Licence Pro Nantes-S5-X31MC13 - Normes
Licence Pro Nantes-S5-X31MC13 - Normes
Licence Pro Nantes-S5-X31MC13 - Normes
Module S5 / X31MC13
Normes et réglementation
Mark A. KELLETT
mark.kellett@cea.fr
Plan
|2
1. Introduction aux
normes
|3
Principaux organismes de normalisation
|4
La normalisation
Décret 2009-697 (article 1)
« La normalisation est une activité d’intérêt général qui a pour objet de fournir
des documents de référence élaborés de manière consensuelle par toutes les
parties intéressées, portant sur des règles, des caractéristiques, des
recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives à des
produits, à des services, à des méthodes, à des processus ou à des
organisations.
|5
La normalisation … pour quels objectifs ?
Rationaliser
la production
Clarifier les Transférer les
transactions technologies nouvelles
Innovation
Transparence
Protéger les
Choisir des consommateurs
produits Soutenir les politiques publiques
|6
Les valeurs de la normalisation
• Recherche de consensus
• Cohérence intersectorielle
|7
Définition d’une norme
Guide ISO/CEI 2
Document, établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui
fournit, pour des usages communs et répétés, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau
d’ordre optimal, dans un contexte donné
|8
Qu’est-ce que le consensus ? (NF EN 45020)
|9
LE SYSTÈME FRANCAIS DE
NORMALISATION
| 10
Les acteurs du système français de
normalisation
Pouvoirs Contrôle du
AFNOR marché
publics
Experts
Entreprises, fédérations professionnelles, ONG, laboratoires, ministères, …
| 11
Les pouvoirs publics
Contrat
Ministre d’objectifs
DGCIS/SCDPME/SQUALPI*
AFNOR
Délégué interministeriel
aux normes
Anime
Groupe Interministériel
aux normes (GIN) Bureaux de
normalisation
Nomment les
Responsables
ministériels
* Définit la politique de normalisation,
Droit de veto,
Contrôle des travaux
Ministères
| 12
Les Bureaux de Normalisation (BN)
| 13
La liste des BN
| 14
AFNOR, animateur du système français de
normalisation
Responsabilités :
• Anime le système de normalisation avec 25 Bureaux de Normalisation, les
Pouvoirs Publics et un réseau de 20 000 experts
Recense les besoins de normalisation
Elabore des stratégies normatives
Coordonne des programmes de normalisation
Mobilise les partenaires
• Participe aux systèmes européen et international de normalisation
• Organise les enquêtes publiques
• Réalise l’homologation, la diffusion et la promotion des normes
| 15
Le financement d’AFNOR Normalisation
| 16
La normalisation en France, en Europe et dans
le monde
Normes internationales : reprise volontaire
Niveau
UIT ISO CEI international
| 17
Instance européenne
| 18
Le CEN
Comité Européen de Normalisation
Création : 1961
Siège : Bruxelles
Les membres du CEN sont membres de chaque Comité Technique (31)
Les normes européennes sont adoptées à la majorité pondérée des pays
membres (forte pondération : Allemagne, France, Grande-Bretagne)
Elles sont obligatoirement reprises dans la collection nationale des pays
membres qui doivent éliminer de leur corpus normatif toutes dispositions
contradictoires (toute norme française est éliminée si il existe une norme européenne)
Les trois langues officielles : français, anglais, allemand
| 19
L’organisation du CEN
31 comités membres
Workshops (WS)
| 20
Instance internationale
| 21
L’ ISO
Organisation internationale de normalisation
Création : 1947
Siège : Genève
Les membres de l’ISO choisissent d’être membres participants, observateurs
ou non pour chaque Comité Technique (et chaque sous-comité) (≠ CEN où
participants obligatoires)
Chaque membre de l’ISO a une voix (décision prise à la majorité des 2/3)
La reprise des normes ISO dans la collection nationale des pays membres est
volontaires (NF/ISO)
Les trois langues officielles : français, anglais, russe
| 22
L’organisation de l’ ISO
157membres
Conseil Politique
TC TC TC
Programmation
SC SC SC SC SC SC
Elaboration des
GT GT GT normes
GT GT
| 23
Référentiels de
normalisation
| 24
Qu’est-ce qu’un référentiel ?
