Cours Barrage Eac n1 PDF
Cours Barrage Eac n1 PDF
Cours Barrage Eac n1 PDF
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Géologie, matériaux et technologie de construction,
hydraulique, hydrologie, aménagement de bassins
versants, aménagements hydro-agricoles, environnement
L'
idée de projet peut provenir des populations, des autorités
administratives et politiques ou de sociétés d'
exploitation.
• Solutions d'options
Opter suivant une politique de développement socio-
économique basée sur les ressources en eau. Le projet
de barrage s'
inscrit alors dans les priorités définies par
le gouvernement.
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Si l'
alternative choisi ou l' option faite est le barrage, il
convient de rechercher le site le plus apte.
Éviter les opérations trop coûteuses pour l'
étude avant
d'
avoir la certitude que le site convient.
Deux phases importantes :
1. Travaux de bureau: Documents, cartes, photos
aériennes. Pour chaque site, estimation des
caractéristiques physiques, géométriques,
géomorphologiques du site du barrage et de la cuvette,
examen des voies de communication et les habitations.
Passer en revue rapidement l' estimation de la capacité de
la retenue, l'
hydrologie, la géomorphologie et la géologie
du bassin versant, les données météo locales.
2. Visites de terrain pour compléter les informations
générales:
• Équipe pluridisciplinaire: 1 GR/TS expérimenté en
barrages et aménagements hydrauliques, 1 géomètre, 1
géographe et des manœuvres.
• Contacts locaux pour s'informer sur les sites repérés, les
crues, les problèmes fonciers, etc..
• Examen des conditions physiques: accès, végétation,
morphologie de la rivière et du site, nature et épaisseur
des sols, affleurement rocheux, zones d'emprunt, etc..
• Repérer les difficultés particulières: arrivée d'
eau, pertes,
failles, karst, glissement des berges, tourbes, etc..
• Estimer l'
ampleur des travaux préparatoires:
débroussaillage, aménagement d' accès, levé topo, etc..
L'étude comparative des sites inventoriés (caractéristiques
techniques, avantages, insertion dans l' environnement
physique et socio-économique, etc…) permet de dresser une
liste restreinte de sites potentiels et le choix final.
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Évaluation des besoins
Alimentation en eau potable
• Les barrages ne sont pas les ouvrages les plus économiques
pour alimenter les zones rurales en eau de boisson.
• On retient généralement les chiffres suivants :
– Centres urbains 150 l/jour/habitant
– Centres secondaires 70 l/jour/habitant
– Centres ruraux 40 l/jour/habitant
15 l/jour/habitant est un minimum en zone rurale
• Actualisation de la population :
– Pop a+n = Pop a (1 + ) n
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Estimation des pertes
Quelques cas d’infiltration dans la cuvette
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Estimation des pertes
Quelques cas d’infiltration dans la cuvette
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Moyens de lutte contre les infiltrations dans les cuvettes de petites dimension
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Parafouilles : écran étanche dans la fondation
Rideau de palplanches
Mur en béton/paroi moulée (lames métalliques 30 à 50 cm d'épaisseur)
Injections: Roches fissurées ou couches successives plus ou moins
perméables de grande profondeur.
Argile (petites fissures), Argile-ciment (moyenne fissures), sable-argile-
ciment (fissures importantes)
Estimation des pertes
Evaporation
= .112 .1 +
avec r =0.93
Estimation des pertes
Les dépôts solides
Mécanisme de sédimentation dans un barrage
Conséquences
• Conséquences socio-économiques
- apparition de taches quasi indélébiles sur les fruits qui sont ainsi dépréciés ;
ou en résidus toxiques.
Dans le réservoir
En amont
La formation d'un delta dépôts dans le lit de la rivière qui gêne la navigation,
et un exhaussement du niveau de l'eau et une divagation du lit de la rivière
En aval
L'eau ayant déposé ses matériaux dans le réservoir, sa compétence
augmente et donc son pouvoir d'érosivité. Cela provoque une érosion du pied
aval de l'ouvrage et le sapement des berges
Mesures
nasses ou pièges à sable : imprécise et ponctuelle
fosse à sédiments : fiable mais "lourde" à mettre en place
marquage des sédiments : peu fiable car sédiments difficiles à
retrouver dans la retenue après une crue ou saison (effacement, usure, etc..).
prélèvement en rivière par des bouteilles spéciales: ponctuelle et
difficile à mettre en œuvre sur le moyen et long terme.
néphélométrie: procédé optique de détection des "nuages" de
sédiments. Utilisation limitée et onéreuse.
datation des sédiments: convient bien à l'envasement historique et pas
à l'envasement actuel des retenues.
télédétection: élaboration de la topographie de la cuvette à partir de
photos aériennes et d'images satellites. Très onéreuse.
levés topographiques: mesures topo et/ou bathymétriques, profils en
travers ou courbes de niveau.
sondages: carottage ou pénétrométrie suivant un maillage.
Fastidieuse et moins précise.
Formules
Formule de FOURNIER
Formule de COLLET
Formule de MEYER-PETER
Formule de GOTTSCHALK
− .
= +1 / = /
−+. +
/( + )
− . .
