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Mamounata BELEM
Chercheur
Département Production Forestière (DPF)/Institut de l’Environnement et de Recherche
Agronomique (INERA)/Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST),
Burkina Faso
Jean-Noël PODA
Institut de Recherches en Sciences de la Santé (IRSS) /
Centre national de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), Burkina Faso
Amade OUEDRAOGO
Conservateur de la Réserve/Ministère de l’Environnement et du cadre de Vie, Burkina Faso
Zossoun MILLOGO
Représentant Populations locales autour de la Réserve, Burkina Faso
Résumé
Au Burkina Faso, comme dans d’autres parties du monde, les ressources forestières sont
pourvoyeuses de biens et services. Afin de préserver ces ressources forestières, les autorités de
gestion de ces ressources naturelles ont conçu les aires classées ou protégées, les réserves de
Biosphère etc. L’étude s'intéresse à la gestion de la Réserve de Biosphère de la Mare aux
hippopotames et des ressources qui en découlent. De forêt classée en 1937, la forêt de la mare
aux Hippopotames est passée respectivement à une Réserve de Biosphère en 1987, à une zone
humide (site RAMSAR) en 1991 puis à une Unité de Conservation de Faune (UCF) en 2003.
Plusieurs acteurs interviennent dans l’exploitation de la Réserve de Biosphère de la Mare aux
Hippopotames. Il s’agit d’institutions étatiques et des organisations des producteurs.
Le rapport de l'être social à son environnement est à maîtriser pour mieux comprendre
l'exploitation qu'il en fait. C’est pourquoi l’étude veut aider à comprendre les intérêts politiques
qui régissent les villages riverains de même que les relations entre le pouvoir local et
l'Association inter-villageoise de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune (AGEREF).
Les deux logiques de gestion sont analysées pour montrer en quoi elles contribuent de façon
durable à une sorte de développement intégré qui prend en compte des ressources vitales qui
proviennent de l'environnement. Tout aussi particulièrement, les relations entre migrants et
autochtones, entre le politique et le culturel sont évoquées dans ce système de gestion forestière
de la Réserve.
Ce papier veut passer en revue les différentes formes d’intervention dans la réserve selon le statut
et indiquer les différents impacts sur les populations riveraines.
INTRODUCTION
Les ressources naturelles, de par leur caractère spontané et leurs quantités apparemment
inestimables, ont, depuis toujours, été considérées comme étant inépuisables par leur utilisation
(Weber et al., 990). Selon l’UICN (2001), tout semble indiquer que la structure actuelle
d’exploitation et de consommation des ressources n’est pas durable et approche les limites
naturelles dans certaines régions. Pour tenter de contrer cette évolution régressive des
écosystèmes, le réseau de Réserves de Biosphère a été lancé en 1976 et comprenait, en mars
1995, 324 réserves réparties dans 82 pays (Convers, 2002).
Au Burkina Faso, pays sahélien, 45.3% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté
(INSD, 2000). Un tel seuil de pauvreté associé à une dégradation globale de l’environnement
caractérisée par une baisse de la production agro-sylvo-pastorale, les ressources renouvelables et
notamment les produits forestiers non ligneux (PFNL) sont soumis à un rythme de destruction
sans précédant et apparemment irréversible voilà maintenant plusieurs décennies. Cette situation
est essentiellement due au rôle de premier plan que jouent ces produits forestiers dans la sécurité
alimentaire, dans l’alimentation du bétail, l’habitat, l’artisanat, les forces occultes et la religion.
Ils procurent également une source de revenus monétaires. Face à cette situation de pression
anthropique sur les ressources naturelles allant sans cesse croissante, l’Afrique Occidentale
Française (AOF) a réagi à la suite de la communauté internationale en créant des parcs nationaux
et des forêts classées dans les années 1950, et des réserves de Biosphère dans les années 1980.
Ces décisions de protection pure et simple des ressources renouvelables se sont avérées
relativement inopérantes et sont qualifiées de double échec par WEIGEL (1996). La participation
de la communauté est un élément essentiel dans la lutte contre la désertification et pour la
conservation de la biodiversité.
