Sujets Dissertation
Sujets Dissertation
Sujets Dissertation
Ce présent document n’aurait jamais connu son succès sans l’aide précieuse des
professeurs en particulier Mr Djiby NDAO à qui MERCI serait un maigre mot pour
lui témoigner toute notre gratitude.
Ce document a été conçu par des étudiants de la licence3 très dynamiques et
rigoureux qui ont toujours cru à l’expression que l’eau peut toujours monter au-
dessus de sa source et que le savoir n’a pas de propriétaires il n’a que des volontaires.
De surcroit, « c’est n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons
pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles ».
Il a été confectionné dans le but d’élucider la dissertation en sciences économiques et
sociales mais aussi pour permettre aux étudiants d’avoir un guide afin de mieux
comprendre comment traiter un sujet de dissertation économique et à préparer les
différents examens auxquels ils seront soumis.
Cependant, il importe de signaler que ce document ne peut remplacer les cours
magistraux ni les supports du professeur et ce n’est même pas son objectif. Ceci dit,
l’étudiant ne doit en aucun cas se contenter uniquement de ce recueil mais plutôt en
faire le complément de sa collection.
NB :
Nous remercions d’avance toute personne de bonne volonté de nous faire parvenir ses
suggestions et critiques permettant d’améliorer la qualité du document.
1 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION EN SCIENCES
ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
2 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
correspondant (un plan bateau est un plan sans originalité ; exemples : oui... mais ;
faits / causes / conséquences ; les plans sont forcément adaptés à la question posée).
3 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
- une dissertation se compose, en plus de l’introduction et de la conclusion, de deux
ou trois grandes parties.
- le contenu de chaque partie doit être distinct (aucune répétition n’est acceptée).
- chaque partie doit répondre au sujet. Ainsi, si le sujet demande comment un
phénomène ( les transformations économiques et sociales par exemple ) agit sur un
autre ( les ouvriers, en tant
que classe, par exemple ), il est interdit de choisir comme grandes parties : I. Le
premier phénomène ( exemple : les transformations économiques et sociales ) II. Le
deuxième (les ouvriers en tant que classe).
Comment arriver au plan détaillé ?
1ère méthode :
Vous avez déjà une idée du plan car vous savez ce qui vous voulez répondre à la
question posée (début de l’étude du sujet. (Ici vous pouvez utiliser une des 3
réponses proposées en corrigé).
1) Il vous suffit de classer vos idées personnelles et celles des documents dans les
grandes parties.
2) Choisissez un ordre logique de présentation des sous-parties : le test est de réussir
à rédiger la phrase de transition.
3) Vérifiez que vos grandes parties sont à peu près équilibrées.
2ème méthode :
Vous n’avez aucune idée du plan à choisir.
1) sur la feuille de brouillon ou vous avez noté vos idées, soulignez d’une même
couleur les idées qui vont ensemble (voir dernière colonne du tableau d’étude des
documents). Il doit apparaître deux ou trois couleurs.
2) écrivez une phrase indiquant ce que démontrent, pour le sujet chacune des couleurs
(ce sera le titre de vos parties). Notez vos grandes parties, terminez toujours par ce
que vous défendez.
3) ordonnez vos idées en 2 ou 3 sous-parties. Choisissez un ordre logique de
présentation des sous-parties : le test est de réussir à rédiger la phrase de transition.
4 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
4) Vérifiez que vos grandes parties sont à peu près équilibrées.
Structure d’un plan détaillé :
Tel qu’il faut le rendre (l’introduction et la conclusion ne sont pas précisées) :
I. En une phrase, ce que veut démontrer la première grande partie : phrase de
présentation qui sera reproduite dans la dissertation finale.
1°- première sous-partie : sous-thème en une phrase.
- idée centrale (fait)
- analyse(s)
- en une phrase ce qu’apporte cette idée comme réponse au sujet (on appelle cela le
«centrage » sur le sujet) transition écrite vers l’idée suivante
2°- deuxième sous-partie : sous-thème en une phrase sous-partie.
