Peretti: Ressources Humaines
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Per et t i
16e É D I T I O N
RESSOURCES
HUMAINES Plus de
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Sommaire
Avant-propos 1
3. L'organisation de la fonction 61
Bibliographie 622
Index 635
Recrutement et intégration
Au sommaire de ce chapitre :
I. Le processus de recrutement
II. La recherche des candidatures
III. Accueil et intégration
IV. Du recrutement à l'e-recrutement
V. L'audit de recrutement
– « Chez Saint-Gobain, les ouvriers et les employés sont recrutés sur recomman-
dation de moralité ; l'aptitude à apprendre et le zèle au travail feront le reste. »
Après 1905, date de publication des travaux de Binet et de Simon sur l'étalonnage
des tests, les premières applications des tests psychotechniques pour la sélection
apparaissent aux Chemins de fer du Nord, aux Omnibus parisiens et chez Peugeot.
En 1921, la TCRP (future RATP) avait chargé Lahy de la sélection psychotechnique
des conducteurs d'autobus. Les résultats pour la formation et la réduction des
accidents (nombre divisé par cinq) sont tels que la TCRP crée son propre centre
psychotechnique en juin 1924.
À partir des années 1950, la croissance provoque à la fois un appel à une main-
d'œuvre non qualifiée (automobile, sidérurgie...) et qualifiée (secrétaires, dessinateurs,
comptables, puis informaticiens, commerciaux, ingénieurs...). La difficulté pour trouver
ce personnel qualifié entraîne le développement de cabinets de recrutement et d'en-
treprises de travail temporaire.
L'évolution du contexte conduit peu à peu les entreprises à créer une fonction
Recrutement, en regroupant toutes les tâches relevant de la sélection et de l'intégra-
tion du personnel. La fonction Recrutement s'est peu à peu affinée jusqu'à présenter
son visage actuel.
Dès les années 2000, Internet et Intranet renouvellent les méthodes de recru-
tement 3. Aujourd’hui, les réseaux sociaux transforment l'ensemble des pratiques de
recrutement.
La pénurie de talents, pour assurer la relève, impose aux entreprises des efforts
pour être attractives et pour pouvoir fidéliser. Être un « employeur de choix » est
essentiel.
Le cadre réglementaire s'est développé depuis la loi de 1992 sur le respect des
libertés individuelles, les lois relatives à la lutte contre les discriminations et pour
l'égalité des chances, celles relatives aux fichiers informatiques et celle relatives à
certaines populations.
À travers leurs recrutements les entreprises doivent assurer l'égalité des chances et
rejeter toute discrimination grâce à des processus de recrutement transparents.
Progressivement, de nouveaux standards de recrutement s'imposent 4.
I. Le processus de recrutement
Recruter est une décision qui engage durablement l'entreprise. Tout recrutement s'inscrit donc
dans une approche stratégique. Le préalable du processus est donc une réflexion sur la stratégie de
recrutement, en ligne avec les orientations de l'entreprise.
Les quinze opérations d'un recrutement peuvent être regroupées en cinq étapes :
La décision (12)
ACCUEIL La proposition (13)
ÉTAPE 5 ET
INTÉGRATION L’accueil (14)
L’intégration (15)
Ce schéma très général peut être réduit dans divers cas. Ainsi, l'entreprise qui constitue son
« vivier » permanent, en recrutant chaque année un certain nombre de jeunes diplômés qui suivent
une filière d'intégration standard, ne met en œuvre que les opérations 1 à 2 et 8 à 15. Chaque
opération mérite un examen 5.
5. Dans les pages ci-après, les étapes sont désignées par leur numéro entre parenthèses.
230
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
A. La stratégie de recrutement
Définir une politique et la formaliser est essentiel pour prendre en compte les données
démographiques nouvelles.
Lorsque l'entreprise doit procéder à des recrutements significatifs, il est utile de réaliser un audit
d'image employeur auprès des différents viviers potentiels de candidatures.
L'auditeur recense les différents outils utilisés par l'entreprise pour connaître son image
employeur et suivre son évolution dans le temps en fonction des objectifs retenus. Parmi
les indicateurs fréquemment retenus :
– Classement dans les enquêtes réalisées auprès des futurs diplômés de la cible de recrute-
ment.
– Taux de candidatures spontanées dans les écoles, universités et formations techniques
considérées comme les réservoirs de talents.
– Taux d'acceptation des propositions de recrutement.
– Nombre de visites sur le site de recrutement de l'entreprise.
– Nombre total de candidatures spontanées reçues, nombre par catégories.
L'auditeur constate les évolutions dans le temps et les écarts avec les objectifs assignés. Il
analyse les causes en examinant les processus concernés afin de proposer des recomman-
dations permettant d'obtenir l'image souhaitée.
..................................................................................................................................................................................
B. La préparation du recrutement
1. L'expression de la demande (3)
La demande de recrutement émane, en règle générale, du responsable hiérarchique directe-
ment concerné.
