TFC SALv
TFC SALv
TFC SALv
Par :
MUKENDI MUDIMBI Emmanuel
Par :
MUKENDI MUDIMBI Emmanuel
EPIGRAPHE
Proverbe russe
MUKENDI MUDIMBI
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DEDICACE
À l’éternel Tout-Puissant, mon créateur, ma lumière, mon sauveur et protecteur
de ma vie ;
MUKENDI MUDIMBI
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REMERCIEMENTS
Aucune œuvre humaine ne peut être réalisée sans la contribution des autres. Il est
donc important d’adresser nos sincères remerciement à tous ceux qui ont apporté un plus
dans la réalisation de ce travail de fin de cycle.
À travers ces pages, nous tenons à remercier nos frères et sœurs TSHIMANGA
Lebon Michel, NDAYA Marthe, NSANGANA Ruth, BALOJI Peter, NGELEKA
Christian, MUSANGILAYI Suzanne, KELA Sarah, pour nous avoir couvertes de leur
affection sans laquelle notre courage aurait été vain, et qui en plus, ont constitués pour
nous un exemple de persévérance et de courage.
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DEDICACE..................................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................................iii
1. PRESENTATION DU SUJET............................................................................................................ 1
2. PROBLEMATIQUES....................................................................................................................... 1
3. HYPOTHESES ................................................................................................................................ 2
4. TECHNIQUES ET METHODES DE RECHERCHE .............................................................................. 2
5. DELIMITATION DU TRAVAIL......................................................................................................... 2
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................................... 3
CHAPITRE: GENERALITES ET DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE ....................................................... 4
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4. ................................................................................................................................................... 25
4.1. Calculs des volumes............................................................................................................... 25
4.2. Calcul de cout total ................................................................................................................ 26
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 27
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INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
L’eau est une partie intégrante de notre société. Elle est à la fois une solution aux multiples
exigences de la vie quotidienne, mais également une menace constante pouvant mener à des
conséquences autant néfastes pour les êtres humains que pour les ouvrages du génie civil. Les
eaux provenant des précipitations atterrissent sur la végétation, les constructions humaines, du
sol ou directement dans les cours. Les eaux d’infiltration peuvent être retenues et renvoyée à
l’atmosphère. Au niveau du sol, une partie s’infiltre et une autre demeure à la surface. Les eaux
d’infiltrations contribuent à la réduction de la portance et la résistance mécanique des sols, etc.
Celles qui ruissellent causent des érosions, effondrements, inondations … Dans le cadre de
notre travail, nous nous pencherons sur cette deuxième catégorie des eaux de pluies.
2. PROBLEMATIQUES
Il est évident que la ville de Mbujimayi est exposée à plusieurs problèmes environnementaux
dus à la mauvaise gestion des eaux de pluies. Une bonne gestion des eaux signifie une protection
et une préservation du patrimoine commun. Les routes et certaines constructions, qui sont les
bases du développement urbain, sont érodées par l’action continuelle des eaux de ruissellement.
Par manque d’un système de drainage, Le quartier MANZONZO est exposé aux dangers
provoqués par les eaux de surface.
Dans le cadre de notre travail, nous proposerons les pistes des solutions visant à minimiser ou
dans le meilleur des cas d’annihiler ces catastrophes naturelles qui menacent notre zone d’étude
aux moyens des canalisations d’eau. Les questions que ce présent travail s’engage à résoudre
sont les suivantes :
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Quelles sont les dimensions à donner à nos ouvrages pour un drainage efficace ?
Quel serait le coût financier à attribuer à ce projet ?
3. HYPOTHESES
Pour résoudre ces préoccupations liées à l’environnement, l’assainissement urbain est
indispensable sur toute l’étendue de notre site de recherche. Dans cas, nous nous proposons des
hypothèses de travail suivantes :
Le sol en place est stable et épargné des phénomènes Renard, Boulance, Quick Sand et
séismes.
Les variations météorologiques (hauteurs des pluies, températures…) se font dans une
tolérance ne conduisant pas à des inondations.
L’entretien de ces ouvrages hydrauliques est régulier.
Technique d’observation qui nous a permis de circuler dans et autour du quartier pour
relever la présence d’éventuels systèmes d’évacuation privé ou public.
