mythologie médiévale

Valhalla l'autre monde chez les Scandinaves, pays des Dieux Odin origine, iconographies
représentations (on peut faire référence au XIX°) la plupart sont sur des pierres historiées Gotland

La fin du monde et l'apocalypse on ne se fixe pas dans les tympans, on fait ce que l'on veut,
iconographie... citer textes bibliques. Comparer textes avec iconographie médiévale

étude de Lancelot du Lac à partir d'un article de 7-8 pages. Raconter l'histoire en s'appuyant sur l'icono
et définir le style icono employé, on ne s'arrète pas qu'à l'article

le dragon dans l'art chrétien

fables et textes satyriques expliquer d'un article, chaque miniature à lire, icono satyrique sur les fables,
du bestiaire des fables

L'enfer, ses images et ses sources au Moyen-Age. Icono, bas-relief... ce que l'on veut. Représentations
des enfers Jugement Dernier, sculpture, origine textuelle des Enfers

Iconographie de la sirène, expliquer mythe de la sirène antique ses représentations et pk on la retrouve


au Moyen-Age art profane

Les gargouilles et les chimères de Notre-Dame de Paris. Expliquer l'utilité du monstre

article en ligne à lire: icono des fous et des possédés au 15° siècle

ART MEDIEVAL
Examen : 3 questions, comparaison de deux élévations, apprendre la structure, apprendre les
termes. Reconnaître les édifices par la structure.
Termes de base :
- La nef : normalement réservé aux laïcs. Composé par les bas-côtés et le vaisseau central.
- Le transept : perpendiculaire à l’axe de la nef et du chœur.
- Le chœur ou chevet : réservé normalement aux clercs de l’Eglise.
- La croisée : rencontre entre la nef et le transept.
- Déambulatoire : entoure l’abside principale du chœur. Il peut y avoir des chapelles
rayonnantes.
- Travées : divise la nef, séparation par les arcs doubleaux (les lignes qui se croisent sur le
plan).
Différents niveaux d’élévation :
- Grandes arcades
- Les tribunes ou Triforium (cathédrale gothique). Les tribunes : c’est un espace au-dessus du
bas-côté. Le triforium n’utilise pas le même espace que les bas-côtés.
Les voûtes, à partir du 11ème siècle.
Voute en berceau : il y a seulement un vaisseau. Le problème pour les voutes en berceau est qu’on peut
percer le mur seulement de petites fenêtres. Le poids repose sur les murs qui doivent être épais.
Quand on a plusieurs vaisseaux, vaisseau central éclairé par les fenêtres hautes : caractéristique d’une
basilique.
Architecture médiéval : difficulté de voûter les Eglises.
Les forces engendrées par la voute ne sont jamais purement verticale. Elles sont obliques, pour cela il
faut avoir des éléments architecturaux pour contrebalancer les forces. On va construire des contreforts
qui épaulent le mur.
Architecture romane :
Système de halles car sans fenêtre haute. On parle d’halles à tribune. Les forces de la voute en berceau
sont oblique, cela ne suffit pas de les reporter sur le mur, il faut la contrebalance, les tribunes sont
idéales pour contrebalancer ces forces. On n’a pas mis des fenêtres hautes, prudence pour ne pas
risquer l’effondrement de l’édifice. Donc structure idéal pour la stabilité. On a des arcs doubleaux, en
demi-berceau pour contrebalancer la structure.
Abbatiale de Conques : On voit deux niveaux, des grandes arcades, une tribune et une voute en
berceau avec des doubleaux qui séparent les travées.
L’architecture romane est une architecture systématisée.
Cathédrale D’Autun : très sombre, l’architecte n’a pas osé percer des ouvertures suffisantes pour
éclairer. Primordiale chez les architectes de trouver une solution pour éclairer, faire entrer la lumière
dans l’Eglise.
Cathédrale de Tournus, Arcs diaphragmes, solution aménager des fenêtres hautes.
Cathédrale de Vezelay, Voutes d’arrête, ce sont finalement la rencontre perpendiculaire de deux
voutes en berceau. La voute d’arrêt, le poids repose sur des piliers, sur des points précis.
L’arc formeret sépare la voute du mur.
En France il y a rarement des voutes d’arrêtes au niveau du vaisseau central. Presque uniquement au
niveau des collatéraux.
Eglise abbatiale d’Ottmarsheim, Alsace.
Monastère de femmes nobles.
Eglise sur plan central, noyau octogonal entouré d’un déambulatoire grâce aux bas-côtés qui sont
voutés d’arrête. Cette Eglise est presque la copie exacte de la chapelle d’Aix la chapelle.
