TFE Bidusi Nganda Emile Rutshuru
TFE Bidusi Nganda Emile Rutshuru
TFE Bidusi Nganda Emile Rutshuru
BIDUSI NGANDA Emile
Nelson Mandela
i
A tous mes cousins
A tous ceux qui me sont chers
A toute ma famille
Je dédie ce travail
ii
REMERCIEMENTS
Nous disons grand merci à notre Directeur de travail, Prof. Dr. Hubert
MAKENGO ainsi qu’à notre encadreur Ass. Elysé MASALA qui ont accepté de
diriger ce travail malgré leurs programmes surchargés.
iii
SIGLES ET EBREVIATIONS
iv
LISTE DES IMAGES
v
LISTE DES TABLEAUX
vi
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Depuis le vieux temps, l’homme cherche toujours à améliorer son
environnement, son vécu, sa manière de traiter les problèmes… il cherche la façon
la moins coûteuse et la plus rapide de se déplacer d’un lieu à un autre. Ceci grâce à
un moyen de transport. Ce dernier peut se faire par voie terrestre ; maritime
(fluviale, lacustre) ; ferroviaire ou aérienne. C’est ce dernier qui sera traité dans
ce travail grâce à la construction d’un aérodrome.
1
2. HYPOTHESES
Notre pays, la République Démocratique du Congo subit dans sa partie
orientale depuis une vingtaine d’années une série d’agression militaire des pays
voisins. En plus, cette région se trouve aussi confronter aux problèmes des groupes
armés d’auto-défense.
3. INTERETS DU SUJET
Parmi les intérêts qui nous ont poussés à traitre ce sujet, nous pouvons citer :
➢ L’amélioration et l’enrichissement de nos connaissances dans le domaine de
base aérienne ;
➢ L’outillage du futur chercheur du domaine de base aérienne ;
➢ Pour notre bibliothèque, ce travail est un élément de plus dans la rubrique
de base aérienne.
4. METHODOLOGIE
La méthodologie est l’ensemble des procédés et techniques propres à un
domaine spécifique. Elle est subdivisée en deux parties :
o Méthode
Le dimensionnement des structures vise la vérification de la stabilité de ces
structures ou la détermination de leurs sections nécessaires en fonction
des charges données. Elle vise aussi la détermination des charges maxima
qu’une structure peut supporter.
o Techniques
Pour réaliser ce travail nous avons fait recours à :
➢ A la documentation des cours techniques et ayant trait au
dimensionnement des chaussées aéronautiques ;
2
➢ A une documentation connexe relative à la construction des
chaussées aéronautiques ;
➢ A l’interview pour avoir plus d’éclaircissements.
5. DELIMITATION DU SUJET
Suite au temps nous imparti, à l’accès limité des données, à l’insuffisance des
moyens financiers pour la réalisation de ce travail, ce dernier se limite sur l’analyse
de la conception, le dimensionnement de la chaussée ainsi que les impacts du projet.
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction générale et la conclusion, notre travail est subdivisé en
quatre chapitres, à savoir :
❖ Premier chapitre : considérations générales, traite sur l’aperçu
général sur le milieu d’étude et les concepts de base.
❖ Deuxième chapitre : conception géométrique : parle de la
détermination des caractéristiques physiques de l’aérodrome.
❖ Troisième chapitre : calcul des chaussées : aborde l’aspect sur
dimensionnement des chaussées et sur le dimensionnement des
ouvrages de drainage.
❖ Quatrième chapitre : impacts et évaluation du projet : traite sur les
impacts environnementaux et sociétaux et sur l’évaluation quantitative
et estimative du projet.
3
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
I.1.1.1 Géographie
La province du Nord- Kivu est située à cheval sur l’Equateur. Elle est comprise
entre 0° 58’ de latitude Nord et 02° 03’ de latitude Sud et entre 27° 14’ de
longitude Ouest et 29° 58’ de longitude Est.
1
www.caid.cd
4
par le Rwanda, au Nord et à l’Ouest par la province Orientale, à l’Ouest par le
Maniema et au sud par la province du Sud Kivu. La Province du Nord-Kivu a 4 saisons
: deux humides (mi-février à mi-juillet et mi-août à mi-janvier) et deux sèches (mi-
janvier à mi-février et mi-juillet à mi-août). Les températures moyennes annuelles
varient entre 15°C et 23°C selon la région et en fonction de l’altitude qui varie de
800 à 5119 m pour le sommet de Ruwenzori2.
I.1.1.2 Relief3
Le relief du Nord- Kivu est très accidenté. L’altitude varie de moins de 800
m à plus de 2500 mètres. Certains sommets atteignent plus de 5000 m. Ce relief
est formé des plaines, des plateaux et des chaînes de montagne. Les plaines
alluviales s’étendent du Nord au Sud du Lac Edouard. Il s’agit, respectivement, des
plaines alluviales de la Semliki et des Rwindi- Rutshuru. Les Rives occidentales du
Lac Edouard se heurtent à un escarpement abrupt, dont le prolongement vers le
Sud, en bordure de la plaine des Rwindi-Rutshuru est connu sous le nom
d’escarpement de Kabasha.
I.1.1.3 Climat
L’hétérogénéité du relief amène une grande variété de climats. D’une manière
générale, on observe une corrélation étroite entre l’altitude et la température
moyenne. En dessous de 1000 m, cette température est voisine de 23°C à 1500 m,
on enregistre quelques 19°C et à 2000 m, 15° C environ. La pluviométrie moyenne
varie entre 1000 mm et 2000 mm. Les précipitations mensuelles les plus faibles
sont enregistrées entre janvier et février et entre juillet et août. Quatre saisons
2
Programme des Nations Unies pour le Développement ; profil résumé, pauvreté et
conditions de vie des ménages (province du Nord-Kivu), mars 2009
3
www.congovirtuel.com
5
caractérisent le climat du Nord- Kivu : deux saisons humides et deux saisons
sèches. La première saison humide se situe entre mi-août et mi-janvier et la
deuxième va pratiquement de mi-février à mi-juillet. Quant aux deux saisons
sèches, elles sont très courtes. La première est observée entre mi-janvier et mi-
février et la seconde entre mi-juillet et mi-août4.
I.1.1.4 Sols
Le climat d’altitude et le relief confèrent aux sols du Nord- Kivu une certaine
complexité. On pourrait néanmoins diviser les sols du Nord- Kivu en trois grandes
classes : Les sols volcaniques récents : provenant des coulées de lave de volcans.
Les coulées récentes ne permettent pas encore à l’agriculture de s’y installer ;
tandis que dans les coulées plus anciennes, la lave est particulièrement décomposée
et forme un sol parfois encore superficiel mais très fertile. Ces sols se retrouvent
entre Goma et Rutshuru. Les sols des plaines alluviales : ces sols se retrouvent
dans les plaines de la Semliki et proviennent des dépôts lacustres, de la rivière
Semliki et de ses affluents. Les sols des roches anciennes : ces sols sont très
profonds et riches en humus. Ils sont assez argileux et peu compacts et disposent,
en surface, d’une importante réserve de matières organiques5.
I.1.1.5 Végétation6
Les principaux types de végétation de la Province du Nord- Kivu sont :
➢ Les savanes dominantes dans les plaines alluviales de la Semliki et de
la Rutshuru.
