Rapport Dr. Davidovici Algérie Juillet 2003 PDF
Rapport Dr. Davidovici Algérie Juillet 2003 PDF
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Séisme de BOUMERDES
21 mai 2003
Rapport de mission
Séisme de BOUMERDES
21 mai 2003
Rapport de mission
Sommaire
1. Introduction
2. Evénement sismique
1. Introduction
Cette mission avait pour objectif de faire une analyse indépendante des causes des
multiples endommagements et effondrements de bâtiments et de proposer des
actions prioritaires à mettre en place dans l’immédiat.
A l’occasion de ces deux missions j’ai rencontré les représentants des institutions
suivantes :
2. Evénement sismique
La région nord algérienne est connue pour une importante activité sismique : Chlef
(1980), Constantine (1985), Oued Djer (1988), Tipaza (1989), Mascara (1994), Ain-
Benian (1996), Ain-Témouchent (1999).
Dans cette région se situent les plus grandes villes (Alger, Oran, Constantine,
Annaba, etc…) pour lesquelles le risque sismique va grandissant avec le
développement du tissu économique et la croissance de la population.
Le séisme de Boumerdes qui s’est produit le mercredi 21 mai 2003 à 19h44 d’une
magnitude de 6,7 à 6,9 et à une profondeur de 10 km, a touché une zone allant de
Zemmouri, Boumerdès jusqu’à Alger.
Bien entendu des effets de site géologiques et/ou topographiques peuvent modifier
ces valeurs.
l’impression initiale s’est confirmée : il est urgent de mettre en place une nouvelle
organisation du processus de construction.
Le séisme est une agression majeure totale, il attaque un bâtiment dans son
ensemble et dans toutes ses parties jusqu’aux moindres détails ; l’agression
sismique est le révélateur des dispositions irréfléchies, des défauts, insuffisances,
vices de conception, de calculs et de l’exécution qui, sans séisme, pourraient rester à
jamais cachés.
Si un projet est mal conçu par l’architecte, la structure à beau être calculée pour
satisfaire à la lettre les règles parasismiques, le bâtiment restera congénitalement
vulnérable.
Architectes
Conception
Bureau de contrôle
Ingénieurs - concepteurs
C.T.C.
Projet
Contrôle
Entreprises
Exécution
Il faut constater et savoir accepter que, pour l’heure, il n’y a pas de solution autre que
celle d’agir selon des jugements d’experts, selon le consensus des professionnels
compétents en tenant compte de l’apport essentiel des enseignements des séismes
qui se sont produits en Algérie depuis El Asnam 1980 à Boumerdes 2003.
b. Sélectionner les ingénieurs dans les bureaux d’études pour proposer les
solutions de confortement les plus adaptées,
c. Choisir et convaincre les architectes pour intégrer des équipes des ingénieurs
afin de rendre le bâtiment à sa destination initiale.
Il est proposé donc d’organiser, pour la réussite de toutes ces actions, une
coordination unique par la mise en place d’une cellule d’assistance et de conseil
avec toutes les prérogatives nécessaires.
En fonction des priorités définies par le maître d’ouvrage, cette cellule sera chargée
de suivre toutes les phases de renforcement.
Ingénieurs - concepteurs
ayant des références Bureau de contrôle
dans le confortement, C.T.C.
Architectes
intégrés dans l’équipe Contrôle
Projet
Entreprises
ayant des références
dans le confortement
Exécution
La qualité d’un bâtiment, qui est jugée par son bon comportement à l’action
sismique, est obtenue à partir d’un travail en équipe par la prise en compte de cette
réalité :
– Les méthodes de calcul avec leur limite d’utilisation sont parfaitement explicitées,
De plus, deux calculs avec deux modélisations différentes sont à faire et un calcul
spécifique pour les poteaux :
} Calcul des portiques sans la présence des murs, mais en prenant en compte
leur masse,
} Calcul des portiques avec la modélisation des murs dans leur position
définitive.
} Pour le calcul des poteaux d’angle, de façade et centraux, des coefficients
de sécurité spécifiques devront être envisagés,
2. Rédaction et publication d’une mise à jour des Règles RPA 99 à partir des
enseignements du séisme de Boumerdès.
1
1.4 CONDITIONS D’APPLICATION
page 2 L’application rationnelle et
efficace………….. Le système de construction assurant la
……….. suppose une coordination étroite stabilité des bâtiments à l’action sismique
entre les différents intervenants……… sera contrôlé à 100 % par le C.T.C.