L'origine de la demande peut être un départ, une mutation ou encore un besoin supplémen-
taire.
La demande fait l'objet d'un examen hiérarchique avec une concertation au sein de l’équipe.
L'échelon ayant pouvoir de recruter la transmet au service des ressources humaines.
Le pouvoir de recruter peut être plus ou moins décentralisé. Il se situe à un niveau différent pour
un remplacement ou un poste supplémentaire, un CDD ou un CDI, un temps plein ou un temps
partiel.
– l'existence d'un système d'information sur les postes à pourvoir : réseaux sociaux internes,
affichage, Intranet, journaux d'entreprise sont utilisés ensemble ou séparément ;
– l'exploitation directe des fichiers existants : le tri, à partir des informations disponibles et des
critères de sélection, des agents susceptibles d'occuper le poste permet de réaliser un appel d'offres
restreint ;
– l'existence de plans de succession : pour chaque vacance, les agents appelés dans le cadre de
leur plan de carrière à occuper le poste et remplissant les conditions pour le remplir sont sollicités.
– l’exploitation des mégadonnées aujourd’hui disponibles sur les collaborateurs : elle permet la
détection de profils intéressants.
– La promotion interne présente des limites. Elle repose souvent davantage sur les résultats
passés que sur des aptitudes à occuper le nouveau poste, soit que de bonnes performances
accélèrent la carrière jusqu'au niveau d'incompétence (cf. le principe de Peter), soit que le souci
de se débarrasser d'un collaborateur médiocre pousse le responsable hiérarchique à faciliter sa
promotion.
Le SIRH, les réseaux sociaux et le « Big Data RH » permettent aujourd'hui une meilleure
recherche des candidatures internes avec Intranet et l'ensemble des sollicitations adressées à
chaque salarié pour qu'il devienne acteur de sa mobilité en recherchant activement les opportunités
internes.
détiennent environ 20 % du marché du recrutement. Ils fournissent tout ou partie des prestations.
Les entreprises peuvent conservent le sourcing, traité en interne via Internet. Le cabinet d'approche
directe coûte de 25 à 33 % de la rémunération annuelle, mais ce montant inclut la recherche des
candidatures.
7. APEC, « Panorama des mobilités professionnelles des cadres », édition 2016, 23 juin 2016.
C HAPITRE 8. R ECRUTEMENT ET INTÉGRATION 235
miques ou non, n’ont concerné quant à eux que 10 % des départs. La mobilité externe des femmes
a été sensiblement plus élevée que celle des hommes (8 % contre 5 %).
En 2016, 42 % des cadres pensent à changer de poste dans les trois ans et 37 % songent à
changer d’entreprise. Enfin, 10 % des cadres envisagent de se lancer dans la création d’entreprise. Au
total, ce sont six cadres sur dix qui envisagent, à moyen terme, une mobilité. Une partie des cadres
(42 %) n'ayant pas changé d'entreprise ont cependant entrepris des démarches actives de recherche
d'emploi et 34 % sont restés en veille. Les proportions sont de 52 % et 34 % chez les cadres de
moins de 30 ans.
Les cadres passés par le chômage ont mis en œuvre plus de moyens pour trouver un nouveau
poste que les cadres ayant changé directement d'entreprise. Un sur deux a effectué toute une série
de démarches : il a refait son CV, regardé et répondu à des offres, sollicité son réseau, envoyé des
candidatures spontanées et mis à jour un profil sur un réseau professionnel sur Internet.
Parmi les cadres qui ont changé directement d'entreprise, trois sur dix seulement ont mis
en œuvre l'ensemble de ces démarches. Ils ont notamment été moins nombreux à envoyer des
candidatures spontanées (55 % contre 75 % pour les cadres ayant connu une période de chômage)
et ont moins sollicité leurs relations personnelles (63 % contre 78 %).
Les moyens mis en œuvre pour trouver leur nouvel emploi (en %)
Selon l'étude « Sourcing cadres 2016 » de l'APEC, l’offre reste plus que jamais le premier moyen
de recherche de candidatures mis en œuvre par les entreprises. Viennent ensuite l’examen des
candidatures spontanées et le réseau de relations du recruteur. Le recours aux sites de réseaux
sociaux continue par ailleurs de progresser.
La diffusion des offres d’emploi sur les réseaux sociaux renforce le fait que l’offre est le principal
moyen de sourcing des candidatures lors des recrutements de cadres. En 2015, 87 % des recrute-
ments de cadres ont donné lieu à la publication d’une offre. Les réseaux sociaux sont le principal
moyen de sourcing (34 %). Les entreprises du numérique en font le plus large usage (59 %).
