Procede de Fabrication de La C - Zakariyae MOKRINI - 3868 PDF
Procede de Fabrication de La C - Zakariyae MOKRINI - 3868 PDF
Procede de Fabrication de La C - Zakariyae MOKRINI - 3868 PDF
Présenté par :
MokriniZakariyae
Encadré par :
Mr CHAOUI
CHAOUIJawad
Pr El FARRICHA
Pr El FARRICHA
Pr N. CHADLI
HADLI
Mr CHAOUI Jawad
A tous ceux qui m’aiment et me souhaitent le bonheuret à tous ceux qui ont
contribués de prés ou de loinà la réalisation de ce travail.
A mes formateurs, qui m’ont dirigé vers le chemin de succès par leur
compréhension et leurs conseils.
Remerciement
A Monsieur El FARRICHA
ARRICHA, Professeur à la Faculté des Sciences et
Techniques de Fès et à Monsieur CHAOUI Jawad
d responsable de qualité
au laboratoire de qualité
qualité de LCM pour leur soutien
soutien, disponibilité,
encouragement,, encadrement et conseils.
I. Introduction :……………………………………………………………………………..1
2- Historique…………………………………………………………………………………..1
3-Fiche technique……………………………………………………………………………..2
4-Organigramme de la société……………………………………………………………….3
Partie bibliographique
1-La confiture…………………………………………………………………………………6
3-Transport…………………………………………………………………………………...8
4-Diagramme de fabrication…………………………………………………………………9
Partie expérimentale.
français.
Analysis).
NM : Norme Marocaine.
Les fruits et les légumes sont des produits exposés à plusieurs types de contaminations
microbiennes, généralement se sont des produits fragiles qui peuvent perdre leurs
propriétés organoleptiques, comme le goût,l’odeur, et certains nutriments comme les
protéines et les vitamines. Ce qui pose une problématique de stabilité, qui exige de les
rendre stables, en les mettant sous forme de conserve.
Dans le cadre du système pédagogique de notre formation, mon stage a été effectué
pour renforcer notre esprit d’analyse et de recherche. Le « LCM » de la société aicha
m’a donné l’occasion pour vivre cette expérience pendant un mois et 22 jours, ce qui
m’a donné la chance pour voir son fonctionnement, particulièrement l’unité de
conserverie et le labo de qualité.
Mon projet de stage est composé de trois parties principales, qui sont :
Présentation générale de la société Aicha conserves de Meknès.
Description des étapes de production de la confiture de fraise.
Analyses et contrôles effectués au sein de la « LCM ».
La société Aicha parmi les sociétés les plus anciennes au Maroc. Son activité initiale est
le concentré de tomate et les confitures, et l’huile d’oliveet plus récemment l’huile
raffiné.
2-Historique :
LCM (la société conserve de Meknès) est une S.A au capital de 180000000DH. Le siège
social se situe sur le même lieu que l’unité de production. Crée en 1929à Meknès par le
Français Paul Sibut associé à Neyron,le rachat de leur petite usine de 400 m² par la
famille Devico en 1962, la création du premier laboratoire agroalimentaire au Maroc,
l'ascension d’Aïcha.LCM est une conserverie de fruits, et de légumes dont le domaine
d’activité s’étend autour de la fabrication de confitures de fruits, de doubles concentrés
de tomate, sauces de tomates, huile d’olive raffinée, huile de grignon d’olive raffinée,
1
huile de table et huile de tournesol, fruits au sirop et conserves de légumes. Cependant
ses principales productions sont le double concentré de tomate, les huiles végétales et les
confitures. Les produits sont majoritairement vendus sous la marque AÏCHA.
L’activité de LCM est basée sur la saisonnalité des fruits et légumes traités. Sa
fabrication varie donc au cours de l’année. La variété des produits traités assure un
fonctionnement continu sur l’année.
LCM a mis en place un système de management intégrant : compte tenu de cette vision,
et pour répondre aux exigences réglementaires, légales et celles des consommateurs et
des clients une démarche d’amélioration continue a été entreprise:
Création : 1962
75 % d’employés et ouvriers
Auquel s’ajoute le personnel saisonnier qui varie en fonction des besoins de l’entreprise.
2
Superficie : les conserves de Meknès, une exploitation qui s’étend sur une superficie
d’environ 50000m2 dont 25000 m2couvertes.