➢ Les formations climatiques sclérophylles arbustives et forestières
dans la plaine des laves au Nord du Lac Kivu.
➢ Les forêts ombrophiles de montagnes : sont observées
essentiellement dans les massifs de Ruwenzori et Virunga. Ces forêts
sont hétérogènes.
➢ Forêt équatoriale dans les Territoires de Lubero, Masisi, Walikale et
Beni.
4
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5
Ibidem
6
Ibidem
6
I.1.1.6 Hydrographie7
L’hydrographie du Nord- Kivu est dominée par l’existence de deux grands
lacs à savoir lac Edouard et lac Kivu. Le lac Edouard : il a une superficie de 2150
Km2 dont 1630 Km2 pour la partie congolaise, avec une profondeur moyenne de 30
m. ce lac est très poissonneux et constitue une source importante de revenus pour
les familles riveraines. Le lac Kivu : il est le plus haut de l’Afrique centrale parce
qu’il se trouve pittoresquement situé à 1460 m d’altitude dans la fosse limitée par
les hauts volcans des Virunga. Sa superficie est de 2700 Km2 pour la partie
congolaise avec une profondeur moyenne de 285 m. Contrairement au lac Edouard,
le lac Kivu est peu poissonneux.
7
www.congovirtuel.com
8
Programme des Nations Unies pour le Développement ; op.cit
7
de 42 députés provinciaux élus au suffrage universel et représentant les
territoires et les communes où ils ont été choisis.
Goma Goma 6
Karisimbi 7
Beni Bungulu 3
Ruwenzori 3
Beu 3
Mulekera 3
Butembo Bulengera 8
Kimemi 8
Mususa 7
Vulamba 4
Total 10 37
Territoires Cités, secteurs et Quartiers ou
chefferies groupements
Beni Cité d’Oïcha
Chef. Bashu 7
Sect. Beni 4
Sect. Ruwenzori 5
Sect. Watalinga 3
Rutshuru Cité de Kiwanja
Chef. de Bwisha 7
Sect. de Bwito 7
Lubero Cité de Lubero
Cité de Kirumba
Cité de Kayna
Cité de Kanyabayanga
Chef. Baswagha 8
Sect. Bapere 6
Chef. Bamate 4
Chef. Batangi 3
9
Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation
8
Masisi Chef. Bahunde 6
Chef. Bashali 2
Chef. Osso-Banyangu 5
Sect. Katoyi 6
Walikale Chef. Bakano 2
Sect. Wanianga 13
Nyirangongo Chef. Bakumu 7
10
Programme des Nations Unies pour le Développement ; op.cit
9
I.1.1.9 Economie11
L’économie du Nord-Kivu est essentiellement tournée vers l’agriculture. Les
principaux produits vivriers sont le manioc, le maïs, la pomme de terre, le haricot,
la banane, la patate douce, l’arachide et le riz. Les cultures d’exploitation
industrielle de la province sont le café arabica et robusta, le thé, le palmier à huile,
le quinquina, la canne à sucre, la papaïne et le tabac. L’agriculture y est pratiquée
par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires
et des semences non améliorées.
11
Programme des Nations Unies pour le Développement ; op.cit
10
partie des parcs de Kahuzi-Biega et de Maiko ainsi qu’une trentaine d’autres sites.
La plupart de ces parcs et sites ne sont pratiquement plus opérationnels à cause
de la mauvaise gouvernance et de l’insécurité due à la guerre.
12
Programme des Nations Unies pour le Développement ; op.cit
11
un impact négatif sur leur scolarité. Enfin, il faut noter la propagation du
VIH/SIDA et des autres IST à cause notamment des viols des filles et des
femmes surtout par des hommes en uniformes.
Le territoire de Rutshuru est situé entre 00°42’ et 1°30’ latitude sud, 28°56’
et 29°42’ longitude Est de l’hémisphère sud14.
13
www.memoireonline.com
14
Ibidem
15
www.caid.cd
12
Image 2 : Carte administrative du territoire de Rutshuru16
I.1.2.3. Végétation
La végétation du territoire de Rutshuru est dominée par la savane herbeuse
et arbustive. Néanmoins, plusieurs essences forestières et une forêt boisée sont
remarquables dans la chefferie de Bwisha (Binza, Busanza et Kisigari) et dans la
chefferie de Bwito (Tongo, Kihondo et Kanyabayonga) ainsi que dans une partie du
parc national des Virunga17.
16
www.caid.cd
17
Ibidem
13
I.1.2.4. Hydrographie
L’hydrographie du territoire de Rutshuru est importante. Les plus importants
cours d’eau sont la rivière Rutshuru et la rivière de la Rwindi, toutes étant
comprises dans le bassin hydrographique du fleuve Nil. La rivière Rutshuru est
d’ailleurs considérée comme source du Nil Blanc au Congo, qui se déverse dans le
lac Edouard, après avoir créé des chutes et des rapides18.
I.1.2.5. Climat
➢ Température19
La température du territoire est en général caractérisée par un climat
tempéré ayant certaines variations dues à l'altitude.
• Au chef-lieu du territoire, la T° est de 22°-28c la moyenne.
• Au niveau de Jomba, en collectivité de Bwisha et Bishusha, en collectivité
de Bwito, elle est de 16°-18c moyenne annuelle. Ces deux endroits sont les
deux points les plus élevés du territoire.
• Du centre CAPSA/KAHUNGA en prolongation de la plaine de la Rwindi
jusqu’au niveau du lac, la T° atteint facilement 36°c.
➢ Pluviosité
Le territoire étant divisé en deux régions climatiques, la région basse et la
région montagneuse, les précipitations y sont relatives. La région basse est la
moins arrosée tandis que celle montagneuse connaît de fortes précipitations à
cause de sa situation en altitude. La moyenne de précipitations annuelles s'élève à
116mm soit plus au moins 8mois des pluies20.
I.1.2.6. Sol
Le sol est argileux, sablonneux, argilo-sablonneux et sablo-argileux ; riche et
productif, ce qui fait des 90% de la population du territoire des agriculteurs21.
18
www.caid.cd
19
www.memoireonline.com
20
Ibidem
21
www.caid.cd
14
I.1.2.7. Particularités et richesses du territoire22
Cela parce qu’il y a peu de PME pour l’embauche et les services étatiques ne
paient pas bien : la survie de Rutshuru dépend donc du champ.
Outre les activités agricoles, le parc national des Virunga offre une
particularité au territoire de Rutshuru. Ce dernier étant un patrimoine mondial, il
suscite l’attention de la communauté internationale. Ainsi, plusieurs financements
sont octroyés pour réaliser plusieurs projets en faveur du Parc et de la population
locale. L’exemple typique est la centrale hydroélectrique de Matebe inaugurée le
16 décembre 2015.
22
www.caid.cd
15
se donnent au petit commerce, à l’élevage, à l’artisanat, à la pêche, … et d’autres
sont des enseignants ou fonctionnaires de l’Etat23.
23
www.caid.cd
24
Ibidem
16
Image 3 : Site de travail à Kiwanja dans le Rutshuru25
I.2.1.2. Infrastructures
La liste des infrastructures d'une base aérienne est identique à celle d'un
aérodrome utilisé par l'aviation générale mais certaines adaptations peuvent être
nécessaires27.