Dans un recrutement sur deux, la diffusion d’une offre permet d’identifier le candidat finalement
embauché et demeure de loin le moyen le plus efficace pour recruter un cadre. Lors de son dernier
recrutement de cadre, une entreprise sur deux a réalisé une présélection téléphonique et, dans près
236
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
d’un recrutement sur deux, les candidats sont amenés à passer un ou plusieurs tests. Une compa-
raison des recrutements selon l'âge des cadres recrutés montre que les moyens de sourcing les plus
visibles apparaissent plus favorables aux jeunes cadres quand les moyens plus
confidentiels favorisent les cadres plus âgés 8.
a) L'accueil du candidat
Il faut mettre le candidat à l'aise dans un cadre tranquille et agréable.
b) La recherche d'informations
Il faut obtenir le maximum d'informations à la fois sur les emplois précédents et sur les
motivations.
10. D. POROT, L'Entretien d'embauche en 202 questions, Groupe Express Éditions, 2007.
11. B. GALAMBAUD, Si la GRH était de la gestion ?, Éditions Liaisons, 2002, p. 213.
12. A. GAVAND, op. cit., p. 217.
238
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
tout ce qui est subjectif. Il faut cependant le faire avec prudence, car il n'y a pas de technique
entièrement fiable en matière de recrutement.
Il faut également veiller à l'adaptation des outils utilisés. Un nombre non négligeable de recru-
teurs emploient, par exemple, des tests qui ne correspondent pas aux aptitudes ou au comporte-
ment à déterminer ou dont la compétence de testeur est mal assurée.
L'utilisation des tests, notamment de personnalité, suscite des questions portant sur :
– leur validité : le test ne mesure ce qu'il souhaite mesurer qu'avec une marge d'incertitude
élevée. Cette marge s'accroît faute d'une adaptation et d'un étalonnage permanents ;
– leur caractère statique : le test est une photographie à un moment précis. Or l'homme est
évolutif et sa capacité d'adaptation n'est pas mesurée ;
– leur fondement scientifique est parfois limité (graphologie, morphopsychologie, astrologie,
numérologie) ;
– leur capacité prédictive : la comparaison entre les résultats aux tests et la réussite dans l'emploi
fait apparaître des écarts importants.
W. H. Whyte Jr 16 donnait deux conseils au candidat confronté à une ou plusieurs centaines de
questions destinées à cerner sa personnalité.
– « Quand on vous demande d'associer des mots ou de formuler des opinions sur des ques-
tions générales, donnez toujours la réponse la plus terre à terre, conventionnelle, ordinaire, qui soit
possible.
– « Pour trouver la meilleure réponse à toute question qu'on peut vous poser, répétez-vous :
* j'aimais mon père et ma mère mais mon père un tout petit peu plus que ma mère ;
* j'aime ma femme et mes enfants mais je ne leur permets pas de se mettre en travers de
des tests de dextérité et de concentration. Les recrues sont ensuite formées 500 heures au savoir-
faire maroquinier de Louis Vuitton.
Le vécu par les candidats des opérations de sélection contribue à la qualité de l’« expérience
candidat », facteur important de la « marque employeur » et première composante de l’« expé-
rience collaborateur ».
E. De la décision à l’intégration
1. La décision (12)
Une fois les entretiens et les tests éventuels achevés, le service interne ou le cabinet externe
chargé du recrutement présente les candidats retenus au responsable hiérarchique demandeur.
Un entretien a généralement lieu entre les candidats retenus, le responsable hiérarchique
demandeur et certains de ses collaborateurs choisis par lui ou toute autre personne de la société
désignée par le responsable hiérarchique.
Un risque doit être souligné sur ce point.
Le responsable opérationnel confronté aux exigences de la performance à court terme a une
prédilection pour le clone, c'est-à-dire celui qui ressemble à ceux aujourd'hui en place. Il estime qu'il
s'intégrera plus facilement, sera plus rapidement opérationnel avec moins de risque d'échecs et de
départ rapide. Le clone sollicitera moins son responsable et soulèvera peu de difficulté. À court
terme le clone semble le bon choix. Progressivement, certains services présentent une grande
proximité de profils, une homogénéité de collaborateurs favorable à un esprit d'équipe fort et à
une efficacité immédiate satisfaisante.
L'atypique peut soulever des problèmes d'intégration exigeant un investissement plus important
du responsable pour un retour immédiat plus faible avec un risque accru d'échec. Entre deux
candidats en fin de processus, le manager choisira rarement l'atypique.
Le choix de la diversité est, dans la durée, très rentable. L'énergie et le temps dépensés pour
intégrer un profil différent font évoluer l'organisation. C'est un vecteur de changement. Une équipe
diversifiée est plus créative, innovante, agile et permet une meilleure réaction aux changements.
Intégrer quelqu'un de différent est un investissement rentable dans la durée.
En France, contrairement à d'autres pays européens, la signature d'un contrat de travail n'est pas
obligatoire et, à défaut, la première fiche de paie, par les mentions obligatoires qu'elle comporte,
vaut preuve de l'existence d'une relation de travail. L'écrit est obligatoire pour les contrats autres
que le CDI à plein temps (CDD, temps partiel…).