(Charlemagne). Autre copie, Eglise Saint-Vital à Ravenne. Aix la chapelle est une copie de Saint-Vital
mais pas une copie exacte. Saint-Vital est plus compliqué. Charlemagne l’a simplifié au travers de
l’Eglise d’Aix la chapelle.
Abbatiale Eschau, Eglise assez simple. Mais en Alsace-Loraine se développe une architecture romane
tardive au 13ème siècle. Voutes sur croisés d’ogives, la poussée de la voute est reportée sur les piliers.
On a une alternance de pilier, il y a un rythme, pilier fort et pilier faible. Le pilier fort prépare la voute
sur le mur tandis que le pilier faible ne participe pas à la structure du bâtiment.
Cathédrale de Spire, Conception plus complexe que Cluny. Première construction en 1030 et
deuxième en 1082.
Spire 1, plafond plat.
Spire 2, Eglise voutée au vaisseau central en voute d’arrêtes. Caractéristique d’architecture gothique
déjà lors de la fin du 11ème siècle : la structure de squelette. Les piliers participent à la structure portante
et le mur commence à être soulagé.
Cathédrale de Bâle en Suisse, 1185.On trouve une architecture romane, mur très présent mais on a
des voutes sur croisés d’ogives. Modification importante durant l’histoire, tremblement de terre en
1356. Voutes préparés de façon complexe.
Saint Denis, Eglise abbatiale. L’abbé Suger l’a fait construire. Ce qui subsiste de cette architecture ce
n’est pas seulement le chœur, c’est aussi le déambulatoire. Il n’a pas touché à la nef mais il a fait le
massif occidental. La nef carolingienne n’a pas été touchée car début 12ème siècle la légende disait que
la nef a été consacrée par le Christ. Voutes sur croisés d’ogives, le mur disparait presque
complètement.
Cathédrale de Laon, Gothique primitif, début 13ème. Richesse décorative plus développée que le
gothique qu’on va retrouver plus tard. On a 4 niveaux :
- Arcades
- Tribunes
- Triforium
- Fenêtres hautes
On va avoir des fus et des petite colonnettes. Ici il s’agit des voutes sexpartites qui montrent une sorte
d’alternance. Les colonnettes sont des éléments légèrement détachés l’un de l’autre et prépare les
doubleaux et les ogives. Les forces sont mises en évidence par les lignes du décor.
On va aussi comparer les façades. Exemple avec Laon/Paris, Laon a une certaine plasticité, a Paris on
n’a pas les galbes.
Cathédrale D’Amiens Vs Laon, les différences.
Amiens, 3niveaux, piliers circulaires.
Laon, 4 niveaux, piliers circulaires entourés de colonnettes, permet de préparé les éléments de la voute
à partir du socle du pilier.
La structure de squelette de la construction gothique, la voute, les piliers, l’arc boutant et les culés.
Système très complexe.
Hildesheim, Saint Michel, 1010-1033. On a une variation de support, une alternance, un rythme, la nef
à trois vaisseaux et divisé en trois travées, travées comptées entre les piliers. Rythme ABBA, pilier,
coloneX2, pilier. Sur le plan on a une sorte de structuration sur la base de carré. Bipolarisation, avec un
double chœur. Les fenêtres hautes d’ont aucun rapport avec les arcades.
ANTIQUITE
La basilique antique est un lieu de culte ou se déroule l’eucharistie. Débute avec l’arrivée de Dioclétien
en 284. Il devait faire des efforts au niveau des frontières romaines et met en place une tétrarchie.
Provinces qu’il regroupe en circonscription c’est la répartition des provinces chrétiennes. Son règne
jusqu’en 305 et Constantin de 307-307 marque la fin de de l’empire romain. . Les sièges épiscopaux
s’installent dans les grandes villes. Le concile de Nicée en 325, les dogmes chrétiens se forment.
L’Eglise chrétienne s’impose en tant qu’édifice comme nouveau lieu de réunion de collectivité. Cela
s’accompagne d’un renouveau de littérature avec la diffusion de nombreux écrits chrétiens. Lempereur
Constantin a joué un rôle décisif en transformant les rapports de l’Etat romain et la nouvelle religion.
On a retenu que Constantin a reçu une illumination chrétienne à la veille de la Bataille, ce qu’il aurait
valu la victoire à ses soldats, et donc l’édit de Milan, dit de Tolérance 313. Restitution à l’Eglise
Chrétiennes les biens confisqués. Diffusion du christianisme s’est fait dans la difficulté, beaucoup de
groupe païens, plus de deux siècles pour reconnaitre cette nouvelle croyance. Théodose, 379-395,
reconnaissance du christianisme comme religion d’Etat. Défenseur de la religion chrétienne, et entrant
en lutte ouverte avec les hérésies. Arianisme, niait que le christ était le fils de Dieu. Ils affirmaient que
le Christ avait été adopté. Mystère de l’incarnation était remis en question. Conséquence immédiate de
la reconnaissance du christianisme : construction de basilique. Avant les fidèles restaient à l’extérieur.