I.2.1.3. Pistes28
Les avions d'armes nécessitent souvent des pistes de grande longueur en
raison d'une vitesse d'atterrissage élevée. La largeur doit être suffisante pour
permettre le décollage simultané de deux appareils.
25
www.googleearth.com
26
www.google.com
27
Ibidem
28
Ibidem
17
Les avions de transport sont généralement conçus pour réaliser des
atterrissages et décollages courts en conditions opérationnelles. Ces conditions
sont éprouvantes pour les appareils et, hors entraînement, l'atterrissage se fait
comme pour tout gros porteur.
I.2.2. TERMINOLOGIE
Chaque domaine a son lexique ; c’est pourquoi, il est important de définir
quelques mots et expressions en vue de fixer les idées. Toutefois, il ne s’agit pas
de définir de long en large tous les termes afférents aux aérodromes ou à l’aviation
civile mais de cibler quelques-uns qui sont utiles dans le cadre de ce projet31.
29
www.google.com
30
Ibidem
31
Kokoi Hissein, Etude de mise aux normes d’un aérodrome pour l’accueil d’un avion de
type B737-800 : cas de l’aérodrome de Koumra/Massa au Tchad, mémoire, inédit,
Institut International d’Ingénierie, 2013
32
OACI, Annexe 14 relative à la convention relative à l’aviation civile internationale,
Aérodromes, volume 1 : conception et exploitation technique des aérodromes, 2004
18
b) Aérodrome
Surface définie sur terre ou sur l’eau (comprenant, éventuellement,
bâtiments, installations et matériel), destinée à être utilisée, en totalité ou en
partie, pour l’arrivée, le départ et les évolutions des aéronefs à la surface.
d) Aire de mouvement
Partie d’un aérodrome à utiliser pour les décollages, les atterrissages et la
circulation des aéronefs à la surface, et qui comprend l’aire de manœuvre et les
aires de trafic.
f) Aire de trafic
Aire définie, sur un aérodrome terrestre, destinée aux aéronefs pendant
l’embarquement ou le débarquement des voyageurs, le chargement ou le
déchargement de la poste ou du fret, l’avitaillement ou la reprise de carburant, le
stationnement ou l’entretien.
h) bande de piste
Aire définie dans laquelle sont compris la piste ainsi que le prolongement
d’arrêt, si un tel prolongement est aménagé, et qui est destinée :
➢ À réduire les risques de dommages matériels au cas où un avion
sortirait de la piste ;
19
➢ À assurer la protection des avions qui survolent cette aire au cours des
opérations de décollage ou d’atterrissage.
i) Piste
Aire rectangulaire définie, sur un aérodrome terrestre, aménagée afin de
servir au décollage et à l’atterrissage des aéronefs.
j) Prolongement d’arrêt
Aire rectangulaire définie au sol à l’extrémité de la distance de roulement
utilisable au décollage, aménagée de telle sorte qu’elle constitue une surface
convenable sur laquelle un aéronef puisse s’arrêter lorsque le décollage est
interrompu.
k) Prolongement dégagé
Aire rectangulaire définie, au sol ou sur l’eau, placée sous le contrôle de
l’autorité compétente et choisie ou aménagée de manière à constituer une aire
convenable au-dessus de laquelle un avion peut exécuter une partie de la montée
initiale jusqu’à une hauteur spécifiée.
l) Voie de circulation
Voie définie, sur un aérodrome terrestre, aménagée pour la circulation à la
surface des aéronefs et destinée à assurer la liaison entre deux parties de
l’aérodrome, notamment :
➢ Voie d’accès de poste de stationnement d’aéronef. Partie d’une aire de
trafic désignée comme voie de circulation et destinée seulement à
permettre l’accès à un poste de stationnement d’aéronef.
➢ Voie de circulation d’aire de trafic. Partie d’un réseau de voies de
circulation qui est située sur une aire de trafic et destinée à
matérialiser un parcours permettant de traverser cette aire.
➢ Voie de sortie rapide. Voie de circulation raccordée à une piste suivant
un angle aigu et conçue de façon à permettre à un avion qui atterrit de
dégager la piste à une vitesse plus élevée que celle permise par les
autres voies de sortie, ce qui permet de réduire au minimum la durée
d’occupation de la piste.
20
m) Seuil
Début de la partie de la piste utilisable pour l’atterrissage.
n) Voie de service
Route de surface aménagée sur l’aire de mouvement et destinée à l’usage
exclusif des véhicules.
21
CHAPITRE II. CONCEPTION GEOMETRIQUE
II.1. INTRODUCTION
Étant donné que les pistes sont d’une importance capitale pour la sécurité
et l’efficacité des décollages et des atterrissages, il est indispensable que leur
conception tienne compte des caractéristiques opérationnelles et physiques des
avions auxquels elles sont destinées, ainsi que de considérations techniques et
économiques33.
33
OACI, Manuel de conception des aérodromes, Partie 1 : Pistes, Troisième édition
2006
34
www.google.com
22
soute longue de 36 m, large de 6,40 m et haute de 4,40 m. L’An-124 Condor est
équipé d’une rampe de chargement arrière et d’une pointe avant articulée, la
manutention du fret étant facilitée par quatre palans capables de soulever des
masses de près de 10 t. Un pont supérieur peut également accueillir des
passagers35.
35
www.avionslegendaires.net
36
www.laerien.fr
37
www.google.com
23
II.2.2. INFORMATIONS TECHNIQUES DE L’AVION
Voici les informations techniques de l’Antonov 124 qu’on a pu récolter38 :
Éléments de reconnaissance
Aile cantilever, Aile en flèche, Aile haute, Monoplan, Aile à dièdre négatif, 1
dérive, Dérive en flèche, Empennage conventionnel, Empennage horizontal sans
dièdre, Empennage horizontal en flèche, Train rétractable, Train tricycle,
Nacelles sous les ailes, Quadriréacteur, Biplace côte-à-côte, Cockpit fermé.
Caractéristiques
Masse maxi au décollage : 405 000 kg
Masse à vide : 175 000 kg
Surface alaire : 628 m²
Hauteur : 20,78 m
Envergure : 73,3 m
Longueur : 68,96 m
Performances
Vitesse de croisière : 850 km/h
Distance de décollage : 2 800 m
Distance franchissable : 14 200 km à vide
Distance franchissable : 4 650 km avec 120t de charge utile
Plafond opérationnel : 9 000 m
Vitesse maximale HA : 865 km/h
Rapport poussée/masse, à vide : 0,53
Charge alaire, à vide : 278,662 kg/m²
Rapport poussée/masse, au décollage : 0,23
Charge alaire, au décollage : 644,904 kg/m²
Équipage
Équipage : 4
Motorisation
4 réacteurs Ivchenko-Progress D-18T
38
www.avionsmilitaires.net
24
Puissance unitaire : 23 400 kgp
Carburant (masse) : 222 000 kg
Le second élément du code de référence est une lettre fondée sur les valeurs
maximales des envergures et des largeurs hors-tout des trains principaux des
avions auxquels l’installations est destinée.