Patente N : 17307131
Contact :
Meknès-MAROC
Tél : 035.50.17.90 à 94
Fax : 035.50.16.42
Email : aicha@aicha.com –
4-Organigramme de la société :
L’entreprise de Aicha comprends trois laboratoires dont chacun a un directeur : un
directeur du labo de raffinage, un directeur du labo de contrôle de qualité, et un pour le
labo de conserverie et huilerie. Tous ces laboratoires sont sous la responsabilité d’un
président directeur générale en l’occurrence M. Mardochée DEVICO le propriétaire de
l’entreprise.
Les services sont interdépendants les uns des autres dans le cadre de l’exécution de leur
mission, et la communication et l’information entre ces services suivent le principe
hiérarchique de la structure fonctionnelle de la direction.
3
Président Directeur générale
4
5- Plan de masse de l’entreprise :
Atelier
Stock d’huile
brute
Huilerie
Infirmerie
Réception et Atelier Laboratoire
livraison de générale H H H
Administration Marchandise
1 2 3
Gardiennage
Porte
Les conserves des confitures : abricots, fraise, orange, prune, pêche, ipomée,
pommes, figues, cerises, myrtilles, coings, groseilles, framboise.
La production des sauces tajine, sauces pizza.
Les concentrés de tomates.
La production des huiles végétales alimentaires, huile d’olive, huile de grignions,
huile d’argan, huile de tournesol, dont la plupart est destinée à l’export.
5
La société « Les conserves de Meknès » est également premier producteur mondial de
truffes blanches et premier exportateur national d’huile d’olive. Ces deux produits sont
destinés essentiellement à l’export. Depuis peu, Aïcha propose également des huiles
végétales raffinées, soja et tournesol.
Partie bibliographique :
1. La confiture :
La confiture est développéà partir une méthode très ancienne de la conservation des
fruits par le sucre. C’est une méthode de conservation très efficace, car il inhibe ou
ralentit le développement des microorganismes. Chaque molécule de sucre est capable
de fixer plusieurs molécules d’eau. La différence avec le sel est que la conservation par le
sucre ne peut se faire qu’à chaud. L’aliment doit perdre une partie de l’eau qu’il
contient par évaporation tandis que le sucre, une fois dissous, se lie aux molécules d’eau
6
et les rend ainsi indisponibles aux développements des micro-organismes, ce qui entraine
une diminution de l’activité de l’eauet les microorganismes ne peuvent plus absorber
d’eau et même se déshydratent. Ils entrent en vie ralentie ou même meurent.
Le saccharose concentré crée une forte pression osmotique. Le milieu intérieur des
microorganismes a alors une concentration inférieure. Il se crée un mouvement d’eau
passif, qui va du compartiment le moins concentré vers le plus concentré, tendant vers
un équilibrage des concentrations, ce qui entraine la plasmolyse des cellules. Donc, par
conséquence une meilleur stabilité du produit.De même, la maîtrise des conditions de
température et d’humidité relative de l’air peuvent s’avérer nécessaires pour assurer
une certaine durée de vie du produit.
La production de confiture passe par plusieurs étapes, en débutant par la cuisson sous
vide qui a pour but de garder les qualités organoleptiques et la couleur et d’éviterla
brûlure de la confiture. Elle se passe dans des boules fermes en inox. En passant ensuite
par l’addition de l’acide citrique qui sert à ajusté le pH et joue le rôle de conservateur, et
l’addition de pectine qui sert à gélatiné la confiture. La cuisson s’arrête lorsqu’on atteint
à une valeur de degré Brix de 60%.
Remarque :
Pour la production de la confiture légère «light en anglais»(dans ce cas la fraise) on
ajoute le sorbitol au lieu de sucre (saccharose), et l’acide ascorbique au lieu de l’acide
citrique.Le sorbitol est un polyol ou sucre-alcool. Il s'agit d'un substitut de sucre et son
impact sur la glycémie est plutôt faible.Lorsqu'il est ingéré, le sorbitol n'est absorbé que
partiellement par l'organisme. C'est pourquoi il fournit environ deux fois moins
de calories que le sucre blanc.Le pouvoir sucrant du sorbitol est toutefois un peu plus
faible que celui du sucrose,il doit donc être ajouté en quantité plus importante pour
obtenir une saveur sucrée semblable à celle du sucre.Le sorbitol est unÉdulcorant
(E420), on le retrouve dans de nombreux produits diététiques. L’utilisation chronique
du sorbitol peut provoquer des troubles gastriques, gaz et dans certains cas plus graves,
la diarrhée.Et peut représenter un apport calorique non négligeable.