Dans le christianisme, rassemblement dans un édifice, il fallait avoir une nef sous l’autorité du pasteur
pour célébrer la messe ensemble, c’est-à-dire le miracle de la dernière Cène. C’est l’eucharistie. Cette
cérémonie constituait l’ecclésia, c’est la communauté étroitement liées pour l’eucharistie. Il était
indispensable de prévoir un édifice pour la communauté. Constantin a fait élaborer un programme de
construction important, il a fondé à Rome avant 324 la première Cathédrale Saint Jean. A l’extérieur de
l’enceinte de Rome Constantin a édifié 5 édifices martyrologique, une basilique sur la tombe de Saint
Pierre, une deuxième sur celle de Saint Paul, une troisième sur celle de Saint Laurent, tombeau de
Sainte Agnès. Il a étendu ces constructions à l’est, à Jérusalem, il a construit le Saint Sépulcre sur le
tombeau du Christ. A Constantinople, il a élevé un ensemble à Sainte Sophie et Sainte Irène.
Constantin s’est préoccupé de trouver des terrains, des constructions et son entretien.
Les temples étaient trop petit donc a choisi l’architecture de la basilique romaine. Basilique
commencée en 308 par Maxence et achevée par Constantin. L’abside semi-circulaire située à l’est était
destiné à abriter la statue colossale de l’empereur. Eclairage des vaisseaux latéraux obtenus à deux
niveaux superposés de fenêtre couronné d’arc en plein cintre et voute en berceau transversales.
Influence des grandes salles froides des Thermes romain.
Le terme basilical, était réservé aux assemblées, et décision judiciaire.
Leptis Magna en Libye, basilique païenne. Dimension exceptionnelle.
Saint Pierre de Rome 320-340, elle fût construite pour honorer la tombe de Saint Pierre qui se trouvait
au pied du Vatican. Cet édifice n’existe plus. Nef, 5 vaisseaux, vaisseau central plus large que les bas-
côtés. On a des fenêtres hautes, Souhait d’introduire un maximum de lumière à l’intérieur. L’Eglise
n’est pas voutée ce qui réduit l’épaisseur des murs. Le regard est conduit vers l’abside. Atrium avec
fontaine d’eau vive au centre. Cette architecture religieuse devait être dotée des plus beaux matériaux.
Ravenne, devient capitale de l’Empire romain d’Occident et siège épiscopale sous Justinien. La plupart
des souverains qui ont colonisé Ravenne y ont construit de très belle Eglises. Basilique Saint
Apollinaire.
Utilisation de la brique, très belles basiliques paléochrétienne. Il y a aussi des monuments à plan
centré, leur murs sont plus minces et volumes plus légers. Ex : mausolée de Galla Pladicia, première
moitié du 5ème siècle. Petit édifice de brique et d’appareillage régulier, décoration mosaïque.
San Vitale de Ravenne, littérature différente date de fondation et fondateur, commandée par l’évêque
Ecclesius, 522-532, consécration en 548 par l’archevêque de Ravenne. On voit un octogone central
entouré d’un déambulatoire de même forme. Le plan est octogonal, l’architecte a séparé le plan central
du déambulatoire par des formes concaves. Ce sont des sortes de niches arrondies ce qui déterminent le
caractère spécial de San Vital. Déambulatoire n’est pas voûté. Niches piliers qui rejoignent la coupole.
Niche constituée des triples arcades superposées. La coupole s’élève sur un plan circulaire.
Eglise abbatiale d’Ottmarsheim, 1030-1060, monastère de femmes nobles. Commanditaire est le
comte Rodolphe. Consécration de l’Eglise par le papa Léon 9. Incendie en 1272 et 1445. Au 19ème
siècle, risque de tomber en ruine, mais redécouverte du Moyen-Age, ce qui a permis sa restauration.
Elle se compose d’un noyau octogonal et entouré d’un bas-côté qui est surmonté d’une tribune. Face
oriental avec arcades superposées. A l’ouest clocher porche de 4 niveaux. L’édifice est entièrement
voûté d’arrêtes, cette voute surmonte l’espace médian dans les côtés latéral les travées alterne avec les
espaces intermédiaires. On a des voûtes d’arrêtes quadripartites, séparées par des arcs doubleaux au
niveau de la tribune. La voute des tribunes sont des voûtes en berceau rampant. Tribune avec trois
arcades graciles soutenues par deux colonnette qui soutiennent aussi un muret ou est surélevée deux
autres colonnettes. Cette Eglise a été construite entre 1030 et 1049.