39
Régie des Voies Aériennes, renseignements aires de trafic
40
ITAC, Chapitre 2-Classification des aérodromes. Décembre 1998
25
Tableau 2 : Code de référence d’aérodrome41
ÉLÉMENT DE CODE 1 ÉLÉMENT DE CODE 2
E De 52 à 65 m exclus 9 m à 14 m exclus
F De 65 m à 80 m exclus 14 m à 16 m exclus
41
OACI, op.cit
42
Ibidem
26
Le manuel de conception et d’exploitation technique des aérodromes
recommande d’affecter des coefficients correcteurs aux longueurs de base
données par les catalogues d’avions afin de déterminer la longueur réelle de la
piste en tenant compte des conditions locales. Ces coefficients sont entre autres :
le coefficient de correction d’altitude, le coefficient de correction de
température et le coefficient de correction de pente.
𝒏𝟏 𝒏𝟐 𝒏𝟑
𝑵 = [𝟏 + ] [𝟏 + ] [𝟏 + ]
𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
❖ Correction de l’altitude 𝒏𝟏
𝟕𝒉 + 𝟑𝒉𝟏
𝒏𝟏 =
𝟑𝟎𝟎
Avec ℎ1 = 0 si ℎ ≤ 1200𝑚
ℎ1 = ℎ − 1200 𝑚 si ℎ > 1200 𝑚
❖ Correction de température 𝒏𝟐
𝒏𝟐 = 𝟎, 𝟕𝒕𝟏 + 𝟎, 𝟑𝒕𝟐 + 𝒕𝟑
• Calcul de 𝒕𝟏
𝒕𝟏 = 𝑻 − 𝒕
Avec, 𝑇 = 18°𝑐 (température moyenne du site)
43
Elysé Masala, Cours de Bases Aériennes, inédit, 5ème BTP, INBTP/NGALIEMA, 2017-
2018
27
𝑡 = 15 − 0,0065. ℎ = 15 − 0,0065.1130 = 7,65
𝑡1 = 18 − 7,65
𝒕𝟏 = 𝟏𝟎, 𝟑𝟓
• Calcul de 𝒕𝟐
𝒕𝟐 = 𝑻 − (𝒕 + 𝟏𝟎) si 𝑇 > 𝑡 + 10
𝒕𝟐 = 𝟎 si 𝑇 ≤ 𝑡 + 10
Vérification : 𝑡 + 10 = 7,65 + 10 = 17,65, d’où 𝑇 > 𝑡 + 10 (18 > 17,65)
𝑡2 = 18 − (7,65 + 10)
𝒕𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟓
• Calcul de 𝒕𝟑
𝒕𝟑 = 𝑻 − (𝒕 + 𝟐𝟎) si 𝑇 > 𝑡 + 20
𝒕𝟑 = 𝟎 si 𝑇 ≤ 𝑡 + 20
Vérification : 𝑡 + 20 = 7,65 + 0 = 27,65, d’où 𝑇 ≤ 𝑡 + 20 (18 < 27,65)
𝒕𝟑 = 𝟎
Ce qui nous donne 𝒏𝟐 = 𝟎, 𝟕. 𝟏𝟎, 𝟑𝟓 + 𝟎, 𝟑. 𝟎, 𝟑𝟓 + 𝟎 = 𝟕, 𝟑𝟓
Il est important de signaler que cette méthode n’est valable que si l’expression
suivante est vérifiée avant de calculer le coefficient de pente 𝑛3 .
𝑛1 𝑛2
𝐹 = [1 + ] [1 + ] ≤ 1,35
100 100
26,37 7,35
𝐹 = (1 + 100 ) (1 + 100 ) = 1,35 ≤ 1,35 ok.
❖ Correction de pente 𝒏𝟑
L’OACI recommande une pente « p » de 1% pour une chaussée souple lorsque
le code est 4. Nous adoptons cette pente pour notre plateforme.
𝑛3 = 7𝑝
1
𝑛3 = 7.
100
𝒏𝟑 = 𝟎. 𝟎𝟕
28
En définitive on a : 𝐿𝑝 = 2800.1,35 = 3780 𝑚
Nous prenons 𝑳𝒑 = 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝒎 parce qu’une piste d’une telle longueur est
suffisante pour les décollages, les atterrissages et les manœuvres compte tenu de
la nouvelle technologie des aéronefs.
2 23 m 23 m 30 m — — —
3 30 m 30 m 30 m 45 m — —
4 — — 45 m 45 m 45 m 60 m
a. La largeur d’une piste avec approche de précision ne devrait pas être inférieure à 30 m
lorsque le chiffre de code est 1 ou 2.
44
OACI, op.cit
29
II.5.3. DIMENSIONS DE LA BANDE AMENAGEE
Les normes de l’OACI déterminent la largeur de la bande d’une piste à
concevoir selon la classe choisie :
45
Elysé Masala, op.cit
46
ITAC, Chapitre 1-Classification des aérodromes. Décembre 1998
30
II.5.5. DIMENSIONS DE LA BRETELLE
Les bretelles ont pour rôle de permettre le mouvement des aéronefs entre les
entrées-sorties de piste et les aires de stationnement.
2 82,5 m 87 m 93 m
60+25
𝐿𝑏𝑟𝑒𝑡 = 190 − ( ) = 147,5 𝑚
2
𝑳𝒃𝒓𝒆𝒕 ≈ 𝟏𝟓𝟎 𝒎
47
Alain Eudot, Nicolas Goustov, Nicolas Leterrier, op.cit
48
Ibidem
31
II.5.6. DIMENSION DES ACCOTEMENTS
Les accotements minimaux sont fixés par l’OACI. Nous prenons 7,5 m.
32
II.7.1. AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES AVIONS
II.7.1.1. Longueur
La longueur de notre aire de stationnement aura 5 postes de stationnement
d’autant plus que plusieurs types d’avions pourront y être stationnés en même
temps que l’avion de référence.
𝑳 = (𝑵. 𝑬) + 𝒃(𝑵 − 𝟏) + 𝟐𝒂
𝑵 = 𝟓 : 3 avions + 2 avions supplémentaires ;
𝑬 = 𝟕𝟑, 𝟑 𝒎 : envergure de l’avion ;
𝒃 = 𝟕, 𝟓 𝒎 : marge entre deux bouts d’ailes d’avions stationnés sur deux
postes différents ;
𝒂 = 𝟒 𝒎 : marge entre le bout de l’aile de l’avion stationné au poste extrême
et le bord de l’aire de stationnement ;
(𝑵 − 𝟏) : espacement entre poste d’avions.
II.7.1.2. Largeur
Elle est donnée par la relation suivante :
𝒍𝟏
𝒍 = 𝒆′𝑫 + 𝑳 + 𝟒𝟓 +
𝟐
𝒆𝑫 = 𝟐𝟎 𝒎 : marge entre l’axe de la route de service et le nez de l’avion,
′
25
𝑙 = 20 + 68,96 + 45 + = 146,46 𝑚
2
𝒍 ≈ 𝟏𝟒𝟓 𝒎
33
II.7.2. AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES HELICOPTERES
L’hélicoptère le plus contraignant de notre projet est le Mi-38.