2. La proposition (13)
Une fois la décision prise, il faut généralement négocier quelques conditions (rémunération, date
d'entrée en fonction...).
Une lettre de proposition est faite dont l'acceptation vaut engagement.
La décision prise se traduit par une lettre d'engagement.
242
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
3. L'accueil (14)
4. L'intégration (onboarding) (15)
Ces deux opérations, éléments importants de l’expérience collaborateur vécue, sont examinées
plus loin.
A. Internet et l'e-recrutement
Les recruteurs utilisent Internet et les réseaux sociaux de façon croissante. Les entreprises
diffusent leurs offres sur Internet et reçoivent un flux qui ne cesse d’augmenter de candidatures
– spontanées ou en réponse à une offre – par cette voie. Elles utilisent de plus en plus les réseaux
sociaux, qui modifient profondément le sourcing. Les recruteurs font des recherches par mots clés et
regardent les profils sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo. Au-delà du
simple CV en ligne, le profil donne vie au candidat à travers les organisations dans lesquelles il
s’investit, les posts publiés et les contenus partagés. Les candidats se forgent une identité numérique
sur LinkedIn, Viadeo, YouTube, Twitter, Snapchat ou Facebook. La présence digitale renforce leur
attractivité.
directs de ses collaborateurs ou des vidéos permettant aux candidats d’appréhender la vie quoti-
dienne au sein de l’entreprise.
3. Le « chat » de recrutement
Pour attirer plus efficacement les candidats, des entreprises ont créé des sites internes où
ils peuvent bavarder librement avec les salariés. Ainsi, Air France a créé au printemps 2007
Inside-airfrance.com, un site où des salariés volontaires présentent les différents métiers du
groupe et répondent aux questions posées par les internautes.
Le chat permet de délivrer des informations sur les postes à pourvoir, d'identifier les attentes
des futurs candidats, et d'avoir une image d'employeur ouvert. Pour les candidats, c'est l'occasion
d'une rencontre directe avec les recruteurs, permettant de poser des questions de façon anonyme
et de se renseigner pour évaluer la pertinence de leur candidature.
244
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
18. J.M. Peretti, « Comment les RH utilisent-ils les réseaux sociaux professionnels pour la détection et la gestion des talents ? », Le
journal des Grandes Ecoles, janvier 2017.
C HAPITRE 8. R ECRUTEMENT ET INTÉGRATION 245
La forte progression du nombre de diplômés bac + 4 et bac + 5 formés chaque année entraîne
une progression des candidatures spontanées. Les entreprises confrontées à un flux croissant de
candidatures spontanées mettent en place des applications permettant de les traiter en assurant.
Les logiciels disponibles sur le marché assurent :
– la réponse adaptée et rapide aux candidatures reçues ;
– l'analyse régulière du flux des candidatures selon les caractéristiques retenues ;
– la conservation des informations sur les candidatures utiles (vivier) ;
– le suivi de l'activité de recrutement et de son coût ;
– la mesure de l'impact d'actions de communication.
De nombreuses entreprises ont choisi de privilégier le gisement des candidatures spontanées et
de réduire le recours aux petites annonces, en particulier pour les emplois de débutants.
C. La communication de recrutement
et les petites annonces
Pour attirer les talents, il est nécessaire que l’entreprise ait une communication de recrutement
innovante et créative pour se différencier de ses concurrents et faire connaître son identité
employeur. Les entreprises utilisent des méthodes, outils et prestataires de recrutement variés.
Les outils de multidiffusion des offres d’emploi permettent de diffuser les annonces sur l’ensemble
des sites de recrutement. Les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo) ou grand public
(Facebook Job, Twitter…) permettent de proposer du contenu avec parfois des visuels ludiques et
décalés créant du trafic, et de créer des communautés de followers et un vivier de talents intéressés.
Les entreprises utilisent les sites de recrutement classiques avec leur CVthèque (Cadremploi,
Indeed…), mais aussi des sites « différents » ou décalés pour relayer les offres d’emploi vers des
profils ciblés et des outils spécifiques pour les stages.
L'annonce dans les médias permet de toucher rapidement les personnes susceptibles d'être
intéressées. Généralement, une insertion presse est associée à une présence sur un site emploi en
ligne.
Son efficacité repose sur l'adaptation du support au poste et à sa situation géographique et sur la
qualité du contenu. Quatre points doivent être mentionnés dans l'annonce :
– la société : secteur, taille, lieu, objectifs (même si le nom de l'entreprise n'est pas révélé) ;
– le poste : intitulé, objectifs, évolution possible ;
– le profil recherché : formation, expérience, âge minimal ;
– les avantages : rémunération, formation, autres avantages.
Le coût de l'annonce est assez élevé. En moyenne, on considère qu'il correspond à 5 à 20 % du
salaire annuel.
