Book-Statique Du Navire
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DEL'INSTITUT
DAIDEA LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
MARITIME
dunavire
Statique
CHEZ LE MEME EDITEUR
Autres ouvrages :
MEcANreuE. Mecanique du point et des systdmesmat6riels, par J.-Ph. PEREZ.1984,
464 pages.
L'ourrl- MATHEMATIeUE.Distributions. Convolution. Transformations de Foutier et
de Laplace. Fonctions d'une variable complexe, par R. PETlr. 1983,232 pages.
METHoDESDEcALcuL NUMERIeUE,par J.-P. NoucIER. 1983,320 pages.
INTRoDUCTIoNA LA MECANIQUEDES MILIEUX CONTINUS,PAT P, GERMAIN Ct
P. MULLER. 1980,352 pages.
MEcANteuE DEsvIBRATIoNsLINEATRES, avec exercicescorriges et m6thodesde calcul,
par M. LALANNE,P. BERTHIERet J. DER HAc'oPIAt. 1980,224 pages.
MECANIQUEEXPERIMENTALE DESFLUIDES,PATR. COMOLET.
Tome l. Statique et dynamique des fluides non visqueux. 1985, 4" 6dition,
248 pages.
Tome 2. - Dynamique des fluides r€els. 1982,3'6dition, 480 pages.
Tome 3. - Recueilde probldmes.En collaboration aYecJ. BoNNIN . 1981,3' 6dition,
424 pages.
REsrsrANcE DEs MATERIAUXET srRucruREs, par S. LARozE.
Tome l. - Milieux continus solides.Plaqueset coques. 1984,4' tirage,224 pages.
Tome 2 - Th6orie des poutres. 1984,4' tirage, 196pages. !
Tome 3. - Dynamique des structures. Contraintes et d€formatibns d'origine thermi'
que. 1979,272paBes.
CALcuL DEs srRucruREs HYPERSTATIQUES, par A. PlouA r, J. KEsrENs et
C. WARZEE.1984,216 pages.
DrcrroNNArREDE pHysleuE, par J.-P. MATHIEU,A. KASTLERet P. FLEURY. 1985,2'
6dition, 576 pages.
CouRs D'HYDRAULIQUE MARITIME,par R. BoNNEFILLE.Collectionde I'Ecole Nationale
Supirieure de TechniquesAvancies. 1980,2' €dition, 184 Pages.
RUZR
D'ArDEr*'?3HRg1i.?^F"';'3f';J3,Kil!tlf
inT",,,,,
STATIQUE
DU NAVIRE
Ren6HERVIEU
Professeur Giniral de I'Enseignement Maritime
MASSON
ParisNew York BarceloneMilan
Mexico Sio paulo
1985
Owrage publii avec I'aide :
- du Secritariat d'Etat chargdde Ia Mer,l[ission Intermi-
nist4rielle de la Mer, Fonds d'intervention et d'action
marilimes.
- du Ministire des Relalians Extirieures, Coopiration et
dlveloppement.
@ Masson,Patis, 1985
ISBN : 2-225-8M)&
ISSN: 0?65-0140
INTRoDUCTIoN I
0 .t . Lesunit6spratiquesen statiquedu navire I
0.2.Notations 2
2.39.Transportvertical . 70
2.40.Transporttransversal 75
2.4t.Moment unitairetransversal. , 77
2.42. D|placementstransversaux:i partir d'une meme situation
i nitialedunavire...... 77
Casof I'inclinaisonn'estpaspetite . . 78
2.44.Transportlongitudinal 80
2.45.Momentunitairelongitudinal- Tirantsd'eauapris transport
longitudinal 82
2.46.Transportdansunedirectionquelconque 84
2.47.Approximationsde la m6thode 86
2.48.Influencedespoidsmobilessur la stabilit6 86
2.49.Poidssuspendus 87
2.50.Carinesliquides 88
Stabiliti transversale sous les grandes inclinaisons
99
2.51. D6finition du probldme 99
Giomttrie duflotteur (2epartie) 101
2.52. 6e m6tacentrique l0 l
2.53.lgvelopf
D6velopp6e d'une courbeplane . . 102
2.54.Alluregdn6rale de la d6velopp6e
m6tacentrique
d.un navire 104
2.55.Influencede la formedu maitre-couple
d'un naviresurl.allure
de la d6velopp6e m6tacentrique 106
z.Jb . U.tilisation de_la d6velopp6em6tacentriquepour l'6tude de
l'6quilibre du flotteur ...... ll3
2.s7.Caiparticulier
a;unnoit"uip"r"rierepipijiq".
a *"ii"" ."r-
ree.homogene,de poidsspecifique6gal:i 0,5 flottant sur l,eau
oouce . . 114
2.58.Conditionspour qu'unepoutre homogdne,d sectionrectanqu_
Iaire,puisseflotter ri plat sur un liquide . . . . . . . 116
2.59.Poutre homogdned section carr6e tt7
Echouage 189
3.25.G6n€ralit6s 189
d'un navire6chou6par
3.26.Dirninutionde la stabilit6transversale
un pointde la quilleet inclin6longitudinalement
........ 193
3.27.D6terminationde la hauteurd'eaud partir de laquellele navire
s'inclineratransversalement 194
Tabledesmatiires XI
CHAPITRE
6 - Critdres dc stsbilitd 357
6.l. G6n6ralit6s 358
Principaux titires de stabifift 359
I CRITERESryPE MARINE DE GUERRE 359
6.2. a) pour le navireintact 359
D) pour le navireaprdsavaries 360
II - CRITERES MARINEDECOMMERCE POURLE NAVIREINTACT . . . . . 361
RisolutionA 167de I'OMCI (aujourd'huiOMI) (novembre1968) 361
6.3. R6sum6 361
6.4. Critires de stabiliteproprementdits . . . 362
6.5. Etablissements des courbesde stabilit6pour le navire intact 363
6.6. Valeurslimitesrecommand6es pour les principauxparamdtres
descourbesde stabilit€: critires de stabiliteproprementdits 368
III CRITERESMARINE DE PECHEPOUR LE NAVIRE INTACT 369
Risolution A 168de I'OMCI (aujourd'hui OMI) (novembre 1968) 369
6.7. R6sum6 370
6.8. Critdres de stabilit6 proprement dits . . . 370
6.9. Calcul de la courbe des bras de levier de redressementDour le
navireintact .......:..... J tl
6.10. La stabilit6 et les servitudesimpos6espar les engins de p6che 371
APPENDICE
Symbolesusuels . .
I - List€ de quelquestermeset locutionsconcernantla statiquedu
navrre . . 385
II - Tableaude correspondance dessymbolesusuels . . 386
INDEx 390
INTRODUCTION
VALEURS
UNITES SYMBOLES RAPPORTSdans le Systdmem6trique
Forcesel masses
I long ton (GB) ton 1 016,047043kg
I short ton (USA) ton 907,18486 kg
Introduction
VALEURS
LONGUEURS SYMBOLESRAPPORTS
dansle Systimem6trique
Malgr6 I'op6ration d'adoption des unit6s SI qui est en cours, les unit6s
anglo-saxonnessont plus ou moins toujours en usageaux Etats-Unis d'Am6ri-
que, au Royaume-Uni et dans les anciensdominions.
0.2. NoTATIoNS
EQUILIBRE DESCORPSPLONGES
ET DES CORPSFLOTTANTS
- l--'
I t'u
c..l-,
- l'
GT
,t'u
cl
lP
CofpsfLofianL Corpsftottant
Le pont C n'esl p{us La condfrond'6qrtrbce
un pdnt ixe parrapport n'est plusqueG sdi
Corps totalernenl ai corpsroansLecas au.dessoude C,fila6
inrnerga.LepolntC, g6n6cal,
ttrs$e f inclrnaEonaJ-dessousd'un point
cenfrede volunedu dl corps vane. Lrnriem, apPel6
fluide d6plac6,
est un m6lacenhe.
pointfite par fappori
au corps.
FrG. I
Flollaisons Ftotiarsons
rsocarlnes rsoctines
Frc. 2
0
F Io .3
P: t,o26v:(r + v' - v:
,: I/',d'ori
i) fiv.
F rc .4
FLOTTAISONSISOCARNNTS
2.1. rNcLtNAtsoNs
rsocARDNEs
Frc. 5
2.2. D[FrNnroNS
Plan de sym6tne
longrtudinat
PIa n
Frc. 6 Frc.7
2,3. THfoRTMED'EULER
infinirnentvoisinesDasse
L'intersectionde deux flottaisonsisocardnes
par le centrede gravit6de chacunede c€sflottaisons.
Thiorime d'Euler l3
t,
.-!:-;;,{____:>.
I
- - i-+
I
I --u
7t t
En effet,lesdeuxflottaisons,nepouvant6treparallilespuisqu'elles limitent
des isocardnes, secoupent et celasous un angleinfiniment petit dA puisqu'elles
sont infinimentvoisines.ks deuxflottaisonsd6tachentun ongletimrnerg6de
volumeo; et un onglet6merg6de volumeu".
Le thdorimeil'Euler risulte alorsilirectementde l'dgalitdde aolumede ces
deuxonalets.
A partir d'un point o de I'intersection,choisissonsun systdmed'axes
formant un triidre trirectangle: par exemple,ox suivantI'intersection,oy dans
le plan IeLo, oz vertic l dirig6 vers le haut.
Soit dansle plan de la flottaisonFoLo un 6l6mentde surfaceds dont les
coordonn6es sont t,y. La hauteurdu cylindre6l6mentaire de sectionds et de
g6n6ratrices perpendiculaires i FoLo est
, = ytgdO
Pour I'ongletimmerg6oi, z est positif et le volumede cet ongletest:
Or,
0i = D., d'ori
tt tf
| | ytg d 0 .ds: - | | yreda.ds
JJi JJ"
fl ft tr
llyd s+ llydr=0.soitll y.d s= 0
JJi JJ" JJr+"
Frc. 9
Remarques:
a - Dans la d6monstrationdu th6orimed'Euler,nousavonspose
JI zds * c
u " : - l l z d s+ f
d et f 6tantlesvotu.". 4", (hachur6es sur la figure9) comprises
entrela surfacedu flotteur, celle"ou-n*s
du cylindred g6n6ratrices perpendiculaires
d
la flottaisonFoLo 6levbsur le contour de celle-ci,et lesdeux flottaisonsFolo
et FrLr. (LorsqueI'angledesdeuxflottaisonstendversz6ro,il en estde m6me
pour d et p).
En conclusion:
Frc. l0
l6 Flottaisons isocarines
lJ,','o'' y.tg0.ds
Comme u1:
"..IL." Y.ds: 0
Cetteconditionexprimeque le centrede gravit6de la flottaisonFolo est
sur I'axeor, ligned'intersection
desflottaisonsFoLoet FtLr
Colme la surfaceFoLo peut 6tre consid6r6e commela projectionde la
^ F1Lr, les centresde gravit6
surface desdeux surfacessont sui la m6melisne
projetante.Par suite,lescentresde gravit6desdeux surfacessont confond"us.
Ptand nclhason
pBssantpaf ta
l r g n eC o G . \
l/)-?
tI
+P I
ci
Frc. I I
l.
Couplede redressement
d'un navre lj
Pland rncInaison
Frc. 12
Frc. 13
'r -7<= I
Frc. 14
M l'lStacehtre loiqL[udinal
ou grand meta-cehtre
des mdtocenlre:
,.,.L;er
Rl
l'ldta.centre transversal
o u p €ti t h6tncentre
6 tl
\ai
Frc. 15
iG
l:tl
Flc. 16
22
Flottatsons isocar\nes
couplede stabilift de formes.car i d6pend
des formes
de la flouaisoner du choixd" I'axe'ti;;ri;;#';;;;; de la carine au voisinage
poidsri bord: il esrabsolument dff r6partitiondes
inaepenaani deil;;;il;;;"tre degravit6,
c'est-d-diredu chargement. C'est touloursun couplede redressement.
Cherchonsune autre expressiondu couple
de stabilit| de formes.
Fra. 17
v
I, etant le momentd'inertie de la surfacede la flottaisonpar rapport d
I'axe de I'inclinaison,(qui, ici, est I'axe longitudinal),et Z le volumJ de la
cardne.Par suite:
I
r - a: - - a
v
Or, c'est la largeurde la flottaisonqui influe surtout sur la valeurde /.
On voit alors que pour faire varier (r-a), c'est-ri-direpour faire varier le
momentdu couplede stabilit6initiale transversale d'un navire construit,on
peut agir soit sur Ia stabilit6de formes,soit sur la stabilitede poids:
rps
ids .V .l.- fo;rir,g : z ls in g - p . a s in |
P( r- a)sin0: (nV
Frc. 18
Frc. 19
CoC' r = AA ' .1
V
Quand u tend vers0, Fr.Lr se rapprochede Folo, le point C'1 d6crit une
courbepassantpar Cs. La tangentea cettecourbeen Co, limite de la s6cante
CoC'r, est parallile ri la positionlimite de 97, laquelleest situ6edansle plan
FoLo,puisquegg'restetoujourscomprisentreFoLo et FrLr.
TouteslescourbesC6C'1,trac6essur la surface(C) et passantpar Co,ont
dla leur tangenteen Co parallile au plan Fsle : le plan tangenten Cn d la surfoce
(C) est doncparallile d la flottaison FnL6.
Cette propri6t6 peut aussietre 6nonc6esousla forme suivante: la normale
enchaquepoint dela surface(C) a la mAmedirectionquela poussde conespond,ante.
lson 2. La sudace(C) est situie tout entiAred'un seulc6tdilu plan tangenten
EOn un de sespointset sa concaoiti est tournie uersIe haut-
cde
I-es
ints
On
9ant
Jle
'- u)
28 Flottaisons isocarines
tourbe {t)
P l a n La n g e n [ e n Co
{ p a r a l l ile ;i F o L o )
Drorte
la
Frc.2l
{ b)
d'inclinaison
1\ )
T
\
{c) L
FtG.22
( l ) Ax = X '! = 6, - x .\.!
" V "V
L y = y '!.= 0, - v "t.!
v "'"'v
L Z :Z'!.=e,-2"\.!
v " "y
yl, prenons
,'._l:r_9:,=lT 1, zi, lesmomenrs
du volumet)del,onglet
fmmerge par rappon aux tois plans de coordonniespassant
Dar o.
Consid6rons un volume6t6mentaire de I'ongleriiimiile,'constitue par un
cVlin!11des11ion ds,etde g6n6ratrices perpendliculaires a'ta nottaison'foio.
Jott x,y lescoordonn6esde ds, et z la hauteurdu cylindre.
Nous pourrons6crire,pour I'onglet o;
Volume 6l6rnentaire: z ds, par suite
ff
xr., = = somme
doubledansle domaine
idex. z. ds
ll.xzds
ytu = tl z ds
J J.y
,,, :ff z-
. z ds(lacoredu centredevolumedel,6l6ment
devolumez dsestZ)
JJi 2
!e 'o:- ll ,"o"
"^:'
z".rs=
- ll' ; , o,
reportantlesexpressions
ainsi trouv6esdesmomentsdanslesrelations
,., .En.
trr, ff vrenr.en remarquantquez = y . tg9 = y - d0
LX
_
ff",0,* ll ,,a,
J4 t .1.,.
JJ,'.
x zds
il,."
ry d s d d
32 Flottaisons isocarines
Or
LX:P ,-jr.do
V
* JJv'a'
lJ,,o"
Ly:
fl tf
_ r'o' JJ,..
JJ,-. r'o'o'
-v-v
Or
LY : '-lId0
V
AZ: Ilji*.II.io'
V
-v-
ll
I t-
1ds
1
TI,-. y' ds (do)'
2V
d'ori :
I'(dq2
LZ -
V2
En conclusion,lescomposantesdu d6placementffi! du centrede cardne
lorsqueI'on donne d un flotteur, d partir d'une flottaison initiale FoLo, une
inclinaisonisocardned'angled0, sont :
P -:r.69,
6y : t = It.a o , AZ:\
(dd)'
V z
Calcul du rayon mitacentrique 33
mcs
Pour unJlotteurdeformesquelconques maiscontinues,cesrelationsne sont
vraiesque pour une inclinaison infinimentpetite.
Ces trois relationssont exactesporr 0 Jini si le flotteur a la forme d'un
oLo cylindreri gen6ratric€s perpendiculaires au plan de la flottaisonFsLs. (l'axe
ox, dansc€ cas, pour 0 fini, passe toujours par le centrede gravit6de tout€s
lesflottaisonsisocardnes. Voir lesremarquesa) et b) du ( th6orimed'Euler >).
Elless'ecriventalors:
I, I-L tgt o
L x =P " .rs .o. AY= -tgo' LZ :
V- v 2
'oLo
Frc. 23
I
34 Flottaisonsisocarines
I
LY par t . d0
Parsuite,nouspourrons6crire,en remplagant
p = limite eE = L:! = I-
'
0.-o d0 d0 Y
I7
O= ce que l'on appellela formute de Bouguer
""t
Ftc. 24
ff
(P-, :
| | ry dsestappel6,commenousI'avonsd6jdvu, le pro duit d'inertie
& la surface'jela flottaisonpar rapportaux axesox, oy.Lesproduitsd,inertie
IErEnr etre-positifsou n6gatifs,iesmomens d'inertiesont toujourspositifs).
I-e produit d'inertiepar rapport aux axesox,, oy, estp,,r,. Or
.r'.yr= (x costrr + ysin ar)(-x sin@ + ycos(d)
= (yz - x2)sin ar cos rl * xy (cos2t.l - sin2ro)
d'or)
It
(2) P,'r' : = (1, - I,) sincocoscr.r
+ p,ycosZo)
ll.r'y'dr
ch"."t on, tlJalr""tions correspondant aux valeursmaximaleet minimale
t I,'(equation (l)). Ellessont donn6es par les valeursde ro qui annulentla
<Eriveede /,' par rapport ri cettevariable,soit :
AI'
:2sin rocostcol,- 2sinrr,lco s a rI ,- Z p , ra s 2 lrl
fda
= (Iy - I,)sin 2ar - 2P,cos 2 a : 0
lrs solutionsde cette 6quationdonnent deux directionsrectangulaires
a =P el.(,:P +:, satisfais arinl't 6 g a lit 6
a
2P"
Bt as.2a-
I" _ I,
o=p+|
Frc.25
36
Flo t taisons isocar ines
Frc. 26
Frc.27
(4) s'ecrit:
(5) 1,. x2 t Ir.y2: t * t =
I ouencore
r1
I, Iy
ES
Direction danslaquellese deplacele centrede carine 37
I z't
I
Ptan
d'rnchnaison
Frc. 28
d0
Y: . 1, . cos rr.l
v
D'ori I'on deduit:
r,.x2+ r,. y2:
ff ,,. r,.r,,
Or, d'apresI'expression
rappeleeplus haut de Zr, on a
(de\2= 2-l!
1,,
tnes Direction dans laquelle se dcplace le centre de carine 39
Par suite
t- X2 + I-.Y 2 =2-!J-tJ
v
ctd Cette 6quation est celle de I'intersectionde la surface(C) par le plan
.1. z = lr. Or, nousavonstrouve pour 6quationde I'ellipsed'inertie de la flottaison :
DUr
,l,e 1 ,.x2 + Ir.y2: I
oire L'indicatricede la surface(C) estdoncuneellipsehomoth6tiquede I'ellipse
d'inertiede la flottaisonet semblablement orient6e.
; les
(b)
Frc. 29
laquellese diplace le centrede carine dans une inclinaison infiniment petite est
la direction conjugudede celle de I'axe d'inclinaison dans I'indicatrice ou dans
I'ellipsed'inertie de la flottaison.
Dans le cas de la figure 29 (a), les diamdtres conjugu6ssont :
27, qui correspond d I'axe d'inclinaison dans I'indicatrice, et e125, qui
correspond d la direction dans laquelle se d6place Ie centre de cardne, de C6
vers C'1 ou de Co vers C"r, selonle sensde I'inclinaisoninfiniment petite d0.
_Remarquons que les d6placements eoel ou eoea ne sont orthogonaux
d ee' que si I'axe d'inclinaisonest longitudinalou transversal.
lir
ln
2.I9. VALEURS CoURANTES DEs RAYoNS MI-TACENTRIQUES PRINCIPAUX ET DE
tit, (T _ a) - ORDRESDE GRANDEUR
, : Llt
t2
Par rapport d un axepassantpar le centrede gravit6 et paralldlei un petit
c6t6,ce momentest :
,:ID
'' 12
Par suite,en remarquantque le volumede la car€neV = Lh, il vient:.
, : L :L -
v tzi
ls R : I -: !-.
V l2 t'
:: (n)'
42 Flottaisons isocarines
2.20. CAR',NESCOMPLf,MENTAIRES
it
I
Frc. 3l)
DEFINITIONS:
btteur ard L
eL
u"
rrenes Fl A-\E
Ede
li un
port d
Frcurs
DCteUr
Frc.3l
HOMOCENES
CASDESFLOTTEURS
En conclusion:
Un corpshomogine flottant surun mAmehquide,est soumisd un couplede
redressementde mdmemoment,qu'ilJlottepar sa carinedirecteou par sa carine
complamentaire.
Ce rEsultatpourrait €tre obtenupar un calculdirect.
En effet, soient CrE et C'rE' les directionsdes pouss6esrelativesi la
flottaisonFrLr danslescarinesrl et r)'.SoientGE et GE', lesperpendiculaires
abaiss6es de G sur ces directions;c€ sont les bras de levier des couplesde
redressement danschacunedescarinespr6c6dentes.
O na :
GE _ GCr _u' _ P'
d'or)
GE GC'r o P'
P.G E = P'.GE
donc, lesmomentsdesdeuxcouplesde redressement
sont 6gaux.c.q.f.d.
F rc .3 2
'r: d'oriI'ontire
#'
eei + erei : e6 _ t*V
ea e;e;
On en conclut:
L.essurfaces(C) de la carAneprimith)e(14et de Ia carine totale(V + rl
sontdirectementhomothitiquespar rapport au cenftede uolumede Ia cardni
supplimentaire(v), centre qui estJixe d I'intdrieur ilu flotteur.
Il en est 6videmmentde m6me pour les courbes(C). Ces propri6t6s
cesserontd'exister,bien entendu,lorsquele volume additif commencerad
emerger.
2.22. ExERcIcEDEGEoMETRIE
DUFLoTTf,UR: E-TUDE
DELA coURBE(c) nELA.
TIVE AU PLAN D'INCLINATSONTRANSVf,RSALED'TJNFLOTTEURAYANT LA FORME
D'UN PARALLTLfPIPTDE RECTANGLE,DE PIOIDSSPfCAQUE fGAL A 0.5. FLOT.
TANT SUR L'EAU IX)UCE
!
A .--------t- -, -
'I
Frc. 33
Soit un parall6l6pipede
rectangled ar6teshorizontaleset d sectiondroite
m6dianeABED (fig. 33).
Exercicede giomitrie duflotteur 47
t o o : ! . v. e tz=Y .u ,
- t' 2I
Nous en concluonsque I'arc de courbeCoCz appaftientii une parabole
dont I'axe estla droite Coz.
la hauteur m6tacentriquecorrespondantii I'inclinaison 0 est :
h = Co E : Co A + AE : z 'r y. cptg 0
Frc. 34
po- I
orz. = 6hv
-t, " 6h
d'ori
v' I-
12
Po=
6h
2) En calculant directement po par la formule de Bouguer, nous aurions :
I Ll3 12
Ott=-=
.^vh ..t L 6 h
tz-.
2
Remrrque: pour quele flotteurconsid6r6
puisseflotter en6quilibrestable
d plat, il faut que :
12h
(Po-o)> 0' soitpo> ou- > -,
! 6h 4
6h2
l>h soit I > 1,224h
4
Ditersiti ivolutive des lypes de navres 49
LE NAVIRE
2.23. DtvERstrt nvoLUTtvE Dfs rypDs DE NAvtREs f,T LJN|C|TEPERMANENTE
DE LA GRAVITATION, DU PRINCIPE D'ARCHIMTDE ET DES fiEOREMES DE LA
GNoMETRIE DU FLOTTEURQUI RtGESNNT LEUR STABILITE
- ks corpsflottantsparticuliersque nousappelonsnavires6voluent,
Ieslois qui r6gissentleur stabilit6demeurent.
Les < critdresde stabilit6>rrecommand6s pour chaquetype de navire
peuventetre modifi6set am6lior6savecle temps.
rcnes DiJinitions relalives au navire )J
!aux
[ers, Ainsi que nous I'avonsw, du point de vue de la statique,un navireest
essentiellement un flotteur de formesg6n6ralement allongeesdansle sensde la
fmes marche et possedant un plan de sym6trielongitudinal.
sla La surfaceg6om6triqueextemedu flotteur est d6finiepar tn <<Plan des
lormes>>.Ce dernierest un systimede repr6sentation par descourbesintersec-
tions du flotteur avectrois s6riesde plansorthogonaux:
-.-_une s6riede coupespar desplanshorizontaux,appelfies lignesd'eau.
- une s6riede coupespar desplansverticaux,perpendiculaires au plan
de sym6trielongitudinal,appel6es couplesde tac6.
- une serie de coupespar des plans paralldlesau plan de sym6trie
longitudinal,a,por"lesbngitudinaux.
La structuredu plan desformesainsiquelesdiversesm6thodesd'exploita-
rface tion de cestracesserontreprisesau paragraphe4.1.
' des Ainsi qu'il a d6jri6t6 vu :
ailes La surfacelibre du plan d'eau,ou plan deJlottaison,coupela surfacedu
tque flotteur suivantune courbe appel6elignedeflottaison(ou flottaison,ou ligne
de charge).
Cetteligne partagele flotteur en deux parties:
biles - une partie6mergee.appelleeuuresmortes
- une partie immergee,appelie euuresoiuesou carine.
Dansune eau de poids specifiquedonn6,
Ede La lignedeJlottaisonet la carine sontIonctionde I'itat de chargement
du
lleur nauire(poidset r6partition).