Dans le souci de préserver les formations naturelles, l'UNESCO a érigé en 1987 la forêt classée
de la Mare aux Hippopotames en Réserve de Biosphère en tant qu'approche de sauvegarde des
ressources naturelles d'un terroir donné, tout en participant à son développement. Cette réserve
constitue en effet un véritable modèle d'écosystème naturel à préserver pour la sauvegarde de
notre environnement. La particularité socio-économique de ce site et sa diversité floristique ont
conduit à la mise en œuvre de politique de développement et de programmes de recherche
multidisciplinaire au niveau de la réserve, de 1989 à 2007 par des structures telles le RCS/Sahel,
l'I.N.E.R.A., le PNGT II, le PAGEN.
I. MATERIELS ET METHODES
Différentes origines
Les autochtones sont des Bobo, les fondateurs des différents villages. Ils possèdent la maîtrise du
foncier et par conséquent, attribuent les terres aux migrants. Ceux-ci sont de différentes origines :
les Mossi viennent du plateau central, les Samo et Marka sont du Sourou (nord du pays), les Peul
proviennent du Sahel. D’autres ethnies cohabitent mais sont très minoritaires. Parmi les migrants,
on compte par ordre d'importance numérique, les Mossi venant des provinces du Yatenga, du
Zondoma, du Passoré, du Kadiogo et du Boulkiemdé, les Samo et les Marka venant de la
Province du Sourou, les Bwaba venant de la province voisine du Mouhoun et les éleveurs Peul
venant du Nord et du Nord-Est du pays. La pression des migrants est d'autant plus forte qu'ils
sont parfois majoritaires comme dans le village de Bossora. Cette situation est souvent à l'origine
de petits conflits entre migrants et autochtones Bobo.
Ce secteur est donc une zone de forte émigration et depuis longtemps. En effet, il n’est pas rare
d’entendre que cette forêt est la dernière avant le Sahel et le désert. Les migrants proviennent
rarement du Sud qui reste plus propice à l’agriculture. La baisse de pluviosité sur l’ensemble de
la région sahélienne (RAPP, 1976 et FONTES, 1983) amène les habitants du Nord du pays à
quitter leur terres devenues improductives. Cet exode ne peut, dans l’état actuel de la situation,
que se poursuivre, voire s’intensifier.
Activités socioéconomiques
Les principales activités menées par les populations sont l'agriculture, l'élevage, la pêche, la
chasse et la cueillette. Les activités traditionnelles demeurent la culture itinérante de Pennisetum
americanum et Sorghum spp avec usage généralisé du feu. Zea mays est de plus en plus cultivée
avec une tendance à l'exploitation commerciale. Le coton est la principale culture de rente de nos
jours et sa production a augmenté ces dernières années avec la vaste campagne de production
nationale lancée par les autorités du pays. Le village de Bossora est grand producteur de coton.
L'élevage qui repose sur la volaille, les bovins, les ovins et les caprins, est pratiqué par la plupart
des familles. Ces animaux interviennent dans la vie quotidienne (culture, funérailles, sacrifices,
dot...). La réserve est fréquentée par les troupeaux des autochtones et des éleveurs transhumants
venant de villages et de provinces très éloignés.
La pêche s'organise autour de la mare et autour du fleuve Mouhoun, surtout dans sa partie nord
(Village de Bossora) où s'est installé un campement de pêcheurs professionnels de l'ethnie Bozo,
originaires du Mali. Dans le village de Bala, la pêche toujours artisanale est l'activité principale
de saison sèche et procure un revenu substantiel.
Les habitants des villages riverains de la réserve se sont organisés pour tirer le meilleur parti de
l'exploitation de la pêche dans la mare et les rivières de la réserve.
Ils ont constitué un groupement de pêcheurs qui bénéficie du soutien du Projet Pêche du Sud-
Ouest installé à Bobo-Dioulasso. Mais le taux de commercialisation est demeuré faible durant ce
projet à cause des difficultés d'accès à la région (très mauvais état des routes). De nos jours grâce
aux efforts de l’ONTB et en collaboration avec le PAGEN, l’état de la route Satiri-Bala-Mare
s’est amélioré. Un pare feu a été installé autour de la réserve.