2
2.5.2 – Joints
page 8 Ils doivent assurer l’indépendance Les joints seront vides de tout matériau
complète des blocs………. L’usage du polystyrène est interdit ; la
technologie d’exécution des structures
tiendra compte de cette interdiction.
3
2.5.5 – Ductilité
pages Le développement des rotules plastiques Le développement des rotules plastiques
9 et 55 devrait se faire, en dehors des nœuds, de devrait se faire, en dehors des nœuds,
préférence dans les éléments horizontaux exclusivement dans les éléments horizontaux
plutôt que verticaux………………. et jamais dans les éléments verticaux
……………….
4
2.5.6 – Eléments non-structuraux
page 10 En plus de l’étude du système structurel, il Compléter le texte par :
y a lieu de tenir compte de la présence La présence des murs de remplissage d’une
d’éléments non-structuraux qui peuvent épaisseur supérieur à 5 cm doit être
modifier considérablement le comport. de formalisée par une étude en tenant compte
la structure et donner lieu à des désordres de leur position.
importants.
5
3.1 – CLASSIFICATION DES ZONES
pages SISMIQUES
11, 12, ……..
13 Zone II : sismicité moyenne Dans l’attente d’un nouveau zonage
Zone III : sismicité élevée sismique de l’Algérie, les wilayas d’Alger et
de Boumerdes passent en zone III.
6
3.4 / A 1.b Portiques autostables en
page 18 béton armé avec remplissage en
maçonnerie rigide
………………………..maçonnerie dont Si la maçonnerie dépasse 5 cm (hors enduit),
l’épaisseur ne dépasse pas 10 cm plus 5 l’étude devra être menée conformément au
cm……………. point 4 ci-dessus.
Les bâtiments concernés ne doivent
dépasser 6 niveaux ou 20 m en zone I et Les bâtiments concernés ne doivent
II et 2 niveaux ou 8 m en zone III dépasser 3 niveaux ou 9 m en zone I et II et
2 niveaux ou 6 m en zone III
7
4.2.1 – Principe
page 25 Les forces sismiques horizontales Les maxima des effets de chaque force
équivalentes seront considérées déterminés séparément seront ensuite
appliquées successivement suivant deux combinés suivant les formules symboliques
directions orthogonales…….. suivantes :
S = ± Sx ± λSy ± µSz
S = ± λSx ± Sy ± µSz
S = ± λSx ± µSy ± Sz
8
Tableau 4.1 Coefficient A
page 26 d’accélération de zone Rappeler que les wilayas d’Alger et de
…………………………… Boumerdes passent en zone III
9
Tableau 4.3 Valeurs du coefficient de
page 28 comportement R
……………………………
1b Portiques autostables en maçonnerie Le comportement aléatoire des portiques
rigide R= 3,5 autostables et non maîtrisable par calculs (2
études sans et avec maçonnerie) impose
une réduction importante du coefficient de
comportement, soit : R = 1,5
2 Voiles porteurs en béton armé R = 3,5 La sécurité d’un système par portiques n’est
pas la même que celle d’un système par
voiles porteurs
10
4.3.2 – Modélisation
page 33 a) Pour les structures régulières………. Les maxima des effets de chaque
l’analyse est faite séparément dans composante déterminés séparément seront
chacune des directions orthogonales…. ensuite combinés suivant les formules
symboliques suivantes :
b) Pour les structures irrégulières……….
modèle tridimensionnel…….. S = ± Sx ± λSy ± µSz
…………………….. S = ± λSx ± Sy ± µSz
S = ± λSx ± µSy ± Sz
c) ……………….
expressions dans lesquelles Sx, Sy, Sz
désignent les sollicitations dues à chacune
des composantes horizontales et verticales.
Dans le cas général λ = µ = 0,30
11
5.8 – Justification de la largeur des
page 39 joints sismiques
Deux blocs voisins doivent être séparés
par des joints sismiques dont la largeur
minimale dmin satisfait la condition La largeur minimale du joint vide de tout
suivante : matériaux devra passer à 100 mm
dmin = 15 mm + (δ1 + δ2) mm ≥ 40 mm
13
6.2.4 Eléments extérieurs Les habillages extérieurs en maçonnerie des
page 44 Les habillages extérieurs en maçonnerie éléments structuraux sont strictement
des éléments structuraux sont interdits en interdits en zones I, II et III.
zones II et III sauf dispositions
particulières.
14
7.4 SPECIFICATIONS POUR LES
page 48 POTEAUX Faire une introduction pour la distinction des
poteaux faisant partie :
– des portiques autostables sans
remplissage en maçonnerie rigide et,
– des portiques autostables avec
remplissage en maçonnerie rigide.