- idée centrale (fait)
- analyse(s)
en une phrase ce qu’apporte cette idée comme réponse au sujet (on appelle cela le
«centrage» sur le sujet) transition écrite vers l’idée suivante éventuellement
3°- troisième sous-partie : sous-thème en une phrase. Même structure que
précédemment
Conclusion de la première partie et une phrase de transition vers la suivante
II. Deuxième partie : même structure (éventuellement une troisième partie, mais ne
jamais dépasser le nombre de 3)
V. REDIGER LE DEVELOPPEMENT
- être lisible : il ne vous est pas demandé un style irréprochable, mais d’être
6 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
compréhensible : pas de phrases sans verbe, la ponctuation est nécessaire, de même
que les accents. Ce n’est pas ce que vous pensez qui est noté mais ce que vous
écrivez. Imaginez que vous expliquez votre réponse à une personne que vous
connaissez, qui ne connaît rien aux sciences économiques et sociales : vous devez
tout préciser, être simple mais précis, sans oublier d’utiliser le vocabulaire adapté
mais en l’expliquant.
- Ne rien oublier : vous allez évidemment suivre le plan détaillé que vous avez
préparé. Commencez chaque partie par une introduction qui la présente (essayez de
trouver un fil directeur, « une problématique »)
Pour chaque sous-partie :
* relisez le document que vous utilisez, il faut en tirer une idée, mais ne pas recopier
ce qui est écrit.
* Vous devez compléter ce document avec des idées personnelles (pensez : faits,
causes, conséquences). Regardez ce que vous avez préparé, cherchez encore de
nouvelles idées.
Développez-les. Attention : les répétitions sont interdites et ajouter une idée sans
respecter le plan détruit la cohérence.
* À la fin de chaque paragraphe revenez sur le sujet pour insister sur ce que vous
avez démontré,
* puis faites une phrase de transition : partir de l’idée précédente pour arriver
logiquement à la suivante. Les « de plus » sont à proscrire, ils ne relient rien du tout.
Finissez chaque partie par une conclusion partielle, qui précise votre réponse au sujet
en résumant la partie, et par une phrase de transition vers la partie suivante.
This document was created with Win2PDF available at http://www.daneprairie.com.
The unregistered version of Win2PDF is for evaluation or non-commercial use only.
Introduction
7 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Toute économie est caractérisée par l’efficacité de la répartition de son revenu
disponible. Ce dernier n’est pas entièrement consacré à la consommation. Donc les
ménages préfèrent mettre en réserve une partie de leur revenu disponible en vue
d’une utilisation future, c’est ce comportement des ménages qu’on appelle épargne.
L’épargne correspond ainsi à la partie du revenu disponible des ménages qui n’est pas
consacrée à une consommation immédiate. Elle est donc en sciences économiques
considérée comme une consommation différée dans le temps. Ainsi, l’épargne
engendre des déterminants qui suscitent d’une confrontation théorique entre les
auteurs classiques, les Keynésiens et ceux de l’étude empirique. Dans notre analyse,
il importe alors de poser la question de savoir quels sont les véritables déterminants
de l’épargne ?
L’épargne désigne la partie du revenu utilisé pour d’autres fins que la consommation
immédiate. L’épargne est couramment considérée comme une vertu pour l’individu
comme pour la société. Dans la littérature économique, nous distinguons
généralement les déterminants traditionnels à savoir le revenu et le taux d’intérêt. Ses
déterminants suivent souvent les fondements théoriques des courants de pensée
économique.
a)Le revenu
b) Le taux d’intérêt
Les auteurs néoclassiques estiment que le taux d’intérêt est l’unique déterminant de
l’épargne. Les agents supposés rationnels investissent en fonction du taux d’intérêt
réel (taux d’intérêt nominal moins taux d’inflation). L’épargne est considérée comme
l’utilisation du revenu alternative à la consommation. Cette approche montre que les
agents économiques cherchant à maximiser leur utilité font un arbitrage entre la
consommation et l’épargne. Ils sont incités à épargner lorsque le taux d’intérêt est
élevé, dans ce cas, épargner va leur permettre d’avoir des revenus importants dans le
futur. Et inversement dans le cas où le taux d’intérêt est faible. Ainsi, si l’individu a
une préférence pour le présent, il consomme l’essentiel de son revenu et renonce à
s’enrichir par l’épargne. Celle-ci, en effet permet l’accumulation de capital en
utilisant celui- ci à des fins productives (investissement) l’épargnant crée ou
contribue à créer des richesses dont une partie lui est affectée en rémunération de
l’apport de son capital à la production (l’intérêt). En fin de période, notre individu
9 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
ayant une préférence pour le futur recevra son épargne augmentée du montant de
l’intérêt. Son revenu sera donc plus élevé à la période suivante, lui permettant soit de
consommer d’avantage soit de recommencer à épargner.