Le Code du travail interdit les offres d'emploi discriminatoires : « Nul ne peut mentionner dans
une offre d'emploi le sexe ou la situation de famille du candidat recherché... sauf si l'appartenance à
l'un ou l'autre sexe est la condition déterminante de l'exercice d'un emploi ou d'une activité
professionnelle. » Il en est ainsi pour les travaux interdits aux femmes (par exemple, travaux
souterrains dans les mines) ou réservés par nature (nourrice).
Le Code pénal, de son côté, sanctionne quiconque aura soumis une offre d'emploi à une
condition fondée sur « l'origine, le sexe, la situation de famille, l'appartenance ou la non-apparte-
nance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
246
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
ÊTRE VU
Le choix du support se fait par rapport à la typologie de ses lecteurs et son adéquation avec
les candidats recherchés.
Chaque support publie régulièrement des analyses très fines des CSP (catégories sociopro-
fessionnelles) des lecteurs et de leur origine géographique. Rapprochée au coût de l'an-
nonce, cette information permet de calculer le coût pour atteindre un candidat potentiel. Le
meilleur rapport qualité/prix peut aider à choisir entre la presse spécialisée, la presse natio-
nale ou la PQR (presse quotidienne régionale).
ÊTRE LU
Une fois le support choisi, il faut avoir présent à l'esprit que l'annonce sera en concurrence
avec plusieurs dizaines d'annonces.
Cette concurrence s'exprimera en termes d'espace, de présentation, de composition, mais
également en termes d'image de marque d'entreprise, d'intérêt pour le poste, de lieu
géographique, de salaire...
Que dire et comment le dire pour se démarquer des autres ? Que dire et comment le dire
pour « attirer l'attention » ?
Une « accroche » sur un point fort est recommandée : le projecteur peut être braqué sur
l'entreprise, sur la fonction ou sur tout autre élément de la proposition.
Ensuite, seront déterminants la mise en page, le choix et la taille des caractères typographi-
ques, l'interlignage, l'utilisation ou non d'une illustration, de la couleur, du « noir au blanc »...
L'aide d'un professionnel de l'annonce se révélera, à ce stade, indispensable.
ÊTRE COMPRIS
L'annonce doit être honnête et informative, d'une part, attractive, d'autre part.
L'information doit porter sur l'entreprise, le poste et le profil du candidat recherché. Elle doit
être claire, sans ambiguïté, et suffisamment complète pour fournir tous les éléments qu'un
candidat doit posséder avant de faire acte de candidature.
Il faut éviter les fausses promesses, les allusions, les exagérations.
Il faut surtout rechercher l'adéquation candidat/profil recherché.
ÊTRE INCITATIF
Un candidat a donc vu et lu l'annonce. Il l'a comprise et s'est informé. Il doit, enfin, agir, c'est-
à-dire envoyer un CV. Il ne le fera que s'il sent une forte motivation vis-à-vis de la propo-
sition ou de certains éléments.
Le rédacteur de l'annonce doit donc se poser systématiquement comme question : « Si
j'étais candidat, qu'est-ce qui m'inciterait à répondre justement à cette annonce ? » Il faut
donc se démarquer des autres annonces, offrir un « plus » aux candidats, ce « plus » pouvant
être actuel ou futur.
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C HAPITRE 8. R ECRUTEMENT ET INTÉGRATION 247
D. L'approche directe
La plaquette de l'un des six cabinets qui dominent aujourd'hui le marché international précise
ainsi son rôle :
« Le consultant auquel vous faites appel étudie votre problème de recrutement dans le détail :
votre entreprise, sa personnalité, la fonction à remplir, son environnement, le profil idéal du cadre à
recruter...
« Il mène alors une recherche active par laquelle il identifie les candidats potentiels dans les
secteurs et les fonctions proches du poste à pourvoir. Les personnes ainsi identifiées sont toutes
contactées personnellement et confidentiellement. Le consultant vous tient au courant du dérou-
lement de sa recherche.
« Après cette approche systématique, il est en mesure de vous présenter les candidats dont
l'expérience, la personnalité et la motivation correspondent le mieux à votre besoin.
« Chacune de nos missions se déroule suivant les principales phases ci-dessous :
– l'analyse approfondie du poste et de son environnement. Chaque mission est un cas
particulier. Chaque entreprise possède une personnalité qu'il nous faut bien sentir ;
– la rédaction d'un contrat reprenant l'analyse du poste et fixant précisément nos conditions
d'intervention ;
– l'identification des candidats potentiels par sources personnelles et documents profession-
nels ;
– l'approche directe discrète et systématique de ces personnes ;
– l'évaluation, au cours d'un ou de plusieurs entretiens, de la personnalité, de l'expérience, du
potentiel et de la motivation des candidats ;
– la présentation de dossiers complets sur les candidats que nous avons retenus ;
– la confrontation de nos jugements et l'assistance à la décision de recrutement ;
– le suivi de l'intégration du cadre dans l'entreprise. »
Progressivement, l'approche « directe » remplace la classique petite annonce pour les postes de
haut niveau et la recherche de talents. Elle coûte généralement 30 à 33 % de la rémunération
annuelle de la personne à recruter 19.