Chapelle, d’Aix la Chapelle, ver 800. Ottmarsheim est une copie d’Aix la chapelle. Noyau octogonal
entouré d’un bas-côté tournant, coupole octogonal. Au niveau de la tribune berceau rampant. Même
élévation, Aix la chapelle est une copie de San Vitale. Mais les niches arrondie sont supprimées, plus
de voute au niveau des niches, changement de plan octogonal vers circulaire. Ici Charlemagne se
compare à Constantin.
Eschau, en Alsace, assez ancienne 11ème structure très facile, nef à plafond plat structure basilicale,
bas-côté, fenêtres hautes.
Hildesheim Saint Michel, 1010-1033, alternance de support participe à la répartition des sections.
Cette systématisation concerne le plan.
Saint Jean Saverne, Eglise prieurale, vers 1140-1160, 3 vaisseaux, sans transept, mais abside
échelonnée. A l’intérieur, on voit que le vaisseau central est éclairé par les fenêtres hautes, donc c’est
une basilique. Deux niveaux arcades et fenêtres hautes avec corniche saillante qui sépare les deux
niveaux. Alternance des piliers, faibles, forts. Voutes d’ogives. Pilier fort, montrent qu’il y a une
élévation sur le plan. C’est un système lié : Plan, voutes, pilier. Le pilier fort supporte les forces de la
voute qui sont reportés vers le pilier fort. Surface des travées, travées des bas-côtés séparés par des
piliers, quart d’une travée des bas-côtés.
Au niveau du rapport pilier fort et voute, pilier fort doit préparer le doubleaux et les ogives. Nervure
reçu par une colonnette à l’angle du pilier.
Eglise de Cluny 3, n’existe plus. Décoration variée, pilastre, demi-colonne, corniche mais voute en
berceau brisé simple.
Cathédrale de Spire, Voutes d’arrêtes, poussée reportée vers les piliers.
Construction 1 : 1030-1061
Structure du mur assez complexe. Vaisseau central pas encore vouté. Plafond plat
Construction 2 : 1082-1106
Transformation de cet édifice dans un système lié. Un pilier sur 2 renforcé il porte le doubleau. Toutes
les forces de la voûte sont renforcées vers le pilier fort.
Système lié : bas-côté ayant une travée faisant un quart d’une travée du vaisseau central.
Cathédrale de Worms, développement du système de Spire. Ce qui a inspiré toute l’architecture de
l’Est de la France. Voute en croisé d’ogive. Il y a une variation.
CLUNY
La plus grande Abbatiale du Moyen Age. 3 abbatiales successives. Ordre clunisien. L’abbé Mayol
entreprend la construction de Cluny 2. Cluny 3 dédié à Saint Pierre et Paul par Hugues.
Cluny 2, Nef à trois vaisseaux, Abside qui forme le chœur de façon rectangulaire.
Cluny, 3, 1088, consécration de l’autel en 1095, bras sud achevé en 1115, cérémonie de dédicace en
1130. Nef à 5 vaisseaux, chœur à déambulatoire avec 5 chapelles rayonnantes, double transept, Eglise
très riche. Disparition en majeure partie.
Américain, Kenneth John Conant : Reconstitution. Elévation à plusieurs niveaux voûté à plusieurs
niveaux. Arc brisé, au-dessus, pilastre entouré de colonnette engagée. Pilier cruciforme, pilastre
engagé, au-dessus, deuxième pilastre accompagné de colonnette. Corniche accoudée, autour du
chapiteau. Pas d’alternance de support. Au-dessus, une demi-colonne qui supporte le doubleau.
Inspiration des formes de l’antiquité. On a des arcs aveugles, pas de triforium, ni tribune c’est de la
décoration. Troisième niveau avec les fenêtres hautes. Pilastres qui séparent les baies du deuxième
niveau et colonnette qui sépare les baies des fenêtres hautes. Beaucoup d’éléments décoratifs inspirés
avec l’antiquité. Relation avec Rome qui est la ville de la papauté, Cluny était subordonnée au Pape et
non à l’Eglise de France.
Paray-Le-Monial
Très belle impression de l’architecture de Cluny, trois niveaux d’élévations, arcs aveugles.