Un document
d’élaboration consensuelle
d’application volontaire
apporte des solutions à des questions techniques, commerciales, sociétales
répétitives
dans tous les domaines de l’économie
| 25
Les types de référentiel
| 26
Statuts des référentiels
Les normes
Homologuée NF
Expérimentale XP
Guide d’application GA
Accord AC
Référentiel de bonnes pratiques BP
| 27
Comment identifier une norme ?
| 28
Les filières de production
PRODUCTION 2009
COLLECTION TOTALE 2009
1986 documents
33 760 documents
| 29
Quelle portée légale?
| 30
Cas particulier : Référence aux normes dans la
réglementation française
Toutefois, elles peuvent être rendues d’application obligatoire par arrêté signé du
ministère chargé de l’industrie et du ou des ministres intéressés.
| 31
Processus d’élaboration d’une norme
selon les trois filières
| 32
Niveau français : le rôle de l’expert
Les étapes Le rôle de l’expert
Identification d’un besoin Peut exprimer un besoin de
norme
Evaluation d’opportunité
Programmation collective
de normalisation
| 33
L’enquête publique et le traitement des
commentaires
Finalité
Contrôler la conformité d’un projet à l’intérêt général et vérifier qu’il ne
soulève aucune objection de nature à empêcher l’adoption
Cible
Membres de la commission de normalisation élargie aux pouvoirs
publics et toutes les parties prenantes
Durée
2 mois (sauf cas particuliers)
| 34
Niveau européen
Les étapes du CEN Commission miroir Le rôle de l’expert
Suivi Enquête CEN Organise une enquête publique Emet une position assortie
(5 mois) sur la version française (2 mois) d’éventuels commentaires
Définit la position française techniques
Espagne 27 Slovénie
Pologne Danemark
Finlande Islande 3
| 37
Elaboration d’une norme ISO
Proposition d’étude nouvelle (NP) – 3 mois
Inscription au programme
Absence de
Existence d’un document
Projet disponible document disponible
normatif reconnu
WD : Working Draft
Vote TC
Vote FDIS (2 mois) ou SC CD : Committee Draft (Vote)
CD + commentaires : DIS
Vote DIS : Draft ISO Standard
Adoption / Publication ISO ISO
FDIS : Vote après intégration
des commentaires
| 38
Celui qui « fait la norme » oriente le marché en sa faveur
| 39
Qualité de l’expert
Anticiper
Participer
Expliquer
Préparer
Connaître
Négocier
| 40
Anticiper
| 41
Participer
L’expert doit :
- Représenter une société
| 42
Préparer
| 43
Connaître
| 44
Négocier
Savoir en fin d’étude quels peuvent être les points sur lesquels :
| 45
Rédaction d’une norme
| 46
Objectif d’une norme
| 47
Types de normes
| 48
Normatif et informatif
Normatif
dispositions à satisfaire pour prétendre à la conformité à la
norme (Annexe : peut avoir la même valeur normative que la norme elle-
même)
Informatif
Informations destinées à faciliter la compréhension ou
l’utilisation de la norme (peut y avoir plusieurs origines : coupures de presse
par ex.)