Lorsque les entreprises vont chercher dans d'autres secteurs que le leur les compétences qui
leur manquent, le risque est qu'un outsider peut faire l'objet d'un rejet, ou ne pas s'adapter, d'où
l'importance accrue de la dimension culturelle et des valeurs à prendre en compte dans le recru-
tement.
Ce qui compte pour un cadre, c'est de se faire repérer : être très bon dans son entreprise n'est
pas suffisant, il faut se faire connaître (articles, conférences, présence active sur les réseaux sociaux...).
Les cabinets d'outplacement indiquent quelle association rejoindre et quel rôle y jouer pour
augmenter la valeur et la notoriété de leurs clients.
19. C. ROUSSEAU, « Recruter des dirigeants et des cadres expérimentés », in Tous DRH, op. cit.
248
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
L'étude OasYs 2014, réalisée auprès de 120 cabinets, apporte d'intéressantes informations sur
les pratiques et leur évolution 20 :
– 90 % utilisent désormais toujours ou souvent les réseaux sociaux (Viadeo et LinkedIn) pour
identifier, s'informer et contacter des candidats ;
– L'expérience métier et la personnalité restent les critères les plus importants. La maîtrise des
langues et la mobilité géographique progressent ;
– Les verbes d'action sont appréciés dans les CV ;
– La pratique des tests et des questionnaires augmente légèrement ;
– La graphologie est moins utilisée (9 % en 2014 après 69 % en 2006) ;
– Les références sont contrôlées systématiquement (71 % des cabinets) ;
– Les cabinets sont de plus en plus spécialisés, par secteurs ou par métiers ;
– La durée moyenne des missions s'allonge (13 semaines en 2014, 11,5 en 2010).
Exemple
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PROCÉDURE D'ACCUEIL
1. Accueil au « niveau société »
• Visite d'usine depuis la galerie, présentation de la société au sein du groupe.
• Information sur : paie, Sécurité sociale, mutuelle, services communs (vente au personnel,
permanence des infirmières et de l'assistance sociale, service de cars, permanences bancaires,
aspects du règlement intérieur).
20. OASYS, « Cabinets de chasse de tête et de recrutement », 3e édition, étude 2014, www.oasys.fr.
C HAPITRE 8. R ECRUTEMENT ET INTÉGRATION 249
• Information qualité-bactériologie.
• Remise d'un dossier comprenant :
– un organigramme général de l'usine ;
– une fiche de conseils pratiques ;
– une fiche de paie discutée et commentée au cours de la séance d'accueil ;
– un règlement intérieur ;
– un exemplaire du journal d'entreprise.
Exemple
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C. Le suivi de l'intégration
La période d'intégration dure plus longtemps que la simple période d'accueil. Dans les entre-
prises à forte rotation, on constate que les départs des nouveaux embauchés, très nombreux
pendant la période d'essai, se poursuivent pendant plusieurs mois, parfois une année. C'est dire
que le suivi de l'intégration doit s'étendre sur une large période avant que le nouveau n'entre dans
le système d'appréciation général. Ce suivi repose généralement sur un rythme plus rapide d'en-
tretiens individuels : un entretien après trois mois, six mois et un an par exemple.
Certaines entreprises organisent également un suivi collectif constituant, dès l'embauche, un
groupe de personnes qui bénéficient ensemble d'une partie de la procédure d'accueil et qui,
périodiquement, se retrouvent pour faire le point sur leur intégration avec un responsable de la
fonction Personnel. La taille réduite du groupe favorise la richesse des échanges et la formule
apparaît utile pour révéler les difficultés rencontrées, améliorer le vécu et l’« expérience collabora-
teur » des nouveaux et renforcer leur fidélité organisationnelle.
Le suivi est particulièrement important pendant la période d'essai puisque, pendant cette
période, les deux parties peuvent revenir sur leur décision. Le tableau suivant présente les pratiques
d'intégration.
3. Visite du site 23 37 31 9
5. Information sécurité 17 17 26 40
7. Informations sociales 14 27 32 42
Ces modalités sont généralement mises en place dans les groupes qui procèdent régulièrement
à des recrutements assez nombreux. La qualité de l'accueil doit être prolongée par un suivi vigilant
de manière à lever les obstacles provenant tant de l'entreprise que du nouvel embauché.