Cathédrale d’Autun, très sombre, il y a des baies comme fenêtre haute, petites ouverture, berceau
brisé ne permet pas vraiment d’ouvrir les fenêtres. On a pris Cluny comme modèle mais pas de copie
fidèle. La différence principale est que le pilastre règne partout. Il n’y a pas cette recherche de la
variation. L’architecte d’Autun cherche plutôt un système uniforme. Le regard va beaucoup plus vite
vers le haut. Trois Eglises connue en Bourgogne, Autun, Vézelay, et Cluny. A Autun il subsiste des
vestiges romains. A structure du berceau fait que l’Eglise est très sombre.
Vézelay, Sainte Madeleine, opté pour une voute d’arrêtes. Pa de comparaison avec Autun. Pilier qui
ressemble un peu à Autun et Cluny. Pilier cruciforme mais structure est différente. Il y a seulement
deux niveaux, on a pas chercher la variation du décor. On a plutôt travaillé avec la structure. L’accent
est mis par le pilier, et les parties engagées du mur. Colonnette engagée qui reçoit le doubleau,
dosseret reçoit le doubleau. Il y a un dosseret supplémentaire pour mettre en évidence que le mur est
plus mince. Les forces de la voute sont reportées vers le pilier, il avait donc la possibilité d’ouvrir des
fenêtres plus hautes.
Eschau : Arc formeret.
Cathédrale Spire, 1030, consacré en 1061, de 1082 à 1106, édifice transformé par Henri 4.
Construction 1 : 1030-1061
Pilier comme point de repère, il faut faire abstraction du pilier fort. Pilier rectangulaire du côté du
vaisseau, demi-colonne engagée. Pilier engagé rectangulaire qui prépare l’arc aveugle qui entoure la
fenêtre haute. Arc aveugle. Organisation murale adapté à une voute mais qui n’avait pas été faite.
Construction 2 : 1082-1106
L’architecte qui a ait le remaniement est l’inventeur du système lié. Renforcement d’un pilier sur 2,
alternance, relief mural est considérablement accentué. Ce renforcement prépare la division de
l’espace supérieur en une série de travées. Le pilier fort supporte le doubleau, principe du système lié.
L’architecte enveloppe les colonnettes dans un dosseret rectangulaire et auquel il fait engager une
demi-colonne plus épaisse. Ces colonnes sont dotées d’un chapiteau rond. Diamètre du dosseret
diminue. Arcades aveugles, on a détruit le mur de la construction 1 et on a ajouté des fenêtres
supplémentaires.
Les soucres écrites mentionnent l’évêque Benno d’Osnabrück comme premier architecte.
A l’extérieur, la cathédrale est richement décorée. 4 tours d’escaliers.
Worms, datation controversée, début de construction, 6 verrous du chœur et du croisillon sud, 1132 et
1137. Consécration en 1181. 1184, bronze du portail sud.
4 tours d’escalier, rappelle la Cathédrale de Spire. Il y a une bipolarité, deux chœurs liturgiques. Tour
octogonale de la croisée, Abside camouflée pour créer une façade à l’extérieur. Tour octogonal du
chœur de la partie ouest très riche. Abside orientale est simple à l’intérieur, autel baroque, cul de four.
Ogives très simple de section carrées sans clef de voute. Système avec colonnettes qui servent de
supports aux ogives de la voutes. Plan systématisé, système lié, construction basilical sur pilier, avec
alternance de support. Cette Eglise est assez complexe, pas de système uniforme, système qui change
dans pratiquement chaque travée.
Bandeau horizontale au-dessus des arcades. Piliers couronnées de chapiteau coussinet débordant.
Piliers forts trouvent des relations avec la voute, la colonne engagée reçoit le doubleau et les ogives
reposent sur les dosserets.
Elévation piler sud, système de dégradation, pas de rapport avec la partie supérieure du mur. On a des
grandes niches aveugles, zone supplémentaire. Côté sud aussi.
Colonnette qui reçoit des ogives, ce sera la solution pour le gothique. Variation de la zone
intermédiaire, sud, arcature jumelée. Bas-côté, voutés d’arrête. Grande Rose, arcade aveugle et rose
aveugle.
(Palatinat, livre)
Jean-Philippe Meyer, voûtes romanes, architecture religieuse en Alsace.
Cathédrale de Bale, partie basse du chœur, élévation de la nef dérive de la fin du 12ème siècle. Système
lié, alternance de support. Ne pas prendre en compte les bas-côtés extérieurs.
Eglise Saint Jean Saverne, système lié mais simple, deux niveaux, voute sur croisé d’ogive
quadripartite.
Rosheim, pilier faible en colonne. Prolonge la colonnette posée aux angles vers le sol, système se fait
remarquer au niveau du socle.
Eglise Sainte Foy de Sélestat, 1155-1170, système lié, voute sur croisé d’ogive quadripartite, travée
double avec pilier fort. Pilier faible, qu’on peut appeler fasciculé, trouve une continuation mais on ne
sait pas à quoi cela servait. Pilier fort, c’est le pilier lui-même qui reçoit le doubleau et les ogives.