15
7.4.3.2 – Sollicitations tangentes
page 51 ……………………………………
Les poteaux courts d’une manière Etant donné le fonctionnement spécifique
générale amènent des désordres graves des poteaux courts il est conseillé de faire un
à l’occasion de séismes, mêmes paragraphe spécifique 7.4.3.3
modérés.
………………………………………
16
7.6.1 Dispositions constructives
page 54 Fig 7.5 Dispositions constructives des La disposition dans les nœuds des nappes
portiques des 2U n’est pas valable pour les nœuds
d’angle à cause de la poussée au vide.
Il faut donc prévoir des cadres fermés.
17
7.8 - Dispositions propres aux dalles et
page 62 aux diaphragmes Dans le cas des planchers réalisés avec
poutrelles et corps creux, la nappe de treillis
soudé est placée directement sur les corps
creux.
De plus cette nappe n’est pas ancrée dans
les chaînages (poutres) sur le contour
extérieur du bâtiment.
Enfin le ferraillage (cadres) des poutres est
limité aussi à la partie supérieure des corps
creux.
La dalle de 5 cm n’a pratiquement pas de
participation au fonctionnement du plancher,
en tant que diaphragme rigide et
indéformable dans son plan.
Le paragraphe doit être entièrement repris
pour tenir compte de cette réalité.
18
7.10 c) – Murs secondaires Les chaînages des murs secondaires doivent
page 63 être fixés à leurs extrémités à la structure
principale.
Fig. 3.5 Brique d’épaisseur 5 cm devant le Fig. 3.6 Mur de remplissage au droit du
poteau sur 6 étages portique : 10 cm + 4 cm (vide) + 10 cm
Fig. 3.7 Murs de remplissage au droit des Fig. 3.8 Murs de remplissage au droit des
portiques non conformes aux RPA 99 portiques non conformes aux RPA 99
Fig. 3.9 Après séisme : destruction de l’extrémité Fig. 3.10 Après séisme : détail courant des
du poteau du fait de l’absence d’armatures panneaux de remplissage non conformes aux
transversales Règles RPA 99
Fig. 3.11 Effondrement du portique ; interaction Fig. 3.12 Interaction maçonnerie - poteau :
maçonnerie - poteaux insuffisance d’armatures transversales
Fig. 3.15 Bâtiment avec 7 niveaux au lieu de 6 Fig. 3.16 Bâtiment avec 8 niveaux au lieu de 6
niveaux limités par les Règles RPA 99 niveaux limités par les Règles RPA 99
Fig. 3.17 Manque de chaînage vertical en bout Fig. 3.18 Chaînages verticaux en bout de
de console pour assurer la stabilité de la console et autour des ouvertures. Très bonne
maçonnerie disposition constructive
Par rapport à d’autres systèmes constructifs tels que les portiques, les structures à
voiles en béton armé présentent, particulièrement en zone sismique, plusieurs
avantages :
Fig. 4.3 Bâtiment en cours de construction avec Fig. 4.4 Détail de bâtiment en cours de
voiles en béton armé, très bonne résistance à construction avec voiles en béton armé
l’action sismique
Fig. 4.5 Bâtiments construits environ en 1960 Fig. 4.6 Bâtiment en cours de construction dont
avec grands panneaux préfabriqués la sauvegarde est due à la présence des cages
Bonne résistance à l’action sismique d’ascenseur en voile en béton armé (fig. 4.11 et
4.12)
Fig. 4.7 Bâtiment en cours de construction dont Fig. 4.8 Bâtiment en cours de construction dont
la sauvegarde est due à la présence des cages la sauvegarde est due à la présence des cages
d’ascenseur en voile en béton armé. d’ascenseur en voile en béton armé
Fig. 4.9 Même bâtiment en cours de construction Fig. 4.10 9 Même bâtiment en cours de
à noter toutefois la forte dégradation des murs de construction à noter toutefois la forte dégradation
remplissage des murs de remplissage
Fig. 4.11 La présence des voiles en béton armé Fig. 4.12 La présence des voiles en béton armé
au droit de la cage d’ascenseur à certainement au droit de la cage d’ascenseur à certainement
sauvé le bâtiment (fig. 4.6) de l’effondrement sauvé le bâtiment (fig. 4.6) de l’effondrement
Qu’ils soient pris en compte ou non dans les justifications de résistance aux efforts
sismiques, les panneaux de remplissage en maçonnerie développent, suivant leurs
diagonales dans un sens puis dans l’autre, des bielles actives fonctionnant en
compression et constituant avec l’ossature un système triangulé (Fig. 5.2).