| 49
Eléments constitutifs du texte d’une norme
Sommaire
Avant-propos
Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives (optionnel)
Termes et définitions
Spécification
| 50
Sommaire
Avant-propos
Sommaire Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
| 51
Sommaire
Avant-propos
Avant-propos Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
| 52
Sommaire
Avant-propos
Introduction Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
| 53
Sommaire
Avant-propos
Titre Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
| 54
Sommaire
Avant-propos
Domaine d’application Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
| 55
Sommaire
Avant-propos
Exemple de rédaction Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
Titre
Revêtements métalliques et non métalliques
Mesurage de l’épaisseur (élément central)
Méthode par rétro diffusion des rayons bêta (élément complémentaire)
Domaine d’application
« La présente norme internationale spécifie une méthode de mesurage
non destructif de l’épaisseur des revêtements, basée sur le principe de la
rétrodiffusion des rayons bêta. Elle est applicable aux revêtements
métalliques ou non … »
| 56
Sommaire
Avant-propos
Références normatives (éléments optionnels) Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
N.B. : sans date de référence pour une norme, la dernière version est
obligatoirement à mettre en vigueur
| 57
Sommaire
Avant-propos
Termes et définitions (éléments optionnels) Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécification
Rédaction
Introduit par une phrase type
Présenté comme dans un dictionnaire (pas d’article)
Pas d’exigences
| 58
Sommaire
Avant-propos
Spécifications Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécifications
| 59
Sommaire
Avant-propos
Spécifications - Vérification Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécifications
Rédaction type
La poudre humidifiée des graines de moutarde doit produire dans la bouche
une sensation de fraîcheur et d’âcreté. Elle ne doit pas avoir de flaveurs
étrangères, notamment de rance ou de moisi.
Exigences Référence à
(doit/ne doit pas) annexe informative
| 60
Sommaire
Avant-propos
Spécifications Introduction
Titre
Domaine d’application
Références normatives
(optionnel)
Termes et définitions
Spécifications
Points à retenir
| 61
Méthodes d’essais
Structure
Principe
Réactifs ou matériaux
Appareillage
Préparation et conservation des échantillons pour essais et des éprouvettes
Mode opératoire
Expression des résultats
Rapport d’essai
| 62
Méthodes d’essais
Rédaction
| 63
Lignes directrices
| 64
Annexe normative
| 65
Annexe informative
| 66
Bibliographie
| 67
Index
| 68
Notes
Généralement informatives
Différents types
Notes insérées dans le texte (explicatif – essentiel pour la
compréhension) introduites par le terme « NOTE »
Notes de bas de page (supplémentaires) numérotées
chronologiquement : 1), 2), …
Notes de bas de tableau ou de bas de figure numérotées
alphabétiquement : a, b, …
| 69
Exemples
Informatifs
Différentes présentations
Exemples insérés dans le texte, introduits par le terme « Exemple »
Exemples insérés dans une annexe informative
| 70
Formes verbales
Exigences
Doit / ne doit pas
shall / shall not
Recommandations
Il convient de / Il convient de ne pas
should / should not
Permission
peut / il n’est pas nécessaire
may / need not
Possibilité / capacité
peut / ne peut pas
can / cannot
Cas particuliers modes opératoires
infinitif
impératif en anglais | 71
COFRAC
Le comité français
d’accréditation
| 72
Différence Certification / Accréditation
Certification
Quand une tierce partie certifie qu’un produit, service, processus,
personnel, organisation ou système est conforme aux exigences
spécifiques (certificat de conformité).
Accréditation
Procédure par laquelle un organisme ayant une autorité reconnaît
formellement qu’un organisme, entreprise ou individu est
compétent pour mener des tâches particulières.
| 73
Pourquoi l’accréditation ?
| 74
Pourquoi l’accréditation ?
| 75
Qu’est-ce que l’accréditation ?
| 76
L’accréditation sert à :
| 77
L’accréditation sert à :
| 78
Les limites de l’accréditation
| 79
La journée de Chloé 1/2
Elle mange des céréales bio au petit déjeuner (label AB sous certification
accréditée)
| 80
La journée de Chloé 2/2
Elle prend parfois l’avion pour des réunions en province
(certification sous accréditation de SMQ dans le domaine
aéronautique, spatial et défense)
| 81
Le Cofrac
• créé en 1994 à l’initiative des pouvoirs publics
• association privée à but non lucratif (loi 1901), avec la participation
de toutes les parties concernées (3 collèges) sans prédominance
d’aucune d’entre-elles
| 82
Le Cofrac en chiffres
• 25 M € de CA, 3 % de subvention
| 83
La représentation des différentes parties intéressées à l’accréditation grâce aux
membres actifs de l’association Cofrac est répartie comme suit au sein des 3
collèges présents au Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale :
| 85
Nombre d’accréditations
Laboratoires
3000 Santé Humaine
2500 Certifications
2000
Inspection
1500
Nb accréditations
Biologie-Chimie
1000
Chimie-
500 Environnement
Mécanique
0
2009 2010 2011 2012 2013 Physique-
Electricité
Santé Humaine
Tous secteurs
(services)
| 86
Organigramme
Assemblée Générale
Conseil
d’Administration
Commission
Comités de section d’Audit Interne
Directeur Général
Comités techniques
Communication
d’accréditation
Certification
Ressources
Qualité SI Finances Humaines
Laboratoires Inspection Santé Humaine Vérification
Qualification
| 87
ACCRÉDITATION : DÉMARCHE VOLONTAIRE
OU EXIGENCE RÉGLEMENTAIRE ?