Caractéristiques
Masse maxi au décollage : 15 600 kg
Masse à vide : 8 300 kg
Surface du rotor : 349,5 m²
Diamètre du rotor principal : 21,1 m
Hauteur : 5,13 m
Longueur : 19,7 m
Performances
Vitesse de croisière : 275 km/h
Distance franchissable : 885 km
49
www.google.com
50
www.aviationsmilitaires.net
34
Distance de convoyage : 1 300 m
Plafond opérationnel : 5 100 m
Vitesse maximale HA : 300 km/h
Rapport poussée/masse, à vide : 0,5
Charge alaire, à vide : 23,748 kg/m²
Rapport poussée/masse, au décollage : 0,26
Charge alaire, au décollage : 44,635 kg/m²
Équipage
Équipage : 2
Motorisation
2 turbines Klimov TV7-117V
Puissance unitaire : 2 059 kW
51
www.google.com
35
II.7.2.2. Dimensions caractéristiques de l’hélicoptère
Image 8 : Dimensions caractéristiques de l’hélicoptère de référence 52
52
ITAC, Chapitre 13 : Aérodromes à caractéristiques spéciales, septembre 2000
36
Image 9 : Postes de stationnement pour hélicoptères avec entrée et sortie
par le même cheminement53
Pour notre hélicoptère type, la LTA est de 5,17 m, par conséquent la largeur
de la voie de circulation sera de 10,5 m.
53
Idem, op.cit
54
ITAC, op.cit
37
❖ Détermination de la longueur de l’aire de stationnement
Se référant à la figure ci-haut, aux instructions relatives aux marges de
séparation, la longueur de l’aire de stationnement pour trois hélicoptères dont un
en service, un en détresse et un autre en panne, est donnée par :
𝑫𝑹 𝒍𝑽𝑪
𝑳𝑨𝑺𝑻 = 𝟑𝟔 + (𝟑𝑳𝑯𝑻) + (𝟑 )+
𝟐 𝟐
21.1 10,5
𝐿𝐴𝑆𝑇 = 36 + (3.24,84) + (3 )+ = 147,42 𝑚
2 2
𝑳𝑨𝑺𝑻 ≈ 𝟏𝟓𝟎 𝒎
55
ITAC, op.cit
38
Pour raison de conformité, nous adopterons les mêmes dimensions que pour
l’aire de stationnement de notre aéronef type.
Caractéristiques
Masse maxi au décollage : 34 500 kg
Masse normale au décollage : 25 500 kg
Masse à vide : 18 400 kg
Surface alaire : 62,04 m²
Hauteur : 6,34 m
Envergure : 14,698 m
Longueur : 22,18 m
56
www.google.com
57
www.aviationsmilitaires.net
39
Performances
Distance de convoyage : 4 500 km
Plafond opérationnel : 17 200 m
Vitesse maximale HA : 2 500 km/h
Équipage
Équipage : 1
Siège éjectable : Zvezda K-36DM
Motorisation
2 turbofans Lyulka Al-31F
Puissance unitaire : 7 670 kgp, 12 500 kgp avec post-combustion
Carburant (masse) : 10 100 kg
58
Forces Aériennes Congolaise
40
𝑙𝐴𝑆𝑇 = 10 + 22,18 + 10 = 42,18 𝑚
𝒍𝑨𝑺𝑻 ≈ 𝟒𝟐 𝒎
59
Jocelyne Alvarez, Romain Creton, Laurent Galindou, Léonard Ponamalé, Jérôme
Rodriguez, Aérodromes : Prise en compte des données locales, 2008
60
Régie des voies aériennes
41
Pour nos deux hangars on a : 𝒍𝒉𝒂𝒏𝒈𝒂𝒓 = 𝟏𝟗𝟎 𝒎
La structure de la chaussée aéronautique sous hangars devra être identique
à celle de l’aire d’entretien hors hangar.
II.8.1. MARQUES61
II.8.1.1. Marques d’axe de piste
Les marques d’axe de piste seront constituées par une ligne de traits
uniformément espacés. La longueur d’un trait et de l’intervalle qui le sépare du
trait suivant ne sera pas inférieure à 50 m ni supérieure à 75 m. La longueur de
61
OACI, op.cit
42
chaque trait sera au moins égale à la longueur de l’intervalle ou à 30 m si la longueur
de l’intervalle est inférieure à 30 m. La largeur des traits ne sera pas inférieure à
0,45 m sur les pistes avec approche classique dont le chiffre de code est 3 ou 4
et sur les pistes avec approche de précision de catégorie I.
43
II.8.1.6. Marques axiales de voie de circulation
Les marques axiales de voie de circulation auront au moins 15 cm de largeur
et seront ininterrompues.
62
OACI, op.cit
44
CHAPITRE III. CALCUL DES CHAUSSEES
63
Elysé Masala, op.cit
64
STBA, Dimensionnement des chaussées, volume 1, 1983
65
ITAC, Chapitre 5 : Conception des chaussées aéronautiques, 1998
45
❖ Il s’agit, d’une part, des chaussées rigides qui répartissent les charges
appliquées sur une surface très étendue du sol support au moyen d’une
dalle de béton fléchissant élastiquement. Du fait de cette large
répartition, le sol support est peu contraint, de sorte que la ruine de
la chaussée s’amorcera ici, non dans le sol support, mais dans la dalle
lorsque celle-ci, perdant ses caractéristiques mécaniques par effet de
fatigue, ne pourra plus résister à la déformation due au trafic.
En effet, pour notre projet, nous avons opté pour une chaussée du type souple
parce qu’elle est moins couteuse et offre une facilité à la renforcer.
66
STBA, op.cit
46
III.1.1.5. Portance d’une chaussée
La portance (ou force portante ou résistance) d’une chaussée est la mesure
de son aptitude à supporter les charges dues aux avions en maintenant l’intégrité
de sa structure pendant sa durée de vie67.
Les sols du type sable limoneux, sable argileux, argile à faible limite de
liquidité ont tous une force portante de 65 KN. Le territoire de Rutshuru est
dominé par un sol : argileux, sablonneux, argilo-sablonneux et sablo-argileux. Par
conséquent, la valeur de notre force de portance du terrain de fondation (S) qui
sera retenue est de 65 KN.
67
STBA, op.cit
68
Ibidem
69
Transport canada, Circulaire d’information (CI) N°302-011, 2016
47
III.1.2.3. CBR du sol support
Tous les types de sols supports cités dans le paragraphe précédent ont pour
CBR égal à dix (10). Avec cette valeur on déduit facilement le coefficient de
correction 𝐾0 .
70
Elysé Masala, op.cit
71
ITAC, op.cit
72
Ibidem
48
III.1.4. DIMENSIONNEMENT FORFAITAIRE
III.1.4.1. Principe73
Le calcul de dimensionnement est appliqué sur chaque partie d’aire parce
chaque type d’aire (pistes, voies de circulation, aires de stationnement, aires
d’entretien, etc.) doit être dimensionné séparément pour tenir compte des
conditions de sollicitations.
73
ITAC, op.cit
49
III.1.4.2. Etapes du dimensionnement74
P : charge réelle
Données de trafic sur l’aire considérée : n : mouvements réels par jour
pendant 10 ans
74
ITAC, op.cit
75
Ibidem
50
Ceci nous a poussé à opter pour une chausse souple sur la piste et les voies,
et pour une chaussée rigide pour l’aire de stationnement.
47,5
On a : 𝑝 = 405.