L’acide ascorbique peut jouer le rôle de réducteur et s'oxyder à la place des fruits selon
la formule suivante :
C6H8O6 = C6H6O6+ 2H+ + 2e-. (Oxydation d'un réducteur : des électrons sont libérés)
L’Aw (activité de l’eau/ activity water) estime la part de l’eau libre dans un produit,
c’est à dire disponible par exemple pour la croissance des micro-organismes. Plus
7
l’Awest élevée, plus il y a d’eau disponible pour le développement de ces micro-
organismes.La mesure de l’Aw est comprise entre 0 et 1, elle est aussi définie par
la pression de vapeur d'eau p d'un produit humide divisée par la pression de vapeur
saturante po à la même température. Pour le calcule de l’activité de l’eau :
3. Transport :
Le transport des fruits se fait en caisses pour éviter plusieurs risques qui endommagent
la qualité et l’aspect des fruits frais. Parmi ces risques :
8
Éviter les pertes des fruits par écrasement.
Réduire l’oxydation.
4-Diagramme de fabrication :
La fabrication de la confiture de fraise passe par plusieurs étapes, qui sont représentées
dans le diagramme ci dessous.
9
Réception pH :inf.à4.5 Brix :8±3%
Eaux de puits tion
Effeuillage/Epluchage Feuilles/bouts
Lavage - Barbotage
Sables,
Rinçage
Impuretés
Douchage
T70-90°C pdt5-10mn
Eaux de
Condensa
Vapeur Blanchiment Brix5-8%
T°90°Cpdt20mn, Brix58%
Sucre Précuisson
Pectine
Cuisson
T° 73°C sous vide
AC. Citrique
Chauffage à 90 °C
Eaux de Pasteurisation
Chloration T90-94°Cpdt20-25mn
puits
1à2ppm
Refroidissement T25°Cpdt25-30mn
Palettes Palettisation
Plastique Fardelage
Etiquettes Etiquetage
Bandes de garantie
Emballage
Distribution
10
Figure N°1 : Diagramme de fabrication de la confiture de fraise.
5-Description des processus de fabrication :
A. Réception :
Les fraises sont transportées dans des caisses en plastique dans descamions vers l’usine
pour la transformation en confiture,ainsi que d’autres éléments nécessaires dans le
processus de fabrication comme : le sucre, les bocaux, les boîtes, les étiquettes, les
palettes Les fruits sont ensuite déchargéspuis pesés et contrôlés visuellement (tonnage
de la matière première). Le laboratoire prend un échantillon aléatoirement (échantillon
représentatif pour chaque camion) pour les analyses de la matière 1ere pour estimer la
qualité des fruits. Il faut noter le poids avant le déchargement.
Ensuite les fruits vont subir un triage manuel au sein du laboratoire pour déterminer la
qualité des fruits faire les calculs nécessaires (fruits abimés, tournante, mature …), puis
on prend 10 fraises représentatives qu’on va mixer jusqu’à l’obtention d’un jus bien
homogène, pour mesurer le pH à l’aide d’un pH-mètre automatique et pour la
détermination du degré Brix.
Le contrôle de qualité des fruits est très important pour estimer la qualité sanitaire des
fraises, et aussi pour connaître les caractéristiques du fruit et d’adapter les recettes de
fabrication afin d’obtenir des confitures de qualité constante.
Les corps étrangers persistants après la récolte des fruits sont éliminés par une
opération de triage manuel effectuée par les ouvrières. Les feuilles et pédoncules sont
éliminés avec des couteaux, avec les autres débris.
B. Effeuillage :
Se fait manuellement à l’aide d’un couteau en inox. Cette opération a pour but
d’éliminer les feuilles,bouts noires et les traces des fleurs qui ont l’aspect d’une mouche
dans le produit fini.
Cette étape est effectuée par les ouvrières, doit être faite soigneusement pour permettre
de récupérer la totalité du fruit effeuillé.
Ensuite les fraises sont mises dans des caisses pour passer au triage.
C. Triage :
Le triage s’effectue manuellement sur un tapis pour enlever les feuilles restantes, les
bouts noirs, les fruits moisissent ou pourrissent.