= / / / .+ + .
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D : dégradation spécifique annuelle (m3/km²/an)
S : superficie du bassin versant (km²)
V : volume annuel de dépôts solides (m3/an)
h : paramètre anthro
r : paramètre morpho
Le paramètre h est défini comme suit :
Pendant l’envasement
La constitution d’une tranche morte
La surélévation du barrage
Après l’envasement
Le soutirage
La chasse à retenue vide
Le dragage
Le décapage
Le siphonage
A retenir :
Dégradation
Pluie spécifique annuelle
Barrages Surface Période Organisme moyenne 3
(km²) d'étude ou auteur annuelle m /km²/an t/ha/an
(mm) (densité de
1.2)
Volta 30 200 1977 ORSTOM 625 6.2 0.07
Blanche
Kompienga 5 800 1980 HER 905 53 0.67
Goundi 38 64 - 80 EIER 900 160 1.92
Samboendi 148 64 - 80 EIER 724 260 3.1
Vi 92 64 - 80 EIER 1000 52 0.64
Boulbi 102 60 - 83 MIETTON 850 75 0.95
Mogtédo 480 91 - 93 PMI - BF 730 137 1.64
Gouinré 151 67-96 KARAMBIRI 619 292 3.5
Nagréongo 72 68-96 KARAMBIRI 754 31 0.37
Ouaga n°2 65 62-97 KARAMBIRI 754 92 1.10
Salbisgo 160 61-97 KARAMBIRI 760 16 0.19
Thiou 328 81-89 KARAMBIRI 619 57 0.68
Répartition des tranches d'eau
dans la retenue
Calcul du volume de la retenue
S1
S2
S3
S4
=
( + + )/
5 +
+
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Courbes Hauteurs-Volumes et
Hauteurs-Surfaces
Courbe d’utilisation de la retenue
• On la trace pour vérifier l’adéquation de la capacité de
la retenue avec les besoins en eau. Elle permet
d'optimiser la gestion de la retenue et le choix des
spéculations culturales.
Cote de déversement
Étude des apports – Étude
hydrologique – prédétermination de
la crue de projet
(PM, voir cours d'hydrologie)
FAO, 1996. Crues et apports. Manuel pour l’estimation des crues
décennales et des apports annuels pour les petits bassins
versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche.
Bulletin n°54, Rome, 244 p.
+
<5 5 à 30 30 à 100 100 à 700 > 700
Période de retour
100 500 1 000 5 000 10 000
(années)
H: hauteur du barrage (m), V: volume de la retenue (hm3),
d’après G. DEGOUTTE, 1997
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REMBLAI ETANCHE COMPACTE
HOMOGENE
MASQUE AMONT
MACONNERIE
BARRAGES-POIDS
BETON
RIGIDES A CONTREFORTS
A VOUTES
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Définition: cade ayant la forme d' un parallélépipède rectangle en
grillage galvanisé (à mailles hexagonales ou carrées) et rempli de
matériau pierreux de granulométrie appropriée.
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Catégorie:
- Gabion classique: épaisseur égale à largeur
- Gabion-semelle: épaisseur égale moitié de largeur
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Avantages techniques:
%
Avantages économiques:
• Proximité des zones d'emprunt de matériau de remplissage
• Facilité d'exécution des gabions sans matériel lourd et
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Avantages sociales :
• Bonne implication des populations du fait de la simplicité des
technologies employées et des travaux d'entretien nécessitant
une HIMO
• La fabrication artisanale des gabions est créatrice d'
emplois.
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• Simples et mieux adaptés à de faibles hauteurs de chute (< 3m).
• Employés souvent en rivière pour régulariser le cours d' eau, pour alimenter
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dimensionner le bassin.
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Barrage de Balavé
(Burkina Faso)
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# Amont
Aval
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Aval
Amont
Critères de choix d’un barrage
Morphologie du thalweg et qualité de la fondation
• Morphologie du thalweg :
– La topographie d’un site influe sur le choix de l’ouvrage;
– Les barrages en béton sont réservés pour les vallées étroites;
– En zone soudano-sahélienne, les reliefs de plaine ou de plateau,
où les vallées sont très peu marquées, imposent le choix d’un
barrage en terre.
• Qualité de la fondation :
– Fondations rocheuses saines pour les ouvrages rigides;
– Les barrages en remblai acceptent de petites déformations;
– La fondation commande aussi le dispositif d’étanchéité à prévoir.
Critères de choix d’un barrage
Disponibilité en matériaux
• Selon les types d’ouvrages, il faut s’assurer de la
disponibilité en quantité et en qualité des matériaux.
• Barrage en terre : bonne disponibilité de matériau de
bonne qualité mécanique, sinon barrage à zone ou à
masque amont ; matériaux pour la protection et pour
drains et filtre.
• Barrage mixte : prévoir en plus des enrochements de
bonne qualité.
• Barrage en enrochements : disponibilité des
enrochements et de matériaux pour assurer l’étanchéité.
• Barrage en béton ou maçonnerie : sables et agrégats,
ciment, enrochements de bonne qualité (maçonnerie).
Critères de choix d’un barrage
Critères hydrauliques