Elément important pour l’architecture gothique. Les ogives sont profilées en bandeau avec boudin
engagé, leur départ entre les doubleaux et les formerets est assuré par un tronc de cône ou cornet,
surmonté d’un petit chapiteau.
Eglise Saint-Léger, Guebwiller, élévation à deux niveaux piliers fort qui prépare la voute, avec
colonnette aux angles. Solution de Bale, mais on n’a pas les tribunes. Rouleau inférieur de grandes
arcades préparées par des demi-colonnes engagées.
ARCHITECTURE GOTHIQUE EN FRANCE 
Rupture entre art roman et art gothique ? Ou continuité ? Continuité pas négligeable.
Saint Denis, église abbatiale, Suger né en 1081. Eglise qui a tout changé. Aujourd’hui massif
occidental et déambulatoire.  Il est daté de manière très précise par le texte de Suger, massif occidental
consacré en 1140 et chœur en 1144. Voulait garder la nef carolingienne, car soit disant consacré par le
chœur.
Cathédrale de Bale, roman tardif, les piliers fort reçoive la poussée de la voute. Les piliers forts sont
déjà influencés par le premier gothique de l’ile de France.
Cathédrale de Sens, 1140-1160, système lié, alternance de support, pilier composé : c’est un pilier
cruciforme échelonné avec des colonnettes posées aux angles, structure idéale pour préparer les voutes
sur croisé d’ogives. Chaque élément prépare, les nervures, l’arc formeret, le doubleau.
Le gothique est la grande richesse des formes. Ajout d’un doubleau intermédiaire sur le pilier faible, ce
qui fait des croisés d’ogives sexpartites. L’avantage du doubleau intermédiaire, le pilier faible participe
à la structure portante, plus complexe. Le pilier fort reflète les lignes de forces.
Cathédrale de Laon, gothique primitif, 4 niveaux, grandes arcades, tribunes avec les voutes d’ogives,
un triforium et des fenêtres hautes. Nef voutées en croisé d’ogive sexpartite. On n’a pas d’alternance
de pilier, sorte de colonne avec chapiteau. Alternance au niveau des colonnettes. 3colonnettes avec 1
pour le doubleau intermédiaire, 2 qui prépare aussi l’arc formeret. 5 colonnettes, 1 doubleau, 2
formerets et 2 ogives (nervure). Système logique et finesse, on garde l’idée de l’alternance.
Cathédrale de Noyon, vers 1170, Alternance de support, 4 niveaux, voutes quadripartites. Au 13ème la
mode était de quadripartite mais avec cette alternance et ces 4 niveaux on aurait dû avoir logiquement
des voutes sexpartites.
Abbatiale Saint-Denis, Suger a refait le massif occidental et le chœur. Il reste seulement le
déambulatoire.
Travaux en juillet 1140 pour le nouveau chœur, double déambulatoire. On retrouve une crypte de
même plan que les parties hautes, qui montre un caractère différent. La crypte est voutée d’arrêtes.
Pilier engagés dans la crypte et dans l’Eglise haute, petite colonnette. Arc en plein cintre en haut et arc
brisé en haut. L’architecte, qu’on ne connait pas a choisi un plan avec 7 chapelles rayonnantes qui se
distinguent par leur continuité fluide. Les colonnes qui reçoivent les ogives et les doubleaux ne sont
pas engagées. Colonne en délit. Position de la pierre qui est posée de manière verticale.
Cette entreprise était peut-être trop compliqué, partie haute a dû être démoli au 13ème, restauration de
certaine partie. Au début les colonnes ne comportai pas de colonnette engagée.
Cathédrale de Sens, 1140, l’archevêque Henri Sanglier de Sens. Arc boutant. La nef comporte 3
double travées et d'une travée rectangulaire. Élévation à trois étages et alternance des piliers.
Cathédrale de Laon, Gautier de Mortagne, évêque de Laon de 1134 à 1171. Style gothique. Plan
complexe. Le chœur primitif n'existe plus dans sa forme d'origine. Chevet plat, ce qui est assez rare.
Cf : Dépôt d'images sur CD à la bibliothèque.
Colonnette en délit, crée finesse, rythme à intervalle régulier par des bagues qui soulignent la
succession des niveaux. Arcades et triforium, fût en délit. Grandes arcades avec chapiteau en volute.
En 1200 le choeur est agrandit, 10 travées, (5 doubles), une de plus que la nef. Il faut distinguer le
choeur liturgique et le choeur architectural. Tour lanterne au niveau du transept, sorte de
déambulatoire. Arcades et tribunes, voûtes quadripartites. Pour la nef, on a repris le schéma du choeur,
élévation à 4 niveaux et voûtes sexpartites.