100
𝒑 = 𝟏𝟗𝟐, 𝟑𝟕𝟓 𝑻
b) Charge pondérée
Elle est fonction d’un coefficient de pondération qu’on affecte à la charge
réelle à chaque aire. Ainsi on a pu regrouper deux types principaux d’aires avec
leurs coefficients de pondération.
D’où, pour la piste et les voies, nous aurons : 𝑃′ = 192,375.1 = 𝟏𝟗𝟐, 𝟑𝟕𝟓 𝑻
Et pour l’aire de stationnement, nous aurons aussi :
𝑃′ = 192,375.1,2 = 𝟐𝟑𝟎, 𝟖𝟓 𝑻
c) Charge admissible
Elle est donnée par la relation :
𝑃′ 𝑁
= 1 − 0,2𝑙𝑜𝑔
𝑃𝑜 𝑁𝑂
Avec 𝑁𝑂 = nombre de mouvement équivalent par jour pendant 10 ans.
𝑁 = nombre réel de mouvements par jour. Nous avons considéré 𝑁 = 3
mouvements par jour pour notre cas.
76
Elysé Masala, op.cit
51
❖ Pour la piste et les voies
192,375 3
= 1 − 0,2𝑙𝑜𝑔
𝑃𝑜 10
𝑃𝑜 = 174,16 𝑇
Nous arrondissons cette valeur à 𝑷𝒐 = 𝟐𝟎𝟎 𝑻 = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒌𝑵
d) Epaisseur équivalente
Elle est donnée par l’abaque de la chaussée souple en fonction de la charge
𝑃𝑜 = 2000 𝑘𝑁 et de la force portance du terrain de fondation (S) (65 kN).
e) Structure de la chaussée
L’abaque des matériaux traités va nous permettre de trouver l’épaisseur
équivalente des matériaux traités. L’épaisseur équivalente totale a comme valeur
80 𝑐𝑚. A partir de ce point (80 𝑐𝑚), nous menons une droite horizontale jusqu’à la
droite de 𝐶𝐵𝑅 = 10, et de ce point nous menons une verticale jusqu’à l’axe de
l’épaisseur équivalente minimale de matériaux traités.
77
Transport Canada, op.cit
52
L’épaisseur réelle vaut 𝐸𝑅 = 𝐸𝐸. 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓
utiliser.
80
𝜎𝑎𝑑𝑚 = = 44,44 ≈ 45 𝐾𝑔/𝑚²
1,8
53
Entrez le graphique avec une valeur « k » au sommet de l’axe horizontal.
Procédez vers le bas à la « ligne du dessin 1,00 (2,75 MPa) », puis horizontalement
au-delà de la ligne d’influence de l’avion appropriée, et vers le bas pour lire
l’épaisseur de la dalle de béton requise « h » du fond de l’axe horizontal78.
Notre type d’avion est An-124 avec Tandem comme type d’atterrisseur qui
possède 10 roues par atterrisseur. Comme le poids total de calcul de notre avion
An-124 est 2000 kN, on aura 𝑃 = 𝑃𝑜 /10 = 2000 𝑘𝑁/10 → 𝑃 = 200 𝑘𝑁 = 20000 𝐾𝑔.
Cette valeur est la charge qu’une roue va supporter et l’on va l’utiliser dans la
vérification des contraintes.
78
Transport canada, op.cit
54
o Calcul du rayon b
𝑏 = √1,6𝑎2 + ℎ² − 0,675ℎ
Si 𝑎 ≤ 1,724ℎ → 𝑏 est à calculer
𝑎 > 1,724ℎ → 𝑏 = 𝑎
1,724.24 = 41,376 𝑐𝑚, on constate que 𝑎 = 20 𝑐𝑚 < 41,376
55
III.2. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
III.2.1. ROLE79
Tout ouvrage nécessite un système d’assainissement pour assurer sa
pérennité. Le drainage consiste à collecter et à évacuer, le plus rapidement
possible, les eaux internes de la plate-forme.
III.2.2. HYPOTHESES
Généralement la méthodologie utilisée pour le dimensionnement consiste à
vérifier que le débit à évacuer est inférieur ou égal au débit de l’ouvrage choisi.
Ce qui nous pousse à adopter certaines hypothèses :
• Les eaux qui se situent à 150 mètres de part et d’autre de l’axe de la piste
ruissellent vers le caniveau. Les 150 mètres sont considérés comme la
largeur de notre bassin versant en fonction de 30 mètres de largeur de la
piste et 120 mètres de bande de piste ; et la longueur étant celle de la piste
qui est de 4000 mètres ;
• La pente du caniveau : 0,5% ;
• Les ouvrages sont des caniveaux en béton de 2,00 x 1,80 m².
79
Hissein Kokoi, Op.cit
56
La formule de Manning-Strickler donne le débit à pleine section 𝑄𝑐 de
l’ouvrage :
2/3
𝑄𝑐 = 𝐾. 𝑅ℎ . 𝑃1/2 . 𝑆𝑚
𝑆𝑚 = 2.1,6 = 3,2 𝑚²
𝑃𝑚 = (2 + 1,6 + 1,6) = 5,2 𝑚
𝑆 3,2
𝑅ℎ = 𝑃𝑚 = 5,2 = 0,62 𝑚
𝑚
𝑸 : débit en m3
𝑲 = 𝟎, 𝟐𝟕𝟖 : coefficient de conversion
𝑪 : coefficient de ruissellement
𝑰 : intensité de l’averse
𝑨 : superficie en km²
57
❖ Coefficient de ruissellement
D’après le memento de l’hydraulique, le coefficient de ruissellement se
reparti comme suit :
𝐶1 = 1 : pour les chaussées et les parties revêtues
𝐶2 = 0,3 : pour les parties non revêtues
1.30 + 0,3.120
𝐶=
30 + 120
𝑪 = 𝟎, 𝟒𝟒
❖ Intensité de l’averse
La formule de Montana permet de calculer l’intensité moyenne décennale en
mm/h correspondant au temps de concentration 𝑇𝑐 .
𝐼 = 60. 𝑎. (𝑇𝑐 )−𝑏
a et b sont les coefficients de Montana, 𝑎 = 5,3 et 𝑏 = 0,3 pour la région.
𝑇𝑐 = 𝑡1 + 𝑡2
𝑡1 : temps nécessaire à l’eau de la chaussée pour atteindre l’ouvrage de recueil,
généralement il est pris à 3 minutes.
𝑡2 : temps mis par l’écoulement dans l’ouvrage sur une longueur L.
𝐿
𝑡2 =
0,85.60. 𝑣
𝑇𝑐 = 3 + 22,79
𝑻𝒄 = 𝟐𝟓, 𝟕𝟗 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔
58
D’où 𝐼 = 60.5,3. (25,79)−0,3
𝐼 = 𝟏𝟏𝟗, 𝟗𝟒 𝒎𝒎/𝒉
❖ Superficie
𝐴 = 150.4350 = 600000 𝑚²
𝑨 = 𝟎, 𝟔 𝒌𝒎²
Cet ouvrage de drainage proposé drainage proposé doit être construit de part
et d’autre de la piste et doit être couvert pour qu’il ne soit pas un obstacle.