Enfin, le tourisme reste peu développé malgré le potentiel indéniable. Il concerne essentiellement
l'observation des hippopotames et attire des touristes à partir de Bobo-Dioulasso et
Ouagadougou. Les habitants ne retirent cependant que peu de bénéfices du tourisme tel qu’il est
actuellement pratiqué puisqu’il n’existe pas d’hébergement conséquent. Un poste de péage de
droits d’accès au site touristique est installé à l’entrée de la réserve au niveau de la teckeraie. La
seule structure permettant un séjour de quelques jours demeure la station de recherche de
l’INERA qui a une capacité de 5 bungalows.
II. RESULTATS
Biodiversité piscicole
La Baisse de la biodiversité piscicole observée est due à :
- l’augmentation du nombre de pêcheurs ;
- la diversification des engins de pêches (filet maillant, épervier, palangres, nasses,
collectives)
Biodiversité faunique
La faune qui est en reconstitution paie toujours un lourd tribut pour le braconnage malgré des
mesures de protection mises en place par le projet PAGEN en collaboration avec les structures
villageoises et les services étatiques des Eaux et Forêts (surveillance villageoise, patrouilles). Les
investigations sur les hippopotames ont permis d’identifier 4 zones de pâture préférentielle
utilisées par les hippopotames. Ces pâtures sont brûlées régulièrement.
Le taux de recouvrement deux mois après le passage des feux était d’environ 46% dans les
prairies de la Mare.
La sensibilisation des riverains, avec l’appui de l’AGEREF, sur l’importance des hippopotames
(tourisme de vision, biodiversité) a eu un effet positif sur l’abandon des feux de brousse.
Biodiversité piscicole
Afin de maintenir la biodiversité des poissons, les actions menées ont conduit à :
- interdire la pêche collective avec des conséquences néfastes sur les zones de frayères;
- lutter contre la pollution et l’eutrophisation.
La Mare offre aux poissons de bonnes conditions de fraie et de croissance. Ainsi on note que la
faune piscicole est riche de 43 espèces de poissons composées aussi bien d’espèces d’eau
courante que d’eau stagnantes. On note une augmentation du nombre d’espèces de 35 en 1995 à
43 de nos jours.
Cette situation s’explique par les mesures de conservation appliquées sur la mare par les pêcheurs
malgré la forte pression d’exploitation qui a vu le nombre de pêcheurs multiplié par cinq et qui
fait suite aux multiples sessions sur l’effort de pêche favorisées par le projet. Toutefois, la mare
est de plus en plus menacée de disparition par comblement suite aux phénomènes anthropiques et
naturels dans le bassin versant (ensablement, plantes flottantes). Cet aspect devra faire l’objet
d’un suivi.
Biodiversité faunique
Pour ce qui concerne la faune de mammifères terrestre, elle est en reconstitution ; on note un
retour de la grande faune qui compte 11 espèces grâce à la quiétude observée.
Des résultats ont été obtenus dans le domaine des oiseaux, des moeurs des hippopotames et de la
faune terrestre. La faune aviaire est encore riche de plus de 300 espèces.
Durant la phase du projet les populations d’hippopotames ont en augmenté avec des naissances
observées dans une quiétude remarquable.
Des études sur la parasitologie et la lutte contre la pauvreté ont permis de montrer les risques que
les populations couraient dans leur environnement d’une part et les activités génératrices de
revenus, les relations homme –RB et la contribution de la RBMH dans la lutte contre la pauvreté.
La prise en compte du concept de la Réserve de Biosphère avec le zonage dans les textes sur la
gestion décentralisée des ressources naturelles et de la législation sur les domaines fonciers et
forestiers au Burkina Faso a fait l’objet d’une étude spécifique. (YELKOUNI, 2007)
Les gros pièges métalliques à dents de scie existent également dans le village et seraient
surtout utilisés exceptionnellement pour la capture de grands carnivores (hyènes et lions)
s’attaquant au bétail des villageois.
La grande chasse au moyen de fusil est également signalée et serait pratiquée par quelques
clandestins à partir d’armes empruntées. (photo 3)
Cas du Tourisme
Le tourisme gagne un retour grâce aux potentialités de la zone (quiétudes des hippopotames,
retour des éléphants et de la grande faune), à une meilleure organisation du secteur (formation et
équipement des guides) et à l’amélioration de la route Bobo Dioulasso - Dédougou nouvellement
bitumée.