Cependant, à coté de ces déterminants, il existe des déterminants extra- économiques
de l’épargne.
Comme étant formelle d’un nombre constant de personnes, alors qu’en réalité la
variation du nombre des membres d’un ménage normal au cours du cycle de vie peut
influer sur le profil chronologique de la consommation et par conséquent de
l’épargne. Ainsi l’âge moyen auquel les jeunes entrent sur le marché du travail ou la
période normale de scolarité est étroitement lié à cette variation. L’allongement de
cette dernière période tend à prolonger la durée de présence des jeunes adultes dans la
famille ce qui influence le profil chronologique de la consommation des ménages et,
toutes choses égales par ailleurs le taux global d’épargne.
Conclusion
Introduction
En économie fermée, les identités comptables font apparaitre l’égalité entre l’épargne
et l’investissement lorsqu’il y’a un équilibre budgétaire. Ainsi les auteurs
néoclassiques et les keynésiens ont apporté chacun une explication claire sur cette
égalité.
a) La théorie néoclassique
b) La théorie keynésienne
Keynes a montre d’une manière indiscutable que dans une économie fermée c’est-à-
dire sans relation avec l’extérieur, l’épargne globale est nécessairement égale à
l’investissement global. Cette égalité qui constitue l’un des piliers de la théorie
keynésienne apparaissait révolutionnaire en 1936. En effet, elle n’était auparavant
généralement interprétée que comme l’expression d’un équilibre économique, c’est-
à-dire comme une relation tendancielle. Le marché était alors supposé assure
l’équilibre entre l’épargne et l’investissement grâce aux fluctuations des taux
d’intérêt.
Deux grands courants de la théorie économique ont analysé les relations entre
l’épargne et l’investissement.
Conclusion
16 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
notamment à long terme, de financer les investissements met constitue en elle-même,
à court terme une fuite hors du circuit économique qui peut être génératrice de
chômage conjoncturel et de surcapacité rendant peu attractifs les investissements.
17 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Sujet 3 : L’explication keynésienne sur la consommation vous semble-t-elle
pertinente ?
Introduction
18 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
indispensable de présenter la loi psychologique fondamentale de Keynes, suivie de la
fonction de la consommation Keynésienne.
a) La loi psychologique fondamentale
L’analyse macroéconomie de la consommation a été faite première par John Maynard
Keynes. Pour lui, le niveau de consommation dépend essentiellement du revenu. En
effet, Keynes a montré à travers la « loi psychologique fondamentale », qu’il a
défini que lorsque le revenu augmente, la consommation s’accroit, mais dans des
proportions moins importantes. Comme ,il l’affirme lui-même dans son livre théorie
générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie de 1936 « la loi psychologique
fondamentale à laquelle nous pouvons faire toute confiance, à la foi à priori en raison
de notre connaissance de la nature humaine et à postériori en raison des
enseignements détaillés de l’expérience, c’est qu’en moyenne et la plupart du temps
les hommes tendent à accroitre leur consommation à mesure que leur revenu croit
mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu ».
Ainsi, un effet de saturation entraine la baisse des propensions à consommer au profit
des propensions à épargner. Les ménages épargnent une part croissante de leur
revenu au fur et à mesure que celui- ci s’accroit ; l’épargne est une fonction
croissante du niveau du revenu. Il explique cela par le fait que les habitudes de
consommation des ménages demeurent lors d’une augmentation de revenu, ils sont
donc amenés à épargner la différence entre leur nouveau revenu et leur
consommation habituelle. Ainsi, la différence entre le revenu et la consommation
s’élargie lors d’une augmentation du revenu.
b) La fonction de consommation Keynésienne
A partir du principe de la loi psychologique fondamentale, nous retenons une
fonction de consommation ; C= f (Y). Cette fonction est une relation de
comportement. Elle décrit le comportement de consommation des agents
économiques sur la base de facteur psychologiques. Ainsi, C = Consommation
globale et Y = revenu global. Cette représentation veut dire que le volume de la
consommation globale(C) d’une période dépend du montant du revenu global(Y) de
19 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
la même période. Après linéarisation, la fonction devient sous cette forme ; C= cY +
Co où Co est le niveau de la consommation incompressible ou autonome, et c = la
propension marginale à consommer qui le rapport entre la variation de la
consommation et la variation du revenu, soit ; PmC= c=variation de C/variation de Y
Elle indique la proportion de l’augmentation du revenu qui est consacrée à la
consommation. Graphiquement, la PmC est la pente de la droite de consommation.