I les
l8lns
Eet
uent 2.25. DrMENstoNs
DUFLoTTEUR - pERpENDtcuLAtREs
ETDELA CARDNE
rille,
lnns La carine pouvant varier, on convient de d6finir une carine normale
uen correspondant d un 6tat de chargementd6termin6,bdtimentdroit :
ripe - pour un navirede commerce,c'est la carine limit6epar la flottaison
lois en pleinecharge,la quille 6tant habituellementhorizontale(Cf. paragraphe
4.l .)
- pour un navire de guerre,c'est la carine limit6e par la flottaison
;l correspondant au d6placement
n'6tantpas g6n6ralement
moyend'essais(Cf. paragraphe2.37),la quille
horizontale.
C'estii ccttecarinenormaleques'appliquent
l) pour le flotteur, on prffse :
lesd6finitionssuivantes.
:J - la longueurhorstout ou longueurd'encombrement,
fl otteur mesur6ehorizontalement.
longueurtotaledu
54 FIot taisons isocarines
Frc.35
IC au
rt du
D
prde
'un e
uille,
Posrtron
dela PPA/srr
unnavfea 6peron
(a),i bulbe
(b).
Frc. 36
hori-
2-26. coEFFrcr ENrs DE REMPLTSSAGE
ila
rant.
ri l a Pour caract€riser de fagon6l6mentaireles formesde la carine ou encore
lGre. pour comparer diversescardnesentre elles, on fait souvent appel d des
large coeflicientssansdimensions.
&la Le tableauci-aprdsdonnela d6finitiondesprincipauxcoeflicientset leurs
I cet valeursusuelles.
Les notationsutiliseessont les suivantes:
plan - L : longeurentreperpendiculaires
plan - I : largeurmaximalede la flottaison
-p profondeur de cardne
|ion, -s surfacede flottaison
_82 surfacedu maitre couple
bon. -V volumede la carine
Pour representer cescoefficients,
on utilisetraditionnellement
leslettres6,
!6 ). e,"-, P, d.L€ur notation normaliseeest indiqueeri la fin de cet ouvragedans
licu- d.
- =i1;-
Ceflicient
p.rau6thip{dir e.
v:-
. f-
B'L
Cetficienl prismalique.
I 6= V
.< sP
ip Cetficientde renptissae
t veriicat.
-____!____.-
+ 6---91
ap
lp Celticient de reo'plEsage
I
t di nailre coupte.
I *-f-
ri s Ceflicientde rcmplbsage
I
de ta ftolt.6on.
I
Frc. 37
Vrrlrrrrr
rr!ryrnrr
Nolalion fxsignalion Ddfinition Ditiments
0e
xgne
Croisaurs
Esaoeun
rapldes
ir:ilr^l
**,*,, Cargos Eanaoiers Graod5 Chalutiers
patrolien
Coellicicnl
de Rapport du
remplissage volunedela
v
,_
Llp
panll6l6pipe-
diqueo[ bloc-
caranc
i celuidu
parall6l6pidde
0,56 0,50 0,49 0,62 0,66 0,72 0,57 = 0,85 0,47 +
coelliciert ctrconscrit I
.E
F
Coellicientde Rapportdu
rcopliss.gr loo- volumedc It
v gitudiralou c.rine d .rlui du
0,59 0,60 0,61
cylindrecircons- 0,70 0,67 0,76 0,59 0,85 0,68
B,L coellicientpris-
rnalique crit au maitre-
couple
Co.ffci.otdc Rapportdu
r.mplis.gr volumede la
6_V vertic.l clrad. A celuidu
cylidre circonr- 0,E3 0,71 0,64 0,78 0,81 0,86 : 0,80 r OOt 0,66
ds p
cril A h flolIai-
so0
Coefiicientde Rapportdela
remplisiagedu surhce du
-8 2 maitre+ouplei 0,94 0,84 0,?8 0,81 0,92
maitrecouple 0,96 0,96 0,995 0,76
tp ctluidu rectan-
gl! circonscril
Cocflicicntdc Ralport de la
lurfacede la flol-
s n|t|plissag.d! h
llofiairoI laisoni celledu 0,67 O,?I 0,75 0,16 0,79 0,84 0,70 0,90 0,11
LI re{tanglecircoo-
icrit
L Coeffici.dtglo'
6,5 8,0 8.7 7,0 ?,0 5,6 o <5 6,6
tql d. lin ss.
58 Flottaisonsisocarines
2.27. FoRMULES
APPRoxrMATrvEs
Le but de ces formules est de permettre une 6valuation rapide, mais tris
grossiirement approximative, indispensabledans l'6tude d'un avant-projet de
navire, de certains6l6mentsde la cardne,en fonction desdimensionsprincipales
seulementet des coelficients de remplissage.
Nous ne donnons ci-dessousque les plus simples parmi les formules en
usage.
Formulesde N ormand
(Le coefficient0,87repr6sente
unemoyenne.Pour une
v : 0.87Y meilleureapproximation,il faut utiliser le coefficient
particulieri chaquetype de navire)
r13
r : (0.08+ 0.0745fl3)"'
V
t.r,
R : (0.08+ 0.077c3tal
v
Formulesd'Albaret
M = t,t-o ,a f p o u rp >0,85
p
2,2E.LA FLorrABrLrrn
Ponlsup€rreol
contn|] dlanche
jenes Tirantsd'eaupou uneflottaisonquelconque 59
s tris v=!
lt
Ft de
ipales On appelle Jlottabilitl le d6placement maximumpossibledu navire.Si nous
d€signons par %,le volumedu flotteurlimit6au pont sup€rieurcontinu6tanche,
ls en la flottabilit6s'exprimepar zll..
On appelleriseroedellottabiliti le poids suppl6mentaire dont on peut
charger le navire au repos avant qu'il coule.Si nous par
d6signons u le volume
du flotteur limit6 par le pont sup6rieurcontinu6tancherestantau-dessus de la
r une flottaison pour un d6placementdonn6 du navire, la r6servede flottabilit6
Fcient s'exprimepar zu.
On appellecoelficientdeflouabiliti le rapport
nt) V .-V V"
lCo i
nVVV
Ce coefficientvariede 120ri 180% pour les naviresde surface(il atteint
!0 7o pour certainssous-rnarins en surface).
L'6tudede la flottabilit6initialeet de la flottabilit6r6siduelleapris avaries
conditionnele trac6du compartimentage du navire.
Cette6tudea 6t6particulidrement d6velopp6e pour lesnaviresdecommerce
dansle cadrede la r6glementation intemationalede la s6curit6en mer.
Ajoutons que des problimes de flottabilitEse posentdans certainscas
particulierstels que ceux du renflouementd'6paves,des bateaux-portes, des
docks flottants.
Tlr ' f , c ir f , T. 4 fr t r f , T H t c t L f
poutlne flollason donn6eF,]L1
Fro.39
It o=0,n6."n."
Frc.40
Echellerte
trrantd'eau
Frc.4l
z1
PP iR
L1
ri-
I T m a xr m a.6
l pi
\ --'
T, f i t r c trf
t\ ts B '
8',r
Ftc. 42
PPA
Ez Er
d: I t
l" 'i
Frc.43
d'ori
Frc. /l4
il
nes Tonnagesou jauges des navires de commerce 65
2.36. FRANC-BoRD
ET LtcNEs DE CHARGES
DEs NAvtREsDE coMMERcE
Lqn€ de ponl
l.,tafqu€
d€
franc-bord
Frc.45
APPLICATIONDE L'ETUDEDESCARENES
ISOCARENESA LA RESOLUTION
DES PROBLEMESCONCERNANT
LA STABILITE DU NAVIRE
Dirtnifiondesproblimes
Si I'on d6place,d bord, d'une quantit6 , une direction donn6eun
poidsp, constituantdu poids total P du navire,ce poids total P ne varie pas;
taes Problimes de diplacementde poids 69
Frc. ,16
METHoDE
PRATIQUE
DERESoLUTIoN
2.39. TMNspoRTvERTrcaL
Letlon
form6
q navire
Dis aux
[qu6 en
i - pen
r couple
autour
naison.
tr en est Ftc. 4'l
(notons
fbateur
FrG.48 rl
It
G G' = e.L
P
Dans I'expressiondu moment du couple de stabilit6,CoG : a a, ici,
augment6de GG';en effet
C oG'=a':a+GG'
d'oi, nouveaumomentdu couplede stabilit6:
/ ^"\
P(h-a'lsin0 = PI h-a-Llsin0 = lP(h-a) - p.elsin0
\ P/
Lesmodulesde stabilit6initialetransversale et longitudinalesont devenus
respectivement P(r-a\ - p.e et P(R-a) - p.e.
Si le poidsp avait 6tEabaiss6au lieu d'6tre 6lev6,les modulesauraient
augment6de p.e.
If faut remarquerque si plusieurspoids, pr, p2, p3,... 6taient d6plac6s
verticalement, respectivementde et, ez, e3,...les modulesde stabilit6initiale
transversaleet longitudinale aprAsd6placements
seraient, :
P(r-a) + 2 p.e | ^|- , L -..- .. . - . - , . + abaissemenl de poids
pin- il + t' p.e I algeDnquement - el6vationde poids
nque,
le cas
lutres
poids
rn de
G 'K'=
[o-,r' f]'',
Devant{, nousprendronsle signe- si te poidsa 6t66lev6(casde figure),
P
le signe* si le poidsa 6t6 abaiss6.
t+
s.9
€
(b)
Frc.50
2.40. TnANSPoRTTRANSVERSAL
bu.e),
M
;s=-
Frc.5l
6> Ia
Etlon
[ie. d'or)
p'l
ds: F=
it : P(r- a) arc l'
ori
mt
Pour I'executionpratiquedescalculsde stabilit6,on introduit souventd
la pface du module de stabilit6 initiale transversale,le moment unitaire
transyersal,c'est-d-direle momentdu couplecr6antune variation d'anglede
bandede lo.
Ple
Pour obtenir la valeur de ce moment, il suffit de poser @: 1' dans
ra I'expression:
de p1 = P(r - a) arc l" . F, soit
Mr = P(r- a) arc lo = 0,017P(r- a)
Cette quantit6 est fournie par les documentsde stabilit6 du bord, en
tonnes-mitres.
Ainsi on pourrad6terminerla bandeen degr6sproduitepar le d6placement
transversalde p' tonnesde / mdtrespar la relation:
go: P't' = P't'
P(r- a) arc lo M1
242. DEPLACEMENTS
rrANsvERsAUx A PARTTRD'UNE M0ME srru^TtoN
NITIALEDUNAVIRE
,n o= 2o'
- P(h- a)
Si E pt est faible par rapprt iL P ( r - a)
rn o= 2P ' e ttr =2 p t
- P(r - a) Ml
P( h- als r nB
et et
'--E---*
Frc. 52
rtl de
it6 sa
F rc.53
ative
mme Nous pouvonsretrouverg6om6triquement I'expression de m'.
En effet,le batiment6tant venu i la banded'un angle0r aprdstransport
transversalt du poids p, le centrede gravit6du navire s'6tantd6placeen G'
(fig. 53),le brasde levierdu couplede stabilit6d partir de cettepositiondevient
pour un angle0 plus grandque 0r par exemple,
G'Kt : 611 - GIV : GK - GG'cos0' soit
pt
G'K1: (ft-a) sin0 - .cos0
P
D'oi le momentdu couplede stabilit6dans cette nouvellesituationde
chargementdu navire:
m' = P x G'Kr : P(h- a) sin 0 - p.r cosI
Nous avonssuppos6implicitementici encoreque le coupleperturbateur
perpendiculaire 6tait n6gligeable.
Si I'inclinaisontransversale estgrande,il n'en
Ent est plus ainsi.La m6thodecidessusexpos6en'est alorsplus applicable.
duit
Quoi qu'il en soit, I'expressionde m' nous montre qu'un d6placement
r F. transversalde poids r6duit la stabilit6transversale du navireainsi que.comme
luel <
le montrela figure 52,sa riseruedestabihft )): I'airehachur6eEBF repr6sente
cette r6serve de stabilit6r6duite.
du Il n'estdoncpassansdangerd'effectuerd bord un mouvementtransversal
de poids important, m6mesi la bandequi se manifesteest mod6ree,ou de
navigueravecunebandepermanente notable,car I'aptitudedu navirea r6sister
80 Flo t I aisons isocar ine s
2.44. TRANSPoRT
LoNGrruDrNAL
'41:
al"-':pl a
t' ll
r'l
, " tp
Frc.54
Drque)
lans la
*-, ].----
=
pl _tl_ d(cm)
ig@ d'oti
P(R- a) L 100L(m)'
, p(R-a'td
' l00L
Si dans cette expression,nous remplagonsd par I cm, le produit pl
repr6sentera
le momentunitairelongitudinal,soit :
= P(R-a)
7a"
- l00L
Cette quantit6 est donn6epar les documentsde stabilit6 du bord en
tonnes-mitres.
produitepar
On obtiendraalorsla variationde diff6rence,en centimdtres,
le d6placementlongitudinalJ' mdtresde p' tonnespar Ia relation:
T, , R=, 7 4 o + ! , r n , = T il"+ !
2--2
Toutefois,si I'on veut calculeravec plus de precisionla variation des
tirantsd'eau,en d6signantpar,lr et,l2 lesdistancesde 1ri la PPA.et d la PPl,
on aura : (voir figure 55)
lTR: a5: )"1tg9 lW=ce=Lz.tE<p, soit
Expressions
danslesquelles remplacerP(R- a) par
on peut6ventuellement
le produit 100LMl.
r la place Mais on peut encoredonnerune autreexpression
de /UR et de /W. En
gitudinal,
effet.on peut encore6crire(fig. 55)
h tirants
lTR = L,.rs.o: .LL a' .L
^ ,.\!:
AW = ce= ne - ab : d' - 1 , ,. t s . o : d ' - 1.,L. ' l' = a ' ( I - L \
\ L]
longitudinal,on aurait, dansle casde figure,
Apris d6placement
ZRr = ZRo + /AR, Wt: Wo - tW
oduit p/
d'oti
bord en
T'{t:74t'o-O' ('-+)
)"'
hritepar ?R1 = 71o * d, .
L
GG' = A B .L
P
84 Flotlaisons isocardnes
Frc.56
!rralt cette carine, z{y est paralldle au longitudinal et d cette flottaison, ,4x est
alson perpendiculaireau plan form6 pa,rAz et .4y, donc au longitudinal.
Entre Les segmentsde droite e, t, I sont les composantesdu segmentl8- suivant
avec les trois axes de coordonn6esainsi d6finis (fig. 56).
Ddplacementlranstsersal(t) :
l) Le module IP(r - a) A p€l reste le meme.
2) Le moment du couple de stabilit6 transversale modifi6, c'est-ii-dire
lP(h-a) T pe I sin 0, devient:
lP(h- a) i pel sin 0 - pt cos 0
3) Le bras de levier GK modifi6, devient
-e ] co ,e
[to- ,r* f]'",
cdu 4) Le batiment prend un angle de bande 0, tel que:
I de
I de , ^O :
'Y"
Pt ou. si 0 estfaible: tg 0 :
al l, P0 a) 4 pe' P(r - a) 1 pe
5) Le module[P(R- a) T pe] restele m6me.
tical
NOTA: la stabilit6 transversaleest diminueeainsi que la < r6servede
les stabilit6D.
Dint
Diplacementlongitwlinal(l) :
tdre
par l) Ir module IP(r- a) T pe I n'est pas modifi6, le bdtimentrested la
r de bandei I'angle0.
86 Floltaisons isocarenes
2) Le changement
d'assietteest,comptetenu du d6placement
verticale
pl _ d(cm)
- -
'Ev P (R -o)-+w i ooto r -
NOTA: we inclinaisonlongitudinaleg, qui n'est pas petite, affectela
stabilit6transversale.
DEsptorDsMoBrLEssuR LA sTaBrt,trt
2.48. DIFLUENCE
2.49. PorDssuspENDUs
ts
ES
l€
L
1€
It Frc. 57
le
On appellepoidssuspendu un poids suspenduen un point fixe du navire.
Si nous inclinonsle navire, par exempletransversalement, le centrede
s gravit6g du poidssuspendu p sed6placerasur unecirconf6rence dont le centre
de gravit6est le point de suspension,{.
C
Posons7Z : /r
Une incliiaison 0 amine g en g' et cree un couple additionneldont le
momentest 6gale :
a
I - p .dK: -p.}sin0
I
Tout se passecommesi b poitlsitait placi et fixi au point de suspension.
a
Ilen_r6sultepar rapport d la situation< poidsfixe > une pertede stabilit6.
Ainsi, dans le cas de dechargement de marchandises,siiu6essur le pont
ou dans une cale,par un mit de charge,ou encoredansle cas d.unemised
I'eaud'uneembarcationpar unegruedu navire,il y a brusque pertede stabiliti
au momentori les rnarchandises ou I'embarcationdecollentdu oont ou de la
cale,ou du chantier.
Cette perte de stabiliti pefi Afie ffes importante.
Si le modulede stabilit6initialetransversale est,avantd6collage,p(r-a),
il devientinstantaniment P(r- a) - ph au momentpr6cisdu decoliage.'
. Dansle memetemps,le modulede stabilit6initiale longitudinatJfln - a;
subit, bien entendu,Ia m€mediminutionet devientp(R- aj - ph.
88 Flollaisons isocarines
2.50. cARDN[sLleurDEs
Frc. 58
hsts, P.r':n'ul=n'I'
t)
Frc. 59
Dun.,les.navires-citernes
et.lespetroliersqui comportentdesciternesde
^-. grandes.dimensions,
tres ra partie.sup6rieure de cefles-ciest surmonteed,une
sorte de puits ii section 6trangl6e,'que-l-,;;;;li"-
d'expansion>. ou caisse
";;bre
On a soin d'amener le niveau du. liquide
dans cette chambre,au
remplissage, er de |y mainteniren coursde ,iut. /
de volume du liquide dues aux chan-gements1ii'p",ii y a-JJ, oesvariarions
de temp6rature).Si le niveau
tombait dansta partie6largie.ta stabili"t6*."i,
iie, aif;i"ri".'
b) Cloisonnement
des ballasts
Frc. 60
at
h
F E
E
E
tu D (
ls
tu
F rc.6l
,rl), Ll3
12 l2 n3
La perte de stabilit6 provoquee par une surface libre partielle sera donc :
, - Ll3
,t l =L ^
12n"
et celleproduitepar les n surfacespartielles:
n'Ll3 ,l
nft | : - _- ' = ,t -:
l2n' n'
La Wrte de stabilitd est alors nz lois moins grande.
Mais, ceci n'est sensibleque pour des betiments ri faible periode de roulis;
avec de longues p6riodes cet effet se trouve r6duit, car les cloisons longitudinales
92 Flottaisons isocar?ne
s
Frc. 62
nes Carines liquides 93
[on Il peutarriverqu'avecuneinclinaisoncroissantedu navire,la surfacelibre
re du liquide soit trds rapidementr6duite par ce que l'on appelle< I'effet de
poche>: le termez'I'diminue brusquement $rg.62).
!ne Ce ph6nomine n'est 6videmmentpossibleque si le compartimentest
ons presqueplein ou presquevide.
llus Dans le calcul pratiquede la perte de stabilit6produite par une carine
roit liquide, on prendra le cas le plus difauorablequi donneraainsi une limite
tla sup6rieurede son effet toujoursdangereux.
dde
md
bnd
me.
ent
'i.
du
Frc.63
?
a,
rl
-__{ -
t-J
L__l
94 Floltaisons isocarines
les
fe
I
ri
/'t
IE
Frc. 65
Frc. 66
n t'= 4
t2
On diminuerait c€tte perte en agissantsur I et L par l'installation de
< barragesDlongitudinauxet transversaux,ne s'opposantpas,bien6videmment
d l'6vacuation
de I'eau.
a:: =,_ -
:l
I D t,/d - =- - - z
I /
1,.! de5 po,nls A
I
Fe, I
ircr
\ l
du AB = Flk\e ot, boqe
d u b a r r o t CAO a b = tmture merur€e tr la PP,R
cd= " ' PPN
ef = tl A che de l a Lonture enf.e
pprpend'culaires.rnes\rrc. i h PPf'1
Frc.67
Un sous-marinestcompos6d'unecoque6paisse, susceptible
de r6sisteraux
fortes pressions,et de ballastsext6rieurs,videslorsquele sous-marinest en
surfaceet qui sontentidrement remplisd'eaupour la navigationen plong6e.
Le remplissage des ballastss'effectuepar des orificesde remplissageR
pour la rentreed'eau,apris ouverturedespurgesP pour l'6vacuationde I'air;
leur vidangeestassur6e par chassed l'air comprim6,purgesferm6es.Il apparait
alorsunecarineliquidedanslesballasts, dont l'effetestdediminuerla stabilite
du sous-marin.
Autrefois,sur certainstypesde sous-marins, cettediminution de stabilit6
6tait tellequ'd un certainmoment,le bitiment devenaitinstableen position
droite et prenait une gite qui pouvait atteindreune dizainede degr6s.Il se
redressaitensuite,quand les ballasts6taientpleinsou vides.
Une telle instabilit6,m€mepassagire,est d 6viter,parcequ'ellepeut
masquermomentan6ment les effetsd'une fausseman@uvre, auxquelsil serait
urgentde porter remide.
Supposons que I'on remplisselesballastssimultan6ment et de fagonqu'ils
arriventd €tre pleinsen m6metemps.
A chaqueinstant,le poidsdu sous-marin,appliqu6en G, comprend:
l) son poids en surface,Po
2) le poids /p de I'eauintroduitedansles ballasts.
La pouss6ed'Archimddes'exercesur tout le volume Izimmerg6,jusqu'ii
I'ext6rieurdesballasts.Soit C le centrede ce volume.
Le modulede stabilit6initialetransversale d un instantdonneestalors:
P(r - a\ - 2tti : nl - Pa - Zni
1, le moment d'inertie de la flottaison ext6rieure,va en s'6vanouissant
pendantque le navireplonge.
o : CG est n6gatifsi G est au-dessous de C
i representele momentd'inertie de la surfacelibre d'un des ballastspar
rapport d un axehorizontalet longitudinalpassantpar le centrede gravit6de
cettesurface.
Dans le remplissagedes ballasts,tzi s'annule pour un poids d'eau
embarqu6 lp: /pt.
Difiniuon du problime 99
it6
on
se
rut
ait STABILITETNENSVERSALE
SOUSLES GRANDES INCLINAISONS
ils
latite
lleur
METACENTRIQUE
2.52. DTvELOPPTE
r qul
'une
lifie
quel
Bme
plan
vlre
tlors
rl d
tcu-
bon
Frc.69
r'un
lors
tent Supposons queI'on ait construitla courbe(C) relativeau plan d'inclinaison
transversaled'un navired6termin€dansun 6tat de chargement donn6(fig. 69).
brit La valeurdu brasde levierdu couple de redressementpour uneinclinaison
lla 0, correspondantsur la courbe (C) au point Cr
6K : (ft-a) sin 0
ale
s'obtiendraiten abaissantdu centrede gravit6G la perpendiculaire GK-
ftlr, passant par Cr, qui
uerticale est,commeon le sait' Ia normale
d
sur la verticale
rbes (C) en ce point.
la courbe
On est ainsi conduit i tracerles normalesaux diverspoints de la courbe
tlai- (C), ou encorei consid6rerla courbeenveloppede cesnormales,c'est-d-dire
iliti
la d6veloppee de la courbe(C).
102 Flot taisons isocarines
Cette courbe est le ,ie des centres de courbure /e (C), c'est-ri-dire des
mitacentresrclatifs aux flottaisons correspondantes;d'or) le nom de diueloppde
mitacentrique donn6 :i la nouvelle courbe ainsi d6finie.
D'une manidre plus g6n€rale,on appelled6velopp6emetacentriquerelative
it un axe d'inclinaisondonnd,l'enveloppe des normales d la courbe (C) relative
d cet axe d'inclinaison.
Mais, lorsque I'on parle de d6velopp6em6tacentrique sans pr6ciser I'axe
d'inclinaison, il est sous-entenduque cet axe est longitudinal, c'est-ii-dire que
les inclinaisons sont purement transversales.
f't'
Frc. ?0
IC
. 0.6tan-tlangle form6 par resrayonsde courburesuccessifsavecra droite
orient€eM M 1 par exempli.
Ie La d6riv6ede la fonctionp par rapportd la variable
0 estalors:
dp
et comme dp : ds1
d0
dp _ dsr
: pt, rayon de courbure
d0 de la d6velopp6een M\.
d0
Lorsquela fonctiono = /f0)passepar un maximumou
saitque I'on doit avoir un mrnimum,on
dp :o
donc p1 = 0,
d0
Ie.rayon de courbure de Ia tliueloppie est nul.
If y a alors ce que f'on appelle un pointde rcbroussement.
Pohte haut
I
( f marima\)
Ftc. 7l
f m.inar
B'
a marlma\
Pohte hrut
Ftc.72
D'uNNAvIRE
2.54, ltLunnc6NfRALE DELA D[vELopptEMfTACENTRIQUE
70
,..)
#
i 'l'",-.,
Allure ginirale de la diveloppie mitacentrique 105
2.55. tNFLUENCE
DELA FoRMEDU MAITRE4oupLED'uN NAVTRE
suR L'ALLURE
DE LA DEVf,LOPPEE
MTTACENTRIQUE
mte
ille
un
pee
sne Frc.74
it6,
(ot rbe (( )
tstG. /)
Pointe haut
I
l.^
l-
r /'\
I
'Y-.
I
I
I
(c ) I | ,-.
ro co to
Influencede Ia forme du maitre-coupled'un navire 109
Ftc.71
Po,* de , I
Frc.78
ENES Influencede la forme du maitre-coupled'un navire III
Frc. ?9
l a) tbl
Frc. 80
Frc.8l
z.
I
de
lne
Ent
Fu
Instdble ' \ -p
(tl
CoL.rrbe
L'6tudede la courbe(C) d'un tel flotteur a 6te faite plus haut (l=h) (Cf.
parugraphe2.22.\.