| 88
ROLE DU COFRAC
| 89
PROCESSUS D’ACCREDITATION
| 90
MARQUES DU COFRAC
(exemples de logos déclinés)
| 91
LE COFRAC A
L’INTERNATIONAL
EUROPEAN INTERNATIONAL
CO-OPERATION FOR LABORATORY
ACCREDITATION ACCREDITATION
COOPERATION
INTERNATIONAL
ACCREDITATION
FORUM
| 92
VALEURS FONDAMENTALES
DU COFRAC
Indépendance
Association à but non lucratif
Indépendance vis-à-vis de toute démarche commerciale ou pression extérieure
Impartialité
Participation aux différentes décisions de tous les acteurs de l’accréditation
Equité de traitement
Transparence
Méthodes et procédures claires et accessibles par tous
Confidentialité
Exigence éthique des évaluateurs et des permanents
Respect de la confidentialité
www.cofrac.fr
| 93
93
SIGNIFICATION DE LA
MARQUE COFRAC
Les compétences accréditées sont reconnues dans les pays signataires des
accords multilatéraux d’EA, d’ILAC et d’IAF
| 94
Normes et guides utilisés par les
accréditeurs pour délivrer les accréditations
Organismes certificateurs
Organismes de Certification de systèmes de management ISO/CEI 17021
Organismes de Certification de personnels ISO/CEI 17024
Organismes de Certification de produits, services et processus ISO/CEI 17065
Organismes de Qualification d’entreprises NF X 50-091
www.cofrac.fr
| 95
Organismes de vérification de déclaration environnementale ISO/CEI 17021 et règlement
CE n°1221/2009 (EMAS)
Organismes de Vérification de déclaration d’émission de GES ISO 14065 et règlement (UE)
n°600/2012
www.cofrac.fr
| 96
Portée d’accréditation
Portée fixe:
Applicable à des produits ou groupes de matériaux définis, testés
avec des méthodes d’essai normalisées ou méthodes validées en
interne (méthodes définies et fixes).
Portée flexible:
Les laboratoires sont autorisés à faire des adaptations (mineures) de
leurs méthodes selon la situation, sans discussion préalable avec
l’organisme d’accréditation (mais une notification est requise). Les
laboratoires doivent démontrer leur compétence pour valider leurs
méthodes en accord avec ISO/IEC 17025.
| 97
Norme ISO 9001
Qualité – Norme de
management
| 98
POURQUOI FAIT-ON DES MESURES ? EXEMPLES
| 99
LA QUALITÉ
| 100
LES EXIGENCES
Téléphone portable :
Besoin exprimé : téléphone, e-mail, bleu,
Téléphone portable :
Besoin exprimé : téléphone, mail, petit, léger, bleu……
Besoin implicite : SMS, ergonomie, …
Besoin imposé : limite des ondes électromagnétiques,
matériaux inertes, …
+ appareil photo ?
| 101
LA SATISFACTION DU BESOIN
1 & 2 conformité
Produit Réalisé Besoin Exprimé
1 qualité
(ou spécifié)
2 sur qualité
3 & 4 non-conformité
6
2 3 insatisfaction
4
4 inutile
1
5 5 chance
3
6 gaspillage
7 7 frustration
Domaine de la
Besoin mesure
réel
| 102
ORIGINE DES EXIGENCES
– Pouvoirs
publics (lois,
règlements)
Clients
– Direction
Parties
prenantes
– Usagers
– Riverains
Parties
intéressées – ….