La loi psychologique fondamentale implique que la variation de la consommation et
celle du revenu sont positives (>0) mais la variation du revenu est supérieure à celle
de la consommation, c’est-à-dire 0 < c= PmC < 1.
A la notion de la PmC, il faut associer celle de la propension moyenne à consommer
(PMC).
Cette dernière étant, comme indiqué si dessus le rapport entre la consommation
globale et le revenu global qui lui correspond ; PMC= C/Y= c + Co / Y. Elle
correspond à la part moyenne du revenu global affectée à la consommation. Quel que
soit la forme de cette fonction de consommation, Keynes suppose généralement qu’il
s’agit d’une fonction stable (elle ne varie d’une période à l’autre), et que sa
différence première (ou dérivée première) est positive et inférieure à la propension
moyenne à consommer, au moins à court terme ;
La propension moyenne à consommer est donc supérieure à la propension marginale
à consommer, ce qui correspond bien aux hypothèses formulées par Keynes.
Cependant, l’analyse Keynésienne perd toute sa pertinence lorsque l’observation
porte sur une longue période.
CONCLUSION
De ce qui précède, même s’il est difficile de trouver l’unanimité au sein des auteurs
de la pensée économique, sur la notion de consommation, il apparait que la théorie
Keynésienne trouve sa pertinence qu’à court terme. Pour Keynes, la consommation
est une fonction du revenu disponible à l’instant t, dès lors si le revenu augmente
21 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
temporairement par un plan de relance, le consommateur consommera plus, prenant
en compte ce revenu supplémentaire. D’autres auteurs, en particulier Milton
Friedmann pense que ce qui compte ce n’est pas le revenu des ménages mais leur
estimation de leur revenu permanant, fonction de leurs revenus passés et
l’anticipation qu’ils sont de leurs revenus à long terme.
Par ailleurs, il existe à coté de cette analyse macroéconomique Keynésienne, une
analyse Classique qui privilégie l’étude microéconomique où l’agent adopte le
comportement rationnel et essaie de maximiser sa satisfaction personnelle.
22 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Sujet 4 : Analyser les déterminants de la consommation.
Introduction
a) Le revenu
23 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Quand le revenu s’élève, la variation de la demande qui en résulte est différente selon
les biens. On mesure la sensibilité de la demande D d’un bien aux variations du
revenu par l’élasticité de la demande par rapport à la demande :
Les biens normaux, dont la consommation augmente avec le revenu mais dans
une proportion moindre : 0 < EDR <1
Exemple : les vêtements.
24 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
économiques définit ce que l’on appelle l’élasticité prix de la demande. Cette
élasticité permet de mesurer la relation qui lie l’évolution du prix et l’évolution de la
demande d’un bien. Elle se mesure de la manière suivante :
variation de la demande ( en % )
Elasticité pris de la demande¿
variation des prix ( en % ) a
L’élasticité de la demande est presque toujours négative parce que la demande varie
en sens inverse du prix. On distingue 3 types de réactions de la demande par rapport à
la réaction du prix
Demande élastique : forte réaction face à la variation du prix : Ed/px ˂ -1 (-
2 ; -3 …).
Exemple voyage
Demande inélastique (ou rigide) : la variation du prix affecte peu la
demande : -1 ˂ Ed/px ˂ 0 .Exemple tabac
Demande perverse, atypique : elle varie dans le même sens que le prix :
Ed/px >0.
Exemple certains biens de luxe
En plus de la notion d’élasticité, l’analyse économique distingue deux effets d’une
variation d’un prix sur la consommation (demande).on envisage ici une baisse des
prix.
L’effet de substitution : quand le prix d’un bien baisse, ce bien devient
relativement moins cher par rapport autres biens. Le consommateur aura alors
intérêt à acheter plus de ce bien au détriment d’autres biens.
L’effet de revenu : la baisse du prix d’un bien augmente le pouvoir d’achat du
consommateur. Elle équivaut à une baisse de son revenu. Il pourra augmenter
son achat du bien et/ou d’autres biens.
A côté de ces déterminants économiques, la consommation des ménages est
également tributaire d’autres facteurs dits non économiques.