Technique d’interview qui nous a facilité la collecte des informations sur la zone
d’étude.
Analyse documentaire qui nous a permis d’acquérir des informations dans les livres,
notes de cours et travaux de fin de cycle en rapport avec le sujet choisi.
5. DELIMITATION DU TRAVAIL
Le présent travail s’inscrit dans la conception, le dimensionnement et l’évaluation d’un devis
estimatif et quantitatif du système de drainage pour le quartier MANZONZO.
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6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail constitué de quatre chapitres :
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1.1.1.2. Climat
La ville de Mbujimayi s’étend sur une superficie de 135,20 Km2 et on y observe un climat
tropical humide avec deux saisons. La saison sèche qui dure 3 mois (du 15 Mai au 15 Août) et
la saison de pluies qui dure 9 mois (du 15 Août au 15 Mai).
1.1.1.3. Situation actuelle
Le quartier au centre de notre recherche est dépourvu d’un système de drainage et présente de
risque humanitaire lié à l’hygiène. Malgré sa position sur un de sommets de la ville. Certaines
ruelles du quartier MANZONZO sont victime d’une accumulation des eaux durant la saison
des pluies. Ce qui a pour conséquences la création de la boue et, sur la durée, l’impraticabilité
de ces voies de communication. On y trouve également des canalisations à la partie sud du
quartier faisant objet des collecteurs d’eau destinés à amener les eaux en dehors de notre zone.
IDIMANA Yacine & ALGABASS KINNI Boubacar, Evaluation des débits des eaux pluviales, comparaison
entre la méthode rationnelle et la méthode superficielle (Caquot) Application au réseau d’assainissement de la
ville de BENSEKRANE, 2021)
1.2.1. ASSAINISSEMENT
L’assainissement est l’un des principaux éléments des villes. C’est une structure dont le but
est de rendre l’environnement saint par l’évacuation des eaux usées d’origines domestiques,
industrielles ou de toute provenance. Aussi, un des rôles primordiaux de l’assainissement est
l’évacuation des eaux pluviales, qui est nécessaire pour chaque agglomération. En effet, sans
l’évacuation, ces agglomérations seraient rapidement confrontées aux phénomènes
d’inondations et à la prolifération de certaines maladies dues à la stagnation de ces eaux au
sein de ces dernières. Un réseau d’assainissement doit nécessairement être sanctionné d’une
station d’épuration pour être complet car le rejet de ces eaux directement dans
l’environnement naturel pourrait avoir un impact négatif sur les écosystèmes et mettre en péril
la ressource en eau pour des utilisations futures.
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Ces types d’assainissement sont utilisés lorsque les rejets d’eaux usées d’une ou plusieurs
habitations ne sont pas raccordés au réseau collectif public et font l’objet d’un traitement
spécifique. Les systèmes d’assainissement non-collectifs ou autonomes sont fréquents dans
les zones rurales où les habitations ne sont pas proches les unes des autres.
L’assainissement non collectif individuel, traite les eaux domestiques d’une habitation
individuelle et l’assainissement collectif qui repose sur les stations d’épurations collectives.
Entre les deux, il y a naissance de l’assainissement semi-collectif. L’assainissement semi-
collectif appelé aussi petit collecteur, dénommé aussi assainissement non collectif regroupé, il
épure des eaux d’un petit secteur bien déterminé, à titre illustratif un bâtiment, un appartement
ou un petit village etc... C’est un dispositif qui concerne les habitations qui ne sont pas
desservies par un réseau public.
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Ces ouvrages recueillent les eaux de ruissellement et les acheminent le long de la route
jusqu’à l’exutoire ou à l’ouvrage récepteur. Parmi eux nous avons :
Ils reçoivent les eaux et les stockent momentanément en vue de leur infiltration dans le sol, de
leur évaporation ou de leur évacuation vers un exutoire naturel. On distingue
Les saignés qui sont des fossés divergents relativement longs se terminant en cul de
sac ou pas qui servent de stockage temporaire des eaux de ruissèlement en vue de leur
infiltration ou évaporation. Elles sont rudimentaires ;
Les puits de rétention sont des saignés relativement courtes et larges ; ils sont placés
sur les profils en déblai là où l’exécution des saignés serait coûteuse ;
Le bassin de rétention qui ont des mêmes fonctions que les saignés mais qui
recouvrent des surfaces encore beaucoup plus larges ;
Les bassins d’orage qui sont des bassins de retentions munis d’un orifice
d’évacuation, ou ajustement qui autorise le contrôle du débit aval ; ils permettent le
stockage momentané des pointes d’orage.