Dans la positiondroite, le centrede carine Co se trouve d la distance:
du centredu carr6(centrede gravit6du flotteur).
au-dessous
.enes Casparticulier d'unflotteur parallilipipidique ll5
l) en
t s0 u
xl le
[ibre
uson
icale
Cla
faite
ntre
,oint
ts
0ette
!nfe,
)pee, Le rayon m6tacentrique po est donn6 par la formule de Bouguer
ila
I LIJ .. LI2 I
o^= AVeCl= - elY:-. OOUrn= -
Ibre v1 2 2 6
l l'a Donc, dans la position FoLo, le m6tacentre mo est au-dessousdu centre
ffet, de gravit6G et l'6quilibreest instable.
lant Dans la position inclin6e ri 45o, Fa5Lts, le centre de carine Ca5 se
I'ori t./2
trouve au I 13 de GE, d partir de G; or cE = j_, d.ori
sla t5
r'est GC+s= =
phe o
Calculonsle rayon m6tacentriqueprs
:
I . L(J A 3 t12
O^\
v t2 2
rB
d 'o ti pa s:]i:2e;sc-
^R- J
tcE
Le m6tacentre masestdonc au-dessus du centrede gravit6G et l'6quilibre
est stable.
cf La d6veloppee m6tacentrique a la forme indiqu6epar la figure pour des
inclinaisonsde 0 ri +90P.
I En d6finitive,pour avoir lespositionsd'6quilibre,on a, du point G, men6
E_
lestangentes e la d6velopp6e : seuleI'inclinaison45' donneun 6quilibrestable,
m45setrouvant au-dessus G.de
lt6 Flouaisonsisocardnes
l-
Calculons(r - a)
lLltl12
r = -: -.
Y 12 Llt l2t
h- t
a : C G=A G-A C : a
=
(r - ay =
*, - ? ) ; ( r - ^ ,.' :)
Poutrehomogene
d seclioncarree ll7
h
t> +
2
par t<--
hl I
h2 12
2\
oids
en remplacant,p", @, d'apris(l) :
C'est-d-dire,
lt
a , n(! +
\2
d .*(! - | L_ t,
\2V 4 6h2
____!____
FrG.85
(r)*= q
I'
'T
Consid6ronsla sectiondroite passantpar la ligne GC, G btant Ie centre
de gravit6de la poutre et C le centrede cardnerelatif ri la flottaisonFL.
La formulede Bouguerdonne:
I LQtt3 | 2
v t2 (L 3
I z
a:B G-B C= -t
J
Par suite:
4t I
|r _4|= - _. . . . . 7-
1/ )
" v-
Cettequantit6serapositivesi
t3
->- F
t 4J2
znes Poutrehomogined sectioncarrie ll9
4 t o,zt
1t
0,?2n 0,79n
ntre
Frc. E6
Chapitre3
FLOTTAISONSISOCLINES
- li
v-av r"r--,iK,
Frc. 87
Frc. 88
Notion de mitacentreafulitionnel I
dY.
ion
I
EZ,
ll€s
124 Flottaisonsisoclines
(F).couRBE(F).METACENTRE
3.2, suRFACE DtFt'tRENTIf,L
S url ace{ T i
Frc.90
To.
Courbe(F\
La courbe(F) se d6flnit commeIa courbe(T) dont elle est d'ailleursIa
limitequand/7tend vers0.
La courbe(F) relativeii un plan d'inclinaisondonn6est :
- la projectionsur ce plan de la courbelieu descentresde gravit6des
flottaisonsisocardnescorrespondant d ce plan.
- la courbeenveloppedestracesdesflottaisonsisocardnes correspondant
i ce plan.
- la sectiondroite du cylindre circonscritd la surface(F) et dont les
gdn6ratrices sont perpendiculaires
i ce plan.
- ou encore: le contour apparentde la surface(F) paralldlementri la
directionde I'axed'inclinaison.
La courbe (F) jouit de la m6mepropri6t6que la courbe (C) ou que la
courbe(T), d savoirque la normaled cettecourbe,en chacunde sespoints,
estdirigeesuivantla verticalecorrespondante.
M itacentreet rayonmitacentriquediJlirentlels
Lorsque/ y tend vers 0, I'6paisseurde la tranchede surimmersiontend
6galementvers 0 et Ie point T tend vers le point l, centrede gravit6 de la
face flottaison.
lc la Toute l'6tude qui a 6t6 faite prec6demment restevalable,les 6l6mentsT
9ent 6tant remplac6spar les 6l6mentsF (ou y).
I est Nous d6finironsainsi:
lespointsm6tacentriques diff6rentielsEr et leshauteursm6tacentriques
'des diff6rentielles
hp.
des le mitacenfie diJlirentiel m', qui est le centre de courbure de la
courbe(F).
- le rayonmdtacentrique dillirentiel p1, qui est le rayon de courburede
Pu cettecourbe.
Eni- Dansce derniercas,la formule
rit€.
ses /I
Pr = devrcnt
ires AV
!ns
dI
Fnt
dV
dl 6tantla diff6rentielledu momentd'inertiede la flottaisonpar rapport
trcC d I'axed'inclinaison,correspondanti la variationdiff6rentielledlzdu volume
pas de cardnelorsquela flottaisonsed6placeparalldlement d elle-m6me.
t26 Flottaisons isoclines
Frc.9l
La formulede Bouguer
I
P : ,Peul encores-.ecnre
t: p.V
En diff6renciant,il vient
dl : p.dV + Vtlp, d'ori
dl do
P, = P + -.
v.dV
dV =
Cetteformule,qui met en 6videncela relationentrelesrayonsde courbure
- courbes(C) (F),
des et est connuesousIe nom de formule ie Leclert(Emile
Leclert,ing6nieurde la marine,signalacetterelationen lg70). Elle peut incore
s'6crire
Fra.92
,n
-dov:4
Menonspar D une parallile d cettetangente.Elle rencontreAB en E.
Nousavons:
7 E = DA .tea:
-dv
y.4
-BE=EA +-A E= p+ y do
" av : p'
Les plans de formesdesnaviresportent des courbesdonnant r, rayon
o€tacentriquetransversal,en fonctionde Z soit
p =r:flv \
E La constructiongraphiqueci-dessus
fournit alors
b . .. dr
C Pr =fr = r+Y .-
dV
Il est importantde noter que pour une inclinaisonpurementtransversale,
,
c9
! = -dr esten generalnegatif(commedansle
casde figure).
On peut 6galementobtenir, sans constructiongraphique,une valeur
approch6ede rp par la formule
,r'l:r
P1P,4!
p r = dI.' = dI- .
-"2.cos'. *
dr.. - o - )P
sin'c 2. s in 2 o t
fr -Or.
12 8 Flottaisons isoclines
Cette expressionde pp est de la m6me forme que celle de 1,', les quantit6s
1,, I y et PD 6tant remplac6espar leurs d6riv6es. bl
llrr
On en conclut que les propri6t6sde la surface(C) relativesi son indicatrice
et d I'ellipse d'inertie de la flottaison, sont aussi des propri6t6s de la surlace -a
(F) en ce qui concerneson indicatriceet.une coniqueobtenueen portant sur
chaqueaxe d'inclinaisonune longueur
\/ pF
Cette conique, apwl6.econiquediriuie d'inertie, pr6sentecependant deux
diff6rencesavecI'ellipsed'inertiede la flottaison:
F
a) elle peut 6tre soit une ellipse,soit une hyperbole.
b) sesdirections principales sont en gen6raldiff6rentesde cellesde I'ellipse t- =
d'inertiede la flottaison,f',, et $ ne s'annulantpasen g6n6ralpour la meme
av
direction.
ttt
q
Frc.93
hire
F r c.94
[eur
I est Si Ie flotteur prismatiqueest renvers6,avec une arete seulementhors
que de I'eau, la constancedu volume AFLB entrainela constancedu volume
irne compl6mentaireOFL. La courbe (F) restedonc une hyperboled'asymptote
oA. oB.
130
Flottaisons isoclines
-_- r- -- - - .dll
{ - i7
+ _ -__t_t
Frc.95
(rtr,=4=UL
dV 4dz
nrr d IL
dr + cotgd,2)
nre dV= i\cot9
t32 Flottaisonsisoclines
Frc.96
(b)
ks r6sultatsque nousavonsobtenuspr6c6demment
peuvents'appliquer
approximativement i un navire.
134 Flottaisonsisoclines
t
'goclines
-lddition ou souslraclion d'un poids 135
ler ii la
3.7. ADDITIoN oU SoUSTRACTION D'UN POIDS
)ttaison
Une addition ou une soustractionde poidsentrainedansle mtme temps:
us plus
une variationde poids,
/, pour
- un d6placement du centrede gravit6g6n6raldu navire.
avec le
Il en r6sulted la fois un problime isoclineet un problime isoiardne.
En dehorsde la m6thodede dEterminationdescaract6ristiques de stabilit6
B 6tant
du navire indiqu6edans le paragraphe4.10, pour un d6placementP et des
lre que
positionsde G et par suitede C d6termin6es, m6thodequi exigeun assezfort
Lvaleur
volumede calculsmais qui est celle que I'on utilise en cas de variationsde
poidsimportantes,lesm6thodespratiquesde r6solutionpour desvariationsde
leindre
poids de faible ou de moyenneimportancepar rapport d P, pourraient€tre
I rayon
classes arbitrairement en trois types:
rotions | - MdthodedesmAmcentres additionnels(ou dffirentiels),que I'on peut
bn ou utilisersi la variationde poidsp est faible devantP.
2 - Mithode ginirale, employe dansla Marine de Commerce,pour des
variationsde poidsd'importancemod6r€e.
3 - Mithode < desa uirtuels>, dont le d6veloppement descalculsdiffdre
de celui de la m6thodeg6n6rales'il y a descarinesliquidesavecou sanslibre
communication avecla mer.CettemEthodeestutiliseedansla ManneNationale.
En quoi diffdrentcesm6thodes?
Dansla premiire,on utiliseunepropri6t6particuliiredu point m6tacentri-
que additionnel: toute surchargep (positiveou n6gative)plac6een ce point,
ne modifie pasla stabilit6correspondante.
La m6thodecomportealors les6tapessuivantes:
- d6terminationdu point m6tacentrique additionneltransversal.
- calculde I'enfoncement droit r6sultantde I'additiondu poidsau point
m6tacentrique additionneltransversal: le couplgde redressement ne variepas.
- d6placement du poids,du point m6tacentrique additionneltransversal
au point d'applicationr6el, d'ori modifications,que I'on sait calculer,de la
stabilit6et de l'6quilibre.
La positionde G n'intervientpas.Lescalculssont tris simples.
13 6 Flottaisons isoclines
Frc.98
a- Equilibre du nauire
Oi tloit-on placer le poids que I'on embarquepour que le bdtiments'endonce
droit, c'est-d-diresansuariation de bandeni d'assiette?
13 8 Floltaisons isoclines
Frc.99
Pr = (P o + p) ervt: P -:J -2
Y oa 7 Y :
tt
b - Stabiliti du nauire
Oi doit-on placerle poid.sque l'on embarquenon seulement pour que le
bdtiments'enfonce d.roit,maisencorepourquela stabiliti transoercale
ne soit pas
modiJide?
Sur un naviredroit de flottaisonFeLe,dont le centrede carine est en C6
et Ie c€ntrede gravit6en C, ajoutonsun poidsp en ,{ sur la verticaledu centre
de volume Tde la tranchede surimmersionFoLo FrLr.
Etudionsle casdesinclinaisonstransversales.
tej lldthode des mitacentres additionnels r39
Nousadmettronsquele plan d'inclinaisonestfixe,cequi revientd n6gliger
bcoupleperturbateurperpendiculaire qui en r6sulterait.
et la variationd'assiette
Nos raisonnements ne seraientrigoureusementexactsque si le navire
possedaitun plan de sym6trietransversal.C'estdoncce que nousadmettrons.
L)
,//-a )ty' L
Frc. 100
rte
Si I'on inclinefictivementle navired'un angle0, celui-cisetrouvesoumis:
l'- au couple de redressement avant surcharge(*P, -P, points
Cst
d'applicationG et Ct),
tle
2o- au poidsp, appliqu6en ,4,
3' - ri la poussee-p appliqueeen n, + p et -p formant un couple
' le suppl6mentaire.
D'aprdsleshypothdses faites,lespointsCo et I lorsqu'oninclinele navire
ri transversalement, se d6placentdans le plan d'inclinaison,plan de sym6trie
transversalpassantpar Co, I'un decrivantune courbe(C), I'autre une courbe
h (r).
La poussee-p rencootrela droite CoGen m'; si 0 tendversz6ro,cepoint
estle centredecourburede la courbe(T) : m6tacentre additionnelou m6tacentre
de tranchetransversal; c'estle centrede courburede la courbe(F), c'est-ri-dire
le m6tacentrediff6rentiel transversalsi, pratiquement,p est faible.
Si 0est trdspetit,le momentdu couple+P, -P, estP(r-a) sin 0, celui
du deuxidmecoupleest p . Am' . sin 0. Il s'ensuitque la valeur du couplede
L redressementest :
ts
[P(r- a) + p.Am'l sin 0
.o
]C En conclusion, et comme Ie montre la figure lfi), le module de stabilit6
P(r- a) est augnentesi le point I est au-dessous
initiale transversale de m',
diminu6s'il est au-dessus; il ne varie pas si ,4 est plac6en m'.
140 Flottaisons isoclines
Frc. l 0l
rs = r I P 4 lrelation approchee)
lP '
r et r' sont donn6sdansle Devisd'armernentpour
Ve tV'(o! P et P ' : P + p)
PP,E
\ T1
>r I-
Frc.102
Sur la figure, le point ol) l'on doit tout d'abord embarquer< en pens6e>
le poids p est donc le point G, centre de volume de la tranche de surimmersion
FoLo F tLr, dont la hauteurest
p
h:
Sz
(S : surfacede la flottaison FoLo, n : poids specifiquede I'eau, suivant
les notationsadopt6es,et ainsi qu'on I'a d6j:i vu).
Si p est relativement im_portant,on prend pour abscissede Tq par rapport
d la PP,R (ou ri la PPM), la nroyennearithm6tique des abscissesde ls et de y1
correspondant respectivementaux centres de gravit6 des flottaisons droites
pour P et P * p. Ces abscissessont donneespar le plan des formes. On pourra
dire alors que To represente(( le centre de gravit6 moyen de flottaison r>.
On admettra par ailleurs que Toest d mi-hauteur de la tranche, c'est-e-dire
que sa cote par rapport au plan de la flottaison FoL o est 1.
I
I
l
t
I
iA
Frc. 103
3.t0. FoRMES
DEsEMBARCATIoNS
ETsrABrlrrf
t46 Flottaisons isoclines
3.1I. MTTHoDEGENERALE
Position du problime
Soit d embarquer, d debarquer, i d6placer en des points d6termin6s sur
un navire droit, de tirants d'eau avant et arriire W el ZF.r, plusieurspoids
p de valeurs connues,ces poids pouvant ttre liquides et pr6senterdes surfaces
libres avecou sanslibre communicationavecla mer (avariesde coque).
Quels seront, les mouvements ayant et6 effectu6s,les nouveaux modules
et longitudinale,la bande,la variationd'assiette
de stabilit6initialetransversale
et les nouveauxtirants d'eau T Iz et T Rz?
Les positions des centresde gravite des poids p, objet de mouvement, sont
d6termin6espar leur cote z par rapport au plan de la ligne d'eau 0, leur distance
t au plan longitudinalde sym6triedu navire et leur distanceI' i la PPR.
La cote initiale du centrede gravit6 Gr du navire est 6galed 41.
Risolution
La premiire 6tape de la r6solution de ce probldme est la d6termination de
l'argumentd'entr6edans les courbeshydrostatiquesCH ou dans les tableaux
qui en sont la traduction T documentsque nous repr6senteronspar I'abr6viation
(cH-T).
Cet argument,calcul6d partir de Wt,7l&r et 6ventuellement de TMr (arc
ou contre-arcde la ligne de quille) est, en principe (voir paragraphe4.6.) le
tirant d'eau Tmo:
Tino: Th + ) tEa
Tmo : tirant d'eau moyen correspondant d I'assiette du plan et au
d6placcmentP1.
?m : tirant d'eau moyen correspondant e I'assietteq'
/ D,-D"\":
I te,p : " ' _ Pr.
I et au d6placement
\- L l
I : distance du centre de eravit6 de la flottaison d la PPM.
I isoclines
Mithode ginirale W
tcs dans Ensuite,avec Tinoon relivera sur lesdocuments(CH ou T) la valeurdu
bl n' est
d6placement initial du navire,soit P1.
Repr6sentons par I p la sommealg6briquedespoidsajout6set retranch6s.
utes est
On notera qu'un poids d6placede I en B est consid6r6comme un ooids
ttaison, retranch6en ,{ et ajout6en B.
tcations
Si Pz est le d6placementdu navire apris les mouvementsde poids, on
aura :
loentre
liminue Pz= PrlE p
6 6tant
out. Le centrede gravit6de chaquepoidsp ajout6ou retranch6est distantdu
plan de la ligned'eau O de z.
La valeur finale a2 de la distanced ce t ernierplan du centrede gravit6
du navireestd6finiepar l'6quation:
Pz.az=P t.d1.+Zpz
(Th6ordmedes momentspar rapport au plan de la ligne d'eau O: le
momentde la r6sultanteP2 est6gald la sommedesmomentsdescomposantes
i sur p).
Poids
faces d'ori
P r.q tI2 p z
lules _p z
iette
de
lrr
DN
rt
lc
FrG. 105
De la m6memaniire. on relivera:
tz : rayon m6tacentriquetransversal,
R2 : rayon m6tacentrique longitudinal,
Cequi permettrade d6terminerlesmodulesde stabilit6initialetransversale
et longitudinale:
Pz(rz - az) : Pz (fz + 12 - d,2)
Pz(Rz - az) = Pz (f2 + R2 - a2)
= D Pt
@o -. d'ou
- Pztz - az|
an e ledebandef.=E pt
- Mr
Mr = momentunitairetransversal: 0,017Pz (rz - a2)'(voir paragraphe
2.4t.)
Si , pt n'est pas faible par rapport d Pz (rz - a2)', on n€ peut plus
admettreque le rayon m6tacentriquetransversalse confond avecla hauteur
m6tacentrique,r2.
La relationque I'on doit utiliserest alors:
r- -e : z pt
Pz(hz - az)'
L'abscissedu point d'intersection(6quilibre stable) de la cosinusoide
2 pt cos0 avecla courbede stabilit6transversalePz (hz - a2)' sin 0 donne
DOn I'anglede bande0r du navire(voir paragraphe2.43.).
tau
, _ Z p tonnes x lmdtres
ka -
l"t,
Mi eA le moment unitaire longitudinal
et l, la distancelongitudinalede la r6sultantedes poids t p au centrede
gravit6moyen de flottaison,compt6epositivemenlou n6gativementselonque
cetter6sultantese trouve sur I'arriire ou sur I'avant de ce centrede gravit6.
Le moment longitudinal r6sultant est egal d la somme alg6briquedes
momentslongitudinaux6l6mentaires :
2 pl: + p1l1 + p2l2 + p3l3 +...
Dans la pratique,on a intdr€ti prendreles momentspar rapport au plan
transversal passant par la perpendiculaire arriere pour 6viter les erreurs de
signecar l'est alors toujours positif.
-l
-_!
-------- r,i-* t,
:- - I'r AY^
\- . 'r /
-- t
i
a
Fro.106
lre de
n que
TX2 = rr,+h-r(,-+)
it6.
E des
T'R2:7P r+h+d'4
L
3.I4. MTTHoDE
DEsd vtRTUEIs
^ + b - /
(rz - azl' = A2 c L + L C\
ld
\'- P, )
Posons
C L+ LC :
ta t
4
Ir rnodulede stabilit6initiale transversale
sanscarine liquide,soit
Pz (rz - az) : Pz (f2 + 12 - a2)
devientdonc, aveccarinesliquides
Pz(rz - az)': Pzlfz { rz - (d2 + A d,2)l
On voit donc que la pertede stabilit6due ri I'effet de carine liquide avec
ou sanslibre communicationavecla mer, soit CL + LC, peut s'interpr6ter
commeune iliuation frctioe du centre d.egraoiti du naoire de la quantit6
CL + LC =
/ c2, puisquela cotede cecentrede gravit6,dansI'expression du
T
modulede stabilit6initiale transversale, passede la valeur r6ellecz quand il
n'y a pas de carine liquide,ri une valeursup6rieurefictive cz + / az : dz,
lorsqu'il y a carine liquide.
D'unemaniire plusg6n6rale, on noteraquecette6l6vationfictivedu c€ntre
de gravit6 du navire,est provoqu6epar I'existencede poids mobiles,poids
suspenduset carenesliquides,qui font apparaitredes couplesde perte de
stabilit6 de la forme -p sin 0 (poids suspendu0 : p.h; carine liquide
fl : ni, avelceffet de libre communicationavecla mer f : ni + n sd2).
Cette6l6vationvirtuellede G conduiti un point appel6< centrede gravit6
virtuel > du navire, dont la cote est designeepar < a virtuel ), d 6tant la cote
du centrede gravit6del-
C'est le centre de gravit6 virtuel que I'on considdre pour traiter les
problimesde stabilit6,dansla m6thodedite < desc virtuels>.
CommenousI'avonsd6jrifait remarquer,(CL+ LC) rcprb*nte la pertede
stabilit6transversale dued la pr6sence de carinesliquides.Parsuite,enprincipe,
la cotevirtuelle ci transversale,estdiff6rentede la cote virtuelle ai longitudinale.
Mithode des a virtuels 153
E Cependant,nousposerons,qu'en premidreapproximation
ft
Pz (Rz- az)'= P2{P2+R2-d2)
Dansla m6thodedesc virtuels,ayantd6termin6azcommedansla m6thode
g6n6rale,on calculeensuite
. CL+ LC
Ad.z+ -, c€ qul donne
r2
u! : d2 I /d 2
f,r€
ids
de
ile
rit6
ote
les
rde
F'
rle.
s
P,=Pt+tP
o P' "' !tPz
n,-
A Bdn dc T,Y!, ,R' d aac.to.llc' ( tz- o1'l =t,+r ,- dl =
ft;l dc ?M' (trc ou @ntF{rc dc la
liaE & quilL), l'.rlrltMt d.nl!.. cLt+LCt+ CLt+ LCa
MoMt unitdrc rnftE.sal
drc 16 courbd hydtodltiqu6 ou Mt = o,ol1 P,(t2 otl
d.B tcs l.bl€ut qui .n da.oulmt. 6l
, cL+ LC
Mom. unitaialonsiludinsl
Disr.@ du enrrc dc araE C, i L Pzl&t t2)
M, - -
IM L
i' =
r56 Flottaisons isoclines
Frc. 107
D|aetmination de I'enfoncementmoyend.unaoire
Frc. 109
Do So
. D =D 6 -
z(So - s) So - s
Fr
Frc. I l0
F rc .l l l
Frc. I 12
a) DiterminationdeI'inclinaison pourunenuahissement
transuersale symitri-
que
Nousconsid6rerons uniquementle casd'un envahissement simple,c'est-i-
dire celui ne concernantqu'un compartimentet non plusieursde perm6abilit6
de surfacediff6rentes,la flottaisonint6rieureapris inclinaison6tant suppos6e
ne pasquitter les paroisverticalesdescompartiments.
Soit I, le momentd'inertie transversalde la flottaison droite du navire
pour l'envahissement p envisag6.
Comptetenudeshypothdses faitessur la g6om6triedesmuraillesdu navire
et desparoisdu compartimentdansla positiondroite, le centrede gravit6de
la cardneliquide int6rieureet le centrede cardnedu navire se d6placent-
lorsquele navires'incline- sur desarcsde parabole.
de la cardneliquideint6rieureest(cf. paragraphe
La hauteurm6tacentrique
2.22):
/ t"2 A\
(l) h': po(f * SJ), avecpo:1, u: volumedela carineint6rieure
\ 1, / t )
Ph- Pa:rri(r . +)
Or, d'aprdsla formule rappel6een (l) :
,,0= l;(-t." j
- V \z(I-rt) /
164 Flottaisonsisoclines
Frc. I l3
Mdthode des t<carines oerdues >t t65
Frc. I 14
VI Vi
Vz V:
rni u
V! Vi
Mithode des< carinesperdues> 167
(r-a1':
,l- ,- a ' - O' l
CoIe. par
rapport d OH.
Vlumes par fopport
de graaitl aoH
d'orip' :
u'
V- o
Assielte el JlottaisonJinales
Ainsi que nous I'avons vu, I'assiette pour les petits angles, peut etre
d6termin6eriLI'aide de la relation :
d i- x-
ts@:
L (R-a\
Nous admettrons que g est faible, mais, quoi qu'il en soit, nous effectuons
ici un calcul approximatif.
Mithode des< carinesperdues> 169
Distanc€ du
@ntre de Momentpar
gravite de rapportau
l'aire au plan tlans-
plan trans- versalpassant
versal passant par la PP,R
par la PP.R
d'ori :
! est fournie par les courbeshydrostatiques,
,, vn
S- s
On aura donc finalement:
DAturminationde la bande
I,e centrede gravit6du navireintact, droit, a pour coordonn6es
:
xc, fc:0, zr:u
r70 Flottaisons isoclines
Distancedu centre de
Volumes gravite du volume au Momentpar rapportau
plan longitudinal plan longitudinal
Ona
. rn' -m
YD V -u
L'6galit6desmomentsdu coupleinclinant P(yl - y) cos 0 = p.yj cos d
et du couple de redressementP(tr- a)'sin d pour I'assietter6elledu navire,
donnela miseen 6quationqui fournira I'inclinaison0 :
3.19. coMpARAtsoN DEs MITHoDES (pAR ADDtrtoN DE potDs > E-r (DEs
CARANES PERDUES
"
Dans ce qui suit, nous faisons I'hypothise que la briche ouverte dans la
coque provoque une communication franche avec la mer.