I) Les facteurs extra économiques de la consommation
25 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
La consommation n’est pas seulement l’expression de la rationalité économique. Elle
s’inscrit aussi dans l’expression des rapports technologiques qui se réduisent aux
progrès techniques et des rapports sociologiques qui ne se réduisent aux relations de
marché.
a) Le progrès technique
Par le biais des gains de productivité qu’il entraine, le progrès technique est à l’
origine d’une baisse du pouvoir d’achat des revenus. En effet, l’efficacité accrue du
travail permet une production plus importante de richesse donc une distribution de
revenu plus important, ainsi qu’une baisse du prix des normes de production
engendre de nouvelles normes de consommation. Le progrès technique permet
d’avoir des couts de production plus faibles et donc un niveau de prix moins élevé.
Cela permet d’avoir une consommation de masse, l’on dira alors les sociétés sont
entrées dans l’ère de la consommation. Notons aussi que la dynamique de
l’innovation permet aussi d’avoir de nouveaux produits (mutation de la structure du
panier de la ménagère), et donc influence la finalité de la consommation des
ménages. Le consommateur rationnel, ayant une préférence pour les variétés voudrait
consommer toutes les variétés disponibles sur le marché. Ceci entrainera un
changement du comportement du consommateur.
b) Les rapports sociologiques
Le débat sur les rapports sociologiques n’apparait pas comme une liste exhaustive.
On retient ainsi :
L’effet démonstration : Selon Dusenbaerry les membres d’un groupe
Social donné ont tendance à imiter la consommation d’un groupe au revenu supérieur
(supérieur mais proche) pour faire la démonstration de leur statut(1949). Ce constat
confirme la théorie keynésienne selon laquelle les ménages auraient une propension à
consommer plus importante que la moyenne. Cela tiendrait au fait qu’ils tendent
d’imiter les plus riches qu’eux.
Dusenberry évoque également l’effet d’imitation « Tout citoyen d’une classe sociale
donnée, tend à acquérir le comportement de la classe immédiatement supérieure ».
26 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
L’effet de distribution et consommateur ostentatoire : T. Veblen (1857-
1929), dans une étude de la haute bourgeoisie aux états unis (théorie de la classe de
loisir 1899) remarque que celle-ci gaspille du temps dans les loisirs et des biens dans
sa consommation. Le but de ce gaspillage est de montrer son statut social supérieur; il
est ostentatoire, c’est l’effet « snobisme »
La classe sociale : La consommation d’un individu varie en fonction des
Habitudes qu’il a acquises de par son éducation. La reproduction du mode de vie de
la classe sociale d’origine influence donc la consommation.
La catégorie socioprofessionnelle : la consommation peut être influencée
Par la catégorie socioprofessionnelle. Ceci s’explique en partie par un besoin de
mimétisme et d’identification.
Conclusion
Cette étude a pour objectif de proposer un modelé global des déterminants du
comportement du consommateur. Il est à rappeler que le comportement du
consommateur en général s’explique par une multitude de facteurs. Ces facteurs ont
fait l’objet d’études approfondies par les chercheurs depuis des décennies. Ces
chercheurs se sont centrés principalement sur l’impact des déterminants économiques
(revenus, prix des biens et services). Or le comportement du consommateur ne
s’explique pas seulement par ces facteurs économiques mais une multitude de
facteurs qu’ils soient de nature culturelle, sociale ou environnementale.
Toutefois, ces déterminants sont importants pour comprendre le comportement de la
consommation des ménages, il ne demeure pas moins important de porter une vision
macroéconomique sur la consommation.
27 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Sujet 5 : Analyse macroéconomique classique
Introduction
L’approche dite classique ou néoclassique de la macroéconomie utilise la rationalité
microéconomique en généralisant à l’échelle du pays les comportement et décisions
individuels. Les apports successifs des principaux auteurs classique Adam Smith,
David Ricardo, Jean baptiste Say et Léon Walras ont privilégié certains centre
d’intérêt tels que la valeur, la repartions et la croissance économique. Le point de
désaccord majeur entre les classiques et les néoclassiques se résume sur la théorie de
la valeur et la répartition. Cependant la croyance aux vertus de l’économie de marché
constitue le point d’accord fondamental entre ces auteurs, qui partagent ainsi cette
conception libérale de l’économie. Si la microéconomie, à travers l’étude du
comportement individuel du consommateur et du producteur permet de comprendre
le fonctionnement du marché, la macroéconomie s’intéresse à la structure, au
fonctionnement et aux résultats de l’économie globale .Ainsi, les auteurs classiques
supposent que la concurrence pure et parfaite constitue un cadre de référence des
marchés afin de garantir l’équilibre macroéconomique. Ils promettent un ajustement
du marché du travail qui réserve le plein emploi. Bien que le modèle classique soit un
système d’équilibre général, il faut identifier au préalable les fondements
macroéconomiques puis présenter les postulats de la macroéconomie classique.