| 103
AMÉLIORER LA QUALITÉ
| 104
LES ENJEUX
Contexte Besoin de
économique et Concurrence l’organisme
sociétal
sur la qualité Maîtrise des produits
Marché vendeur
sur les produits Maîtrise de l’innovation
| 105
COMMENT UN ORGANISME PEUT-IL ACCROÎTRE
LA SATISFACTION ET LA CONFIANCE
DES PARTIES INTÉRESSÉES?
| 106
NORME DE MANAGEMENT ?
Modèle ISO :
• Établir une politique, des objectifs
• Définir les actions à mettre en œuvre
• Contrôler et améliorer les résultats
• Réviser périodiquement la politique et les objectifs
| 107
PRINCIPES DU MANAGEMENT SELON
L'ISO
Le « PDCA »
En français :
P : Préparer, Planifier
| 108
LES NORMES DE MANAGEMENT
| 110
ACCRÉDITATION
| 111
GROUPE DES NORMES ISO 9000
| 112
8 PRINCIPES DU MANAGEMENT SELON L’ISO
SOURCE ISO 9000
a) Orientation client
b) Leadership
c) Implication du personnel
d) Approche processus
e) Approche système
f) Amélioration continue
g) Approche factuelle pour la prise de décision
h) Relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs
| 113
APPROCHE PROCESSUS (1/4)
ÉLÉMENT OPÉRATIONNEL D’UNE DÉMARCHE ISO 9001
ressources
| 114
APPROCHE PROCESSUS (2/4)
ÉLÉMENT OPÉRATIONNEL D’UNE DÉMARCHE ISO 9001
ressources
entrée processus sortie
| 115
APPROCHE PROCESSUS (3/4)
ÉLÉMENT OPÉRATIONNEL D’UNE DÉMARCHE ISO 9001
Activité 2 S2/E3
Activité 3 sortie
Processus
| 116
APPROCHE PROCESSUS (4/4)
| 117
§7) RÉALISATION DU PRODUIT
| 118
MESURE, ANALYSE, AMÉLIORATION
Act du PDCA,
analyse des données ci-dessus
définition et planification d’actions visant à éliminer les
causes et minimiser les risques de dysfonctionnement
| 119
STRUCTURE DOCUMENTAIRE (1/2)
| 120
STRUCTURE DOCUMENTAIRE (2/2)
Un Enregistrement
• fait état d’un résultat obtenu
ou
• Apporte la preuve qu’une activité a été réalisée
| 121
SAGAWEB
• Base de données documentaires de l’AFNOR
| 122
ISO 9001: CONTENU
3 Chapitres introductifs :
1 domaine d’application, 2 références, 3 définitions
5 Chapitres d’exigences :
Chapitre 4 : système de management
4.1 exigences générales
4.2 exigences relatives à la documentation
8.2.4 Satisfaction
Exigences clients
clients
8.2.1 8.3
….
Objectifs de Objectifs
8.4
management atteints
8.2.3
Système
Qualité
8.2.2 8.5 Plan d’action
| 124
LE §8) VU COMME UN PROCESSUS (2/2)
Légende du graphe :
• 8.2.1 satisfaction client ;
• 8.2.2 audit
• 8.2.3 surveillance processus
• 8.2.4 surveillance produit ;
• 8.3 Produit Non Conforme
• 8.4 analyse des données;
• 8.5 améliorations
| 125
Norme ISO 14001
| 126
ISO 14001
Enjeux
Comparaison ISO 9001/ISO 14001:
Structures des normes
Principes du management selon l'ISO
Systèmes de management
Politique environnementale, objectifs et cibles environnementaux
Notions fondamentales
Exemples
Norme ISO 14001 : contenu
Approche processus dans une démarche environnementale
Outils « de la qualité »
| 127
ISO 14001 : ENJEUX DES SYSTÈMES DE
MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT
| 128
COMMENT UN ORGANISME PEUT-IL ACCROÎTRE LA
MAÎTRISE DE SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT?