Importancerelative desmodificationsapporties d la stabilitd l7l
3.20. tMPoRTANcE
nELATTVE
DEsMoDtFtcATIoNs
APPoRTTDS
A LAsTABrLrr[
DU NAVIR.f,PAR LESiCARDNESLIQUIDES ET LFS LTBRESCOMMUNTCATIONSAVEC
LA MER
t0
t,
El
lu
'D
Soit, dans un navire, une tranchede longueur1, de largeur ,, dont un
rt compartimentde largeurI, placecomplitementen abord,est envahipar suite
d'une brecheouvertedansla coquesousla flottaison(fig. ll5).
Comparonsla valeurde I'effetde carine liquideet cellede I'effetde libre
communicationavecla mer d la valeurde la stabilit6de formedue d la tranche
de flottaisonde longueurL
Pour plus de simplicift, rrrllus
ferons I'hypothise que le poitls specifiquede
I'eau,n, est6gald l.
La valeurde la stabilitede formeconsid6r6e est6galeau momentd'inertie
de la flottaisonext6rieurede la tranche.soit
h _ Lls
t2
172 Flottaisons isoclines
i : f4'l'.'d': -,\-
34(1- 4\'
r \,/'r t)
Posons/I:i*sil2
a t = |/,1\r
_ | + _31/.
t I _ ,tV
_ |
r \// ,\ t/
Perte relaLive
d e sta h li[6
Embarquement d'eau dans les fonds 173
I
- pertede stabilit6due au seuleffet de careneliquide
.I 1.
I
sdz
il - pertede stabilit6due au seuleffet de libre communical
)on -,
I - lI -
- stabilit6r6siduelle | -lI .
II
Ce diagrammemet en 6videnceque :
pour un enoahissement synitrique ()" : I, d'ori = l), la libre
communicationest sanseffet. +
- pourun enoahissement dissymdtrique,la libre communicationa un effet
qui croit trds vite :
ddsque la largeurdu compartimentenvahiatteint 30 Yode I, la pertede
stabilit6atteint 45 Yode I sensiblement, pour la trancheconsid6ree,alors que
I'effetde cardneliquideest presquen6gligeable (2,7 o/ode l).
Il faut noter que ces courbesne mettent en 6videnceque la perte de
stabilitd initiale du naoiresupposimaintenudroit, en effqtuant par exempleun
mouvementde lestliquideou de combustibled'un ballastou d'une souted un
autre.
Si I'on n'y portepasremide,et ainsiquenousl'avonsvu, trois ph6nomdnes
interfdrent:
- I'enfoncement qui r6duit le franc-bord,
- les effetsde cardneliquide et de libre communicationqui diminuent
la stabilit6 initiale ainsi, bien entendu,que la stabilit6 aux grands angles
d'inclinaison.
- le caractdrelat6raldu poidsd'eauembarqu€qui donnenaissance d un
coupleinclinant important,ce qui aggravela r6ductiondu franc-bord.
3.21. EMBARQUEMENT
D'EAUDANSLE.sFoNDs.VARTATIoN
DELASTABILITE
EN
COURS D'ENVAHISSEMENT
I
tl
I
I
'i> I
\_
lt7
t74 Flottaisons isoclines
les expressions
Nous connaissons desrayonsm6tacentriques
diff6rentiels
concern6s:
dI di
;' avecdV : da,
av tlt)
?rl P(r a)
[C
b.
Sarl n6qatif
'ta,,
E
dc
Frc. I 18
176 Flottaisonsisoclines
l) Mithode directe
P P11
I
l;i
+ t+
Frc. I l 9
rl
Cloisonnement progressd
et envahissement 179
--------->H
I<-_-..'------
LI:
Frc. 120
tD abN
IE =
tq d: - 2, d'oi a = 63'26'
-l
:lE
J
1,",''' N
I t'l
L__ \ Lon$eu's
!=---
z€ /
\
--
--l--
/
*\
.--\----
Lon9@0rsadmissrhles
i I / \
FrG.l2l
\ /
1
Echellp
On voit ainsi,graphiquement,
qu'enprincipe,lescompartiments succes-
sifsde longueurdonn6ene sontacceptablesquesi les< pointes> destriangles
isocdlesayant pour base les longueursde ces compartimentssont situ6es
sousla courbedeslongueursadmissibles.
182 Flottaisons isoclines
2) Mithode irulirecte
Lorgueursewa.hrssaNes
Lo,gueurs admis:ihler
)
(
I
loh€ cF comParE'rnentage
\ ) /
Ftc. 122
ta-
he
I
I
i
i Bloc ccrfficienl
! sur
lis d PERMEABILIT6
,\, .l
Frc. 124
r-
PointsconjuguAs 185
18 6 Flottaisonsisoclines
, ,,.2 _ P(R - a)
- -_
^l 7 IJ
3.24. CHANGEMENT
DEFLoTTAtsoND'uN NAvtREeuAND LA DENSTTE
DE L,EAU
CHANGE
n_cru de mar
to
to
Frc. 125
ECHOUAGE
Frc. 126
G 3.25. ctNERALrrts
F
itv Danslesquestionsqui ont 6t6examin6es jusqu'dpr6sent,le navirepouvait
s'orienterlibrementsousI'effetde forcesconnues,le poidset la pouss6e.
! Or, le navirepeut Ctresoumisd desforcesext6rieures autresque le poids
et la pouss6e,certainesconditionsde position peuventlui €tre impos6es,et,
l" parmi les forcesqui lui sont appliqu6es,
certainespeuventCtreinconnues.
C'estce qui seproduit dansl'6chouage.
Le problime de I'echouagerevientau premierchef d chercherla position
d'6quilibredu navireechou6,sa stabilit6et la valeurde la r6actiondu fond.
P:P-P':P nV'
On pourraecrire: (trianglerectangleBDE)
f = ( h + 1 2 )tE v
CommeI'on saitque
,rr= P7 , :4 . i t vre n t
P(R-a) L
1'
nr
-l 11 \
r=trr-lt
I g=Dl ^r^2 + | d.oli
I ' ' Lp(n - a) P(R- c)l ' \z s P(R- a),/'
I I
p=--:-----------;;-
! l,Ai
f
zS P (R-a)
I Nous pouvonsconstatersur cettedernidreformule que la valeurde p est
d'autant plus 6leveeque :
- P est plus grand,
- l.r est plus petit, c'est-ii-direque le point d'6chouageest plus prdsde
la verticalede 7o, c'est-d{ire, en premiire approche,de la perpendiculaire
milieu.
f =h+trtE e=++-2-L=
zS
p(!-.
'\zS - I(R-a
- ) )/ r o r m u rde6 jr i
P(R- a ) P
6tablieplus haut.
Aprds I'echouage,si le niveaude la mer doit baisserde b, de la nouvelle
6mersionf' : f + b, on peut d6duireIa nouvellevaleurde p, soit
n': f'
lAi
zS P (R-a)
Cette baissedu niveaude la mer 6galeri b doit sesituer bien entenduen
degridecellequi provoqueraitI'inclinaisontransversale
du navire(cf.paragraphe
5.2I .l
i.lous .e-arque.ons que la relationqui donne B en fonction de p, peut
s'6crire:
r. 'l
n.,i
lo o' l = p l '+ t. d' oi
l| n s P (R -c)Ll
-l
Lt00 100L J
=r( I -+ , l?
nr )
\/p tonnes/cm M't . Ll
La nouveller6actiondu fondp'correspondra
d uneinclinaisonlongitudinale
donn6epar :
tc,p : --l-1' . = 4 lEquation(2))
P (R- a\ L'
expression
d'ori I'on tire la valeurde d'
Lesnouveauxtirantsd'eau,d partir destirantsd'eauavant6chouale?Re
€t 7llo, seront
?R' : ?Ro + /T&', W' : Wo - /W'
Expressions
danslesquelles
nn'=Tino-{(L-
- t\
L\2 )
Gdneralitds 193
It DE LA STABILITTTRANSVEnSALE
3.26. DTMTNUTIoN TcHoUT PAR
D'UNNAVTRE
I
UN FOINTDE LA QUILLEET INCLINTLONGITUDINALEMENT
le 1
:
A
Ftc.127
b
L'echouaged'un batiment par un point de la quille r6duit sa stabilit6
transversale.
Soit FrLr la flottaison d'6quilibre correspondantd la hauteur d'eau
tr : AB, mesur6edansle plan transversalperpendiculaire e cetteflottaisonet
passantpar le point d'echouageA (lig. 127).
Inclinonsle naviretransversalement d'un angle0 infinimentpetit autour
d'un axe perpendiculaireau plan de la figure et passantpar le point z{. La
t nouvelleflottaisonF2L2 qui doit €tredistantede ,{ de la marnehauteurd'eau
Do tl, est par suitetangented un cylindrede r6volutiondont la tracesur le plan
de la figure est un cercle de centre l, de rayon 69 d t1, et tangent en I d
F r Lr .
CJtteflottaisonn'estpas isocardne de FrLr. la flottaisonisocarineserait
tangenteri la courbe (F) correspondantau deplacement(P-p), p 6tant la
r6action du fond.
194 Flottaisonsisoclines
r
DS tr :to - B
Sur un navired muraillesverticalesii la flottaison,le modulede stabilit6
initiale s'annulequand:
Ila
p" ( l) P(r-a) - p.tr:0
Fct
r Mais nous avons6galementvu que la r6actiondu fond est une fonction
lin6airede B :
I
p: --:------- n
l .l i
z S P (R -a )
d'oti j
P.AG
J
(r-a L > o
Frc. 129
198 Flottaisonsisoclines
AN = AM'
AM':f+r:f(V ')
Par ailleurs,consideronsla relation6tabliedansla methodeprec6dente
et
qui d6finit le point N, soit
P. AG _ V.AG _ constante_
AN _ F0l,)
P V 'V '
A M,= A N
Al'1'ou
lo' AN
Fau
I
I ti
Dcr
r
E),
Remarque
PPA
F r G .l 3 l
ts.0=2
-L
Echouageau bassin 2Ol
L'6quation:
ae t = P rt
P(R- a)
donnela valeurde la r6actionmaximalep sur le talon,c'est-d-direla valeur
de la r6actionau momentori la quille est sur le point de toucherpar toute sa
longueur,soit :
ts.o P(R- a'l
( t) p: -' .-
AI
Par ailleurs,les6quations
p=tr s h et
0 = h + h.tE tq
c
I
Frc. 132
I Danscette6quation:
P:fi5 fl
hse du
h' : ny^ : Tint -
p d'ori
2'
inl:'et
Freme
P(r - a)1 -
" s a (rn, -il:, ou encore
lxiime 4! B ' -
pns de n S Tiu f + P(r-c)l : 6
2
I d'une
II CetteEquationdu 2' degr6en p, admet2 racinespositives.Nous choisironsla
plus petiteque nousd6signeronspar po.
Le tirant d'eaumoyencherch6est 6gald Tlny - Bn.
En conclusion,on voit, d'unefagong6n6rale, qu'ri bord d'un batimentqui
entreau bassin,on doit prendretoutesdispositionspour donnerau navireune
bonnestabilit6initiale,et le mettrebien droit.
Le bitiment subiraunepertedestabilit6au coursdeI'op6rationd'6chouage;
il se trouverait dans une situation critique si la stabilit6venait d s'annuler.
Mais, m6meen dehorsde ce cas,une bandeinitiale irait en s'accentuant-
ainsique le montrela relationdonnantI'anglede bande0 produit par exemple
par le d6placement transversald'un poids pr de la quantit6tr - puisqueprl',
pertede stabilit6,va en augmentant:
li l"u'
lr
,' "IPl 1-
Fra. 133
O na:
Pr , dr : Pz .Ilz
Pr-P2-Pr+P2- P d'or)
rlz 'r dz AtE
d,
Dt:
'D. - A rA z et
'P,= -P --!'
A rA z
k point ,4 sed6placed rnesureque I'eaubaisse.S'il passaiten dehorsde
;uele I'intervallequi s6parelesdeuxpointsd'echouage,
il y aurait,d partir du moment
!nue, ori celaseproduirait,un nouveaupivotementdu navireautour de I'un d'eux,
lcore
et I'on setrouveraitdansle casde l'6chouagepar un seulpoint de la quille.
Un 6chouagesur desfonds durs, qui conduiraitri faire reposerle navire
Fon, par sesextr6mit6s,serait particuliirementdangereux,le moment de flexion
FENL longitudinalede la coquepouvantprendredesvaleursimportantes,
- Commentd6terminerle coeflicientde stabilit6initiale transversale du
!??h. naviredroit pour une hauteurd'eaudonn6e?
FUon Soit i I'anglequeformela ligneArAz avecl'horizontale.Inclinonsle navire
[uira
fume dont la flottaisonest FrLr d'un angle0 infinimentpetit.
lrr la En suivantun raisonnementanalogued celui utilis6dans le paragraphe
I 3.26.,nous verrionsque Ia nouvelleflottaison FzLz, Iangenteii un c6ne de
r6volutiond'axeArAz, ne serapasexactement isocarined FrI-r. Mais elle ne
t Vet diffdrede la flottaisonisocardnede F111,isoclinede FzLz, soit Fill, qued'une
F" .t quantitedu deuxiimeordre que l'on peut n6gliger.
hicale
N 6tant,commenousI'avonsvu, le point d'applicationde la r6sultantede
P et de p sur la verticalede C', posons
c'N : b'
hoite Soit C'fl' : /, le rayonm6tacentrique relatifauxinclinaisonstransversales
pour la flottaisonFrLr.
Le coeflicientde stabilit6initiale transversaleaura pour expression:
I
m,;
nV l \
l'- !'tc-p-op)
__-rt { p-p)
L, tp-pt
I
I
I
I
t
ihhouagepar un point desflancs 209
Cette formule conduit d une 6quation du seconddegreen d2, d'ori I'on tire d.
On traiteraensuitele problime commeil a 6t6 indiqu6pr6c6demment en
t€nantcomptede la modificationdu modulede stabilit6initiale transversale.
Il arrive souventqu'un echouagedissym6trique se compliqued'une voie
d'eau,plus ou moins importante.
Dans ce cas, pour calculer l'6mersionp au point d'echouageet par
mns6quentla r6actiond'echouage,il faudra prendrepour le d6placement P,
la cote du centrede gravit6c et les tirants d'eau avant echouage,les valeurs
calculeesen tenant comptede cettevoie d'eau,c'est-i-direop6rercommesi
cettedernidreexistait d6jd avant l'6chouage.
Tous ces calculs ;ruvent 6tre, bien entendu, grandement facilites par
I'emploid'un calculateur6lectronique.
Frc. 135
(P-p l (P -p).A E
Frc. 136
D6charq.m€nt
Frc. 137
212 Flollaisons isoclines
tp: /0.
l* 7?
zS P (R-a)
car la r6actiondu fond est proportionnelleii l'6mersiondu navire ri la
verticaledu point d'6chouage.Il en est de rndmede la variation des tirants
d'eauextr6mes(paragraphe3.25.)
Si bien qu'aprdsmouvementde poids,on aurait :
, g+l B
/r,{('=r t
fl %4p,
tTx '= /TA /.9+ L9
F
p': p. 0-
lf
f
Notons que si I'on enlevait plusieurspoids situ6s sur des verticales
diff6rentes,on aurait encore
1:,
lB = h' + .re.a, :2 P, + 1, . ]-!"
^,t S z P (R-a )
Le symboleli repr6s€ntant chacunedesdistances horizontales
desdiff6ren-
tesverticalesau point yo.
La relationci-dessus pourrait s'6crire(Cf. paragraphe3.25.)
2P " 11,
tgcm:
' a 1, . E P ,
/ p tonnes/cm Ml .L
Si nousajoutonsou si nousretranchonsun poidsp. au point d'6chouage
ou sursaverticale,quelleseraI'augmentation ou la diminution/p de la r6action
du fond?
La force pe iyant m6meligne que la r6actiond'echouageen A, A Cta
un point fixe, I'addition ou la soustractionde la forcepeau point d'6chouage
ou sur sa verticale,sereportentint6gralement sur cetter6action,mais ne font
pasvarier I'assiettedu navire:
lp=p"
Remarquonsque nous devonsretrouvercette6galit6en faisant,ti = ,lr
dansI'expression
de AS btablieci-dessus,
soit
f | )? I
(2\ /8= D"I--+ ^t I
' " LS z P(R-a)l
Un lf crin commenousI'avonsvu un /p dont I'expression
est
(3) lp = lf
l 1?
aS P (R-a)
Consiquencesrelativementd la riaction du fond 2t5
to,n': Plz
PIR-al
Celle-ci n'aura pas d'influence sur la r6action du fond. En effet, si le navire
6tait e flot, l'applicationen E de la force p. produirait I'inclinaisonrp',mais ne
changeraitpas le tirant d'eau du point B et par cons6quentl'6mersion// du
navire d la verticalede,4.
Ainsi, nous voyons que pour un m6me poids p" enlev6,le /B qui en r6sulte
d la verticalede A, va en croissantlin6airementde la valeur 0 d la valeur
maximale:
(4)lp: * [ * a *
P(R- a)l
lorsque la distancehorizontalede la verticaledu poids enlev6au point
conjugu6 E varie de 0 d la distance horizontale s6parant E de la PP,{.
Dans l'6galit6 ci-dessus,,l.(repr6sentela distancehorizontale qui s6parele
centre de gravit6 7o de la flottaison de la PP,4.
De plus, Ies poids enlev6ssur une m6me verticale, p" et pi, par exemple,
cr6ent sur la verticale de ,4 des lB et par suite des /p qui leur sont
proportionnels:
/f'=p -=l
age
ion
lPp .p
En conclusion,s'il fallait par les moyensdu bord et par mouvementsde
ant poids d6s6chouerth6oriquementet ( g6om6triquement ) parlant un corps
age flottant appel6navire,echou6par exemplepar un point I de la quillesitu6sur
bnt I'avant,dansun lieu oi I'amplitudede la mer est trds faible,sanscourantet
sans vent, on pourrait effectuerles op6rationssuivantes,les 6l6mentsdes
mouvements de poidsayant 6t6 bien entenducalcul6s:i I'avancede telle sorte
que ii Ia fin de la ou desop6rations,on ait toujours:
Al
lf : p
d) transporterun ou des poids p. de I'avant vers l'arriire, le point de
d6part et le point d'arrivee de chaque poids, si l'on a le choix, 6tant
resp€ctivement le plus haut et le plus baspossible,afrn non seulement
de cr6er
d la verticaledu point d'echouagele lf rechercht,mais encored'augmenter
la stabilit6du navirequi a 6t6 dirninu6edu fait de I'echouage.
Tenir comptebien entendude I'augmentationdu tirant d'eau .R : il ne
faudrait pas que I'op,6rationentreprisesupprimele d6sechouage par I'avant
pour le remplacerpar un €chouagepar l'arriire.
2t6 Flottaisons isoclines
ks causesd'un 6chouagepeuventCtreaccidentelles
ou volontaires.
ellespeuventprovenir:
a) Lorsqu'ellessontaccidmtelles,
- d'une erreurdansla route donn6equi r6sultesoit d'un point erron6,
soit d'un compasmagn6tiquemal 16916 ou encored'affolementdescompaspar
suitede perturbationsmagn6tiques,
- d'une d6faillanceaccidentelledu compasgyroscopiqueou du gyro-
pilote,
- d'une route mal suiviepar I'hommede barre,par suited'inattention,
Echouage - disichouage 2t7
e
PhaseI : Utilisation des htlices
Frc.138
t
par L'un des 6chouagesles plus fr6quents pouvant se produire dans les zones
trts d'approche portuaire est l'6chouagedu navire par I'avant sur un haut fond.
€ra Supposonsque, apris un tel 6chouage,I'avant du navire ne soit ni d6form6,
ni d6chir6, ce qui se produira dans ce dernier cas, si le fond n'est pas rocheux.
|€nt Ne revenonspas sur le problime de la mar6e que nous avons 6tudi6 dans
le paragraphe pr6c6dent.
Era En g6n6ral,le navire pourra 6tre remis d flot apris alldgementobtenu par
nde le translert d'une partie du chargement,ce dernier mot 6tant pris dans son sens
le plus large, l) soit :i la mer, 2) soit d un autre navire, barge, alldge,ainsi que
onc nous I'avonsvu.
lt le Mais dans le cas d'un navire transport de gaz liqu6fi6s ou de produits
chimiques si I'on est oblig6 d'avoir recours au proc6d6 2), le problime du
transfert se complique consid6rablement.
Une disposition architecturalede nature i faciliter un 6ventueld6sechouage
pourrait 6tre la suivante :
En dehors deswater-ballastsde double-fonds plac6sdans le plan longitudi-
nal qui permettent normalement de modifier I'assietteet par suite les tirants
d'eau du navire dans certaines limites, en dehors des water-ballasts lat6raux
plac6sdans les ailes du navire et dont la mancuvre permet de corriger la bande,
EUX
il pourrait €tre pr6vu des groupes de water-ballasts sp6ciaux, d vidange d la
tion
mer rapide, convenablement compartiment6s, les water-ballasts de chaque
, un
groupe 6tant dispos6s sym6triquement par rapport au plan longitudinal du
navire, et leur point moyen 6tant situ6 dans le voisinage de la flottaison en
ie n
charge (les murailles du navire 6tant suppos6esverticales d la flottaison) afin
Ed
que leur vidange ne diminue pratiquement pas la stabilit6 du navire, I'id6al
ds.
l est 6tant que cette vidange, de par la position suffisamment 6lev6e des ballasts,
pres augmentela stabilit6.
lent a) le premier groupe serait plac6 le plus prds possiblede I'avant du navire.
que b) le point moyen du secondgroupe serait situ6 sur la verticale d'indiff6-
rence au tirant d'eau arridre, ou dans son voisinage, de telle sorte qu'il soit
possible,par rejet rapide d la mer de tout ou partie de I'eau qu'ils contiennent,
d'all6ger suffisamment le navire pour le d6s6choueravecun minimum de temps
et de moyens, et sans risque d'6chouagepar I'arridre.
'DE Un troisiime groupe de water-ballastssp6ciaux,ri vidange ii Ia mer rapide,
serait install6 le plus prds possible de l'arridre pour d6s6chouerle navire dans
le cas, moins fr6quent, d'un 6chouagepar I'arriire.
ll est facile, comme on le sait, de d6terminer la position sur la flottaison
des points conjugu6sE. et E6 des points moyensdes water-ballastsa) et b):
Si ,1r et,tz repr6sententles distanceshorizontales au centre de gravit6 7o
de la flottaison, respectivementdu point moyen des ballasts a) et de son point
conjuguE Eo nous aurons
P(R- a)
Y,- =
zS,tr
Le d6s6chouagecomporterait une ou deux phasessuivant le cas :
I ) Rejet ri la mer de tout ou partie de I'eau des ballastsa) : le navire tourne
autour de I'axe d'indiff6rence E".
r"
8 =
' ' SA TR'
I TR.
Pour produire ce B', il faudra des ballastsa), rcjeterd la mer un poids
d'eaupj donn6par
l P :f-f':pi .M.
. B - I'
Dt:'
._
M"
1'
!e
DT
:f.
6
r.
Chapitre4
CALCULS GENERAUX
DE DEPLACEMENT
ET DE STABILITE
4.1. LEPLANDEsFoRMES
o
11H
10H
6H
2H
(,
Frc.139
d
i
&
ll
|ri
F
.l
d
a
a
Frc. I,l0
I
Gdniralitis 229
c) Les sectionslongitudinale s
Cessections sont d6termin6es par desplansparalldlesau LONGITUDI-
NAL et trac6es pour un seulbord du navire.
- Dansla marinenationale,r6gulidrement espac6es,ellessontnum6rot6es
de 0 r i5 ( 0 Ln5L).
La section0 L correspondau plan longitudinalde sym6triedu navire;la
section5 L se trouveaux 3/4 de la demi-largeurmaximalede la carine.
Dansla marinemarchande, la demiJargeur est g6n6ralement
divis6e
en l2 parties6gales, et I'on traceles6 sections:
I V,2 V ,4 V ,6 V ,8 V , l0 V ,
situ6es d l, 2, 4, 6, I, l0 douziimesdu plan de sym6trie.
lissespl'anes lioets
On compldte dela coqueparquelques
la repr6sentation lignessuppl6mentai-
resappel6es<<lissesplanes) et ( /irets).
Leslissesplanessont desintersections de la coquepar desplansparalliles
d I'axelongitudinal du navire,maisinclin6ssur I'horizon.On choisitcesplans
tels qu'ils coupentd peu pris normalementla coquedont on veut pr6ciserla
repr6sentation. Les sectionssont ensuiterepr6sent6es rabattuesdansun plan
horizontal.Ellespeuventd'ailleursne se rapporterqu'd une partie seulement
de la coque.
Les lirets sont des courbesgauchesd6termin6es par I'intersectionde la
coqueet d€s ponts.Ellessont figur6es par leurs projections sur les plansdes
lignesd'eau,descoupleset dessections longitudinales.
Autrescourbestracdessurle plan desformes
Les r6sultatsdes< calculsde cardnedroite r>sont traduitsen courbesqui
sont traceessoit sur le plan longitudinalsoit sur un plan s6par6.Cescourbes
caractEristiquesd'une cardnesont appel6es<<courbeshydrostatiques >>.(Cf.
paragraphe 4.5.).
ll faut cependantnoter qu'il arrive que ces<<courbes) soientseulement
donn6essousforme de tableauxde chiffres.
230 Calculsde dlplacementet de stabifue
4.2. ctNfR^Lrxts
l.es calculs de carene droitc ont pour but la d6iermination des valeurc
num6riquesdes divers El€mentsintervenant dans l'6quilibre et la stabilit6.
Giniralitis 231
6 - r : rayon m6tacentrique
transversal: L
V
7- R : rayon m6tacentrique
longitudinal : L
V
8- les rayonsm6tacentriques
diff6rentielstransv€rsaux
16.
lls sed6duisentimmediatement
de la formuled'Emile kclert
+ v.q
dv
pour des valeurs6chelonn6es
r et V ayant6t6 calcul6sprec6demment du
tirant d'eau.
METHODESDE CALCUL
Principe
La plupartdesaireset volumesrencontr6s 6tantde formescomplexes, non
d6finissables g6om6triquement, les calculsde carines droites et de carines
inclinees,ne p€uvent6tre effectu6spar des proc6d6srigoureuxd'int6gration
math6matique.