Fig. 5.3 Sous l’action sismique formation d’une Fig. 5.4 Changement de direction du séisme :
diagonale comprimée et d’une diagonale tendue inversion des sollicitations des diagonales
Fig. 5.5 Après séisme, si le portique (poteaux et poutres) a été calculé et réalisé suivant les règles
parasismiques, le panneau en maçonnerie se trouve avec une fissuration en X
La destruction des poteaux d’angle entraîne celle des poteaux des pignons, les
étages supérieurs viennent « s’asseoir » entre les poteaux de pignons après
avoir broyé le rez-de-chaussée.
Dans bon nombre de situations, les jonctions (noeuds) poteau-poutre sont restées
pratiquement indemnes, ce qui démontre que le portique n’a pas eu l’occasion de
fonctionner en tant que tel.
En fait, l’effondrement s’est produit sous l’effet initial, bien avant que les oscillations
latérales aient atteint l’amplitude voulue, et il correspond à la rupture fragile des
poteaux encadrant les panneaux de maçonnerie.
Dans d’autres cas, les panneaux en maçonnerie au rez-de-chaussée, ont agi comme
des « fusibles » avec un relatif bon comportement des étages.
Par ailleurs, le modèle de calcul doit tenir compte, de façon aussi fidèle que
possible, des éléments de remplissage, même lorsque la résistance de ces
derniers n’est pas prise en compte dans les calculs.
ou tre
u ep
cr itiq
e
Zon
u
t ea
e po
t i qu
c ri
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Z on
les res
rsa tu
ve ma
Deux surfaces
de reprise de
Longueur de bétonnage
recouvrement
insuffisante
Nœuds : absence
5 à 10 cm de talonnette en armatures transversales
mortier de mauvaise qualité
Fig. 5.8 Montage du ferraillage des poutres au- Fig. 5.9 Montage du ferraillage des poutres au-
dessus du plancher sans la pose des armatures dessus du plancher sans la pose des armatures
transversales dans le nœud de façade transversales dans le nœud d’angle
Fig. 5.10 Descente du ferraillage dans le Fig. 5.11 Descente du ferraillage dans le
coffrage sans la pose des armatures coffrage sans la pose des armatures
transversales dans le noeud transversales dans le noeud
Fig. 5.12 Arrêt du coulage du poteau à environ Fig. 5.13 Arrêt du coulage du poteau à environ
5 cm sous la sous face de la poutre. Absence 5 cm sous la sous face de la poutre. Absence
d’armatures transversales dans le nœud. d’armatures transversales dans le nœud.
Fig. 5.14 Traces de papiers au droit du talon de Fig. 5.15 Traces de papiers au droit du talon de
5 cm 5 cm
Fig. 5.16 Arrêt du coulage du poteau à environ 5 Fig. 5.17 Endommagement à cause de l’absence
cm sous la sous face de la poutre. Absence d’armatures transversales dans le nœud
d’armatures transversales dans le nœud
Fig. 5.18 Effondrement à cause de l’absence Fig. 5.19 Effondrement à cause de l’absence
d’armatures transversales dans le nœud et dans d’armatures transversales dans le nœud et dans
la zone critique du poteau la zone critique du poteau
Fig. 5.20 Talonnette et enrobage des armatures Fig. 5.21 Talonnette de 10 cm en mortier de très
de 8 cm au lieu de 2 cm mauvaise qualité
Fig. 22 Béton de mauvaise qualité, absence Fig. 5.23 Béton de mauvaise qualité, présence
d’armatures dans la zone critique, talonnette de 6 du papier en-dessous de la talonnette de 6 cm
cm
Fig. 5.24 Insuffisance d’armatures transversales, Fig. 5.25 Insuffisance d’armatures transversales,
béton de mauvaise qualité, rupture au droit de la béton de mauvaise qualité, rupture au droit de la
surface de reprise surface de reprise
Fig. 5.26 Effondrement à cause de l’absence Fig. 5.27 Effondrement à cause de l’absence
d’armatures transversales dans le nœud et dans d’armatures transversales dans le nœud et dans
la zone critique du poteau la zone critique du poteau
L’effondrement des bâtiments, dont la structure est réalisée par des portiques
en béton armé avec remplissage en maçonnerie s’explique par le processus
suivant : les bielles développent (Fig. 530) à leur extrémité supérieure une
composante verticale ascendante qui tend à délester le poteau, et une
composante horizontale qui tend à le cisailler.