59
CHAPITRE IV. IMPACTS ET EVALUATION DU PROJET
Il faut constater toutefois que des mesures ou de actions ont été adoptées
en général par les sociétés en fonction de l’immense d’un danger ‘disparition de la
forêt, inondations fréquentes, épidémies, etc.), de l’apparence devenue manifeste
d’une dégradation de l’environnement naturel ou humain (ville, patrimoine,
eutrophisation des lacs et rivières, etc.) ou suite à des préoccupations éthiques
quant à l’avenir incertain de tel ou tel aspect du patrimoine (préservation des
monuments, effets globaux sur le climat).
80
Makengo Hubert, cours d’impacts environnementaux et sociétaux, inédit, 5ème
BTP/INBTP-NGALIEMA, 2017-2018
60
moyen et long terme de la réalisation du projet ? Dans quelle mesure les
communautés seront-elles affectées dans leur mode de vie ? Les populations sur
lesquelles va s'exercer l'impact d'un projet sont-elles invitées à soumettre leurs
inquiétudes et leurs préoccupations ? La commission chargée de procéder à
l'examen mesure les impacts positifs et négatifs et formule les recommandations
appropriées.
81
Jocelyne Alvarez, Romain Creton, Laurent Galindou, Léonard Ponamalé, Jérôme
Rodriguez, Op.cit
61
IV.1.2.2. Impacts sur l’occupation du sol
L’implantation ou le développement d’un aéroport peut engendrer des
contraintes sur des espaces, bâtis ou non, voués à d’autres usages (parc
d’habitation, parc d’activités, terrains agricoles, éléments patrimoniaux). De plus,
les Plans d’exposition au bruit (PEB), les Plans de servitudes aéronautiques (PSA)
et les Plans de servitudes radioélectriques (PSR) ont un impact fort sur
l’urbanisme.
62
Le bruit émis par les aéronefs en vol provient essentiellement de deux
phénomènes :
— le bruit émis par les groupes motopropulseurs : les moteurs et les hélices.
Ce bruit dépend principalement du régime de fonctionnement des moteurs ;
— le bruit aérodynamique dû aux turbulences aérodynamiques créées autour
de l’aéronef : les volets, les trains d’atterrissage, le fuselage. Ce bruit est
directement lié à la vitesse de l’aéronef.
Les eaux usées sont dirigées vers des dispositifs de traitement qui peuvent
être autonomes (fosses septiques) ou collectifs (stations d’épuration). Lorsque les
aérodromes sont connectés au réseau public, les eaux usées traitées sont
généralement rejetées vers le milieu naturel.
63
Le projeteur devra intégrer dans ses projets les besoins futurs de la plate-
forme en matière d’assainissement, notamment en ce qui concerne la quantité
d’effluents à traiter.
Afin que la gestion des déchets soit cohérente et efficace, le projeteur peut
mettre en œuvre une réflexion stratégique dès le stade de la planification. Celle-
ci se base sur l’analyse de la nature, de l’origine et des quantités de déchets
produits.
64
- Dissuasion militaire.
❖ Milieu biologique
- Nuisances liées à la circulation des véhicules et des engins de chantier,
au bruit, à l'émission de poussières et de polluants ;
- Perturbations liées à l'introduction d'une barrière terrestre ;
- Destruction ou perturbation de sites favorables aux différentes
espèces ;
- Risque d'incendie.
❖ Milieu humain
- Pendant la phase des travaux plusieurs arbres seront à abattre
- La réduction de la production agricole dans sa diversité due par la
délimitation de l'emprise
65
- Les bruits, les vibrations et les émissions constituent des impacts qui
pourraient avoir une influence sur la santé des riverains et des ouvriers
;
- La circulation des camions et engins de chantier pourra également
causer des accidents ;
- Manque à gagner pour les agriculteurs dont les terrains sont concernés
par les travaux.
b) Pendant l’exploitation
❖ Milieu physique
- Recalibrage des cours d'eau, modification des bassins versants,
augmentation des risques d'inondation des zones basses ;
- Erosion, envasement des barrages, décapage des sols le long de
l'emprise du tracé.
❖ Milieu biologique
- Nuisances dues à la circulation des aéronefs.
❖ Milieu humain
- Nuisances pour les riverains de l’autoroute (bruit, gêne respiratoire).
66
- L'indemnisation des riverains des chantiers en cas de constatation de dégâts
divers (préjudices, suspension de jouissance, pertes de récolte, destruction
des réseaux d'irrigation agricoles ...) ;
- L'institution d'un dispositif d'intervention très rapide en cas d'accident,
permettant de recueillir les sols pollués avant que le polluant ne se soit trop
infiltré et récupérable ;
- L'utilisation des carrières abandonnées pour le dépôt des matériaux
excédentaires et les carrières existantes plutôt que des nouveaux sites pour
les zones d'emprunt ;
- La réutilisation les déblais pour les secteurs en remblais chaque.
67
de mesure supplémentaires de la qualité de l'eau pourraient également être
implantés, notamment :
- Pour les ressources en eau superficielles : sur les principales rivières qui
seront traversés par le tracé ;
- Pour les ressources en eaux souterraines : un point de surveillance pourrait
être Implanté dans les nappes, afin de surveiller son niveau et sa qualité.
68
IV.2. EVALUATION DU PROJET
Nous allons évaluer le coût estimatif des travaux des chaussées englobant la
piste, les autres voies, l’aire de stationnement, la signalisation de la piste et
tarmac.
c) Couche d’imprégnation
𝑆𝑇 = 362200 𝑚2
69
d) Couche de roulement
𝑆𝑇 = 362200 𝑚2
Avec une épaisseur de dalle de béton de 0,24 m, on trouve comme volume des
matériaux de 𝑉𝑇 = 108935.0,24 = 𝟐𝟔𝟏𝟒𝟒, 𝟒 𝒎𝟑
- Surface du chiffre 0
𝑆 = (3.9) − (6.1,4) = 18,6 𝑚²
70
C = 12m, espacement entre le trait et le numéro du seuil
D = 9m, longueur du numéro de seuil
l = 30m, longueur de trait d’axe
𝑙 ′ = 20m, espacement entre deux traits
❖ Marques latérales
𝐿𝑢 = 4000 − 2.30 = 3940 𝑚, sur une largeur de : 𝑙 = 0,9 𝑚
Pour deux parties latérales, on aura : 𝑆𝑇 = 2.0,9.3940 = 𝟕𝟎𝟗𝟐 𝒎²
❖ Marques de seuil
Notre largeur de piste est 60 m. La norme de l’OACI recommande 16 traits
comme nombre de bandes. Sur une longueur de 30 m et une largeur de 1,8 m.
𝑆𝑇 = 30.1,8.16 = 864 𝑚²
71
2. Estimation des quantités
❖ Quantité de peinture
On sait que 1 litre de peinture peut peindre une surface de 1,3 m² pour les
peintures spéciales.
Nous prévoyons commander des toques de 30 litres. Ce qui nous fait environ
404 touques.
❖ Quantité de diluants
Pour trois touques de peintures on utilise une toque de de thinner. On aura
donc 135 touques de thinner.