On y a supplee,jusqu'd ces derniires ann6es,en faisant appel au
proc6d6classiqued'int6grationgraphiqueapprochee,ainsiqu'aux int6grateurs
graphom6caniques dansla mesureori la courbesur laquelleon devait op6rer
avait 6t6 tracee,le plus utilise pour d6terminerles aires6tant le planimdtre
D'AMSLER encoreemploy6aujourd'hui pour descalculsnon r6petitifset une
6valuation rapide peu cotteuse.
232 Calculsde diplacementet de stabititd
Deuisde traci
Le navire6tant droit, tout est sym6triquepar rapport au longitudinal.Il
suflit donc d'effectuerlescalculspour une moiti6 de la carine.
Cependant,si certainsr6sultats,commela positionen longueurdu centre
de gravit6 d'une demi-ligned'eau qui est la m€meque cellede la ligne d'eau
complite, devront6tre utilisestelsquels,d'autres,au contraire,tels que I'aire
d'une demi-ligned'eaupar exemple,devront6tre doubl6s.
Dansce qui suit, les plansde coordonn6essont :
YZ, le plan du couplepassantpar la perpendiculairearridre,
ZX, le plan de sym6trielongitudinal,les x 6tant compt6spositivement
versI'avant.
Xf, le plan de la Iigned'eauz6ro.
Pour I'executiondes calculs,on part d'un tableau,appel6< Devis de
trac6), donnant l'onlonnieou la demi-ouverture(c'est-iidirela demi-largeur
de la cardne)pour chaqueintersectiond'un coupleou d'une ligned'eau.
I
Formule de Simpson
t'
c
.'*._]*
F IG, I4I
mais
ABC:'r(r, - ,"+t)
a i re , y r - y o- Yz)2 7
^::(2
L'aire du trapize curviligneaABCc estpar suite6galed :
a i re a A D d =l V t * 22p + 42tl
Remarque
:
Si la courbe y : JV) part d'une extremit6 de la base, c'est-ri-dire si
yo : 0, le terme de rang zero disparait de la parenthise. Pour autant, le
coeflicientl/2 ne se reportepassur yr.
La parenthises'6critalors:
/ ..\
tjl
lyr + y, + y3 + ... +
\ zt
I I@,iax
oi x et y repr6sentent
lescoordonnees
d'une certainecourbe.
Frc.142
I v .ax : , l: 6 ( Y )
I
238 Calculs de diplacement et de stabilitd
Remarque:
Lorsque,dansune parenthdse desformulesde tra$ze ci-dessus apparait
I'ordonn6e(K . Ya)ou (Kt . Y*), I'ordonneede rang zero est nulle puisque
K: 0 (cette ordonn6eest 6galed O.Y = 0). Elle disparait donc dans le
d6veloppement de la parenthdse,
avec,bien entendu,son coellicientl/2.
Co ections d'aboutissement
=A B
',,,1
( 1) (?)
Frc. 143
Aire= r( A ' B+ i e + t r D+
2 )
DESCALCULS
DEROULEMENT
,us sur
uriere.
tns qui
|()n,on
rhe de
Fro. l,l4
s arres
tmidre
13(2)),
u A'Bc
S =,1
E*,, +y2+ ' *&\
2/
,t : 6quidistancedes cou-
ples
V*,,
me ils lr : 6quidistancedes lignes
s:,r + y2+ ... +'!l
d'eau
)t
\10
t^ - In,
t
3
2
-J
( A)
Frc. 145
v: I S.dz
JO
Si I'on a trac6 la courbe des aires des lignes d'eau (en pratique. comme
nous I'avonsvu, desdemi-aires,fig. 145(B)), le volume 6l6mentairedV: S.dz,
est repr6sent6sur Ie plan de cette courbe,par I'aire hachur6e,et le demi-volume
de cardne sera obtenu imm6diatement par la formule des trapizes.
t,,_ = r,:a
2 l""t.a, tsl
ft>6 (5 )=,' (?. t'+ s, + ...+ $)
Mdthode des trapizes
241
CoordonndesZ et X du centrede uolumed,unecarine limitie ti la
liqne d'eau
,+ L'gne dpr\u n. n
Lrgne d ea.unr <
id1+
Frc. 146
UZ = 2 u.z = M
M Ctnntla sommedesmoments6l6mentaires
uzpar rapport au plan de la
ligned'eauz6ro.
u=
['s* 'a'
On peut calculerla valeurapproch6ede cetteint6gralepar la formuledes
trapdzes.
La fonctionde z dont il faut prendrelesvaleuis6quidistantes
estSa.z,
d'or)
M: h2 6 6x.z)
K =n : n.s,
d'or)
__ M'
V
Frc. 147
I
u=
! ^ t , r a'
La fonction qui figure sousle signe I estyx.
La formuledestrapdzesdonne:
M = 726 yx, orx= K A
Les valeurs 6quidistantesde la fonction sont donc ,1.K.Ya, d'ori
J tlx
des
PA. M : r2:lb(r(.Y*)= P (, + 2Yz r 3 Yt * ... .
lnte \-*)
des
1
244 Calculsde dlplacementet de stabilitd
r - rayon m€tacentriquetransversal: I,
v
p$ fapwftd t'axeovo'c'est'd4be
pu
,.rry:yt:,fm:*,[:Tnw^u
Frc.148
tt2r,o: =
!1",a,o, [" ,,, a,
I: valeur approcheede l/2 1,o,donneepar la formule des trapdzes,
est :
ll2 In - 126 y xt
Posonsx = Xl. Il vient x2 : K2 12
Par suite, les valeursequidistantcsde yx2 sont y K2 12, d'oni
ll2 In = X328 K2 Yx
On pcut donc ecrire :
r/
* nr"* 9y3* +tJ')
il-= ^'(r,
Et pour une ligre d'eau :
Mithode des trapdzes 245
Moment d'inertie d'une ligne d'eaupar rupport d I'axe d'inclinarson:;ransver_
sale passantpar son centre de grauiti.
Frc. 149
I"= I ro - S X 2
R : rayon m6tacentrique
longitudinal = 4
V
SurI'exdcutiondescalculs
Diterminationdescaractdristiques
de la carineauecappendices
Lescalculspr#dents sont 6tablispour la carine d6finiepar le plan des
formes,en consid6rantla carenenue, c'est-i-direen faisant abstractiondes
appendices(quilles d'6chouageou de roulis, gouvemail, h6liceset arbres
porte-h6lices,etc...).
On calculed part les volumeset les positionsdes centresde cardnedes
diversappendices et on lesfait intervenirdansl'6tablissement
du derniertableau
recapitulatif,en corrigeantles r6sultatsrelatifsi la cardnenue.
Frc.150
de F h lp&rf,+c
n =1026 d, 1025
Frc. | 5l
Yariationdesrayonsmitacentrique s
Supposonsque les muraillessoientdroitesau voisinagede la flottaison,
c€ qui est le casle plus fr6quentpour un navirede commerceou de guerrede
quelqueimportance.
LorsqueI'on fera varier Tino,V vaiera proportionnellement, I, restera
constant.Par cons6quent:
I-K
' V K' .Tino
K et K' 6tant desconstantes
r est donc de la forme
f= x : -
v
Si I'on porte Tiro ou, ce qui revientau m6meen prerniireapproche,ven
ordonn6es,r en abscisses,I'expressionprec6dentemontre que la courbe
correspondante seraune hyperbole6quilatire ayant les axespour asymptote
(fig. l5l (b)).
Il en est de m0mepour la courbe correspondantA
R=L
V
r
1
Tr 6
T
T1
, Ven
ourbe
ptore
250 Calculsde diplacementet de stabilitd
Frc. 153
t
L'erreurcommiseest de :
25 tonnes x 2,4 : - 60 tonnes
C'estune err€urpar d6faut,commele montred'ailleursla figure 153.
On remarqueraquecetteerreurseraitpar excissi, d 6tanttoujourspositif,
y 6tait situ6sur I'avantde la PPM (casexceptionnel)
252 Calculs de diplacement et de stabilitd
PPA
F
1
ba*. L
Frc. 154
Imaginons que nous placions dans I'eau le bitiment sans arc aux tirants
d'eau extrCmesactuels; sa cardne est de volume Izet son d6placementest P.
Supposons alors que le batiment prenne de I'arc tout en conservant les
memestirants d'eau extr6mes: son volume de cardne diminue et devient Z'.
La diff6rence V - y' peut s'6valuer par le volume /lzde I'onglet de la
cardne Zactuellement 6merg6 au-dessusde la flottaison.
l- tc_ tJ)
h
lc
Pow uneJlottaison rectangulaire,de largeur l, de longueur l:
lV= s.l,
s 6tant I'aire de la section droite de I'onglet que I'on peut considerercomme
6tant approximativement 6gale d :
s : 2 1 3.A .L ,
en assimilantla ligne de flottaisond6form6ec M e d tn arc de parabole
i axevertical,de fleche,4.
Si bien que :
lv:21 3.A .L.t:2l3A S ,
S 6tant I'aire de la flottaison.
Pour une flottaison non rectangulaire,la correction serait l6girement
diff6rente.On adoptecependant cettevaleurde la correctionpourdesJlottaisons
ordinaires.
Mais, commel'6valuationdu d6placement sefait ii partir du tirant d'eau
moyen,c'estsur lui que I'on fait porter la correction:
Corrigerle volume Vde lV revientd corrigerle tirant d'eaumoyend'une
quantit6/ 7 telle que :
lV: S.AT, soit
213A.S = S./7, c'est-d-dire
l T: 213A
254 Calculs de diplacement et de stabiliti
PPM PPI4
(T--%A)
| _t
\'- t
)^
Th'.Tm.-?'A =T m'licu+ /! A
Frc.156
-J_i
On tient comptede I'arc d'un bdtimentdansI'ioaluation de sondiplacement
en soustrayant d sontirant d'eaumoyenactuelles213de I'arc,ou ce qui revient
au m6me,en ajoutanti son tirant d'eaumilieu le l/3 de I'arc.
C'estla rigle dite < des213de I'arc >>;la correctioncorrespondante est en
g6n6raltris faible sur les naviresmodernes.
Si le navirepr6scntaitdu contre-arc(casexceptionnel), on ajouteraiti son
tirant d'eaumoyenles 2/3 du contre-arc,ou encoreon retrancheraitau tirant
d'eaumilieu le l/3 du contre-arc.
Sur un naaireprisentantde I'arc ou du contre-arc,commenttenir compte,
pour diterminer sondiplacement,desdcartsentre les tirants d'eau aux dchelles
'Y et R. et les tirants d'eauaux perpend.iculaires
,A et ,R (tirants d'eaufictifs).
2 PPII
.- d - - L_d_i
/
L
M
IE::=l
Frc. l5?
Dans les calculs que nous avons effectu6sci{essus, il faut prendre pour
valeursde I'arc,I'arc aux perpendiculaireset non celuiaux echelles.
C'est-d-dire
que,sur la ligure 157,il faut consid6rer:
A = NI6, et non A' = FIa
Supposonsque les distances aux perpendiculairescorrespondantesdes
echellesdestirants d'eau avant et arridreEr et Ez,soient6galesd d.
Tilimesure des tirants d'eau et tilijaugeage
255
Dans I'hypothdseof I'on admet que la ligne de quille est courb6esuivant
un arc de parabolecMe, on a,l'6quation de la paraboleen prenant comme
axe des y I'axe de crlle-ci 6tant de la forme y : a.x2:
(L\,
\2/ L.
-t2 IL
t --
G- z41z'
\2 4'
a: e'( t -
zl
d\ '
= " ( ' . T)
Si bien que, en d6finitive,la correctiond'arc se traduit par la formule:
/'t\
(qradultioh I
harteur & \olran)-/
li'lodulrteur&
- raqulnteur
Ccuhta
-claplt de
Robrn.t J
Frc. 158
DEs( couRBEsHyDRosrATreursAvEcASSIETTE
{.8. USAGE >>
]<r'rce 56m
t- :enlre
n :lrane 55
5:
F
t(..ip)
a {-
+- Le
!
; .i0
il
]_ 17
T=rn T=8n
!
s !- l-:: -,,
T=1 6 -\S\-:=-,r
----f---1=o^
____&1(
|
ir 6000r 7000r 9000t 10000t 11m0t 12000t
E X000r Diplaiement
1)
!
I
tl
7650r
D
Frc.159
Exemple de < courbes hydrostatiques avec assiette > (n : 1,025) d'un nauire
de commerced4rcrminA
Ces courbes peuvent €tre donn6es pour le navire en eau de mer
(n : |,025) et pour le navire en eau douce (n : l). Dans ce dernier cas, le
d6placementen tonnes-m6triquesrepresentele volume de la carine en mdtres
cuDes.
258 Calculs de diplacement et de stabiliri
N otations :
,4 : assiette = diff6rence des tirants d'eau
f : tirant d'eau milieu sousquille
RO = r = rayon m6tacentrique transversal
C : f : distance du centre de carine i la ligne d'eau z6ro
RO + C : distancedu m6tacentretransversalau-dessusde la lisne d'eau
zefo.
Courbeshydrostatiques
auecassiette(frg. 159)
Lescourbeshydrostatiques avecassiettesontrepr6sent6es sousformed'un
abaquequi comporteun axe des abscisses gradu6en d6placement P, un axe
desordonn6esgradu6d'une part en distancedu centrede cardne(ou du centre
de gravit6)d la PPR soit X, d'autrepart en distancedu m6tacentre transversal
ii la ligned'eau z6ro,et trois r6seauxde courbes:
- le r6seaudesassiettes ou r6seaudescourbes(,{)
(assiette: A : diff6rencedestirants d'eau).
- le r6seaudestirantsd'eau ou r6seaudescourbes(?)
le r6seaudesdistancesdu m6tacentre transversalri la ligned'eau0, ou
rEseau descourbes(RO + C).(RO I C: r I p, r6tantle rayonmEtacentrique
transversal et p, la distancedu centrede cardne:ila ligned'eau0).
Ces r6seauxsont chacun trac6s,pour chaquecourbe, respectivement d
assietteconstante,d tirant d'eau constantet e assietteconstante.en fonction
de P etdeX ..
Exempled'utilisation
D ON N E ES
D6placementP :7650t
Distancedu centrede gravit6ri la PP,R X : 50,70m
Le navire6tant en 6quilibre,le centrede cardneC et le centrede gravit€
C se trouventsur une memevertical€.
Les deux argumentsd'entr6edans I'abaquesont donc le d6placement p
du navire(axedesabscisses) et la distancedu centrede gravit6d la PPA.(axe
desordonn6es).
LECTURE
Assiette: 2,23 m (la courh ,,{ qui passepar le point E est tracre
( mentalement ), et savaleurestd6termineepar interpolationd vueentrecelles
desdeuxcourhs ./4qui I'encadrent,soit /4 : 2 m et ,{ : 3 m)
Tirantd'eaumilieu sousquille: 5,57m (la courbeTqui passepar le point
E est trac6e(( mentalementD, et sa valeurest d6termin6epar interpolationii
vue entrecellesdesdeuxcourbesTqui I'encadrent,soit T: 5 m et ?: 6 m).
Hauteurdu mitacentretronsDersal de la ligned'eauziro : 7,95m
au-dessus
(le point I est placepar interpolationA we entrelescourbes(RO + C) 2 et 3,
puisqueI'assietteest 6galei 2,23m).
F
.L.2
T,R.: Tin+ 1.,
EXPERIENCEDE STABILITE
Conduitede I'expirience
Cette exp6rienceest de r6alisationd6licate: on veut obtenir un r6sultat
preciset d'autrepart, on estoblig6de Iimiter Ia banded quelquesdegr6s,sans
quoi on ne serait plus dans les conditionsde la stabilit6initiale. l^e couple
inclinantest donc assezfaible.
Il faut prendredes precautionsminutieusespour 6viter que les actions
perturbatricesdu courant, du vent, des amarres,des poids mobiles,erc. ne
puiss€ntprendreune importancerelativenotable.
Ntermination de la position du centre de graviti 26l
Enfin, l'inclinaison doit 6tre mesur6eavec pr6cision. Il ne faut pas que les
englesd'6quilibre 0 soient trop petits, parce qu'alors les erreurs personnelles
d'observation prendraient une importance relative trop considErable; il est
:ecommand6de rEgler I'exp6riencede manidre que 0 ne soient pas inf6rieur i
1.5'.
On amarre donc le navire en eau calme. dans un bassin d flot ou un bassin
de radoub. En dehors d'un bassin, dans les ports d mar6e, on choisit I'heure
de l'6tale pour faire I'exp6rience.
On tient le navire uniquement sur des amarres axiales, assezmolles pour
que Ie navire puisses'inclinerlibrementlors du transport de poids.
On assdcheles cales, on fait le plein des chaudiires, on s'assure que
les capacit6s contenant des liquides (soutes, ballasts, tuyautages) sont, soit
complitement pleins, soit complitement vides, de manidre d 6viter que des
massesliquides ne se portent ii la bande.
En laissant le minimum de personneld bord, on assigned chaque homme
le poste exact qu'il doit occuper au moment des mesures.Au pr6alable, on
d6finit exactement le chargement du navire en notant les poids manquants
tmat6riel d'6quipement d6barqu6 pour visites ou r6parations) et les poids
exc6dentaires(mat6riel de chantier laiss6d bord).
Le poids qui sera utilis6 pour I'exp6rience,c'est-d-direqui servira i cr6er
le couple inclinant, est constitue par des gueusesen fonte parall6l6pip6diques
rle plus souvent de 25 kg) que I'on range sur le pont en deux tas sym€triques
par rapport au longitudinal, au milieu du navire de manidre d alt6rer le moins
possibleI'assiette,et de formes simplespermettant un calcul facile de la position
de leur centre de gravit6.
Le poids 2 p de gueuses est d6termin6 en se donnant une valeur
approximative de d, r 6tant connu par les calculs de cardne, de fagon que
l'rnclinaisonde I'exp6rience, sur chaquebord, soit environ de l'
Sur les grands navires de commerce, I'exp6riencede stabilit6 est r6alis6e
oar d6placementd'un poids d'eau connu entre les caissesde gite Td et -d, d
l'aide d'une pompe de transfert.
Frc. 160
262 Calculsde diplacementet de stabiliti
-----------"n-
xsi c
Xc \ ll
- -----l 1 i
-l l zo
LCt I
tl
tl
d'eau zdro
Frc. l6l
X.: X, + a4
-L
2 - Si la oariationd'assiette
n'estpaspetite,on pourrait d6terminercette
dernidre,en rCsolvantgraphiquementl'6quation
(l) Pt(X.r - Xr)cos9: P{h' - a')sinq
obtenue en ecrivant que le moment du couple inclinant longitudinal
provoqu6par le d6placementdu centrede gravit6du navirede Gi en Gr est
6galau momentdu couplede redressement longitudinal.
Dans l'6galit6ci{essus, h'est la hauteur m6tacentriquerelativeA une
inclinaisonIongitudinale.
De cetterCsolution,on d6duiraittg g et par suiteles tirants d'eat Wl et
?Ri commedansIe calculprec6dent.
En d6signantpar a" la quantit6Ci G1,on aurait
7. - 7'
a": ClG r : - ' 'ct
cos @
Puis, on reliverail les ordonneesde la flottaisonFIL'r; on calculeraitri,
rayon m6tacentrique transversal
,-l :vL
et I'on en d6duiraitle coefficientde stabilit6initialetransversale
Pr(ri - a").
Mais pour r6soudregraphiquementl'6quation (l), il faudrait pouvoir
disposerde la courbede stabilit6longitudinalecorrespondante- Pourd6terminer
Z"',, 1l farodrait6galementdisposerde la courbe(C) relativeaux inclinaisons
longitudinales. Commele bord ne disposeni de I'une,ni de l'autre,on pourrait
d€terminer ri I'aide des courbes Bonjean (paragraphe4.12.) I'inclinaison
longitudinale g pour laquelle le centre de carenese trouve sur la verticale du
centrede gravit6 G1.On en d6duiraitles tirants d'eut /et,R, le modulede
stabiliteinitiale transversale
se calculantcornmeci-dessus. Dans la pratique,
I'usage des <<courbes hydrostatiquesavec assiette) permet de resoudre tris
facilementce problime (Cf. paragraphe4.8.).
I
r.' : 2n I n . (z = 3 , 1 4 1 6 )
V P(r-a\
.4' 6tant le momentd'inertie du navire par rapport ri I'axe longitudinal
d'oscillationpassantpar G, comptetenude I'eauentrain6edansle mouvement
de roulis.
Sur tout navireneufen g6n6ralon mesureQ pour un 6tat de chargement
d6termin6.Par la suite, d'autres mesuresde I effectu6esdans la m6me
situation,permettent,en I'absenced'exp6riencede stabilit6,de contr6ler la
final
valeurde (r - a) en service.
r est
L'OMCI recommande ce type de contr6lede la stabiliteinitiale pour les
naviresd'unelongueurinf6rieurei 70 m (naviresii passagers, naviresdecharge,
I une naviresde p6che),ces navires6tant d l'6tat intact. (R6solutionsde I'OMCI
A 167et A 168de novernbre 1968.Cf. paragraphe 6.3.,6.7.).
Yl et Voici I'essentielde c€tterecommandation.
On d6montreque la formuleci-dessus
peut semettresousla forme:
/ ( p\ 2
(r- a1 : Gn = ltl l (voir coursde dynamique du navire);
\To/
/ : coefficientde roul-is(il diffdre selon que l'on mesureles longueursen
it ri, prenantpour unit6 le mitre ou le pied);
I : largeurdu navireen mdtresou en pieds;
?o : dureeen secondes d'une p6riodecomplite de roulis, c'est-d-dired'une
oscillationbabord+ribord-babord, ou vice-versa.
I - Pour lescaboteursde taillenormale(d I'exclusiondesnavires-citernes).
' a").
les valeursmoyennessuivantesont 6t6 observ6es (lesvaleursde/ se situaient
rolr d + 0,05de celles-ci)
iner mitres pieds
1()ns a) navirevide ou transportantdu lest /- 0,88 [- 0,49
nait b) navire avec sesciternesen pleine chargede
bon liquides repr6sentantle pourc€ntagesuivant de la
: du chargetotaledu navire(cargaisons, liquides,approvi-
; de sionnements, etc.)
|ue, | - 20 o/ode la chargetotale f-0,78 f-0,43s
tr* 2 - lO o/ode la chargetotale 0,75 0,415
3 - 5% de la chargetotale 0,73 0,.105
268 Calculs de deplacement et de
CcefFrcrpnt
de ror.rlrEt Larg€ur(m)
P.I],* * ro(jl. t
------\ --/
E;=trl4
I
(1 )t.tB
Ercmpla: f 8=5m, T=tt sn. 6|\4=
-
Frc. 163
Courbes (ou ichelles) Bonjean 269
INCLINAISONS LONGITUDINALES
DE GRANDE AMPLITUDE
z PPR
Frc. 164
|- Volume
La m6thodedes trapezesdonne commeexpressiondu volume cherch6:
ll - Coordonniesdu centred.ecarine
La distanceX. du centrede carine ri la PP,Rest donn6epar I'expression
r : e- t
x-:
.V
w
!n : x.dr
I-'s6.
Calculonscetteint6gralepar la m6thodedestrapdzes:
llll : ,t E6 Sx . x , commex = K,l, il vient
lll : ,l'zXB S( . K . Cetteformuled6velopp6e
s'6crit:
dant
rOn yl : ) ,./ l s r + 2s 2+... + K s K + . . . + l.I z o . s r o\ )
\ '- 2 -/
Sr, Sz,... Sa sontdonn6spar I'echelle
desaires,
clev6 SK6tant 6gal,sur I'echelleBonjean,commenous I'avonsvu plus haut d
_
iner, 40.
nple La distance Z" dt c*ntte de carine d la ligne d'eau z6ro est donn6e par la
relation :
deur
"=W'
z'v
Dl' 6tant le momentdu volumede carine par rapport au plan de la ligne
d'eauz6ro.
Dmts
l€ moment6l6mentaire du volumecomprisentrele coupleK et le couple
dles)
K + dr est6galri : Sx. z . dx,
z, Ctantla distancede gravit6de Sx ri la ligned'eau0.
! de
Or.
S1 . z : ma = moment de I'aire du couple de n" K, d'ori
w'=
[^ ^^ * 'a '
Calculonscetteintegralepar la m6thodedestrapdzes:
W : ),26 mx. Cetteformule,d6veloppee,s'6crit:
/-^
sm'= 1lY9 + mt + ... + m, + ... + m2ol
FL . \t ) I
rur&
ltant mo,mb ..- rrl ... selisentimm6diatement
sur la 2" echelleBoniean:
mX : dnt
272 Calculs de ddplacement et de slabilift
PtisentationdescourbesBonjean
I - Sousforme d'un rdseaude courbes
En pratique,touteslescourbesI et touteslescourbesM sont trac6esdans
un m6mesystdmed'axesox. oz.
On obtient ainsi un r6seaudescourbes,4 et un reseaudescourbesM.
D'apris ce que I'on a vu pr6c6demment, un point d'unecourbedu r6seau
,4 ou d'une courbede r6seauM, correspondant d un couplede trac6donn6,a
pour ordonn6ele n'd'une ligne d'eau,donc un tirant d'eau donn6,et pour
abscisses respectivement I'airedu couplede trac6limit6ed la ligned'eauet, en
interpolant,limit6e d une flottaison donn6e,ou le momentde cetteaire par
rapport d la ligned'eauz6ro.
Il y a un r6seau,4 et un r6seauM pour lescouplesde tracenumerot6sde
0 d 10,et un autre r6seau.4 et un autre r6seauM pour les couplesde trace
num6rot6sde l0 ri 20.
to d tro
tr
t
?t
8 *
||
ducoupre
.'1
rl
a
*
3
I
tl
Rn.eau ti
a
Frc. 165 I
au 4.13. uTtLrsATroNDEscouRBEsBoNJEAN:EcHouAcE,LANCEMENT,
HALAGE
ia SURCALE
tuf
cn
par LescourbesBonjeanrendentde trdsgrandsservices. Ellespermettenttout
d'abord le calculdesvolumesde careneet de la positionde leur centrepour
de desinclinaisonslongitudinalesimportantes.
rcc Cescalculssont indispensables :
- Lors du lancementde naviresconstruitssur cale,pour d6terminerla
loi du mouvementet les efforts subispar la charpente(Cf. paragraphe4.13.).