Traction dans
le chaînage
Compression
Poussée dans le poteau
due à la
maçonnerie
Fig. 5.31 Destruction de l’extrémité du panneau Fig. 5.32 Destruction des panneaux au RdCh.
du fait de la compression de la diagonale qui se
forme dans le mur
Fig. 5.33 Destruction des poteaux et des Fig. 5.34 La présence de l’allège a limité le
panneaux, effondrement du bâtiment déplacement du poteau sur la hauteur libre a
provoqué son endommagement
Fig. 5.35 Destruction des panneaux au RdCh. Fig. 5.36 Destruction des panneaux au RdCh.
Fig. 5.39 Destruction de l’extrémité du poteau du Fig. 5.40 Destruction de l’extrémité du poteau du
fait de l’absence d’armatures transversales et de fait de l’absence d’armatures transversales dans
la présence de la talonnette. la zone critique du poteau
On peut remarquer le plan de rupture
Fig. 5.41 Destruction de l’extrémité du poteau du Fig. 5.42 Destruction de l’extrémité du poteau du
fait de l’absence d’armatures transversales dans fait de l’absence d’armatures transversales dans
la zone critique du poteau la zone critique du poteau
on
r essTi
m p ra ctio
Co n
Co
mp
n res
c t io si o
Tr a n
Fig. 5.43 Simulation des deux phases de déplacement sous l’action sismique
Fig. 46 Charpentes en B.A. avant séisme Fig. 47 Charpentes en B.A. après séisme
Fig. 5.50 Cas d’un bâtiment dont les murs de RdCh. ont été détruits et ont permis
ainsi de dissiper l’énergie induite par le séisme et probablement sauvé le bâtiment
Fig. 5.51 Destruction des murs au RdCh. et d’une partie des poteaux
Fig. 5.54 Destruction du RdCh. Fig. 5.55 Destruction des deux niveaux inférieurs
Fig. 5.56 Destruction du RdCh. Fig. 5.57 Effondrement total d’un bâtiment de 5
(?) étages
Fig. 5.58 Effondrement total d’un bâtiment de 3 Fig. 5.59 Effondrement total d’un bâtiment de 6
étages étages
Co
mp
ren
ctio ssio
T ra n
effondrement du bâtiment
Fig. 5.60 Dans le cas de bâtiments avec ossature en portiques (poteaux + poutres)
sans joints sismiques suffisamment larges, ce sont toujours les bâtiments situés aux
extrémités qui subissent les dégâts les plus importants.
Fig. 5.63 Effondrement total par rapport au Fig. 5.64 Effondrement total par rapport au
« point fixe » « point fixe »
Fig. 5.65 Effondrement total par rapport au Fig. 5.66 Effondrement total par rapport au
« point fixe » « point fixe » à gauche
Les photos qui suivent illustrent bien le mauvais comportement des bâtiments à
portiques (poteaux + poutres) comportant des murs de remplissage suite au séisme
de Boumerdes du 21 mai 2003 et aux répliques qui ont suivies.
– sol plutôt ferme en couches horizontales sans effets de site d’origine géologique
ou topographique,
Fig. 6.1 Destruction des poteaux à cause du Fig. 6.2 Détail de destruction des poteaux à
fonctionnement en « poteaux courts » cause du fonctionnement en « poteaux courts »
Fig. 6.3 Détail de destruction des poteaux à Fig. 6.4 Détail de destruction d’un poteau à
cause du fonctionnement en « poteaux courts » cause du fonctionnement en « poteau court »
Fig. 6.5 Détail de destruction d’un poteau à Fig. 6.6 Impact sur le bâtiment voisin
cause du fonctionnement en « poteau court »
Fig. 6.7 Comportement aléatoire des bâtiments à Fig. 6.8 Comportement aléatoire des bâtiments à
ossature en portiques (poteaux + poutres) et ossature en portiques (poteaux + poutres) et
remplissage en maçonnerie remplissage en maçonnerie
Fig. 6.9 Comportement aléatoire des bâtiments à Fig. 6.10 Comportement aléatoire des bâtiments
ossature en portiques (poteaux + poutres) et à ossature en portiques (poteaux + poutres) et
remplissage en maçonnerie remplissage en maçonnerie
Fig. 6.11 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.12 Comportement aléatoire des bâtiments
à ossature en portiques (poteaux + poutres) et à ossature en portiques (poteaux + poutres) et
remplissage en maçonnerie remplissage en maçonnerie
Fig. 6.13 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.14 Comportement aléatoire des bâtiments
à ossature en portiques (poteaux + poutres) et
remplissage en maçonnerie
Fig. 6.16 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.17 Comportement aléatoire des bâtiments
(source M. Belazougui)
Fig. 6.18 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.19 Comportement aléatoire des bâtiments
Fig. 6.20 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.21 Comportement aléatoire des bâtiments
(source M. Belazougui)
Fig. 6.22 Comportement aléatoire des bâtiments Fig. 6.23 Comportement aléatoire des bâtiments
Fig. 6.24 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.25 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.26 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.27 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.28 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.29 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.30 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.31 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.34 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.35 Bâtiments avec poteaux, poutres en
murs en maçonnerie : comportement aléatoire cours de construction : comportement aléatoire
Fig. 6.36 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.37 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.38 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.39 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.40 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.41 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.42 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.43 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.44 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.45 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.46 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.47 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.48 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.49 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.50 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.51 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
Fig. 6.52 Bâtiments avec poteaux, poutres et Fig. 6.53 Bâtiments avec poteaux, poutres et
murs en maçonnerie : comportement aléatoire murs en maçonnerie : comportement aléatoire
d. Etat des dégâts, identifiés par le bureau de contrôle, accompagné des photos en
nombre suffisant et du diagnostic,
j. Réaliser des fondations spécifiques pour les voiles en béton armé reliées avec
les semelles isolées des poteaux
La solution adoptée ne peut être que le résultat d’un travail en équipe composée des
représentants :
– du Maître d’Ouvrage,
– du Maître d’œuvre,
– du Bureau d’études,
– du Bureau de contrôle.