| 129
RAPPEL : COMMENT UN ORGANISME PEUT-IL
ACCROÎTRE LA SATISFACTION DES CLIENTS?
| 130
RAPPEL : NORME DE MANAGEMENT
| 131
STRUCTURATION ISO 9000 & ISO 14000
| 132
RAPPEL : PRINCIPES DU MANAGEMENT
SELON L'ISO 9001
Le « PDCA »
En français :
P : Préparer, Planifier
Do D : Dérouler (mettre en
Système de œuvre)
Plan
management
Check C : Contrôler
Pérenniser
Act
les A : ré-Agir, Améliorer
améliorations
| 133
RAPPEL : SYSTÈME DE MANAGEMENT
| 134
POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE Ŕ NOTIONS
FONDAMENTALES 1
| 135
POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE Ŕ NOTIONS
FONDAMENTALES 2
Impact
AES
Cause à effet
significatif
Impact
Aspect environnemental
| 136
EXEMPLE CAVE VINICOLE
| 137
POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE
| 138
OBJECTIFS ET CIBLES
| 139
EXEMPLE Ŕ CAVE VINICOLE
| 140
ORIGINE DES EXIGENCES
ENVIRONNEMENTALES
Politique de –Pouvoirs
Clients publics (lois,
l’organisme
règlements,
taxes)
Parties
prenantes
–Marché
–La société
Parties –Usagers
intéressées –Riverains
| 141
ISO 14001 : CONTENU
3 Chapitres introductifs :
1 domaine d’application, 2 références, 3 définitions
1 Chapitre d’exigence :
4.1 exigences générales
4.2 politique
4.3 planification } – Plan
4.4 mise en œuvre – Do
4.5 contrôle – Check
4.6 revue de direction – Act
| 142
APPROCHE PROCESSUS DANS UNE
DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE
ressources
| 143
APPROCHE PROCESSUS
Papier, encre
Faire une liste
Décharger la voiture
Ranger les courses
| 144
PLAN DU COURS IV
ISO 14001
Outils « de la qualité »
Nature outils objectif
Cahier de laboratoire
Outils
Fiche de vie Traçabilité
opérationnels
Fiche d’écart
Logigramme Bon fonctionnement
L’outil « 5M » Valeur ajoutée
| 146
CAHIER DE LABORATOIRE
Objectifs :
• Prouver que les actes prévus ont été réalisés
• Tenir compte des événements imprévus pour interpréter
les résultats
• Refaire des points d’essais dans la même configuration
• Permettre la transmission d’information
• …
| 147
FICHE DE VIE
Objectifs :
• Prouver a priori et a posteriori, l’état de l’équipement au moment de
son utilisation
• Planifier les actions à venir
| 148
FICHE D’ÉCART
| 149
ANALYSE DU FONCTIONNEMENT : LOGIGRAMME
| 150
ANALYSE DU FONCTIONNEMENT : LES 5 M
Résultat
| 151
ANALYSE DU FONCTIONNEMENT : LES 5 M
Plan laser
Volume de mesure
Double laser Δt
YAG
pulsé
coulement
ensemencé
Image 1
Image 2
Source DantecDynamics
| 152
RECHERCHE DE CAUSES :
DIAGRAMME D’ISHIKAWA OU CAUSE/EFFET OU
ARÊTE DE POISSON
EFFET
Savoir faire Protection contre le
ensemencement faisceau
Propreté des accès
optiques
Habilitation
risque laser poussières
MOYENS HUMAINS MILIEU D’ESSAI
| 154
5 POURQUOI
2. Pourquoi ?
La synchro caméra lasers n’est pas satisfaisante
3. Pourquoi ?
Le technicien n’a pas su régler correctement
4. Pourquoi ?
La procédure n’est pas assez claire et précise
5. Pourquoi ?
Parce qu’elle n’a pas été testée
| 155
DIAGRAMME DE PARETO
| 156
Diagramme de Pareto
• Exemple :
causes de casse sur une ligne de fabrication de produits en verre.