En exploitation forestière
Formation aux techniques de coupe, à la gestion financière et au suivi des données ;
Protocoles d’accord entre acteurs ;
Lutte contre les feux de brousse ;
Promouvoir l’exploitation rationnelle.
Dans la chasse
Renforcer la surveillance de la faune avec les populations riveraines ;
Sensibiliser aux impacts négatifs.
Dans la pêche
Mettre en place un comité de suivi des pêches ;
Former les acteurs aux techniques de pêche ;
Délimiter les zones de frayères ;
Interdire les pêches collectives et les engins prohibés ;
Promouvoir l’aquaculture ;
Mettre en place un code de conduite.
• Activités spécifiques
Activités de Coordination entre :
les chercheurs ( équipe de recherche, étudiants),
les gestionnaires de la réserve ( Conservateur et Écologue) et
les communautés locales (représentants des populations) assurées et régulièrement suivies
Les principaux thèmes d’étude abordés dans la réserve ont porté sur :
- l’impact des activités anthropiques sur la dynamique de la faune sauvage ;
- les parasitoses intestinales liées à la consommation de l’eau de boisson ;
- la dynamique des galeries forestières
- les aspects législatifs, réglementaires et la décentralisation dans le cadre de la gestion
durable de la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames au Burkina Faso
- les poissons et les écosystèmes aquatiques de la réserve de biosphère de la Mare aux
Hippopotames
- la végétation et les écosystèmes naturels dans la réserve de biosphère de la Mare aux
Hippopotames
- la faune sauvage et ses biotopes (à l’exception de l’éléphant) dans la réserve de biosphère
de la Mare aux Hippopotames
- les éléphants et ses relations avec les autres aires protégées proches de la réserve de
biosphère de la Mare aux Hippopotames
- les plantes alimentaires et médicinales dans la réserve de biosphère de la mare aux
Hippopotames
Les activités génératrices de revenus Les activités génératrices de revenus telles que la pêche,
la vente du bois mort, la pratique de l’apiculture et le tourisme de vision prennent de plus en plus
de l’importance dans l’économie locale. Le projet a beaucoup contribué à l’amélioration des
conditions de vie des communautés à travers une bonne organisation et l’octroie de produits
d’équipements. Un bref aperçu des situations par secteur d’activités indique les éléments ci
après :
Situation de l’année 2007 (somme répartie entre les exploitants dans les différents domaines
respectifs)
Pêche
14288 Kg de poisson 6 844 282 FCFA
Tourisme 200 touristes 600 000 FCFA
Apiculture 540 litres de miel 810 000 FCFA
Bois de chauffe 400 stères de bois 800 000 FCFA
Total 9 054 282 FCFA
III. DISCUSSION
Pharmacopée humaine
La diversité des P.F.N.L. de la réserve est incontestable. Plus d’une centaine de produits ont été
enregistrés avec une liste plus importante de ceux utilisés dans la pharmacopée humaine ou
vétérinaire (72%). En général, la conservation des plantes médicinales est souvent négligée
(HAMANN, 1991 ; LEBBIE ET GURIES, 1994 cités par TAÏTA, 2004), et de ce fait, l’existence
des sites préservés comme la RBMH constitue le dernier recours pour certaines espèces.Les
organes récoltés pour l’utilisation médicinale comprennent tous les types d’organes rencontrés
dans une plante. Il semblerait que l’utilisation des organes dépend de la spécialité (OLIVIER
2001). Il faut combattre selon FLAHAUT (1999) cité par OLIVIER (2001) l’idée selon laquelle
« la racine est plus forte que les feuilles et doit être utilisée pour le soin des adultes tandis que les
feuilles conviendraient aux enfants ». Il faut envisager le remplacement des racines par les
feuilles quand les deux ont les mêmes vertus. C’est le cas de Nauclea latifolia étudiée par
SOURABIE et al (1995) et qui se révèle traiter la diarrhée avec les feuilles et les racines.
Remplacer les feuilles par les racines ici participerait à conserver la plante qui gardera ses
racines intactes.