Fig. 7.1 Renforcement des bâtiments par des voiles en béton armé disposés en pignons
Fig. 7.2 Renforcement des bâtiments par des voiles en béton armé disposés en façades
Fig. 8.1 Cisaillement des poteaux courts sur la hauteur des fenêtres du RdCh.
Fig. 8.2 Nœud d’extrémité, manque d’armatures Fig. 8.3 Endommagement des poteaux courts et
transversales déplacement au droit du joint de dilatation
Fig. 8.4 Destruction par cisaillement du poteau Fig. 8.5 Destruction par cisaillement du poteau
court court
Fig. 8.6 Même poteau vu de l’intérieure Fig. 8.7 Détail du poteau vu de l’intérieure
Fig. 8.8 Partie de l’école effondrée Fig. 8.9 Côté gauche bâtiment renforçable
Fig. 8.12 Détail poteau d’angle Fig. 8.13 Corrosion des armatures
La solution finale ne peut être que le résultat d’un travail en équipe composé des
représentants :
– du Maître d’Ouvrage,
– du Maître d’œuvre,
– du Bureau d’études,
– du Bureau de contrôle.
Structure existante
– L’effondrement d’une seule travée (fig. 10.7) d’un bâtiment devra faire aussi l’objet
d’un examen approfondi,
– Les structures des amphithéâtres (fig. 10.13, 10.14) n’ont subi que des dommages
limités au droit des poteaux fonctionnant en « poteaux – courts » (fig. 10.15 et
10.16),
– Par contre les mêmes amphithéâtres ont subi des dégâts considérables à cause
de l’effondrement des plafonds suspendus lourd et des cloisons sans chaînages
(fig. 10.17 à 10.24),
– Les bâtiments « laboratoires » (fig. 10.25, 10.26) ont été épargnés grâce à la
présence des voiles en béton armé (fig. 10.27 à 10.30). La position excentrée de
ces voiles a provoqué des déplacements importants qui expliquent la dégradation
importante des équipements et des éléments de second œuvre (fig. 10.31 à
10.36).
Fig. 10.1 Renversement de la clôture à cause de Fig. 10.2 Partie du bâtiment « bibliothèque »
l’insuffisance des fondations non effondrée
Fig. 10.3 Partie du bâtiment « bibliothèque » Fig. 10.4 Partie du bâtiment « bibliothèque »
effondrée effondrée
Fig. 10.5 Partie du bâtiment « bibliothèque » Fig. 10.6 Partie du bâtiment « bibliothèque »
effondrée effondrée
Fig. 10.7 Bloc avec une seule travée Fig. 10.8 Armatures longitudinales de poteaux
effondrée ??? avec ancrage « Considère », interdit en zone
sismique
Fig. 10.9 Fonctionnement « poteau court » Fig. 10.10 Absence des armatures
transversales dans le nœud. Ancrages des
barres en dehors du poteaux ???