252
D EUXIÈME PARTIE . L’ EMPLOI
A. La stratégie de recrutement
Les réseaux sociaux sont un outil de choix pour développer l'attractivité de l'entreprise et son
image d'employeur de référence. L'utilisation des réseaux sociaux permet de communiquer sur sa
marque employeur. L'entreprise qui souhaite attirer doit veiller à son e-réputation notamment
auprès de ses cibles de recrutement. Parmi les outils utilisés depuis quelques années pour construire
son image, les jeux sérieux (serious games) ont pour objectif de faire passer le joueur à un statut de
futur collaborateur. Plus de la moitié des entreprises du CAC 40 ont créé des jeux sérieux. Les Web
series se développent.
B. La préparation du recrutement
Le Web 2.0 permet à plusieurs acteurs d'intervenir dans la définition du besoin. Les RSE
(réseaux sociaux d'entreprise) contribuent à améliorer la définition d'un profil de poste et à être
plus précis. Les outils collaboratifs aident à la rédaction des profils et à l'élaboration de fiches.
Internet modifie également les comportements des candidats potentiels. Ils n'accordent pas
spontanément leur confiance à l'entreprise et recherchent des informations sur les réseaux sociaux
afin de préparer leur candidature. Ils consultent notamment les avis sur les sites et les sollicitent.
Exemples
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SFEIR
Pour embaucher 50 nouveaux développeurs, Sfeir, société de services en informatique, a
décidé de miser sur l'humour et l'autodérision avec une web-série baptisée 42e Étage. Les
premiers numéros de cette série, sorte de Caméra Café où l'ascenseur remplace la machine à
café s'intéressaient à l'entretien d'embauche dans un SSII et aux mensonges des CV.
Une ONG
Pour susciter des vocations de coopérants, Fidesco, organisation catholique de solidarité
internationale a mis en ligne en février 2015, le premier épisode d'une série permettant de
montrer que les missions de coopération contiennent tout ce qu'il faut en termes d'aventure
et d'intérêt professionnel pour être attirantes. », Le premier épisode est consacré au monde
du travail, mettant l'accent, avec humour, sur la crainte pour un jeune commençant en début
de carrière de briser celle-ci en la mettant entre parenthèses pendant deux ans, durée de la
mission de coopération. Les épisodes suivants abordent les sujets de la vie affective et de
l'aventure.
Mazars
En 2014, les internautes ont pu vivre des situations « mazariennes » pleines d'humour et
d'autodérision, inspirées du quotidien des collaborateurs. Destinées aux étudiants et jeunes
diplômés d'Écoles de commerce, d'ingénieurs et d'universités, les aventures des Mazariens
sont racontées sur un ton décalé et délirant, et font appel à de nombreuses références de la
« culture Geek » propre à la génération Y. Les 10 premiers épisodes des « Mazariens » ont
été diffusés chaque semaine sur la page Facebook « Mazars en France » en lien direct avec la
chaîne YouTube.
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Les recruteurs ont également développé les outils pour analyser les données considérables
disponibles sur le net et, grâce à des mots clés, identifier des profils correspondant à leur recherche
parmi les millions de profils disponibles. Internet favorise l'approche compétences dans le recru-
tement.
E. L'accueil et l'intégration
Les outils se développent pour encadrer le parcours d'intégration et le préparer en amont pour
découvrir l'entreprise, la culture, le métier, les politiques RH. Les RSE et les « serious games »
peuvent contribuer à réduire la courbe d'apprentissage 25. Pour Pachulski, un RSE est un véritable
accélérateur de l'intégration (« onboarding »). Il permet d'accéder au profil en ligne des membres
d'une équipe, de participer d'emblée à des groupes ou communautés et de mieux cerner le
fonctionnement de l'entreprise, la mise en contact avec toutes les personnes susceptibles d'ap-
porter les informations utiles 26.
V. L'audit de recrutement
L'importance des enjeux justifie la nécessité d'audits de recrutement. Le recrutement est un
investissement dont le coût direct et le coût indirect nécessitent une vérification de la qualité des
résultats obtenus.
Le nouveau doit acquérir une certaine connaissance de la vie de la société, des personnes qui la
composent et, plus généralement, de l'environnement de sa propre tâche. Ce n'est qu'après avoir
franchi ce seuil de connaissance qu'il pourra avoir un rôle d'initiateur.
Une courbe présente l'évolution de l'efficacité selon les phases :
Efficacité
100 %
Coût du temps de
sous-efficacité
Si la tâche avait été exécutée par une autre personne de la société, celle-ci aurait eu un niveau
d'efficacité normal (au moins égal à 100 %). Le coût de sous-efficacité correspond à la différence
entre les niveaux successifs d'efficacité du nouveau venu (tous 5 100 %) et le niveau normal
(100 %).
Ce coût est représenté par la surface hachurée comprise entre la courbe et le niveau 100 %. Il
suffit alors, pour calculer le coût, d'évaluer le nombre de jours ou de mois que représente cette aire
et de lui affecter le salaire mensuel du jeune embauché (toutes charges incluses).
Il faut également y ajouter d'autres éléments : des consommations excessives de matières pour
un nouvel ouvrier, des erreurs qu'il faudra rattraper pour un nouveau comptable... La mesure de ce
sous-rendement est très délicate.