Pharmacopée vétérinaire
TAMBOURA H.H., 2006 a recensé 45 plantes de la pharmacopée vétérinaire contre 41 que nous
avons recensées à la réserve Biosphère de la Mare aux Hippopotames. Cette différence pourrait
être due au fait que nous n’avons pas fait d’enquêtes approfondies auprès des pasteurs peul.
Plantes alimentaires
Sur dix espèces citées comme prioritaires dans l’ensemble de la Réserve de Biosphère, il ressort
que les trois espèces les plus préférées dans les villages riverains de la RBMH demeurent
Adansonia digitata, Parkia biglobosa et Vitellaria paradoxa. Il s’agit d’espèces agroforestières
citées comme préférées, dans un ordre similaire par BELEM et al 1996. Ces espèces sont
recherchées pour leurs produits. Selon GUINKO et al., (1992), les produits de cueillette sont très
commercialisés et procurent des revenus importants à de nombreuses familles.
HELMFRID (1997) fait constater que l’utilisation des produits issus des galeries est plutôt
occasionnelle en ce qui concerne la cuisine et le bois de feu. En revanche, d’autres auteurs
(DOUANIO, 1999 ; TAITA 1997 ; BERHAUT 1971-79) indiquent que l’utilisation de ces
espèces est très fréquente dans les domaines de l’artisanat, la construction et la pharmacopée.
CONCLUSION
L’étude a révélé des contraintes de gestion des ressources naturelles de la Réserve de Biosphère.
Ces contraintes sont de trois ordres : législatif et réglementaire, organisationnel, technique et
matériel. Les multiples formations organisées ont pour but de lever ces contraintes. Mais il faut
garder à l’esprit que la finalité de gestion durable de la réserve est de trouver des mécanismes de
long terme pour l’intégration de la recherche, du suivi et autres acteurs clefs dans la RB. Il s’agit
de mettre en synergie les enjeux de la production cotonnière, les fortes pressions agricoles,
pastorales et piscicoles et la conservation durable des ressources et de mettre les acteurs en
confiance PAGEN, PNGT, ONTB, UNIVERSITES, CNRST, DRECV, SERVICES ETATS.
En termes de perspectives, il est à envisager l’approfondissement de certains aspects liés à la
valorisation des produits à travers la réalisation d’études appropriées. Bien que l’étude soit
restreinte à quatre villages, elle illustre d’une certaine manière, la problématique de l’utilisation
durable des P.F.N.L par les populations riveraines de la Réserve de Biosphère de la Mare aux
Hippopotames.
REFERENCES CITEES
BONKOUNGOU G.E., PODA J.N., 1987. - Contribution du Burkina Faso au colloque organisé
dans le cadre du congrès international UNESCO/PNUE sur l’éducation et la formation relatives à
l’environnement (catégorie IV), Moscou, URSS, 17 - 21 août 1987, 12p
BOUCHE P. 2005. Inventaire total aérien dans le site de la Réserve de Biosphère de Mare aux
Hippopotames. PAGEN/MECV, Burkina Faso.
ENGREF, 1989. – Etude préalable à aménagement de la réserve et de sa zone périphérique,
111p UNESCO/MAB, Fonds du Patrimoine Mondial, IRBET.
GOUDIABY A. et LYKKE A.M., 2000. – Structure, floristic composition and conservation
potentials of remnant gallery forest at Mare du Dragon, 27p, University of Aarhus (Danemark) et
université Cheik Anta Diop, Dakar (Sénégal).
GUINKO S., 1984. – Végétation de la haute volta, 303p, Thèse université Bordeaux III.
HELMFRID S., 1997. – la cueillette féminine dans l’économie familiale. Exemple d’un village
cotonnier burkinabé, Rapport de recherche dans le cadre du projet Recherche sur l’amélioration
et la gestion de la jachère en Afrique de l’Ouest, ORSTOM Bobo-Dioulasso, 47p.
MESSRS, 2001.- Atelier national sur les réserve de biosphère du 20 au 21 novembre 2001 à
Ouagadougou, Burkina Faso . Rapport 30ème anniversaire du programme sur l’Homme, 45p.