28 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
a) La notion de la concurrence pure et parfaite
La concurrence pure et parfaite constitue le cadre de référence des marches, l’idéal.
La CCP est définie par (5) conditions ou hypothèses.
La demande totale d’un bien quelconque est la somme de toutes les quantités
demandées par les consommateurs à un prix donné de ce bien. L’offre totale, de la
même manière est la somme de toutes les offres des entreprises. Dans ce modèle,
le prix est un paramètre qui s’impose à chacun et donc indépendant de la quantité
produite individuellement par chaque entreprise. Le prix est le résultat de la
confrontation de l’offre et de la demande globale sur le marché. Si pour une raison
ou une autre la quantité demandée à une firme quelconque varie, cela n’aura
aucune influence sur le prix de vente.
29 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
b) Le marché comme régulateur de l’activité économique
33 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
Introduction
Les années 1930 ont été marquées par une sérieuse remise en cause de l’édifice
centrale de la pensée néoclassique. L’hypothèse du modèle de la concurrence pure et
parfaite et celle de la loi des débouchés subissent de sévères critiques de la part de
nombreux auteurs. Parmi ces auteurs, John Maynard Keynes demeure le plus radical
en ce sens qu’il rejette l’ensemble des constituants orthodoxes tels que
l’individualisme méthodologique le modèle de l’équilibre général. Keynes est ainsi
qualifié d’hérétique car il refuse le crédo néoclassique. D’une manière générale,
l’hérésie se définit par comme le négatif d’une pensée centrale qui domine à une
époque et à un lieu données.
Etant contemporains de la crise de 1929, sa principale préoccupation était de
rechercher et de proposer des solutions adéquates aux crises et d’atteindre le plein
emploi.
Il élabore ainsi une nouvelle vision de l’économie à savoir une pensée et une
méthode d’analyse révolutionnaire que nous exposerons successivement.
36 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
bien-être économique et social des populations et alléger ainsi la souffrance des
chômeurs et de leur famille.
A cause du fonctionnement non optimal des marchés, l’Etat est tenu d’intervenir dans
la structure de l’économie afin d’assurer le progrès économique et le bien-être des
populations. L’Etat dispose de trois marges de manœuvre pour réguler l’activité
économique.
- La politique monétaire : accroître la quantité de monnaie en circulation dans
l’économie (c’est-à-dire une augmentation de la masse monétaire) ce qui réduit
le taux d’intérêt qui correspond au coût de l’emprunt ou loyer de l’argent et
favorise l’augmentation du volume de l’investissement.
- La politique budgétaire : engager des dépenses publiques permet de relancer
l’activité économique car celle-ci constitue une composante de la demande
globale. Or toute augmentation d’une composante de la demande globale,
engendre une croissance économique.
- La politique de redistribution des revenus : augmenter le taux d’imposition
aux agents à revenu élevé et distribuer aux catégories sociales les plus
défavorisées, conduit à accroître la propension marginale à consommer des
agents économiques. L’Etat peut donc augmenter les revenus de transfert
alloué aux ménages pour favoriser la croissance économique.
Conclusion
John M. Keynes est l’économiste le plus connu du XX siècle. Cette célébrité lui est
parvenue grâce à ses travaux remarquables qu’il a apportés lors de la crise de 1929.
Sa préoccupation majeure était de trouver une solution à l’immédiat à cette crise. En
effet Keynes affirme que l’équilibre est atteint grâce aux ajustements successifs par
variation de quantité. C’est la demande effective de produit c’est-à-dire la demande
solvable par les entreprises, qui déterminent l’offre de produits. L’équilibre
macroéconomique obtenu détermine le niveau d’emploi qui ne correspond pas
nécessairement au niveau de plein emploi. L’équilibre de plein emploi, qui est
37 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :
rarissime ne peut être atteint que par l’intervention de l’Etat. Celui-ci peut mener une
politique monétaire et budgétaire expansionniste ou une politique de redistribution
des revenus favorable des ménages ayant une plus grande proportion à consommer de
leurs revenus.
38 77 468 01 90 / 77 678 89 55
Sujets dissertation corrigés :