Fig. 10.11 Nœuds sans armatures transversales Fig. 10.12 Nœuds sans armatures transversales
Fig. 10.15 Poteau courts non armés Fig. 10.16 Poteau courts non armés
Fig. 10.17 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.18 Faux plafonds lourds interdits en zone
sismique sismique
Fig. 10.19 Effondrement des cloisons par Fig. 10.20 Faux plafonds lourds interdits en zone
manque de chaînages sismique
Fig. 10.21 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.22 Couloir pour évacuation en cas
sismique d’urgence !?!?!?!,
Fig. 10.23 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.24 Couloir pour évacuation en cas
sismique d’urgence !?!?!?!,
Fig. 10.25 Bâtiment « laboratoires » avec des Fig. 10.26 Bâtiment « laboratoires » : destruction
voiles en B.A. disposés dissymétriquement. des murs de remplissage
Ces voiles ont « sauvés » le bâtiment
Fig. 10.27 Bâtiment « laboratoires » : fissuration Fig. 10.28 Bâtiment « laboratoires » : fissuration
d’un voile en B.A. d’un voile en B.A.
Fig. 10.29 Détail de la fissuration du voile B.A. Fig. 10.30 Bâtiment « laboratoires » : fissuration
d’un voile en B.A.
Fig. 10.31 L’importance du déplacement du Fig. 10.32 Un autre local du même bâtiment
bâtiment « laboratoires » à provoquer la
destruction des équipements
Fig. 10.33 Un autre local du même bâtiment Fig. 10.34 Un autre local du même bâtiment
– L’effondrement d’une seule travée (fig. 10.7) d’un bâtiment devra faire aussi l’objet
d’un examen approfondi,
– Les structures des amphithéâtres (fig. 10.13, 10.14) n’ont subi que des dommages
limités au droit des poteaux fonctionnant en « poteaux – courts » (fig. 10.15 et
10.16),
– Par contre les mêmes amphithéâtres ont subi des dégâts considérables à cause
de l’effondrement des plafonds suspendus lourd et des cloisons sans chaînages
(fig. 10.17 à 10.24),
– Les bâtiments « laboratoires » (fig. 10.25, 10.26) ont été épargnés grâce à la
présence des voiles en béton armé (fig. 10.27 à 10.30). La position excentrée de
ces voiles a provoqué des déplacements importants qui expliquent la dégradation
importante des équipements et des éléments de second œuvre (fig. 10.31 à
10.36).
Fig. 10.1 Renversement de la clôture à cause de Fig. 10.2 Partie du bâtiment « bibliothèque »
l’insuffisance des fondations non effondrée
Fig. 10.3 Partie du bâtiment « bibliothèque » Fig. 10.4 Partie du bâtiment « bibliothèque »
effondrée effondrée
Fig. 10.5 Partie du bâtiment « bibliothèque » Fig. 10.6 Partie du bâtiment « bibliothèque »
effondrée effondrée
Fig. 10.7 Bloc avec une seule travée Fig. 10.8 Armatures longitudinales de poteaux
effondrée ??? avec ancrage « Considère », interdit en zone
sismique
Fig. 10.9 Fonctionnement « poteau court » Fig. 10.10 Absence des armatures
transversales dans le nœud. Ancrages des
barres en dehors du poteaux ???
Fig. 10.11 Nœuds sans armatures transversales Fig. 10.12 Nœuds sans armatures transversales
Fig. 10.15 Poteau courts non armés Fig. 10.16 Poteau courts non armés
Fig. 10.17 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.18 Faux plafonds lourds interdits en zone
sismique sismique
Fig. 10.19 Effondrement des cloisons par Fig. 10.20 Faux plafonds lourds interdits en zone
manque de chaînages sismique
Fig. 10.21 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.22 Couloir pour évacuation en cas
sismique d’urgence !?!?!?!,
Fig. 10.23 Faux plafonds lourds interdits en zone Fig. 10.24 Couloir pour évacuation en cas
sismique d’urgence !?!?!?!,
Fig. 10.25 Bâtiment « laboratoires » avec des Fig. 10.26 Bâtiment « laboratoires » : destruction
voiles en B.A. disposés dissymétriquement. des murs de remplissage
Ces voiles ont « sauvés » le bâtiment
Fig. 10.27 Bâtiment « laboratoires » : fissuration Fig. 10.28 Bâtiment « laboratoires » : fissuration
d’un voile en B.A. d’un voile en B.A.
Fig. 10.29 Détail de la fissuration du voile B.A. Fig. 10.30 Bâtiment « laboratoires » : fissuration
d’un voile en B.A.
Fig. 10.31 L’importance du déplacement du Fig. 10.32 Un autre local du même bâtiment
bâtiment « laboratoires » à provoquer la
destruction des équipements
Fig. 10.33 Un autre local du même bâtiment Fig. 10.34 Un autre local du même bâtiment
Les explications du mauvais comportement (fig. 12.1 à 12.24) sont les suivantes
(liste non exhaustive) :
– Exécution en coffrage glissant par une entreprise non qualifiée pour réaliser ce
type d’ouvrage,
– Absence totale des épingles de liaison entre les armatures disposées sur les
deux faces,
– Etc…
Pour les batteries des silos restés à la verticale la réhabilitation serait possible par
une précontrainte additionnelle disposée à l’extérieure (fig. 12.25).