A l'extérieur, différents moyens de contrebutement. Premier moyen, les voûtes des tribunes épaulent le
vaisseau à mi-hauteur. La poussée des voûtes est contrebutée par les arcs boutants.
Façade d'une conception extraordinaire, trois portails, profond porche au premier niveau, galbe des
porches, dissimulent les petites baies. Ensuite niveau de la rose, percé de baie sur chaque côté. Tours
successivement carrées et octogonales. C'est une œuvre très contrasté sur les effets de profondeur,
relief, superposition et pénétration des formes. Retrait du niveau supérieur. Seule bande horizontale qui
est sectionnée par la peinte du galbe. Partie centrale mise en valeur. Jeu entre horizontalité et
verticalité, contreforts qu'on distinguent mal. Plasticité. Partie inférieure schéma alterné avec le portail
central et les portails latéraux, rose et lancette. Les lancettes montrent des archivoltes avec des
sculpture figurées.
Comparaison avec Notre Dame de Paris.
– Porche saillant de Laon, à Paris plus grande régularité , niveaux horizontaux avec corniche.
– Renoncement du galbe à Paris.
– Paris plus grande clarté, Laon plasticité.
– Paris, 3 portails encastrés encadrés par des contreforts. Au-dessus du portail on a une galerie de
roi. Étage de la rose devancé de la galerie dite de la vierge. Rose entourée de large baie à arcades
géminées. La courtine, arcades ajourées reposant sur fine colonnette. Portail central avec tympan
représentant le jugement dernier. Portail Sud, Sainte Anne, au milieu vierge en majesté. Portail Nord,
couronnement de la vierge.
– A Paris, intérieur avec fenêtres hautes, deux lancettes, 1 oculli. Voûtes sexpartites reposent sur
des piliers circulaires. Trois niveaux d'élévation, 3 colonnette à chaque fois, pilier fort porte doubleaux
et ogives, pilier faible doubleau intermédiaire et deux formerets.
CD bibliothèque ALC ne pas emprunter.
Cathédrale de Sens, milieu du 12ème siècle, première architecture gothique, certaine e Sensrichesse.
Élévation à 3 niveaux, grandes arcades, triforium et fenêtre haute. Voûtes sur croisées d'ogives
sexpartites. Système avec alternance des piliers. Richesse des formes et des contrastes. Pilier faible,
deux colonnes attachées l'une à l'autre. Le pilier fort est une pilier cruciforme échelonné, avec des
colonnettes sur les angles, système idéale car elles préparent les différents éléments de la voûte, les
doubleaux, les nervures et les formerets.
Cathédrale de Lausanne, voûtes sexpartites mais autre solution. Les piliers n'ont pas de rapport avec
la voûte et l'élévation. On a une alternance mais elle commence au-dessus des piliers circulaires.
Alternance de fascicule. Les colonnettes sont en délit bagues qui ornent ces fascicules. Cette multitude
de forme est abandonné a partir de 1200.
Cathédrale d'Amiens/ Cathédrale de Laon. Comparaison.
Amiens : élévation tripartite donc moins riche, on a supprimé les tribunes. On a des voûtes
quadripartites, on a donc plus une alternance de pilier. Chaque pilier est le même. On a la préparation
de la voûte avec les éléments engagés. Ici on a un pilier circulaire entouré de 4 fûts. Mais on a à
chaque fois 5 colonnettes pour préparer chaque partie de la voûte. Dans la prolongation du pilier a 1
colonnette, on a trois colonnettes puis à partir du triforium on a 5 colonnettes. Structure de squelette
car le mur ne participe plus à la structure portante, il est à « négliger ». Le pilier est circulaire cantonné
de 4 colonnettes.
Abbaye de Saint Denis, la nef 1235 (commencement). Trois niveaux d'élévation, voûtes sur croisée
d'ogives quadripartites. Changement de pilier, on parle de pilier composé. On a un noyeau avec un
pilier cruciforme échelonné et on a posé dans les ressorts des colonnettes. C'est idéal. Préparation des
éléments de la voûte deux nervures et doubleau. On peut parler de l'architecture rayonnante. Autre
détail avec le triforium, meneaux des fenêtres hautes qui se prolongent au niveau du triforium.
En 1176, monumentalité avec le gothique parvenu à son apogée. Nous regardons 2 cathédrales. Deux
architectes, de Soissons et de Bourges. Soissons située dans la vallée de l'Aine, beaucoup d'église, et de
communication entre les villes pour partager les connaissances.