Ils servent de passage d’une section de réseaux à l’autre sans grande perturbation. Selon la
terminologie, on peut distinguer :
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Précipitations : Ce sont les eaux météoriques qui tombent à la surface de la terre, tant
sous la forme liquide (pluie, bruine) que sur la forme solide (neige, grêle, grésil).
Averse : C’est pluie soudaine, abondante et généralement de courte durée.
Bruine : c’est une précipitation assez uniforme caractérisé par des gouttelettes d’eau
rapprochées les unes des autres.
Pluviométrie : Elle peut se définir sous deux formes
Tout ce qui concerne la mesure de la pluie (techniques, procédés de mesure et
méthodes de calcul)
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Quartier Manzonzo
Bassin versant
La surface : Elle représente l’aire de réception des précipitations et dans cas elle
mesure 57ha
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Nous remarquons que le bassin versant qui draine notre quartier possède des zones
résidentielles et commerciales. Nous allons déterminer les fractions surfaciques de chaque
zone et en déterminer les moyennes des coefficients de ruissellement.
Zone résidentielle
0,5 + 0,75
𝑀𝑜𝑦𝑐𝑟 = = 0,625
2
Zone commerciale
0,70 + 0,95
𝑀𝑜𝑦𝐶𝑟 = = 0,825
2
C’est une caractéristique principale du bassin versant car elle renseigne sur la topographie de
celui-ci. Elle influence l’état d’écoulement des eaux au niveau du BV. Plus la pente est forte,
plus la durée de concentration des eaux de ruissellement est petite. Elle est calculée avec la
formule ci-après :
𝑑𝐻
i=
𝐿
Avec :
D’H : la différence entre la courbe de niveau la plus élevée et la plus basse suivant le sens
d’écoulement des eaux
L : la longueur de ruissellement
𝑑𝐻 𝐻𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡−𝐻𝑎𝑣𝑎𝑙 616−593
i= = = = 0,034
𝐿 𝐿 675
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Longueur L=
-
2.3.2. Le Temps de concentration :
Il représente la durée nécessaire pour que l’eau ruisselle du lieu le plus éloigné dans un BV
jusqu’à l’exutoire. En d’autres termes, c’est le temps que met une goutte tombée au point le
plus éloigné pour atteindre l’exutoire.
Pour calculer le temps de concentration, plusieurs formules peuvent être utilisées. Elles sont
empiriques, ce qui veut dire que leurs validités restent théoriquement limitées aux
échantillons qui ont servi d’étude. Dans notre cas et en fonction des données en notre
possession, nous avons choisi la formule de KIRPICH sous sa première forme :
𝐿1.15
𝑡𝑐 =
52𝐻 0,385
Avec :
𝑡𝑐 : Le temps de concentration en minute
𝐿 : La longueur du plus long chemin hydraulique en mètre
H : la dénivelée en mètre
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6751,15
𝑡𝑐 = = 9,99 ≅ 10 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠
52 × 230,395
380
I= = 120,166𝑚𝑚/ℎ
𝑡𝑐0,5
Avant de tracer notre système d’évacuation des eaux de pluie, il est important de mettre en
évidence la situation urbaine de la zone d’étude. Pour cela nous nous devons de connaitre :
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Ces informations vont nous permettre de classer les types de voies de circulation suivant leurs
emprises. Ces dernières vont nous permettre de faire un choix judicieux des sections et
d’établir un réseau de drainage qui ne nuit pas à la circulation des personnes et des biens.
Les différents ouvrages présents sur le site pour nous permettre un bon
dimensionnement des caniveaux à construire.
Notre quartier comprend deux routes principales et trois avenues principales ainsi que
quelques ruelles. Les différentes ruelles présentent une emprise moyenne de 5m. Ce qui réduit
considérablement le choix de la forme et de la section des caniveaux futurs.