80%
Butée qui ne fonctionne pas
63%
Tapis de transfert qui se bloque
Lubrification qui ne 10
se fait pas
| 157
DIAGRAMME DE PARETO
Elaboration :
• Lister les causes
• Quantifier l'importance de chacune
• Déterminer le pourcentage de chacun par rapport au total
• Classer ces pourcentages par valeurs décroissantes, la
rubrique "divers" étant toujours en dernier rang
• Représenter graphiquement le diagramme
| 158
MAÎTRISE DES RISQUES : AMDEC
| 160
AMDEC
Méthode :
1. Décomposer le système en éléments plus simple.
| 161
AMDEC : CRITICITÉ
| 163
AMDEC EXEMPLE
Probabilité/fréquence :
L’événement arrive
3 : souvent
2 : parfois Parade :
1 : quasiment jamais 3: aucune parade
2: demande des efforts et/ou du temps
Gravité 1: facile à opérer
3: pas de mesure
2: mesure hors tolérance
1: sans conséquence sur la mesure
| 164
AMDEC EXEMPLE
Modes de défaillance
1. Qualité du produit (P=1) cause : savoir faire insuffisant
Conséquence : pas de mesure (G=3) parade : aucune parade
(E=3) –> Criticité = P*G*E = 9
etc…
| 165
Norme ISO 17025
| 166
Domaine d’application de l’ISO/IEC
17025:2017
• Cette norme est destinée à être utilisée par les laboratoires qui
élaborent leur système de management pour la qualité et les
activités administratives et techniques.
| 167
Domaine d’application de l’ISO/IEC
17025:2017
| 168
Résumé des exigences de
ISO/IEC 17025:2017
| 169
| 170
| 171
ISO/IEC 17025:2017
Chapitre 8: Exigences relatives au système de
management
8.1. Options
8.1.1. Généralités
8.1.2. Option A
8.1.3. Option B
8.2. Documentation du système de management
8.3. Maîtrise de la documentation du système de
management
8.4. Maîtrise des enregistrements
8.5. Actions à mettre en œuvre face aux risques
et opportunités
8.6. Amélioration
8.7. Actions correctives
8.8. Audits internes
8.9. Revues de direction
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ISO/IEC 17025:2017
7.6. Évaluation de l’incertitude de mesure
Chapitre 6: Exigences relatives aux ressources
7.7. Assurer la validité des résultats
6.1. Général
7.8. Rapport sur les résultats
6.2. Personnel
7.8.1 Généralités
6.3. Installations & conditions ambiantes
7.8.2. Exigences communes relatives aux rapports
6.4. Équipements
(essai, étalonnage ou échantillonnage
6.5. Traçabilité métrologique
7.8.3. Exigences spécifiques aux rapports d’essai
6.6. Produits et services fournis par des prestataires
7.8.4. Exigences spécifiques aux certificats
externes
d’étalonnage
Chapitre 7: Exigences relatives au processus
7.8.5. Rendre compte de l’échantillonnage - Exigences
7.1. Revue des demandes, appels d’offres et contrats
spécifiques
7.2. Sélection, vérification et validation des méthodes
7.8.6. Rendre compte des déclarations de conformité
7.2.1. Sélection et vérification des méthodes
7.8.7. Rendre compte des avis et interprétations
7.2.2. Validation des méthodes
7.8.8. Amendements aux rapports
7.3. Échantillonnage
7.9. Réclamations
7.4. Manutention des objets d’essai ou d’étalonnage
7.10. Travaux non conformes
7.5. Enregistrements techniques
7.11. Maîtrise des données et gestion de l’information
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RAPPEL :
MAÎTRISE DU PROCESSUS DE MESURE
Résultat
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MILIEU D’ESSAI (§ 6.3)MI
| 224
MATIÈRE
Il s’agit :
De l’échantillon (§ 7.3.)
Des consommables critiques pour l’essai (§ 6.6.)