- En casd'6chouageou d'envahissement entrainantune assietteimpor-
tante, pour effectuerles-calculspr6visionnelsdds la construction,ou, le cas
6ch6ant,les calculsen service(Cf. paragraphe4.13.).
Cescourbespermettentensuite:
lors de la construction,d'6tudier les effets statiquesauxquelssera
soumisle naviresur houle.Pour ce faire, il suffit de trac€rsur le longitudinal,
non plusunedroite repr6sentant la flottaisoninclin6e,maisle profil de la houle
rct€nuepour lescalculs.
- en service: de tenir compted'un arc ou d'un contre-arcimportantdans
la d6terminationdu volumed'unecardnedoncdu d6placement d'un navire.Le
problime revient alors d d6terminerle volume de la carine limit6e par la
flottaison<<courber>obtenueen tragantsur le longitudinalI'arc de parabole
passantpar lestrois pointsrespectivement situ6ssur les6chellesde tirant d'eau
en regardde la divisioncorrespondantaux tirants d'eau,{, milieu et ,R (Cf.
paragraphe4.6.).
r16
dz
sd u
f2er
n les
sla
s&
274 Calculsde d1placementet de stabiliti
tcs
Sur ce diagrammesont trac6esen particulier:
- la courbedespressionssur lescheminsde glissement;
la
- la courbedescentresdescardnessuccessives d partir du momentori
l'arriire du navirep6nitre dansI'eau;
on
,cs - la courbedes acc6l6rations et desvitessesaux diff6rentspoints de la
cours€;
- la courbe des chemins parcounrspendant les diversesphasesde
l'operation;
- lescourbesdesmomentsdecabanement et deredressement longitudinal,
ce derniermomentn'apparaissant qu'aprdsle commencement de I'immersion
du de I'arridredu navire.
:ne L'6tudede cescourbespermetded6terminerla surfaced'appuideschemins
ont de glissement,la longueurd'avantrale necessaire pour 6viter le cabanement
gnr (voir plus loin), le nombreet I'emplacement
desretenues, ancrages,r6sistances
rks suppl6mentaires pour amortir le mouvement,etc.
276 Calculsde ddplacementet de stabili.a
PREMIERE (CLISSEMENT)
PERIODE
Ddtermination de la position du nauire d la jin ile la premiire piriode,
c'est-d-dbeau dibut du piootementet calcul de la rdaction sur Ie brion.
Pour une flottaison FL(Ftg. 167),les forces qui sont appliqueesau navire
sont :
le poids P = nV appliqu| au centre de gravit6 G.
la pousseede I'eau P' : zlz', appliqu6e au c€ntre de cardne C'.
t
6 p =sB.L
P_ P'
La force F tombe dansla r6gionAB de la quille en contactavecla cale,
sansquoi il y aurait pivotementautour de I'une de sesextr6mit6s.
Au fur et d mesureque le navirep6ndtredansI'eau,la forceF sed6place
versla droite dansle casde figure;il arrive un momentori elle se trouve sur
la verticaledu brion B et tend dLpasserau-deld: c'estle d6butdu pivotement.
D6signonspar d1, d2, d3 les distanceshorizontalesentre le brion et les
f o r ces.F,Pe tF: P -P '.
Ecrivonsque par rapport au point 8, le momentde la r6sultanteest 6gal
i la sommealg6briquedesmomentsdescomposantes.
Il vient :
F 'dt : P'4, - '0,
''
LorsqueF setrouve sur la verticalede B
d::0
On a alors
P'd2 = P' 7,
C'estcette6galit6qui caract6rise
le d6butdu pivotement.
Frc. 168
l1c6t d. h F!i* t
AFF&I tu Li6- PlJi
dl-
h- - - - - - - - - -. - 'i
Frc. 169
I p =4 6
La valeur de cettereactionest int6ressante d connaitrecar c'est I'effort
maximalqui se produit sur le brion; il peut €tre consid6rable;
c'est une des
raisonspour lesquellesles naviressont lancespar I'arridre,ainsi qu'il a d6jd
6t6 signal6plus haut, de fagond reportersur Ia charpente,{ particuliirement
solide,un effort que ne pourrait supporterl'6tambot, de plus difficilement
consolidable par desinstallationsprovisoires.
Frc. 170
Il convientd'apporteraux r6sultatsd6duitsdescalculseffectuesavecles
6chellesBonjeanune petitecorrectionpour tenir comptede la partie Te de Ia
quille qui porte sur la cale(fig. 170).En effet, la pressionde I'eaune s'exerce
passurcettepartiede la quille;il faut doncd6duiredu volumed6placer6sultant
descalculs,le volumed'un prismetriangulaireayantpour basele triangleTT'e
et pour hauteurla largeurde la quille.
Cettecorrectiona pour effetde diminuerla pouss6e, d'augrnenterla r6action
de la caleet de retarderle commenc€ment du pivotement.Ce retardestencore
augment6par I'adh6rence du naviresur la caleet son inertied la rotation.
DEUXTBMEPERIODE(PIVOTEMENT)
I
I
Frc. l 7l -
F,
Pendantla premiire periode,le navirene peut s'inclinertransversalement
car il est maintenu lat6ralementpar deux glissiiresoi viendraientprendre J
appui,en casd'inclinaisondangereuse du navire,descoulisseaux fix6ssur ses a
flancs.
Pendantla deuxiimep6riodeau contraire,il n'estplussoutenulat6ralement I
et il pourrait s'inclinersi le modulede stabilit6transversale
6tait n6gatif.
Il convientdonc de s'assurerque, pour le d6butdu pivotement,qui est le
momentle plus dangereux,celui ori la r6actionde la cale et la r6ductionde
stabilit6sont les plus grandes,le modulede stabilit6est bien positif.
Pour ce faire, on pourrait appliquerpar exempleles m6thodesindiqu6es
pour I'echouage, maison pourrait encored6terminerlesconditionsde stabilit6
de l'6quilibreri I'aidedesconsid6rations suivantes.
I' I
,.i in,
Ftc.172
tta Utilisation descourbesBonjean 281
Frc. 173
282 Calculsde diplacementet de stab ift
sontrespectivement
lestangentes
desangles6iE ., iii'.
7, " T
BG et Bm sont les directions dans lesquellesun cil place en B verrait les
points G et m. On peut donc dire :
La conditionpour que le naviresoit stable,lors du lancement,au mornent
oi commence le pit)otenentsrurle bion, estqu'un cil placeau brion I apergoive
le centre de gravite G du navire au-dessousdu rn6tacentretransversalm de la
cardne.
La d6monstration prec6denteest valable pour tout navire echou6par un
point de la quille :
Un naviredroit echou6par un point B de la quille est stableou instable
selon que pour un ceil place au point d'echouage,G apparaisseau{essous ou
au-dessusdu m6tacentretransversalde la carene.
I,e modulede stabilitetransvcrsale
s'ecrit,d'apres(l):
IP .hz-P (ir.r-r)l
or, d'apres (2)
F: p.42. d'ori
rIr'
B s:
,.....\
B rB .tgmB E : 0".T. d'ori
)^
Gu:hz-?(1lr-r)
llr
lc
DE LANCEMENT.
INCIDENTS
u
a) Impossibiliti de dipart, m6me avec action du v6rin de pouss6e.
Causes possibles: pente de Ia cale insuffisante, mauvaise qualit6 du
lubrifiant mis en place sur les glissiires, affaissementde terrain.
- Remide : il faut r6accoreret remettre le lancementapris avoir effectu6
les rectifications qui s'imposent.
c)Arrdt du nauireaoecgite
- Causespossibles: cet incidentrisquesurtoutde seproduireau moment
ori le navirecommence a flotter par I'arridre: le modulede stabilit6transversale
i cemomentesttris faibleet peutdevenirn6gatifainsiquenousI'avonsrappel6
cidessus.Il estd craindreplut6t dansle lancementdit sur ( couettesmortes>
til y a en effetun jeu de quelquesmillimitresentrelescoulisseaux ou ventridres
{ir6essur les flancs du navire,et les cheminsde glissementlat6raux;ce jeu
n'existepasdansle lancementsur ( couettesvives)).
La coquepeuten souffrir consid6rablement. Quoiqu'il en soit, le redresse-
k mentdu naviredemanderadestravauxlongset co0teux.
L
ire Nota ; Un nond6part ou un arr0t confirm6ssont toujoursdes6v6nements
3raves(d6lai+o0t).
284 Calcals de diplacement et de stabilitd
d\ Cabanement
Frc. I ?4
e) Salut
CetincidentseproduitlorsqueIebrion arrived I'extr6mit6,4de l'avant-cale
avant que I'assiette normaledu navirene soit atteinte: I'avant du navire
s'enfoncebrusquement. On dit que le navire< Salue>.
Si les formesde I'avantne viennentpas choquersur I'extr6mit6,{de
l'avant-cale,si la hauteur de I'eau au pied de cetteextr6mit6est suffisante,
l'incidentpeutne pas€tregrave.La longueurde I'avantrale doit Ctresuffisante
pour r6duirecet incidentau minimum. Le cas6ch6ant,on pourrait diminuer
fe tirant d'eau,4 dt navireoour l'6viter.
;--\-'j
Frc. l?5
6
n
I
B
5
5
6
FrG.
176
F
lc Pour tracerla courbe(F), on peut op6rerde la maniire suivante.Partant
F d'une flottaisondroite, correspondant i un d6placement donn6,on cherchela
6 positiondesflottaisonsisocardnes successives r6guliirement6chelonn6esd'un
k angle0 (en g6n6ral,on prend 0 = l0').
Es Pour passerd'une flottaisond la suivante,on assimilela courbe(F) i un
arc de cercleentrelesdeux pointscorrespondants.
Soit y la projectionsur le plan d'inclinaisondu centrede gravit€suppos6
ot connude la flottaisonisocarinefL inclinEede nfr sur la flottaisondroite.
ri- La flottaisonFrLr, isocarine,inclineede (n+ l)fr, coupela flottaisonFL
ls
en ,4. LesflottaisonsFLet F[t sont tangentesd la courbe(F) en 1 et yr.
It sur Iepland'inclinaison, lesprojectionsdespointssuivants:
Consid6rons,
DN - M, centrede gravit6 d'une flottaison auxiliairedont la trace sur ce
ls
mdmeplan seraityy1.
ltc q
ol - 7', centrede gravit6de la flottaisonF'L', inclinbede n0 +
IE 2
ES La flottaison llr est parallile ii la flottaison F'L' et distante de cette
de derniire d'une quantit6 du 2' ordre. Les coordonn6es de M sont donc d la
limite cellesde y'.
lcs En conclusion, avec les hypothises faites, puisque l'arc de courbe 77'71est
ri assimil6d un arc de cercle, le triangle l/lr est isocele, M se trouve au milieu
tDs de y?t.
al
tr
Flottarron duxilirira X N1
n
rabaLtup sur un ptrn
5i
Y' ly
t't
*.'
Ftc. 111
On aura :
Aire de la flottaisonyyt : A - 12y + 12y' = 1(ty + ty'),
X d6signantla sommationpar la m6thodedestrapizeset ,t repr6sentant
l'6quidistancedescouples.
Supposons,par exemple,que les ordonn6espositivessoient cellesqui
correspondent au c6t6 qui seraimmerg6.
Nous pourronssuccessivement 6crire:
Moment d'aire de la demi-flottaisoncorrespondantaux / positifs, par
rapport d I'axelongitudinalpassantpar ?
: lY^. a, = n 2y'
f f t' )
ll y.ay.ax
J J' J2 2
Moment d'aire de la demi-flottaisoncorrespondantaux y n6gatifs,par
1
rapportd l'axe7: - iEy''
L
D'ori :
Moment d'aire de la flottaison?ilr par rapport e I'axe?
l
Mt d'aire(yyi : I lly' - Ly''l
(axe'y)
Tracd de la courbe (C) 291
PosonsyM : 6
M 6tant le centrede gravit6de la flottaisonyyr, le momentd'aire de cette
flottaisonpar rapportii I'axe7, pourras'ecrire:
Mt d'aire(ttr) = Aire . ,, d'ori
(axer)
Frc. 178
ln' t e'
'.ne,9/
Frc. 179
292 Calculsfu diplacementet de srabilita trti
Pourpasser du point C (inclinaisonnfr) au pointCr (inclinaison
(n+ l)&, I
on assimilela courbe (C) ri un arc de cercleayant un rayon 6gal au rayon
abl
mctacentriquecorrespondantd la surfacede flottaisonr (n 0 + !), inctinee
,\2/ dir
de n0 + l sur l'horizontale. r|pl
2 ral
Par exemple,on assimilela courbe(C) i une seried'arcsde cercle:
de Co ii Cro, avecrayon /5 ctri
de Cro ri Czo,lv€C rayon rr5
de C:o d C3e,&v€crayon r25,etc.
Les verticalespassantpar les centresde cardneprojet6s sur le plan
d'inclinaisonC,6"et C1,".,,a"
secoupenten .tlr"o", et I'on admetque :
I*
*!
CH1= (.fi, = 7 = -j (d'aprdsla formulede Bouguer,l
u*, " Y
I pd
o,6t^nt le momentd'inertie de la surfacede la flottaisonisocarine
d'inclinaisonn0 + !, par rapport i I'axe d'inclinaisonpassantpar son centre
de gravit6.
Calculonsla longueurdu vecteureC1. Nous voyonsque ce dernierfait
TP
un anglede i avecla parallilel ii la flottaison FL(nF).
z
Cettelongueurest 6galee : Ie
(l) ee; = 2eV : 2cIIr sin4 : 0 : ^"0*; 0
zr r.sl n- z-.sl n
2 ro+ : 2 V 2
L,e problime consiste donc d calculer les valeurs successivesde
Is
2
TXr
Flottarson
!.e'
d
Frc. 180
biliti Tracdde la courbe(C) 293
'l)fr. On admetque le momentd'inertiede la flottaisonisocardneF'L' inclin6e
|ayon po
de nff * i par rapport d l'axe projetant en ?', est le rn€meque le moment
din6e
d'inertie de la flottaison parallile, et tris voisine,dont la trace est 1l?r,par
rapporti I'axepassantpar l€ centrede gravit6de cetteflottaisonqui seprojette
en M.
Pour la flottaison lll, dont le centre de gravit6 est M, nous pouvons
ecnre:
\ = Iv'r 5.62, ou fr : I? - S.r2
or,
tl f ..3
= l t- a,
t, = ll y2.dy.rtx
JJ J 3
L'int6grationgraphiqueapproch6epar la m6thodedestraptzesdonne:
Frc. 182
296 Calculsde diplacementet de stabilili
Dispositionspratiques
c) Les ordonn6esy et y'des diff6rentesflottaisonsauxiliairessuccessives
se relivent sur le vertical du plan des formesen prenant I'intersectiondes
couplesavecles tracesde cesflottaisons(Cf. figure 182).
Mais,commele verticaldonnesur la droite lesdemi-couples de I'avantet.
sur la gauchede sonaxe,lesdemi-couples de I'arridre,on estoblig6pour relever
toutesles ordonn6esy et y' de reproduireen entierles diff6rentscouples.
b) si la r6servede flottabilit6 est faible, Ia flottaison du navire inclin6
atteinttris rapidementle sommetde I'anglequeformele pont sup6rieurcontinu
6tancheavecla murailledu navire.Autrementdit, d partir de la positiondroite,
dansla d6velopp6e rn6tacentrique, apparaittris vite un point de rebroussement.
Or, aux environs des points de rebroussement, la courb€ (C) diffire
notablementd'un arc de cercleet I'approximationobtenuerisquealors d'6tre
assezgrossidre;il y a un int6r6tri diminuerla valeurde I'inclinaison0 et, par
exemple,d 6tudier, au voisinagede ces points, des flottaisons isocardnes
€chelonn6es de 5oen 5o,ou m6mede 2,5"en 2,5'(ce casest rare).
La m6thodeLe Parmentierest appliqueeau moyende tableauxde calculs
tout pr6par6s.
c) On peut all6gerles calculsen op6rant de la maniire suivante: par
exemple,on fait les calculscompletspour la ligned'eau l0 H, correspondant
par consequenti la carine <<normale>>de volume Z Puis,pour les 6l6ments
relatifsaux lignesd'eau 8 H, 9 H et I I H, prochespar cons6quentde la l0 H,
on calculela position descentresde cardnecorrespondants en composantle
volumelimit6 ri la l0 H et le volumede la tranchecompriseentre la l0 H et
les lisnesd'eauci-dessus.
!3
5
r-
ll
E
n
E.
L
lc
7A8 9 10 l l
tt Lrqnes .lealr (oar vdum.. de ctrrines)
lr .ourbes odntoclren€t Dou. une
6 ((e"€c'|up']!.
:::i[,::ri"
Frc.183
rb
Supposonsen effet que, pour chacundesvolumesVrt, Vro, Vg,Vg,...par
lr exemple, correspondant aux lignesd'eau I I, 10,9, 8,...nousayonsd6termin6
DI par la m6thodeprec6dente, la positiondesdiff6rentscentresde cardneC6,,C;e"
Its Crr,...(fig. 183).
H. Si nousd6signonspar ,4 le fond de carinedu bdtiment,et par / la distance
lc de ce point d la verticalede I'un descentresde cardnepr6c6dents, il nousest
CI facilede tracerlescourbes/rc, /zv, /r0"...donnantlesvaleursde / en fonction
du volumede carine pour les inclinaisonsl0', 20', 30", ...
D'autre part, d6signonspar G, le centrede gravit6du bdtimentpour I'un
quelconquedes6tatsde chargementdu navireet par d la hauteurde ce point
au-dessus du point ,4, puis tragonsle r6seaude droites a sin l0o, a sin 20',
e sin 30',...
DE Supposonsmaintenantque, pour une situationquelconquedu bitiment,
LT nous voulions connaitre la valeur du bras de levier correspondante une
inclinaisondonnee,0 : 30ppar exemple.
ll suflit, pour cela,de porter en abscisse:
sur le graphiqueI : Ie volumede carine du bdtiment,d'ori ,{n,
)se sur le graphique2: la hauteura (ri l'6chelledes/), d'ori ,4m,
?sl puis
ouisde fairela diff6rencedesordonn6es correspondantes pour
oour I'inclinaison
de 30e,soit :
cst Brasde leviercherch6GK : mn = An - Am
ait
au On remarqueraque le trace du r6seaude droites c sinO n'est pas
indispensable,la multiplication de a par sin0 pouvant bien entendu 6tre
298 Calculsde ddplacementet de stabiliri
Frc. 184
Principede la mithode
On coupe la cardnepar une s6riede plans ( rayonnants) autour d'un
point R arbitrairepris sur I'axe de sym6triede la flottaisoninitiale, avecdes
anglesd'inclinaisoncroissanten progressionarithm6tiquede raison 0 (par
exemple0 : l0').
Pour chacunede cesflottaisons, non isocarines,c'est-ddire pour chaque
angle 4 : n . 0, on d6termine le d6placernent,les coordonn6esdu centre de
cardneet la perpendiculaireON, abaisseede O sur la verticale passantpar le
centre de cardneC, c'est-ddire sur I'axe de pousseecorrespondant.
Mithode des plans rayonnants 299
NOTA
L'ordinateurcalculepour chaquepoint R d6fini par la valeurde OR un
tableaudonnant pour les diversesvaleursde n 0, le volumede cardneZ les
coordonn6es du cenlrede carineX", Y",Z" etON.
oR : ...
ASSIETTE = .x mdtres
F Y z, ON v
0
lr
2V
30p - -@- -@
F rc . I8 5
f^' - -- -4'__ __
25 0@
CoLr.bes pal"toc^rane5
pour uhe ds5ieLre dornie
(por ex ast€tte = o lm) )
Frc. 186
COURBESPANTOCARENES
ASSIETTE 7,5m
ciTE l5,o degr€s
Centrede carene
Tirant d'eau P ON
x, v z"
Frc. 187
Mdthode DoYire 301
4.2I. MTTHoDEDoYtRE
Principede la nethode
Dans cette m6thode,on d6termine6galementI'ordonn6edu centre de
carinepar rapportd un planverticalarbitraireQZ, paralldleau planlongitudinal
de sym6triedu navirelorsquecelui-ciest droit, maisau lieu de consid6rerdes
s€ctions6quidistantesparalldlesaux flottaisons,on procddeau moyend'une
seriede plans verticaux6quidistantsparalliles au plan de ftf&encn QZ par
rapport auquelon prend lesmoments.
Soit deux plansAA' et BB paralldlesat plan QZ et passantpar lespoints
le plus ri droite et le plus ri gauchede la cardnecorrespondanti la flottaison
oblique/1.
302 Calculs de ddplacement et de stabiliri
Frc. 189
v=K.)"
Lesvaleurs6quidistantes
de la fonction sont donc
U*, d'ori
v . i t : 1 2 8 6 (K .U r)
1' 26 (K . U*) _ 1226 (K . Ui _ 1';6 (K. Ux)
d:
v 1 2 6 (.U) E6( u)
patmla distance
En d6signant connuedu point0 au plandesmoments,
il vient
oN:d-m,
Ainsi cettem6thode,commenousI'avonsfait rernarquerplus haut, ne fait
intervenirque les ordonnees,sansles carr6sni les cubes.Mais elle exigepar
contre un plus grand nombred'additions;un tableaude calculsest d reftire
pour chaqueinclinaisonet, pour chaqueflottaison,a-Fest chaquefois, en
principe,diff6rent.
Il faul noter que, dans I'applicationde sa m6thode,I'ing6nieurg6n6ral
Doyire utilisait la m6thoded'int6grationgraphiqueapprocheede poncelet,ce
qui le conduisaitii placerun peu diff6remmentla s6riedes plans verticaux:
dansI'intervallecf sont trac6sn plans 6quidistanlsde ,1.num6rot6sde I ri n,
maistelsque Iesplans I et z soientri la distancel seulementdesplans,4.,{,et
!d e
bes). 88. De plus,le plan desmomentsQZ estsitu6d unedistance1du plan lirnite
BB'. L
I dir
L des
mt la
), on
304 Calculs de ddplacement et de stabiliti I-es <<cra
4.23. cq
SOMMAI
CALCUL I
4.22. coMPARAISoN DEs MT.IHoDES DE CALCUL DESCARTNESINCLINIES, DANS
L'OPIIQUE EN PARTICULIERE'I BIEN ENTENDU,DES CALCUIS EFFECTUES(A LA
MAIN ) OU PAR ORDNATEUR Ord
calculs
Na
N('
Methodes Avantages Inconv6nients LiE
M€thode L€ Parmcn- Tres bicn adapi€e au calcul [,€ va-€t-vicntqu'elle imposeentre d6placa
tier manuel: ellepermet,pour un d€pla- lesmesuresct lescalculsnercnd pas No
cemelt dono€,avec uo nombre de cornmodcI'emploide I'ordinateu.. No
mesureset un volume de calculs Eo plus dc I'approximationdue No
rclativement faibles, d'obtenir les d I'imprdsion des mesurcs,elle des iso<
6l6menls de c.rdncs inclinaes en introduit des approrimationsde
projectionsur le vertical. princip€€t leserreursde chaquepas Nr
se repercutcntsur le pas suivant. DoYer
Elle ae donne pas I'abscissedu
c€ntre de carene(distanceau plan
transv€rsalpassantpar la PP ,R).
M6thode des plaos Est pr€cis€:il n'y a pas d'autres Dernandc un nombre important de
rayonnants erreun que ccllesducs i I'inpr€ci- mesur€s avant d'entreprendre les
Mesut!
siondesmesurcs et desintCgrationscalculs dont le volume est ties Produl
numfiques. grand.
SomE
Est parfaitemeniadapteeau calcul Ne fournit aucun resultat avant
InterF
par o.dinateuret exclusivement d I'achavcmcntdc ceux-ci.
celui-ci.
I'as
ct de stabiliti Its <<ctoss carves > 305
4.23. coMpARArsoN
DBsNoMBRES DEspRoDurrs,DEs
rorAux DEsMEsuREs,
SOMMATIONS, DES INTENPOLATIONS, EFFECTUfS DANS LES MTTHODES DE
CALCUL DES CAR.NES INCLINTES
X-INEES,DANS
DCTUES d LA
Ordrede grandeurdesparamitresutilists pour l'6ualuationdu uolumedes
calculs
Nombre de couplesde trac€ 20
Nombre de d6placements concern6s 4
Lignesd'eau arbitrairesentre lesquellesil faudra interpolerles
tlc impos€ entre d6placements 6
rbuls ne rend pas Nombre d'angles(de l0 en l0', de 10"ri 80') 8
i de I'ordinateur. Nombrede points R (m6thodedesplansrayonnants) 15420
roximation due Nombrede coupes( horizontales> auxiliairesutilis6es(m6thode
!s mesurcs, elle
roximations de
desisoclines) l)
I at€ bridvcment
Dontrer la Inul- Lescourbespantocardnes repr6s€nteespar la figure 183(Cf. paragraphe
cclles qui ont 6t6 4.18.)donnanti inclinaisonconstantez{n en fonction de Zou de P, selonles
dloudre le pro-
conventions,sont ce que I'on appelledes< CROSSCURYESr. On les utilise
surtout d bord desnaviresde commerce,ori ellespermettentau capitainede
tracerrapidementla courbedesbrasde levierde redressement dansun casde
chargementd6termin6.
Pour lesnaviresdont lesconditionsde chargement font variersensiblement
I'assiette,ellessont 6tabliespour diversesassiettes
types: un r6seaude courbes
306 Calculsde diplacementet de stabiliti
- X a s in 0
P
(l) GK :A n-A Gsin0 ou
- E z i sin 9, si 0 est faible
siette
[e.