11
Figure N°2 : Triage des fraises sur un tapis par les ouvrières
D. lavage :
Après un triage effectué par les ouvriers, les fruits subissent un lavage par l’eau de puits
chlorée (1 à 2 ppm) dans un bassin par action du barbotage. L’opération demande un
temps de lavage (en fonction de la saleté) pour éliminer les débris et les cailloux(temps
de séjour dans le bassin est d’environ 15 minutes), grains de sable, et poussière, qui
persistent sur l’écorce externe des fruits.
N.B : L’eau utilisée dans cette étape est récupérée dans des bacs de filtration et recyclé,
pour un autre lavage et pour économiser l’eau.
E. Rinçage :
Dans cette étape les fruits sontamenés par un élévateur qui sert à transporter les fruits
surnageant dans le bassin, où ils sont rincés par un jet d’eau pour enlever les sables.
12
Figure N°3 : Elévateur de fruits.
fruits
F. Douchage :
Après les fraises passent sur un tapis vibreur qui contient des douches po
pour effectuer un
dernier lavage à l’eau
eau chlorée
chloré
Le chlore joue un rôle très important dans la lutte contre les microorganismes, surtout
ceux qui se développent sur les surfaces
surface (microorganismes saprophyte
saprophytes qui se
nourrissent de matières organiques en décomposition ou morte,qu'ils
,qu'ils transforment en
matière minéralecomme
comme Aspergillus,etmicroorganismes d’altération qui sont
responsables de la détériorationdes caractéristiques des fruits comme par exemple
PseudomonasetMicrocoque ). Le pourcentage de chloree utilisé dans l’eau est entre 1 et
2ppm.
Remarque : le lavage se fait simultanément avec la vibration sur tapis, ce qui permet à
la fois l’élimination des déchets de taille très petite et la transmission des fruits vers la
blancheur.
G. Blanchiment
13
de74°C et 84 °C pendant 5 et 10 minutes dépendant de la maturité des fraises (pas de
contact entre la vapeur et le fruit).
fruit) Cette opération a pour but :
En fin de l’opération les fruits blanchis vont se récupérer dans des boules de cuisson
cuisson. A
la sortie de lablancheur,less fraises
fraise ont un degré Brix de 5-8%.Lee transport vers les
boules de cuisson se fait par des tubes en inox.
H. Précuisson:
Les fraises seront ensuite transférées vers une boule en inox à double paroi
paroi, où on ajoute
le sucre dans le jus de fruits.
fruits. On chauffe le produit jusqu’à l’ébullition pendant 8
minutes pour faciliter la dissolution de sucre,
sucre, on ajoute le sucre et on chauffe pendant 4
minutes à une température de 90°C tout en agitant.
agitant. Les quantités mises en ouvre sont :
50% de fraises
ises et 50% de sucre. La fin de cette étape est caractérisée par l’apparition
d’une mousse blanche recouvrant le produit, à ce moment on a un Brix de 62% et on
passe le produit aux boules de cuisson dans des canalisations en inox.
14
d’eau, ce qui rende l’eau indisponible pour la croissance des microorganismes
microorganismes. Cette
étape se déroule à 90°C.
L’étape de cuisson sous vide est une étape critique dans la fabrication de la confiture,
car elle détermine l’aspect final de la confiture et ses caractéristiques organoleptiques.
L’étape se fait dans des boules
boul de cuisson sous vide.
Cette étape se déroule dans des boules de cuisson en inox à une température
empérature de 73°C
sous videe pour obtenir le produit final avec un Brixde
de 58% (la valeur de Brix demandée
au Maroc est située entre 58 et 61%). À cette étape on ajoute les additifs (pectine,
acidecitrique// sorbitol, acide ascorbique).
ascorbique
Pour les pectines, dans un bac d’agitation, on dissout 100% (20kg) de sucre dans de
l’eau de condensation,, on ajoute 10-15%
10 (2-3kg)
3kg) de pectine, on agite jusqu’à la
solubilisation complète et quand le produit cuit atteint un Brix de 60%, on ajout
ajoute la
pectine.
Le mélange
ange est cuit jusqu’à ce qu’il atteint un Brix de 60%.
15
On note que la cuisson sous vide garde les caractéristiques organoleptiques, ce qui est
due à la diminution de la température de cuisson.
cuisson (Le vide doit être stable durant
l’opération).
J. Chauffage :
Cette étape se déroule dans une petite boule qui chauffe le produit jusqu’à 84 84-90°C.