Cathédrale de Soissons. Le bras Sud de transept de la Cathédrale de Soissons compte parmi les chef
d’œuvres. Richesse des moulurations, nouvelle monumentalité. 4 niveaux. Triplet d'arcade, piles
composées de noyau rectangulaire cantonnée de 4 colonnettes engagées. Ces piliers alterne avec les
mince colonne monolithe. Arc brisé au niveau ds tribune, colonne très min au niveau des tribune,
beaucoup de lumière. Le triforium forme une zone d'ombre. Équilibre parfait entre les grandes arcades
et les fenêtres hautes qui sont toutes de la même hauteur. Fenêtres hautes de 12m : colossales.
Luminosité rappelle l'allégorie de la Jérusalem céleste. L'architecture prépare les conditions pour
aménager les fenêtres avec l'iconographie. On a plus de fresques mais des vitraux qui racontent
l'histoire.
Cathédrale Sainte Étienne de Bourges 1195-1214 pour le chœur. Construction de la nef vers 1225.
Façade achevée au dernier quart du 14ème siècle. Aménagement pyramidal de la section transversale.
Deux collatéraux. Le premier correspond aux grandes arcades du vaisseau central et au triforium du
vaisseau central. Rappel du vaisseau central, copie de la nef. Les grandes piles continuent participe aux
éléments porteurs de la voûtes. Voûte sexpartites avec des piliers forts et faibles. Doubleau principal et
doubleau intermédiaire. On a 5 colonnettes puis 3 colonnettes comme Laon. Nef de 37m, édifice le
plus hait qui n'a jamais été construit jusqu'alors, surpassé plus tard, ex Cathédrale d'Amiens. On a
appliqué à une architecture gigantesque des minces baquettes pour décoré l'édifice, fût des colonnettes
très allongées.
Cathédrale de Chartres, maintient de la façade du début du 12ème siècle et de réutiliser la crypte.
Limitation de l'expansion du nouvel édifice. Réutilisation des vieilles fondations. Manifestation de leur
originalité et leur puissance avec immense transept à deux tours. On a traité les façades du transept
comme des façade principales. Double déambulatoire, trois grandes chapelles rayonnantes séparées par
4 autres chapelles moins profondes. On en a donc 7. L'enveloppe extérieures apparaît mouvementé
avec la différence des saillies. Ressemble à la cathédrale de Soissons. Il voulait la surpasser. Plus
massif. L'architecte à opté par la formule plus complexe de la pile cantonnée de 4 colonnettes. Celle
qu'on voit au niveau du vaisseau central correspond à celle qui soutient les éléments de la voûte. La
fenêtre soissonnaise est composé de deux baies avec un oculus. A Chartres on remplace cette oculus
par une rose qui fait toute la largeur de la travée. Les contreforts de Chartres se veulent plus
importants. Chaque façade possède 3 portails avec porche. Donc 9 portails. Voûtes sur croisée d'ogives
quadripartites, pas d'alternance de support. Alternance de noyau des piliers, noyau octogonal et noyau
circulaire. Piliers circulaires entourés de colonnettes octogonales alors que les piliers octogonales
cantonnés de colonnettes circulaires.
Cathédrale de Reims. Chœur du milieu du 12ème siècle, victime d'un incendie en 1210. Cela permet
de relever un défit. Relief du portail nord montre le baptême de Clovis. Équilibre entre grandes arcades
et fenêtres hautes. Incarne la perfection de l'architecture gothique. Fenêtre de Reims, invention d'un
châssis en pierre qui devait être insérer dans le verre. Les lobes sont tournés vers le centre.
Cathédrale d'Amiens, nef en premier, Robert de Luzarches, 1220. 19ème siècle on l' qualifie de
Parthénon français. Amiens très grandiose avec 7 chapelles rayonnantes, voûte de 42m contre 37 à
Reims. On a la solution de la gradation des colonnettes : 1-->3-->5. Uniformisation des étages de
l'édifice. Le triforium et les fenêtres restent distinctes. Triforium a 3 lancette surmontées d'un trilobes.
Fenêtre haute, deux paires de lancettes dont chacune surmontées d'un quadrilobe.
Saint-Denis, architecte adopte la pile composé rectangulaire cruciforme du roman tardif. Renonce à la
pile cantonnée. Mais pile composé très mince. Esprit moderne, pile composée cruciforme composée de
nombreux ressauts de colonnettes. Travées avec triforium et fenêtres hautes avec meneaux continu.
Mur du fond du triforium est vitré ce qui renforce l'impression d'une surface vitrée continue. Élévation
reste tripartite. Les grandes arcades atteignent presque la moitié de la hauteur du vaisseau central,
tendance à devenir bipartite.

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