LArbitrage Commercial International
LArbitrage Commercial International
LArbitrage Commercial International
LE RÉGIME JURIDIQUE
DE L’ARBITRAGE
COMMERCIAL
INTERNATIONAL
MÉMOIRE DE RECHERCHE
UNIVERSITÉ MY ISMAIL
Enfin, j'adresse mes plus sincères remerciements à ma famille : Mes parents, et tous mes
proches et amis pour leur soutien.
Introduction…………………………..…………………………………………...p.6
Paragraphe 2 : Les normes de la CNUDCI : La Loi Type sur L’arbitrage commercial
international …………………………………………………………..…………….p 14
Section II : Les limites d’une justice publique sont des avantages de
l’arbitrage………………………………………………………………..…………..p 32
Conclusion ………………………………………………………………….……p 38
Jurisprudence ………………………………………….…………………………p 39
Bibliographie ……………………………………….……………………………p 42
I. La commercialité de l’arbitrage
2
() Pierre MEYER, OHADA, Droit de l’arbitrage, Bruxelles, 2002, p. 35, n°64
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Lors de la rédaction de la Loi type sur l’arbitrage commercial
international de la CNUDCI3, les rédacteurs ont dressé une liste, restant
ouverte, des questions de toute relation à caractère ou de nature commerciale.
3
() Voir sur cette question p. 13
4
() Sur la non arbitrabilité des différents cf. articles 34 et 36 de la Loi-type de la CNUDCI et sur le domaine de
l’arbitrage interne.
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II. L’internationalité de l’arbitrage
5
() Définition donnée par un arrêt de la Cour de Cass en France, qui est un arrêt de principe ( Civ. 1, 26 janvier 2011,
pourvoi n° 09-10.198)
6
() C'est la conception matérielle du droit français qui répond à ce critère purement économique de l'internationalité
(cf. Art.1492 NCPC).
L'ASSISE JURIDIQUE
7
() Tel que la loi-type de la CNUDCI
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Section I : Les normes à vocation universelle
9
() Cf.BO. n°2473 du 21-1-1960.
10
() Cf.BO. n°3011 du 5-7-1970.
11
() Cf.BO. du 16-11-1966
12
() Le Maroc a y adhéré le 15-11-1975
13
() Voir plus ahjucaf.com Ass. A.A.H.J.F.
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Paragraphe 2 : les normes de la CNUDCI : la loi-type sur l’ACI
14
() Arbitrage commercial international et conciliation, note explicative CNUDCI, uncitral.org
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Au Maroc, ce n’est qu’au 30 novembre 2007 que le Dahir n° 1-07-169
portant promulgation de la loi n° 08-05 est venu abroger et remplacer le
chapitre VIII du titre V du Code de procédure civile relatif à l’arbitrage, une
réforme qui s’inspire de la loi-type CNUDCI et du droit français - innovante
sur de nombreux points - était devenue urgente15.
Ainsi, cette loi a accordé un grand intérêtà la consolidation des droits des
parties dans les procédures arbitrales en prévoyant des sanctions en cas de
violation des droits de la défense, en permettant aux parties de récuser les
arbitres, en obligeant lesdits arbitres à motiver leurs décisions et en les
astreignant au secret des délibérations.
15
() Larevue, squire pattonboggs, Dr Khalid ZAHER
16
() Dr Abdellah KHIAL, in « L’arbitrage en droit marocain »
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Section II : Les normes à vocation régionale
Dans l'esprit d'un très grand nombre de ceux qui ont participé aux travaux
de Genève en matière d'arbitrage, les difficultés qu'il s'agissait de régler dans la
Convention avaient surtout trait aux rapports entre l'Est et l'Ouest de l'Europe.
En réalité, si certaines questions dont s'occupe la Convention européenne sur
l'arbitrage commercial international, visent en effet en première ligne les
problèmes du commerce entre pays à structures économiquesdifférentes, la
plupart des dispositions de la Convention s'appliquent indifféremment à toutes
les relations en matière d'arbitrage entre les pays de l'Europe, quels que soient
le régime politique, la situation
géographique ou la structure économique de ces pays.