TGK
P'
Frc. lm
llteur,
b7 d e
xition
is qui
Es).
rnir le
roduit
blisse-
othdse
Frc. l9l
tontre
Le Servicetechniquedesconstructions et armesnavales(STCAN)emploie
t quelquefoisla courbe<<MS >>,M 6tant le m6tacentretransversalinitial.
centre
On a alors,ainsi que le montrela figure l9l
(l) cK = MS + GM.sin 0 (formuledite de PRoHASKA)
308 Calculsde diplacementet dc stabilite
'70'
Varirtiorr & le sLabilit4 rdldudre (tetrre'MS' du h.as & lev,er du carple &
..dr.!!.m.nt t .h -fdd,on du f..hc bor4 d'un flottcw <rtndrique d g€ndrafn(.t
FrF.hd,.ul!F€3 iL tbtr!'.on Fo l-o
'nilllb
+=0,1
+ = 0,1-qz-qj
Frc.192
Les surF.ceshachuries
reprdsentent la perte
de surF!.ce
i! ld llottarson
Frc. 193
4.26. NFLUENCE
DEsFoRMf,sDEsExrREMrrts DUNAVIRE
suR LA srABtLtrE
INITIALETRANSVENSALE
COURBESDE STABILITE
TRANSVERSALE
II
(.
"il /- l
.,3 0 '
- -2 0 '
il
iu
o (6)
.-1v-7
iiaai!'
Oroite dirigde
Frc. |94
dJ axe F|c'li|le
Courbe en coordonndespolaires 3 ll
de laver(h a) srn0
gun
plan (L = 40 m,
Courbedesbrasde levier(rt a) sin 0 d'un notteurparallel€pipedique
rectangle
ruple I = 6 m, 7,4 : I.4 : 3 m) pour desinclinaisons allantde 0' i 180"
bilit6
En traEant dans le plan transversal passant par le centre de gravit6, la
courbelieu despiedsdesperpendiculaires abaiss6esde ce centrede gravit6sur
les droitesrepresentant lespouss6es successives pour desanglescroissants,on
obtient,en coordonn6es polaires,une premiire formede la courbede stabilit6.
Or, lespous#essuccessives ont pour enveloppela d6velopp6e m6tacentri-
que,c'est-d-direqu'ellessont tangentesd cetted6velopp6e.
On peutdoncencoredire quela courbede stabilit6encoordonn6es polaires
est le lieu g6om6trique dansle navire des projections du centrede gravit6 sur
Ingentesd la d6veloppee
les tangentes metacentrique.
La figure 195repr6sente, en coordonn6es polaires,la courbede stabilit6
d'un flotteur parall6l6pip6diquerectangle, pour desinclinaisonsallant de 0" d
t 80..
Etant donn6esa forme,la courbeen coordonn6es polairesest habituelle-
ment d6sign6esousle nom de courbeenfeuille.
Il y a autantde bouclesquede positionsd'6quilibredu flotteur,c'est-d-dire
que de tangentesmen6espar G i la d6velopp6e.
Cettecourbeest aussiappel6ela podairede la d6velopp6e m6tacentrique
par rapport au c€ntrede gravit6.
La podaired'une courbeest le lieu despiedsK desperpendiculaires OK,
abaissees du point fixe O (p6le)sur les tangentesd la courbe.
La courbedonn6eet sa podairesont tangentespour tous les points de
I'une ou de I'autre courbequi sont ii desdistancesdu point O maximalesou
minimales.Car le piedde la perpendiculaire abaiss6edu point O sur la tangente
5tz Courbes de stabiliti transversale
5.2. couRBEDEsraBlrrt
il
Bne d.levid rh-a) sin I
di
Plh -a\ sin€ fl
{r-a} fl
(r
o
& stabilitd (q.rrLe de tras de bvier R
R.rn!rq.re: sur cttte fo h lonaneua de
r'^,rc d; l'..j'alle des v-e* €68 i P toi' cene
de I'drle{e &s y Je h iorbe @: hs couvbe<
O* @ so* dohc id€$nqucs
Frc. 196
bras
2en
nte
l%).
tnte
ude
3, On
dres,
:rou 0l 90' 180"
, Plus (A)et (B)ont rnimeLangente
Ler courbes )r lbrrqrne
Frc. 197
Pt-a
ruple de
rtion du
pris (ftS.
il faut lo
La courbede stabilitE,ainsique nousvenonsde le voir, passepar l'origine
puisquele brasde levier(lr-a) sin d s'annuleen m&ne tempsque sin 0, donc
, on peut en m6metempsque 0.
Le coeflicientangulairede la tangenteOTri I'origineest 6gal d P(r-c),
ou i (r-a) si I'on considdrela courbede bras de levier.
314 Courbesde stabilitd transversale
= MA P(h- a\ sin0
tg a
- oM0-
LorsqueM tend vers0, c'est-d-direlorsque0 tend versz6ro, le point,{
tend versle point O,_lqs6canteO/4tend versl4_langenteOTen O d la courbe
de stabilit6,l'angleiOA: a.tend versI'angle'xoT: fl.
Nous avonsdonc :
,. .. P(h- a) sin 0
t gp = Il m rte [g d : l l m rte
0 ro 0 -o 0
de
6K = (h -0.) $n 0
I5veloDpie; cat'J
l4t=P{h a) srn0
0."t. u""O
@ e"*"u*
l;::t*g__
6Kr
6K
if
i i" 6
Frc. 199
cst une
lnt son
I couple
pantite, Frc. 200
316 Courbes de stabiliti transversale I
Mais il est facile de montrer d'une autre manidre que la forme de la courbe
de stabiliti, non seulementd I'origine mais pour les anglesfinis, uarie igalement
auecla torme des cuares mortes.
Nous avons vtt que la ualeurdu modulede stabiliti initiale ne d6pend des
formes du navire que par la surfacede la llottaison.
Au contraire, la courbe de stabilit6 fait intervenir I'ensemblede la carine
et mdme fes parties qui sont normalementau-dessusde Ia flottaison.
Soit deux navires ayant, I'un, les ceuvresmortes (A), I'autre, les euvres
mortes (B) avec la m€me cardne et le m6me centre de gravit6.
Les flottaisons isocardnesde FoLo et inclin6esde I'angle d, seront:
pour (A) : FrLr
pour (B): FiLi, cette dernidre flottaison 6tant plus immerg6e pour
compenserle d6ficit de pous€e produit par le volume hachur6 ,, non immerg6.
P( h a) s r nB
Frc.201
des
ane
__j*d:lv_
+
Frc. 203
qine
P' a M'
Frc. 205
courbe
$
-lRr
riq
^l
Frc.206
lc 2) Action du gouuernail
er-
rl t RappelonsI'action du couple inclinant produit par la manceuvrede la
barre.
Supposons, ce qui est le casle plus fr6quent,que le centrede grhvitEG du
navireest au voisinagede la flottaison.
Au d6butde l'6volution,la seuleforceen jeu estdue ii I'actiondu safran:
c'estIa forceN appliqu6eri mi-hauteurenvironde celui-ci,par suiteen dessous
de G (fig. 206); Ie navires'inclinevers I'int6rieurde la courbede giration
(banded tribord si l'on vient sur la droite, commedans le casde figure):on
dit que le navire< salue> (fig. 206 (a)).
Dis que la girationcommence, la r6sistance
de carine R devenantoblique
admetune composantetransversale R, dont le point d'applicationest le centre
de d6riveD, situ6en premiireapproximationii mi-tirant d'eaumoyenenviron.
CommeIe momentde cettederniire forcepar rapport d G estsuperieurii celui
lal
de N, le navire se redressepuis s'inclinevers I'ext6rieurde la courbeet reste
danscettepositionpendanttoute la giration (fig. 206 (b)).
s, Le ph6nomineinverseseproduiraitdansle castrdsparticulierori G serait
pe situ6en dessousde R, et de N.
ml Evaluonsle momentde chavirement,en negligeantN. Au cours d'une
lnt giration de rayon p d vitesseZ le navireest soumisd une acc6l6rationradiale
L. Lz force centrifugecorrespondante y .Y', M 6tant la massedu
p ""1 p
.PV2
navtre,ou en lonnes-polos-. -,
sp
(en unit6sS.I., I tonne-poids: 9,807kilonewtons).
322 Courbesde stabiliti transversale
ETUDE DE LA STABILITE
A PARTIR DES COURBES
DE STABILITE
Lescourbesde stabilit6sont d'une grandeimportancepour l'6tudede la
stabilit6d'un navire.
5 STABILITE STATIQUE
d
DU NAVIRE
ll
5
E 5.5. Ac-[oN sTATreuED'uNcoup|,E TNCL|NANT
rt
q
n
Frc.2Oj
STABILITE DYNAMIQUE
DU NAVIRE
,d.
Travail diveloppdpar un coupletournant d'un anglefini 325
lle que cecoupletournedanssonplan autour de O, d'un angle0.
Supposons
Dans ce mouvement, F et F' restenttangentsd I'arc de cercledecritpar chacun
Ire en A' et B', et I'on peut ecrire:
despoints ',{ et B, qui viennentrespectivement
d6
h€. TravailaccompliparF = F .Q: f . Oe. e
fart Travail accomplipar F : F' GF = F . OB. 0
lion d'or)
Travaildu couple: F .0 (OA + OB) : F. AB.0 : M.0
Ent
Enr Si un corps tourne sousI'action d'un couplede plan invariablemais de
ryle moment M variable, le travail 6l6mentairedu couple pour une rotation
t de infinimentpetited0 est,d'aprdsce que I'on vient de voir :
dT = M . d0, et pour une rotationtotaled'amplitude0, le travail
est :
r = | M.de.
Appliquonsce r6sultatau navire.
Stabiliti dynamique
d,unaoire
On appellestabiliti dynamiqu€ du navirepour I'inclinaison0, la ualeurdu
trauail risistant fourni par le couplede rcdressementquand on amdnele navire
de la positiondroite e I'inclinaison0.
Ce travail a pour valeur
r: e<n-osino.do
!'
Celle-cise trouve repr6sentee sur le diagrammede stabilit6(ng. 209 (b))
par I'aire hachureeOA0. Elle s'exprimeen tonnes-mitres(tm).
Si doncon veutamenerle navirede la positiondroited la positioninclinee
0 transversale isocarine,Ietravailmoteurn6cessaire sera6galau travailr6sistant
chang6de signe.
La stabilit6 dynamiquedu navire est en causenotammentlorsquece
dernierreqoitun chocext6rieur,sousI'effetde la houlepar exemple;le navire
acquiert,de ce fait, en partant de la position droite, une certaineforce vive
E n 22, et il s'inclinerajusqu'dun angle{l tel quele travaildesforcesextErieures
I
ait prisunevaleurT= )2 m V'
z
passives,
En n6gligeantles r6sistances les forcesext6rieures selimitent au
seul couple de redressementet f se r6duit d la stabiliti dynamiquedlfinie
pr6c6demment pour I'inclinaison0.
Ellet dynamique
d.'uncoupleinclinantpermanent
P( h- a) s i"e
(T)
83
Frc.2l0
Frc.2l I
P( h- a) s inB
e
o 8o 8t
3 u". \Angle limrte de
An96 critqtre de sttblitd
dynlmque or angle & chavrrnnert dymmque
; chwirement dynrmrque
3 Ftc.2l2
Couplecritiquede stabilitddynamique
ou couplede chauirement
dynamique
t
Pour comparerentreelleslescourbesde stabilit6desnavires,on convient
de caract6riser la stabilit6dynamiqueen consid6rantdescouplesinclinantsde
r momentconstant.
Parmicescouples,il en estun, od, po.urlequellesdeuxairesodE et EMF
sont 6gales: ainsi que nousI'avonsw pr6cedemment, tout coupleconstantde
3 moment sup6rieurou 6gal ii od, agissantdynarniquernentsur le navire,
I provoquerale chavirementpuisque la force vive acquisepar le navire le
I conduiraau moinsjusqu'riI'inclinaison0, correspondant d l'6quilibreinstable.
a Ce coupleporte le nom de couplecritiquede stabilitddynamique, ou couplede
chaDtement dynamique.
On le d6finit en g6n6ralpar la valeurde I'angle0r qui est l'anglecritique
de stabiliti dynamiqueol l'anglede chaoirementdynami4ue-Il est le plus souvent
comprisentre2U et 25.
Nous appellerons0o I'anglelimite de chauirement dynamique.
330 Courbes de stabilitd transversale
Frc.213
P( h- a) s ing
Ftc.2l4
Actiond'un choc
Supposonsque le navire, initialementdroit, regoive,p€ndantun temps
trds court, un choc lui communiquantune certaineforce vive, par exemplele
chocd'une lamesur la coque.Aprdscelui-ci,le naviren'estplus sournisqu'au
seulcouplede redressement.
Ddtermination
de I'anglecritiquede stabilitddynamique 331
aireoA0 : U, : 6nergie
cin6tique
)Z ^
Le navirerevientd la positiondroiteparun mouvement pendulaire amorti,
par suitedesr6sistances passives,ainsiquenousI'avonsvu.
Cequi precddenousmontrequ'unchocferachauirerle nauires'il correspond
ii une 6nergiecin6tiquesup6rieurei la r6servede stabilit6de ce dernier.
Dans ces conditions,un navire soumisd I'action statiqued'un couple
permanent,donc ayant une r6servede stabilit6diminu6e,peut chavirersous
I'action d'une lame qui 6tait dans I'impossibilit6de le faire chavirerlorsqu'il
6tait dansune situationnormale.
De m€me,un coupleinclinant d6termin6produit, lorsqu'il agit brusque-
ment, une bandebeaucoupplus grandeque s'il est appliqu6progressivement.
Il peut memeprovoquerle chavirement,alors qu'appliqu6graduellementen
partantde la valeurz6ro,il n'aurait d'autreeffetque de maintenirle navireen
6quilibrestabledansune positioninclin6e.
Un naoirepeutcourirde rl.isgrauesdangerslorsqu'onle maintientsousune
inclinaisonimportante.La r6servede stabilit6est consid6rablement r6duite,et
un coupleinclinantsuppl6mentaire qui, sur le naviredroit, ne produiraitqu'une
l6gdreinclinaison,peut 6tre suflisantpour provoquerle chavirement.
En cons6quence :
Si I'on doit chargeri bord d'un navireun poids susceptible de produire
une bandeimportante,il convientde l'embarquer progressivement, doncde ne
pas le larguer brusquement,car alors il agirait dynamiquement,mais au
contrairede mollir lentementl'6lingued laquelleil est suspendude fagonque
la chargesuiveen quelquesorte I'inclinaisondu navire au fur et d mesure
qu'elleseproduit.
On ne devra,sousaucunpr6texte,donner au navire,par le moyend'un
transportde poids,une bandeprononc6esusceptible de ne lui laisserqu'une
faible r6servede stabilit6.
Enfin,si un navireen marcheestd6jriri la bande,on 6viterade manceuvrer
brusquementla barre,cettemanceuvre provoquantun coupleinclinantimpor-
tant.
a
o
u
Frc.215
aireodFB:+ h
D6signonspar c, I'angle,iBF. Nous pouvons6crire:
h = (a - o').9o, d'ori
n *n ' n2 - n'2
ai reodFB = -' -" (a-a'ltgd = soit
-.tE2-
d.
. a2 - a'2
A: -.ts .d . d'ori
2-
, l, 2A
a = l a- - -
Y tgc
I
h=(,-
f.
Ia . _ _
zA\ttst,
V tg c,/ -
la e
q P(h-a)sin
It
ts
ic,
it
ire
Itlrr.h i*r {
o
1 7!di&r
F rc.216
-AA
s 57,3ab l!
2) Courbede brasde leuierdu couplede redressement
Nous avons 6galementrappel6plus haut que si un corps tourne sous
I'actiond'un couplede plan invariablemaisde momentM variable,le travail
6l6mentairedTdu couplepour unerotationinfinimentpetitedd,est:
dT: M.d0
Pour une rotation totale d'amplitude9, le travail est:
le
7= | M.d0
Jo
Or, M, moment du couple de redressementdu navire, GK 6tant le bras
de levierde ce couple.peut s'6crire:
M : P. GK, d'oi, P 6tant constantet GK variable:
lo f0
@ r:l P .GK .d q :P l GK.d0
JQ ./O
6 K= (h -a )se' n
s5 t
1 ral''
1 drgtd- a'n*r.!
Ftc.2l7
alc Calculde I'aire d'unecourbede stabiliti transversale 335
T
le travailfournipartonnepouramener
que: . c'est-d-dire
On remarquera
le navirede la position droite ri la position inclin6e0', est 6gal ii I'aire de la
courbede brasde levierdu couplede redressement 6valu6een mitres.radians,
.A'
SOlt-.
)l,JaD
^
0u
a^l
4) - I'angle0r pour lequelle brasde levierredevientnul,
5)- I'angledechavirement dynamiquequi esteng6n6raltris peusuperieur
I
It
l'
a2
Avantagesel inconvinienlsdesdiversesformes de courbes JJ I
DI
6) - la stabilit6dynamique,mesur6epar I'aire de la courbede bras de
!t
levier GK, au coeflicientP prds,de 0" d 0f.
la plusimportante.
C'estla caractdristique
sont interd6pendantes
Toutes ces caract6ristiques et I'am6liorationdes
unessetraduit g6n6ralementpar I'alt6rationdesautres.
A) - Au point de uuestatique,l^ donn6eprincipaleest la stabiliteinitiale
par (r - a).
caract6risee
I
I
lr,.
pI
D.
F rc . 2l 8
ES
r =2 , I I
dar
pa
V P(r a) m(
I 6tant le moment d'inertie du navire (2 md2) par rapport d l'axe
longitudinalpassantpar son centrede gravit6.
Un bitiment ,t<bon rouleur>>est d la fois un navire qui a des roulis
amples(stabilit6relativementfaible, donc faciliG e prendrede grandsangles
d'inclinaison),et un navirequi a desroulis < doux > c'est-d-direlents(grande
p6riodede roulis)et provoquantde faibleseffortsd'inertie. 5.1
2) maisla donrulela plusimportanteestla riseraedestabilit6.C'estellequi
dansles questionsde s6curit6d la mer: le bitiment qui
est le facteuressentiel
chavirep6rit en g6n6ralsousl'action d'un effort dynamiqueviolent (coup de
mer) qui absorbeune r6servede stabilit6d6id fortementdiminu6e.
g
le
rx
rt
tt
h
d
oulis
Dgles
ande
5.13.srABrLrrENtcATrvE
lc qul
ll qul LF,(r _ a) NFJGATIF
rP de
Comme on le sait, (r-a) repr6sentela distancequi s6pareIe centre de
gravit€ C du navire du m6tacentretransversalm, sur la verticale CoG, Co 6tant
le centrede cardnedu batiment droit. On a donc:
(r-a1: 6^
Le (r - a) d'un bafiment normal est toujours positif
Il peut arriver, par suite de circonstancestrds d6favorables,qu'il devienne
n6gatil Cela signifiealors que le point G est pass6au-dessus du point m, soit
r6ellement.soit virtuellement.
- riellement, par suite de I'embarquement ou du d6placementde poids
vers les hauts : surchargedes ponts sup6rieurs;givrage dans les hauts, glace ou
neige sur les superstructureset les matures, noyage des compartiments des
hauts par paquetsde mer ou tuyautagescrev6sou encorepar manchesd'incendie
d6bitant pendant un long espacede temps.
- Dirtuellement,par suite de I'effet d'importantes cardnesliquides avec ou
sanscommunication directe avecla mer, d la suite d'avariesgravespar exemple.
Le module de stabilit6 initiale transversaleP(r - a) devient, apris d6place-
ment de charges vers le haut ou apris surcharges, avec cardnes liquides
communiquant avec la mer :
(r- a)
(l) P(r-c) - 2pe - Zni - 2 nsd2<0
:tombe
m0me Cette diminution de la valeur du module corresoond i un d6olacement
grande GGr de G vers le haut :
g€m€nt 1.2nsd2
2oe 12ni 2pe Eni 12nxl2
UUt:
p P P
reserve
que la (composante
reelle) (composante
virtuelle)
340 Courbes de stabiliti transversale
Stah
Pour une charge d6plac6e,e repr6sentele d6placementvertical; pour une
surcharge,e repr6sentela distance verticale entre le m6tacentre de tranche et
la position finale.
L'in6galit6( l) peut encores'6crire:
(r-a)-CGr<0, soitGGr > (r-a) s3t
\€l
Si nous admettonsen premiire approximationque la composante
virtuelle du deplacementde G vers le haut resteconstantequelle que soit
I'inclinaisondu navire, ce qui n'est pas le cas, la courbe repr6sentativedes
variationsde la correctionau brasde levierGK du couplede redressement est
une sinusoi:deGGr sin 0 dont le coefficientangulairede la tangented'I'origine
estGGr.
Ce coefficientd'aprds I'in6galit6ci-dessusest sup6rieurau coeflicient
angulaire(r - a) de la tangente:i I'origined la courbedu brasde levierGK du
couolede redressement.
de
or
rd
la
(l
c
La courbe(l) des GK, corrig6epar la sinusoi:de (2) GGr sin 0 donnela
nouvellecourbe(3)desbrasde levierdont le coefficientangulairede la tangente ni
d I'origine,6gal au nouveau(r-a), estdoncn6gatif. o(
Le navireest en 6quilibreinstabledansla positiondroite et se stabiliseri P
I'anglede bande0r, d'un bord ou de I'autre.
Ses caract6ristiques de stabiit6 sont r6duites.Sa r6servede stabitit6, d
repr6sent6e sur la figure220par I'airede la courbe(3) compriseentrelesangles
0r et d:, estamoindrie.
Sonroulisde part et d'autrede l'angled'6quilibre0r est( mou ), car pour b
une mdmevariation /0 de I'inclinaisond partir de 01, I'accroissement de GK n
est plus grand en E sur la courbe(l) qu'en B sur la courbe(3). En effet, si , d
et 5'sont lesanglesform6savecI'axedes0 par les tangentesresp€ctivement a d
la courbe(l) €n E et d la courbe(3) en B, on a 6 > 6'. t
Un coupleinclinantrelativementfaible,tel queceluiprovoqu6par I'action
de la houle ou par la maneuvre de la barre, par exemple,peut redresserle
navireet le faire passeri la bande01 de I'autre bord.
Ce qui precddemontreque
Eient
Kdu
Fta.22l
unp
Grd
met
deu
d'in
plu
de
col
mO
Ia
de
01 \\ bo
\t,
lfl
bo
€1
q!
qr
vt
( c)
{. u
to la
Ftc. 222 o(
:
Ftc.223
Babord
6 K< o GK> O
I
ll
6 K> o
6K< o 6 X >o
6K < o
Frc. 224
Centrede grauitifctif
Des additions, soustractions,d6placementsde poids se traduisent en
particulier,par suite du d6placementdu centrede gravit6 qui en g6n6ralen
r6sulte,par une modificationde a.
Soit dr et d2, lesvaleursrespectives
de a, avant et aprdscesmouvements.
O na:
(uz c1) : distanceverticaleentreGl et Gz
(sur la figure226,pour plus de simplicite,on a supposeque G2setrouvait
sur la ligneC6G1).
D€signons,commeprec6demment, par GK, les brasde levierdescouples
de redressement. On voit que:
G 1 K 1 = /1 - c 1 s i n d
G 2 K 2 = /2 - c 2 s i n 0
L Mdthode d'itablissement de la courbe des bras de levier 349
ls
l€
le
le
't- - - -
ra
ii
it'
,
nt *.1l
DN
bs
ii
Ftc.226
f
r
(/t et Az 6tant relevessur le r6seaudes/ (< crosscurves>) donn6par le
Devisd'Armement,pour lesd6placements respectifsPr et Pz et I'angle0. Voir
figu,re227).
nl
A rdltrcr) o. 3in 0 (matr.:l
DU
UN
DDS
en
le n
nts.
d'oi :
GzKz = GrKt I (/z /r) - (az - ar) sin 0
On pourrait obtenir la courbe des GzKz d partir de la courbe des GrKr
en effectuant les deux corrections
+ (/2 - Lr) eL - (az - ar) sin 0
Mais on peut encore6crire:
GzKz = lz - ar sin 0 - (d2 - dr) sin 0
Si I'on connaissait(/2 - ar sin 0) : GrK', une seulecorrection serait
suffisante:
GzKz : G tK' - (d2 - dr) sin 0
t-
I
(
I I
I
I
I I
Ftc.228
.- i- \
dr '(-t"
& ldi.r
a". t,-
re"lr ".
-/
Fta.229
NOTA
Oi place-t-onle point G'?
On place le point G' le plus bas possible,c'est-d-direque I'on prend
g6n6ralement pour a' la valeurla plusfaiblede a (navirede guerreen surcharge)
que I'on arronditau mitre inf6rieur.
Cettepositionde C'presentelesavantages suivants:
a) elle permet de n'effectuer que des corrections soustractives
- (a - a') sin 0 = 6a sin 0, plus facilesi faire graphiquementque des
correctionsadditives.
b) elledonnedescourbesde brasde levierfictifs G'K' trdsvoisinsdesbras
de levierr6elspour le bdtimentde guerreen surcharge,c€ qui est trCssouvent
le casen tempsde guerreet aprdsavariesde combat.
Centrede grarsitduirtuel
La positiondu centrede gravit6 r6el G du navire est d6termin6epar la
r6partitiond bord despoids solidesou consid6r6s commetels.
Cependant,commeon I'a vu, un poids liquide p pr6sentantune surface
libre, faisait apparaitreun effet de cardneliquide, se traduisant,au point de
vue stabilit6,par un deplacement fictif versle haut du centrede gravitede la
masseliquide6gald r' pour une petiteinclinaisonet 6quivalentd une 6l6vation
virtuelledu ooint G du navirede la ouantit6
GGt=r'. 2=n'i
PP
On a vu 6galementqu'une communication franche de I'int6rieur du navire
avecla mer d la flottaison,en plus de I'introductiond'un poids p d'eau ri bord
aveceffetde carine liquide,donnait naissance d un effetde librecommunication
lie ri celui de cardne liquide et 6quivalent i une nouvelle 6l6vation virtuelle du
point G de Ia quantit6:
r sd2
G rG z
!d
F)
ES 1",--tu-.'''..