Normes d’essais
| 225
MATIÈRE
L’échantillon
Avant l’essai :
L’échantillon
Pendant l’essai :
L’échantillon ne doit pas être altéré par la manipulation
Les informations nécessaires doivent être disponibles
Après l’essai :
Respecter les exigences du client et de la réglementation
Durée et conditions de stockage adaptées, définies et enregistrées
Élimination : respecter la confidentialité
Les consommables
| 228
MAIN D’ŒUVRE (§6.2)
| 229
MAIN D’ŒUVRE (§6.2)
Organisation du laboratoire
| 230
MAIN D’ŒUVRE (§6.2)
Le membre du personnel
3 cas se présentent :
o La méthode d’essai ou d’étalonnage est décrite dans un texte dont la
validité est reconnue, et est employée dans son domaine d’application
prévu.
o La méthode appliquée est adaptée d’une méthode reconnue
o La méthode est développée par le laboratoire
| 232
MÉTHODE
Planification de la conception
Revues de conception
| 233
MÉTHODE
| 235
MAÎTRISE DES ÉQUIPEMENTS
Préservation
Maintenance (instructions)
Conformation métrologique
Identification (n°, étiquettes si utile …)
Fiches de vie
Certificats d’étalonnage et constats de vérification
Cartes de contrôle
…
| 236
Faut-il s’adresser à un sous-traitant accrédité pour la
confirmation métrologique (étalonnage/vérification) ?
Sinon ?
Ex : je peux le faire en interne ?
Ex : il n’existe pas de prestataire accrédité
Prestataire certifié
| 237
LES 5 M EN RÉSUMÉ
non oui
Satisfaisant ?
| 238
EXEMPLE DE CERTIFICAT D’ÉTALONNAGE
XXX
| 239
EXEMPLE DE CONSTAT DE VÉRIFICATION
| 240
REACH
| 241
Acronyme anglais REACH
Registration = EnRegistrement de toutes les substances
chimiques fabriquées ou importées sur le marché
européen (tonnage >1t/an) d’ici 2018.
| 242
Qu’est-ce que REACH ?
| 243
Quels sont les objectifs visés ?
| 244
Quelles sont les substances
concernées ?
| 245
Qui est concerné ?
| 246
Comment ça marche ?
Tous les industriels doivent dorénavant enregistrer au niveau européen les
substances qu’ils fabriquent ou importent en quantité supérieure à 1 tonne/an.
• la substance présente des risques qui peuvent être maîtrisés par des
précautions d’utilisation : la substance peut être utilisée sous conditions ;
| 247
Chiffres clés ?
+ de 30 000 substances chimiques connues
1/3 des maladies professionnelles en Europe est dû à l’exposition ou à la
manipulation de substances chimiques
+ de 40 directives fusionnées dans le règlement REACH
| 248
Les acteurs
Au niveau français :
De nombreux acteurs publics français sont en charge à différents niveaux du
règlement REACH.
Ministères :
ANSES :
L’Agence Nationale de SÉcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du
travail est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des
ministres chargés de la santé, de l’agriculture, de l’environnement, du travail et de la
consommation.
Enfin, elle apporte aussi aux ministères l’expertise nécessaire à la mise en œuvre
des règlements REACH et CLP.
| 250
Le HELPDESK :
Confié à l’INERIS (Institut National de l’Environnement et des RISques Industriels),
le Helpdesk a pour mission d’assurer un service national d’assistance sur les
aspects réglementaires et techniques du texte de REACH et sur les obligations qui
en découlent pour les industriels. Cette mission de l’État est un service gratuit rendu
aux entreprises.
Le texte de REACH concerne des entreprises de taille différente, qui ont des
activités différentes (fabricants, importateurs, distributeurs, utilisateurs de
substances chimiques), dans des secteurs différents. La mission de Helpdesk est
de faciliter l’accès des entreprises, en particulier les PME, à un niveau suffisant
d’information sur les différents aspects de REACH, pour leur permettre de répondre
à leurs obligations réglementaires.
| 251
Merci pour votre attention
Établissement public à caractère industriel et commercial | RCS Paris B 775 685 019