Après on fait passer le produit dans des canalisations en inox pour le conditionner à une
température entre 76°C et 80°C.
K. Remplissage :
Les bocaux sont chauffés à l’aide de la vapeur et cela pour les stériliser et aussi pour
éviter leur cassures. Le produit est rempli à l’aide d’une remplisseuse volumétrique à
une température de 76-80°C
80°C (la température de remplissage ne doit ppas dépasser 80°C
car à une température élevée le produit se dilate).
16
Figure N°7 : Remplisseuse.
L. Capsulage :
C’est la fermeture des bocaux par des capsuleuses, qui injectent de la vapeur dans
l’aspect mort du bocal, qui en se condensant crée le vide.
M. Pasteurisation :
La pasteurisation est une étape très importante pour la stabilité du produit. Elle permet
principalement de réduire la charge microbienne ce qui permet une stabilité dans le
temps, donc une longue durée de vie. C’est un traitement thermique qui permet
l’élimination de la presque totalité de la flore banale (Exemple : Pseudomonas), et la
totalité de la flore pathogène (Exemple : E. coli O157:H7, Salmonella) quand elle existe.
Mais il faut garderles qualités organoleptiques et sensorielles du produit (Exemple : le
goût, la couleur, l’odeur). Les paramètres qu’il faut contrôler sont la température de
traitement et le temps d’exposition.
17
Figure N°9 : Pasteurisateur.
N. Refroidissement :
Dans cette étape, les bocaux sont refroidis par l’exposition à une douche d’eau froide à
températureinferieure à 30°CC. L’intérêt de cette étape estde refroidir les bocaux et de les
familiarisés à la température ambiante pour éviter leurs cassures.
cassures
O. Séchage :
P. Palettisation :
Q. Fardelage :
Cette étape consiste à plastifier les palettes pour donner une certaine stabilité aux
bocaux lors du transport et stockage.
18
Les produitss sont stockés en tant que produits semi finis,, pour subir la maturation. La
période
riode du stockage dure 21 jours.L’opération
jours. se fait dans les magasins. Le bu
but de cette
étape est de s’assurer de la stabilité des produits par les tests microbiologique
microbiologiques effectués
au laboratoire. L’opération
opération généralement permet un suivi de l’évolution de la qualité du
produit et par conséquent de détecter les anomalies qui peuvent apparaitre durant cette
période.
Figure N° 11 : Magasin
agasin de stockage.
S. Etiquetage :
19
Figure N°12 : Etiqueteuse.
T. Emballage :
Les bocaux sont ensuite mis dans des palettes pour mieux organiser le stock et pour
faciliter l’accès au stock lors d’une commande.
U. Distribution :
Les conditions de stockage chez les vendeurset les marchands sont dans la plupart des
cas à l’air libre, et exposé au soleil. Donc, il faut sensibiliser les vendeurs aux bonnes
manières de stockage.
N.B :
Pour la confiture légère (light), le saccharose est substitué par le sorbitol et l’acide
citrique est remplacé par l’acide ascorbique.
Le sorbitol est un agent sucrant, chimiquement c’est un polyol qui possède la capacité
sucrante mais a moins de calories. Le saccharose produit 4 calories, alors que le sorbitol
produit 2,6calories.
20
La structure chimique du sorbitol est différente de la structure chimique du saccharose,
c’est pour cela qu’ils sont absorbés différemment.
L’utilisation du sorbitol est nécessaire, car il est destiné à des consommateurs qui ne
supportent pas le saccharose. Le sorbitol donne le goût sucrant sans aucun effet néfaste
sur la santé des gens diabétiques.
Valeur nutritive
Par cuillère à soupe =15ml
Teneur valeur
quotidienne %
Calories 30
Lipides 0g 0%
Saturées 0g 0%
+trans 0g
Cholestérol 0mg
Sodium 0mg 0%
Glucides 8g 3%
Fibres 0g 2%
Sucres 8g
Protéine 0g
Vitamine A 0%
Calcium 0%
Vitamine C 0%
0%
Fer
Les pourcentages de la valeur quotidienne selon un régime
alimentaire de 2000 calories.
Tableau A : Informations nutritionnelles de la confiture de fraise.
Partie expérimentale :
21
Le laboratoire de qualité, LCM assure la traçabilité de la confiture, depuis la matière
1ère jusqu'au produit fini. LCM respecte les normes ISO et HACCP, pour assurer la
production d’un produit d’une bonne qualité et qui garantie la sécurité et la salubrité du
consommateur.