72
Tableau 11 : Bordereau quantitatif et estimatif
N° Désignation Unité Quantité PU (USD) PT (USD)
I Travaux préliminaires
1 Préparation du terrain m² 1318400 3 3955200
Sous-total 1 3955200
II Terrassement
1 Déblais mis en dépôt m³ 646358,3 9 5817224,7
Sous-total 2 5817224,7
IV Signalisation
1 Peinture Touques 404 50 20200
2 Thinner Touques 135 17 2295
3 Microbilles Sacs 101 10 1010
Sous-total 4 23505
73
CONCLUSION
Nous voici au bout de ce travail de fin d’études ; c’est à travers ces quelques
phrases que nous sommes obligés de le conclure. En partant du premier jusqu’au
dernier chapitre, nous avons essayé d’exhiber les matières ayant fait l’objet de
notre étude tout en faisant une symbiose de la théorie et du calcul s’y référant.
Ainsi, nous osons croire avoir répondu tant soit peu aux attentes de nos
lecteurs. Il s’avère nécessaire de signaler que l’expérience a toujours une place
prépondérante dans l’exécution des ouvrages malgré les calculs qu’on peut
prétendre avoir bien menés.
Ce travail est une œuvre humaine, il ne peut donc l’être sans quelques
imperfections. Ainsi, nous sollicitons l’indulgence de nos lecteurs pour les quelques
erreurs qu’ils auraient constaté en nous lisant et restons ouverts à toute
suggestion qui permettra d’améliorer ce travail.
74
BIBLIOGRAPHIE
I. LIVRES
1. OACI, Annexe 14 relative à la convention relative à l’aviation civile
internationale, Aérodromes, volume 1 : conception et exploitation
technique des aérodromes, 2004
2. OACI, Manuel de conception des aérodromes, Partie 1 : Pistes, Troisième
édition 2006
3. ITAC, Chapitre 1-Classification des aérodromes, Décembre 1998
4. ITAC, Chapitre 2-Classification des aérodromes, Décembre 1998
5. ITAC, Chapitre 5 : Conception des chaussées aéronautiques, Décembre
1998
6. ITAC, Chapitre 13 : Aérodromes à caractéristiques spéciales, septembre
2000
7. STBA, Dimensionnement des chaussées, volume 1, 1983
8. Jocelyne Alvarez, Romain Creton, Laurent Galindou, Léonard Ponamalé,
Jérôme Rodriguez, Aérodromes : Prise en compte des données locales,
2008
9. Alain Eudot, Nicolas Goustov, Nicolas Leterrier, Aérodromes : conception
10. Programme des Nations Unies pour le Développement, profil résumé,
pauvreté et conditions de vie des ménages (province du Nord-Kivu), mars
2009
75
III. MEMOIRES ET AUTRES
15. Kokoi Hissein, Etude de mise aux normes d’un aérodrome pour l’accueil
d’un avion de type B737-800 : cas de l’aérodrome de Koumra/Massa au
Tchad, mémoire, inédit, Institut International d’Ingénierie, 2013
16. Régie des Voies Aériennes
17. Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation (Nord-Kivu)
18. Transport canada, Circulaire d’information (CI) N°302-011, 2016
76
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ............................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS............................................................................................................. III
1. PROBLEMATIQUE ......................................................................................................... 1
2. HYPOTHESES ................................................................................................................ 2
3. INTERETS DU SUJET ................................................................................................. 2
4. METHODOLOGIE.......................................................................................................... 2
5. DELIMITATION DU SUJET ...................................................................................... 3
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL .................................................................................... 3
77
I.1.2.3. Végétation.................................................................................................... 13
I.1.2.4. Hydrographie .............................................................................................. 14
I.1.2.5. Climat ............................................................................................................ 14
I.1.2.6. Sol .................................................................................................................. 14
I.1.2.7. Particularités et richesses du territoire ............................................. 15
I.1.2.8. Principales activités ................................................................................... 15
I.1.2.9. Accessibilité du territoire ....................................................................... 16
I.2. CONCEPTS DE BASE ............................................................................................... 17
I.2.1. BASE ARIENNE ................................................................................................ 17
I.2.1.1. Définition ...................................................................................................... 17
I.2.1.2. Infrastructures .......................................................................................... 17
I.2.1.3. Pistes............................................................................................................. 17
I.2.1.4. Aire de stationnement .............................................................................. 18
I.2.1.5 Autres infrastructures.............................................................................. 18
I.2.2. TERMINOLOGIE .............................................................................................. 18
78
II.7.1. AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES AVIONS .............................. 33
II.7.1.1. Longueur .................................................................................................... 33
II.7.1.2. Largeur ...................................................................................................... 33
II.7.2. AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES HELICOPTERES ................ 34
II.7.2.1. Informations techniques de Mi-38 ..................................................... 34
II.7.2.2. Dimensions caractéristiques de l’hélicoptère .................................. 36
II.7.3. AIRE DE STATIONNEMENT POUR LES AVIONS DE CHASSE ..... 39
II.7.3.1. Informations techniques de Soukhoï su-35 ..................................... 39
II.7.3.2. Dimensions de l’aire de stationnement .............................................. 40
II.7.4. AIRE D’ENTRETIEN...................................................................................... 41
II.7.4.1. Dimensionnement des hangars .............................................................. 41
II.7.4.2. Dimensions de l’aire d’entretien.......................................................... 42
II.8. AIDES VISUELLES A LA NAVIGATION........................................................ 42
II.8.1. MARQUES ....................................................................................................... 42
II.8.1.1. Marques d’axe de piste .......................................................................... 42
II.8.1.2. Marques de seuil ..................................................................................... 43
II.8.1.3. Les marques de point cible ................................................................... 43
II.8.1.4. Marques de zone de toucher des roues ............................................. 43
II.8.1.5. Marques latérales de piste ................................................................... 43
II.8.1.6. Marques axiales de voie de circulation .............................................. 44
II.8.1.7. Marques de poste de stationnement d’aéronef ............................... 44
II.8.2. COULEUR ET VISIBILITE ......................................................................... 44
79
III.1.2.3. CBR du sol support ................................................................................ 48
III.1.3. METHODES DE DIMENSIONNEMENT ................................................ 48
III.1.4. DIMENSIONNEMENT FORFAITAIRE ................................................. 49
III.1.4.1. Principe .................................................................................................... 49
III.1.4.2. Etapes du dimensionnement ............................................................... 50
III.1.5. CALCUL DES STRUCTURES A METTRE EN PLACE ........................... 50
III.1.5.1. Chaussée souple ...................................................................................... 51
III.1.5.2. Chaussée rigide ..................................................................................... 53
III.2. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT .......... 56
III.2.1. ROLE ....................................................................................................................... 56
III.2.2. HYPOTHESES .............................................................................................. 56
III.2.3. CALCUL DU DEBIT DE L’OUVRAGE ....................................................... 56
III.2.4. DEBIT DE RUISSELLEMENT .................................................................. 57
80
IV.1.5. PLAN DE SURVEILLANCE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL ........... 67
IV.1.5.1. Suivi des ressources en eau .................................................................. 67
IV.1.5.2. Surveillance du milieu biologique......................................................... 68
IV.1.5.3. Surveillance des impacts sur l’agriculture ........................................ 68
IV.1.6. MISE EN ŒUVRE DES MESURES RECOMMANDEES ........................ 68
IV.2. EVALUATION DU PROJET ................................................................................ 69
CONCLUSION ..................................................................................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 75
ANNEXES ............................................................................................................................. 82
81
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83
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