Pour notre réseau, ces trois ouvrages seront utilisés pour l’évacuation des eaux
de précipitations du quartier Manzonzo.
S
Figure 6 : Principaux collecteurs du quartier
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Notre réseau d’évacuation des eaux de pluies sera constitué des caniveaux de différente
section suivant les débits à drainer.
1
2
3
3 4
8
5 9 28
22
21 26
6 20
7 10 23
25 24
19
18 27
11
15 12 16
17
13
14
Figure 7: Tracé plan du réseau de drainage
Description : Les lignes blanches représentent les nouveaux drains. Situées principalement au
centre de l’image, elles sont chargées de ramener les eaux au mini-collecteur central (couleur
violette). Les lignes vertes représentent les caniveaux existant qui reprennent les différents
débits jusqu’à l’exutoire. Les lignes bleues représentent les caniveaux qui reprennent les
débits extérieurs au réseau. Les lignes vertes représentent les drains présents dans le quartier.
En prenant en considération les sens d’écoulement des eaux, nous avons jugé bon de ne pas
placer les drains sur certaines avenues de la zone d’étude (tronçon 6-7, 5-4 et 23-27).
Avant de dimensionner nos ouvrages, nous devons déterminer les sous BV qui drainent les
débits 𝑄𝑖 dans chacun des tronçons qui constituent le réseau routier de notre quartier. De plus,
les SBV permettent d’identifier plus clairement le chemin naturel de l’eau et par conséquent
ils interviennent dans le tracé en plan de notre réseau de drainage.
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À l’aide du logiciel informatique Google Earth, nous sommes arrivés à déterminer les sous
bassins versants (situées dans le quartier) selon les lignes de partages à l’intérieur de notre
quartier. Nous obtenons des SBV de différentes formes géométriques.
17
6
18 16
20
7 15
8 11
10
0 13 19
14 3 9
12
2 5
4
1
21
Exutoire 2
Exutoire 1
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Cette partie consiste à la présenter les différentes méthodes et paramètres d’évaluation des
débits et au choix de la méthode qui va servir au calcul des débits des bassins élémentaires.
Le débit est une quantité de liquide fournie par une source quelconque dans l’unité de temps. Il
est exprimé en m3/sec, et donnée par la formule
Q = S×V
Avec,
Q : le débit en 𝑚3 /𝑆
S : la section en 𝑚2
V : vitesse en m/s
a. La méthode de CAQUOT
La méthode superficielle peut être considérée comme une évolution de la méthode rationnelle.
Elle est couramment utilisée pour les bassins versants urbanisés. Exutoire 1
Q= k𝒊𝜶 𝑪𝜷 𝑨𝒙 𝒎
Avec :
b. Méthode rationnelle
C’est une méthode beaucoup utilisée du fait de sa simplicité. Elle est basée sur la constatation
que le débit maximum est obtenu si la durée de la pluie est au moins égale au temps de
concentration. Les hypothèses à prendre en compte sont :
L’intensité de l’averse est supposée uniforme dans le temps et dans l’espace sur
l’ensemble du bassin drainé ;
Le débit de pointe de l’hydro gramme de crue est une fraction du débit précipité ;
Le coefficient de ruissèlement est supposé uniforme sur chaque sous bassin
élémentaire.
Cette méthode est applicable aux bassins versant de superficie inférieur à 400 ha. Elle donne le
débit maximum à l’exutoire d’un sous bassin par la formule suivante :
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𝑸𝒑 =K x Cr x I x A
Avec :
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Profil trapezoidale
Le profil trapézoïdal est la section hydrauliquement favorable. Il a une grande capacité de
transport de débit. De plus, il est stable et un curage manuel peut y être effectué sans grande
difficulté. Cependant son exécution présente certaines difficultés :
Le cout généralement plus élevé ;
Difficultés de mise en place ;
Difficulté d’entretien ;
Le respect du fruit de berge ;
Limitation géographique, cette forme peut ne pas convenir à tous le types de terrains ou
conditions géographique, ce qui limite son utilisation dans certaines régions.
Profil rectangulaire
L’exécution de ce type de profil ne présente pas des grandes difficultés, ils sont relativement
faciles à construire. De plus l’entretien des ouvrages de ce profil est facile en raison de leur
forme simple, ce qui facilite le nettoyage et la maintenance. Ce profil véhicule un débit moyen
et occupe moins d’espace.