ES
aas {pt i
-, _-i
."=
l"u=-tr;--r.*-+:!1t
nt i
o S tB
Fro. 230
'la
Comme nous I'avons vu, le graphique du r6seau des courbes
lcc G' K' = / - a'.sinO comprendune s6riede sinusoides 6galementespacees
de qui permettentde tracerrapidementpar interpolationla sinusoidecorrectrice
,la (fig.230):
ion
F s-; s--,r2-l
- (a , a ') si n O= -l (c-a' ) + ' !+ 1- " lsinO
L P P)
Des abaqueslogarithmiquesp€rmettentde d6terminergraphiquementet
Yrre un par un avecune approximationsuflisante,les facteurs
ord ni nsd2
lion
PP
r du
sousr6servecependantque les dimensionsa et b de la surfacelibre des
cardnesliquidessoientappreciables.
Les quantit6sni et tsd2 peuventd'ailleurs€tre calcul6esd I'avancepour
chaquecompartimentou pour chaquecale.
ibre On admetque,en premiireapproximation,cesquantitesrestentconstantes
quelleque soit I'inclinaison
0 du navire.
Bandeprisepar le nauired la suitede moutements de poids
Ainsi que nousI'avonsd6jd6tudi6,si, par suitede mouvements de poids,
Ie centrede gravitE(r6elou virtuel) du navireest d€placetransversalement,le
ntre
b6timentprendde la bande.
iant
Or, nous avonsvu qu'apris d6placement transversalet horizontal, par
rapport au b6timentdroit d'un poids p, le bras de levier GK du couplede
ddre
redressement, pour un angled'inclinaison0, prendla valeur
b>.
fion
rinee
GK -4.cos0
P
nent
cc la Danscesconditions,la courbed6finitivedesbrasde levierr6elsdu couple
de redressement
du navireinclin6,seraobtenueen corrigeantla courbedesGK
354 Courbes de stabilitd transversale
z
k
la
9
k
0,6 i
,":":y
/,,
I
;
:l
'- l
x
J
t
-e
:--
v
v
'3
3 0,6
J
-
5
0a
b
:-\
-l
;l ri.
I
Frc.2l l
Nota : Le canevasci-dessusn'a qu'un caraclire iDdicatif et ne doit donc pas 6tre calqu6 pour 6tre
utilise d bord.
b Mdthode d'6tablissement de la courbe des bras de levier 355
alcul
Dles,
dans
ment
ouler
i une
Chapitre6
, cela
CRITERESDE STABILITE
6.I. GTNf,RALITES
*l
q
G K=l=(/r-a)sin0
P
et, par cons6quent,au lieu du momentd'un coupleinclinant M, le bras
It
de levierinclinanti, ainsique nousI'avonsd6ji fait remarquer.
P'
dla
ience
leurs
rit6
PRINCIPAUX CRITERESDE STABILITE
oj€t6,
|sd e
I - CRITERESTYPE MARINE DE GUERRE
alrit6
itdres
It les
hines
6.2. a) PouR LE NAVTRE
rNTAcr
[€ de
ion >
onale
lcr le
antre
t ont
Ede
Ftc.232
360 Critires de stabiliti Ris
d
Il s'agit le plus souventde verifier que le compartimentagede la coque li
permet au navire de rester d flot et de rejoindre un port, au besoin ri la
remorque,apris une avarie se traduisant par une briche dans la coque de
largeurdetermin6e,6galepar exempled l5 % de la longueurdu navire. F
L'ensembledes installationsdu bitiment est congu pour 6tre en mesure s
de fonctionnersousune gite permanentede l5o,en esp6rantqu'il pourra encore l
en €tre ainsi sous une inclinaison passagdrede 20 ri 25'. I
6i1il6 Risumi 361
ment
s par II -CRITERES MARINE DE COMMERCEPOURLE NAVIRE INTACT
nents A 167de I'OMCI (aujourd'huiOMI) (novembre1968)
(R6solution
rande
6.3. RFsuMt
6 tr 15. 2V 3e w 45" 5f 60 1V 75 8e 9f A
blh blh
JA 0, t l 0 ,1 2 0 ,1 2 o,t2 0 ,1I 0,10 0,09 0,09 0,07 0,05 0,04 0,03 0,01 20
t0 0,07 0,tI 0 ,1 2 0,t2 0 ,1I 0,10 0,10 0,09 0,07 0,05 0,04 0,03 0,01 l0
5 0,04 0,07 0,t0 0 ,1 I 0 ,1| 0,tI 0,t0 0,l0 0,08 0,07 0,06 0,05 0,03 5
0,02 0,04 0,07 0,09 0 ,1I 0,1| 0,tI 0,10 0,09 0,08 0,07 0,06 0,04 3
, 0,01 0,03 0,(X 0,06 0,09 0,1| 0,tI 0,1I 0,10 0,09 0,09 0,08 0,06 2
l5 0,01 0,02 0,03 0,05 0,07 0,10 0,1I 0,l l 0,1| 0,1I 0,10 0,10 0,08
0,01 0,0t 0,02 0,03 0,05 0,07 0,09 0,l0 0,12 0,l 3 0,t3 0,l 3 0,r3
0;t5 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,05 0,07 0,08 0,t2 0,15 0,16 0,16 0, I 7 0,75
0,5 0,m 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,04 0,05 0,09 0,t6 0,I8 0,21 0,25 0,5
0,3 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,03 0,03 0,05 0,1I 0,19 0,27 0,42 0,3
F,
0,2 0,m 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,07 0,r3 0,2't 0,63 o,2 *
0, 1 0,00 0,m 0,m 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,01 0,04 0,06 0,l4 0, 1
Frc. 233
F
6 = ,l , -- coefTicient parall6l6pip6dique
de remplissage du compartiment:
IDN
rapport du volume total du compartiment d celui du parall€l6pipdderectangle
qui lui est circonscrit.
c) Il ne sera pas tenu compte, dans les calculs, des compartiments pour
lesquels,pour une inclinaisonde 30':
aubK,/6 <o,ot /^i,
(
&
N,
t
d "/'at
g.
14
t1
'f'
Ftc.234
I
366 Critires de stabiliti
n':t(t.r y)
16: : 6,un, le rayon m6tacentriquetransversalde la carine liquide
U
correspondant i la flottaison/61o. D'ori :
ph'sinl=o i (r + e : a. * o
#)''. ot!(r f)'i"
Cette relation Deut encore s'6crire sous la forme :
...
-o .tbh.b b (. ra20\ sind
i\,* z )i
ou encore,en posant
sin0 /. te'z0\b
1 2 \'':2 )i :"
Ph'sin0 : M6: a. u b.K
Si le compartimentconsid6r6n'a pas la forme d'un parall6l6pipdde
rectangfe,en d6signantpar I, b, h,les dimensionsdu parall6l6pipiderectangle
qui lui estcirconscrit. on peut6crire:
(pi'sin 0) r6el < ph'sin 0 (donn6par la relationci-dessus),
soit:
(ph' sin 0) rEel : m . ph' sin 0, avecm ( l
t; l"
nosen =U/_-l =
La R6solution
Jd
d'oi
M fs:aobX r/6
Etablissement des courbes de stabiliti 367
^I' :
cotg d1 ;
n
Le centre de gravit6 du liquide se d6place:
l) de 0 :0 d 0 : 0t sur I'arc de parabolegogr,
2) de 0 : 01 d 0 : 90p (flottaisonllr), sur l'arc de parabole ggt
Comme nous le voyons, tout se passecomme si nous avions affaire d un
flotteur cylindrique e g6n6ratrices perpendiculaires :i la flottaison initiale,
flottaison qui dans le premier cas est/o/o, dans le second/z/2.
Nous nous trouvons :
l) dans le premier cas, si I'angle d'inclinaison 0 consid6r6 du navire est
plus petit que 01, c'est-d-dire si
szA=r"o(t.*t}:_el)
ri 6tant le rayon m6tacentriquetransversalde la flottaison initiale
consid6rer,soit la flottaison/zlz.
0:
ph,sin .li - #( + elt!)cote0]sin
g
"yli
: " i,liif^*
"Tu-,ini,('."ry1)]
368 Critires de stabiliti
- , fcos 0 /.
=a)).D.Dt- . ts.0\ cos0 / . cots2 d\l
tt+-tl
L 8 \ blh/ r 2( b/n) z\ 2 /l
: a-u.b.K, et en tenant comDte du < coefficient de
remplissage>
:a .u .b .K ,/6 .
!o
B> 3o..1
Frc. 236
M " = o. o2' io ( * c - 4 \
r\2 1
6.7. REsuMf
DE STABILITf pRopREMf,NTDt'ts
6.8 . CRITDRES
pouR LE
6.9. cALcuL DELA couRBEDEsBRASDELEvtERDEREDRESSEMENT
NAVIRE INTACT
able-
l des
filets
l.
t qur
ivent
n cas
Chapitre7
CALCULATEUR
DE CHARGEMENT
7.1. L'oRDTNATEUR
----
I
I
I
"t
dofln{es I
I
I
I
I
I
I
PAr iphdnque3,
Enlrees t Sort,es
- Lecters & tuhans l-Ecrans cathodiqoes
- L€cteurs de caractAres i de ,{irual,sat,on
hlg^ilisabhs t-lhpr'drnLes
- eLc -Trer de courbcr et
FtG.237
DEFINITIoN :
L'ordinateur est une machine automatique capable d'effectuer des op6ra-
tions de traitement d'informations conform6ment d des s6quencesd'instructions
p16alablement
fournies.
L'ordinateur 375
Une s6quence
compldted'instructionsest appelEeun programme-
DESCRIFTION:
Lesdiff6rentssous-ensembles d'un ordinateursont les suivants:
l) des < piriphiriqres >, consid6r6ssouvent comme 6tant externesi
I'ordinateurproprementdit, permettantle < dialogue> entre I'utilisateuret
I'ordinateur:
a - I'utilisateurdonned I'ordinateurlesinstructionse ex6cuter,ainsique
les donneesi traiter. Il peut 6galementdonner des ordres de contr6le de
fonctionnement;
D I'ordinateurtransmetaux p6riph6riquesles r6sultatsde traitement,
ainsi que diff6rentssignauxde contr6le.
permettantde stockerles informations:
2) desmdmoires,
a - m6moiresde programmescontenantles s6quences d'instructionsd
r6aliser;
b - m6moiresde donn6es,contenantlesdonn6esen coursde trait€ment.
3) une unit6 centale de taitement (Central ProcessingUnit ou C.P.U.).
On la d6signesouventsimplementsousle nom d'Unit6 Centrale.
C'estle < c€rveau)) de I'ordinateur,siige de son< intelligence>>,alorsque
sesorganesdessenset sesmembressont les ( p€riph6riques > (n'oublionspas
cependantque Ie vrai cerveaude I'ordinateurrestecelui de I'homme).
C'estlui qui executelesop6rationsarithm6tiques et logiquesde traitements
et dirige le fonctionnementdes autresorganesde I'ordinateur,tels que les
m6moires,etc.
Pourcefaire,il travailled'unemanidresynchronis6e et contr6l6eau rythme
d'une < horloge>r,selonle cyclesuivant:
- lire en m6moireune instructiond uneadresse donn6e,et la placerdans
(
un registred'instruction >;
d6coderI'instructionainsidispos6e dansce dernierregistreet ex€cuter
I'ordre qu'ellecommande.
reprendrele m6metravail avecI'instructionsuivanteen memoire,et
ainsi de suitejusqu'i la derniire instructiondu programmei ex6cuter.
fondamentale
La caract6ristique du fonctionnement
de tout ordinateur
est c€ modede travail siouentiel.
Remarque :
On appelle< le logiciel>>,Ie ou les programmesn€cessaires i l'execution
d'un travaildemand6 d I'ordinateur.
Le mot am6ricain< software), utiliseii I'origine pour cetted6signation,
n'a plus d €tre employ6ri la placede logiciel.
Il en est de m6mepour le mot ( hardware> qui signifie< quincaillerie>
et qui estparfoisutilis6pour d6signerle mat6rielinformatique.En franqais,ce
termen'a pasii €tre utilis6: le mot correctest ( mat6riel).
La capacit6d'une< m6moirer>,c'est-d-direla quantit6d'informationsque
cette dernidrepeut contenir, esi g6n6ralement mesur6een (( octets> ou en
multiplesd'octets,I'octet6tantun caractire(lettre,chiffre,signedeponctuation,
ou tout symbolegraphique)cod6avec8 chiffresbinaires.
7.2. LE MINtoRDtNATEUR
nt I* micro-ordinateur
n. 7.3. LEMICRO.ORDINATEUR
r,
I€ t- I
Donn&s renouvebblee
!s I
l
(RAll en gineol
D€ l
E, l
I
nt I
I
I
.s I
I
lt. I
I
ui
l
Clavier
;1,
Bloc d,aqramne d,un mcro - ordinateur
(cakutAteur de charcpm.nL)
:r t
ce Frc.238
oe
en I* micro-ordinateLr estun ordinateurdont lesprincipauxorganesconstitu-
n, tifs sont r6alis6sen circuilsL.S.I.:
4, un composantL.S.L sp6cial,d6sign€sousle nomde <<mitoprocesseur,>
r6aliseles fonctionsd'unit6 centrale.
b) desROM (ReadOnly Memory)et desRIM (RandomAccessMemory)
constituentles m6moires.
l-EsROM, qui constituentdesm6moiresd la lectureindestructible,sont
d6sign6es en frangaispar le terme<<m6moiresmortes)).
Les RAM, accueillantdes informationsfugitivesou temporaires,6crites
lar puis effac6es,sont, par opposition avec les m6moiresmortes, appel6esen
rc, frangais< m6moiresvives>.
sontconstituees
c) lesinterfacesd'entr6es/sorties par descircuitsqui, aprds
lrs
its avoir6t6r6alises en logiquefaiblementint6gr6e,ont 6t6progressivement r6alis6s
en L.S.I.
CALCULATEURDE CHARGEMENT
7.4. DDFINITIoN.
DEscRIPIroN.
UTTLISATIoN
A - CHARGEMENT ET STABILITE
Ainsi que nous I'avons vu dans cet ouvrage, les calculs se rapportant aux
problimes courants de stabilit6 d'un navire d6termin6, n6cessitenttrois types
de donn6es,d€pendant :
a) de la g6om€trie de la structure interne du navire: emplacement,
dimensions,position du centre de volume des capacit6s,cales,soutes,ballasts,
elc. Ces donnies sont lixes.
b) de la g6om6trie externe des cuvres vives, c'est-A-direde la cardne,
droite ou inclin6e, fonction du tirant d'eau moyen, de I'assietteet de la gite.
Cesdonn6essont normalement fournies par lescourbesou tableshydrostatiques,
ainsi que par les courbes Bonjean.
r) - du chargement: position du centre de gravit6 du navire ldge, des
poids ajout6s ou retranch6s, existence de carines liquides, etc.; du poids
sp6cifique corrig6 de I'effet de la temp6rature dans le cas des chargements
liquides; du poids specifiquede I'eau de mer. Cesdonnies,sauf la premiire bien
entendu,sont variables.
Les donnies a) et b) et la position du centre de gravit6 du navire ldge,
fournies par le constructeurdu navire, sont misesen m6moire dans le programme
r6alis6par le programmateur du calculateur, les donn6esvariables peuvent €tre
introduites soit automatiquementpar un systime de t6l6mesuredestirants d'eau,
de t6l6jaugeagedes capacit6scontenant des liquides, etc. soit manuellement d
I'aide du clavier.
?
DECHARGEMENT
7.6, QUEPEUTFAIRELECALCULATEUR
(Bras de hvier
du co{jple (h
r.t0 redregserrent 6Kl
1.80
1 .t0
1.0 0
0,E0
0-G0
0 .r0
0.20
\. aNcLe o!
-0.20
-8.t0
-0.8 0
-0.t0
- t.10
-2.00
cotrbedestabitita
duporre-coiteneurs
donlil,fi* ,* Oort"te$€fforrssubisparla coque.
Rappel 381
7.7. RAPPEL
.ro h
Iti I
.../@
-4
Frc.2,()
Effortssubispar la coqued'unporte-conteneurs
aumomentdu d(pa
Courbedespoids Portenlourd = 13058t
Courbedeseffortstranchants Navirc lage = 9950t
Courbe desmomcntsflechissants D6plac€m€nt = 23008t
L= 165m,W : 7,935fn,
IR = ?,98 m
ElTorttranchantmaximalcalcul.: - I 657t i 42,750rn de la PP,R Autoris€: 5 769t
Moment
fl&hissanr
rnaximat
calcul6
: it 423tme,7e,364
mdela *^ { fr:l;:ll?il;il, ,ou#,f
-- t
7.8, RTPARTITIoN
coNvENABLE
DUCHARGEMENT
I
I 7.9. SIMULATIoN ET PRNDICTION
APPENDICE
SYMBOLESUSUELS
I- LISTE DE QUELQUES TERMES ET LOCUTIONS CONCERNANT
LA STATIQUE DU NAVIRE
svmDoles Symboles
svmbolesNF '
tJo r cr s= lm a .in .u llllse s
- angro-saxons
usucrs oans
nadonale
c€t ouvraq€
Perpendiculaire
avaot FP 2 PPX PPI
(for€ p€rpendicular)
Perpendiculair€arriire AP 2 PP . PP,{.
(after perpendicular)
Pcrpendiculairemilieu La position du plan trans- 2 PPM PPM
versal vertical passaot par
la p€rp€ndiculairemilieu et
appel6 amidships ou mid-
shipsestdefiniepar le sym-
bole
tt I
)az
Longueur de r6f6rencc L l-2 L L
d'un navire (gCn6rale-
ment entrc perpendicu-
laires)
Longueurentreperp€n. LBP (2) l-2 Lpp L
diculaires (lengthbetwe€n
perpendiculars)
ou I-PP
Longueurhors tout Lot l-2 Lur IJ
(length overall)
Longueurde la LvL l-2 L L
flottaison (lengthof waterline)
Lar geu r B l -2 ll
(beamor mouldcd brcadth)
Tirant d'eau (ou pro- Tou lI l-2 T,t,p T(quelquefois
fondeur dc carine) ,
Creux D l-2
(depthof ship)
Assiette(ou diff€rcrce) (trim) A otr / D
Aire (en g€n6ral) A l-2
(area)
Aire de la surfaccde la A ou ,{, (l-2) 2 2 S
flottaison otJArL
Aire du maitrecouplc A, l-2 82 82
(maximumtnnsverse
sectronarea)
Aire du couplemilieu AM l-2
(midship sectionarea)
Surfacemouilleede la S l-2
carcne (wettedsurfac€)
Vofume de la carene V l-2 W V
(prononcer: ,)
(displacemertvolume)
Deplacement I l-2 DouP P
(displacementforce)
\'
387
Symboles
: Symboles
SymbolesNF I utilises
Objets rnarine
usuels :
angfo-saxons 2 dans
national€
cet ouwage
Distance du centre de
Sravrte
(r-2 ) (2 )
d la ligne d'eau zero KG, (rcG) (cf. nota 2) detZ,
- d la PP,R (LCC) (ct rota 2) 2 p x.
au centre de carine BG a
Metacentre transve6al M M
Metac€ntrc longitudi- ML M (ou Mo)
nal
Rayon metacentrique
- $ansversal BM
longitudinal BM,
3E8
Symboles
= S).nbolcs
Sytttbolcs NF | utilircs
: tnannc
anglosaxons usucls 2 dans
natiotralc
cet ouvrage
Hauteur metacentrique
- transvctsale GM l-2 (r-a\o\t(p-o) TIis importont:
(taansveG€mctacentnc Cf. par G2 et
h!is!!) 2-5
- longitudinale GMt t-2 (R-a)
(longitudinal mctacentric
height)
Hauteur du metacentrc
audessus de la ligne
d'eau2610
- transversal KM l -2 r+ p f + p
- longitudinal KMt l -2 R+p R+ p
Centrede gravitCde la F I
surfacede flottaisoo
Distancadu centrc de (GwL) ou (LCF) 1r
gravit6 de la surfacede (lonSitudinalcentre
h notbison d la PPA. of 0otation)
Variation du d6placc- TPC 2
ment par centimatre (tonnesper centimeter
d'immersion immersion)
TPI 2
(tons pcr ioch immersion
ou tons parallcl immersion)
Momentn6cessaire
pour fai.e varier
t,a gite de l" MUT Mr
(moment
udtairc
transvefral)
- L'assiette
d€ I cm CTM 2 MUL M'I
(one centimctertrim (momcnt
momenl) unitairc
longitudinal)
Momentd'inertiede la IL l-2 I,
surfacede la flottaisoo (longitudinal momcnt
par rapport d un axe of inertia of waterplane
transversalpassantpar about CF)
le centrede gravitCdc
cellc<i
Moment d'inertic de la IT t-2 I,ouI
surfaccd€flottaisonpar (transverce momcnt
rapporti I'axelongitu- of in€rtia)
dinal de sym6trie
Couple
de redressement :
distanced I'axedc pous-
see
- du m6tacentretaans- MS MS MS (au licu de
vc$al zlS)
I
389
Symboles Symbolcs
SymbolesNF utilis€g
Obj€ts marioe
anglo-saxonsusucls dans
natiotrale
cet ouwage
- du ccntre de gravit6 GZ GK
du navir€
du point le plus bas KJV ,{/V ou A
de la carcne
Co€flicient global de L L
finesse ! !
Jn Jw Jv
Blocco€flicientou co€f- = -
v -w v
ficient de r€mplissage Cr- ou,
BT LPP Llp LIp
parallelepip€dique
Coemcicnt de rrmplis-
C ro u g : t-2
w v
sagc longitudinsl ou Av bp B,L n-,t
co€flicient prismatique
Cocflicicnt dc fincsse
Cr r O oO r : t-2
w v
verticaleou de rernplis- ]
Ep Sp
sagcvcrtical
Coeflicient de r€mplis-
C- ,-O u d :
A-
t-2
t s
sagedc la flottaison Lv, B L.t LI
Coefficicnt dc |!mplis-
sagedu maitre couplc Crou\= ff t-2 ^82
tp
82
lp
INDEX ALPHABETIQUE
Aboutiss€ment (Correctiond'), 238. (Appendiced'une),45.
ABS (AmericanBureauof Shipping),67. Cardnescompl€mentaires, 42.
AFNOR, 2. - droites(Calculdes),230
Aire descouples,239. - inclinees transversalement (Calcul
- lignesd'eau,239. des),2E6.
ALBARET (Formulesd'), 58. M6thodede :
Angle de chavirementstatique,313. . DOYERE,3OI.
- limite de chavirementdynamique, . LEPARMENTIER, 288,294.
329- - NORMAND ou Benjamin
- critiquc d€ chavirementstatique, SPENCE(isoclines), 301.
324. - REECH et RISBEC(plansrayon-
- critiquedc stabilit6dynamique,329, nants),298.
331. - (Comparaison des),304.
Arc, 64. Carine int6rieure,89.
(Contre - ), 64. - liquide,88.
(< Pesee > d'un navirepr€sentantde l'), - normale,53.
252. - r6duite,230.
Assiett€,61. Carinessuppl6mentaires, 45.
Avaries de coque (StabilitCaprCs),156, Carine (Volumed'une),7, 239.
t59, t62, lg, r'73. Centrede carene,7.
Axesprincipauxd'inerti€de la flottaison, (Calculdescoordonnees du), 2210,
271.
(Variation des coordonn€espour une
inclinaisoninfinimentpetite),29.
,a,or"onn"mcntdes),90. Centrede graviti de la flottaison,7.
Bande(gite),59.
"",,"r,, (Calculdescoordonnees du), 243.
Bcrceaud€ lanccment.276. Chambresd'expansion,90.
BONJEAN (Courbesou &helles),269. Chargement(voir < Poids>).
(Utilisationdescourbes),273. Chargementdu navire de commerce
Bouge,54, 97. (Diversessituationsde),65.
BOUGUER (Formulede), 34. (R6partitionconvenable du), 383.
Bras de levier du couple d€ redressement (Par calculat€ur:simulationet pr6dic-
(Determinationde la valcurdu), 296. tion de certainessequenccs du), 383.
Brion,276. Chavirementstatique(Anglede), 313.
Bulbe,54. Chavirement(Couplede), 19.
BUREAU VERITAS, 67, 234. Citernes(Dangersdesmouvementsd'eau,
d la mer, danslcs),97.
C (Courbe),28,46, 129. - lat6ralescommunicantes,93,
(Tracede la), 291. Cloisonn€ment (Envahissement progressif
C (Surface),26. apresavariesde coque), l?6
Cabanement. 284. (Facteurde), l?7.
Calculateurde chargement,374. Coeffrcientsde remplissagc,55.
Cardne.7. 53. - stabilit6,20.
Index alphabdtique 39r
I
394
Index alphabitique
Surface(C), 26.
Tirant d'eau moyen, 60, 63.
- (F), 124.
(Rdgle du), 252.
- (r), 120. Tirants d'eau r6els, 62.
Tiranm d'eau (T6l6mesuredes), 255.
T (Courbe),l2l.
- (Surface),120. I onnagesdu navire de commerce.65.
I onture, 97.
Tableaude resolutionpratiquedesproble-
Tranche de sur6mersion,g.
mesde stabilit6,154,I55.
- surimmersion, 7.
- des 6l6mentsde stabilit6 d.une
TTlsporj (deplacement) de poids lVoir:
carene.246. <(rotds ))).
TCHEBYCHEV,232.
TEIKOKU KAIJI KYOKAI, 67.
l eteJaugeage,255. U.R.S.S.(Registrenaval de I'),67.
Th6ordmed'EULER. 12.
Tirantsd'eau,54, 59.
(Diff6rencede), 61. Vent transversal(Action d.un), 320.
VERITAS (Bureau).67.
(Echellesde), 61.
Voie d'eau, 156.
- fictifs,60,254.
Volume d'unecardne(Calculdu), 239.
(Positiondesechellesde),6t.
(rrerermrnatlon d!), 249, 252.
MASSON,Editeur
120,Bd St-ce.main
75280Paris Cedex05
Dep6t l6gal: mars 1985
IMPRIMERIEBAYEUSAINE
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N" tmpnmeur : 5952
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