Le laboratoire de qualité de LCM effectue des contrôles et des analyses à chaque étape
de la production, selon un plan d’échantillonnage donné. Le but du laboratoire du
contrôle de qualité est d’assurer la bonne qualité et le respect des normes du produit.
Le but de ce contrôle c’est d’accepter ou non les fruits, et en même temps de les
valoriser.
Les résultats sont ensuite notés dans sur un document (le bon de réception).
22
- La détermination du degré Brix à l’aide d’un refractomètre automatique. Ce test
est basé sur l’extraction du jus de 9 à 11 fruits. Le degré Brix de fraise est de
10,5%. (le degré Brix représente le pourcentage de la matière sèche).
- Le pH par un pH-mètre électronique.
N.B : l’ensemble des contrôles et des analyses effectués dans cette étape influence
directement sur l’aspect et la qualité du produit fini.
Voire Tableau(1) contrôles effectués lors de la réception des fraises dans résultats.
Remarque : Les tests effectués lors de la réception de la matière 1ère sont le plus souvent
des tests physicochimiques.
L’échantillon bien broyé par un mixeur jusqu’à l’obtention d’un produit liquide
limpide. On utilise l’eau afin d’opérer à une température voisine de 15°C et 25 °C, et
éliminer les résidus et les traces persistantes et la mettre en route afin d’amener les
prismes de réfractomètre. Ensuite l’échantillon bien mélangé est déposé directement sur
le réfractomètre pour la détermination du Brix. Le résultat est donné directement sur
l’écran d’affichage.
23
préparéet on laisse la valeur de pH se stabiliser : la valeur exacte du pH est ensuite
marquée sur l’écran du pH-mètre.
L’absorbance de la solution est mesurée après filtration à travers une membrane, et une
longueur d’onde de 420 nm.
On pèse 50g de sucre, et on complète à 100 par l’eau distillée (50g/100g). Ensuite, on
solubilise la solution sans chauffage en agitant.La solution fille obtenue est filtrée sur
papier filtre. Le filtrat doit être limpide non émulsionné.
Pou l’expression des résultats, la couleur du sucre est exprimée en unité I.C.U.M.S.A.
24
× ×
L’extinction spécifique = ×° ×
.
Pour les analyses et les contrôles effectués au laboratoire de qualité de LCM sur l’eau de
puits, on distingue:
Analyses physicochimiques :
Une fois que le résultat est confirmé, on condamne le puits dont l’eau n’est pas conforme
et on applique la procédure de traitement dunon conformité. Le puits en question donc
ne peut être utilisé qu’après confirmation de la conformité de l’eau.
Analyses microbiologiques :
Milieu :
Pour la préparation, le milieu est préparé à raison de 17,5g/l PLATE COUNT AGAR
(PCA) porté à l’ébullition en agitant fréquemment, ensuite on mélange et on reparti le
milieu dans des erlenmeyers à raison de 90 ml environ.Les erlenmeyers sont fermés par
le coton et couverts par du papier aluminium. Les erlenmeyers par la suite vont subir
la stérilisationà 121°C pendant 15 minutes à l’autoclave. On laisse refroidir dans un bain
marie à environ 45°C pour garder son état liquide avant l’utilisation.
25
Analyse :
On prélève dans un flacon environ 2 litres de l’eau à la sortie du réservoir. Le milieu est
coulé dans les boites de pétri de 60mm de diamètre et on laisse solidifier.
Après le comptage des boites, les résultats sont exprimés en nombre de germes/ml.
S’il est présumé que l’eau est fortement contaminée, on ensemence des volumes faibles
de 1ml ou 2ml ou encore des volumes très réduits voir des dilutions, ceci se fait par
l’introduction de volume à analyser dans les boites de 90 mm de diamètre et
l’écoulement du milieu à une température de 45°C environ.
Milieu :
Analyse :
Le milieu est coulé dans les boites de pétri à 60mm de diamètre et on laisse solidifier. On
filtre 100ml de l’eau sur la membrane en cellulose de 0,45 µm de porosité en utilisant
l’entonnoir désinfecté. La membrane est posée sur la gélose en gardant la même position
de la filtration sur le milieu. En fin, les 2 boites sont incubées à 37°C pendant 24 heures
pour les coliformes et on compte les colonies présentant les aspects caractéristiques et
ne présentant pas d’oxydase. Les 2 boites sont incubées à 44 °C pendant 24 heures pour
les coliformes thermotolérants et on compte les colonies présentant les aspects
caractéristiques (le test de l’oxydase est inutile) : les colonies caractéristiques sont jaunes
avec un halo jaune sous-jacent.