Le temps non efficace (surface hachurée de la courbe précédente) est un excellent indicateur
pour comparer différentes politiques d'adaptation ; en effet, il fait intervenir non seulement la durée
totale d'adaptation, mais aussi la rapidité de la croissance de l'efficacité pendant la période de
familiarisation.
Les recherches ont fait ressortir l'importance des coûts d'adaptation et évalué ces coûts, pour
les différentes catégories de rapport, de la manière suivante :
coût d’adaptation
coût de recrutement
L'importance des coûts d'adaptation, s'ajoutant aux coûts de recrutement, a suscité des recher-
ches en matière de comptabilité des ressources humaines. Lorsque l'entreprise réalise un effort de
recrutement et d'adaptation, les résultats de l'exercice sont faussés par le passage en charge du
compte d'exploitation de dépenses qui constituent en réalité un investissement dans le capital
immatériel.
1. L'audit de conformité
Il peut porter sur :
– le respect des règles légales et conventionnelles ;
– le respect des procédures internes.
L'auditeur est souvent amené à vérifier l'existence de procédures internes de recrutement, leur
diffusion aux décideurs concernés et, bien sûr, leur application effective.
2. L'audit d'efficacité
La mission de l'auditeur est de vérifier dans quelle mesure les objectifs quantitatifs et qualitatifs
ont été atteints et de comprendre les raisons des éventuels écarts.
L'audit peut également porter sur l'efficience : le résultat a-t-il été obtenu au meilleur coût ?
Du fait des investissements réalisés pour développer l'attractivité de l'entreprise, les missions
d'audit du sourcing permettent d'évaluer la performance des moyens utilisés et leur cohérence avec
les stratégies de recrutement. L'auditeur vérifie si la provenance des candidatures peut être identi-
fiée. Il analyse la cohérence entre le plan de sourcing et la cible des recrutements définie. Il compare
le plan de sourcing avec celui des recruteurs ayant les mêmes cibles de recrutement. Il contrôle les
processus d'achat d'espace et de prestations externes.
La traçabilité des candidatures permet de mesurer la contribution et la pertinence de chaque
site et partenariat afin de réorienter les actions.
3. L'audit stratégique
L'entreprise a-t-elle une politique de recrutement cohérente avec sa stratégie ? Sa mise en
œuvre est-elle effective ?
Pierre Candau a proposé quelques exemples d'indicateurs pouvant être retenus pour déceler
des problèmes potentiels et diagnostiquer les causes des écarts.
29. APEC, « Les délais de recrutement, enjeux et bonnes pratiques », Études APEC, no2016-51, décembre 2016.
30. APEC, op. cit., p. 24.
RESSOURCES HUMAINES
Jean-Marie
16e É D I T I O N Peretti ,
professeur émérite
Facteur clé de succès, le management des ressources humaines des universités,
diplômé de
doit concilier performance économique et sociale, rentabilité
l’ESSEC et de
à court terme et développement durable, accompagner Sciences-Po
les changements, les innovations managériales et réussir Paris, docteur
la transformation digitale. Entièrement actualisée, cette en sciences de
nouvelle édition propose une vision concrète et prospective gestion, a développé des activités de
de la discipline RH, au plus près des besoins des entreprises praticien, de dirigeant, de consultant et
d’enseignant-chercheur. Il est professeur
et des étudiants. à l’Essec Business School, titulaire de
la chaire ESSEC du changement et de
celle de l’innovation managériale et de
Le livre de référence en GRH, parfaitement à jour ! l’excellence opérationnelle, et responsable
pédagogique du Mastère spécialisé
Sommaire « Management des RH ».
La fonction Ressources humaines 1. Le développement de la gestion des Président de l’IAS (Institut international
ressources humaines 2. Les missions de la fonction Ressources humaines de l’audit social), président d’honneur
3. L’organisation de la fonction 4. Audit social et RSE de l’AGRH (Association francophone
L’emploi 5. Les femmes et les hommes 6. Emplois, métiers et compétences de gestion des ressources humaines),
7. Les politiques de l’emploi 8. Recrutement et intégration 9. Mobilité et rédacteur en chef de la revue Question(s)
gestion des carrières de management et conseil d’entreprise
Les rémunérations 10. La politique de rémunération 11. Les composantes et d’organisation en France et à
de la masse salariale 12. La fixation du salaire 13. Partage des profits et l’international, il a publié de nombreux
épargne salariale 14. L’audit des rémunérations ouvrages et articles.
Le développement humain et social 15. Formation et développement des
compétences 16. Santé, sécurité et bien-être au travail 17. Le management
Public
du temps de travail 18. Le dialogue social 19. Information et communication Étudiants des grandes écoles et universités
dans l’entreprise 20. La mise en œuvre de la responsabilité sociétale et du Stagiaires de la formation continue
développement durable. Cadres RH et DRH
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