Dans notre travail, nous avons choisi le profil rectangulaire en tenant compte de sa facilité de
mise en œuvre, de son entretien et surtout de sa limitation géographique car il n’occupe pas un
grand espace dans l’emprise de la route dans notre zone d’étude.
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Pour une section d’ouvrage donnée on peut exprimer le débit ci-dessus par l’expression :
𝑄𝑚𝑎𝑥 =𝑉𝑚𝑎𝑥 ×𝑺
Avec :
𝑄𝑚𝑎𝑥 : le débit maximal ;
𝑉𝑚𝑎𝑥 : la vitesse maximale d’écoulement ;
S : section de l’ouvrage.
Les conditions de vitesse comprise entre 0,6 𝑚/𝑠 qui ne favorise pas de dépôt de matière en
suspension dans les collecteurs minimale et 4,5 𝑚/𝑠 maximale pour éviter la dégradation des
ouvrages, avec la pente i comprise entre 1 et 4 %.
En tenant compte de ces conditions et en utilisant la formule ci-dessus, un ajustement a permis
d’obtenir les dimensions réelles des ouvrages.
À partir d’ici que se fera la détermination des éléments de la section qui sont paramètres du
dimensionnement d’un collecteur donné à un point considéré.
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Section Section
trouvée adoptée
Tronçons Longueur Pente Débit b h 𝑺𝒎 𝑷𝒎 𝑹𝒉 𝑸𝑷𝑺 Vitesse Revanche H b b H
28 – 1 565 0,015 1,01390063 0,7 0,8 0,56 2,3 0,24347826 1,78335083 3,18455505 0,38155131 1,18 0,7 0,8 1,0
1–2 109 0,015 1,17050511 0,7 0,8 0,56 2,3 0,24347826 1,78335083 3,18455505 0,38155131 1,18 0,7 0,8 1,0
3–2 94 0,015 0,66299922 0,5 0,6 0,3 1,7 0,17647059 0,77003799 2,56679329 0,33760692 0,94 0,5 0,6 0,8
4–3 103 0,015 0,20862153 0,3 0,4 0,12 1,1 0,10909091 0,22316188 1,85968234 0,29143993 0,69 0,3 0,4 0,5
8 – 22 208 0,015 0,94 0,7 0,8 0,56 2,3 0,24347826 1,78335083 3,18455505 0,38155131 1,18 0,7 0,8 1,0
22 – 23 220 0,015 0,73017832 0,6 0,7 0,42 2 0,21 1,21131376 2,88408038 0,35979602 1,06 0,6 0,7 0,9
9 – 11 272 0,015 0,82614125 0,7 0,8 0,56 2,3 0,24347826 1,78335083 3,18455505 0,38155131 1,18 0,7 0,8 1,0
19 – 22 188 0,015 1,1056941 0,6 0,7 0,42 2 0,21 1,21131376 2,88408038 0,35979602 1,06 0,6 0,7 0,9
18 – 12 116 0,015 1,18497028 0,6 0,7 0,42 2 0,21 1,21131376 2,88408038 0,35979602 1,06 0,6 0,7 0,9
12 – 13 243 0,015 2,220184498 0,8 0,9 0,72 2,6 0,27692308 2,4993873 3,47137125 0,40294405 1,30 0,8 0,9 1,2
16 – 14 230 0,015 2,908635558 0,9 0,9 0,81 2,7 0,3 2,9667209 3,6626184 0,41475465 1,31 0,9 1 1,2
14 – 15 525 0,015 1,23437186 0,7 0,8 0,56 2,3 0,24347826 1,78335083 3,18455505 0,38155131 1,18 0,7 0,8 1,0
26 – 2 627 0,015 0,70722698 0,6 0,7 0,42 2 0,21 1,21131376 2,88408038 0,35979602 1,06 0,6 0,7 0,9
16 – 18 243 0,015 0,5236424 0,5 0,6 0,3 1,7 0,17647059 0,77003799 2,56679329 0,33760692 0,94 0,5 0,6 0,8
24 – 17 132 0,015 0,20862153 0,3 0,4 0,12 1,1 0,10909091 0,22316188 1,85968234 0,29143993 0,69 0,3 0,4 0,5
24 – 21 169 0,015 0,07510375 0,2 0,3 0,06 0,8 0,075 0,0868086 1,44680992 0,26696023 0,57 0,2 0,3 0,4
27 – 20 181 0,015 0,1502075 0,3 0,4 0,12 1,1 0,10909091 0,22316188 1,85968234 0,29143993 0,69 0,3 0,4 0,5
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3.4. Observations
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e : épaisseur berge
z : la longueur du radier, z = b + (2 x e)
f : la hauteur du radier
h : la hauteur du radier
b : base du caniveau
𝑽𝒃.𝒓. = z x f x 𝑳𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓
𝑽𝒃.𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊 = h x 2 x e x 𝑳𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓
Volume de déblai
𝑉𝑑𝑒𝑏𝑙𝑎𝑖 = z x (h + k + f) x 𝐿𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟
𝑉𝑏.𝑝. = z x k x 𝐿𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟
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19 – 22 188 0,7 0,9 0,1 0,4 0,15 1,5 42,3 136,62 326,67 28,2
18 – 12 116 0,7 0,9 0,1 0,4 0,15 1,5 26,1 84,3 201,56 17,4
12 – 13 243 0,9 1,2 0,1 0,4 0,15 1,7 61,965 225,15 581,72 41,31
16 – 14 230 1 1,2 0,1 0,4 0,15 1,8 62,1 217,72 593,38 41,4
14 – 15 525 0,8 1,0 0,1 0,4 0,15 1,6 126 434,22 1078,44 84
26 – 2 627 0,7 0,9 0,1 0,4 0,15 1,5 141,075 455,65 1089,47 94,05
16 – 18 243 0,6 0,8 0,1 0,4 0,15 1,4 51,03 151,89 350,86 34,02
24 – 17 132 0,4 0,5 0,1 0,4 0,15 1,2 23,76 54,76 121,74 15,84
24 – 21 169 0,3 0,4 0,1 0,4 0,15 1,1 27,885 51,10 116,74 18,59
27 – 20 181 0,4 0,5 0,1 0,4 0,15 1,2 32,58 75,09 166,93 21,72
959,54 3102,3 7611,02 639,69
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CONCLUSION
Notre étude étant à sa fin et qui avait comme objectif de concevoir et dimensionner un réseau
de drainage dans le quartier MANZONZO qui constitue notre zone d’étude dans l’optique de
les protéger les habitants contre les eaux de pluie pouvant engendrer certaines catastrophes
tels que les érosions, l’affaissement, les maladies…
Pour y arriver, nous avons délimité notre bassin versant (constitué des zones extérieures et la
zone d’étude) et les sous bassins versants. Nous avons tracé notre réseau de drainage, nous
avons déterminé tous nos tronçons ainsi que leurs caractéristiques. Toutes ces données nous
ont aidés à déterminer le temps de concentration, l’intensité, et les débits de chaque tronçon
par la méthode rationnelle.
Nous avons par la suite dimensionné tous les tronçons et à partir de ces dimensions nous
avons déterminé la quantité de matériaux nécessaire pour réaliser le projet.
Le coût total de notre projet s’élève à $1.601.266USD.
Nous soulignons que notre travail n’est pas complet, car nous n’avons pas abordé la question
relative à la stabilité de ces ouvrages hydrauliques (calcul des contraintes et déformations liées
à la poussée des terres). Ainsi toutes les remarques cadrant et allant à la l’amélioration de ce
travail seront prises en considération
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ANNEXES
Annexe 1 : Carte topographique de la ville de Mbujimayi
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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2. Jean-Luc MUKENDI KALOMBO. (2020). « Étude d’assainissement des eaux pluviales
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Nzevu » (TFC). Université de Mbujimayi.
3. BALEKELAYI NGANDU. (2021-2022). Cours d’hydrologie générale. Université de
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4. KERLOC’H Bruno et MAELSTAF Damien. (2014). Le dimensionnement des réseaux
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superficielle (Caquot) Application au réseau d’assainissement de la ville de
BENSEKRANE » (Mémoire de fin d’étude) Université ABOU BEKR BELKAID, Algérie
10. Google Earth
11. AutoCAD
12. Global mapper
13. Microsoft Word
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