Milieu :
26
Pour la préparation du milieu, on met en suspension 40g de bouillon lactose bilié au vert
brillant (BLBVB) déshydraté dans un litre d’eau distillée. En agitant lentement jusqu'à
dissolution complète, le milieu est réparti ensuite dans des tubes de 16x160 mm
contenant une cloche de durham à raison de 9ml, en s’assurant de l’absence des bulles
d’air au bout de la cloche. On visse les tubes et on les stérilise à 121°C pendant 15
minutes à l’autoclave.
Analyse :
La recherche des coliformes fécaux est réalisée par le repiquage des milieux positifs sur
milieu confirmatif sélectif (BLBVB, bouillon lactosé bilié au vert brillant). Les tubes qui
indiquent une présomption sont ceux qui présentent un dégagement de gaz dans la
cloche.
Milieu :
Analyse :
Milieu :
27
Analyse :
Les contrôles doivent être effectués 2 fois par jour à la sortie du réservoir, des circuits de
lavage et dans les refroidisseurs.
L’échantillon d’eau à analyser est homogénéisé, pour la détermination du taux de chlore
en suivant la méthode suivante :
On introduit dans deus cuves de comparateur 10ml de l’eau à analyser, en ajoutant dans
l’une des cuves une pastille de DPD n°1. Si l’eau contient une concentration inférieure à
4 ppm une couleur rose apparait sur la cuve qui contient la pastille. On met les cuves
dans le comparateur et on compare les 2 couleurs qui doivent êtres les mêmes. Le
comparateur donne la valeur de la teneur en chlore.
Si le taux de chlore est hors tolérance (inferieur à 0,1 ppm ou supérieurà1 ppm), il faut
aviser le responsable d’hygiène pour ajuster le taux de chlore.
Il faut refaire l’analyse du taux de chlore après la prise d’action corrective pour
vérifier qu’il est ajusté.
Contrôle de l’eau de la chaudière :
28
L’analyse de la dureté totale se fait selon le mode opératoire suivant :
10ml de l’eau à analyser est introduit dans un erlenmeyer de 20ml.
On ajoute 1ml de la solution tampon obtenue par mélange de 350ml de
l’ammoniaque concentré d= 0,91 et 54g de chlorure d’ammonium dissous dans
un litre d’eau distillée.
On chauffe le mélange à température supérieure à 50°C pendant 13 minutes.
On ajoute 1à 2 gouttes d’eriochrome à 1% dans l’éthanol.
On titre par une solution d’éthylènediaminetétraacétique de sodium (EDTA) ISO
préparé par dissolution de 7,442g d’EDTA dans un litre d’eau distillée.
L’analyse du pH de l’eau qui doit être supérieur à 10.
Ensuite on doit comparer les résultats aux spécifications.
Si les résultats sont hors tolérance, on averti immédiatement le conducteur de la
chaudière.
Contrôle de l’eau à la sortie de l’adoucisseur :
L’eau est mélangée pour homogénéiser l’échantillon qui ensuite subira des analyses de la
dureté totale, et du pH qui doit êtresupérieur ou à l’entour de 9.
Bactéries VMA
o Paramètres physicochimiques :
Eléments VMA
29
Nitrites 0,5 mg/l
Nitrates 50mg/L
Arsenic 10µg/L
Baryum 0,7mg/l
Cardium 3µg/l
Cyanures 70µg/l
Chrome 50µg/l
Manganèse 0,5mg/l
Cuivre 2mg/l
Fluorures 1,5mg/l
Mercure 1mg/l
Plombe 10µg/l
Sélénium 10µg/l
Bore 0,3mg/l
nickel 20µg/l
Pesticides 0,5µg/L
Benzo(a)pyrène 0,01µg/l
Benzène 1µg/l
Trihalométhanes (THM)
Chloroforme 200µg/l
Bromoforme 100µg/l
Dibromochlorométhane 100µg/l
Bromodichlorométhane 60µg/l
Eléments radioactifs :
Coliformes 0/100ml.
30
On prélève 4 échantillons de la chaine de production, un pour les tests physicochimique
et un pour le test microbiologique, et les deux restants vont être soumis au test de
stabilité.