Toutefois, la prise en compte des intérêts étatiques est assez claire dans
plusieurs dispositions de la Convention relatives à la détermination de la
capacité des personnes morales de droit public à se soumettre à l’arbitrage
(article II) et au rôle attribué aux autorités judiciaires en matière d’organisation
et de procédure d’arbitrage (article IV et VI)20.
18
() C. Nations Unies, recueil des Traités, vol. 484, p.365, n°7041 (1963-1964)
19
() L'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, la France, la Hongrie, l'Italie, la Pologne, l’Allemagne, l’ex
République socialiste soviétique de Biélorussie, l’ex République socialiste soviétique d'Ukraine, la Roumanie, la
Tchécoslovaquie, la Turquie, l'ex URSS, l’ex Yougoslavie. L'Espagne a signé la Convention le 14 décembre 1961 et la
Finlande le 21 décembre 1961, en portant ainsi le nombre de pays signataires à dix-huit.
20
() Ces dispositions rappellent celles analogues de la Convention de New York de 1958.
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Ainsi, dans les arbitrages soumis dans le cadre de cet instrument, les
étrangers peuvent être désignés comme arbitre (article III).
Enfin, les parties intéressées peuvent soit soumettre leurs litiges à une
institution permanente d’arbitrage, en se conformant à son règlement, soit
soumettre leurs litiges à une procédure arbitrale ad hoc, auquel cas elles
peuvent utiliser le règlement établi par la Commission Économique pour
l’Europe de l’ONU21.
21
() Ce qu’on va notamment traité ci-après.
22
() On peut estimer que le règlement pour la CEE de l’ONU (1970) avait influencé celui de la CNUDCI, puisqu’il a
été adopté six ans plus tard (1976).
23
() Il y a trois formes d'arbitrage international : l'arbitrage ad hoc, l'arbitrage institutionnel et l'arbitrage assisté.
La clause d'arbitrage ad hoc est rédigée par les parties au contrat. S'il y a un litige, les parties appliquent elles-mêmes
la clause, choisissent l'arbitre et gèrent le processus d'arbitrage. Dans le cas d’un arbitrage institutionnel, la clause
d'arbitrage charge une institution de choisir l'arbitre et de gérer l'arbitrage de A à Z selon son règlement. Pour ce qui
est de l’arbitrage assisté, c’est un compromis entre les deux premiers.
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En définitive, le règlement établi par la CEE de l’ONU constituent des
normes supplétives destinées à favoriser le développement de l’arbitrage
commercial international. C’est aussi le cas des normes du Conseil de
l’Europe, qui visent plus particulièrement à encourager l’uniformisation des
lois nationales européennes en la matière.
Ces différents sont ceux qui naissent entre des personnes physiques ou
morales de droit privé, quelle que soit leur nationalité, ayant des rapports
juridiques commerciaux avec l’un des Etats contractants ou l’une de ses
composantes ou dans le siège principal qui se trouve dans leur territoire.
26
() Affaires Sheikh Abu Dhabi, 18 Aout 1951, I.C.L.Q, 1952, p. 247; Affaire Texaco Calasiatic, J.D.I, 1977, p. 350 et
R.A, 1980, p. 3.
27
() Adel Bsili « VERS UN SYSTÈME ARABE UNIFIÉ D'ARBITRAGE COMMERCIAL » .MEM
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CHAPITRE II
L’ASSISE INSTITUTIONNELLE
Les sujets des contrats litigieux soumis à la CAIL comprennent tous les
aspects du commerce international, incluant en particulier :
télécommunications, assurance, pétrole et gaz, exploration, construction,
transport, aviation, produits pharmaceutiques, commerce international, finance,
et services bancaires. La Cour de la CAIL contrôle l'opération et l'application
efficace des Règles de la CAIL, le déroulement des procédures, et tout aspect
lié à la désignation des arbitres.
Les parties intéressées par ce mode de règlement des différends dirigé par
la CAIL, sont appelés à opter pour une clause-type libellé comme suit : « Tout
différend de ce contrat, ou en relation avec lui, y compris toute question
concernant son existence, sa validité ou son expiration, sera soumis à, et
définitivement trancher par, arbitrage suivant le règlement de la Cour
d’arbitrage international de Londres qui sera considéré comme partie intégrante
de la présente clause » .