Diamètre silos = 9 à 10 m
H (silos) = 68 m
H (tour) = 72 m
Fig. 12.1 Vue d’ensemble des 9 batteries des Fig. 12.2 Caractéristiques des silos
silos
Fig. 12.5 Vue silos face arrière Fig. 12.6 Détail d’endommagement
Fig. 12.7 Détail d’endommagement Fig. 12.8 Non recouvrement des cerces
Fig. 12.9 Absence des épingles Fig. 12.10 Non recouvrement des cerces et
absence des épingles
Fig. 12.11 Non recouvrement des cerces et Fig. 12.12 Non recouvrement des cerces et
absence des épingles absence des épingles
Fig. 12.13 Absence des épingles Fig. 12.14 Absence des épingles
Fig. 12.15 Aciers des différentes qualités, Fig. 12.16 Non recouvrement des cerces
absence des épingles
Fig. 12.17 Présence de terre dans le béton Fig. 12.18 Non recouvrement des cerces
Fig. 12.19 Absence des épingles Fig. 12.20 Absence des épingles
Fig. 12.21 Vue côté gauche Fig. 12.22 Vue entre deux batteries
Fig. 12.23 Détail vue côté gauche Fig. 12.24 Détail au droit de la porte d’accès
Un schéma est donné ci-après concernant des actions jugées prioritaires à la date
de la rédaction du rapport préliminaire.
d. Renforcer d’urgence les écoles avant la rentrée des classes : voiles en béton
armé.
l. Organiser, pour la réussite de toutes ces actions, une coordination unique par
la mise en place d’une cellule de reconstruction avec toutes les prérogatives
nécessaires.
En fonction des priorités la cellule sera chargée de toutes les phases de
renforcement.
Par exemple, si l’on retient l’option de renforcer les écoles par des voiles en
béton armé, les études et les travaux préparatoires peuvent commencer tout
de suite, afin de livrer les écoles pour la rentrée scolaire.
Le séisme est l’épreuve de la vérité pour l’ensemble du bâti et surtout pour tous les
acteurs participant à l’acte de construire.
Alger et Paris : 12 – 14 mai / 28 mai – 1er juin / 14 – 19 juin / 28 juin / 23 – 24 juillet 2003
Victor DAVIDOVICI
Génie Parasismique
________________________
Victor DAVIDOVICI
Président d’Honneur de l’Association Française de Génie Parasismique (A.F.P.S.)
Extrait de la conférence présentée le 23 juillet à Alger lors de l’Assemblée Générale
de l’Union Nationale des Ingénieurs de la Construction (U.N.I.C.)
Les séismes seraient sans doute moins meurtriers si l’on pouvait prévenir à temps
les populations menacées, mais il faudrait savoir prévoir où et quand se produiront
les tremblements de terre….
Le choix de cette politique est plus ou moins conscient, plus ou moins explicite,
toujours pragmatique :
On peut affirmer que nous disposons aujourd’hui avec le Génie Parasismique, d’un
ensemble de connaissances scientifiques, techniques et de mise en œuvre qui
permet de « construire parasismique » c’est-à-dire de sauvegarder les vies humaines
et de limiter les pertes économiques à un niveau acceptable pour la société.
On comprendra donc que, pour obtenir des performances de qualité pour les
constructions en zone sismique, il est essentiel de conserver une attitude critique,
qu’il s’agisse de l’application des divers textes et règlements, ou de la remise en
cause du savoir acquis, autant de fois qu’il sera nécessaire.
Quel prix la société est-elle prête à payer aujourd’hui pour que des générations
futures puissent vivre dans un environnement mieux protégé face aux séismes, qu’il
ne l’est à l’heure actuelle ?
Bien entendu, le champ est vaste, les compétences multiples autant que variées, les
avis peuvent diverger, mais la réalité est la même pour tous et pour chacun : les
points d’application du génie parasismique sont essentiellement projetés vers
l’avenir.
S’il est raisonnable de penser que l’action sismique restera pour longtemps
imprévisible, en revanche l’ingénieur – concepteur est responsable de
l’application qu’il lui appartient de faire des avancées techniques que le Génie
Parasismique met à sa disposition.
Il serait coupable de leur non utilisation au regard des risques encourus et des ses
devoirs devant la société.