A. Physicochimiques :
1) Test de la viscosité :
Le contrôle de la viscosité se fait visuellement : un bocal du produit semi fini est versé
dans une vaisselle, puis on fait écouler le produit par des cuillères.
Mode opératoire :
3) Mesure de pH :
Mode opératoire :
B. Microbiologique:
Mode opératoire :
31
pendant 40 minutes. Les milieux de cultures vont être exposés à la stérilisation à 121°C
pendant 15 minutes. On lance la hotte d’ultra violet pour la stérilisation du milieu de
travail pendant 20 minutes.
Composition du milieu
Tryptone:6,0 g
extrait de levure:2,5 g
glucose:1,0 g
agar:15,0 g
pH = 7
eau qsp 1L (qsp signifie quantité suffisante pourc’est-à-dire quantité
nécessaire pour remplir votre flacon jusqu’en haut).
Moisissure et levures : milieu MRS(Gélose de Man, Rogosa, Sharpe) est un
milieu de cultures utilisé pour les moisissures et levures. Ensuite on incube
à 25°C pendant 5 jours.
Composition de milieu
peptone 10,0 g
extrait de viande 8,0 g
extrait de levure 4,0 g
Glucose 20,0 g
Acétate de sodium trihydraté 5,0 g
Citrate d'ammonium 2,0 g
Tween 80 1,0 ml
hydrogénophosphate de potassium 2,0 g
sulfate de magnésium heptahydraté 0,2 g
sulfate de manganèse tétrahydraté 0,05 g
Agar 10,0 g
pH = 6,2
32
Composition de milieu :
(grammes/litre)
Extrait de levure 3,0
Peptone 7,0
Chlorure de sodium 5,0
Sels biliaires 1,5
Glucose 10,0
Rouge neutre 0,03
Cristal violet 0,002
Agar 12,0
pH 7,4 ± 0,2
On prend deux bocaux de confiture, l’un des bocaux est mis à l’étuve à 37°C et l’autre
est laissé à la température. On incube les 2 bocaux pendant une semaine, l’intérêt de ce
test est de préjuger la qualité du produit fini, s’il ya un changement d’odeur, de pH ou
changement de couleur, ce qui témoigne d’une contamination bactérienne et d’une
détérioration de l’un des caractéristiques du produit. Ce test de stabilité est très
important, car c’est lui qui détermine l’aspect et la nature finale du produit.
33
V. Résultats :
Le tableau 1 présente les différents contrôles effectués lors de la réception de la matière
première.
Discussion 1 :
On fait le calibre (nombre de fruits par kg). On détermine le pH de la matière 1ère qui
doit être à l’environ 3-4, et on détermine le Brix qui doit être entre 5-8%.
Date Produit Microorganismes UFC 1ère UFC 2ème Nombre format Code pH pH à pH à
dilution dilution de germes témoin 37°C 55°C
/ml
moisissures 0 <10
Coliformes totaux 0 0
B. lactiques 0 0
34
21/05/2017 Confiture FMAT 01 <40 72cl 3,169 3,066
de fraise
Levures 0 <10
moisissures 0 <10
Coliformes totaux 0 0
B. lactiques 0 0
Discussion 2 :
On peut observer peu de colonies de FMAT dans la première dilution, mais dans la 2ème
dilution on ne doit pas observer aucune colonie. Le nombre de germes doit être inférieur
à 40 pour les FMAT, et pour les levures et les moisissures leur nombre doit être
inférieur à 10.
35
VI. Conclusion :
Ce stage que je viens de faire dans la société conserve de Meknès était une
grande occasion pour appliquer le coté théorique de ma formation, ce qui
ma permis de compléter les notions de base par des expériences au sein du
laboratoire. Et aussi d’établir les relations avec le milieu industriel et de
mieux comprendre
ndre les mécanismes de travail en industrie agroalimentaire.
Cette expérience m’a donnée aussi l’occasion pour améliorer mes
techniques de travail et savoir comment confronter les problèmes dans le
milieu professionnelle.
J’espère finalement que j’ai pris de cette expérience ce qu’il fallait prendre,
et que j’ai assuré le développement de mon esprit d’analyse et de créativité.
36
Références bibliographiques :
www.Aicha.com.
www.onssa.gov.ma.
www.lematin.ma.
www.wikipedia.com.
http://www.agro-agri.fr.
http://www.biolineaires.com.