Comme c’est le cas des Conventions, ces institutions régionales peuvent être
traitées selon deux niveaux de région, au niveau européen (Paragraphe 1)
avec la Cour européenne d’arbitrage, puis au niveau arabe (Paragraphe 2)
représenté par Le Centre régional de Caire pour l’arbitrage commercial
international « CairoRegional Centre for International Commercial
Arbitration » (CRCICA)
La Cour peut être saisie sur la base d’une convention d’arbitrage (clause
compromissoire ou compromis d’arbitrage). Pour ce qui est de l’arbitrage
interne les demandes sont à adresser au secrétariat de la délégation nationale
compétente selon la procédure nationale spécifique.
32
() Voir sur cette question, Arbitration law « JurisLegal Information ».
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PARTIE II
33
() voir sur cette question, les Conventions ratifié par le Maroc en matière d’ACI ; () Cf.BO. n°2473 du 21-1-1960.
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peuvent donc consacrer plus de temps à un dossier qu’un magistrat et les
parties sont en droit d’attendre un travail plus soigné.
L’avantage majeur réside dans la certitude que les parties vont voir leur
litige se résout définitivement au terme de la procédure arbitrale. En effet, les
sentences arbitrales sont finales et sans appel. Dans bien des cas, il résultera de
cette absence de droit d'appel qu'une décision finale pourra être rendue en
dernier ressort, même dans le contexte d'un litige complexe et aux enjeux
importants, en beaucoup moins de temps que si la voie traditionnelle des
tribunaux judiciaires avait été suivie.
CHAPITRE II
I. Requête en annulation
Entre autres, il n'est pas exclu que l'une des parties, insatisfaite de la
sentence arbitrale, saisisse le tribunal judiciaire compétent d'une demande
d'annulation de cette sentence12. Un tel recours peut seulement être exercé si la
convention d'arbitrage est invalide, si l'une ou l'autre des parties n'avait pas la
capacité pour conclure la convention, si la convention ou la sentence est
contraire à l'ordre public, si les règles de justice naturelle n'ont pas été
respectées, si la procédure applicable n'a pas été suivie, si le mode de
nomination des arbitres n'a pas été observé, ou si les arbitres ont excédé la
compétence qui leur a été attribuée par les parties aux termes de la convention
d'arbitrage13.
Si, parfois, l’arbitrage international attire les critiques de ses usagers - qui
rêvaient d’une procédure amiable rapide et qui dénoncent une dérive vers une
mode de règlement de litiges coûteux, long et procédurier - c’est sans doute
qu’il est, en quelque sorte, victime de son succès.
C’est ainsi qu’après avoir prouvé son efficacité et ses qualités, l’arbitrage
s’est généralisé pour le traitement des litiges complexes et à fort enjeu et, dans
ce contexte, il n’est pas étonnant que les parties utilisent toutes les armes
juridiques et procédurières pour gagner le litige. Ceci ne remet toutefois pas en
cause le fait que l’arbitrage reste la solution la mieux adaptée dans de
nombreux cas.
Si l'on réunit toutes les constatations que permet l'examen des tendances
de l'arbitrage commercial international, on doit constater que cette activité
revêt une importance croissante à la fois dans le domaine du droit et pour le
développement des affaires, mais aussi qu'elle pose des problèmes toujours
plus compliqués et divers, c'est-à-dire qu'elle exige une gestion soigneuse,
permettant de franchir en toute impartialité les obstacles des nationalités, des
cultures et des rivalités politiques.
Où va l’arbitrage ?
L’évolution de l’arbitrage international, depuis une trentaine d’années,
incite l’optimisme. Il est devenu, de l’avis général, la méthode normale de
règlement de différends du commerce international. Et il devrait le rester, pour
une raison simple ; il n’existe pas, dans l’avenir prévisible de véritable
alternative à l’arbitrage qui serait universellement praticable. En l’absence de
juridiction internationale de droit privé la circulation internationale des
jugements rendus dans chaque Etat reste difficile. La justice Etatique elle-
même, lorsqu’elle est accessible, ne semble pas suffisamment neutre aux yeux
de la partie étrangère, et elle n’est pas toujours bien adaptée aux besoins
propres du commerce international34
34
() Philippe FOUCHARD, « Où va l’arbitrage ? » conférence Université McGill Montréal 17nov 1988
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JURISPRUDENCE